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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie]

Juka Kiyomizu
 ღ San'Bou ஃ Descendante de Narcisse ღ
Juka Kiyomizu ღ San'Bou ஃ Descendante de Narcisse ღ
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeLun 11 Juil 2011 - 20:48


L'arrivée de Juka, à Suna









  • Juka se souvient que son père, de son vivant, lui aurait dit qu’il y aurait un rouleau secret des Kiyomizu caché à Suna. Un rouleau peuvant être ouvert qu’en sentant les phéromones d’un membre du clan, où est compris dedans des inscriptions pour savoir contrôler ses phéromones, ainsi que plus de détails sur la transformation héréditaire. La jeune femme décide alors de se rendre à Suna, dans l’espoir de trouver cet objet.


Certains savoirs doivent être transmis d’une certaine manière, pour diverses raisons. Qui sait quel malheur pourrait-il arriver lorsque certaines choses, censées garder en grande partie secrète, tomberait entre de mauvaises mains ... ? Tout doit être bien réfléchi, pesant le pour et le contre, étant sûr de ce qu’on fait. C’est ainsi que les Kiyomizu, depuis toujours, ont décidé de transmettre leurs savoirs uniquement par voie orale à leurs descendants, car utiliser les phéromones avec perfection est loin d’être une évidence, pouvant facilement perdre contrôle de ces particules ... Refusant de laisser toute trace de leur secret sur papier, malgré que ces pouvoirs peuvent être utilisés uniquement par les Kiyomizu, il serait embêtant que les rouleaux remplis de savoir concernant les descendants de Narcisse seraient tombés entre de mauvaises mains ... Ainsi ils pourront connaître en détails l’utilisation des phéromones et faire savoir à qui voudra l’entendre des précisions sur leurs techniques, le pourquoi du comment, et dans le pire des cas, pouvoir ainsi prendre son temps à faire des recherches pour deviner comment les contrer ... Ce clan s’est donc toujours dit de ne jamais écrire leurs savoirs.
Non, les Kiyomizu ne pouvaient pas se le permettre. Leur fièrté, leur ego surdimensionné ne pouvait pas s’imaginer d’être aussi humiliés, parce que d’autres personnes sauront leurs failles. C’était impensable. Ils étaient forts, redoutables, dôtés d’un physique dépassant l’entendement, ils ne pouvaient pas se permettre d’exposer ainsi leurs faiblesses, ce serait plus qu’humiliant.
C’est également pour cette raison que Juka, sachant ses pouvoirs très redoutables mais truffés de failles, compensa alors sa puissance dans le ninjutsu et le taijutsu, et devint ainsi une ninja admirablement puissante, facilement enviée par les personnes de son âge. Et elle le savait très bien, elle se rendait bien compte qu’elle était très forte, plus forte que ce qu’elle était censée être, malgré que parfois elle se faisait des reproches, le temps d’un coup de blues, pour se dire qu’elle devait d’avantage s’entraîner, pour devenir plus forte et surpasser son père, devenir une shinobi prisée, et surtout représenter de façon plus que satisfaisante Konoha, son village natal dont elle porte beaucoup d’importance, étant une grande patriote, une ninja portant dans son coeur une fidélité inébranlable pour le village caché de la feuille !

Cependant, sa vue se troubla, malgré les pensées positives, essayant de ne pas y songer. Titubant un peu, mais restant tout de même sur pieds, elle fut tout de même entraînée pour faire face aux situations extrêmes ! Juka se tapota les joues pour se réveiller et leva la tête au ciel, couvrant ses yeux à l’aide de son bras droit, le gauche étant occupé à porter le marcel fraîchement enlevé pour s’exhiber en bandages. Le soleil était au zénith, frappant violemment la tête de la Kiyomizu, mais refusant de céder, elle marchait encore et encore dans ce fichu désert, sans avoir fait de pauses, sans avoir mangé, et ce depuis ce départ, voulant se débarasser au plus vite de ce voyage détestable ! Car oui, la chaleur ... Dieu qu’elle était assomante ! En particulier pour la jeune femme, qui devint très irritable, maudissant la température, n’ayant jamais supporté la chaleur. Deux jours qu’elle voyageait, il en faut trois pour arriver à Suna ... La jeune femme ne voulait tout simplement pas perdre de temps et arriver à destination au plus vite, elle est du genre à faire ce qu’elle n’aimait pas en moins de temps possible, pour pouvoir s’en débarrasser le plus rapidement.
C’était donc pour cette raison que Juka ne se permettait pas de prendre des pauses. Le sommeil n’était pas un problème, vu qu’elle n’a plus fermé l’oeil depuis onze ans maintenant. C’était surtout la faim, vu qu’elle n’a pas mangé depuis son départ de Konoha, ainsi que la chaleur et la soif qui revenait sans arrêt, malgré qu’elle avait pris un grand nombre de bouteilles dans son sac, et qu’elle s’hydratait bien. Mais cela ne suffisait pas.

* Bon ... Il faudrait peut-être que je songe à faire une petite pause ... * Se dit Juka.

Elle regarda dans les alentours, mais rien ne se présentait, à part du sable à perte de vue. Un vrai désert. Mais il était hors de question de s’arrêter et se reposer un peu au soleil, cette idée était inconcevable, et absurde. Cela n’empirerait que sa situation, et tant qu’à faire, elle préférait encore marcher. Soupirant, elle s’arrêta un instant pour s’essuyer le front, la jeune femme transpirait tellement qu’on aurait pensé qu’elle était en train de fondre. Elle en profitea pour ranger son haut dans son sac, et avant de se remettre sur le chemin, elle resserra ses bandages, pour garder la poitrine bien plaquée, ainsi elle paraissaît plate comme un homme. Elle reprit donc sa route, une fois prête. Tant pis pour la pause, elle la fera une fois arrivée à Suna, une pause bien méritée après un trajet pareil, surtout après cette folie que Juka s’est fait, de ne pas manger ni se reposer ... Fort heureusement, elle était très résistante et sa volonté la faisait avancer.
D’ailleurs, pour quelle raison va-t-elle à Suna ? Ce n’était point pour une mission, non, c’était purement personnel, concernant son clan Kiyomizu. Elle a dû prévenir l’Hokage pour lui dire qu’elle devait partir pour la pays du vent, pour retrouver quelque chose qui appartient à sa famille, mais surtout qui aiderait énormément Juka ...

♠ *FLASH BACK* ♠

Spoiler:

Après s’être souvenue des dires de son père, Juka passa récemment plusieurs semaines dans les biliothèques, cherchant tout livre à l’effigie du clan Kiyomizu. Elle en trouva beaucoup à la bibliothèque de Konoha et les a tous lu dans les moindres détails. C’est pour cela que la jeune femme prit autant de temps, plusieurs semaines avant de se décider d’aller à Suna, ayant trouvé dans un texte un sujet vague à propos d’un clan se trouvant là-bas, qui aurait un lien avec le sien. Les raisons que Sono a cité pour expliquer pourquoi la légende était sûrement fausse tenait parfaitement la route et semblait logique, mais qui ne tente rien n’a rien dit-on, c’est pour cette raison que la descendante de Narcisse décida de faire son sac afin de passer un certain temps à Suna, pour trouver les informations, et avec un peu de chances, le clan en question. C’était un peu délicat car ... Elle ne se souvenait pas du nom de ce fameux clan. Son père le lui a sûrement dit, mais elle ne s’en rappellait en tout cas pas.

En repensant à tout cela, se concentrant sur son objectif, Juka arriva finalement en début de soirée aux portes du village caché de Suna. Enfin ! De plus, un vent légèr mais agréable se mit à souffler sur le village et le soleil était en train de se coucher, ce fut parfait pour la jeune femme. Devant les gardes, elle présenta son bandeau frontal noué sur sa cuisse, et ils l’ont laissé entrer, rougissant en sentant les phéromones. La première chose à faire était de ... Manger. A cette pensée, le ventre de la Kiyomizu gargouilla violemment. Elle posa sa main contre son estomac, esquissant une faible grimace, et se dit qu’elle devrait trouver un restaurant pour pouvoir s’en donner à coeur joie.
Sa promenade à la recherche de la grande place dura ... Une heure et demi, vu le sens d’orientation déplorable de la jeune femme, d’autant plus qu’elle ne connaissait pas la ville. La faim prenant le dessus, la jeune femme laissait sortir involontairement ses phéromones à volonté, oubliant de se concentrer dessus, comme elle devait tout le temps le faire si elle voulait les contenir un maximum. Ils n’étaient pas au maximum mais pour les autres, ils étaient très puissants, on pouvait très facilement les ressentir.
Finalement, elle se retrouva à une grande place, où o pouvait trouver des restaurants. El se redressant, elle roula un peu ses épaules et se dirigea vers un restaurant qui avait l’air alléchant. Pendant sa marche, sans avoir fait attention, son bras entra en collision contre celle d’un jeune homme aux cheveux blancs et longs. Se retournant, elle ne prit pas le temps de l’observer, bien que c’est ce qu’elle faisait tout le temps, elle fit simplement une courbette des plus élégantes avec un sourire charmeur.

‘’ Excusez-moi, ce n’était pas volontaire. Bonne soirée. ‘’

Et elle entra immédiatemment dans le restaurant, prenant place. Ses phéromones attiraient, comme d’habitude, les regards, les hommes se tournaient vers elle, admirant sa beauté, tandis que les femmes se mirent à se chuchoter entre elles et à la regarder d’un air des plus méprisants. Le patron, ressentant également les phéromones, arriva immédiatement vers Juka pour lui demander d’une voix mielleuse ce qu’elle désirait. Ayant trop faim et n’ayant pas eu le temps de regarder le menu, elle lui demanda d’amener une spécialité du pays qui devrait être bonne. Le patron, faisant une courbette en souriant, s’éloigna pour lui donner un verre d’eau et lui demandant de patienter un moment.
Juka, prenant une gorgée d’eau, se baissa ensuite pour ouvrir son sac qui était posé à ses pieds afin de fouiller un peu. Soudain, touchant le fond, elle sentit du papier. Ne se souvenant pas de ce que c’était, elle le saisit afin de le poser sur la table, et vit que c’était une photo. Une photo d’un homme, son père. Une vieille photo de mauvaise qualité, mais qui était tout de même une photo merveilleuse aux yeux de la Kiyomizu. Elle la prit entre son pouce et son index pour la relever et mieux pouvoir l’admirer, en esquissant un petit sourire triste, nostalgique.
Les traits de la jeune fille ressemblaient beaucoup à celles de Sono, on ne pouvait que tout de suite faire le lien entre ces deux-là. Ce qui est incroyable chez les Kiyomizu, c’est la fidélité des gênes. Depuis Narcisse, chaque Kiyomizu ne se ressemblait pas trait pour trait, non, chacun était bien unique, mais ils gardaient surtout le même sourire narquois, le même que ce fameux Narcisse, ainsi que le regard perçant mais pétillant, très sensuel. Oui, n’importe qui ferait le lien entre Juka, Sono et Narcisse. Du moins ceux qui connaissent les signes particuliers des traits de physique des Kiyomizu.


Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Sono-n10
La photo en question.





InvitéInvité
MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeMar 12 Juil 2011 - 23:43

Les jambes croisées, l’air las, comme si la vie avait quitté se corps depuis déjà des lunes. Combien de temps avait-il passé ainsi appuyer sur ses jambes à attendre que la vie revienne en lui, surement très longtemps puisqu’il s’était assis ainsi lorsque la lune était bien haute et maintenant c’était le rayon chaud du soleil venant frapper son visage qui fit dévier celui-ci de quelques centimètres. Ses paupières s’ouvrirent en concert avec le mouvement de tête laissant ses iris noirs comme la nuit balayer la pièce. L’ennui, n’était-elle pas la première émotion à faire son apparition dans ce pantin qui était pourtant parfait… L’humain parfait n’est-il pas celui qui ne ressent aucune émotion? Celui qu’on ne peut jamais réprimander puisqu’il fait toujours ce qu’il doit faire puisqu’après tout… Sans sentiment de protection, de joie, de jalousie, de colère, de tristesse ou encore même d’avarice comment un humain peut-il faire une erreur? Alors cet homme parfait était surement sur le point de devenir qu’un simple et dégoutant humain. Quelqu’un vint cogner à la porte de sa chambre, la voix mélodieuse qui se fit entendre de suite fut nul autre que celle de sa mère. Physiquement il lui ressemblait beaucoup, pas grand, pas trop musclé avait même une magnifique stature beaucoup plus féminine que masculine, une voix angélique, mais qui de toute évidence n’utilisait jamais. Par contre dans sa tête il était unique, son père avait voulu se rendre à l’apogée de l’art de ne pas avoir d’émotion, visiblement il avait échoué en mariant la mère d’Hajime et il s’était donc penché sur son fils le transformant lui… En la meilleure chose qui peut exister en ce monde, l’homme parfait. La voix lui avait donné un ordre, ce doux nectar qui lui permettait d’agir et de penser. Elle lui avait ordonné d’aller faire un tour dans le sous-sol du manoir voir l’escouade d’interrogation de Suna, le EIS.

Il se leva d’un mouvement trop neutre, ne signifiant aucune joie et ne signifiant aucune ennui comme si Hajime avait réussit à trouver le parfait timing pour se lever sans rien vouloir avec son corps. Il descendit les marches du manoir laissant doucement sa main trainer sur le côté de ceux-ci flattant doucement la rampe de cette ci gracieuse main. Ses doigts longs et fins valsé lentement sur celle-ci semblant danser. Il cessa de marcher rendu au bas des marches pour laisser sa main quelques secondes sur la tête de mort au bas de celle-ci, quoi de plus normal pour un clan de tortionnaire de posséder des marches aussi lugubres. Une fois ce court moment semblant réellement plus à un « bug informatique » qu’autre chose, le ninja poussa la porte en métal pour se rendre à la salle de torture laissant celle-ci se fermer avec un fracas sonore digne d’un orchestre échappant tous à la fois leurs instruments. Les lumières s’allumèrent doucement suivant les pas du ninja du vent laissant le malin plaisir à l’homme attaché de pouvoir contempler l’ange qui allait lui faire délier la langue.

Une croix, des clous, des filaments de sang coulant des extrémités de ses membres, cela semblait faire des heures qu’il avait cessé de crier, après tout l’EIS s’était fait un malin plaisir à abimer le corps de la cible et ceci était un sacrilège pour l’expert tortionnaire qui s’était spécialiser dans l’art de rien abimer autre que l’esprit de l’homme. L’homme en question étant emplit d’ecchymose, quelques fissures parsemaient sa peau légère brunâtre laissant cette couleur semblable à la boue du désert se mélanger avec cette magnifique couleur qu’était le rouge foncés. Sa tête se releva avec lenteur hochant de gauche à droite comme si celle-ci était prise dans les remous de l’océan, il fit un faible sourire provocateur et le destin vint lui rappeler la vérité et le reste de ce qu’il possédait dans son estomac vint joncher sur le sol. Par contre cette homme coriace (après tout il avait gardé le silence depuis le début) refit un sourire à pleine dent laissant le plaisir à Hajime de contempler les morceaux de vomit pris dans ses dents, l’homme fit quelques pas vers sa cible et le fixa dans les yeux… Étrangement le ninja du pays de la terre déglutit et cessa de sourire, est-ce que cela aurait un quelconque rapport avec ses propres iris, l’homme venait déjà d’assumer sa défaite… Les yeux noirs et sans vie d’Hajime, cette ressemblance incroyable avec les ténèbres venaient de le figer durant quelques secondes et le pire était toujours à venir. Le sunajin tira avec douceur un levier ce qui fit lever la croix et tourner le plancher sous lui affichant maintenant le symbole du clan Inaoumie. Ce symbole était représenté par de multiples roses s’entrelaçant comme s’ils essayaient de se faire l’amour laissant leurs multiples pétales noires se mélanger en son centre, le torturé était lui en plein centre du symbole et en harmonie avec cette tournure des évènements toutes les lumières de la salle s’ouvrirent en même temps laissant place au plus beau des spectacles…

Des centaines d’outils de toute sorte était placé un peu partout, après tout prenez les instruments précis d’un marionnettiste de talent et transformez-les juste un peu pour en créer des armes de tortures et l’objet inoffensif devient subitement la dernière chose que vous vouliez voir dans votre vie. Hajime pencha lentement sa tête vers la droite laissant un craquement grave et sonore rebondir sur les murs de la pièce insonorisé. Le pantin s’approcha doucement du ninja de la terre et passa doucement ses doigts sur la gorge de l’homme et commença à l’étrangler, il resta ainsi durant une dizaine de minutes ne laissant jamais le loisir à l’homme de mourir, mais seulement de ressentir la brulure de ses poumons, les battements de son cœurs s’accélérer, sa vie quitter lentement son corps mais sans jamais s’en aller complètement. Après ne vous à t’on pas dit que mourir par manque d’air est une des morts les plus douloureuse pour l’être humain. Hajime recula de quelques pas, l’homme haletait, il respirait à plein poumon, surement que l’air n’avait jamais été aussi précieuse pour ce montre d’être humain jamais capable d’apprécier les bonnes choses de la vie, maintenant il respiration de grande goulée d’air par peur dans manqué une nouvelle fois dans sa vie. Une fois son rythme cardiaque sur le point d’être rétablit il plongea son regard dans celui de son bourreau et on pouvait lire sur son visage une des plus significatives émotions, la peur. Celui enfourcha sa langue plusieurs fois ce qui laissa sortir de sa bouche un discours quelques peux décousues.


-MmmmMonstre, tututu est un… Monstre…

Hajime hocha doucement la tête de gauche à droite avant de laisser sortir de sa bouche la pure et unique vérité…

-Faux, je ne suis que ce qu’on m’a dit d’être!

Le torturé commença à crier, que cela soit des sons grave, aigu passant de la peur à la colère, Hajime en avait rien à foutre puisqu’après tout… Son ordre était de le faire parler coute que coute. C’est alors qu’il partit prendre la torche sur le mur et mit le feu au cloué… Celui-ci voulant tant se débattre, cela se voyait dans se visage ou les flammes dansait, il voulait bouger ses bras ou ses jambes mais après tout, ils étaient cloués et très bien où ils étaient. Hajime alla tout simplement se chercher un banc et s’assit laissant ses yeux planter devant lui fixant intensément le spectacle qui s’offrait à lui. Beaucoup aurait ressentit de l’horreur, du dégout, d’autre aurait été envahit par la joie, quelques-uns par la colère, surement ses proches et Hajime lui… Rien, aucune de ses émotions, il n’était que pantin accomplissant son travail.

Combien de temps s’était écoulé depuis, aucune idée, l’homme aurait dut avoir le temps de brûler durant quelques heures, perdre la vie des milliers de foi, mais non. Ce sceau était le chef d’œuvre des Inaoumies, faire souffrir quelqu’un à l’infinie sans jamais que celui-ci ait le loisir, je dis bien le loisir de mourir puisque quiconque se disant apte à subir n’importe quel douleur sans parler c’est qu’il ne comprend pas à quel point l’immortalité dans la souffrance est le plus grand cauchemar de l’homme. Hajime finit par éteindre le feu, l’homme devant lui pleurait à grande larme, il le suppliait à voix forte de le tuer maintenant, mais la froideur du désert n’avait pas terminé son travail. Le sunajin s’approcha lentement de l’homme et lui dit assez près du visage.


- Parles… Et tu cesseras de souffrir.

L’homme déglutit, il savait que ce qu’il allait faire était la pire action au monde, que son nom ne serrait jamais dans les livres, que son nom serait oublier ou encore connu mais sous le symbole de la haine et de la trahison, mais ces hommes qui le jugeront auront tous un point en commun jamais ils n’auront subit cette torture, jamais ils n’auront eu la chance de subir la salle des tortures des Inaoumies qui elle au moins te fait réaliser à quel point la vie est importante. L’iwajin finit par dévoiler ce qui allait se passer, quelques espions ninjas s’étaient infiltrés avec lui dans le village et celui-ci donna tout leurs noms ainsi que leurs noms d’emprunt pour la mission. Il avait donc finit son travail et maintenant il allait respecter sa parole. Hajime sortit rapidement un kunai et l’enfonça d’un coup dans le cœur de l’homme ne lui laissant pas le temps de souffrir du coup, s’était sa promesse après tout.

Hajime quitta la salle de torture et monta les marches avertir son père des découvertes, c’était lui le lien avec le Kazekage pas lui. Il passa dans sa chambre prendre son trench-coat blanc/beige et passa autour de son cou son magnifique foulard de soie blanche, pour le style et pour l’utilité incroyable qu’il avait de pouvoir lui camoufler la bouche et les yeux en cas de tempête de sable. De toute évidence sous ses habits de sortit, il portait son ensemble noir après tout c’était ci mignon que ceux-ci s’agence avec ses iris. Lorsque la porte de son manoir s’ouvrit pour le laisser aller à l’extérieur le soleil était déjà sur le point de se coucher, la température étouffante habituelle du désert avait descendu avec le soleil, un doux vent venait caresser son visage pour terminer en s’amusant avec ses cheveux. L’homme commença à marcher dans les rues de Suna à la recherche de Kai, la seul personne au monde avait qui il semblait « s’amuser » autant qu’un pantin le peu du moins.

