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Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata]Sujet: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mar 11 Jan 2011 - 18:57 | |
| Kyouran détestait plein de choses, à commencer par le trop plein de gens, l'humidité et les sucreries. Pour ce qui était de la deuxième chose, elle ne l'appréciait que dans sa baignoire ou dans sa tasse de thé occasionnelle, et le désert restait toujours un bonne place pour fuir ce déclencheur de rhumes. Pour la première, c'était chose plus difficile dans un village ninja, ce qui obligeait la jeune kunoichi à en sortir pour se permettre une petite balade, au moins une fois par jour, pour enfin respirer, sentir le vent cinglant emportant des nuées de sable contre son visage, seule partie humaine qu'elle était obligée de découvrir pour au moins voir ce qu'il se passait devant elle. D'une part, elle aimait ses membres de marionnette, mais d'un autre côté, ces sensations qui avaient été les siennes quelques années auparavant encore lui manquaient. Cela dit, c'était toujours mieux que de se retrouver complètement infirme, une chose presque totalement inutile et incapable de se mouvoir. Au moins, elle avait put garder une part de son humanité qui lui permettait toujours de goûter aux petits plats qu'elle aimait, en particulier les fruits. Mais ce n'était pas pour pick-nicker qu'elle s'était dirigée presque sans s'en rendre compte vers la porte, puis à l'extérieur, et enfin, vers l'horizon désertique. Non, c'était simplement pour observer le lever de Soleil sur les dunes. Pour une fois que le vent n'était pas trop fort, elle pouvait garder une bonne visibilité, bien qu'il fasse encore nuit. Ou presque, puisque les premiers rayons pointaient déjà au loin, comme s'ils sortaient du désert lui-même. Une magnifique nuée ardente embrasant le désert. Bientôt, en effet, malgré la saison hivernale, il ferait bien plus chaud, et son écharpe, sa cape et son manteau ne seraient plus d'usage et elle allait devoir les ranger dans sa besace pour ne pas crever de chaud, quand bien même elle était habituée aux écarts de température extrêmes.
Chaque pas se faisait difficile, chaque fois, elle s'enfonçait dans le sable meuble d'une dizaine de centimètres, mais l'effort ne représentait pratiquement rien pour elle qui avait développé une endurance à tous les terrains et toutes les conditions suite à son errance. Et puis, ses membres synthétiques ne connaissant ni fatigue ni douleur l'aidaient aussi un peu.
Enfin, elle trouva ce qu'elle cherchait et s'installa sur une dune miniature un peu surélevée, ce qui lui permit d'appuyer son dos tout en ayant une vue plongeante sur le paysage. A vrai dire, ayant été l'élève d'un marionnettiste, elle en était devenue une esthète, et partageait, bien évidement, le point de vue de ces derniers sur l'esthétique, même si cet art en question n'était de loin pas son point fort, ou même, plus simplement, pas fait pour elle. Pourtant, elle aurait aimé être comme son maître et comprendre par cela d'autre choses, mais pour le moment, elle devait se limiter à ses connaissances et son entraînement, afin de devenir plus forte, et ainsi pouvoir protéger le peu auquel elle pouvait encore tenir. Oui, à jamais elle allait être condamnée à faire comme elle avait toujours fait : Tuer, tuer, tuer, encore et toujours tuer pour survivre, pour ne pas se faire rattraper, pour ne pas mourir, donner la vie des autres en échange de la sienne. Et il y avait aussi cette habitude, elle avait du mal à s'en défaire, tuer était devenu pour elle presque un plaisir compensant son absence de chez-soi et sa méfiance naturelle.
Maintenant qu'elle s'était installée de manière stable et agréable, elle s'allongea, bien décidée à presque flemmarder, chose qu'elle détestait en temps normal parce que ça lui faisait perdre un temps fou, mais tout le monde avait bien droit à un petit moment de détente. Pourtant, quelques chose la dérangeait, elle sentait comme une présence. Non, elle sentait véritablement une présence, et ça s'approchait. Toujours aussi méfiante, elle se cacha sous le sable avec une vitesse surprenante et attendit, chose qu'elle ne supportait pas aussi, mais il le fallait bien, si elle tenait à sa peau ou si elle ne voulait pas de nouveau faire de bêtises. Elle se maintenait silencieuse pour ne pas se faire repérer et attendait avec une patience qui n'était pas la sienne que l'autre s'en aille.
HS : Excuse moi, Kyouran est très asociale, il va un peu falloir pousser pour qu'elle arrête de se terrer, et surtout qu'elle se mette à parler... |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mer 12 Jan 2011 - 19:54 | |
| Chez soit, voilà deux petits mots bien anodin que toute personne à déjà prononcer. Pourtant, ces deux mots ont des racines profondes dans le cœur de l'homme. Qu'importe d'où tu viens, qui ta élevé, en quoi tu crois, vers où tu vas, toute personne a un endroit qu'il appelle « chez soi » même s'il n'en a pas conscience. De nombreux endroits peuvent porter ce titre et même des endroits sans arrêt en mouvements. Certain appelleront leur maison « chez soi » d'autre leur ville ou leur pays. D'autre se sentirons chez soi avec certaines personnes, des amis, la famille. « Chez soi » peu aussi être une ambiance ou des odeurs, tout cela peut être bien vague ou très précis, tout est une histoire de perception. Certain chercheront désespérément un chez soi alors que d'autre voudront le fuir, certain penseront que leur chez soi est un sanctuaire de paix alors que d'autre redoute de le perdre. Qu'importe l'approche qu'on a de son chez soi, on en a tous un.
Le désert était mon chez moi, j'y étais né, j'y avais grandi, j'y avais appris à faire mes premiers pas comme mes premières erreurs. Durant mon enfance, mon seul univers avait été une plaine de sable sans fin et un soleil brulant laissant place aux nuits sombres et étoilé. Je me sentais bien dans le désert, j'aimais savoir le sable sous mes pieds, le vent dans mes vêtements des grains de sable sur la peau, des dunes comme seul horizon. Je me sentais bine plus en sécurité, bien plus ne paix, bien plus libre dans le désert qu'enfermé entre quatre murs comme le faisait les sédentaire. Voilà plusieurs années que j'étais devenue une sédentaire, mais mon âme restait celle d'une nomade. J'avais besoin de grands espaces et de voyage, j'avais besoin de sentir que je devais agir pour survivre. Dans un village comme Suna, je me sentais la plus pars du temps inutile et inactive. Je pouvais passer une journée sans quitter mon lit, sans que personne ne le remarque vraiment et sans que personne ne subisse mon manque de rigueur. Ce potentiel d'oisiveté m'était dérangeant.
La majorité des matins, depuis que j'étais à Suna, je les ai passées à l'extérieur des murs du village. Ça n'avait pas été chose facile quand j'étais genin et encore moins en étant aspirante, j'avais souvent observé le levé du soleil depuis l'ouverture du mur de Suna et pas plus loin par manque de temps. Mais depuis que j'étais chuunin, j'avais plus de liberté. Je pouvais donc à mon grand plaisir sortir plus souvent de leur oppressant village pour revenir dans le désert si vaste. Suna se trouvait, dans ce qu'on appelle, le grand désert. C'était déjà une mer de dune, mais ce n'était pas comparable au désert profond. N'importe qui pouvait survivre dans le grand désert avec une carte, une boussole et un peu d'eau. Le désert profond était sans pitié pour les ignorant et les têtes brulé, on ne survivait pas facilement dans cet océan de sable brulant et c'était cet endroit que j'appelais « mon chez moi ».
Le levé du soleil était une chose merveilleuse et magique, l'horizon s'enflammait à l'éveille de l'astre solaire et un tsunami de feu s'élevait sur le désert. D'après ce que j'avais lu, la majorité des personnes trouvaient qu'un levé de soleil, comme un coucher était particulier et très apprécié en dessus d'un océan, mais la majorité des personnes n'avaient sans doute jamais vu les levés de soleil dans le désert avec tous ces effets. Mais je ne jugeais pas, je n'avais jamais vue de lever de soleil sur un océan, d'ailleurs je n'avais jamais vue d'océan. Ma position de chuunin ne m'avait pas encore permis de quitter le pays, j'en avais vu les frontières, mais je ne les avais jamais franchies.
Prêt de Suna le levé de soleil était différent que dans mon désert natal. Plus d'humidité dans l'air, une atmosphère moins lourde, des détails qui faisaient toute la différence. Il n'y avait pas de tsunami de feu à Suna, celui-ci était remplacé par une palette de rouge et de pourpre impressionnante et merveilleuse. Certain pourraient dire « seul dieu a pu créer une telle œuvre d'art, nous autres sommes bien malhabile à côté. » Moi je me demandais « Somme nous les seul dont l'œil peut interpréter ces couleurs et dans l'esprit s'en trouve marqué ? »
Ce matin-là, le levé de soleil restait tout aussi merveilleux. Le ciel coloré était superbe et me retrouver au milieu de dune ne faisait qu’ajouter à mon bien-être. Pourtant, quelque chose n'allait pas, une sensation étrange me prévenait d'un problème, d'un détaille qui ne devait pas être là. En tant que nomade du désert, mon instinct de survie au milieu des dunes était très développé. Mon œil avait vu un détaille, mon instinct avait allumé la sonnette d'alarme, mais mon cerveau n'avait pas encore identifié la menace. Une chose autour de moi n'était pas naturelle et il me fallut plusieurs secondes pour voir ce que c'était. Un petit monticule de sable à cinq mètres de moi environ n'était pas naturel. Une fois l'anomalie identifié, mon cerveau me projeta ce qu'avait vu mon œil un peu plus tôt. Du sable en mouvement, quelqu'un c'était trouvé ici et m'avait entendu arriver, il s'était alors camouflé rapidement dans le sable pour une raison qui m'était inconnue. Mais je n'allais pas attendre pour voir ce qui allait se produire, j'allais plutôt déclencher le tout. Je passai ma main dans mon dos et glissa un doigt dans l'anneau d'un de mes Kunaï.
- Bon, on va sortir de son tas de sable et arrêter de jouer a cache-cache.
Si prêt de Suna, il y avait peu de chance que ce soi un pillard et le grand désert n'en contenait pas en masse. Cela pouvait être un autre shinobi, sans doute surpris de ma présence, un simple voyageur des sables peu désireux de rencontre ou encore un abrutis voulant me faire un sale tour et qui allait le regretter. Il y avait la chance, ou la malchance, infime que ce soi un shinobi ennemis surpris en pleine mission d'espionnage, mais là, la malchance, pour nous deux, serait trop énorme pour être dû au hasard. Je doutais prendre trop de risque à déterrer l'inconnue.
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Dernière édition par Moeko Takata le Mer 12 Jan 2011 - 21:23, édité 1 fois |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mer 12 Jan 2011 - 21:10 | |
| Et voilà, elle s'était faite repérée. En effet, ce n'était pas difficile de constater un petit tas de sable pour quelqu'un ayant tout autant l'habitude du désert qu'elle, comment avait-elle put être aussi naïve... Elle tenta de garder son calme, si elle lui intimait gentillement de s'en aller, peut être pourrait-elle regarder le lever de Soleil en paix. Encore fallait-il qu'elle n'ait pas à se battre non plus, elle n'avait pas envie de rentrer au village entachée de ce liquide rouge propre à tout être vivant. Elle réfléchissait à une échappatoire ou une quelconque solution, et plus elle réfléchissait, plus elle s'impatientait, déçue de ne trouver aucune solution. Sous son tas, elle ne pouvait rien voir, mais d'après les sons, elle aurait placé l'individu entre cinq et trois mètres d'elle-même. D'après sa voix, « ça » était une « elle ». Aucune hésitation ne se faisait ressentir, elle devait être sûre d'elle et de sa puissance, un peu plus grande et plus âgée que la Genin, et certainement plus expérimentée. Aussi, c'était quelqu'un qui, comme elle avait vécu dans le désert, hors des murs d'un village, trop renfermé à son goût, puisqu'elle l'avait repérée du premier coup d'œil. Aussi quelle idée de se cacher aussi maladroitement devant un village-bac-à-sable... En effet, cet endroit n'avait rien à voir avec ce qu'elle avait jusqu'alors toujours enduré et elle éprouvait toujours la même nostalgie à regarder à l'horizon. Quand elle se terrait telle un petit animal, elle se remémorait nombre de souvenirs, humant le sable : ce dernier a une odeur métallique en profondeur, et parfois sent les minéraux surchauffés en surface. Le sable « sous le sable » était aussi plus frais, elle s'était souvent ensablée quand elle devait faire des embuscades ou quand elle avait à tuer discrètement, mais jamais de façon aussi lamentable. C'en était presque comique de voir quelqu'un comme elle se retrouver dans une position aussi bête. Si drôle qu'elle en aurait rit si elle en avait eu la capacité, mais elle avait oublié ce qu'était le rire il y de cela bien longtemps.
Le temps qui passe aussi n'était que subjectif. Elle, par exemple, ne supportait pas d'attendre. Mais c'est bien ce qu'elle faisait actuellement, même si une telle chose la répugnait. Elle allait attendre et rester terrée. Du moins, c'est ce qu'elle avait présagé avant de se faire interloquer. Quelle idée d'aller crapahuter dans le désert, elle, une simple Genin ; voilà qu'on allait maintenant la ramener à « la maison » et cela qu'elle le veuille ou non. Pour une fois qu'elle pouvait admirer la beauté dans ce monde qui l'entourait. Mais les rayons se faisaient de plus en plus nombreux, il fallait se hâter, mais l'autre ne voulait toujours pas bouger. Elle céda enfin :
« C'est bon, je sors... » Fit-elle sur un ton remplis de déception à la fois pour elle-même et pour l'attitude de celle qui lui faisait face.
Le petit monticule se souleva légèrement et du sable s'écoula le long du corps d'une gamine encapuchonnée dans une cape couleur de l'aridité et rouge sang. On avait presque d mal à voir sa tenue presque trop grande noire tant le tissus, pour se protéger du vent et des grains virevoltant dans l'air, étaient présents. Difficile de distinguer quoi que ce soit là en dessous, si ce ne sont les poignées de deux sabres, un court dans son dos et un plus long accroché derrière sa hanche. Ce qui était le plus frappant, à part de voir une gamine ainsi armée, étaient ses yeux complètement dénudés d'expression et légèrement écarquillés. D'ailleurs, ses yeux n'étaient jamais vraiment écarquillés comme on aimait si bien le dire, mais simplement grand, tandis que ses iris couleur sang étaient plutôt petit et ses pupilles rétractées à l'extrême. Elle n'avait peur de rien, elle ne connaissait plus ce sentiment, elle avait tant été élevée à tuer ce qui était en elle, sa colère, son amour ou quoi que ce fut d'autre. Elle savait juste ce qu'elle approuvait ou non. Ainsi, elle ressemblait réellement à un pantin, bien que seuls ses membres n'étaient plus humains. Deuxième chose frappante étaient les deux bandeaux frontaux accrochés à la sangle tenant les sabres. L'un avait été celui de son maître, un déserteur, l'autre était le sien qu'elle avait acquis quelques semaines plus tôt.
Elle ôta sa capuche pour se dévoiler à la jeune femme devant elle. C'est bien ce qu'elle pensait, plus âgée qu'elle, plus grande comme tous les habitants du village caché, de longs cheveux noirs attachés proprement et des formes avantageuse qu'on devinaient être dues à un lourd et constant entraînement.
Kyouran s'étant découverte la tête, laissa ses cheveux attachés en couettes longues et ébouriffées se soulever au rythme du vent. Sur sa frange lui tombant devant les yeux, les rayons du jour nouveau se reflétaient en éclats rouges, comme ses yeux, comme le sang, pensa-t-elle. Toutefois, cette personne, elle n'avait pas envie de la tuer. Elle ne sut si c'était par ennui, par confiance, ou, au contraire, par méfiance. Elle lui dit sur un ton calme, et d'une platitude énervante, appuyant encore son regard vide :
"Si tu cherches à te battre, libre à toi, mais sache que je n'ai absolument rien contre toi. Si toutefois tu persistes, laisse moi au moins admirer les dernier éveil du jour une dernière fois. Néanmoins, je ne suis pas pas ton ennemie, je me trompe ? "
Elle avait détourné le regard à la dernière phrase, en effet, le moment tant attendu se matérialisait enfin devant ses yeux. Avec lenteur, le Soleil montait un peu plus dans le ciel. La fraicheur de la nuit se vit balayée par l'arrivée d'une chaleur nouvelle propre à chaque matin. L'astre solaire devenant trop lumineux, elle ferma les yeux pour rester à sa face, pour sentir la peau de son visage lui picoter légèrement, puis recouvrir ses sens ranimés par le feu du ciel. Chaque fois qu'elle faisait cela, elle pensait que sa peau trop pâle allait brûler, mais jamais rien ne se passait, non, elle se retrouvait chaque matin ressourcée de cette ardeur qu'ont les gens du désert, les solitaires, qu'ils soient bons ou mauvais. Le désir de vivre et de chaque jour devenir plus fort pour avoir toujours plus de chance afin de se maintenir en vie, tout simplement. La loi du plus fort et du plus malin, une loi qu'elle avait adoptée depuis voilà plus de 11 ans. Une loi que lui avait enseigné son défunt maître et père. |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Jeu 13 Jan 2011 - 19:19 | |
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La majorité des personnes aurait sans doute choisit un autre emplacement pour observer le levé du soleil. Une autre personne aurait sans doute été au sommet des hauts murs de Suna pour voir un tel spectacle. Prendre de la hauteur pour voir un levé de soleil, voilà une conception bien étrange, mais qui était très commune chez les sédentaires. En prenant de la hauteur, il avait l'impression de dominer ce spectacle qui s'offrait à lui, il pensait que toutes autres personnes regardant le même levé de soleil de moins haut n’auraient pas autant de détails sur cette splendeur. Voilà bien une preuve de la lente agonie de l'âme au cœur de la civilisation sédentaire à vouloir toujours tout dominé et maîtriser pour utiliser à leur besoin. Il pense que s'il a un haut perchoir, il verra plus loin que les autres, que cela lui donnera du pouvoir et que par se pouvoir il dominera les autres. La preuve flagrante étant les différents palais existant dans le monde shinobi, construit pour donner un air de grandeur de supériorité. Du haut de son palais, l'homme pense voir loin, mais il ne voit que l'horizon, c'est la seule chose qu'il est capable de voir. C'est en voyageant qu'on peu voir loin, non en construisant des citadelles.
Il fallut quelque seconde avant que le tas de sable se mette à bouger. Une voix féminine me prévint qu'elle allait sortir, autant éviter les mouvements brusques dans ce genre de situation. Ce qui émergea du sable fut une jeune fille à l'allure étrange, a l'allure du désert. Elle portait un genre de grand pancho délavé et usé qui devait sans doute la protéger du vent. Sous cela, j'aperçus une tenue noire, plutôt spécial, mais je ne pus pas la détailler. Ce qui attira en premier mon regard fut la poignée des deux armes accroché dans son dos et les deux bandeaux qu'elle portait accrocher aux sangles de ces armes. Elle était une Kunoichi de Suna comme moi, mais je n'abandonnai pas toute ma méfiance pour autant, elle était armée alors que moi, je n'avais qu'un kunaï sur moi, le reste de mon équipement était resté chez moi. Je n'avais pas souvenir de l'avoir déjà vu a Suna, elle n'était pas de ma promotion. Elle devait sans doute être genin.
Le physique de la jeune fille avait aussi son intérêt, petit plaisir mesquin, elle était plus petite que moi, ce qui n'arrivait pas souvent, je n'étais pas bien grande avec mon mètre soixante-cinq. Mais sa taille était sans doute dû à son jeune âge, elle avec donc encore le temps de me dépasser comme la majorité des personnes, mais je m'en foutais (quelle mauvaise foi). Sous ces amples vêtements, la jeune fille avait une allure chétive, mais cela était peut-être trompeur et aussi dû à son jeune âge. Elle avait les cheveux foncés attaché de manière chaotique s'agitant dans le vent. Son visage était celui d'une enfant et pourtant une certaine froideur se dégageait de son regard. Ses yeux étaient étrange, ils ne reflétaient que peu d'expression, je ne pus rien lire à l'intérieur, ce fut sa voix qui m'indiqua son agacement. Sa voix d'ailleurs était assortie à son regard, elle donnait l'illusion de la neutralité, mais on pouvait entendre une once de colère agacé dans celle-ci.
Sur un ton d'apparence calme, elle m'avertit qu'elle n'était pas là pour combattre et que si je l'attaquais elle répondrait. Je ne pus réprimer un sourire devant ces paroles, sourire qu'elle ne dut sans doute pas voir vu qu'elle tourna vers le lever du soleil. Je ne connaissais pas cette jeune Kunoichi, mais elle avait le sens de la dramatique. Par contre, par ces simples paroles, je compris qu'elle pensait qu'un combat finirait par la mort d'un des deux combattants. C'était un détail intéressant, quelque peu triste pour une enfant de son âge, mais intéressant.
Cette gamine m'était sympathique, malgré l'aura de destruction passive qui se dégageait de sa personne. Elle se trouvait dans le désert pour la même raison que moi, observer le levé de soleil. Pour cela, elle n'avait pas escaladé le mur de Suna, pour avoir un point de vue élevé pour dominer le spectacle. Elle avait préféré venir dans le désert, au milieu du sable pour faire corps avec le tableau qui s'épanouissait doucement. C'était intéressant de savoir que je n'étais pas la seule à avoir ce genre de pratique. Elle venait, sans doute elle aussi, de régions ou le désert est maître et indomptable.
Je finis par décrocher mon regard de la Kunoichi pour observer le levé du soleil qui suivait son court. Le ciel pourpre laissait doucement la place à un ciel bleu, les couleurs par moment si intense s'éclaircissaient gentiment. Le spectacle était merveilleux. Un profane aurait sans doute pensé, qu'une fois qu'on avait vu plus d'une dizaine de lever de soleil, on devait être blasé. Mais l'esprit humain est merveilleux, il peut laisser renaitre une œuvre d'art devant nos yeux et l'apprécier à sa juste valeur en identifiant de nouveaux détails de nouvelles nuances, un nombre de fois indéfinissable.
- Là d’où je viens, a chaque levé de soleil, on remercie le désert de nous permettre de voir un jour de plus. Car qu’importe l’importance que l’on a, la puissance ou le pouvoir, le désert peut nous avaler a tout moment. Quoi que l’on fasse, il y aura toujours une entité qui peut nous détruire.
La jeune Kunoichi aurait sans doute voulu que je le laisse tranquille, elle me l'avait bien fait comprendre par son ton froid. Mais je n'avais pas le désir de m'en aller, cette jeune fille m'intéressait. Elle avait ce petit côté sauvageonne du désert qui avait piquet mon intérêt. De plus j'étais toujours satisfaite de connaître un nouveau visage à Suna. Nous étions consœurs, faire connaissance ne nous ferais pas de mal. Il pourrait arriver qu'un jour on doit se battre côte à côte.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Ven 14 Jan 2011 - 11:47 | |
| Hormis son perpétuel désir de voir toujours ce qui l'entourait et d'y trouver la beauté, même dans les choses les plus sombres, Kyouran avait un autre problème qui s'apparentait presque à la paranoïa. Certes, cette autre personne ne semblait pas lui vouloir de mal ou quoi que ce soit, mais comme la plupart des gens croisant une petite Genin dans le désert, à l'extérieur des murs protecteurs de Suna, elle allait sûrement la ramener « à la maison » et tout raconter « à sa mère » qui d'ailleurs n' était plus de ce monde... Belle ironie qui fit sourire la jeune kunoichi qui avait fermé les yeux pour s'imprégner d'autres sensations que lui offraient ce lever de Soleil : les odeurs métalliques se transformant en brûlures sèches, la fraicheur crépusculaire s'évaporant peu à peu, l'aridité prenant d'avantage d'ampleur, les lois cruelles reprenant leurs droits dans un des lieux dans lesquels il était le plus difficile de survivre. Pourtant nombre de familles, de clans y avaient trouvé refuge et s'étaient habitués, et certains avaient même réussit à fonder des villages, tels que cet endroit qu'elle se devait maintenant de protéger, mais qui lui permettait une vie honnête et paisible. Toutefois, l'adrénaline que lui procurait le désert, qu'elle adorait comme une entité à part entière, lui manquait terriblement. Elle n'avait fait aucune mission depuis son arrivée. Ou alors que des missions minimes ne lui permettant pas de s'amuser réellement. Ce qu'il lui fallait, c'était des personnes à traquer, de la chasse à l'homme, il fallait qu'elle tranche, depuis qu'elle ne faisait plus qu'une avec ses armes. Cela remontait d'ailleurs à bien longtemps...
Elle entendit l'autre dire quelques mots qu'elle considéra remplis de sagesse. En effet, le désert, malgré sa perpétuelle beauté, est sans pitié, il faut toujours s'y méfier du moindre mouvement, du moindre son, de la moindre sensation, ou le désert nous dévorerait sans même qu'on s'en rende compte. Gare aux imprudents et aux grosses têtes s'y croyant un peu trop, puisque ce seraient eux qui mourraient les premiers. Pour y survivre, il fallait garder son calme et ne pas se laisser sombrer dans la folie des sentiments. Si un mourrait, il fallait le laisser, parce qu'il attirerait les charognards, et quelques fois d'autres bêtes, plus grosses et plus fortes. Il n'y avait pas de place pour la pitié dans le désert. Et Kyouran était devenue comme lui, aussi sèche et cruelle, en apparence calme mais bouillonnante de danger. Non, elle n'était pas tellement à craindre. Elle n'était pas si forte après tout, et ne faisait certainement pas le poids face à cette autre qui semblait avoir la même habitude qu'elle. Quelle drôle d'idée d'ailleurs, elle aurait très bien put voir le spectacle du haut de son appartement, mais ce n'était pas le cas. Là haut, tout lui semblait mort, il n'y avait pas toutes ces sensation qu'elle avait toujours eues durant des années et dont elle avait besoin, il n'y avait pas autant de sable, il n'y faisait pas aussi brûlant, il n'y faisait pas aussi sec, ce n'était pas -ou du moins, « plus »- le désert. Elle ne voulait plus ouvrir les yeux, si elle le faisait, elle serait éblouie et deviendrait aveugle. Or, elle avait besoin de ses yeux pour continuer à survivre, elle ne voulait pas devenir comme tous ceux qui l'avaient suivit et qui s'étaient montrés trop faibles. Elle réfléchit que répondre à cette autre qu'elle pensait comme « habitante de Suna », mais ne sut pas comment. La conversation n'était de loin pas son fort, et elle ne réussit qu'à acquiescer d'un neutre :
« Hum... »
Voilà, tout était dit... Elle ne savait pas exprimer ce qu'elle ressentait. Et la cause : on ne lui avait jamais appris. Ses parents étaient morts trop tôt pour lui faire comprendre, son premier père adoptif avait sombré dans l'alcool et était mort de son addiction sans jamais s'occuper d'elle, et enfin, le deuxième et dernier n'avait fait que lui apprendre à se battre. Là était son erreur aussi, erreur qu'il avait regretté sur son lit de mort. Il avait cherché à tuer ses sentiments et avait presque réussit, maintenant, elle n'était plus capable de s'exprimer. Mais après mûre réflexion, qui a besoin de réfléchir à son ressentit quand il faut tuer, qui en a le temps, qui peut survivre en pensant à de telles choses. La moindre hésitation lui aurait été fatale, mais l'hésitation, elle ne connaissait pas, elle ne connaissait plus.
Une fois le Soleil pleinement levé, elle se retourna vers la forteresse, de ses gestes complètement mécaniques, le regard tout aussi vide, mais son âme ressourcée. Elle ôta son poncho en lambeaux, le rangea dans un sac à dos mou et lança d'un ton égal :
« Je rentre chez moi, ce n'est pas la peine de m'y trainer, de toute façon, personne ne sera là pour me sermonner. »
Elle s'éloigna dans un cliquetis de morceaux de métal s'entrechoquant et s'arrêta brusquement pour revenir à l'autre, elle avait oublié une chose, elle sourit presque derrière son écharpe pourpre qu'elle avait laissée autours de son cou :
« Excusez moi pour vous avoir fait perdre votre temps... Et merci pour vos paroles de sagesse. »
Cette fois, elle n'échapperai pas, elle allait vraiment devoir rentrer, sinon, c'était sûrement à elle qu'elle allait devoir se confronter. Et Kyouran n'aimait pas les conflits. Elle préférait de loin qu'on lui laisse choisir d'elle même, mais c'était chose presque impossible dans un village caché, et elle risquait très souvent les engueulades de par ses habitudes de voyageuse, de petit animal du désert, quand quelqu'un la grondait, elle brûlait d'envie de meurtre pour les abrutis lui faisant perdre un temps précieux, c'est pourquoi elle choisissait souvent de se plier aux règles, même si celles-ci ne lui plaisaient pas. Qu'elle dommage qu'elle ne puisse plus marcher comme elle l'avait souhaité, dans cette étendue, souvent considérée comme malveillante, et non qu'à tort, qui l'avait fait sienne.