Les gens commençaient à rentrer chez eux, les rues se vidait un peu, mais Hajime le regard plonger devant lui réussit quand même à accrocher légèrement une demoiselle qui marchait dans la rue, qu’une simple collision d’épaule, les deux se retournèrent rapidement, par contre ils n’eurent pas le même réflexe. Celle-ci s’excusa poliment d’une voix très belle à entendre, similaire à sa mère bien sur ce n’est pas le sentiment de bonheur dut à une si belle voix qui lui fit faire la comparaison, mais bien la tonalité et la variation de la voix après tout c’était la façon de penser d’un être complètement rationnelle. Lui au contraire lui aurait sauté au cou si ce n’était pas du bandeau de Konoha accroché à sa jambe. Lui portait au contraire son bandeau à son bras et outre ceci ses deux êtres étaient relativement semblable. Un très beau teint, une apparence à en faire baver plusieurs, et ce physique à en mélanger plus d’un… pour Hajime c’était évident que la personne qu’il avait accroché était une fille, après tout elle n’avait pas de pomme d’adam , mais physiquement même possédant de trait beau trait celle-ci ne possédait pas d’énorme seins surtout étant cacher sous de multiple bandages et lui avait la beau aussi belle et douce qu’une femme sans oublier ses cheveux soyeux et ses lèvres à en charmer plus qu’unes.

Par contre le sunajin tourna le regard bien rapidement laissant la jeune demoiselle rentrer dans le restaurant par contre quelques pas plus loin celui-ci se tourna de bord pour regarder la foule autour de lui, ceux qui était sur le point de rentrer ses yeux avaient tous tourner le regard vers Juka, ils étaient tous en train de marcher lentement vers le restaurant pour la contempler… Pour Hajime ceci semblait être un signe de danger et un des ordres qu’il avait reçu dans sa vie était de protéger Suna de n’importe quel tord et cette fille qu’elle le sache ou non était sur le point de dépasser la limite permisse de chaos provoqué dans le village. L’homme aux cheveux d’argent entra dans le restaurant et pris place proche de Juka, les femmes toujours chuchotant à leurs voisines la jalousie, les hommes la regardant comme si elle était une pièce de viande et ce bizarre de sentiment qui prenait naissance au fin fond de son âme, mais de toute façon se micro sentiment lier à l’incompréhension totale de celui-ci laissa Hajime de marbre. Il posa sa main sur l’épaule de la femme pour lui faire tourner la tête et au même moment un homme vint le frapper par derrière surement jaloux qu’un autre homme que lui touche cette descendante de Narcisse. Sans être un adepte et même efficace en taijutsu, Hajime était tout de même beaucoup plus puissant qu’un être humain normal, il tourna la tête attrapa le bras et le fit valser dans les airs le laissant s’écraser sur une table d’homme maintenant envahit de la même envi de lui casser la gueule. Et voila, il était l’élément déclencheur d’une guerre dont les prémices avait été fait par une femme. Il ne fit que la regarder une derrière fois dans les yeux avant de dires d’une voix un peu trop belle à son gout (ressemblant un peu trop à la voix de sa mère) lui qui habituellement réussissait à la garder monotones.


-Suis moi ou tout iras mal pour nous deux.

Hajime esquiva quelques coups d’homme à moitié bourré ou encore envahit par la colère et donc prévisible et réussit à quitter le restaurant. Le sunajin courut jusqu’à une grosse caisse et s’en servit pour sauter sur un toit et commença à courir en direction de son manoir ou la au moins ils auraient la paix puisque personnes ne voulaient approcher se manoir qu’on avait appelé le manoir au mille et un cri. Une fois arriver à la porte de fer du manoir celui-ci se tourna et s’assit rapidement sur les marches joignant doucement les mains l’unes dans l’autre pour les poser délicatement sur ses jambes, de toute évidence cette fille était des plus étranges et c’était son devoir de découvrir ce qu’elle faisait pour faire tourner autant de tête, pas pour son plaisir personnel, mais bien pour la sécurité du village.
Juka Kiyomizu
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeMer 13 Juil 2011 - 10:11


Des particules, décidément dangereuses.








Musique pour cette partie :



Perdue dans ses pensées, admirant la photo de son paternel, elle ne se rendait pas compte que ses phéromones, qu’elle avait oublié de réduire car elle détendit tout son corps, attirait beaucoup le regard des personnes se trouvant dans le bar, elle fit même entrer de nouveaux clients, désirant d’admirer sa beauté, complètement affectés par les phéromones. Même les chuchotements méprisants des femmes passèrent par-dessus la tête de la descendante de Narcisse. A ce moment précis, pour elle, la Kiyomizu était seule, en tête-à-tête avec son paternel en photo, ainsi que ses songes pour accompagner l’ambiance.
Des songes qui la tiraillait ... Si elle aurait pu revoir son père, après tant d’années ... Elle aurait tant à lui dire, à remémorer, que ce serait de son vivant ou après le massacre ... De plus, tant de choses la turlupinait ces temps-ci. La jeune femme se questionnait sur la vie en général, de plus en plus, plus le temps passait. C’était d’un côté compréhensible, elle était une jeune adulte, ayant grandi seule sans parents à partir de ses sept ans. Pas de tuteur à ses côtés, non, l’orpheline a dû se débrouiller seule, dans sa grande demeure. Les questions qu’elle se posait, pour les plus basiques elle s’adressait aux professeurs étant petite, mais plus le temps passait, plus Juka évitait, par pure fièrté. Mais le reste ... Sur la vie en général, les sentiments, la vie, la mort, l’amour ... A qui pouvait-elle les poser ? Son père pouvait lui donner des réponses, le réconfort, son opinion, sa vision des choses ... Oui, Sono aurait pu l’aider en tant que papa. Tant de questions sans réponse sont laissés en suspens depuis tout ce temps. A cause de son absence, malgré que la Kiyomizu est expressive, elle craignait que ses émotions étaient comme incomplètes, elle était qu’à moitié avide de sentiments, condamnée à trouver la réponse à ses questions seule, par expérience. Elle se sentait perdue, un peu. C’est à ces moments qu’elle repensait également et soudainement à lui, se rappellant de son air si attendrissant, ce sourire si doux, ses yeux, et sa belle crinière mi-longue, ondulant sur sa nuque ... Sa présence la rassurait et la faisait sourire. Un petit frisson la parcourut et ses traits se sont adoucis, revoyant ce fort beau visage dans sa tête, remémorisant son caractère. Elle aimerait tant le revoir, mais a trop de fièrté pour oser lui demander. Et de plus, elle aimerait tant ...
Juka rougit face à cette pensée et secoua sa tête, se reprochant d’avoir des pensées pas bien saines, cela ne lui ressemblait pas. Non, cela ne lui ressemblait décidément pas de penser de se blottir dans les bras d’un homme autrement que amicalement, non, juste un petit peu plus affectif que pour les autres ... Elle sentit cependant un petit haut de coeur. Portant lentement sa main sur sa poitrine, elle se rendit compte qu’elle était toujours en bandages, la jeune femme l’avait complètement oublié, tant elle fut habituée à s’exhiber ainsi. A vrai dire, elle ne comprenait pas pourquoi cet ami en particulier la turlupinait ainsi, c’était peut-être sa présence qui fut des plus agréables pour la Kiyomizu, tout simplement, mais ...

Musique pour cette partie :


Elle n’eût le temps d’aller jusqu’au bout de ses pensées que quelqu’un posa sa main sur l’épaule de Juka. Qui aurait bien pu faire ceci ? Elle ne connaissait pas vraiment des personnes de façon personnelle à Suna, elle ne voyait absolument pas de qui cela pouvait bien agir. Son premier réflexe a été de retourner sa photo, elle savait bien que le visage de son paternel est connu dans le monde des ninjas, sans oublier que oui, le clan Kiyomizu était également mondialement connu, connu pour leur beauté, ayant la réputation d’être redoutables au combat, possédant des ‘’pouvoirs bizarres’’. Une fois la chose faite, elle se retourna elle eut juste le temps de reconnaître le jeune homme aux cheveux d’argent qu’elle avait bousculé il y a quelques minutes auparavant, qu’il se fait agresser par un homme, lui frappant l’arrière de sa tête. La Kiyomizu, surprise, ses phéromones s’intensifièrent, se dressèrent de façon menaçante, comme un animal féroce et élégant voulant protéger sa maîtresse, et se formèrent autour d’elle, comme un bouclier. Elle se leva au ralenti, protégeant la photographie avant de le remettre dans le sac. Quelque chose se passait qu’elle me comprenait pas. Pourquoi le jeune homme s’est fait frapper ? Il n’avait pas l’air d’avoir pourtant fait quelque chose, sinon elle l’aurait entendu, pas d’agressions verbales, pas de casse, rien ... Juka était dans un village allié, elle ne pouvait pas se permettre le luxe de s’interposer et menacer l’agresseur, c’était leurs affaires, mais cependant elle ne pouvait pas rester ainsi les bras croisés, laissant le jeune homme sans merci. Mais malgré tout ce remue-ménage, la jeune femme n’a pas pensé une seule seconde que la bagarre qui s’est déclenchée était vraiment à cause d’elle.
Se demandant que faire, elle était tout de même à Suna, pas à Konoha, elle ne pouvait pas s’imposer, ni se bagarrer ... Juka vit le jeune homme aux cheveux argentés saisir fermement le bras de son agresser afin de l’envoyer valser sur une table voisine, ce qui énerva d’autres hommes, se levant, prêts à frapper. Que pouvait-t-elle faire ? Elle se déplaça un peu sur le côté afin d’intensifier ses phéromones pour que ces agresseurs le ressentent, et ainsi la victime pourrait partir. Non, elle ne comptait toujours pas en venir aux mains, elle ne pouvait pas se le permettre, sauf si c’était un cas extrême.

‘’ Suis moi ou tout iras mal pour nous deux. ‘’ Qu’elle entendit la jeune femme.

Elle tourna la tête pour regarder le jeune homme, se mettant à esquiver les coups d’un des clients. Juka haussa les sourcils, ne s’attendant pas à entendre une voix aussi douce à l’oreille, très belle, ni trop féminine, ni trop masculine. Une voix bien anrogyne, comme la sienne. Bien sûr leurs voix ne se ressemblaient pas, mais le style était dans le même genre. Avant que l’homme ivre, essayant de frapper son interlocuteur, n’atteigne la cible, Juka saisit fermement, d’une main, l’épaule large du client, afin de le retourner, en face d’elle, les phéromones devenant de plus en plus puissants, cherchant à intimider l’adversaire. Et cela marchait très bien, l’ivrogne se figea pour fixer la Kiyomizu, bouche bée, d’autant plus qu’il fut impressionné qu’elle ait arrêté son élan d’une simple paume de main posée sur lui. Elle put alors tranquillement poser son pied sur le plexus de ce dernier, afin de le pousser violemment, ce dernier s’écrasant contre le comptoir. En plein vol, complètement affecté par les phéromones, il se mit à saigner abondamment du nez au passage.
Tant pis pour les promesses, c’était plus fort qu’elle. A ce moment-là, elle pensait surtout à protéger ce jeune homme à la voix cristalline, lui laisser une occasion de s’enfuir pour ne pas être blessé, malgré qu'il avait l'air d'en avoir de la force et savoir se défendre, ne sait-on jamais.
Il n’avait rien fait après tout ... D’ailleurs que lui voulait-il ... ? Il était vrai que avant cette petite bagarre il lui a posé la main sur son épaule, pour quel but ? Juka tourna la tête et vit ce jeune homme courir, dehors, ayant quitté le restaurant, monter sur une caisse et ainsi prendre appui pour disparaître du champ de vision de la jeune femme, montant fort probablement sur un toit.
Reculant quelque peu, la Kiyomizu fit sortir ses phéromones au maximum, du moins que ce qu’elle pouvait sans émotions fortes, sans l’Eclosion du Narcisse. Les particules se mirent à devenir suffisamment menaçants, prenant de plus en plus d’ampleur, faisant trembler dangereusement la vaisselle se trouvant dans le périmètre, ainsi que les chaises en bois.
Ces particules, les clients le ressentirent, se figeant, se mettant à rougir violemment, complètement désemparés, sentant un désir, un fantasme prendre le dessus, à un tel point qu’ils ne pouvaient contrôler leurs membres. C’était parfait, car Juka ne cherchait vraiment pas la bagarre, mais à les retarder. Ainsi, elle ressemblait à une dompteuse, et ces hommes étaient comme ses animeaux domestiques, devenant comme ses esclaves. Ainsi, elle pouvait complètement prendre contrôle, ayant pris en otage leur cerveau, grâce aux particules de phéromones qui ont pénétré dans les pores de leur peau, afin de s’incruster dans le cerveau et l'assiéger, dominant avec un désir fou, leur faisant croire que leur fantasme était leur Dieu vivant et qu’ils sont condamnés à faire ce que la prêtresse demanderait. Que c’est cruel les phéromones l’air de rien ... Mais si pratique !
Juka profitea d’avoir pris d’assaut ce restaurant – même les femmes, figées de terreur et non de désir, ressentant les phéromones, n’osaient plus du tout bouger, ressentant une aura meurtrière pour elles – pour s’enfuir vers la même direction que ce mystérieux jeune homme. Voulait-il quelque chose d’elle en particulier ? Cela la turlupinait. Le fait qu’il aurait posé sa main sur son épaule, et également lui demander de le suivre, sans l’attendre. Qu’est-ce qu’il voulait d’elle ... ? Bah, la jeune femme le saura très bientôt ... Si elle saura dans quelle direction est-il parti. Sautant également sur la caisse pour prendre appui et ainsi atterir sur le toit, la descendante de Narcisse regarda dans les alentours pour deviner où cet inconnu serait parti, et elle réussit juste à entrevoir une sihouette glissant entre deux toits, pas loin d’un manoir plutôt ‘’tape-à-l’oeil’’. Ne connaissant absolument pas Suna, Juka poursuivit cette silhouette en sautant de toit en toit, pour ainsi attérir pile en face du jeune inconnu, assis, les mains sur les jambes.
La jeune femme sourit et s’accroupit à ses côtés, étant tout de même un peu sur ses gardes, par pure précaution, mais la Kiyomizu dégageait quelque chose de pur, de rassurant, comme à son habitude. Cependant, ses phéromones étaient bel et bien amplifiés et, par pure flemmardise, la jeune femme ne les diminua pas, voyant que ce jeune homme n’avait pas l’air d’agir énormément sur ces particules, ainsi elle pouvait ne plus se concentrer à les contenir, ce serait-ce que quelques minutes, ce qui faisait, l’air de rien, plaisir à Juka, qui était déjà bien fatiguée à cause de cette marche dans le désert et ce jeûne qu'elle s'est imposée.

‘’ ça va aller, pour ta tête ... ? J’ai vu que tu as reçu un coup, mais ça a l’air d’aller ... ’’ Fit la descendante de Narcisse, prenant une voix grave mais rassurante, lui adressant un sourire tendre, le regardant. Non, décidément elle n'avait toujours pas compris que l'agresseur en avait après ce jeune homme à cause d'elle. ‘’ Tu voulais me dire quelque chose ... ? Tu m’as demandé de te suivre, et j’ai senti ta main sur mon épaule. ‘’

La jeune femme sentit de nouveau son ventre gargouiller violemment. Il est vrai que depuis son départ de Konoha, elle n’a pas mangé quoi que ce soit, donc depuis trois jours ... Ne sachant quand sera son prochain repas, Juka sortit une cigarette de sa poche ainsi qu’un briquet pour l’allumer, et ainsi prendre plaisir et essayer de couper son appétit comme elle le pouvait. Par respect, elle s’assit à côté du jeune homme pour ne pas le déranger avec la fumée et éviter de lui souffler sur la figure.






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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 2:46

Ces dans cette position de calme et de réflexion que ses paupières se fermèrent avec lenteur pour le laisser plonger dans un de ses souvenirs, essayait-il de comprendre quelques choses qu’il n’avait eu la chance de comprendre. Essayait-il de prendre vie, non après tout comment un pantin pourrait prendre vie si personne ne lui en donne l’ordre, un ventriloque rend bien sa marionnette vivante lorsqu’il place sa main à l’intérieur pour le faire bouger et parler. Alors pourquoi retombait-il dans ses pensées l’ordre, du Kazekage était de protéger le village pas de se remémorer des choses non ? Commençait-il à devenir… immonde ? Cette bande de souvenir était ancré en lui comme toutes les autres informations utiles qu’il avait emmagasinées, du moins c’était Kai qui lui avait supplié de garder cela en mémoire pour plus tard, est-ce que tard signifiait maintenant dans le présent ou encore bientôt dans le futur ?

Ils étaient les trois réunit dans ce souvenir qui les plongeait directement à l’époque ou ils avaient encore la chance de pouvoir discuter tous les trois, l’époque ou ils étaient encore Chuunin mais tellement heureux, du moins autant qu’un libertin, un fanfaron et un pantin peu l’être. Le trio le plus étrange au monde de toute évidence. Au départ de cette vision il n’y avait que Kai et Hajime les deux assit paisiblement sur une roche dans le désert à entendre que Vinzo arrive… Le silence régnait, les deux Sunajins étaient visiblement amis, mais n’avait rien à ce dire, pauvre Kai… être pris à être amis avec un homme sans vie, quel ennui mortel cela doit être. Le ciel était dégagée et le vent était frais, le soleil commençait lentement à se lever ce qui tendait de faire devenir orange les ténébreux vêtements que le duo de ninja portait fièrement. Un courant d’air plus puissant que cette habituelle caresse rugueuse de se vent désertique vint frapper leur visage faisant par la même occasion détourner leur tête pour poser leurs iris devant eux pour apercevoir le nouvel arrivant, Vinzo… Un immense sourire aux lèvres. Un magnifique sourire, du moins c’est ce que les femmes du village disait de ce jeune homme prétentieux, enjouée et joueur surtout… Celui-ci s’approcha rapidement du maitre de l’invisible pour se figer devant lui avec un regard emplit de questionnement et une bouche pleine d’envie de parler… Avant que quiconque n’ait eu le temps de prendre parole Vinzo se mit à déblatérer une horde de mot venant frappé de plein fouet Kai qui recula quelques peu sur le rocher pour finalement ouvrir grand ses yeux l’air surprit de ce qu’il venait de se passer.


-QUOI QUOI QUOI QUOI QUOI ! VOIR ! TU L’AS FAIT ET TU M’EN A PAS PARLER ! DIT MOI QUE C’EST DES RUMEURS FOUTUS COUREUR DE JUPON !

Kai toujours aussi sur le choc se tourna rapidement vers Hajime pour plonger son regard dans le siens, il voulait surement avoir de l’aide ou un support quelqu’un, mais c’est toujours dangereux de s’accrocher à un morceau de bois mort, de un il ne comprendra pas vos expression et de deux il risque de briser à tout moment vous laissant avec votre air stupide tomber sur le sol. Celui-ci finit par plonger de nouveau ce regard d’améthyste dans son nouveau bourreau mais incapable de supporter ce regard finit par dire l’air innocent…

-Non non… haha… quand même pas…

Vinzo hocha la tête de gauche à droite, Kai mentait si mal quand il était gêner, un peu plus et il serait devenu rouge de gêne le pauvre. Vinzo sauta à côté de lui et commença à lui frotter frénétiquement la tête comme s’ils étaient des frères, ils riaient, ils étaient heureux… Est-ce que cela était la joie ou un autre sentiment ? Il devra le demander à Kai lorsqu’il le reverrait pour s’assurer d’avoir penser au bon sentiment. Après avoir dit plusieurs fois qu’il devait tout lui conter sous quoi il allait devenir fou, celui-ci finit par avouer que oui il avait bien fait l’acte avec la femme du boulanger et que celle-ci se débrouillait vachement bien. Hajime lui les regardait sans réellement comprendre ce qu’il se passait, il pencha doucement la tête vers la droite et resta ainsi à les regarder ce demandant seulement quand Vinzo allait prendre le temps de leur dire la mission, ils n’étaient pas réunit justement pour cela ? Accomplir une mission. Vinzo et Kai soupirèrent devant le visage sans vie de leur coéquipier et ceux-ci finirent par bouger pour se placer de chaque côté du pantin, venait-il de placer leurs mains dans son dos pour le permettre de s’activer comme-ci celui s’éveillait comme une marionnette heureuse de voir son marionnettiste, mais d’une façon peu commune Hajime crut se sentir bien, peut-être même ressentit-il de la joie, mais sans savoir ce que sait comment peut-on l’analyser correctement…

Kai et Vinzo finirent par lui expliquer en détail ce qu’est le désir envers quelqu’un, mais de toute évidence ceux-ci ne firent pas mention des détails concernant l’acte lui-même, après tout auriez-vous le courage d’expliquer l’acte au complet avec détails à un nouveau-né ayant tout juste l’âge de vous comprendre ou garderiez-vous quelques détails secrets dans l’optique de bien l’éduquer le moment venu. Par contre Hajime finit par comprendre le concept logique à la chose, on ressentait un désir lorsque notre corps nous criait de toucher, de s’approcher, de caresser, d’embrasser la personne devant nous, est-ce que son corps avait essayé de crier tout à l’heure ? Est-ce que cela n’était rien d’autre que le crie d’un muet après tout… Le désir, c’était cela qu’il avait apprit se jour la, mais pourquoi ceci lui revenait-il en mémoire maintenant… Le désir, une attirance dut à des phéromones… Des phéromones… Des phéromones…

Ses paupières se levèrent avec lenteur donnant presque l’impression que le Sunajin avait dormit des lunes et des lunes. Ses iris aussi sombre que le néant lui-même se fixèrent sur la femme qui venait de s’accroupir près de lui. Probablement que quelqu’un de saint aurait tout fait pour lui plaire, surement que quelqu’un de normal se serait fait enivrer par la présence de la demoiselle, surement… Mais bon ceci n’avait peut d’importance en face d’un pantin. Même en étant complètement, du moins très vide l’homme ne plus faire autre chose que de remarquer la beauté de la femme près de lui, mais la beauté du point de vue rationnel ne vous faites pas d’illusion. Cette douce voix mélodieuse semblable à celle de sa mère refit surface, le Sunajin hausse même un sourcil ayant presque envi de tourner la tête pour voir si ce n’était pas sa mère qui lui parlait dans son dos.