HS : Pas mal, les images que tu insères ! =3 |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Ven 14 Jan 2011 - 18:51 | |
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L'instinct clanique était une chose puissante en moi. Aillant grandi dans un clan nomade, il m'était quasiment naturel de sacrifier mon confort pour le bien des autres. La vie dans le désert n'est pas facile et la survie et le maître mot parmi les miens. Nous sommes donc éduqué depuis notre naissance à agir pour le bien du clan et non pas le bien individuel. Cela permet une constante conscience sociale parmi les nomades. Personne n'est laissée à l'écart, tous agisse pour le bien de tous. D'après moi, c'était la chose qui manquait le plus au sédentaire. Leur conscience de groupe avait laissé place à une conscience plus individuelle. On pensait d'abord à sa survie avant de penser à celle des autres. Certain pourrait appeler cela, l'épanouissement individuel, mais je ne suis pas d'accord. L'épanouissement individuel passe par la spiritualité et la philosophie et non pas par le petit confort personnel. Les sédentaires se cachaient dans leur maison fermant la porte sur les problèmes de l'extérieur et croyaient de se fait en être protégé. Pénétrer de force dans l'habitation d'une personne est un excellent moyen de le perturber, ces petites illusions de sécurité s'effondrent. Voilà pourquoi une majorité des personnes s'étant fait agressé chez elle ou juste cambriolé, s'en trouve marquer a vie. Leur petite illusion de sécurité c'est effondré et elles doivent alors faire face à la réalité des choses.
Cette gamine avait un petit quelque chose de nomade du désert, sans doute son affinité à cette mer figée. Cette affinité essentielle à tout être vivant dans le vrai désert éveillait mon instinct clanique. Je retrouvais en elle certaine des personnes de mon clan ou moi-même aussi. Ma conscience de groupe injecta rapidement une certaine dose d'affection pour la Kunoichi, même si elle ne semblait pas véritablement apprécier ma présence. Elle se méfiait de moi, comme elle devait se méfier de toutes personnes ne se trouvant pas dans son cercle de confiance. Cela faisait aussi parti de l'instinct clanique, la méfiance de l'étranger, la protection du clan surpassait l'accueil du voyageur, il fallait d'abord s'assurer qu'il n'était pas une menace. J'étais une menace potentielle pour la jeune fille, que j'appartenais au même village qu'elle ne signifiait pas que mes intentions étaient bonnes. La méfiance n'est pas un défaut dans cette sombre réalité.
Je fus tout de même satisfaite de l'effet de mes paroles sur la Kunoichi. Elle avait alors à peine grogné quelque chose comme réponse, mais elle avait semblé écouter et avait même voulu répondre. Cela était la preuve d'une certaine ouverture d'esprit à mon égard, peut être qu'elle avait sentie en moi cet esprit du désert qu'elle devait sans doute avoir aussi en elle. L'instinct clanique est une chose quasiment génétique allant plus loin que la simple mémoire primaire. Si elle ne désirait véritablement pas ma présence, elle m'aurait ignoré ou aurait réagis avec colère ou mépris. Par contre, une chose était sûr, elle n'était pas douée pour les relations sociales. Je pris alors sur moi de tenter d'ouvrir un lien.
J'attendis que le spectacle du lever de soleil soit terminé, elle était là pour ça et une approche trop agressive l'aurait sans doute refermé comme une huitre. Je là laissai alors seul avec sa pensées durant les longues secondes que pris le soleil pour émerger de l'océan de sable. Une fois celui-ci complètement émergé et que je sentie une différence de tension chez la jeune Kunoichi, je me risquai à ouvrir la bouche pour tenter un sujet de discussion. Mais elle choisit ce moment précis pour se redresser et se détourner vers Suna. En la regardant faire, tendis qu'elle retirait son poncho, j'aperçus ces membre d'étrange facture. Je ravalai mes paroles l'observant une seconde. Il m'avait bien semblé qu'elle avait une posture étrange, quelque peu figé. Entraîné a observé mes adversaires, leur posture et leur corps pour en ressortir le plus d'information, je n'eus pas de peine à apercevoir sous le plie de ces vêtements des articulations peu naturelles. Ses bras et ses jambes n'étaient pas ces membres originels, j'ignorais par quel artifice elle les avait remplacés, ce genre de blessure n'étant pas rare dans le monde shinobi, je ne doutais pas qu'une technologie existait pour ce genre d'handicape.
Je n'eus pas le temps de pousser plus loin mon observation, que la jeune fille prit congé d'une manière bien formelle. Elle fit mine de partir et ce repris pour me « remercié » de mon indulgence sur le temps qu'elle m'avait fait perdre. J'en eus à nouveau le sourire aux lèvres, elle était amusante et intéressante. Etait-elle vraiment persuadé que j'allais la ramener à Suna comme une gamine pas sage ? Étrange manière de voir les choses, elle avait vraiment tout de la fillette maltraité. J'étais curieuse de savoir ce qui avait bien pu la pousser à avoir une telle idée sur moi, ou plutôt sur un supérieur hiérarchique, vu qu'elle me voyait sans doute ainsi. Poussé donc par mon affection pour cette fille et aussi par la curiosité, je décidai de retenter la discussion.
- Dit-moi, tu as peur que le sable grippe tes membres que tu rentres si vite ?
Tranquille, presque chaleureuse, j'avais lancé la phrase espérant une réaction. Je ne savais pas si elle allait mal prendre ma remarque sur ces membres, mais j'étais presque sûr qu'elle allait réagir. Soit elle réagirait avec colère, soit elle réagirait... différemment. Je m'attendais surtout qu'elle réagisse avec une certaine colère. Mon bute était surtout de la faire réagir, dés qu'une émotion serait passé, on pouvait commencer à faire un lien. C'était pour cela qu'elle avait été avec moi de manière si neutre, elle avait sans doute peur de créer des liens avec d'autre personne, il me fallait donc en premier dépasser se tabou. Faire ressortir les émotions étaient le début et quoi qu'en disent beaucoup de personnes, la colère était un parfait sentiment propice à la rencontre. C'est ce qu'enseignait la philosophie Zenchist en là qu'elle j'avais entièrement confiance.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mar 18 Jan 2011 - 18:00 | |
| Kyouran avait été piquée au vif, jamais personne ne lui avait fait telle réflexion sur son handicap, mais aussi son arme la plus puissante. Et elle ne supportait pas qu'on lui fasse une quelconque remarque à ce niveau ; c'est aussi pourquoi elle n'avait aucune sensation de supériorité vis à vis de ceux ayant une constitution physique inhabituelle. En réalité, elle ne ressentait rien : des gens étaient des gens, et le restaient pour le restant de leur existence, jusque au jour où ils devenaient cadavres... C'était ainsi le court d'une vie, et aucun être physique n'y échappaient, tout n'était que question de sursit. On pouvait essayer de fuir la mort durant longtemps, mais elle finissait toujours par nous rattraper. Le sursit de Kyouran avait été en quelque sorte rallongé. Elle avait échappé une première fois à la mort onze ans plus tôt, puis il y a huit ans. Elle s'estimait donc heureuse et chanceuse, mais sans toutefois comprendre le sens profond de ces termes. Tout ne se définissait dans sa tête que par ce qu'elle avait entendu :
« Amitié : Sentiment envers une personne, réciproque, un mélange d'entre-aide et de confiance.
Amour : Sentiment se caractérisant par une certaine effervescence et pouvant conduire à la folie.
Haine : Sentiment, la même chose que l'amour mais en inversé.
Camaraderie : L'amitié en moins fort.
... »
En revanche, elle était incapable de définir ce qu'était un sentiment, et bien que sa vision des choses soit quelques peu faussée, elle s'y accrochait sans rien y comprendre. Elle avait toujours considéré ces définitions comme étant des vérités ultimes, et en effet, c'était tout ce à quoi elle pouvait se rattacher, elle qui ne connaissait rien de tout cela, qui avait toujours vécu dans l'ombre, cachée et seule. C'était ainsi qu'elle avait appris les valeurs humaines, en observant, sans jamais s'approcher. Un jour, elle s'en souvenait bien, elle avait demandé à son maître, celui qu'elle considérait comme un père, pourquoi les autres enfants se couraient après en hurlant, pourquoi ils tapaient du pied sur une balle et à quoi ça servait. Il n'avait sut lui répondre et n'avait put lui accorder qu'un sourire désolé et triste. Du moins, c'est comme ça qu'elle classait la grimace qu'il lui avait faite caractérisée par l'étirement des commissures de ses lèvres vers le haut, et du léger froncement de sourcil accordé à une perle de cristal au coin de l'œil. Sur le coup, elle n'avait pas compris, pus tard, elle apprit que ce que faisaient ces enfants s'appelait « jouer ». Alors, elle s'était faite son idée du jeu.
« Jouer : Action qui se caractérise par un ressentiment de plaisir et d'ivresse. »
Son travail de donner la mort était alors devenu son « jeu ». Elle avait donc vécu dans l'illusion d'un jeu censé l'amuser et lui procurer un certain plaisir et s'y était accommodée. Mais n'avait toujours pas réussit à se faire des « amis ». Ou peut être en avait-elle déjà eu sans même s'en rendre compte. Dans ses autres souvenirs récurrents apparaissait souvent un jeune garçon avec qu'elle avait trainé durant plusieurs de ses missions. Et comme tous les être faibles, il n'avait pas réussit à retarder l'heure de son échéance. Elle même avait dut l'achever pour qu'il ne souffre plus d'un sort qui l'avait mis littéralement hors de lui. Ce n'était en gros pas celui qu'elle connaissait qu'elle avait dut tuer. Et son seul compagnon était mort dans de terribles souffrances. Elle le savait, ou alors, elle n'aurait pas entendu ses cris torturés avant que le sort ne fasse son effet, il n'était tout de même pas si faible, il était peut être même plus fort qu'elle à cette époque et avait plus d'expérience qu'elle.
Quand elle tuait, c'était comme si une autre part d'elle n'était plus dans son corps, elle devenait réellement une marionnette et son autre « elle » continuait à observer et ressentir. Désormais, ces deux « Kyouran » ne se rejoignaient pratiquement plus. Cela faisait des années que celle qui pouvait ressentir avait été dénigrée par l'autre, ce qui rendait Kyouran presque totalement dépourvue d'un quelconque sentiment. Pourtant, cela arrivait encore que les deux soit à nouveau réunies. Et c'est ce qui arriva durant un court laps de temps. Suite à la question que lui avait envoyée l'autre jeune femme, un frisson glacé mais imperceptible avait parcouru son échine, ses pupilles s'étaient encore d'avantage rétractées sous 'effet de la colère, et un de ses sourcils s'était froncé. Mais la Kyouran sensible n'avait pas tardé à être chassée par l'autre et la jeune kunoichi repris son apparence de véritable marionnette de cire. Elle se retourna avec un calme et une froideur sans égales.
« Non, je n'ai pas peur. Comme tu as pu le remarquer, je déteste perdre du temps. Et ne t'inquiète pas pour mes membres, ils sont plus solides qu'ils en ont l'air. A vrai dire, ils sont conçus pour le désert. »
Kyouran avait été reprise d'une forme de nostalgie qu'elle avait peine à comprendre, mais quand ça lui arrivait, une seule solution : nettoyer les pièges dont elle était truffée. Elle n'aimait pas s'adonner à cette besogne, mais ne supportait pas l'idée qu'un sang impur coule « en elle ». Elle ne parlait bien sûr pas du sang de son unique « ami » et de son « père », mais bien de celui d'autres hommes, sournois, détestable, dont elle avait lavé le monde, au prix de sa pureté. Elle était souillée, en gros, elle ne pouvait pus revenir en arrière. Pourtant, cette autre personne, qui se montrait insistante, lui rappelait un peu ce jeune garçon qui l'avait accompagné, mais elle ne savait véritablement pas comment l'aborder. Elle ne comprenait pas comment fonctionnait le mental de l'être humain...
HS : Oua, ça m'a l'air tout petit ce que j'ai fait... --" |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Sam 22 Jan 2011 - 13:30 | |
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Cette jeune Kunoichi m'intriguait, dans son comportement, dans son psyché. Elle avait une chose d'étrange, de familier et de tellement étranger aussi. Comme la majeure partie de shinobi, elle n'avait pas dû avoir un passé facile. Seuls les descendants de clan devenaient shinobi par tradition, les autres étaient souvent poussés sur cette voie par de bien sombre force. Beaucoup avait vécu une tragédie, beaucoup était orphelin et n'avait plus que Suna comme famille. C'est ainsi que recrutait les shinobi et qu'il pouvait former des combattant qui n'ont rien à perdre. De très rare cas sont arrivés au village pour devenir shinobi pour le simple fait de vouloir protéger leur pays. Moi-même, ça n'avait pas vraiment été mon choix. Mon passé n'était pas entaché d'un sombre épisode et si j'étais une Kunoichi c'était bel et bien pour protéger les miens. J'étais arrivé à Suna pars devoir et c'est ce qui me séparait de la plupart des autres shinobi. Mais comme l'esprit Zenchist l'enseignait : « Cultivez votre différence et regardez le monde sous un nouvel angle ». C'est ce que je me devais de faire, profité de mon point de vue pour le partager avec d'autre, tout comme inversement, ceux voyant différemment de moi me faisait profiter du leur.
Mes paroles ne l'avaient pas laissé de glace. Même si j'étais incapable de lire sa réaction sur ses épaules à cause de ses bras artificiel. J'avais pu voir la tension soudaine dans sa nuque, mais qui s'était rapidement dissipé. Elle se maîtrisait bien, mais ma remarque sur ces membres artificiels avait touché juste. J'ignorais pourquoi elle n'avait plus ces membres, mais ça n'avait pas dû être facile de maîtriser ces choses pour qu'elles deviennent des membres a pars entière et plus encore des armes pour une Kunoichi. Elle avait sans doute du se battre pour pouvoir devenir une combattante et ne pas rester une handicapé. Utiliser ses membres pour la mettre en colère avait été le choix judicieux. Mais quand elle se retourna vers moi, son regard était tout aussi froid qu'avant. Elle étouffait très bien ces émotions.
Elle ne c'était pas vraiment mis en colère, mais la frustration de ma remarque se ressentait dans ces paroles. Ce n'était pas grand-chose, mais j'avais sans doute réussi à ouvrir une porte pour essayer de former un lien avec elle. J'ignorais pourquoi j'essayais de faire cela, l'esprit de clan, l'esprit shinobi, la curiosité sur ces membres artificiels, par pure occupation ou encore un peu de tous cela réunie. Il n'y avait pas de mal à faire de nouvelle rencontre et vu que le désert nous avait réunie ce matin-là à cet endroit, autant en profité. Savoir qui sont nos frères et nos sœurs d'arme sont toujours des points positifs. C'est par le partage des expériences qu'on apprend et qu'on se prépare aux actions futur.
- Non, je n’ai pas vraiment remarqué que tu n’aimais pas perdre ton temps. Je t’ai tout de même trouvé entrain de te planquer sous le sable à observer le levé du soleil.
Maintenant qu'elle me faisait vraiment face, je pus mieux voir son visage et les émotions qui s'y trouvaient ou plutôt l'absence d'émotion. Ce que j'avais pris pour de la surprise quand elle était sortie du sable, était en fait un regard émotionnellement figé. Pourtant, je n'avais pas rêvé, je l'avais vu se tendre il y a quelque seconde. Je me demandais pourquoi elle cachait autant ces émotions que ça, surtout avec moi, une Kunoichi de Suna comme elle. A force de les entraîner à devenir des armes pour le village, Suna créait des objets animés vide d'émotion et de tout ce qui en faisait des êtres humains. Voilà pourquoi on encourageait la fraternité dans le village, ce n'était pas pour ressert des liens, mais surtout pour éviter de faire des combattant des machines vivante. La moral n'avait pas grand-chose à y voir non plus, un shinobi doté d'imagination était plus ingénieux pour créer de nouvelles stratégies permettant aux arts shinobi de s'étendre et non pas de stagner. Etait- elle l'une des victimes de cette déformation de l'apprentissage ? Je l'ignorais.
- De plus, comme tu l’as dit toi-même, personne ne t’attend pour te sermonné, j’en conclue donc que tu as du temps pour toi. Reste donc échanger quelque parole et si l’inactivité te pèse autant, pourquoi ne pas profité de se temps magnifique et de l’absence de vent pour un petit combat amicale dans le sable ? Il serait dommage de ne pas profité et quelque exercice physique font toujours du bien au corps comme a l’esprit. Tu pourras me montré si tes membres sont vraiment aussi solide que tu le laisses entendre.
Elle n'était pas aussi froide qu'elle voulait me le faire croire. Une personne vraiment froide m'aurait ignoré depuis le début, alors qu'elle, elle avait fait un effort pour communiquer. Pour une grande majorité des gens ces paroles seraient sans doute passés pour un désir de s'éloigner et je l'aurais sans doute pris comme sa venu par certaine personne, mais pas par elle. L'absence d'émotion ou plutôt les émotions étouffées qu'elle cachait en elle devait lui peser. Elle avait fait un effort conscient ou pas en m'informant que personne ne l'attendait, sans doute une façon de me dire qu'elle était seule et elle m'avait donné un semblant de détail sur ces membres, cela transpirait le désir de communiquer. Ou alors je faisais fausse route complètement et j'étais véritablement entrain de la gonflé, mais se n'était pas important. Après cela, elle me mépriserait ou aura de l'affection pour moi, c'était toujours mieux que l'ignorance.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Sam 22 Jan 2011 - 14:52 | |
| Kyouran n'avait pas spécialement envie de se battre. Elle n'aimait pas attaquer Mais s'était sentie un peu vexé par ses premières remarques sur sa constitution physique anormale. Et elle n'avait toujours pas réussit à avaler cette forme de moquerie. Même si elle n'en montrait rien, la Kyouran qui pouvait ressentir brûlait en elle, et si elle ne pouvait trouver un exutoire pour se calmer, cela produirait le traditionnel effet cocote-minute. Et comme par miracle, cette personne en face d'elle lui proposait un combat. Kyouran aurait préféré parler, mais de quoi ? Et pour quelles raisons ? Elle n'avait toujours pas compris l'utilité de la parole chez ces créatures appelées « êtres humains » et ne se foulait pas trop non plus pour le savoir. Et puis, ce serait une bonne chose pour évaluer le niveau des Shinobi de Suna. Cette jeune femme ne devait pas être aussi inoffensive que ces personnes qu'elle croisait souvent lors de ses voyages précédant son entrée dans le village du Sable. Elle ne la tuerait pas, elle n'en avait plus le « droit ». En réalité, elle pensait que personne n'était en droit de tuer, mais quand il n'y a pas d'autre solution pour survivre, on ne fait pas de caprices. Tuer était la seule chose qu'elle savait faire à part maintenir un vieillard marionnettiste malade en vie. Et sinon, elle observait ce qui se passait autours d'elle, sans comprendre pourquoi elle faisait ces choses vaines.
Kyouran ne répondit pas à ce que l'autre lui avait dit, elle se contenté de se mettre en position, gardant ses sacs sur elle, ils ne la gênaient guère, elle qui était une voyageuse aguerrie. Elle ne voulait pas faire de mal à une « collègue », c'est pourquoi elle ne dégaina pas ses sabres, mais ouvrit des fermetures éclair au niveau de ses avant-bras et de ses mollets, qui dévoilèrent sa vraie nature. Bois, cire et métal, voilà ce qu'elle était. Ce qui lui restait de chair était le minimum vital, ce qui pouvait encore lui permettre de recouvrer ses forces. Elle n'était donc pas si résistante qu'elle n'y paraissait. Son énergie, donc son chakra, était limitée. Surtout qu'elle ne s'était pas bien reposée ces derniers temps. Tout ce luxe et ce calme l'effrayaient un peu, elle qui avait toujours dut être sur ses gardes pour ne pas se faire capturer ou tuer, qui n'avait jamais put dormir sue d'un œil, qui était toujours tendue. Maintenant, elle ne devait pus se soucier de tout ça : le village était une véritable forteresse, il n'y avait que très peu de risques qu'il se fasse attaquer, tout y était très stricte et les habitants se montraient chaleureux avec elle, sans même la connaître. Ils se foutaient pas mal de sa personne et de son passé mais restaient polis.
Second mouvement, des lames acérées imbibées d'un liquide sombre sortirent de ses membres qu'elle avait dégagés. Elle ne tenait pas à lui faire de mal, mais après chaque combat, elle y mettait à nouveau du poison, plus par habitude que par réel besoin. Elle était toujours méfiante, et l'hypothèse d'une attaque sur Suna n'était pas à écarter. De loin pas ! Un des grands villages ninja. Un des plus efficaces. Il était normal que nombre de personnes chercheraient à le détruire. Maintenant, sa maison n'était pus « par tout et nulle part », c'était Suna, elle se devait de la protéger. Mais pour le moment, il n'y avait pas de quoi stresser, il s'agissait juste d'un combat amical. Si Kyouran ne voulait pas lui faire de mal, elle ne devait que rester en position de défense pour ne pas la couper. Un éraflure et ça risquait d'être la mort de l'autre. En fin de comptes, la mort des autres l'avait plus marquée qu'elle ne le pensait. Elle ne vouait plus tuer que quand cela s'avérait nécessaire, ce qui n'était pas encore au goût du jour. Par politesse elle marmonna quelque chose d'assez audible pour se faire entendre de manière à peu près claire.
« Je suis Kyouran. Je n'ai absolument rien contre toi. Mais les bons combats font les bons amis, paraît-il. Juste un conseil, si tu ne veux pas mourir, évite mes lames au mieux que tu le peux. »
Sur ce, elle attendait une réponse. Ou plutôt un attaque. Ses membres n'étaient pas faits pour la défense, mais se devaient bien de servir à quelque chose d'autre que l'assassinat. Et il lui fallait progresser, toujours, elle ne voulait pas se résigner à stagner par rapport à son passé. Il le fallait ou jamais elle ne trouverait réellement sa place dans le monde des Shinobi, jamais elle ne pourrait vivre une vie saine et honnête. Elle voulait vraiment comprendre ce qui faisait des gens l'entourant des « humains » et désirait faire partie d'un tel ensemble. Elle ne montrait toujours aucune émotion, mais souriait intérieurement, elle le savait, et cela lui faisait chaud au coeur.
Elle reprit :
"On commence ?" |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Lun 24 Jan 2011 - 19:35 | |
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J'étais plutôt satisfaite de mon approche, ma remarque sur ces membres avaient touché juste et j'avais allumé la petite étincelle de frustration qui lui donna envie de m'affronter juste pour prouver que ces membre ne sont pas un handicape. Vue la froideur de la Kunoichi, elle n'aurait sans doute pas accepté le combat si je le lui aurais proposé sans la mettre un petit peu en colère préalablement. Comme elle l'avait dit elle-même, elle n'aimait pas perdre son temps et surtout pas avec d'autre personne. Un petit combat amical, il n'y a rien de tel pour apprendre à connaître l'autre. C'est aussi une forme de confiance, on apprend de l'autre et on apprend ce que l'autre connait. Comme disait le dicton : « A toujours combattre le même adversaire, il finit par connaitre toute votre stratégie ». On ne dévoilait jamais toutes ces cartes à un adversaire qu'on devait terrasser, voilà pourquoi entraîner sa stratégie avec une autre personne était une certaine forme de confiance qu'on lui offrait. « Laisse-moi, m'entraîner avec toi, je sais que tu n'utiliseras jamais ce que tu apprendras pour l'utiliser contre moi ». Je ne savais pas si elle avait conscience de cela, mais ça me touchait qu'elle accepte un petit combat amical.
Elle n’eut pas un élan de joie pour accepter mon invitation, elle se mit simplement en position de défense. J'aurais pourtant parié qu'elle était plus sur l'offensive, mais nous n'allions pas tardé à le savoir. Elle se prépara à l'affrontement en ouvrant de petites poches sur ses avant bras et sur ces mollets. Je l'observai, quelque peu intrigué parce qu'elle était entrain de faire. Je pus alors voir que, comme ses bras, ses jambes aussi étaient artificielles. Je m'en étais douté à sa façon de se déplacer, mais je le voyais maintenant. J'étais plutôt curieuse de savoir comment elle faisait fonctionner ses bras et ses jambes. Elle devait peux être recourir à une technique de marionnettiste, j'en avais déjà vu à l'œuvre faisant voltigé leur pantin sur l'air de combat. C'était des adversaires redoutables. Mais les marionnettistes utilisaient leur main pour faire aller leur pantin, alors que la jeune fille ne semblait pas avoir de fils de chakra relié à aucun de ces membres et vu que ses mains elle-même était artificiel, avec quoi pouvait-elle les commander. Je me demandais, si la vidé de son chakra lui retirait la capacité à mouvoir ces membres. Je n'avais pas assez de donner pour comprendre comment ils fonctionnaient, je me concentrai donc sur autre chose.
Je vue plutôt surprise quand de ces membres qu'elle avait préalablement dégagés surgit de petit lame acéré et imbibé d'une substance sombre. La Kunoichi, il n'y avait plus de doute maintenant, était spécialisé dans l'assassinat. Cela pouvait être un piège pour tromper l'adversaire, exactement comme je le faisais quand j'avais mon épée en faisant croire que j'utilisais plus le Kenjutsu et la puissance alors que j'étais spécialiste en Taijutsu et en rapidité, mais j'en doutais, les Shinobi utilisant du poison ne couraient pas les rues du moins pas au grand jour. Je fus d'ailleurs surprise qu'elle veuille utiliser ces poisons durant un combat amical. Les techniques d'assassinat ou de manipulation étaient rarement utilisées en combat amical, car ces techniques étaient fourbes et doté de peu d'honneur. Je ne me gênai donc pas pour lui en faire la remarque.
- Je suppose que sur tes lames ce n’est pas de la graisse pour éviter la rouille. J’espère que tu as un antidote pour sa je n’aimerais pas y passé stupidement pour un combat amical.
J'étais mal placé pour lui faire une remarque sur ces procédé, j'étais moi-même entrain de me plongé dans l'art du Genjutsu et ces techniques étaient toutes aussi fourbe que du poison. Je n'allais donc pas lui demander de rentrer ces lames, j'avais juste espoir qu'une simple blessure ne me condamnerait pas. Mais d'un point de vue, si j'en mourais, elle aurait sans doute plus de problèmes avec ça que moi, vu que mourir n'était pas chose difficile, mais assumer un décès de shinobi, quelque peu plus complexe. De toute manière j'avais déjà une idée derrière la tête pour, si ce n'est l'éliminer, limiter l'effet du poison ou plutôt la quantité. Il y avait un défaut dans son procédé et cela n'était pas dur de mettre le doigt dessus vue où nous nous trouvions. Je gardai donc cela en tête préparant mentalement mes actions de début de combat. Vue sa réaction, elle me laissait débuter. J'allais donc en profiter, même si je doutais qu'elle puisse me prendre de vitesse dans ma stratégie si elle lançait le premier assaut. J'avais sacrifié durant mon entraînement ma force physique pour me concentrer sur ma rapidité, je doutais donc qu'une genin puisse vraiment suivre mes pas de danse quand je débuterais.
- Bon, si tu es prête, je débute. Que la danse commence.
Cela m'agaçait un peu d'avoir mon matériel chez moi. Pour regarder le levé de soleil, je n'avais pas pris mes affaires. Mon ancien chef de groupe m'aurait sans doute fait une remarque là-dessus et sur le fait d'être toujours prête. Mais d'ici peu, j'allais pouvoir avoir a porté de main mon matériel a tout moment, mais ce n'était pas encore chose faite. J'aimais bien utiliser des kunaï et des shuriken comme diversion, cela était plutôt utile. Je n'avais sur moi qu'un Kunaï et j'allais devoir m'en contenter. Au pire mon adversaire avait des armes, il me suffisait de les lui emprunter. Mais tant que je ne connaissais pas le niveau de la jeune Kunoichi, je ne pouvais pas construire une stratégie très sur, même si ses spécialités s'affichaient, de mon point de vue, un peu trop ostensiblement sur elle.
Pour mon premier assaut, j'allais éviter une approche directe et évité aussi de trop en dire sur mes capacités. Je préférais la laissé se dévoiler dans sa tactique tout comme dans son ingéniosité. J'allais aussi voir sa réaction fasse à l'inattendu, car outre mon Taijutsu et ma rapidité, c'était mon ingéniosité qui m'avait valu le titre de chuunin. J'allais donc pouvoir mettre en œuvre ma stratégie. Je laissai alors mon chakra se déployer dans mon corps, me préparant aux efforts que j'allais devoir fournir. Une fois prête, je passai à l'action.