’ ça va aller, pour ta tête ... ? J’ai vu que tu as reçu un coup, mais ça a l’air d’aller ... ’’

Cette phrase le laissa de marbre, non il n’avait pas mal, un simple coup de poing après tout… Surement pouvait-il ressentir la douleur, mais lorsqu’on subit jour après jour la salle des tortures des Inaoumies pendant des années… On commence à connaitre la douleur et même l’adopter en nous et nous nous sentons presque mieux lorsqu’elle est la, mais ce qui tiqua le plus l’homme du désert fut le sourire qu’elle lui accorda… Kai lui avait dit qu’un sourire était significatif d’une preuve d’attention, de joie, de crainte, d’attirance envers une personne et plusieurs autres, mais il ne trouvait pas lequel cela pouvait bien être. De toute évidence il ne plus faire à son habitude et questionner la personne devant lui avec ses questions stoïque sans réel sens pour les personnes ne connaissant pas son… Handicap.

‘’ Tu voulais me dire quelque chose ... ? Tu m’as demandé de te suivre, et j’ai senti ta main sur mon épaule. ‘’

Hajime qui semblait sur le point de tomber dans une lourde réflexion sur l’action qu’est le sourire releva la tête et l’hocha doucement de haut en bas. Devait-il parler ? Il n’était tellement pas habituer de répondre aux gens par des mots, Kai et Vinzo le comprenait même s’il parlait avec le silence… Le cri d’un muet… La voix mélodieuse du Sunajin refit surface, pourquoi cette voix… Pourquoi ce ton qui pourtant n’utilisait jamais même s’il était le siens… Pourquoi… Le désir ?

-Oui, Kai aurait dit phéromones, le rationnel de désir… Suis-moi.

Ceci était de toute évidence une longue phrase pour le Sunajin, un peu plus et il aurait repris son souffle. Il fit un demi tour suivit d’un moment de pause pour s’assurer que la lady le suivrait, lorsqu’il fut sur que celle-ci suivait ses pas il continua sa marche vers le haut de l’escalier menant à la porte. Une fois celle-ci ouverte on pouvait apercevoir la mère d’Hajime les yeux grands ouverts visiblement incapable de comprendre comment son fils avait plus ramené une femme à la maison, pas qu’elle trouvait cela gênant ou encore dégoutant… Mais… Hajime… Avec une fille ? Celle-ci partit de toute évidence aller raconter tout cela à son père sur de venir d’apercevoir la plus grosse histoire de l’année tout entière. Le couloir dans lequel ils marchèrent était emplit de peinture de toute sorte, pour des adeptes de la torture ceux-ci était magnifique, le pendu. Une peinture représentant clairement un homme nue pendu, la tête se ballotant sur le côté avec quelques peux d’écumes… Et d’autre dans la même gamme. Une fois le corridor dépassé ils firent leur apparition dans la salle la moins visité de la maison et donc la plus calme, la cuisine.

En Gentleman de pantin qu’il est, Hajime ne fit que pointer la table lui faisant signe de s’assoir et ouvrit une armoire ou il y avait plusieurs épices, il prit un poisson frais encore sur de la glace (matière rare en Suna) et commença à le faire cuire. Il gardait le silence et ne regardait qu’à de faible moment son « invité ». Surement qu’une question vous tourne dans la tête, comment cette homme du désert à t’il fait pour comprendre que la belle Juka avait faim… Tout à fait simple, elle était dans un restaurant lorsqu’il l’avait trouvé et avait remarqué que celle-ci n’avait rien devant elle lorsqu’il était arrivé… Il avait donc décidé de faire à manger, un sentiment qui ne lui procurait… Rien, c’était qu’une action comme les autres. Une fois le poisson cuit à la perfection et couper de façon artistique, après tout ne soyez pas étonné qu’un tortionnaire sache manier le couteau, celui-ci le parsema de quelques bonnes épices de Suna et apporta l’assiette à l’odeur alléchante devant la Konohajin avant de s’asseoir à son tour devant celle-ci de l’autre côté de la table. Son regard était poser sur elle, surement que cela faisait partit de la norme de ne pas regarder voir fixer quelqu’un qui mange lorsqu’on ne le connait pas, mais comment lui aurait-il fait pour savoir cette information… Il aurait dut connaitre la gêne et le respect, deux sentiments encore loin d’être découvert.
Juka Kiyomizu
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 23:52


Le néant ressortant de la pupille.










Un simple hochement de tête. Ce fut la réaction aux questions de Hajime. Cela convenait parfaitement à Juka, elle fut au moins rassurée qu'il n'avait rien eu, bien qu'elle constata que le jeune homme paraissait ... Bien spécial. Elle se mit à le scruter attentivement, sans gêne comme à son habitude, de haut en bas. Physiquement, il était plus qu'avantagé, mais pour une fois elle ne s'attarda pas à la beauté, étant captivée par les yeux de ce jeune homme, illustrant comme un gouffre, un vide, un néant même. Oui, c'est cela, le néant, juste une petite lueur pour faire comprendre que son âme était bel et bien refermée dans ce corps, qui avait l'air d'être en vie uniquement pour véhiculer le prisonnier, qui est l'esprit, la raison de son battement de coeur, la raison qui lui fait bouger ses membres, et encore elle se demandait si c'était vraiment le cas pour la dernière.
Juka glissa ses fesses pour se tourner complètement vers lui, portant lentement sa main aux lèvres, souhaitant d'inspirer de la fumée de cette cigarette et regarda ce jeune homme, qui avait cet air des plus neutres, n'exprimant absolument rien. Sans savoir vraiment pourquoi, ce tableau la rendait quelque peu ... Triste. Bizarre, n'est-ce pas ? Mais ressentant que ce sunajin ne ressortait rien de lui, mis à part sa respiration, pas la moindre émotion ou traits de caractère, son aura étant quasi absente, dégageant ... Rien, absolument rien de lui. Telle une ombre, une simple ombre. C'est pour ça que la Kiyomizu ressentit cette sorte de tristesse en elle.

'' Oui, Kai aurait dit phéromones, le rationnel de désir… Suis-moi. '' Fit le jeune homme d'une voix tout aussi belle et cristalline, délicate, mélodieuse, telle un shakuhachi.

Mais cette fois-ci, ce n'était point la voix qui frappa Juka, comme ce fut le cas la première fois qu'elle l'entendit. Elle s'écarta même de quelques centimètres, écarquillant grand les yeux, manquant de s'étouffer avec sa fumée. Ce que son interlocuteur dit de façon si brève fut provoqua comme un choc électrique en elle, ne sachant pas quoi répondre. Aurait-il parlé ... De phéromones ? Voyant le jeune homme se relever, elle le fixa de façon des plus insistantes, essayant de voir si elle ne connaissait pas ce jeune homme, malgré qu'elle s'en serait rappelé, vu les beaux traits que ce dernier portait sur son visage, malgré le néant que dégageait ses expressions, étant apparemment aussi émotif qu'un rocher, qu'un objet de décoration, que ... Qu'une pomme de pin. Passons. Elle ne voyait absolument pas de qui pouvait-il s'agir, malgré sa mémoire sélective, il est clair qu'elle s'en serait souvenue, le voyant. Mais rien.
Son interlocuteur avait l'air d'avoir répondu à haute voix sur un sujet étant resté dans sa tête, donc sa phrase n'avait aucun sens face aux questions que Juka lui a posé à peine deux minutes avant. Mais sur le coup, cela ne la choqua pas, car le simple fait qu'il a parlé de phéromones mit la puce à l'oreille de la jeune femme, oubliant le reste. Il est vrai que son clan est très populaire, conté dans le monde entier des ninjas, que son père fut très connu et que la ressemblance était quasi frappante entre ces deux-là, et les moins ignorants, ayant étudié un minimum leur clan dans les écoles ou autres sont plus ou moins au courant que les Kiyomizu utilisent les phéromones pour se battre, mais tout de même ... Il y avait un rapport, l'aurait-il reconnu ? Ou a-t-il sorti cette phrase dans un contexte qui n'avait rien à voir avec la konohajin ? Le hasard était tout de même un peu gros ... Malgré qu'elle ne dit rien, elle ne pensait pas moins.
Se levant pour imiter ce sunajin, elle se demanda également ce qu'il voulait d'elle. Le voyant monter les marches pour se diriger vers l'entrée de manoir, Juka devina qu'il voulait l'inviter chez lui. Pourquoi ? Elle n'en savait absolument rien, mais la curiosité la poussa à accepter son invitation, se disant qu'elle devait tout de même être préparée à tout, le jeune homme ne dégageait absolument rien, on ne pouvait pas savoir si ses intentions étaient mauvaises ou non. Haussant les épaules, restant en garde par précaution, la jeune Kiyomizu monta ses marches à son tour, se disant que ce manoir était décidément une chose peu commune dans un village comme Suna, changeant l'ambiance que cet endroit avait, complètement.
En entrant dans le manoir, la première personne qu'elle vit, à part le jeune homme, fut une femme, plus âgée que les deux arrivants, la mère fort probablement. La voyant, le premier réflexe que Juka eut fut de se concentrer immédiatement afin de diminuer ses phéromones au maximum pour qu'ils se propagent le moins loin possible, pour ne pas affecter cette femme. Fort heureusement elle était suffisamment éloignée et les particules de la descendante de Narcisse n'étaient pas au maximum. Cependant, elle remarqua que la mère écarquilla grand les yeux, les voyant entrer. Juka, malgré qu'elle avait peur de faire quelque chose de travers, réussissant à se faire haïr par la gente féminine rien qu'en leur disant gentiment ''merci'', s'inclina respectueusement, quelque peu nerveuse, ne voulant pas créer de remue-ménage. La femme partie d'un pas précipité, le jeune homme se dirigea dans une autre pièce, et Juka le suivit. En inspectant les pièces, elle remarqua que la décoration était quelque peu ... Glauque, oui, c'était en effet le bon mot. Cela n'effraya pas la jeune femme, étant habituée aux choses des plus extraverties, mais cela lui attira tout de même l'attention, se disant que ce genre de décoration intérieure était, fallait l'avouer, peu commune, pour le goût des personnes en général. Sa maison à elle, respectant le côté japonais traditionnel, mélangé à un côté plutôt moderne à sa façon, et surtout avec beaucoup d'images d'elle-même, chose qui n'est pas étonnante, ayant hérité du fameux narcissisme des Kiyomizu.
Ils se retrouvèrent alors dans la cuisine du manoir. Le sunajin ne dit rien à Juka mais désigna d'un geste la table, invitant la jeune femme à s'asseoir à la table. Celle-ci regarda un moment la pièce, avant de se diriger lentement pour s'asseoir. Allait-il lui faire à manger ...? C'était fort aimable, mais elle se sentait quelque peu gênée. Elle ne le connaissait pas, et il l'invita pour la nourrir ... Mais la konohajin ne dit rien, préférant garder le silence, pour observer d'avantage le jeune homme, étant en train de préparer à manger. Le fait qu'il s'est mis à parler de phéromones la turlupinait toujours autant. Bien sûr, il y avait une possibilité que cela n'avait absolument rien à voir, mais elle se demandait tout de même si au final, il sit ceci car il la connaissait.
De dos, fallait l'avouer, il ressemblait quelque peu à une femme, mais la Juka, étant habituée aux personnes androgynes, elle qui l'est également, ne l'aurait jamais mêlé à la gente féminine. Il dégageait tout de même une aura bien masculine, et était de grande beauté, et les cheveux étaient magnifiques, d'un argent doux, qui pourrait presque faire envier la Kiyomizu - on a bien dit presque -, elle qui hésitait à se rajouter de la couleur plus argentée dans ses cheveux, bien que sa crinière reflétait cette couleur-là au soleil.
Oui, elle observait sans se gêner le jeune homme, ne connaissant que très peu la définition du mot pudeur, aimant scruter les personnes pour pouvoir au mieux les cerner. Mais ce qui la perturbait c'est que ce ce sunajin, il ne reflétait absolument rien. Il n'y avait rien à faire, il ne dégageait aucune aura. La jeune femme posa ses mains sur la table, le coude droit relevé pour porter sa main à ses lèvres et tripoter un de ses piercings, songeuse. Plusieurs questions se bousculaient dans sa tête, elle était très intriguée.
Un long moment de silence passa ainsi, pendant qu'une odeur, sans mentir, alléchante, dégageait de ce que le jeune homme était en train de préparer. Du poisson, si Juka se fiait à son odorat. Elle ne dit pas un seul mot, continuant é observer tranquillement cet inconnu. Jusqu'à ce qu'il finisse de préparer pour poser une assiette joliment présentée devant la jeune femme, et il s'assit devant elle, pour l'observer. Exactement de la même façon que la descendante de Narcisse fait avec les inconnus. S'ensuivent alors un jeu de regards, Juka fixait également de façon insistante le sunajin, non pas pour l'intimider, d'ailleurs son regard était très doux et chaleureux, mais par curiosité. Elle pencha sa tête sur le côté et esquissa tout de même un petit sourire, tout en le reluquant. Cela pouvait durer ainsi longtemps, mais son ventre se mit à gargouiller violemment, la rappelant à l'ordre, lui rappelant qu'elle n'avait pas mangé depuis trois jours. Juka glissa alors enfin son sac pour le laisser à terre, la photo de son père sortit car la fermeture éclair n'était pas complètement fermée, mais la jeune femme ne le vit pas, regardant le jeune homme, puis son assiette, et de nouveau celui qui se trouvait en face d'elle.
Elle était tout de même gênée, elle n'aime pas manger seule lorsque quelqu'un l'accompagnait, mais refuser ce repas serait une manque cruelle de politesse, et ainsi qu'un énorme manque de respect pour son estomac. Prenant les baguettes dans ses mains, elle se pencha un coup pour renifler le plat, l'odeur était en tout cas ... Délicieuse. Elle saisit un bout du poisson coupé de façon élégante, et la porta à ses lèvres, s'arrêtant juste avant, comme si elle se demandait si elle devrait vraiment manger ceci. Elle devait également éviter de se jeter sur la nourriture, elle avait une fierté à entretenir voyons ! Finalement, après avoir dit un bref '' itadakimasu '', elle ouvrit délicatement la bouche pour manger, et le goût était ... Exquis, vraiment. Juka releva sa tête pour regarder le jeune homme, qui était assis en face d'elle, continuant à la fixer. Cela ne le gênait pas, vu qu'elle faisait pareil, cela lui paraissait normal. Ses yeux se plongèrent dans les siens cependant, reprenant un petit jeu de regards, qui dura un petit moment, le temps que la jeune femme n'avale et continue à fixer, avant de lui adresser un tendre sourire, plissant les yeux, reprenant encore dans son assiette à l'aide des baguettes.

'' Tu cuisines vraiment très bien. '' Complimenta Juka, toujours souriante. '' Je te remercie de m'avoir invité pour manger, bien que je suis un peu gênée. Mais c'est très aimable de ta part. ''

Quelque peu gênée, mais la jeune narcissique qu'elle est ne pouvait s'empêcher de se dire que c'était normal pour elle, et que le jeune homme en avait de la chance de pouvoir se retrouver avec elle. Ah que oui qu'il avait de la chance d'avoir le droit de la regarder et de cuisiner pour elle ! Elle continua de manger, jetant souvent des coups d'oeils au sunajin, pour soutenir son regard, lui qui la fixait tout le long, et surtout parce que à part son plat, elle n'avait rien d'autre à regarder. Mais le moment passa de manière silencieuse, le temps que Juka finit son assiette, passant discrètement sa langue sur ses lèvres, se disant qu'elle avait eu en tout cas le droit à un repas succulent. Tout de même polie et pour prouver comme elle pouvait sa gratitude, elle se leva, fit une courbette pour le remercier encore une fois de façon chaleureuse, elle prit l'assiette pour aller la laver dans l'évier avec les baguettes, qui était en tout cas la moindre des choses. La chose faite, elle se retourna vers le jeune homme et s'assit juste à côté de lui, en esquissant un sourire attendrissant.

Juka se remit à fixer le sunajin, toujours avec des yeux traduisant de la tendresse, en penchant la tête, un petit sourire en coin. Elle se demanda de nouveau si il l'avait reconnu en tant que Kiyomizu pour avoir parlé de phéromones. Oui, décidément, cette question la turlupinait du plus haut point, mais se demanda si lui demander ainsi ne serait pas un peu déplacé, d'autant plus si cela n'avait rien à voir, elle aurait l'air bien. D'ailleurs à ce propos, elle voulait vérifier l'adresse de la bibliothèque de Suna, maintenant qu'elle avait cette idée en tête, bien que cet endroit était fort probablement fermé à cette heure-ci, ce fut juste pour se remémorer le vague souvenir qu'elle avait de l'emplacement de ce bâtiment dans ce village. Elle quitta ses yeux du visage du sunajin pour se lever et se diriger vers son sac. En voyant la photo à terre, Juka le prit dans sa main pour la poser sur la table, afin de pouvoir le ranger par la suite, et sortit un bout de papier, indiquant l'adresse de la bibliothèque. Une fois lu, elle rangea ce papier dans le sac, le posa à terre et se retourna pour s'asseoir à côté de ce jeune homme.

" Je ne me suis même pas présentée, excuses-moi. Je m'appelle Juka. Et toi, quel est ton nom ? "

Oui, comme à son habitude, la jeune femme évitait de donner son nom de famille, ne voulant pas entendre les préjugés sur son clan, qui est très connu, et encore moins se faire juger sans la connaître, ce serait trop bête, et la descendante de Narcisse ne supportait pas les conclusions hâtives que beaucoup de personnes font.




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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeVen 15 Juil 2011 - 20:46

Lorsqu’il fut assit sur la table et que son regard croisa une nouvelle fois celui de la Konohajin, il ressentit encore le même sentiment que lorsque leurs bras s’étaient que légèrement touché dans la rue. Ce minuscule crie sortant des ténèbres, se faible chuchotement devrais-je dire… Le crie des morts… C’est ce que son père s’était tant forcé à lui faire comprendre, il avait passé des mois et des années à se faire torturer par son père avec plusieurs sceaux différent visant plusieurs choses distinctes. Quelques-unes des séances visaient à endurcir le corps faible et féminin d’Hajime, surement que pour son père ceci était une marque de faiblesse de naissance et il fallait la combler avec un entrainement intensif à la méthode des Inaoumies ce qui veux dire beaucoup et beaucoup de douleur physique. Le reste de l’entrainement visait plus à « guérir » le ninja de tout émotion, puisque les émotions ne sont au final rien d’autre que des actes irréfléchies, peut de monde semble réaliser que sans eux tout irait mieux puisque oui l’être humain devrait se dévêtir de tout sentiment positif tel la joie, mais sans amour… Il n’y a pas de joie, ni de colère, de ni jalousie, ne de tristesse, ni de haine et ni d’angoisse et sans ces futiles émotions comment peut-il y avoir de guerre ? Ainsi l’être humain souffre de vivre, comment un pantin peux souffrir de vivre s’il n’as pas conscience lui-même qu’il existe ? C’est pourquoi il avait subit cette enfance qui pour lui était maintenant considérer comme nécessaire après tout son père lui avait dit. Celui-ci avait finit son entrainement avec cette phrase, une émotion n’est rien d’autre que le crie des mots, puisque c’est définitivement la dernière chose que tu veux ressentir avant de mourir, la présence d’une émotion.