Je n'avais pas une réserve de chakra très grande, il me fallait faire attention. Mais grâce à mon ancien chef de groupe et a beaucoup d'effort, j'avais une excellente maîtrise de mon chakra, ce qui me permettait d'utiliser moins de chakra que la moyenne des shinobi pour une technique de même valeur. Mais même avec cela je devais rester attentive à mes réserves et ne pas exagérer. Voilà pourquoi j'avais choisi le Taijutsu, les techniques de combat au corps à corps demandait peu de chakra, mais une bonne maîtrise, j'étais donc parfaite dans ce domaine et avait l'intention de me perfectionner encore plus. Je concentrai alors mon chakra dans mon poing, ma technique de l'Okasho était parfaite pour combler mon manque de force, mais utilisé de manière détournée, elle allait me permettre de surprendre mon adversaire. Je levai alors le poing chargé de chakra et l'abaissai avec force vers le sol déclenchant le combat par se fait.
Utilisé l'explosion de la fleur de cerisier sur une surface dur, comme de la roche, avait l'effet de détruire ce dernier avec une bonne efficacité. Dans la terre cela pouvait avoir plusieurs effets. Dans le sable comme dans l'eau, la technique créée une telle pression qu'elle créait un genre d'explosion et c'était bien mon but. Une fois mon poing abattue au sol, je fis jaillir du sol une masse de sable qui se déploya dans l'air me cachant aux yeux de mon adversaire. J'avais alors quelque seconde pour moi pour agir à ma guise sans qu'on puisse me voir. Il ne me fallut pas long pour mettre ma stratégie en place, le sable n'avait pas commencé à se disperser que je me préparais déjà à la suite. J'allais bien voir comment la jeune genin allait réagir à ma petite diversion.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mer 26 Jan 2011 - 10:55 | |
| Oui, Kyouran portait toujours un peu d'antidote sur elle, au cas où. Il y avait très peu de chance pour qu'elle se blesse elle-même, mais celui-ci était conçu pour la prise d'information. Le poison était fait pour tuer en une semaine. L'antidote était conçu pour être pris au moins une journée après que le poison ne fut employé sur la victime, si cette personne le prenait plus tôt, elle mourrait dans l'heure. D'autant plus, qu'on subissait encore la souffrance des deux durant quatre jours supplémentaires, si on choisissait cette méthode. Elle en possédait exactement cinq doses. Sinon, en cas de coupure par inadvertance sur elle même, elle avait à sa ceinture une petite gourde remplie d'une poudre peu ragoutante qu'il fallait placer sur la blessure immédiatement après, c'est à dire, dans un laps de temps de dix minutes. Sinon, c'était partit pour vingt-quatre heures d'agonie et quatre jours d'hôpital à subir les effets de l'antidote. Mais le plus terrible dans ce poison n'était pas la longue agonie à laquelle il nous confrontait. C'était aussi un neuro-toxique provoquant hallucinations et confusion ainsi qu'une paralysie partielle. Une véritable merveille que son maître avait mise de côté en l'attente du jour de sa mort. Elle-même n'avait jusque là pas réussit à le recréer et utilisait cet héritage, si l'on puis dire, qu'il lui avait laissé tout en essayant de retrouver sa composition. Ou plutôt les mesures. Ce qu'il y avait dedans, elle le savait, en revanche, en ce qui concernait les quantités, c'était une toute autre histoire. L'antidote, elle n'en connaissait pas non plus la recette. Tout ce qui lui restait étaient des notes sur des plantes, des métaux. Ces notes, elle les connaissait par cœur, il lui était facile de produire un poison banale tuant dans les vingt-quatre heures, mais une telle chose était bien trop complexe pour elle, du moins dans l'immédiat. Elle acquiesça à la question de la kunoichi en émettant une forme de sourire. Enfin, ce qui y ressemblait, quelque chose comme un léger plissement imperceptible. En effet, elle saurait comment agir en cas d'accident, même si l'affreuse poudre sombre avait l'air encore plus dangereuse que le poison en lui-même, tant elle était sombre et compacte. D'autant plus qu'il ne fallait en aucun cas l'inhaler ou l'avaler, sinon, la vie de l'empoisonné se clôturerait ici même en moins de trente secondes, et le trajet vers la mort paraissait long de plus de 48 heures et parsemé de douleurs possédant tout le corps de spasmes frappant chaque fois en un endroit différent. Vraiment, ce serait fort intéressant le jour où elle découvrirait la recette de ces trois substances.
Enfin, ça allait commencer, un petit combat sans tensions. Du moins, elle l'espérait, si elle perdait encore le contrôle sur ses instincts, il fallait espérer que l'autre kunoichi parvienne à l'arrêter (un bon coup sur la tête devrait lui suffire, frêle comme elle était), mais quand elle entrait dans un tel état, il était presque impossible de la stopper, tant le côté animal et meurtrier prenait le dessus. Elle devenait rapide et ne faisait plus même attention à ses propres blessures, prête à tuer tout ce qui bougeait -ou ne bougeait pas- par simple peur ou ivresse. Jamais elle n'avait compris ce qu'elle éprouvait quand elle entrait dans cette fureur, elle n'avait plus l'impression de se contrôler, ni même d'être contrôlée par quoi que ce fut. C'était arrivé deux fois, quand elle avait dut battre des adversaires trop forts pour elle lors de missions d'assassinat. Mais il ne devrait pas y avoir de problème dans l'immédiat, tout ce qui se présentait à elle était un combat amical, sans blessure, sans véritable violence, sans personne à tuer. Juste une forme d'échauffement, tout en dévoilant ses techniques. Après tout, ce serait mieux ainsi si elle pouvait connaître les techniques des autres habitants du village, en cas d'attaque ou si elle devait faire équipe avec cette personne, elle saurait à quoi s'en tenir. Et puis, c'était la première fois qu'elle nouait un lien avec une personne de Suna.
Cette personne avait bien compris que la patience n'était pas son fort et avait très vite commencé. Elle avait brandit son poing dans les airs et avait frappé le sol meuble. Un nuage de sable s'était abattu sur le terrain et Kyouran n'y voyait plus rien. Elle se dit : « Il ne vaut mieux pas qu'elle me touche avec cette techniques, sinon je suis partie pour aller me faire réparer... » Elle cherchait à l'aveugler pour frapper. Voyons voir, par où allait-elle attaquer... Elle scrutait chaque recoins autours d'elle. Elle n'aimait pas quand elle perdait l'adversaire de vue, mais repris vite son calme pour pouvoir la repérer grâce au son. Mais tout ce qu'elle entendit furent les grains de sable se reposer avec légèreté à terre. Autre solution, elle cherchait à gripper ses membres. Elle fit un infime mouvement avec les doigts pour s'assurer de leur état, chose complètement inutile, elle le savait, les matériaux avaient été choisis avec soin, chaque parcelle était complètement hermétique, même au niveau des articulations, quand aux lames, elle ne sortaient que sous sa volonté propre, et ses membres bougeaient à l'aide de son chakra auquel elle donnait la forme qu'elle désirait. Elle pouvait donc tout autant expulser chaque partie de ses bras et ses jambes et continuer à les contrôler tant qu'ils restaient accrochés au câble d'acier les reliant. Ou alors, elle s'en débarrassait pour utiliser d'autres lames. Mais ce n'était pas son problème principal pour le moment. Elle pouvait tout aussi bien dégager a vue avec ses techniques de Ninjutsu, mais la seule qu'elle connaissait servait à trancher, et non pas à souffler la plaine. Elle pouvait aussi utiliser ses techniques de Kenjutsu, mais elle ne serviraient à rien dans un cas comme celui-ci, surtout que ses techniques étaient plus vouée à la défense qu'à l'attaque.
Elle choisit donc le tout pour le tout. Elle fit un bon en hauteur pour essayer d'atteindre le sommet du nuage, mais celui-ci était trop dense, chaque grain de sable lui faisait particulièrement mal au visage, et le nuage se trouva être assez conséquent. Elle était donc prise au piège, chose qu'elle détestait. Les endroits clos, les pièges, les prisons... Arrivée à nouveau à terre, elle s'accroupit, attendant le premier assaut. Elle détestait attendre, réellement, et cette position la gênait, mais elle sentait bien que son adversaire n'allait pas la faire patienter bien longtemps. Et puis, cette personne semblait puissante, voilà que ce combat se montrait plus intéressant qu'elle ne se l'était dit. Elle ouvrit de grands yeux rouges sang, plus aucune expression n'y était, elle était devenue la marionnette. Elle avait déjà accomplit sa technique, elle ne faisait qu'attendre.- Spoiler:
Techniques : Techniques de base : (10) Henge : Technique de transformation. Bunshin : Technique de clonage. Kawamiri : Technique de substitution Kai (5) : Technique de rupture de sorts de Genjutsu. Konobori (5) : Art de marcher sur les arbres. Techniques de Ninjutsu (Fuuton) : - Citation :
- Kazekiri (Vent tranchant) : L'utilisateur de cette technique crée une violente bourrasque qui tranchera tout ce qui se trouve sur son passage. Technique très puissante mais qui malgré un large rayon d'effet ne touche qu'une seul cible. Rang C.
Technique de Kenjutsu : - Citation :
- Technique première, Satsujin no Jutsu : Ichi (Technique de Meurtre : Un) : Elle consiste simplement à parer l'attaque d'un adversaire en le bloquant avec le wakizashi, celui-ci reste toujours « blanc » (la lame). Elle s'effectue en un seul mouvement. Elle ne peut théoriquement stopper qu'un seul adversaire (sauf si les autres sont TRES mauvais...) On pourra trouver une amélioration de cette technique au fur et à mesure de l'évolution du personnage, mais ce ne sera pas de sitôt. Rang D.
Technique personnelle : - Citation :
- Hikage no Satsujin (Meurtre de l'Ombre) : Diverses lames sortent de ses membres. Cette technique consiste à frapper le plus vite son adversaire en provocant diverses hémorragies. Un inconvénient à cette technique est que sa défense s'en retrouve délaissée, c'est uniquement une technique d'attaque, elle ne pourra qu'esquiver si elle y arrive en l'utilisant. Cette technique aussi sera perfectionnée par la suite avec l'avancée de niveau pour arriver à la technique Hikage no Kyookoo (Kyookoo est une forme de meurtre plus violent et déraisonné que Satsujin. Cela dit, quels meurtres peuvent bien être raisonnés...). Rang C.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Jeu 27 Jan 2011 - 18:48 | |
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« Le choix du parieur » L'archiviste de mon clan utilisait souvent cette expression. Difficile à dire ce qu'il signifiait exactement. Elle l'utilisait pour expliquer un résultat exacte pour un calcule incomplet. Les archivistes des clans nomades sont de véritables encyclopédies humaines entraîné depuis la naissance à reprendre le flambeau de leur maître. Ils portent en eux le savoir, la sagesse et toute la culture des clans. Les nomade n'ont pas de livre ou d'archive écrite, trop difficile a transporté, trop encombrant. De plus la majorité des nomade ne savent ni lire ni écrie, chose bien inutile aux milieux du désert profond. Les archivistes remplace alors les documents écrie qu'utilise les sédentaire. Leur mémoire est donc entraînée et perfectionné pour pouvoir enregistrer une quantité de donner énorme. Cette mémoire leur donne une capacité d'analyse hors norme. Durant mon entrainement parmi les miens, j'avais suivi les cours de notre archiviste qui m'avait appris beaucoup de choses sur les nomades, notre culture, notre religion. Elle m'avait aussi appris les bases de la stratégie, ce qu'elle appelait plutôt les bases de l'analyse. Elle m'avait appris à observer, enregistrer, extrapoler et au final analysé. C'était de cette manière que je me battais, l'analyse de mon adversaire, transformé ces actions en calcule et agir pour atteindre un résultat précis en ma faveur. La supériorité stratégique était un allier de poids durant un combat, un allier que je m'efforçais d'avoir de mon côté.
Il y avait beaucoup de donner à analyser durant ce combat, cela me permettait d'extrapoler ces futures actions. La première analyse se faisait sur son grade, elle était genin, je l'étais il y a peu de cela et pourtant je ne la connaissais pas. Je ne connaissais bien sûr pas tous les autres genin, même de vu, mais il y avait de fortes chances qu'elle soit une genin nouvellement promu juste avant ou juste après ma promotion au rang de chuunin. Elle sortait donc sans doute de l'académie et de ces bases tellement strictes. C'était un indice de poids. La seconde chose que j'avais analysé était son apparence, ces lames et surtout le poison m'indiquait qu'elle était sans doute un futur assassin de Suna, donc plus diriger sur les techniques utilisant des armes et sans doute plus distance que rapproché. Il y avait ensuite le fait qu'elle n'avait pas dispersé le sable, soit elle en était incapable, soit elle pensait que ce serait à son avantage, mais j'étais persuadée que son saut était une tentative de sortir du sable. Elle n'avait donc pas de technique de zone capable de disperser ce nuage et sans doute aucun parchemin explosif, personnellement c'est ainsi que j'aurais fait pour dégager la zone. Au final elle avait fini par s'immobiliser, attendant mon action. Grâce a tout cela je devinais sa stratégie et mettait en place la mien pour la contré.
Je ne dis pas non plus que j'avais une certitude sur ce qui allait se produire, Mon analyse avait beaucoup de zone d'ombre, en commençant par le fait que je pouvais me tromper sur ma première analyse et simplement n'avoir jamais croisé la route de cette genin. Il y avait les techniques d'assassin que je ne connaissais pas vraiment et son saut qui aurait pu être toute autre chose qu'une simple tentative de se rendre sur un terrain dégagé. Mon analyse manquait cruellement de donner, mais il fallait bien agir. Je devais donc extrapoler et faire confiance à se fameux choix du parieur. Il me suffisait de m'adapter aux nouvelles donné qu'allait produire mon attaque. De mon point de vue, la stratégie était la meilleure arme du shinobi et permettait de vaincre des adversaires de puissance bien plus élevé. Je devais savoir observer, analyser, construire une stratégie et surtout l'adapter. Cela ne serait à rien de suivre aveuglément une stratégie, même si on avait plusieurs coups d'avance sur son adversaire, celui qui ne sait pas s'adapter se fait battre. Comme le disait l'expression « un spécialiste a toujours au moins trois coups d'avance, le maître lui n'en a qu'un, mais toujours le bon ».
Le début de mon assaut avait été simple, créer une diversion et laisser agir mon adversaire. Elle ne s'était pas adaptée très rapidement et avait tenté de sortir du nuage de sable avant de renoncer et d'utiliser une autre stratégie. Maintenant qu'elle m'attendait, je n'allais pas la décevoir. J'aurais pu jouer sur sa patience et rester camouflé un moment, je doutais qu'elle aille beaucoup de patience, elle aurait alors perdu sa concentration et j'aurais pu sans doute la prendre assez facilement en traitre. Mais se n'étais pas une stratégie à utiliser pour un combat amical. Un bon affrontement était ce qu'il nous fallait. J'avais donc créé une diversion avec mon Okasho et j'avais directement suivie par mon Doton Dochuu Eigyo, la technique d'ensevelissement du corps. Cela me permettait de me déplacer en toutes discrétions, sans un bruit à un autre endroit de la zone de combat. Si on ne pouvait plus me voir ou m'entendre à la surface, moi je pouvais entendre ceux de la surface. Sous le sol les vibrations étaient plus intenses et grâce à son saut j'avais pu identifier, au centimètre près, l'emplacement de la jeune Kunoichi. Il me suffisait alors d'agir dans son angle mort.
Je m'armai alors de mon unique kunaï et agit avec la rapidité qui me caractérisait. Je surgis du sable, tel le diable de sa maudite boite, dans le dos de mon adversaire. Elle était la pile devant moi accroupie. Je ne me permis pas la réflexion, ni à moi ni à elle et plaqua la pointe de mon Kunaï sous l'omoplate gauche de la Kunoichi, visant le cœur à travers la peau, mais j'arrêtai ma lame avant de la blesser, préférant l'immobilisé. J'avais visé sous l'omoplate, car je craignais que comme ses bras une partie de son épaule soit artificielle, au minimum la partie accrocher au corps pour maintenir ses bras. Je ne pris donc pas le risque de frapper dans du métal et plaqua ma lame entre deux côtes, sous son omoplate. Le moindre geste pouvait se conclure par sa mort, une simple pression et je pouvais atteindre l'un de ces organe vitaux.
- Ne laisse jamais ton dos à découvert, il est ton angle mort le plus large. La mort est lâche et frappe souvent par derrière.
Mon chakra était toujours en effervescence dans mon corps. J'ignorais si j'avais réussi à battre mon adversaire aussi facilement. Je devais toujours être prête et capable de m'adapter à la situation. Je m'appliquais donc déjà à la suite des événements au cas où il y en aurait. Ne relâche jamais ta garde, ne crois jamais en ce que tu vois et même en ce que tu peux toucher. La défaite exulte dans le mensonge et s'épanoui. C'était la mes précepte durant un combat. Toujours pensé au fait qu'on m'avait surpassé en stratégie et ne conclue le combat que quand il est terminé et non pas sur le point de l'être. J'étais sûr que la Kunoichi avait de la ressource et qu'elle pourrait se défaire de cette position fâcheuse sans que je lui perce le cœur.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Jeu 27 Jan 2011 - 20:21 | |
| En vérité, Kyouran était déjà loin. Ou du moins, pas où on s'y attendait, elle était à la périphérie du nuage de sable, ce qui gênait un peu moins visibilité. Elle n'avait pas atterrit dans le sable, elle s'en doutait qu'on allait l'attaquer là dedans, le tout était de savoir de quelle manière. Elle entendit un bruit sec se ficher dans le fardeau qu'elle avait laissé derrière elle, sa besace décousue contenant son poncho en lambeaux. Elle avait dut laisser tout son arsenal sur place pour produire un poids convenable avant de laisser le tout en une permutation. Bien sûr, elle ne pouvait pas compter sur beaucoup de techniques, elle était bien limitée, mais cela lui avait été suffisant pour survivre jusque-là, et ce n'était pas un simple combat amical qu'elle allait perdre. Tout de même, son adversaire se montrait bien puissante. Plus puissante qu'elle, comme elle se l'était dite. C'était quelqu'un qui avait suivit un entrainement des plus sévères et des plus strictes, ou alors qui disposait d'aptitudes naturelles au combat, ses muscles fins et sa posture en étaient la preuve. En frappant son « double », elle avait dit quelque chose de fort intéressant. En effet, le bas de son dos et son ventres étaient ses principaux points faibles. Ses épaules étaient bel et bien couvertes de protection, tout comme le haut de sa poitrine et le début de ses omoplates. Un jour faudrait-il arranger cela, elle qui détestait la douleur. A vrai dire, pratiquement personne n'avait put toucher ce qui lui restait d'humain depuis bien longtemps, et elle s'était habituée à ce confort.
Grâce à sa voix, elle put localiser l'autre kunoichi, elle s'approcha à une vitesse affolante, prête à lui asséner un coup bien placé, en profitant de la légère confusion. mais ne toucherai pas sa peau, elle savait arrêter ses mouvements en cas de besoin, et c'était un besoin en ce moment précis. Il ne fallait surtout pas la blesser, ou elle mourrait. Et c'était la dernière chose qu'elle souhaitait. Discrètement, elle plaça la lame se trouvant dans son avant-bras gauche sous le menton de a jeune femme. Du moins, c'est ce qu'elle prévoyait, elle priait de tout cœur de ne pas être stoppée dans sa course, ou elle risquait de se déshonorer elle-même, en tant qu'assassin. Elle était un peu rouillée, après plus de trois semaines de non-pratique et de tristes entraînements sur les toits à réviser ses bases, depuis son arriver, ce combat tombait vraiment à pic.
Elle eut une pensée pour son maître : « Regardez-moi, je crois que j'ai un peu changé, en bien... Je crois que quelqu'un est en train de réparer vos erreurs... Reposez en paix. » En effet, elle ne se considérait pas elle même comme une erreur. Tout enfant est en droit de naître, après tout. Mais la vie s'était montrée bien injuste avec elle, la transformant en machine de guerre. Remarque, eut-elle des parents différents, fussent-ils encore en vie, peut être sa vie n'aurait pas été changée pour autant. Mais elle était incapable de juger, elle ne les avait pas connus, très tôt elle avait appris à ravaler ses sentiments, à cause de celui-là, ce ninja, la seule personne ayant put la toucher et lui faire du mal, son premier père adoptif, celui qui lui brûlait sans cesse les bras, marquant la pauvre enfant de son ressentiment. Elle était devenue le miroir des problèmes de ce type, mais dans le fond, il n'était peut-être pas foncièrement mauvais, il avait quand même accepté de s'occuper d'elle, incapable de tuer un bébé. Elle souhaitait aussi qu'il fut partit, il serait mieux dans l'autre monde, sans ce fardeau à porter chaque jour. Elle souhaitait aussi qu'il repose en paix, et qu'il la voit, que tous deux, ses parents génétiques aussi, soient fiers d'elle. Mais les morts ne montrent pas leur fierté. Elle chassa ces pensées amères. Non, il fallait qu'elle trouve sa place parmi les vivants, on ne vit pas avec les morts, ils ne donnent pas leur soutient, ils n'aident pas quand on est dans le besoin, et ne reviennent jamais. Maintenant, elle était « adulte », bien qu'âgée de seulement quatorze ans. Ce qu'elle entendait par là est qu'elle était apte à régler ses problèmes personnels d'elle même, ce n'était pas à cette kunoichi de le faire à leur place. Elle répéta encore une fois au plus profond de son âme : « Reposez en paix. »
Bien sûr, elle s'attendait à ce que l'autre utilise une technique similaire pour lui flanquer une volée pendant qu'elle serait désarçonnée. Mais il ne se passa rien, la lame passa, plus vite qu'elle le pensa, elle glissa, ne provoquant pas la moindre éclaboussure. Trois gouttes de poison suivirent le trajet stoppé de plein fouet, comme encore portées par un vent inconnu pour s'écraser en de petites taches sombres sur le sable. La lame était maintenant sous la gorge de la kunoichi. Méfiante, elle mis la main droite sur le pommeau de Kuro, prête à dégainer au moindre soucis. En effet, quelque chose d'étrange planait dans l'air. Elle n'avait pas l'impression d'avoir frappé la bonne personne. Et généralement, ses pressentiments s'avéraient justes. Elle dit, plus pour s'assurer de ce qu'elle pensait que parce qu'elle s'inquiétait pour cette autre personne, toujours du même ton, le regard se faisant de plus en plus froid :
« Allons, je pense que tu vaux quand même mieux que ça, n'est-ce pas ? »
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Oua, j'ai faillit annulé le Kawamiri avec tout ça, déjà que je suis pauvre en techniques... TT Merci beaucoup pour la difficulté, sincèrement :) |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Lun 31 Jan 2011 - 19:02 | |
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Il n'y avait pas à se plaindre de mon adversaire, la Kunoichi avait de la ressource et savait pallier les faiblesses de ses techniques. Je doutais qu'elle ai deviné mon affinité Doton ou la technique que j'avais utilisée pour me déplacer, pourtant elle avait bondit dans les airs pour utiliser la permutation, cela pour que je ne remarque pas la soudaine immobilité de ma cible. Elle s'était assurée que je sache où elle se trouvait avant d'utiliser sa technique. Elle m'avait attiré là où elle voulait que je sois. C'était une stratégie prometteuse, encore quelque peut basique, mais avec un bon potentiel. Elle ne manquait sans doute pas d'imagination pour transformer les stratégies basiques des manuels de l'académie en piège mortel pour ces futurs adversaires. Après mon premier assaut, je pus même remarquer qu'elle avait laissé derrière elle une partie de son équipement. C'était un moyen parfait pour tromper les adversaires qui auraient pu se diriger grâce à l'odorat. Un saut pour l'ouïe et son équipement pour l'odorat, j'étais impressionnée par son soucie du détaille. Si elle continuait sur cette voie, je ne doutais pas qu'elle allait devenir une grande Kunoichi, son soucie du détaille allait être plus qu'une qualité en tant qu'assassin.
Son point faible, par contre, restait dans la facilité à prédire ces actions. Elle sortait, sans doute, des bancs de l'académie où nous étions gavés de stratégies ennuyeuses et tellement stricte. Il faut un peu de temps pour se sortir de là et trouvé son style. J'avais peut-être de la facilité aujourd'hui, mais avec un bon entrainement, elle allait sans doute devenir une adversaire plus que redoutable. Mais si elle n'arrivait pas à me surprendre, la victoire de ce combat serait mienne. Non seulement j'avais deviné son action, mais en plus je l'avais poussé exactement là où je le voulais. Elle allait devoir avoir plus de créativité pour réussir à me piéger.
Ma stratégie tenait surtout sur une position précise de mon adversaire. J'étais persuadée que la jeune fille avait plus tendance a porté des attaques à distance et pourtant j'avais réussie à l'attirer près de moi et de son leurre pour porter, ce qu'elle espérait être l'assaut final, au corps à corps. Elle avait ce qu'on pouvait appeler « la faiblesse du farceur » qui consiste à vouloir être présent au moment du final. Un farceur pouvait passer de longues heures à préparer une farce pour une cible bien précise, une stratégie complexe pouvait être mise en place. Mais la faiblesse de sa stratégie consiste au fait que le farceur désir être présent au moment de la blague ou il ne là trouvera plus aussi drôle. Elle aurait pu m'attaquer a distance, mais avait préféré glissé sa lame sous ma gorge pour conclure l'affrontement et c'était la son erreur, car c'était là-dessus que mon piège tenait. Elle se doutait, naturellement, qu'il y avait un grand risque pour qu'elle ne puisse pas terminer ce combat avec une stratégie aussi primaire, a moins d'un grand coup de chance, surtout qu'elle avait pris conscience que j'avais un niveau supérieur à elle. Mais c'était là, la majeure différence de ma stratégie et la sienne, j'allais exploiter un facteur inattendu pour prendre mon adversaire par surprise.
Mon adversaire se trouvait là, juste à côté de moi presque contre moi, glissant sa lame d'assassin sous ce qu'elle pensait être ma gorge. Elle venait de montrer, si ce n'est une certaine rapidité, une précision parfaite avec sa lame. Le fait qu'elle utilise le Kenjutsu n'était plus à douter. Sa lame c'était placé sous ma gorge sans trembler ni dévier. Elle avait le bras sur et entraîné. Nous étions là, immobile, chacune attendant la suite des événements, une ouverture. Elle ignorait ce qui l'attendait, alors que je savais exactement comment elle allait réagir. Le sable se dissipait doucement autour de nous, rendant la zone plus claire, laissant le soleil brulé à nouveau le sol autour de nous. Elle n'était pas patiente et doutait de tenir en respect la bonne personne, elle allait me donner d'elle-même le signal pour mon assaut.
Comme je m'en doutais, il ne fallut pas long pour qu'elle ouvre la bouche et commence à parler. Il lui fallait se rassurer, le silence l'immobilité, le doute, il lui fallait parler pour briser cela et faire avancer l'affrontement. Encore une fois trop prévisible à mon goût. A peine avait-elle prononcé « je pense » que je me mis en action. Quand j'étais sortie du sable, j'avais fait bien attention à ne pas blesser la cible de mon assaut, non par peur de la blesser, car j'étais persuadée qu'elle était un leurre, mais pour ne pas la faire disparaitre. J'étais donc encore accroupie, mon kunaï posé sur le dos du leurre alors que la lame d'assassin se glissait sous ma gorge. Si je n'avais pas fait disparaitre son leurre, c'était pour l'utiliser comme permutation à mon tour. Je me trouvais donc camouflé dans son leurre alors que ce qu'elle avait trouvé pour faire le sien se trouvait mis en respect par sa lame. C'était là toute la surprise de mon attaque. Je ne m'étais replié que de quelque centimètre et elle s'était mise d'elle-même a porté de mon Taijutsu alors qu'elle ne se doutait pas de ma présence si proche.
L'esprit humain à ses habitudes et comme toutes habitudes, elles peuvent être utilisées ou manipulé. En prenant la place de son leurre, j'endormais sa méfiance. Son leurre encore présent était une forme familière, qu'elle avait elle-même créé, sa méfiance était donc moins en éveille sur cela et plus sur tout le reste de la zone de combat où je pouvais surgir au bon moment. Le fait d'attendre qu'elle parle était aussi un bon moyen d'attendre qu'elle se concentre un peu moins sur ce qu'elle était en train de faire. Au final, j'étais plus rapide qu'elle, ma maîtrise du combat au corps à corps lui était supérieur, je m'étais un maximum de chance de mon côté. Le fait de ne pas avoir besoin de me déplacer pour attaquer était aussi un point à prendre en compte, quand elle s'apercevrait de la supercherie se serait quand mon attaque serait lancé et non quand je me mettrais à effacer la distance qui nous séparait comme elle venait de le faire.