Les iris du Sunajin firent un petit soubresaut, un petit mouvement oculaire rapide question de replacer ses esprits surement. Il ne pouvait pas sentir le crie des morts, c’était impossible pour lui alors c’était autre chose. De toute évidence Kai pourra lui répondre ! Le ninja cessa tout simplement de ce concentrer sur ce petit crie à l’intérieur de lui et revint à la « réalité ». La jeune demoiselle tout aussi intrigante que lui le fixait avec cette même intensité, les deux n’avaient pas dut recevoir l’éducation nécessaire rappelant que les normes sociales interdisent à tous de se regarder avec cette intensité et pourtant cela ne semblait pas déranger les deux protagonistes. La jeune descendante de Narcisse pencha doucement la tête sur le côté un peu comme lui le faisait si souvent lorsqu’il regardait les autres ce qui déclencha visiblement le même réflexe pencha à son tour la tête vers le côté comme s’il voulait garder le contact visuel. Un faible sourire s’immisça sur le magnifique visage de la Kiyomizu ce qui sembla rendre le jeune pantin perplexe, pourquoi souriait-elle ? Mais bon cela ne servait à rien de retomber dans ce cycle sans fin de questionnement sur les sourires, après tout sans Kai il n’était tout simplement pas capable de comprendre ce mécanisme humain.

Le Sunajin suivit le mouvement des mains de la jeune demoiselle, celle-ci posa son sac sur le sol, mais les deux semblèrent remonter leurs regards avant qu’un des deux n’est eux la chance d’apercevoir la photo qui avait décidé de s’enfuir de sa prison. Le pantin laissait ses doigts pianoter sur la table un doux rythme agréable à entendre, une douce mélodie agréable à entendre pour ceux aimant les percussions, le rythme était celui d’une berceuse que sa mère chantait lorsqu’il était jeune… Après tout c’était logique pour lui de ne pas savoir écrire de chanson, sans émotion c’est tout simplement impossible d’avoir tout imagination créative puisque les plus belles mélodies ne sont pas celle écrit avec le cœur ? Mais pourquoi bougeait-il ses doigts, pourquoi ceux-ci bougeait sans ordre… L’ennui, la seul émotion que le pantin avait commençait à sentir et ce depuis son enfance… mais sans savoir que l’ennui elle-même était une émotion et la pire qui soit. Pour Kai s’était la marche vers le progrès pour Hajime ceci n’était rien d’autre qu’une façon qu’il avait trouvée pour que les ordres arrivent plus vite donc en traduction que le temps s’écoule plus rapidement. Juka finit par casser les baguettes et pris un morceau de poisson entre ceux-ci, surement qu’un homme éprit d’amour pour celle douce créature aurait jubilé à l’idée que celle-ci apprécie sa nourriture, pour le Sunajin ceci n’était qu’un ordre réussit après tout c’était son travail de toujours réussir ce qu’on lui ordonnait.

Lorsque le morceau eut enfin atteint destination celle-ci ne se gêna pas pour replonger son regard dans le pantin. Celle-ci finit par sourire de nouveau, mais pas le même sourire qu’à l’habituelle, ce n’était pas le même qu’elle avait fait les dernières fois ou elle avait sourit. L’homme du désert n’avait beau rien comprendre à ce monde et ses émotions, il était par cœur très perspicaces dans les détails, faut croire que lorsqu’on découpe des êtres vivants et qu’on veut lui faire le plus mal en touchant les nerfs ont devient habituer à remarquer les petites choses… C’est d’ailleurs dans cette réflexion que la voix angélique fit son apparition de nouveau.


'' Tu cuisines vraiment très bien. '' Complimenta Juka, toujours souriante. '' Je te remercie de m'avoir invité pour manger, bien que je suis un peu gênée. Mais c'est très aimable de ta part. ''

Hajime pencha doucement la tête vers le côté regardant toujours la douce Kiyomizu dans les yeux… Gêne et aimable ? Devait-il lui demander ce que ces mots signifiaient ? L’homme plissa légèrement les yeux tentant visiblement de se souvenir de quelques choses… Sa mère lui avait toujours dit de dire merci lorsqu’elle le complimentait, surement que pour elle c’était la preuve ultime que son fils était toujours en vie. Elle avait beau adorer de tout son corps son mari, celui-ci était quand même rien d’autre qu’un bloc de glace qu’elle avait réussi à faire fondre un peu pour lui donner quelques émotions de base. Peut-être que cette ange de mère voulait faire pareil avec son fils aux cheveux argentés, peut-être qu’elle voulait qu’avec cette faible acte faire croire aux autres qu’il vivait, mais après tout il n’y avait qu’elle que cette acte bernait…

-Merci…

Un faible merci, toujours de sa voix mélodieuse, mais qui tout simplement s’éteint comme il était apparu. Aucune emphase, aucun sentiment avait envahit se mot pourtant significatif, mais au moins il avait été dit et avait donc respecté l’ordre de sa mère. Le reste du repas par contre se passa dans le silence absolu, aucun son autre que celui de leurs respiration et à quelques reprises celui des lèvres de la descendante de Narcisse qui s’ouvrait et se refermait pour capturer les morceaux tendres du poisson. Lorsqu’elle eut finit son assiette celle-ci se leva et alla essuyer la vaisselle, il l’aurait bien fait si elle en avait donné l’ordre, mais puisqu’elle fit le tout seule, l’homme du désert resta silencieux à faire bouger ses pupilles de gauche à droite pour suivre les mouvements gracieux de Juka laissant toujours se lourds silence entre eux deux.

Une fois qu’elle fut assit à ses côtés celle-ci plongea de nouveau son regard dans le siens un sourire accroché à ses lèvres, le même sourire que le précédent et donc pas le même qu’au début, avait-elle changé entre temps, était-elle devenu quelques choses d’autre entre temps ? La jeune demoiselle finit par se lever et prendre son sac posant par la même occasion la photo sur la table, pour la première fois depuis qu’il était assit à la table celui-ci détourna le regard pour regarder cette photo… Cet homme… Il l’avait… Déjà vu…


Flash back

Hajime est à genou sur le sol, la tête basse, les cheveux coller sur son vissage par la sueur, ses cheveux argentés teintés de sang les rendant rougeâtre. Sur son visage on pouvait voir plusieurs lanière de sang qui venait rendre ce magnifique pantin en macabre peinture sortit tout droit de l’imaginaire d’un immonde peintre. Le sang mélangé à la sueur coulait sur son visage et venait tomber sur le sol ou s’y ramassait doucement une flaque de sang… Sur tout visage normal on aurait plus lire la colère, le désespoir et encore la tristesse après tout un enfant ne peux pas survivre à une telle douleur, mais lui, mais lui comment pouvait-il survivre… Un nouveau claquement dans l’air et la tête d’Hajime recula violement le faisant tomber sur le dos, celui-ci cracha un peu de sang et se releva, la lanière du fouet était venu lui fendre le côté de la lèvre… Ses si belles lèvres, ses douces lèvres fines venaient d’être détruite par une lanière de cuire qui était étrangement rouge surement vieilli avec les années… L’enfant à peine âgée de quelques années se releva comme si le coup n’était de rien, on voyait la haine dans ses yeux, visiblement il avait perdu se sentiment avec le temps. Son père hocha la tête de gauche à droite et lança le fouet vers l’arrière et juste avant que celui-ci revienne s’abattre dans le visage de son fils quelqu’un cogna à la porte de la salle des tortures et son père laissa échapper son soupire habituelle avant de replacer son fouet à l’endroit initiale laissant les lumières de la salle s’éteindre.

Son père marchait d’une démarche si banale, ni vite, ni lent… Après tout c’était surement de lui qu’Hajime avait prit cette démarche sans émotion. Son père finit par ouvrir la porte laissant apparaitre une personne dans le cadre de porte, un homme avec des magnifiques traits de visage. Des traits de visage que maintenant il reconnaissait… Ceux-ci parlèrent durant plusieurs minutes laissant le jeune enfant un peu plus loin, toujours à genou, se voulant fier, les genoux dans son propre sang… Hajime plongeait ses yeux de néant sur le visage de l’homme, il ne voulait manquer aucun détail de ceux qui avait la chance de parler à son père… Il lui tendit un rouleau et finit par partir rapidement, ce que peux savait c’est que les Inaoumies sont les gardiens ultimes de plusieurs clans de ninja dont ils ne peuvent utiliser leurs pouvoirs puisque de toute façon un clan qui ne peut ressentir les émotions complexes et quelques-unes de base ne ressentent pas l’avarice nécessaire aux plan nécessitant de vendre les rouleaux pour s’enrichir eux-mêmes de toute façon, l’argent, ils l’avaient déjà. Le père finit par se tourner tout bonnement laissant échapper ces petits mots… « Entrainement terminé ». C’était tout ce qu’il avait besoin pour fermer les yeux et tomber endormit le visage dans son propre sang. La voix de Juka vint le sortir brutalement de ses pensées le faisant revenir à la réalité. Celui-ci ouvrit grandement les yeux pendant quelque instant et finit par redevenir normal, son visage toujours impassible se pencha lentement sur la droite.


" Je ne me suis même pas présentée, excuses-moi. Je m'appelle Juka. Et toi, quel est ton nom ? "

Hajime hocha doucement la tête de haut en bas, juka… Il n’avait jamais entendu ce nom et ceci ne semblait pas réellement le déranger. Son nom à lui… Rare était ceux qui le demandait, faut dire que ceux qu’il croisait finissait souvent sur un lit de mort, après tout rare était ceux qui osait lui parler, mais il ne faut pas leur en vouloir puisque de toute façon qui aurait envie de parler à un mort marchant. Les cordes vocales du Sunajin commencèrent à vibrer laissant enfin l’air quitter sa bouche de façon mélodieuse.

-Hajime… Inaoumie… Je connais l’homme de la photo…

Finalement l’image l’avait frappé probablement plus qu’il avait pensé, ses rêves, ses idées, ce moment du passé l’avait plus troublé que l’incompréhension des mots qu’elle avait dit plus tôt, une chose avant l’autre après tout. Maintenant la photo et après l’explication, s’il avait cru au destin il aurait surement dit que leur rencontre n’était pas dut au hasard, des parents qui se connaissent, des enfants qui se rencontrent pour une raison que seuls leurs parents connaissent une rencontre… Prévu d’avance par leur… Ancêtre.

(En espérant que tu l’aimes ^^)


Juka Kiyomizu
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeSam 16 Juil 2011 - 3:26


Sono, mort à cause de l'amour










Le regard, toujours aussi vide, malgré que Juka lui offrait une bouille difficilement résistible, dont les hommes en étaient friands, ne pouvant s'empêcher de rougir, leur donnant également envie de sourire, tant elle était chaleureuse. Elle avait pourtant le don d'influencer facilement les humeurs des personnes, rien qu'avec sa voix, rien qu'avec l'expression que son visage prenait. D'un attendrissement à de la peur, elle savait très bien influencer les personnes avec ses propres états d'âmes. Lorsqu'elle est heureuse, cela fait sourire les hommes, lorsqu'elle est en colère, cela les effrayait. Combien de fois elle entendait de la part de la gente masculine qu'elle était comme un soleil, illuminant la pièce en entrant, à leurs yeux ...
Et pourtant, malgré que la Juka savait très bien manipuler les états d'âmes des autres, lui ne bronchait pas, du moins physiquement. Elle était de plus en plus intriguée par ce jeune homme, voulant le comprendre, voulant le cerner, et cette tristesse qu'elle ressentait lorsqu'elle le regardait, mélangé à de l'attendrissement face à cette bouilles, malgré tout, des plus angéliques ... Une description assez contradictoire, on vous l'accorde. Pourtant, lorsque vous regardez ce sunajin, vous comprenez ce que la Kiyomizu ressentait en le regardant. Oui, une tristesse, ce demandant pourquoi. Mais pourquoi ? Pourquoi ne réagissait-il pas ? Il n'avait même pas l'air d'être désintéressé par la jeune femme, vu comment il la fixait avec insistante, mais elle ne voyait absolument rien, sortant de ses yeux, c'était à se demander au final si une âme abritait ce corps ... Non, le néant. C'est cela qui attristait la jeune femme, voyant si peu de vie d'un visage aussi magnifique que celui du jeune homme. De plus, malgré ce manque total d'expressions, ne pouvant absolument pas savoir son caractère, sa façon d'être, elle ne savait pas pourquoi, mais elle trouvait qu'il avait quelque chose d'attachant. C'est pour ça qu'elle lui souriait d'une telle tendresse. Oui, aussi bizarre que cela pouvait paraître, malgré ce côté un peu ''glauque'' que certains trouveront sûrement chez ce sunajin, Juka, elle, était malgré tout attendrie. Elle voyait toujours plus loin que la généralité des personnes, c'est comme si elle savait lire dans le coeur des personnes, bien que cet homme avait l'air de renfermer que du néant.
Le jeune homme finit par hocher simplement la tête, avant de lui répondre avec cette si jolie voix :

'' Hajime… Inaoumie… Je connais l’homme de la photo… ''

A ces mots, après avoir enregistré ce nom dans sa tête, Juka se figea soudainement, entendant la dernière phrase de ce prénommé Hajime. D'accord, son père était très populaire, mais cela lui fit tout de même un petit ''tilt'' en elle. D'abord, il parla de phéromones, et ensuite il lui dit qu'il connaîtrait Sono ...? Ce fut surtout ce côté qui la faisait réagir. Elle devint légèrement plus pâle, fixant le sunajin avec grande insistance, le regardant droit dans les yeux. Etait-ce une plaisanterie ou tout simplement une coïncidence ...? Cela paraissait bien gros, et surtout un curieux hasard ...
Juka tourna sa tête pour regarder la photo qui était posée à l'autre bout de la table. Un instant passa ainsi, avant de reporter ses yeux vers Hajime, et de nouveau à la photo. Un autre blanc. Jusqu'à ce que la jeune femme se leva soudainement pour s'étirer jusqu'à l'autre bout de la table, en diagonale, et elle frôla le jeune homme avec son bassin, ne faisant pas attention. Elle prit juste soin de ne pas le bousculer, bien qu'elle était sûrement en train de prendre trop de place dans sa zone d'espace vitale. Etant plutôt petite du haut de ses un mètre soixante cinq, elle a dû presque s'allonger sur la table pour pouvoir enfin saisir la photographie dans sa main, avant de se redresser et se mettre en seiza sur sa chaise, c'est-à-dire les jambes pliées sous ses fesses. Elle releva quelque peu son postérieur et tourna la photo envers sa direction, pour l'observer attentivement. Observer son seul amour - en dehors d'elle-même -, la seule personne pour qui elle a osé dire qu'elle l'aimait d'un amour profond. Son sourire disparut, laissant à la place apparaître une bouille triste. Dieu qu'elle l'aimait, son paternel, personne ne pourrait se rendre compte à quel point son amour pour lui fut profond ... Et c'était cet amour qui tua son paternel. Si seulement, si seulement elle aurait gardé ses sentiments en elle, au lieu de le condamner à mort ... Déjà à six ans, elle devint une criminelle, tuant l'être le plus cher à ses yeux ...

♠ *FLASH BACK* ♠


Spoiler:

Juka secoua la tête, remémorant cette nuit sanglante, qui la fit tant changer. Elle ne voulait, pour rien au monde, remémorer de ceci en présence d'autres personnes. La jeune femme se mordit la langue, refusant de montrer une quelconque faiblesse face à ce jeune Hajime, puis reprit les esprit, en regardant cet homme assis en face d'elle, qui la fixait. La Kiyomizu passa son regard de la photo au visage, et fit deux allers-retours entre ces deux points avant de se pencher complètement vers le sunajin, elle aurait presque pu cogner son front contre le sien, mais ne le toucha pas, faisant que de s'approcher, pour pouvoir le voir au mieux. La jeune femme lui montra de plus près l'image, voulant être sûre qu'il n'y avait pas d'erreur.

'' Sono Kiyomizu ? Tu le connais ? '' Demanda Juka à Hajime. '' Enfin, il était populaire, mais ... Personnellement ? ''

Dans la surprise, elle ne se rendit pas compte qu'elle dit le nom de famille de son paternel. Elle n'était pas sûre de pouvoir dire que c'était son père d'ailleurs, malgré que cela était peut-être évident, portant les même traits distinctifs des Kiyomizu. Il fallait qu'elle le sache ! Qui sait, peut-être que cela l'aidera pour sa quête ? Elle l'espérait, d'autant plus que ce n'était pas du tout certain que la légende soit vraie, si elle pouvait trouver ce qu'elle cherchait au plus vite, cela ne lui fera que plaisir. Chose qui a l'air d'être un peu improbable, vu que la seule information qu'elle avait sur ces rouleaux était qu'il se trouvait à Suna, gardé par un clan depuis longtemps ... Quelle probabilité aurait-elle de trouver son butin en peu de temps ? Les chances étaient très faibles ...





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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeSam 16 Juil 2011 - 18:01

Hajime restait toujours aussi silencieux, après tout il n’était pas pour dire plus de mots puisque pour lui c’était bien assez. Est-ce qu’il avait dit la phrase dans l’optique de partir une discussion surement pas, il l’avait plutôt dit tout simplement parce qu’il l’avait vu dans sa tête et Kai lui avait toujours dit de dire ce qu’il pensait lorsque sa mémoire le renvoyait vivre des choses dans le passé, le Sunajin pensait que cette exercice aiderait au pantin à peut-être ressentir un jour quelques émotions et qu’avec le temps celui-ci deviendrait humain… Même rêve que la mère d’Hajime après tout. Juka elle devenait lentement plus blanche qu’à l’habitude, était-elle perturber ? Surement, de toute façon autre qu’un changement de couleur de peau qui pour Hajime n’était rien de spécifique autre que quelques choses qui est semblable au caméléon le Sunajin lui porta peu attention. Par contre lorsque celle-ci s’étira pour ramasser la feuille et que leur corps se touchèrent le crie dans sa tête devint un peu plus puissant… Il était maintenant passé du faible murmure à peine existant au chuchotement, la voix devenait plus fort… Devait-il fuir ? Après tout son père lui avait toujours dit de tout faire pour ne pas atteindre le crie, le crie était la fin de tout ce qu’il connaissait… Il ne pourrait plus réaliser ses missions aussi bien qu’avant c’est ce que lui avait dit son père, il allait devenir inutile comme un arme brisée… Inutile….. Ennuie.

Lorsque la jeune Juka fut replacé sur sa chaise le chuchotement redevint se minime son à peine audible et ceci permit à Hajime de recentrer son attention sur les choses réels, après tout pour un maitre du Genjutsu il n’y aurait rien de plus ridicule que de se perdre dans les illusions, on ne peut pas se perdre dans ce que l’on connait du moins cela serait ironique et de mauvais gout. Lorsque la descendante de Narcisse se mit à fixer la photo son sourire si habituelle disparut aussi tôt ce qui provoqua un simple abaissement de la tête sur le côté pour le Sunajin qui se demandait bien pourquoi maintenant elle ne souriait plus… Kai lui avait dit que c’était parce qu’une personne est triste, mais il n’avait pas encore prit le temps de lui expliquer ce qu’était la tristesse… Donc que pouvait-il faire, la questionner ? Surement que cela serait une bonne idée, mais pour cela il faudrait qu’il formule une question complète et ceci serait compliquer surtout qu’il devrait chercher les bons mots pour faire comprendre à la demoiselle qu’il ne comprenait pas ce qu’était un émotion et après spécifier qu’il ne comprenait pas pourquoi elle ne souriait pas et que ceci était …. Hajime secoua doucement la tête de gauche à droite, après tout fainéant dans l’âme cette réflexion devenait tout simplement trop longue pour lui.

La descendante de Narcisse finit par se pencher vers l’avant rapprochant étrangement sa tête de la siennes, surement que ceci en aurait gêné plus qu’un ou encore exciter tout homme étant affecter par les phéromones des Kiyomizu, après tout ils devaient en avoir beaucoup dans le village de Konoha qui aurait rêvé de cette scène plus d’une fois, mais pour Kanrei sabaku, le froid du désert, ceci n’était rien de spécifique, après tout quand on ne voit que le rationnel des choses comment peu t’on se faire d’illusion sur une simple approche… sans émotions, l’humain serait beaucoup moins tordu et pervers. Elle finit par lui montrer une photo de très proche, Hajime plissa les yeux et faillit demander pourquoi la plaçait-elle aussi proche de lui ? Après tout il possédait une bonne vu ? Mais il se fit dépasser par Juka qui décida de prendre parole avant lui.


'' Sono Kiyomizu ? Tu le connais ? '' Demanda Juka à Hajime. '' Enfin, il était populaire, mais ... Personnellement ? ''

Sono Kiyomizu… Non il ne connaissait pas ce nom, après tout jamais il n’avait osé demander à son père qui était l’homme qu’il avait aperçue avant de tomber brutalement dans son propre sang ? Ceci est des questions qu’on ne pose pas à son paternel après tout, mais ces traits, ce nez, ses lèvres, ce regard surtout oui cela il le connaissait bien. Par contre il ne le connaissait pas particulièrement, mais le connaissait, mais quel question compliquer à répondre sans ce tromper… Le sunajin finit par tout simplement hocher la tête de haut en bas avant de dire à voix de sa voix mielleuse complètement inhabituelle dans son genre et dont Juka était la seule à avoir entendu si souvent.