Le Konoha Reppuu faisait partie des arcanes de Konoha, une technique basée sur la rapidité d'exécution. Elle permettait de mettre un adversaire à terre avec une efficacité redoutable. C'était un genre de balayette très rapide dans les jambes de son adversaire, pouvant faire chuter même un adversaire bien plus lourd ou plus musclé que soit. J'aimais ce genre de technique qui permettait de créer des ouvertures, plus que celle essayant de briser les défenses de l'adversaire. Avec mon manque de force et ma rapidité accrue, j'avais plus d'avantage a utilisé ce genre de technique. En une seconde, le leurre de la Kunoichi se dissipa, je pivotai sur moi-même glissant mon pied dans les jambes de mon adversaire en prenant soin de ne pas frapper dans ces lames empoisonné. D'un mouvement sec, je frappai le point de rupture et fis basculé la Kunoichi au sol, qui dans son mouvement de chute laissa sa lame entamée mon leurre qui se dissipa à son tour. Je ne laissai pas à mon adversaire le plaisir de comprendre ce qui se produisait. Accroupie au sol, je chargeai mon poing de chakra tout ne l'abattant déjà sur mon adversaire. D'une jambe je tentais tant bien que mal d'immobiliser le bras de la jeune fille, mais j'ignorais la force de ces membres artificiels, mais je n'allais pas lui laisser le plaisir de m'en faire la démonstration. Mon Okasho était déjà sur elle. Je laissai mon poing luire de chakra pour lui faire comprendre que la technique que j'avais faite dans le sable, j'allais la faire sur elle maintenant. Mon poing finit sa course dans son Plexus solaire, un point faible de l'anatomie humaine.
La force donné par l'explosion de la fleur de cerisier était impressionnante et sans l'aide du chakra, j'étais incapable de frapper aussi fort et même la majeure parti des shinobi, tous villages confondu, en étaient incapables. Dominant mon adversaire couché au sol, si je frappais à l'aide de cette technique, j'avais de fortes chances de la tuer sur le coup. Voilà pourquoi je dissipai la technique au moment ou le poing s'abattit sur son point faible. Artificiel ou pas, avec une telle force, j'aurais pu littéralement l'écraser sous mon poing et la tué n'était vraiment pas mon objectif. Je ne me gênai pas, par contre, à lui enfoncer mon poing dans le plexus, si je ne voulais pas la tuer, nous étions en plein combat et je n'avais pas à lui épargner la douleur. Un coup sur ce point sensible, entre le sternum et le nombril a pour effet de bloquer net le diaphragme causant l'asphyxie. Un bon moyen de mettre un adversaire hors d'état de nuire durant un moment.
- Spoiler:
Si jamais, quand j'ai posté mon dernier poste avec celui-ci, je me suis envoyé un MP avc la stratégie utilisé. Pas que tu penses que j'ai modifié ma stratégie pour réussir a t'avoir. Vu que le MP est daté, pas de doute possible, voilà.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Ven 4 Fév 2011 - 17:21 | |
| Kyouran n'avait pas vu le coup venir. Elle se doutait que quelque chose ne tournait pas rond, mais était loin d'imaginer une telle ingéniosité de l'autre Sunajin. Et sa trop grande confiance en elle s'était révélée fatale. Jamais, non, jamais depuis plus de huit ans, elle ne s'était faite touchée, jamais elle n'avait ressentie telle douleur, jamais depuis que lui avaient été implantées les prothèses. Et bien sûr, le coup qu'elle se pris au milieu de la poitrine fit son effet. Elle avait tenté de l'esquiver puis de le bloquer, mais n'avait pas été assez rapide, le coup n'était pas venu de là où elle le pensait. D'abord ses jambes ne 'avaient plus portées, c'est là qu'elle s'était rendue compte de son erreur, mais dans sa chute, elle n'avait pas réussit à retarder ou contourner l'inévitable. Elle avait fait un sacré vol, tombée de haut pour s'écraser dans le sable, ce qui amortis un peu sa chute, mais pas le phénoménal coup de poing qu'elle se prit. Elle cracha une goutte de liquide pourpre, qu'elle vit teintée de rouge plus clair à la lumière du Soleil les éclairant maintenant pleinement, elle l'observa s'écraser elle aussi dans le sable et disparaître.
Le rouge, toujours du rouge. Un rouge sombre, au goût de métal, de rancœur et de douleur. Un rouge sombre comme ses yeux, comme son écharpe, comme le rouge qui maquillait ses victimes, comme les reflets rouges dans ses cheveux étincelants sous la lumière matinale. Le rouge aussi qui lui avait enlevé ses membres. Rouge sang, rouge flammes. Rouge, pourpre, orange... Les mêmes couleurs que plus tôt, avant que ne commence le combat. Ces mêmes couleurs qui, quelques années plus tôt, avaient fait de sa vie un enfer. Elle sentait encore la douleur de ses bras brûlés à petit feu, même en possédant désormais des membres mécaniques. Elle se souvenait du nombre de fois où elle avait voulu hurler sous la souffrance, mais où elle s'était abstenue pour ne pas subir un châtiment qui soit pire. Tant de haine et de peines ravalées depuis maintenant plus d'une douzaine d'années. Elle se souvenait avoir détesté cet homme qui avait tué ses parents, mais avait quand même accepté de l'élever pour réparer son erreur. Elle ne savait toujours pas si elle devait lui être reconnaissante ou nourrir sa tristesse. Peut-être était-il quelqu'un de bien, dans le fond, mais il fallu qu'il enchaîne erreurs sur erreurs, sombre dans l'alcool et les drogues, et passer sa rage sur l'enfant qu'il venait d'adopter en la brûlant. Des flammes de douleur, Kyouran n'était que l'œuvre de sa douleur et de sa détresse. Elle ne savait plus quand exactement elle avait perdu tout sentiment, mais une chose était sûr, ils se cachaient bien.
Elle gisait maintenant lamentablement à terre, ne pouvant plus respirer, ce qui la fit paniquer. Mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus. Son adversaire avait dénicha son unique point faible, en ce qui concernait le corps à corps. Aussi avait-elle appris à Konoha son Taijutsu, elle ne savait pas que les deux villages étaient à ce point liés, pour elle, les armistices n'étaient que des traités de paix factice et provisoires, la guerre pouvait reprendre à tout moment, mais apparemment, ce n'était pas le cas. Même en souffrant ainsi, elle tentait tant bien que mal de rester lucide, elle n'émit qu'un faible son de douleur, essaya de calmer chaque infime partie de son corps, une à une, puis de faire fit de la douleur. Elle se releva péniblement, respira deux bouffées d'air sec, avec difficulté et revint à un rythme cardiovasculaire un peu plus normal. Elle rétracta ses lames, laissant des bras de marionnette blancs comme des linges, sans aucune aspérité visible. De simple membre de poupée de porcelaine. Elle n'avait pas l'intention de se faire avoir à nouveau, elle allait devoir utiliser les grands moyens, et pour ne pas avoir peur d'un cadavre de plus sur sa conscience, elle choisit une méthode excluant le poison. Elle s'apprêta à dégainer d'abord Shiro de sa main gauche, son wakizashi, puis Kuro de sa main droite, posant ses mains sur les pommeaux. Kuro était un katana qu'un ancien ami à son maître avait forgé pour elle, sur mesure, c'était avec cette arme qu'elle changea de monde, quitter celui des enfants pour intégrer celui de l'ombre. Elle ne s'était pas débattu, elle n'avait pas eu l'occasion d'avoir de réelle enfance. Elle avait simplement accepté l'arme comme un enfant accepterait un jouet ou un outil.
Finalement, elle se ressaisit. Elle laissa tomber ses bras le long de son corps, laissant ses armes inertes, toujours accrochées dans son dos. Elle s'avança lentement et calmement vers l'autre pour se mettre à genoux face à elle. Elle baissa aussi les yeux. Bien qu'elle ne ressentis rien, ou qu'elle pensait ne rien ressentir, son visage exprimait sa gène. Depuis plus de deux ans, elle n'avait jamais rien montré, et voilà que se voyait un léger froncement de sourcil caché par des mèches de cheveux noirs et rouges en bataille. Et aussi, qui aurait put faire attention à une quelconque expression sur un visage quand le regard n'exprimait que néant, le vide, le noir, ni souffrance, ni plaisir, rien ! Sa voix s'était tout de même faite moins audible encore et elle ne se montrait plus trop sûre d'elle. Elle se laissa tomber à genoux devant la kunoichi, face à elle, mais assez loin pour ne pas trop s'en approcher. Le coup qu'elle venait de se prendre accentuait d'avantage sa peur du contact avec autrui. Elle murmura, comme si elle n'était que vide, que mort :
« J'ai perdu. Si tu avais laissé ton bras continuer ainsi et que tu n'avais pas résorbé ton chakra, je serais morte, très certainement. Merci pour le combat, que dois-je faire pour pardonner mon impudence ? »
C'était tout elle, elle avait certes un sale caractère, mais avait tout de même de larges connaissances concernant la politesse ; enfin, quand ça l'arrangeait. Elle se releva, ramassa sa besace trouée, en pire état qu'elle ne l'était précédemment, et la remis sur son dos comme si de rien n'était. Elle revint vers la Sunajin, lui posant la question suivante :
« Tant que nous y sommes, je ne connais pas ton nom, comment t'appelles-tu ? Et d'où te viennent ces techniques ? » |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mar 8 Fév 2011 - 18:02 | |
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Mon attaque avait touché juste, ma balayette avait fait basculer la Kunoichi sur le sable et avant qu'elle ait pu agir, mon poing s'enfonça dans son abdomen. Je vis enfin le visage de la jeune fille marquer une expression, de la douleur. Son visage ne marquait aucune émotion durant notre petite discussion et même durant notre combat, elle était restée froide et renfermé. Cela me faisait presque plaisir de voir que son visage n'était pas aussi artificiel que ses bras et qu'elle savait encore ressentir des choses, même si cette chose était pour le moment de la douleur. Ma stratégie avait marché parfaitement et le combat allait peut être se terminer là, tout allait dépendre de la volonté de mon adversaire qui au sol cherchait désespérément de l'air. Le coup au plexus solaire était une attaque courante quand il s'agissait d'immobiliser un adversaire. Frappé avec précision et sous le coup de l'asphyxie, la cible tombait comme une bûche, comme sous une décharge électrique.
Je me redressai, dominant mon adversaire au sol et pris un petit peu de recule. Le combat n'était pas officiellement finit, tant qu'elle n'abandonnait pas, je ne devais pas baisser ma défense où elle pourrait en profiter. La Kunoichi se redressa respirant avec peine en forçant son organisme à reprendre une activité normal. Alors qu'elle se reprenait doucement, elle rétracta ses lames sur ses bras et ses jambes. Le reste de son corps resta tout de même tendu et je compris qu'elle voulait changer d'approche. J'avais déjà la suite de notre affrontement dans ma tête et quand elle leva ses mains vers les poignées de ces armes, je compris qu'elle allait regretter ce qu'elle allait faire. J'étais prête à la recevoir en moins de trois secondes elle mordrait une fois de plus la poussière. Mais elle se ravisa soudain laissant ses bras tombé le long de son corps et se détendre. Dommage, la suite du combat aurait pu être amusante.
Elle s’approcha de moi et se laissa tomber à genoux devant moi. L’air gêné qu’elle affichait me mis presque le sourire aux lèvres, elle n’était pas aussi hermétique qu’elle voulait le faire croire, elle étouffait seulement ces sentiment au fond d’elle-même. C’était un comportement dangereux qui pouvait rapidement se retourné contre elle. Mais je ne montrai rien de mes pensées et de mon sourire intérieur, je préférais la laisser agir et voir se qu’elle allait faire. Je dû tendre l’oreille pour entendre se qu’elle raconta. Elle avait compris que j’avais annulé ma technique avant de la toucher, sous risque de la tué, elle n’était pas une idiote et avait bien vu la puissance du coup quand je l’avais utilisé dans le sable. Elle me remercia ensuite pour le combat et me demanda se qu’elle pouvait faire pour pardonner son « impudence ». Je ne pu réprimer un sourire devant ses paroles. Elle était vraiment une jeune fille intéressante et amusante aussi. Elle finit aussi, après c’être redressé, par me demander mon nom et la provenance de mes techniques. Je lui répondis alors d’un air enjoué amusé par ces paroles.
- Mais où est ce que tu as été éduqué toi ? Tu ne sais pas qu’on ne demande pas le nom d’une personne comme sa ? On se présente avant de demander à une personne de faire pareil. Pour mes techniques, sa ne te regarde pas vraiment, je me trompe ? Et sa na pas grande importance de toute manière. J’apprends au près de ceux qui veulent bien prendre le temps de m’enseigner.
Si elle pensait que j’allais la laisser filer aussi facilement que sa, elle se trompait. La Kunoichi m’avait touché et j’avais envi d’approfondir ce lien. Elle ne semblait pas du tout a l’aise avec se genre de chose, avec le contact humain. Je devais donc prendre sur moi de renfoncé ce petit lien que notre cours affrontement avait fatalement créé. Tout dans la jeune fille montrait une existence solitaire, mais pas par choix, juste parce qu’elle ignorait comment vivre autrement. Dommage pour elle que le hasard nous ai fait nous rencontré se matin là, je n’allais pas la lâcher de si tôt. Cette histoire m’amusait et la Kunoichi était intéressante.
- De plus ne dit pas « j’ai perdu » c’était un combat amical, il n’y a pas de victoire ou de défaite, juste deux personne face à face. Le principe de se genre d’affrontement n’est pas de gagner, mais de connaitre l’autre ou d’apprendre à se connaitre soit même en cherchant ses propres faiblesses. Ce n’était pas un combat de puissance, mais un combat d’apprentissage. J’ai appris sur toi en te voyant bouger et réagir tout comme j’espère que tu as appris sur moi ne me voyant, c’est comme sa que sa fonctionne. Tu n’as rien à te faire pardonner, ce petit combat était des plus distrayants et j’apprécie toujours de découvrir de nouvelle consœur. Mais si tu veux vraiment te faire pardonner, offre moi un café à Suna, pour un café je suis prête à presque tout pardonner.
J’avais fais exprès de tourner mes phrases sous la forme de réprimande tout en gardant le ton amusé. J’avais envie de voir jusqu’ou elle pouvait garder son air neutre et sans émotion. J’avais espoir de lui arracher un sourire une grimace un soupir une pointe de colère ou n’importe quoi, juste la faire réagir. Je savais pertinemment que ce n’était pas mes affaires que cette Kunoichi étouffait ses sentiments, qu’elle le fasse volontairement ou pas, je n’avais pas vraiment le droit de me mêler de ses affaires. La culture Zenchist apprenait que chacun devait apprendre de son propre chef, une réponse qu’on nous donne est toujours moins forte qu’une réponse qu’on trouve soit même. Mais je n’avais pas l’intention de dire a la jeune fille ma préoccupation sur le fait qu’elle étouffait ses sentiments, elle se devait de comprendre elle-même si elle faisait le bon choix ou pas.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mar 8 Fév 2011 - 19:59 | |
| La première phrase de la Kunoichi l'avait beaucoup dérangée. Peut-être n'avait-elle pas mentionné son prénom assez fort, ou peut-être ce mot ne paraissait-il pas être un nom. Oui, ce n'était pas un nom. Personne n'appelait son enfant « démence », on avait plutôt tendance à les nommer par des noms de fleurs, de petits objets, de termes élogieux, voire de petits animaux, mais certainement pas d'un qualificatif aussi péjoratif. A vrai dire, elle était presque devenue ce que son prénom indiquait. Et elle n'avait rien d'autre à quoi se référer : pas de famille, pas de chez-soi, pas d'amis, pas d'animal de compagnie, pas de plante, pas de choix littéraire en particulier, pas de goût spécifiques ; seulement ce prénom et la couleur rouge qui l'avaient accompagnée partout, aussi loin qu'elle s'en souvienne. Aussi sombre que furent les nuits, toujours le rouge transperçait les ténèbres, même noyée de lumière, toujours cette couleur, et la seule preuve de son existence au monde ; la seule preuve qu'elle avait, du moins, hormis un vieillard déjà enterré depuis longtemps, qui n'avait pas même une stèle, de par sa clandestinité et les doutes concernant ses origines. Voilà, Kyouran était à la fois caractérisée par la folie qui était son prénom et pas le doute persistant qui s'emparait de son âme, même en plein combat.
Elle répondit, toujours de sa voix voilé, cachant le peu de sentiments qu'elle pouvait avoir :« Je te l'ai dit, avant... Je comprend si tu ne l'a pas pris pour un prénom. Je suis Kyouran, juste Kyouran, je n'ai pas de nom de famille, je n'appartient à rien et rien ne m'appartient. Et désolée de ne pas être au courant de l'actualité, mais je ne viens pas d'ici. Et pour ta technique, elle me rappelle simplement quelque chose, ça m'intéresse, c'est tout... »Décidément, cette personne était intéressante. Bien sûr, pour le peu qu'elle s'intéressait à ce qui l'entourait qui puisse être vivant, cela tenait de l'exploit. Elle savait qu'elle avait besoin d'un ami ou de quelqu'un à qui parler, mais l'éducation qu'elle avait reçu lui donnait beaucoup de mal à avaler une telle idée. En tout cas, une chose était sûre, ça n'allait pas s'arrêter à. Cette curieuse interlocutrice semblait amusée par la situation. En tout cas, c'est ce qu'il se voyait par cette drôle de grimace qu'affichait son visage. Pour répondre à ce tic typiquement humain, elle tenta de le reproduire maladroitement et ne réussit que très peu à étirer ses commissures vers le haut, n'osant plus ouvrir le bec. La sangle de sa besace étant trop grande, elle la remis en place d'un geste mécanique. En faisant cela, les deux bandeaux accrochés à la sangle maintenant son Daishô s'entrechoquèrent, produisant un son métallique.Sa deuxième remarque ne manqua pas de la surprendre d'avantage. Elle avait toujours vu la perte comme un synonyme de mort, dans ce monde de fous où tous s'entretuaient pour la survie de l'ego et pour la liberté. Mais quelle liberté ? En étant traqué sans cesse, en craignant toujours de tomber dans une embuscade, en devant vivre caché, dans l'ombre. Kyouran, la vraie, n'aimait pas les ténèbres, elle aimait le soleil, la chaleur, voir les couleurs, les nuances, même si ce n'était que rouge qui s'était toujours présenté à elle, elle n'aimait pas le noir, ce noir qui tuait le rouge, ce rouge inquiétant, mais réconfortant, son allié. Elle acquiesça, oui, elle avait compris une partie du fonctionnement de son adversaire, cela faisait du bien de ne pas être obligée de tuer, de ne pas se savoir poursuivie, de ne rien avoir à craindre de quiconque venait lui parler. Elle ne fuyait en aucun cas son passé, elle l'arborait, même, ce symbole qui reflétait toutes ses magouilles, toute la violence dont elle avait fait preuve. Mais jamais plus, elle n'agirait ainsi, maintenant commençait sa nouvelle vie. Elle sortit son porte monnaie et commença à compter à vue de nez. Elle devait avoir assez. L'ennui était bien autre, économe comme elle l'était ; sa vie de meurtres sur prime lui avait appris à gérer un budget irrégulier. Maintenant, elle devait informer l'autre de la gène soudaine. Elle se retourna pour ne pas montrer ses yeux qui se baissaient sur le sable brûlant déjà à cause des rayons solaires de plus en plus frappants.« Il y a un problème... Je ne connais pas encore bien Suna, et je ne sais pas où trouver un café. En plus, je ne sais même pas ce que c'est. »Et c'était vrai, elle ne buvait que de l'eau en quantité minimalistes et du thé quand elle en avait l'occasion. Mais actuellement, elle ne savait pas qu'il s'agissait d'une boisson, elle s'imaginait plutôt un plat ou une friandise, voire un objet, mais était loin de douter de ce qui l'attendait.HS : Un dernier Rp et on se retrouve en ville ? |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mer 9 Fév 2011 - 19:20 | |
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Kyouran, voilà peut être ce qui expliquait une parti des problèmes comportementaux de la jeune fille. Même si de mon point de vue Zenchist, le nom était plutôt sympathique et aurait pu être une forme d'humour face à la société et aux normes qu'elle désirait maintenir, je doutais que ses parents l'aient appelé comme ça pour un genre d'humour anarchiste aux troisièmes degrés. Un prénom qui avait une signification péjorative pour la majorité des personnes qu'on risquait de rencontrer dans une vie était rarement le fruit d'une idylle parfaite. Comme la majorité des shinobi, elle avait sans doute eu une enfance plus que difficile et je doutais qu'elle soit une Kunoichi pour suivre la ligné de ses parents. Comme beaucoup d'entre nous, elle n'était sans doute pas devenue shinobi poussé par un sentiment de patriotisme, mais plutôt par un sentiment de vengeance qui n'a aucune cible précise. Quand la haine et la colère domine un être et qu'elle ne trouve pas d'exécutoire elle finit souvent par pousser cet être vers des rangs militaires comme les shinobi ou le banditisme, une façon de se venger sur l'inconnu qui nous fera fatalement face un jour. C'était un sentiment de vengeance sous sa forme la plus courante que devait ressentir la jeune Kunoichi. De mon point de vue, la vengeance était une chose puéril que seul un enfant ou une personne a la maturité laissant vraiment a désiré pouvait se laisser tenter. Mais le monde qui s'ouvrait aujourd'hui à moi était bien différent de mon monde de nomade et de mon éducation Zenchist, même les « grands » de ce monde se laissaient aller à la vengeance en la dissimulant sous un honneur bien maltraité. Je regrettais mon ancienne vie, le monde était bien plus beau quand je n'étais pas au milieu de ceux qui se prenaient pour le sommet de la chaîne alimentaire.
- Kyouran dis-tu, juste Kyouran. C'est jolie j'aime bien, c'est une manière, que tu le veuilles ou non, de te démarquer de la société actuel. La démence est un tabou pour la majorité de la population, on n'aime pas ce qui n'est pas « normal ». Le fait que tu t'appels Kyouran me fait penser à un genre d'humour aux troisièmes degrés pour planter le clou là où ça dérange. J'aime bien, ça à un côté insoumis et indomptable. Moi, c'est Moeko du clan Takata et mon prénom ne veux rien dire du tout, c'est juste jolie.
On ne pouvait pas vraiment dire que j'étais un moulin a parole ou une grande bavarde, j'aimais juste dire ce que je pensais au moment où je le pensais. La franchise comme ligne de conduite, que ça dérange ou pas. Ma philosophie Zenchist me poussait vers cela. Le mensonge était une abomination qui pouvait vite engloutir celui qui en usait trop souvent. Même un mensonge pour éviter de blesser une personne me dérangeait, on pouvait masquer ça sous la politesse, ça restait tout de même un mensonge. Je préférais éviter toute forme de faux-semblant préférant blesser une personne plutôt que de lui cacher une vérité qu'elle finirait fatalement par découvrir. De plus, il était clair qu'une majorité des problèmes de ce monde était du à des pensées informulé ou caché, je ne me gênais donc pas pour dire ce que je pensais et plus encore a pensé ce que je disais.
- Si tu veux vraiment le savoir, c'est un ancien Sunajins adepte du Taijutsu qui m'a appris un certain nombre de mes techniques. Il y a aussi mon ancien chef d'équipe qui ma enseigné une parti et deux trois autres maître a qui j'ai demandé un peu d'aide. Le reste je l'ai appris de mes propres moyens. Dés qu'une base est posée, il suffit de s'épanouir pour découvrir la clé des différentes techniques découlant de cette même base. Il faut penser que toutes les techniques ont été inventés par d'ancien shinobi qui ont tâté dans le vide pour découvrir un résultat, si tu connais la base et le final, il suffit d'extrapolé l'évolution et c'est ce qui reste le plus facile à faire, la base étant la plus difficile a créé. Maintenant que j'ai acquis plusieurs bases, j'évolue surtout de mes propres moyens.
J'étais plutôt satisfaite de voir la Kunoichi faire un inventaire rapide de sa fortune pour aller prendre un café. Sa carapace de glace n'était pas aussi dure que je l'avais craint, bien au contraire. Elle semblait être en manque de contact humain, elle ne savait juste pas comme faire, du moins c'est ce que je ressentais de notre échange. Sa voix voilée, le fait qu'elle ne me regarde pas droit dans les yeux son apparente froideur. Elle ignorait comment s'ouvrir sur l'extérieur, comme je l'avais pressenti plutôt, elle n'avait sans doute pas eu une enfance facile. Il est si facile de se replier sur soit même quand on est menacé, mais plus dur de se redéployer une fois la tempête passée. J'étais presque sûr qu'elle prendrait plaisir a passé un peu de temps avec moi. Qu'elle en ai conscience ou pas, son corps réclamait le contact humain, c'est une attirance primaire de l'homme remontant loin en arrière ou l'homme vivait en groupe, ou son évolution était encore au stade de l'animal, le pré-humain. Le contact humain était une chose de naturel et tout corps apprécie cette sensation, mais l'esprit pouvait contrer ce sentiment, mais ça ne semblait pas être le cas pour la jeune fille.
Elle m'étonna et m'amusa à la fois en me révélant, quelque peu gêné, qu'elle ignorait ce qu'était un café. Voilà peut être aussi ce qui expliquait son mal être, si je n'avais pas de café, je me sentirais sans doute aussi froide. Les nomade du désert n'ont pas mille boissons, l'eau étant la denrée la plus rare, elle est aussi la boisson de tout le monde. La moindre goutte est conservée. Il n'y a pas de boisson sucré ou pétillante parmi les miens et encore moins d'alcool. L'eau sous sa forme la plus pur et presque la seule boisson des nomades du désert. Mais il existe aussi, sous une apparence de luxe et de confort, le café. Le clan Takata faisant partie des grands clans nomades, le café sans être rare ou être un signe de richesse, est un plaisir qu'on ne se refuse pas quand on peut se le permettre. Quand j'étais arrivé à Suna et que j'avais vu la facilité avec la qu'elle on pouvait trouver du café, j'étais devenue pratiquement accro, en buvant au minimum un par jour.
- Tu n’as jamais bu de café ? Alors c’est avec plaisir que je te fais découvrir sa. C’est toujours un grand moment quand on recrache sa première gorgé, mais c’est très bon, tu verras. Retournons alors à Suna.
Je retirai alors de quelque tape le sable qui c’était posé sur mes vêtement durant le combat et pris, avec la jeune Kunoichi la direction de Suna qui apparaissait au loin comme un gigantesque escalier fendu en deux par son milieu. Je me félicitai d’être venu observer le levé de soleil ce matin là. La jeune Kyouran était une Kunoichi des plus intéressantes et j’étais satisfaite d’avoir croisé sa route.
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Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Jeu 10 Fév 2011 - 20:50 | |
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Vijay Jagdish~ Fondateur & Ninja de Jiyuu ~▌Sanction : Aucune ▌Messages : 5547 ▌Age : 31 ▌Inscription : 09/03/2008 Feuille de Ninja | Rang / Niveau | : Rang S ; Level 25 | Points Naruto Ninja RPG | : (203/1000) | Âge du personnage | : 26 ans Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Sam 12 Fév 2011 - 18:22 | |
| Un combat vraiment extraordinaire et vraiment long à lire surtout
Moe s'est battu face à un rang D donc elle gagne déjà 10 pts NNR. Suna s'est battu face à un rang B donc elle gagne déjà 30 pts.
Franchement je me demandes ce que tu fais en rang D Oo Tu fais de très bon RP ! Donc étant très gentil, je t'accordes pour l'ensemble de tes RPs, le maximum de point autorisé à donner. Soit : 8x30 = 240 Plus une bonus de 30 pts Nnr pour ne pas avoir bâclé le topic/combat et avoir fais un très beau combat. Au total, Suna, tu viens d'engranger pour ce RP un total de 300 pts nnr. [ 240 ( pts du au RP ) + 30 ( bonus ) + 30 ( combat contre Moe ) = 300 ] Moe, tu as fais de bons Rps toi aussi mais c'est normal au vu de ton rang (B). Voici l'évaluation de chacun de tes RPs.
1er RP = 25 pts NNR. 2 eme = 18 pts NNR. 3 eme = 21 pts NNR. 4 eme = 20 pts NNR. 5 eme = 27 pts NNR. 6 eme = 21 pts NNR. 7 eme = 26 pts NNR. 8 eme = 28 pts NNR.
Au total, tu gagnes 186 pts NNr. Et je t'offres un petit bonus de 24 pts NNr pour les mêmes raisons que Suna. Donc tu engranges pour ce topic, un total de 220 pts NNR. [ 186 ( pts du au RP ) + 24 ( bonus ) + 10 ( combat face à Suna ) = 220 ]
J'ai comptabilisé les pts pour Moe mais pas pour Suna, donc si tu veux tes pts tu vas devoir signaler le topic dans ta fiche NNR. |
Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω▌Sanction : Aucune ▌Messages : 2466 ▌Age : 30 ▌Inscription : 23/07/2010 Feuille de Ninja | Rang / Niveau | : Rang S ; Level 25 | Points Naruto Ninja RPG | : (1133/2000) | Âge du personnage | : 20 ans Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] Mer 18 Jan 2012 - 20:30 | |
| Sujet verrouillé et envoyé à la corbeille. |
Sujet: Re: Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] | |
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| Que l'aube est pourpre... [Suna no Kyouran et Moeko Takata] | |
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