-Oui, non, je l’ai déjà vu parler à mon père, mais il ne m’as jamais parlé à moi… seulement à mon père…

Hajime tourna rapidement la tête pour apercevoir son paternel, les bras croisés dans le cadre de porte. Le message de sa mère avait surement passé et celui-ci était surement venu voir si son fils avait faillit à son entrainement et visiblement il avait été inquiété par le mouvement de tête à Juka. Peut-être avait-il eu peur que son fils ait son premier baisé, ait ressentit l’amour, ceci le dégoutait un peu probablement… Pauvre père qui s’inquiète que son fils devienne immonde, quel bon père était-il ! Celui-ci ce rapprocha lentement par contre surement attiré par le nom qu’il avait entendu, l’homme du désert était de grande taille, beaucoup plus musclé qu’Hajime et avec des traits moins majestueux, quelques cicatrices par-ci par-là, plusieurs traits physiques lui donnant l’air d’une brute et quelques mèches blanches naturel commençait à trahir son âge. Il s’arrêta près de Juka et toussota légèrement pour la faire tourner de sens et eut un sourire en coin en voyant la photo et en la comparant au visage de Juka. Son sourire n’était pas le plus expressif jamais vu et il ne semblait pas tellement affecté par Juka non plus, de un il ne ressentait pas tellement d’émotion lui non plus et de deux surement en connaissait-il plus sur la famille Kiyomizu que beaucoup de gens de Konoha. Il finit tout simplement par dire d’une voix rauque et tout de même monotone…

-Sono Kiyomizu… Vu ton âge c’était ton père non ?

(Désoler, poste vraiment court j’espère que tu vas me le pardonner Razz)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeDim 17 Juil 2011 - 0:46

Je te pardonne, mon enfant. Amen
xD
Non plus sérieusement désolée pour ce post médiocre ^^' Sinon j'ai aimé le tien !



Une connaissance masculine de Sono ...?









Il fallait qu'elle le sache. Hajime connaîtrait Sono ? Cela lui permettrait peut-être de progresser dans son enquête, la raison de sa venue à Suna. Le plus vite serait le mieux. Il fallait qu'elle sache si c'était une légende, cette histoire de rouleaux, ou non. C'était très important pour l'avenir de Juka, car il était pas difficile de deviner que de s'entraîner pour progresser dans ses capacités héréditaires seule, avec pour uniques instructions ses souvenirs des leçons de son père, de l'expérience, ainsi que de la logique. Chose faisable, la preuve, la jeune femme devint très forte, mais ce n'était pas évident ... Et la descendante de Narcisse voulait vraiment progresser, pour son ego, pour sa satisfaction, pour la mémoire de son clan, et pour Konoha. C'était très important, la vitesse de son évolution dépendant de l'existence de ces fichus rouleaux, qui seront bien utiles à la Kiyomizu. Que oui. Très utiles même. C'était si beau pour être vrai qu'elle se doutait sérieusement de leurs existence, prenant en compte également des paroles de son paternel, disant que c'était impossible, car les membres de leur clan ont des pouvoirs héréditaires qui font qu'ils ne peuvent pas avoir d'amis du même sexe, et Juka savait à quel point ceci était tristement vrai. De plus, elle connaissait très bien son ego, qui était très gonflé, quelque chose de typique chez les personnes du même sang qu'elle. Un Kiyomizu, demander de l'aide ? C'était une chose bien absurde ...
Son regard fut plongé dans le gouffre vide qui était les pupilles de ce Hajime, elle avait du mal à s'en détacher, comme si le trou noir l'attirerait. S'en était presque, fallait l'avouer, effrayant, de voir du vide, et rien d'autre. Elle était proche du jeune homme, ne se rendant pas compte qu'elle avait largement dépassé le périmètre permettant de garder un minimum d'intimité, mais ce dernier mot, c'est comme si elle ne le connaissait pas. Ce n'était pas un manque de respect, mais si elle appréciait quelqu'un ne serait-ce qu'un peu, elle était très tactile. Elle est comme ça, la Juka.
Finalement, le jeune Hajime finit par hocher doucement la tête, comme machinalement. Alors il le connaissait vraiment ... Plusieurs questions se bousculèrent dans sa tête, curieuse, ce qui lui semblait important surtout. Comment se faisait-il que ce jeune homme connaissait le paternel de la jeune femme ? Dans quelle circonstances ? Que s'est-il passé ...?

'' Oui, non, je l’ai déjà vu parler à mon père, mais il ne m’as jamais parlé à moi… seulement à mon père… '' Finit par dire le sunajin, toujours avec cette douce voix des plus agréables.

Cette réponse lui mit d'avantage la puce à l'oreille. Il fallait qu'elle sache plus, cela la concernait tout de même, on parlait bien de Sono, son paternel ! Pas de n'importe qui ! Le regard de la jeune femme insista sur Hajime, scrutant chaque parcelle de son visage, retenant à moitié son souffle, le coeur battant légèrement plus vite que d'habitude. Même lorsque le jeune homme tourna la tête pour regarder l'entrée de la cuisine, Juka n'a pas bougé, regardant juste du coin de l'oeil, voyant que quelqu'un se tenait près de la porte. Sur le coup, concentrée sur son objectif et le fait de scruter dans les détails son interlocuteur, l'idée de présenter ses politesses ne lui vint même pas à l'esprit, à ce moment-là elle n'avait qu'une seule chose en tête, c'était de savoir d'avantage à propos de son père. Ses yeux reviennent vers Hajime, le fixant, comme lui demandant de lui donner plus de détails.
Elle le regarda un certain moment avant d'entendre un toussotement, tout près des deux protagonistes. Ses yeux se détachèrent alors du jeune homme pour porter son regard à celui qui est intervenu dans la pièce. Juka a dû lever la tête, car cet homme était bien grand. Un grand blanc s'installa, le temps que la jeune femme puisse le scruter et que cet homme prit la parole, d'une voix rauque.
Il est vrai que la position qu'elle avait pouvait être ... Mal interprétée, peut-être perverse aux yeux des personnes regardant de côté, mais l'innocence qui dégageait de Juka montrait clairement que ce n'est pas elle qui aurait des arrières-pensées aussi tordues. Non, c'est juste que la jeune femme était très tactile et manquait sérieusement de pudeur envers les personnes qu'elle pensait qui le méritaient ... Ou tout simplement envers les personnes, parce qu'elle avait envie, tout simplement, car elle avait un bon feeling, parce qu'elle ne sentait rien de menaçant mais plutôt appréciables, voilà tout, mais jamais avec des arrières pensées. La jeune femme est tout sauf une personne faisant ce genre de choses, et encore moins le premier pas. Mais bon, passons.

'' Sono Kiyomizu… Vu ton âge c’était ton père non ? ''

La Kiyomizu plissa les yeux, gardant par contre la même position, bien qu'elle pouvait être ... Déplacée - mais pas aux yeux de cette dernière - et scruta l'homme. Etait-ce le père de Hajime ? A ses yeux, malgré un petit air rappelant que ces deux-là sont de la même famille, mais cela ne marqua pas vraiment la jeune femme, lorsqu'elle comparait ce visage fin, élégant, androgyne et doux - malgré le vide qu'il dégageait - et ce corps gracieusement sculpté, à cet homme qui avait l'air d'une vraie brute, ayant des traits durs, il avait l'air imposant, et était musclé. Elle n'était pas sûre du coup de leur statut entre ces deux, hésitait à se dire que Hajime était la progéniture de cet homme.
Prenant discrètement appui sur la cuisse du jeune homme, l'angle de vue qu'avait le nouvel arrivant ne pouvait voir son geste, la belle Kiyomizu glissa ses pieds de sa chaise, avant de se redresser, debout, afin de présenter ses politesses en s'inclinant gracieusement. En relevant sa tête, pas le moindre intimidée du monde, elle sourit à l'homme. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il l'attendait, qui sait, cela se trouve, elle était tombée dans un sacré pétrin, il était vrai que cet homme n'avait pas l'air rassurant, mais la jeune femme a toujours pensé de ne jamais juger sur le physique. Et surtout ... Cet homme parlait de son père d'une telle façon ... Comme s'il le connaissait. Cela lui mit la puce à l'oreille, elle ne pouvait pas faire marche arrière et n'avait pas d'autres choix que de baisser quelque peu son masque, si elle voulait pouvoir avoir ne serait-ce qu'une petite chance d'avoir une piste dans son enquête. Et ceci, Juka ne comptait pas les lâcher de si tôt. Elle fut surprise de la chance qu'elle avait d'être tombée sur des personnes connaissant Sono, enfin, était-ce vraiment de la chance ...? Qui sait ... La jeune femme ne devait plus reculer, sinon ses recherches seraient peine perdue. Cet homme, malgré qu'il ne dégageait, comme Hajime, absolument rien, parlait à propos de son père avec une certaine aisance, comme s'il se remémorait une connaissance.
Regardant la photo de nouveau quelques secondes, elle la posa sur la table, avant de regarder Hajime, puis l'homme.

'' Oui, vous avez vu juste, c'est bel et bien mon paternel. Je m'appelle Juka. '' Répondit-t-elle tout simplement, d'une voix agréable. '' Vous avez l'air de le connaître, je me trompe ? ''

Oui, elle n'allait pas par les quatre chemins. Pourquoi faire après tout ? Elle avait besoin de connaître ce genre d'informations ... Elle soutenu un moment le regard de cet homme, avant de tourner de nouveau les yeux vers Hajime, qui était tout de même beaucoup plus doux et attendrissant, donc plus agréable à regarder, avant de reporter ses yeux vers l'homme, toujours avec un visage acceuillant, ne montrant aucune hostilité. Pourquoi devrait-elle en avoir, après tout ? Cette famille, enfin Hajime, ont montré de l'hospitalité à son égard en lui servant à manger, elle ne pouvait être que agréable avec eux, étant touchée par cette générosité.





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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeLun 18 Juil 2011 - 2:42

L’imposant homme du désert maintenant proche de la retraite regardait la jeune demoiselle comme si elle n’était qu’une mouche dans l’apprentissage de son fils, pouvait-il réellement croire qu’Hajime avait changé au point de pouvoir aimer quelqu’un, surement pas. Ceci était complètement stupide et cette idée était même ridicule, mais après tout quel bon père il était… Il ne semblait pas affecté par le charme irrésistible de Juka, surement que lui aussi entendait quelques choses dans lui, peut-être le chuchotement qu’Hajime avait entendu plutôt mais certainement pas plus… À dire vrai, il n’avait jamais vraiment compris comment il avait fait pour épouser sa mère ou encore l’aimer si tel était le cas, mais surement que cela se pouvait puisqu’une personne aussi pure que sa mère ne pourrait pas aimer quelqu’un qui ne ressente pas au moins une infime partie de ce qu’elle ressentait pour lui… Juka resta par contre ainsi, proche d’Hajime comme si l’action anodin qui de toute façon ne représentait rien pour la narcissique Juka et pour le néant de pantin qu’était Hajime, ne dérangeait que Mazai et déranger encore un grand mot puisque de toute façon pour les Inaoumies, la définition même du mot émotion devenait ambigu. La Konohajins finit par s’appuyer sur la cuisse d’Hajime pour se lever rapidement, comme si elle avait enfin jugé que le moment de silence était devenu trop long.

Surement que le fils aurait rit de voir à quel point Juka regardait son père, avec se regards fier, sans crainte et emplit d’ambition. Quel femme fabuleuse après tout, dommage que pour le pantin ceci ne représentait que deux êtres vivants tout à fait normaux se regardant tout deux dans les yeux. Dire que si son père n’était pas aussi amorphe sentimentalement que notre jeune protagoniste surement que Juka serait partit faire une visite au fin fond de ces propres cauchemars, mais non, celui-ci ne fit qu’un faible sourire en coin surement qu’il appréciait que celle-ci ne parte pas en courant, réflexe de tortionnaire… Voir déjà la peur dans le visage de notre victime avant de lui faire mal ce n’est pas quelques choses d’amusant c’est comme si la moitié du travail était déjà fait, par contre quand elle était fier la tâche devient dur et plus excitante, mais hors parenthèse. La descendante de Narcisse finit tout simplement par prendre parole, la voix sembla un peu surprendre le paternel, surement que lui aussi trouvait une fine ressemblance avec la voix de sa femme.


-'' Oui, vous avez vu juste, c'est bel et bien mon paternel. Je m'appelle Juka. '' Répondit-t-elle tout simplement, d'une voix agréable. '' Vous avez l'air de le connaître, je me trompe ? ''

Mazai hocha doucement la tête de haut en bas avec la même lenteur que son fils aurait eu, d’ailleurs ce dit fils était resté en plan regardant la scène de ses yeux enfantins attendant un ordre quelconque pour agir. Ses bras se décroisèrent avec lenteur, ses iris noirs comme ceux de son fils commencèrent à scruter Juka sans réel gêne après tout ceci semblait devenir une habitude dans cette maison. Lorsqu’il eut finit son analyse il finit par dire de sa voix rauque et presque désagréable à entendre.

-Effectivement Juka Kiyomizu, ton père est venu me voir deux fois dans sa vie et après cela plus rien comme s’il avait disparue le pauvre.

Il hausse avec lenteur les épaules, après tout ce n’était pas le travail d’un bibliothécaire de vérifier si les auteurs étant venu porter des livres étaient mort ou non… Et de toute façon qui cela aurait-il intéressé dans la famille de savoir qu’un konohajins était mort depuis des lustres déjà et qu’il ne restait dans cette famille que la petite Kiyomizu dans leur cuisine. C’est par contre à la suite de cette phrase que Mazai tomba un peu dans ses pensées…

La première fois que Sono était venu les rencontrer c’était pour tester la famille, il avait rencontré Mazai seul dans la cours du manoir et avait testé l’aptitude qu’il avait à influencer le comportement, lui qui avait déjà une réputation à tout épreuve. Par contre Mazai n’avait pas broncher d’un seul centimètre et inclina doucement la tête vers la gauche osant même demander au fier descendant de Narcisse ce qu’il avait à juste le regarder dans les yeux sans réel raison lui aussi tout aussi avare de comprendre les choses de la vie par l’intermédiaire de quelqu’un d’autre. À la suite de cette aventure, Sono expliqua à Mazai que c’était avec de multiples recherche qu’il avait trouvé le clan et qu’il en avait appris d’avantage sur la puissance que résidait en ce clan, celui de ne rien ressentir du tout… Bien sur, l’Inaoumie ne compris pas le moindre mot du discours probablement et même de toute évidence passionnant et remplit d’émotion qui portait sur sa résistance aux émotions ou encore à la faculté des Kiyomizu de jouer dessus. Par la suite il finit par lui demander une faveur, la faveur de garder en sa possession le rouleau secret des Kiyomizu, puisque selon lui tout autre être humain serait tenter de l’ouvrir, de le vendre et autre parce qu’il serait attiré par les phéromones laisser sur le rouleau et étrangement puisque les Inaoumies était définitivement les êtres vivants les moins humain parmi la race ils étaient ainsi les plus aptes à garder ce rouleau. Tout aussi accablé par l’ennui, sentiment le plus connus des pantins, Mazai décider d’accepter l’offre et de garder le rouleau pour lui. La deuxième fois qu’il fit la rencontre de Sono il était en train d’éduquer son fils, celui-ci n’était venu que lui porter le rouleau… Jamais il ne lui en avait dit plus, il ne lui avait remis que ce qu’il devait lui remettre et il était partit ainsi comme une flèche pour retourner dans son village natale, surement que ceci lui brisait le cœur de ne pas avoir près de lui sa petite fille qui de toute façon était probablement le plus beau bébé de tout Konoha… C’est fou ce que peuvent faire les phéromones…


Mazai finit par ajouter à sa phrase, ne laissant pas le temps à la descendante de narcisse de répliquer quoi que ce soit.

-D’ailleurs qu’est-ce que la fille de Sono fait chez nous ?

Hajime se leva doucement de sa chaise et pris lentement un verre en terre cuite qu’il emplit d’eau, il ne pouvait dévier ses yeux du liquide translucide qui coulait tranquillement et qui emplissait avec une toute infinie lenteur son verre, une fois plein il retourna s’asseoir sur sa chaise sans encore dire le moindre mot posant avec délicatesse son verre sur la table sans jamais en avoir but la moindre goute… Il finit par reposer tout simplement ses pupilles sur Juka.
Juka Kiyomizu
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeLun 18 Juil 2011 - 7:59


Proche de la vérité ?







L'acquiescement que le père fit à la question de Juka lui fit ressentir comme des papillons dans son ventre, mais elle ne le montra pas, par pure fierté. Un haut de coeur, une sensation de nostalgie, une certaine tristesse, mais également un énorme soulagement et une curiosité qui la titillait énormément dominaient le coeur de cette femme. Etait-elle proche du but, était-ce qu'une coïncidence ...? Elle ne savait pas si, après ce hochement de tête, il fallait qu'elle insiste sur des questions, ou qu'elle le laisse parler ... Mais cet homme se mit à fixer Juka comme elle le fixait alors qu'elle était en train de l'analyser dans les moindres détails, ne pouvant s'empêcher de se redemander si cet homme, malgré le petit air qui rappelait Hajime, était vraiment son paternel. Ce regard, la Kiyomizu le soutenait, bien qu'elle était par précaution sur ses gardes, qui sait ce qui pourrait lui arriver ... Une attaque de derrière ou un genjutsu lancé via le regard ... Voyant toujours plus loin que le physique qui donnait des conclusions hâtives, elle essaya comme de lire dans son aura qui au final, comme son fils ... Ce fut comme si elle essayait de voir l'aura d'un mort. Ou presque. Seules la faible lueur dans ces yeux noirs prouvaient son existence, son attachement dans le monde, tout comme son fils. Oui, finalement il n'y avait pas de doutes, c'était bel et bien le paternel de Hajime, conclut finalement la jeune femme, en scrutant le grand homme.

'' Effectivement Juka Kiyomizu, ton père est venu me voir deux fois dans sa vie et après cela plus rien comme s’il avait disparue le pauvre. '' Répondit cet homme d'une voix rauque, qui vrillait quelque peu les oreilles.

Juka fit un très léger rictus. Non pas à cause de la voix, mais tout simplement en se disant qu'il était normal que cet homme ne revit plus le paternel ... '' Comme s'il avait disparu '', ce fut le cas, disparu de ce monde, n'ayant plus rien, son corps fut incinéré pour ne pas attirer certains curieux voulant disséquer ce corps si intéressant pour savoir comment fonctionne, dans les détails, le système des phéromones ... Eh oui, c'est ainsi que les personnes de clans spécifiques finissent, une fois morts ... Leur corps doit être détruit pour ne pas attirer les pilleurs de tombes, ce serait fort embêtant de découvrir le fonctionnement et ainsi utiliser ces particules de manière artificielle ... Chose qui n'est même pas sûre d'être possible, mais ne tentons pas le diable ... Et malgré que Sono souhaitait qu'on préserve son magnifique corps même après sa mort, voulant montrer au monde entier à quel point ils sont misérables à côté de lui et de sa fille, ce souhait ne put, bien évidemment, être réalisé, et fut incinéré, comme tout ninja, et le plus discrètement possible, comme toute personne ayant des dons héréditaires hors du commun.
Juka vit l'homme faire un lent et bref haussement d'épaules. Elle ne fit pas attention, mais le père avait l'air de s'être perdu quelque part, vu le regard, toujours vide, fixant un point un peu moins précis que la seconde précédente, la jeune femme conclut qu'il était en train de penser, voir de remémorer quelque chose. Oh et puis, cela ne la regardait pas. L'essentiel pour elle, c'était de se concentrer sur son objectif ... Les rouleaux. Son père. Elle apprit que cet homme se tenant debout devant elle connaîtrait Sono, et ce n'était pas une chose à ignorer, bien au contraire, il fallait passer au peigne fin, par curiosité, mais surtout pour pouvoir avancer dans son enquête et arriver au but, c'est-à-dire savoir si au final ... Ce ne serait qu'une légende, l'histoire des rouleaux, ou bien serait-ce une histoire vraie ? Dans ce cas Juka fera tout pour les avoir entre ses mains. Pas par désir de pouvoir ou autre chose dans le genre, non, tout simplement pour prendre ce qui, au final, lui appartient, car oui, les documents furent tout de même écrits et signés sous la main des Kiyomizu.
Tout de même, comment cela se faisait-il que Sono connaîtrait une famille de Suna ...? Certains soupçons naquirent dans la tête de la jeune femme, se demandant au final quels genre de liens son père avait avec les personnes extérieures, car il fallait l'avouer, elle ne le savait pas vraiment. Lorsqu'elle était petite, elle voyait très bien à quel point les hommes méprisaient son paternel, et à quel point les femmes en étaient folles. Jusque là, rien d'anormal. Mais Juka était trop jeune pour comprendre qu'en dehors de Konoha, il y avait tout un monde, d'autres personnes. Lorsque nous avons six-sept ans, on ne voit pas forcément le bout de leur nez, et entre nous ce qui importait finalement le plus à cette petite de l'époque c'était de s'entraîner, être bonne élève à l'Académie des kunoïchis et supporter la gente féminine, se regarder dans un miroir, être aux côtés de son père. Rien d'autre. Bien évidemment, elle savait qu'il y aurait autre chose derrière les grandes portes de Konoha, mais l'enfant ne se posait pas plus de questions. Et lorsqu'elle commençait à vraiment s'en poser, elle fut transférée dans l'école des ninjas pour hommes, et son père n'était plus de ce monde. Un peu tard sont venus ce genre de réflexions, ce qui est un peu bête.

'' D’ailleurs qu’est-ce que la fille de Sono fait chez nous ? ''

Une question qui était, quelque peu gênante, mais il était compréhensible que le père le demandait. Pourquoi serait-elle ici ? Dans le coin de ses yeux, Juka vit Hajime se lever doucement pour remplir un verre d'eau, et revenir à sa place, s'asseyant délicatement. Sentant le regard de ce jeune homme, la jeune femme décrocha ses yeux du père pour regarder soudainement le garçon aux cheveux argentés. Après tout, pour ce genre de choses, c'était à lui de répondre, vu que c'est lui qui l'a invité à manger dans leur demeure ... C'était pour ce genre de raisons que cela gênait quelque peu Juka. Bien sûr, ce n'était pas le fait de se faire inviter par un bien beau jeune homme, bien au contraire. C'était surtout vis-à-vis des autres personnes vivant dans ce manoir, et de peur de gêner en s'encombrant parce qu'il lui servit à manger ... L'expression de la jeune femme ne demandait en aucun cas de l'aide à Hajime, jamais elle ne se le permettrait ... Demander de l'aide à autrui, quelle idée ! De la part d'une Kiyomizu, c'était quelque chose de quasi impossible à voir ... Non, c'était un regard, pour une fois, des plus indifférents, se demandant tout de même au fond d'elle si c'était à elle de répondre ou à lui ...
Se disant au final que ce n'était pas si grave que cela, elle tourna lentement la tête avant de regarder le père de nouveau, esquisser un petit sourire et pencher légèrement la tête sur le côté.

'' Tant d'événements se sont produits en onze ans ... Eh bien, je suis venue à Suna pour enquêter à propos de mon clan ... '' Commença Juka. '' Je suis à la recherche de la vérité, voulant vérifier si une certaine légende serait vraie ... Il y a eu un différend dans un restaurant, d'ailleurs je n'ai toujours pas compris pourquoi mais bon, et Hajime est intervenu. C'est ainsi que je me suis retrouvée ici ... ''

Une explication des plus brèves. Ce n'était pas le point le plus important ... L'important était son objectif. Et puis elle se demandait si cela valait vraiment la peine d'aller dans les détails, disant que le jeune sunajin lui a demandé de la suivre ... Juka baissa les yeux, souhaitant revoir la photo de son père. Comme étant attirée, elle s'avança, avec des gestes lents, pour s'asseoir à côté de Hajime, lui sourit aimablement avant de reporter ses yeux sur la photographie, puis leva la tête pour regarder le paternel se trouvant dans la pièce, espérant sur au final, sa présence ne dérangerait pas ce dernier, d'après cette question.

'' Rouleau des Kiyomizu. J'ai entendu dire que je le trouverais à Suna. '' Finit-elle par souffler.

Ni plus, ni moins. Ainsi, elle ne dévoila pas vraiment le secret, et après tout, ils n'avaient pas l'air d'être des personnes souhaitant se mêler des affaires des autres. Ils avaient l'air ... Neutres. Et il n'y avait rien de suspect dans sa phrase, cela pouvait être n'importe quoi après tout ... De toutes façons, il paraît que ces documents seraient scellés et uniquement les phéromones d'un membre de ce clan pourrait desceller ces rouleau ... Elle se demanda d'ailleurs combien il y en aurait, de rouleaux à récupérer ...






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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeMar 19 Juil 2011 - 15:43

Hajime, le verre d’eau posé devant lui, le regard telle un enfant qui regarde une scène entre son père et un invité, tournant délicatement une de ses mèches de cheveux comme si jamais il n’avait atteint l’âge adulte. Par contre, contrairement à un enfant mignon qu’on a envie de prendre dans ses bras et de le cajolée, lui il était plus du genre à vous effrayer avec ce visage vide… Un magnifique visage figé dans le marbre comme un simple masque qu’il ne pourrait plus jamais retirer… Mais qui sait un jour peut-être vas t’il tomber pour laisser place à un autre masque, mais ce masque seras t’il pire que l’ancien ou de ce nouveau née naitra la pureté même, c’est le tour à la société de jouer je crois. Un drôle de silence s’installa tranquillement dans la pièce à la suite de la question de son père, la jeune juka promenait son regard d’un bord et l’autre plongeant de temps à autre son regard dans celui de l’homme du désert, qui comme un enfant pencha délicatement la tête ne comprenant visiblement pas la question silencieuse posé par la descendante de Narcisse… De toute façon son père lui avait toujours dit de ne pas l’interrompe lorsqu’il était en discussion sinon il passerait une heure sur la chaise… Dit comme cela la chaise n’est pas une chose qui vous effraie ou qui vous procure un quelconque malaise, mais n’oubliez pas que le clan Inaoumie est réputé pour ses méthodes de torture les plus efficaces de Suna et que la chaise est en réalité, une multitude de piques placé de façon à former une étrange chaise dans laquelle on s’assoit pour jouir du plaisir qu’on ressent lorsque des milliers de piques plus pointu les uns que les autres s’enfoncer dans votre chair.

La jeune femme tourna rapidement la tête pour replonger son regard fier digne de sa famille dans le regard si nébuleux et ténébreux de ce monstre d’homme qu’était le père d’Hajime. C’était drôle de voir sa nouvelle « amie » pencher la tête exactement comme lui comme s’ils n’étaient en fait qu’une translation dans l’espace, elle esquissa un sourire et pris parole une nouvelle fois… Pauvre elle, devoir parler à deux pantins l’uns après l’autre, qu’elle expérience…. Ennuyante.


'' Tant d'événements se sont produits en onze ans ... Eh bien, je suis venue à Suna pour enquêter à propos de mon clan ... '' Commença Juka. '' Je suis à la recherche de la vérité, voulant vérifier si une certaine légende serait vraie ... Il y a eu un différend dans un restaurant, d'ailleurs je n'ai toujours pas compris pourquoi mais bon, et Hajime est intervenu. C'est ainsi que je me suis retrouvée ici ... ''

Mazai haussa lentement le sourcil l’air perplexe, le temps de comprendre et d’analyser ce que la petite venait de dire. Un problème dans le restaurant, Hajime qui était intervenu… Le père semblait de toute évidence rien comprendre à cette explication, comportait-elle trop ou pas assez de mot ? Il décroisa avec lenteur les bras les laissant pendre doucement sur le côté de son corps pendant qu’Hajime lui poussa un peu le verre vers l’avant sur la table replaçant doucement sa tête ayant entendu quelqu’un prononcer son nom. Par contre elle avait parlé de vérité, termes que les deux Sunajins connaissaient très bien puisque de toute façon c’était leur métier de faire sortir la vérité de la bouche des enfants… Pendant que le père était étourdie par le long discours de la descendante de Narcisse celle-ci reprit marche et s’assit tout bonnement près d’Hajime qui à son tour poussa encore un peu le verre d’eau en direction de la jeune dame, surement avait-il pensé qu’elle aurait soif après un tel repas suivit d’une telle marche dans le désert, mais bon l’intention était la non ? Mazai haussa les épaules et quitta la pièce ne laissant échapper que ces faibles mots « Tu sais sont où ». Les pas résonnèrent dans le manoir durant quelques instants jusqu’à ce qu’on ne les entendent plus. Hajime regarda un instant son père partir la pièce avant de tourner lentement son visage vers la jeune Juka, repenchant encore un peu vers la gauche, pourquoi semblait-elle si pensive, et ce regards… Pourquoi Kai n’était jamais la lorsqu’il avait besoin de quelqu’un pour comprendre les émotions humaines.

'' Rouleau des Kiyomizu. J'ai entendu dire que je le trouverais à Suna. ''

Pourquoi la voix de Juka avait été aussi faible, aussi pensive, est-ce qu’elle lui parlait ou non. Est-ce que cela n’était rien d’autre que le simple son d’une voix perdu dans les abîmes du silence. Était-il convié à cette discussion outre monde entre une fille et son père, pourquoi les humains étaient-ils si compliqués, n’était-il pas plus simple d’être un arme, sans réel émotion sans avoir la tâche de penser, seulement celle de marcher et d’obéir. La phrase… Oui, lorsqu’on la jumelait à celle de son père tout prenait son sens, le Sunajins hocha doucement la tête de haut en bas comme pour se répondre à lui-même et pris la main de Juka dans la siennes ce qui provoqua en lui le même petit chuchotement dans son corps qui le dérangeait un peu, mais sans rien de plus. Il se leva de la table te laissa échapper de ton de voix faible, mais toujours des plus agréables à entendre…

- Suis-moi…

C’est sur ses mots qu’il partit en direction du hall d’entrée, ils repassèrent ce couleur aux multiples tableaux tous plus glauque les uns que les autres avant d’arrêter leurs marchent devant une énorme porte en métal blindée. Hajime regarda la porte et tourna le regard vers Juka, surement qu’un être humain normal n’aurait jamais fait entrer quelqu’un dans une telle pièce imaginant facilement l’émotion que celle-ci ressentirait une fois à l’intérieur, surement qu’un être humain normal n’aurait tout simplement pas accepté que quelqu’un rentre dans cette pièce, mais pour les Inaoumies… Rien n’avait de réel sens après tout non ? Il regarda une derrière fois son invité avant de dire tout bonnement…

-Les rouleaux sont là…

La porte de métal s’ouvrit avec lenteur, on ne pouvait voir que les ténèbres de cette pièce, cette aura malsaine qui s’y dégageait, mais que du néant comme si on entrait dans les iris du petit pantin. Lorsque le maitre des lieux entra dans la pièce toutes les torches s’allumèrent rapidement… Ceci serait-il la pire chose que Juka aurait jamais vu, ceci dépassait-il l’entendement humain, est-ce qu’un empathique serait mort sur le coup face à cette scène… On pouvait voir dans la pièce toute l’arsenal de torture que le clan possédait, que cela soit la chaise de pique, les multiples outils, les chaines, le sang séchés sur le sol et le clou du spectacle… L’homme qu’Hajime avait tué… Il était toujours la, un Kunai dans le cœur, les bras étirés et cloués à une croix de fer qui visiblement pouvait tourner et servir à plusieurs autres choses, les jambes étirées eux aussi et clouées de la même façon que les bras laissant l’homme de telle sorte qu’il pouvait même servir de cible quelconque, des traces de brulures étaient visibles autour de lui, mais aucune brulures n’était visible sur le corps de l’homme même, une bidon d’essence et un feu était posé à côté et visiblement ils avaient servit il y avait peu. Hajime lui ne porta aucun regard à ces choses, comme s’ils étaient normal, après tout est-ce que vous êtes étonnés quand vous voyez que le meuble de votre chambre est à la place qui est sensé être ou vous le regarder l’air perplexe en vous demandant pourquoi vous avez acheter se meuble encore et encore à chaque fois que vous le voyez.

Le Sunajins continua donc sa marche dans la pièce, par chance le sang avait séché et ne salirait pas leurs vêtements, la pièce était énorme, probablement la plus grande de toute la maison. Ils arrivèrent enfin au fond de la pièce ou il y avait encore une porte qu’Hajime ouvrit sans problème comme si le clan considérait que cette porte n’avait besoin d’aucun verrou puisqu’après tout personne ne voudrait aller si loin dans cette pièce juste pour voir ce qu’il y a au bout. La pièce était simple et petite, les quatre murs, excepté la porte bien sur était emplit d’étagère emplit de rouleaux presqu’à en débordé de partout. Les Inaoumies possédaient tellement de rouleaux et aucun de ceux-ci ne leurs appartenaient, que cela soit des rouleaux amassés par pure hasard lors de mission, de truc confier par des propriétaires morts ou encore servant de planques à des rouleaux puissants secrets et tout ce que vous pouvez imaginer. Après tout, un clan sans émotion est un clan sans le pêché de l’avarice et sans l’avarice ses rouleaux vous serviraient à quoi…. Rien… Hajime tourna doucement son corps pour regarder Juka, mais gardant toute fois le silence, après tout à quoi cela servait-il de mentionner que le rouleau se trouverait ici c’était… Évident non ?

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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeJeu 21 Juil 2011 - 8:36


La vérité peut être sous vos yeux.









Songeuse, elle ne se rendit pas compte lorsque le père de Hajime quitta la pièce en murmurant quelque chose. Non, à ce moment-là elle réfléchissait surtout à son objectif. Elle voulait absolument retrouver les rouleaux, récupérer ce qui, au final, lui appartient, vu que cela venait de son clan … Mais était-ce finalement une bonne chose … ? Etait-ce une bonne idée de risquer de les rendre plus vulnérables, en les sortant de leur cachette ? Et s’ils se retrouvaient entre de mauvaises mains ? Que le secret des Kiyomizu sera percé à jour ? Ce sera très embêtant … Etait-ce le bon choix, ne devrait pas laisser le mystère là où il devrait être ?
Juka secoua très légèrement la tête. Bien sûr que c’était impossible, elle saura les mettre en sécurité ! De plus, elle en avait de toutes façons besoin de les récupérer, car après tout, ils existent pour ce genre de cas, non ? Son père étant décidé, n’ayant aucun autre Kiyomizu pour l’aider, comment fera-elle alors pour progresser plus rapidement ? C’est loin d’être une évidence d’apprendre seule uniquement en se basant sur le peu qu’elle a appris avec son paternel, l’expérience et la logique … Non, il fallait être sérieux, elle devait les récupérer … Pour pouvoir maîtriser au mieux ses pouvoirs et ainsi honorer son clan. Pour elle. Pour ses proches, pouvoir les protéger au mieux, malgré qu’elle est déjà bien forte avec ses phéromones, ayant de plus compensé dans d’autres domaines. Mais protéger Konoha, ainsi que ceux à qui elle tient … C’était primordial. Surtout une personne comme … Lui … Cette personne qui la faisait quelque peu changer en elle. Même si elle ne se l’avouait pas, se persuadant du contraire, une certaine flamme était en train de naître en elle … Faible mais qui la consumait déjà suffisamment, à un tel point qu’une voix la suppliait d’aller courir le voir, aller chez lui, laissant tout tomber, ainsi que sa fierté, niant également sa soi-disant malédiction, qui était au final le fruit de sa paranoïa … Mais non, Juka ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas aimer, c’était sûrement son imagination … L’amour ? Elle le portait uniquement pour elle, bien sûr ! Elle ne voulait pas le condamner, ni le rendre malheureux … Elle était destinée à faire éprouver des sentiments aux autres, avoir tout pour pouvoir séduire n’importe qui, pouvoir offrir du plaisir charnel … Mais en échange elle ne pouvait pas aimer. Quel triste sort …
Enfin, ses pensées étaient en train de s’égarer … Elle vit Hajime pousser le verre d’eau envers sa direction, comme pour lui proposer à boire. Levant la tête, Juka observa ce jeune Inaoumie. Malgré que son visage n’exprimait … Rien, la jeune femme fut attendrie par ce simple geste, qui était après tout des plus normaux. Elle lui sourit tendrement, pour le remercier, et saisit délicatement le verre pour boire une petite gorgée. C’est en regardant d’un coin de l’œil qu’elle se rendit compte que le paternel de sa connaissance n’était plus présent dans la cuisine. Elle bloqua un petit moment, se demandant si il serait parti par sa faute, si elle aurait dit ou fait quelque chose de travers … Mais haussa finalement légèrement les épaules, ne se posant pas plus de questions, ce n’était point très important.
Posant le verre, elle songea où passer la nuit, ne serait-ce que pour avoir un toit, rien d’autre, vu que de toutes façons, vous l’avez sûrement deviné, la Kiyomizu ne s’apprêtait pas à aller dormir, mais alors pas du tout. Mais elle ne voulait pas vagabonder à Suna telle un chien errant … Elle songea que le lendemain, dès l’ouverture, elle passera le plus clair de son temps dans la bibliothèque de Suna, prête à faire des recherches, peut-être interminables, peut-être pour quelque chose qui, au final, n’existe pas. Mais elle ne pouvait pas laisser les choses ainsi, si les rouleaux seront entre ses mains, ce sera clairement un signe d’une nette progression pour la jeune femme … Donc le lendemain ce sera une journée … Passionnante en lecture ! Bien qu’elle préférerait évidemment d’avoir un peu plus d’action, mais lire des ouvrages dédiés à son clan n’est pas des plus déplaisants, elle qui est fière d’être la descendante de Narcisse.
La Kiyomizu sentit soudainement que Hajime lui prit la main. Elle haussa les sourcils, le fixant. Que lui voulait-elle ? Le contact n’était pas déplaisant, pas du tout, bien au contraire, mais c’était tout de même uniquement la deuxième fois qu’il fit un pas pour être tactile envers elle. La première fois, au restaurant – D’ailleurs, elle n’a toujours pas compris pourquoi, elle songe à lui demander prochainement … -. Penchant la tête sur le côté, ne quittant pas le jeune homme des yeux, elle voulait comprendre ce qu’il voulait d’elle. Mais elle serra la main, qui était si douce et agréable au contact, dans la sienne, pour lui faire comprendre qu’elle était attentive à lui, cherchant à comprendre.

‘’ Suis-moi… ‘’ Fit Hajime de sa douce voix mélodieuse, faiblement. C’était tout de même curieux d’entendre sa voix, tandis que son visage n’exprimait absolument rien … Elle était si agréable à l’oreille et malgré tout, cela mettait Juka en confiance face à lui, se sentant à l’aise, malgré cette tristesse qu’elle éprouvait lorsqu’elle plongeait son regard dans le sien.

Elle ne dit pas un mot et, voyant Hajime se lever de sa chaise, elle fit alors de même, gardant le même rythme que lui. Où voulait-il l’emmener … ? Qu’avait-il derrière la tête ? ça, Juka n’en avait pas la moindre idée, bien évidemment. Mais par curiosité, et sentant cette aisance qu’elle avait avec cette homme, elle décida de ne pas perdre de temps avec des questions et le suivre. Elle le verra par elle-même après tout.
Traversant les couloirs, décorés par ces tableaux des plus morbides. La jeune femme jeta certains coups d’oeils, ne pouvant pas s’empêcher, se demandant quelle genre de famille était, les Inaoumie, car il fallait le dire … Ce genre de décors n’étaient pas communs, il fallait l’avouer. Mais les yeux de la Kiyomizu ne pouvaient s’empêcher de jeter des regards à ces tableaux, non parce qu’elle les appréciait, mais ne dit-on pas que le glauque attire l’humain, sans vraiment le vouloir ? Dès qu’il y a du sang, une situation grave, les personnes se rassemblent pour admirer le spectacle, c’est plus fort qu’eux …
La jeune femme ne jugeait pas la vie des personnes, étant trop innocente, se disant surtout qu’elle était mal placée pour le faire, ce n’était point son genre …
Arrivés devant une grande porte de métal blindée, Hajime arrêta sa marche, Juka fit donc la même chose. Le jeune homme se tourna pour regarder la Kiyomizu, cette dernière pencha sa tête sur le côté, le fixant dans les yeux. Que lui voulait-il … ? Elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Voulant lui demander où voulait-il l’emmener, elle se retint, car l’homme aux cheveux argentés la devança.

‘’ Les rouleaux sont là … ‘’

Sur le coup, Juka pencha sa tête sur le côté, lui lançant un regard interrogatif. Les rouleaux … En fait, elle ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il lui parle des rouleaux, des mêmes que ceux qu’elle recherchait … Elle ressemblait à un enfant, confus, demandant explication. Elle mit du temps à comprendre, c’est seulement lorsque la porte s’ouvrit bruyamment, lentement, que son regard changea. Les yeux s’écarquillèrent, entrouvrant ses lèvres, son doux visage se figea et pâlit. Les rouleaux … Ses rouleaux ?! Serait-ce une blague ? De très mauvais goût dans ce cas là … Pourtant vu la bouille des plus neutres du jeune Hajime, ce ne serait pas ce genre de personnes qui vous fera une farce … C’était tout de même un peu gros. Elle parla rapidement des rouleaux, et en fait il s’avérait que cette famille … Etait le clan en question dont Sono a parlé ? Un hasard, un coup de pouce d’un destin, mais énorme dans ce cas-là … Elle qui pensait qu’elle allait passer des jours et des jours enfermée dans la bibliothèque et à enquêter … Non, le soir même, elle trouva, par pur hasard – et de chance incroyable, il fallait l’avouer - … Oui, une chance, c’était trop facile …
Franchissant la porte, les deux protagonistes entrèrent dans une pièce sombre, et sans savoir pourquoi, Juka serra la main de Hajime dans la sienne, très fort. Non pas de peur, mais plutôt car … Elle sentait quelque chose de bizarre, de désagréable … Quelque chose qui déplut énormément la Kiyomizu, ne comprenant pas vraiment pourquoi. Gardant ses yeux rivés sur Hajime, elle se dit qu’elle sentait qu’elle aura une mauvaise, oui, c’est bien cela, une très mauvaise surprise … Il y avait comme une odeur … De vieux sang, de mort …
Les torches s’allumèrent automatiquement, et la jeune femme sentit son estomac se nouer en elle, se retint pour ne pas s’exclamer de surprise … Des instruments, des plus glauques les uns des autres, pointues, horribles, le sang séché sur les murs, sur le sol, cette odeur presque enivrante de mort … Ils étaient dans une salle de torture. N’osant pas regarder autour d’elle, elle continua à fixer Hajime, comme si ne rien était. Du moins … C’est ce qu’elle faisait paraître, alors que dans sa tête elle se demandait ce qu’elle était en train de faire ici. Des morts, elle en a vu, du sang, elle en a vu sur ses mains plus d’une fois … Elle savait bien évidemment qu’il existait des salles de torture, c’est un fait, mais c’était, disons … La surprise de la soirée. Non, malgré les tableaux et la décoration morbide, elle n’aurait pas pensé qu’ils auraient ce genre de salles, mais après courte réflexion, une conclusion qui était tout de même évidente parut dans sa tête. Les Inaoumie seraient une famille de tortionnaires, travaillant fort probablement pour Suna. Enfin … Ce n’était qu’une hypothèse, mais elle ne pensait pas vraiment qu’ils auraient ceci par pur hobby, quoique on pourrait s’étonner … Mais sa conclusion paraissait … Des plus logiques.
Arrivés à l’autre bout de la pièce, les deux jeunes ninjas arrivèrent devant une porte. En passant, Juka ne put s’empêcher de regarder finalement autour d’elle mais changea aussitôt d’avis, voyant accroché, contre un mur, un homme mort, un kunaï planté dans le cœur. En tant que ninja elle savait se tenir correctement face aux scènes des plus extrêmes, mais la jeune femme déglutit tout de même, souhaitant de tout son cœur de partir au plus vite, car même si elle était habituée aux conditions les plus extrêmes, ce n’était pas une pièce où elle passera son temps. Ça, on était bien d’accord. Hajime ouvrit cette porte, menant dans une pièce où se trouvèrent … Des étagères, remplies de rouleaux en tout genre. Le jeune homme se tourna vers son invitée pour la regarder.
Juka fixa Hajime, longuement, sans vraiment savoir pourquoi, et un blanc s’installa. Bien sûr, elle comprit que les rouleaux se trouvaient fort probablement dans cette pièce, mais son étonnement la fit figer un coup, ne voulant pas se retourner pour regarder le décor de cette pièce. Son visage n’exprimait pas de la peur, ni de dégoût, ni un sourire, sur ce moment il était … Neutre, mais des plus sérieux. La jeune femme fixait Hajime dans le blanc de ses yeux, son vraiment songer à quoi que ce soit. A un tel point qu’elle oublia de diminuer, comme à son habitude, qui se mirent à sortir lentement, mais de plus en plus intensément. Finalement, elle reprit ses esprits, et caressa machinalement, mais avec douceur, la main de Hajime, qui était dans la sienne, sans vraiment de raisons, mais ne baissa pas ses particules, sentant comme un vide en elle, ne pensant plus vraiment à ce ‘’petit’’ détail. Elle baissa sa tête pour regarder sa main, la laissant faire, ce qui dura un moment, avant de lâcher doucement celle du sunajin afin d'entrer lentement dans la pièce, remplie de rouleaux.
Alors c’est ainsi que son enquête allait finir … ? Si facilement ? Trop facilement même … C’était donc une histoire vraie, et non une légende. Il y aurait en effet des rouleaux décrivant certaines choses importantes sur les capacités de son clan … Et peut-être qu’elle pourra enfin progresser et ainsi contrôler peut-être avec perfection ses phéromones. N’est-ce pas parfait ? C’était si simple … Oui, si simple …

Balayant ses yeux de gauche à droite, Juka se demanda comment elle trouvera, parmi tous ces rouleaux, ceux qui lui appartient. Tout ce qu’elle savait c’est qu’il y en aurait plusieurs, mais scellés, pouvant être ouverts uniquement en sentant les phéromones d’un Kiyomizu, et pas autrement. La jeune femme se retourna pour regarder Hajime, elle ne savait tout de même pas où pourraient se trouver ses rouleaux parmi tout ce schni … C’est en fixant le jeune homme qu’elle entendit un bruit devant elle. La descendante de Narcisse se retourna de nouveau et vit que le coupable était un rouleau, qui roula par la suite innocemment jusqu’à ses pieds. Haussant un sourcil, elle le ramassa, se demandant d’où il est tombé, et soudain elle entendit des feuilles ainsi que du bois bouger parmi les étagères. En levant la tête, elle sentit également le rouleau dans sa main trembler, et vit d’autres, ce qui étaient rangés, bouger tout seuls, tremblotant, comme attirés par Juka. En fait vu qu’elle a oublié de diminuer ses phéromones et qu’ils dominèrent la pièce, les rouleaux appartement aux Kiyomizu le sentirent et le sceau qui les enfermait les fit trembler, réagissant pleinement à ces particules.
Juka ne bougea pas et les fixa, avant de s’avancer lentement vers ces rouleaux, prenant ce qui bougeait, c’est-à-dire encore trois, si on ne compte pas celui qu’elle avait dans sa main. Etant réunis et sentant la peau de la Kiyomizu, les phéromones sortant de chaque pore de sa peau, ils tremblèrent encore plus avant de s’arrêter soudainement, comme rassurés d’avoir retrouvé leur propriétaire. Juka haussa les sourcils, prit un pour le lever et l’observer, avant de se tourner vers Hajime, afin de le regarder. Elle ne se fiait pas seulement aux tremblements, mais tout simplement car bizarrement, elle sentait qu’ils étaient à elle.

‘’ Je suppose bien que ce sont bel et bien ceux-ci … ‘’ Murmura la jeune femme. Elle baissa le rouleau, ainsi que ses yeux, avant de rajouter. ‘’ Merci … Je n’aurais jamais cru les pouvoir trouver aussi vite, et c’est grâce à toi. Je n’étais même pas sûre que leur existence serait vraie … ‘’

Finalement, elle sortit de la pièce, prenant bien soin de fixer seulement et uniquement Hajime, ne voulant pas voir le décor de la pièce. Elle se mit à côté de lui et l’observa. Elle ne savait pas comment le remercier, car malgré son expression qui était, à ce moment, neutre, elle était sincèrement gratifiante envers le jeune homme, et ne savait pas comment le remercier … Si, peut-être à sa façon, bien à Juka, envers les personnes qu’elle appréciait. Elle esquissa finalement un sourire des plus tendres en regardant Hajime, un sourire rempli de douceur … Avant de s’approcher doucement vers le jeune homme pour lui déposer un doux baiser sur la joue. De toutes façons, il n’avait pas l’air de s’en faire pour grand-chose, se disait-elle, alors ce genre de choses ne devait sûrement pas le déranger. Cela paraissait peut-être stupide, ridicule, mais la jeune femme était ainsi. Il ne fallait pas lui en vouloir.
Juka continua à lui adresser un tendre sourire avant de se remettre en place, lui faisant comprendre qu’ils pouvaient remonter, car il était vrai que cette pièce ne la plaisait pas vraiment, il fallait la comprendre … Elle se tourna donc, envers la direction de la porte de sortie, regarda envers cette direction un moment avant de baisser la tête, regardant les rouleaux, ne voulant pas regarder la pièce, attendant que Hajime lui fait comprendre qu’ils pourront remonter …







Dernière édition par Juka Kiyomizu le Mar 26 Juil 2011 - 10:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 20:29

La jeune Juka n’avait toujours pas lâché sa main, elle la tenait comme si elle en avait besoin pour survivre à l’enfer que procurait la vision qu’elle avait eue dans l’autre pièce. Il se serait de toute évidence fait un plaisir de la rassurer, de lui dire que jamais elle ne serait torturée dans cette pièce, que ses instruments ne servaient qu’à obéir au ordre, que cette salle était un métier et pas une occupation, qu’il était désolé ou n’importe quel autre mot qu’il aurait plus dire pour la consoler, pour la rassuré, pour qu’elle se sente mieux, mais non, rien… Comment aurait-il plus comprendre que cette douce main, cette attention qu’elle lui portait signifiait quelques choses, comment pouvait-il comprendre quoi que ce soit si elle ne lui disait pas de vive voix, il en avait besoin après tout, des explications puisqu’il n’était rien d’autre qu’un pauvre enfant perdu dans ce monde d’adulte ou les émotions sont courantes. Elle commença avec douceur à caresser sa main, une caresse, comme sa mère lui avait souvent fait durant son enfance… Cette caresse, oui… Hajime avait souvent eu se type d’attention dans sa vie, mais toujours après une scène, qu’elle scène…

Hajime était en sang couché sur le sol de la salle des tortures, son père venait tout juste de quitter, après avoir préalablement rangé ses instruments d’entrainement. Ses yeux voulant à tout prix se fermer, mais il savait que si ceux-ci se fermait jamais il ne pourrait les ouvrirent de nouveau, il avait si mal, sa peau lacéré à plusieurs endroits, il avait perdu tellement de sang qu’il était proche du coma… Son père avait, en bon père qu’il était, fait cicatrisé les blessures avec une torches se qui laissait sur la peau de soie du Sunajins des marques noirs de brulures autours des lacérations, des ecchymoses emplissaient son corps comme s’il n’était rien d’autre qu’un objet dans lequel on peut frapper pour faire passer nos nerfs. Ses membres tremblaient comme pour s’accrocher à la vie, probablement que des larmes auraient coulés sur ses joues s’il en avait été capable, mais il ne lui restait qu’un an avant de rentrer à l’académie des ninjas et donc, son entrainement était presque finit, bientôt il serait un arme réparer, c’est ce que son père se tuait à lui rappeler. Dans un dernier souffle d’espoir, le jeune ninja commença à ramper dans la pièce peut-être voulait-il tout simplement se rendre à la porte, peut-être qu’à cette époque il possédait toujours l’espoir puisque l’espoir est probablement la dernière émotion qu’on perd puisqu’elle est la plus puissante et celle qui fait vivre les hommes non, mais l’espoir de vivre n’est pas ce qui fait que l’homme fait tant d’erreur, lorsqu’on vous torture et qu’on veut des informations c’est pas la peur de mourir qui vous fait parler, c’est pas lorsque vous êtes sur le point de mourir que vos pensés s’obscurcissent et que vous avez soudainement l’idée de faire un pacte avec n’importe qu’elle monstre pour rester en vie… Après tout, l’espoir n’existe que pour décevoir l’homme, comme si s’était possible espérer et réussir… Mais contre toute attente, le gamin arriva finalement à la porte et la poussa avec lenteur avant de s’évanouir de l’autre côté de celle-ci… Lorsque ses paupières s’ouvrirent, il avait sa mère proche de lui, surement l’avait-elle guérit, elle était tellement différente de son père… Elle lui caressait doucement la main, le gardant près de lui, un faible sourire sur ses lèvres, se faux sourire d’inquiétude, après tout elle n’avait jamais appréciés les pratiques de son mari, mais elle l’aimait… L’amour, l’inquiétude… L’inquiétude…

Juka continuait de caresser sa main avec douceur, surement que tout homme aurait été en extase à ce moment, une déesse de la beauté tout seule dans une petite pièce ou personne ne pourrait les voir, mais après tout lorsqu’un des deux n’est rien d’autre qu’un pantin et que la deuxième personne était une descendante de Narcisse, probablement que rien allait se passer après tout. Hajime ne plus s’empêcher de plonger de nouveau son regard dans le siens, la rencontre de deux univers qui habituellement était si différent, mais maintenant à ce moment même, leurs regards étaient complètement similaire, comme si elle n’était plus apte à rien ressentir, comme si son cerveau était en train de tranquillement oublier ce qu’elle avait vu… La murmure dans son cœur s’intensifia au point de devenir une voix claire, un son qu’il entendait comme si quelqu’un parlait dans sa tête, son corps lui disait de ce coller d’avantage, mais ce n’était toujours pas le crie, il n’avait pas encore atteint la limite que son père lui permettait… Il ne voulait pas lâcher la main pourquoi, il était rendu à destination, il devait bouger, c’était quoi cette envie de la prendre dans ces bras comme sa mère avait fait si souvent avec lui, c’était quoi… l’envie… Avant de succomber à l’envie d’apposer ses lèvres sur ceux de Juka dans un acte que lui-même n’aurait pas compris celle-ci lâcha sa main pour entrer un peu plus dans la pièce ce qui calma du coup cette voix dans sa tête pour redevenir ce faible chuchotement ce qui calma rapidement Hajime qui perdit son regard dans le vide durant un long moment… Il devait comprendre, il devait comprendre pourquoi, son corps avait bougé et eu une conscience propre commençait-il à devenir défectueux, devrait-il se donner la mort avant de commettre une erreur, c’était les règles de son clan non… Des règles que son père n’avait visiblement pas respecté, son père était-il défectueux… Non impossible, pas lui…

Il était tellement pris dans ses propres pensées qu’il ne se rendit pas compte qu’un rouleau avait rouleau jusqu’à Juka, par contre que des rouleaux commencent à trembler dans les étagères ceci lui fit reprendre conscience et il laissa ses iris noirs comme la nuit balayer la pièce de gauche à droite à la recherche d’une raison logique, mais la descendante de Narcisse réagit avant lui et alla prendre doucement les autres rouleaux, c’était donc les siens et comme il l’avait remarqué tous semblait réagir à la présence de la Konohajins même les objets… Il se rapprocha d’elle, comme par réflexe, surement un mélange de l’attirance qu’il avait a cause des phéromones et la peur qu’elle lui arrive quelques choses, mais qui pour un pantin ne restait qu’un mouvement de réflexe. Les rouleaux tant qu’à eux cessèrent finalement de trembler, comme s’ils étaient rassurés d’avoir trouvé un membre de la famille Kiyomizu, après tout qui ne pourrait pas se calmer lorsqu’il est dans les bras d’une si jolie femme. Elle se retourna donc pour regarder Hajime quelques instants avant de prendre parole, la voix si magnifique de l’androgyne, celle-ci n’avait pas encore d’effet quelconque sur lui, mais le temps avait prouvée que s’il passait trop de temps près de la jeune femme celle-ci commençait à lui faire effet, après tout s’était impossible d’être immunisé aux choses naturel, comme le désir, mais par contre on ne pouvait nier qu’il avait une résistance hors norme aux phéromones... Mais une chose était maintenant claire, s’il la touchait, les murmures devenait une voix.


‘’ Je suppose bien que ce sont bel et bien ceux-ci … ‘’ Murmura la jeune femme. Elle baissa le rouleau, ainsi que ses yeux, avant de rajouter. ‘’ Merci … Je n’aurais jamais cru les pouvoir trouver aussi vite, et c’est grâce à toi. Je n’étais même pas sûre que leur existence serait vraie … ‘’

Grâce à lui ? Qu’avait-il fait de si spéciale pour l’aider, après tout leurs rencontre n’était lier qu’au hasard et il était venu dans cette pièce uniquement parce que son père lui avait dit, c’était son père qu’il fallait remercier pas lui, est-ce que vous remercier votre arme de vous avoir servit à quelques choses ou alors ne feriez-vous pas que la ranger tout bonnement comme tout le monde le ferait. Elle plongea son regard dans le siens, le visage de la Kiyomizu ne reflétait rien, il avait perdu se petit très distinctif qui plaisait à Hajime, après tout, un mort ne peux pas apprécier ce voir dans le miroir, mais avant qu’Hajime ne puisse poser la moindre question un magnifique sourire apparut sur les lèvres de la Konohajins, elle ne le quittait pas des yeux, avait-elle peur de regarder ailleurs, voulait-elle se perdre dans les ténèbres de ses yeux… Son regard n’était-il pas à lui seule plus effrayant que la pièce elle-même, n’était-il pas un monstre dans un décor des plus effrayants. Avant qu’un résonnement logique ne vienne jusqu’à lui, Juka s’approcha avec lenteur, voulait-elle encore l’analyser comme lorsqu’ils étaient à la table, non son mouvement s’approchait de plus en plus, n’allait-elle pas arrêter avant que leurs visage se rencontre, mais non. Ses lèvres finirent par tout simplement s’apposer sur la joue du Sunajins, un contact mélangeant la joie et la froideur, les lèvres légèrement humide de Juka qui se mélangeait doucement à la froideur de la peau du juunin, le chaud contre le froid, l’émotion contre le vide… Ce mouvement, comme celui de sa mère… Le murmure… Devint rapidement un crie, sa vision se troubla avec rapidité et il tomba sur le sol… Après tout, comment pouvait-il rester ainsi aussi longtemps sans devenir fou, son corps avait trouvé la solution, tout remettre… à zéro.

(Désolé, c’est vraiment court comparé à ta réponse, j’espère que tu ne m’en voudras pas ! Mais rpment mon persos à reçu trop d’émotion inconnu et il est tombé dans les pommes ^^ donc je ne peux pas vraiment continuer le poste !)
Juka Kiyomizu
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 1:43


De l'attention pour un étranger.







Le regard toujours tourné vers la porte, la jeune Kiyomizu faisait de gros efforts pour ne pas se déconcentrer, pour ne pas observer cette pièce. Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait face à ce genre de décor en fait. La peur ? Peut-être pas, quoique ... Ce ne serait pas vraiment ce genre de sentiments qu’elle ressentirait à ce moment. Ce serait un sentiment qui vous ferait serrer l’estomac, sentant une ambiance des plus morbides, désagréable, au point que même l’odorat peut humer le parfum frappant de mort. En tant que ninja, elle savait résister, mais en tant que humain, il était clair qu’en elle, la jeune femme ne se sentait pas forcément des plus à l’aise. C’était plus que compréhensible. Ce genre d’ambiance ... Pas tout le monde se saurait le supporter correctement, il était évident.
N’entendant rien, ne sentant pas Hajime lui dire d’avancer, de lui reprendre la main, n’importe quoi pour la faire sortir d’ici, la jeune femme, décidément mal à l’aise dans cette pièce, s’apprêta à se retourner pour regarder sa connaissance mais un bruit prit les devants, faisant immédiatement réagir la Kiyomizu, la faisant se retourner car cela venait de derrière, espérant que cela ne concernait pas le jeune homme. Eh bien si, malgré ses espérances, c’était bel et bien Hajime l’origine du bruit, qui n’était que son corps, qui s’est soudainement effondré au sol, visiblement inconscient.

‘’ Haji ... Me ? ‘’ Murmura Juka, dans l’incompréhension totale.

Elle laissa tomber brutalement ses rouleaux, qui roulaient envers sa direction de façon automatique, comme s’ils ne voulaient plus quitter leur nouvelle maîtresse, maintenant qu’elle était venue les chercher. Laissant tout tomber, la jeune femme s’accroupit immédiatement auprès du corps du jeune Inaoumie. Au diable les rouleaux, quelqu’un qu’elle appréciait avait l’air d’être mal au point ! Ces feuilles sont du coup complètement sortis de sa tête, ne pensant qu’à une seule chose : aider Hajime. C’était le plus important. Saisissant la nuque du jeune homme aux cheveux argentés, elle entrelaça ses doigts dans cette zone pour pouvoir doucement relever sa tête.

‘’ Hajime ... Oï, parles-moi ! ‘’ Souffla la descendante de Narcisse, complètement perdue.

Elle n’a pas compris, mais alors vraiment pas, pourquoi le jeune homme se serait évanoui ainsi. Beaucoup de questions se bousculèrent rapidement dans sa tête, essayant de trouver une raison, mais elle ne s’attarda pas à ceci, car le plus important à ses yeux était de s’assurer qu’il allait bien et surtout, qu’il reprenne conscience au plus vite. Elle ne put s’empêcher d’esquisser un rictus, exprimant clairement que rester encore plus longtemps dans cette pièce, de plus sans la conscience de Hajime à ses côtés, était une chose qui la déplaisait au plus haut point. Elle devait sortir d’ici au plus vite avant de commencer gentiment à perdre la tête, vu l’odeur de sang enivrante, vu cette vue insupportable du cadavre fraîchement mort contre le mur, le kunaï planté dans le coeur. Avec l’inquiétude qui grandissait en elle, cela ne l’aidait vraiment pas. Se mettant en seiza, elle prit le plus grand soin pour allonger la tête de Hajime sur ses cuisses, afin de toucher ses joues, qui était étonamment froides, et mesurer son pouls au passage, en descendant au niveau du cou du jeune homme. Ce geste rassura rapidement Juka, qui sentit son pouls battre sous son index et son majeur, bien qu’il était plutôt ... Rapide. Ne sachant absolument pas pourquoi la raison de cet évanouissement, elle ne savait que faire, si c’était du surmenage ou autre, alors elle ne pouvait que lui donner une aide de base ... Mais surtout à être présente à ses côtés, et elle ne comptait pas le lâcher, ça non !
Pour l’aider à respirer au mieux, elle laissa glisser la magnifique foulard en soie blanche du cou fin de Hajime et écarta son trench-coat, pour qu’il puisse respirer au mieux, pour qu’il puisse ressentir ne serait-ce qu’un peu un certain courant valser sur sa peau, ce qui serait déjà mieux que rien. Juka releva la tête et se tourna pour regarder de nouveau la porte. Elle ne connaissait rien du manoir, à part certains couloir aux allures des plus glauques et la cuisine. La meilleure chose à faire, ce serait de l’allonger dans un lit, dans la chambre de Hajime. Mais elle ne voulait pas inquiéter qui que ce soit, à moins que cela ne devenait grave. Pour éviter de prendre trop de risques, elle glissa délicatement sa main gauche de nouveau derrière la nuque du sunajin, l’autre alla chercher les rouleaux. Elle remarqua qu’à ce moment-là qu’ils étaient comme collés à elle, à ses chevilles. Ce n’était pas plus mal, elle les prit et les posa contre le bas de sa cage thoracique, là où à ce moment précis, en glissant sa main derrière les genoux du jeune homme, elle colla ce corps contre elle, pour pouvoir le soulever. Tous ces gestes étaient des plus délicats, des plus doux, ne voulant pas froisser quoi que ce soit de ce si beau corps, comme si elle avait peur de casser une poupée en porcelaine, le traitant avec beaucoup d’attention et d’affection. Finalement, elle prit appui avec un pied pour se relever doucement, tenant Hajime dans ses bras.
Fort heureusement, la jeune femme était très forte, bien que c’était après tout normal pour une ninja comme elle. Ses bras étaient musclés, mais pas comme ceux d’un homme, restant tout de même bien fins. Mais oui, lorsqu’ils bandent, les biceps se mettaient un peu en valeur, pour une femme. Donc porter Hajime n’était pas une tâche lourde, bien au contraire car il était plutôt léger. Du moins ... Pour Juka, qui résistait bien au poids en général, ce n’était pas vraiment un problème. Elle grimaça quelque peu, se disant qu’elle devait sortir d’ici au plus vite. La jeune femme baissa sa tête pour vérifier que les rouleaux étaient bien installés pour être persuadée qu’ils n’allaient pas tomber, son regard glissa au visage de Hajime, inconscient. Les traits de la jeune femme s’adoucissent soudainement, attendrie par ce jeune homme au visage d’ange. Peut-être que certaines personnes le verraient comme un monstre avec ses pupilles vides, son métier des plus ... Glauques, mais Juka était du genre à regarder bien plus loin, et elle voyait à travers ce Hajime quelqu’un de très attendrissant. Malgré son manque total d’émotions, elle trouvait qu’il était très attachant. Il n’y a pas besoin de raisons à cela après tout.
La jeune femme se dirigea vers la sortie, priant de tout son coeur de ne pas croiser un membre de la famille du jeune homme, car cela pourrait porter plus qu’à confusion ce genre de scènes, alors qu’elle voulait juste aider le jeune Inaoumie.
Sortant de la pièce, elle ne put s’empêcher de pousser un très long soupir de soulagement, rassurée d’être enfin sortie de cette pièce. Se retournant, elle regarda la porte, se disant que ce n’était sûrement pas correct de la laisser ouverte, de plus le jeune homme avait l’air de l’avoir ouvert avec aisance ... Alors délicatement, digne d’une personne sachant maîtriser l’art d’un combat similaire au taekwondo, elle prit équilibre sur un pied, l’autre se levant pour pouvoir diriger doucement cette porte – qui était lourde -. D’un geste lent, pour ne rien faire de travers, elle poussa doucement cette porte, chose qui lui a pris quelques minutes à faire, vu le poids et pour faire le moins de bruit possible, malgré qu’elle se mit à grincer assez bruyamment avant de se refermer pour de bon. Une fois la chose faite, Juka remit son pied et inspecta dans les environs, ayant d’entendre quelque chose trembler à côté d’elle. D’un coin de l’oeil, elle se rendit compte que ses phéromones étaient si puissantes à cause de son inquiétude que le vase se trouvant à côté tremblait. Se rendant compte de sa bêtise, elle se concentra immédiatement pour diminuer ses particules, ne voulant pas perturber le pauvre Hajime se trouvant dans ses bras, puis prit le chemin de façon rapide, le chemin que sa courte mémoire en ce qui concernait l’orientation a réussi à mémoriser, pour se diriger vers la porte de sortie, n’osant pas regarder à gauche ni à droite, ne voulant vraiment pas croiser qui que ce soit de la famille Inaoumie.

Etait-ce une bonne réaction ? Etait-ce vraiment la bonne chose à faire ? Juka n’en savait rien et, à vrai dire, elle s’en moquait royalement, pensant surtout au bien être de Hajime, à ce moment précis. Elle voulait juste faire ce qu’elle trouvait qui était le mieux pour le jeune homme, ne sachant absolument pas quoi faire au final, car elle ne le connaissait pas, ne savait pas quelle était la raison de cet évanouissement. C’était plus que normal, aux yeux de la jeune femme, de faire son possible, pour aider ceux qu’elle appréciait.
Sortant doucement, prenant bien soin de ne pas cogner le corps de Hajime, Juka sentit une fois dehors une douce brise caresser son visage. Regardant le jeune homme qu’elle portait, elle vit ses mèches glisser sur sa douce bouille. Elle ne put s’empêcher de sourire et avança tranquillement afin de descendre les marches et regarder aux alentours. Rien ne se présentait dans les environs, à part du sable et d’autres habitations plus loin. Elle se dit que de l’air frais fera du bien au sunajin, elle alla dans un endroit sûr, de telle sorte que personne ne les voit pour que les curieux ne se poseront pas de questions, un endroit un peu plus éloigné du manoir pour que les parents du jeune homme ne s’inquiètent pas, voyant leur enfant inconscient dans ses bras. Finalement elle s’accroupit doucement dans un endroit calme, se mettant en seiza dans le sable, et posa Hajime à terre, le glissant par la suite pour allonger la tête de ce dernier sur ses cuisses, mettant bien soigneusement ses rouleaux à côté d’elle, certaine de ne pas les perdre. Le regardant, la jeune femme caressa doucement la joue appartenant à ce visage angélique afin de tout simplement dégager les mèches rebelles et resta ainsi. De toutes façons, que pouvait-elle faire à part attendre ? Pas grand chose ...
La jeune femme leva ses yeux au ciel, commençant à fredonner un petit air, tout doucement, se rappellant soudainement d’une douce mélodie qui vint dans sa tête, probablement parce que l’ambiance collait parfaitement à la situation.

La mélodie en question.


La lune était claire. Magnifique, éclaircissant bien aux alentours, donnant au sable une couleur à nuance bleutée. Juka ferma les yeux, sentant une nouvelle brise des plus agréables et voyant la main de Hajime près d’elle, elle le saisit d’un geste traduisant que cette réaction était des plus normales chez elle, et caressa tendrement cette main, comme voulant le rassurer de quelque chose ... Mais de quoi ? D’autant plus que cela ne servait rien, vu qu’il était inconscient. Mais la Kiyomizu s’en fichait, son intention était sincère, et comme elle ne savait toujours pas pourquoi Hajime s’est effondré, elle préféra attendre, mettant son corps en plein air, elle trouvait que cela aiderait beaucoup. Cependant, elle regretta de ne pas avoir son sac à ses côtés, elle aurait pu lui donner un peu d’eau, cela aurait peut-être pu l’aider ... Mais la jeune femme ne voulait absolument pas le laisser seul, elle voulait lui tenir compagnie, ce serait impardonnable pour elle de le laisser seul, vu l’état où il était. Non. Trop injuste.
Alors elle se contenta de patienter ainsi, les yeux rivés au ciel, ne pensant à rien ... Elle était prête à attendre toute la nuit s’il le fallait, ce n’était pas cela qui allait la freiner, vu qu’elle n’a pas fermé l’oeil depuis onze ans. La patience, cela est dans son domaine, surtout pour les personnes appréciables à ses yeux. Elle n’avait rien à faire à ce moment-là de toutes façons, alors pourquoi n’attendrait-elle pas, s’occupant un minimum de Hajime, comme pour l’encourager à se réveiller en douceur ? Elle était très inquiète pour lui de plus. Etait-ce une crise d’anémie ? Du surmenage ? Elle espérait qu’il n’avait rien de grave ... Etrange de se préoccuper d’une personne quasi inconnue, n’est-ce pas ? Ne blâmez pas la Juka, elle était ainsi.




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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeMer 3 Aoû 2011 - 20:43

Le vide, c’était tout ce qu’il y avait aux alentours, tout ce qu’il pouvait ressentir et cela sans détours. Qu’il soit pris dans le néant ou dans sa tête, ceci revenait au même après tout, un espace noir, sans fond dans lequel on peut se perdre sans jamais le réaliser puisque sans l’anxiété et la peur, comment peut-on trouver la force d’avancer, sans la volonté de vivre comment peut-on respirer… Hajime lui était assis dans le noir à regarder devant lui, aucun ordre n’émanait du vide, personne ne lui disait d’avancer, personne ne prenait soin de lui indiquer la route à suivre, il n’était que pantin sans maitre, humain sans vie. Une lumière, que faisait-elle là, ne suivant pas l’ordre des choses celle-ci s’était immiscer dans un monde qui pour elle serait néfaste, voir destructrice. Elle volait, elle danser, virevoltante de gauche à droite, comme si elle voulait faire une valse avec le jeune Inaoumie, celle-ci tournait maintenant autour de lui, étrangement l’homme ne pouvait rien faire d’autre que de la suivre des yeux… Qu’était-ce cette lumière, que faisait-elle dans sa tête, le néant c’était cela son monde non ? Un faible murmure vint s’attacher à ses oreilles, la lumières tentait-elle de lui parler, de le rassurer, qu’était-ce cette lumière était-elle condamné ? Le jeune Hajime leva doucement la main pour pouvoir la toucher, étrangement celle-ci ne sembla pas fuir et même s’accrocha à sa main, une douce chaleur, semblable à celle que les humains dégagent, la chaleur humain cela il connaissait… Grâce à sa mère.

Il était coucher dans son lit, le regard rivé vers le plafond, après tout n’est-il pas normal pour un enfant de regarder le ciel lorsqu’on sait que sur son corps est gravé l’enfer, que sur celui-ci se trouves les marques du mal, une par émotion ressentit… Parait-il que ses blessures disparaitront en même temps que ses émotions, parait-il que ses les émotions qui lui ont fait mal et pas son père, parce que père est bon… Après tout un pantin ne peut pas être mauvais… Son corps mutilé toujours allonger, comme cela sans vie, le regard tentant de se perdre, mais sans succès, l’imagination était probablement la première chose qu’il avait perdu… Après tout imaginer signifie ne prendre pas conscience du réel et donc de faire des erreurs et un arme sa n’imagine pas, sa coupe. Des pas entrèrent dans sa chambre faisant bouger la petite tête du future ninja vers le côté, un faible sourire s’afficha sur ses lèvres, évidemment celui-ci était camouflé efficacement par les multiples hématomes et ecchymose présentes sur son visage de soie, sans oublier les cicatrices qui faisait de ce visage radieux un monde de tristesse, qui s’enchanterait de voir un enfant battu… C’est alors que la mère d’Hajime vint doucement se placer à ses côtés plaçant délicatement la tête de celui-ci sur sa cuisse, voulait-elle l’aider à surmonter cette épreuve… Pauvre mère, placez-vous à sa place, tenter de regarder votre enfant, celui qui fait battre votre cœur, votre raison de vivre, le résultat de neuf mois de souffrance et d’épuisement, le fruit de la passion de votre amour dans un état à en faire pleurer un stoïque, comment pouvait-elle supporter ses actes, réponses simples… à épouser un Inaoumie on le prend pour le meilleur et pour le pire ! Elle commença doucement à lui caresser les cheveux, la tête toujours étendu confortablement sur ses cuisses, elle fredonnait tranquillement une douce mélodie qu’il appréciait au plus haut point, sa mère, il l’adorait… Probablement quand sans elle il aurait été... Parfait… Hajime fermait doucement les yeux, toujours un sourire sur les lèvres, oubliant même que se sourire allait lui causer malheur demain, que ce sourire était la cause de sa douleur, que sans cette acte banale entre un fils et une mère, il serait enfin terminé. Elle ne venait voir Hajime que lorsque Mazai était loin de la maison, en mission, puisque celui-ci aurait probablement tôt fait de la punir elle aussi s’il apprenait qu’elle détruisait tout son dure labeur. Mais, peut-on vraiment lui en vouloir, il était un bon père de famille…

Sa mère, la seule source de chaleur qu’il n’est jamais connu, cette lumière lui ra pellait cela, le passé… Il se voyait avec sa mère, il se voyait sourire, mais ne comprenait plus pourquoi il avait sourit, que signifiait cette acte, que signifiait l’acte de sa mère. La seule source… Non, cette chaleur était différente que celle de sa mère et sa mère n’était pas la seule personne à l’avoir touché… La jeune Kiyomizu, il avait tenu si longtemps sa main, il avait passé tellement de temps proche d’elle, mais pourquoi la reconnaissait-il dans cette lumière. La lumière pris de l’ampleur, elle grossissait lentement, elle avait maintenant la taille d’un ballon et non d’une simple balle. La sphère vint se coller sur son torse, comme si elle tentait de lui faire un câlin ce qui provoqua un petit haussement de sourcil de la part du protagoniste, qu’est-ce que cette sphère lui voulait, si au moins elle pouvait lui donner un ordre… Le murmure qu’il entendait était maintenant un son clair, la chose ne prononçait point de mot, mais le son qu’elle dégageait était clair et nette comme si quelqu’un lui parlait en face à face… Cette force de son, il l’avait entendu non ? Se son, il savait d’où il venait… C’était lorsqu’il marchait avec Juka, lorsqu’il lui avait tenu la main, lorsqu’elle s’était coller à lui pour prendre un objet, c’est lorsque leur peau se touchait qu’il entendait ces voix non ? Kai…

Les deux hommes marchaient tranquillement dans le désert comme à leurs habitudes, depuis la mort de Vinzo ils n’étaient que deux, les deux seuls amis. Kai de nature libertin, envahit par un sentiment de liberté avait une difficulté incroyable de s’attacher aux gens, comme si ceux-ci n’était que chaine à sa liberté, Hajime lui… Kai n’était que la seule personne dans ce monde apte à lui parler comme s’il n’était pas une arme, comme s’il pouvait comprendre, il était le grand frère qui le suivait en lui faisant apprendre des choses… Après tout, Vinzo lui avait demandé. Kai était partit dans une grande explication complexe sur ce qu’est le désir et l’amour, évidemment tenter d’expliquer à quelqu’un ce qu’est une émotion sans prendre référence sur d’autre émotion, c’est pratiquement impossible. Rationnaliser une émotion seras probablement une des plus dures expériences de votre vie, surtout pour Kai qui avait un mal fou à rationnalisé et vulgariser les choses. Celui-ci finit par tout simplement se retourner rapidement pour faire face à Hajime et le pris par les épaules le secouant un peu, accompagner d’un sourire à ses lèvres bien sur.


-Hajime ! Le désir et l’amour sont lorsqu’on entend crier en nous, lorsqu’on entend tout notre corps pleurer d’être loin d’une personne… Lorsqu’on sent une personne en nous, lorsqu’on pense toujours à une personne… Lorsque… J’ai plus d’exemple moi, pfff, tu le verras un jour.

Un crie, lorsque dans notre corps quelques choses crient… Ce crie, ceci lui disait de quoi… Pourquoi était-il dans ce monde de néant déjà. La lumière grandit encore prenant presque forme humaine, comme si la lumière était devenue un bipède apte à marcher, il n’y avait aucuns traits humains, bouche, nez ou autre… Mais des bras et des jambes étaient dessinés et selon les courbes qu’elle avait c’était probablement une femme, après tout la forme n’était qu’un peu plus féminine qu’Hajime et rare était les hommes plus féminin que le pantin du désert. La forme était blottit contre lui, comme s’ils ne pouvaient pas se détacher l’un de l’autre, étrange sensation, lui qui ne vit que de la solitude maintenant lier à la lumière. Celle-ci commençait maintenant à chantonner une douce chanson, une chanson magnifique qui lui rappelait son enfance, un fin sourire naquit sur son visage l’espace d’une micro seconde avant de mourir instantanément, quelques choses de magnifique, mais incroyablement éphémères. La forme bipède et lui était maintenant coller l’un à l’autre et jamais rien ne pourrait les séparer, après tout comment un homme ayant vécu dans les ténèbres toutes sa vie ne pourrait pas devenir accro à la lumière, la lumière était maintenant sa drogue, mais tout le monde sait que lorsque ses yeux allaient s’ouvrir tout allait redevenir normal.


Dans le monde réel il était maintenant coller à Juka, sur le sol du désert, la tête levé vers les cieux la tête dirigé vers la magnifique lune. Dans une scène douce et magnifique, s’ils auraient été amant, mariée ou autre cette scène aurait été des plus touchantes et probablement dignes d’un film d’amour, mais après tout ils n’étaient qu’une descendante de Narcisse et un pantin sans émotion. La voix de Juka finit par rompre la barrière menant à son esprit, son chant entra dans sa tête prenant la place de la lumière bipède pour venir doucement le caresser dans ce monde vide. La créature commença à se dessiner lentement, les traits de Juka prenaient place, la lumière était maintenant remplacer par une forme humaine, celle de la Kiyomizu et tout le décor changea soudainement. Ce n’était plus l’ancienne lumière qui était collé à lui, mais bien lui qui avait la tête sur les genoux de Juka… Dans sa tête il entendait crier maintenant, ce cri, Kai lui avait dit déjà… Le désir ou l’amour, ceci était beaucoup trop complexe pour Hajime, jamais il n’allait comprendre ce qu’il se passait, de toute façon comment un homme puceau sans avenir sexuel dut à son manque d’émotion peut comprendre le désir et comment un homme qui n’a jamais aimé peut ressentir l’amour. Ce crie, c’est cela qui l’avait fait plongé, son cerveau n’avait pas été apte à comprendre le baiser de Juka, maintenant qu’il avait compris il pourrait lui résister… Juka et lui, ils étaient fait pour se rencontrer après tout, la seule femme apte à faire ressentir un brin d’émotion à ce pantin et il était le seul homme avec lequel elle pouvait relâcher ses hormones sans avoir peur des conséquences, qu’allaient-ils leur arrivée en ce monde… Espérons juste que le destin n’en fasse pas disparaitre un, puisqu’ils étaient… Complémentaire.

Ses paupières battirent lentement, laissant ses iris noirs et vide se plonger sur le visage de Juka. Un faible mot sortit de sa bouche, sans bruit, qu’un simple mouvement des lèvres semblant dire maman. Sa vision revint doucement à sa normal, il n’était pas capable de quitter du regard la jeune Kiyomizu. Autour d’eux il faisait maintenant noir, la lune était haute dans le ciel et il voyait ses rayons venir frapper le sol pour les éclairer, deux jeunes ninja envahit par la lumière de la lune, ses deux magnifiques anges à en faire rêver plus d’un réunit l’un près de l’autre sous ce décor de rêve. La tête d’Hajime se tourna lentement sur le côté comme un enfant ayant la tête sur les genoux de sa mère. Il ne savait qu’une chose, il n’avait pas envie de quitter cette position… Sa main toujours dans celle de Juka à se faire caresser avec lenteur, cette présence près de lui, son regard incapable de quitter celui de Juka… Devait-il dire quelques choses, combien de temps avait-elle passé à ces côtés, pourquoi avait-elle passé tout ce temps près de lui, n’aurait-elle pas dut le laisser tomber dans la pièce et le laisser seul comme son père faisait… Pourquoi voulait-elle rester près de lui et lui près d’elle, venait-il…. De ce faire… Une nouvelle amie ?


(J’espère que tu aimes, je ne fait pas beaucoup avancer les choses désoler, je ne voulais pas jouer ton personnage puisque le réveil du miens est un évènement important et je déteste jouer le monde dans un moment important ^^, aussi désoler du temps que cela m’as prit te répondre ^^)
Juka Kiyomizu
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeLun 8 Aoû 2011 - 1:31


Une nouvelle amitié ...?






Tenant la main de Hajime, fort, lui offrant des caresses des plus douces, on aurait dit que Juka essayait de le sauver, de l’aider de tenir le coup, mais de quoi … ? Elle n’en savait rien de ce jeune homme, une simple connaissance après tout. Mais cela suffisait amplement pour la jeune femme pour apprécier parce que c’était lui, elle n’avait pas à avoir de raisons de le mépriser. Effrayée ? Pas le moindre du monde, attendrie même par ce doux visage d’ange qui était allongé sur ses cuisses. Elle voulait, elle voulait tant l’aider, cela paraissait stupide aux yeux de certains, mais qu’est-ce qu’elle en avait à faire au final ? Sa pureté évidente, malgré son côté séducteur et vicieux, est tout de même évidente, elle ne demande pas grand-chose pour nouer une amitié, elle a toujours fait par pur feeling. Et oui, dès qu’elle sentait qu’elle était à l’aise avec un homme, il pouvait devenir facilement son ami, et peu importe depuis combien de temps ils se connaissent, elle sera toujours très présente pour lui. Elle fera son possible pour l’aider et montrera son affection à son égard, elle était ainsi, un ange ne demandant qu’à être présente pour aider ceux qui le méritaient à ses yeux. Uniquement ceux qui le méritaient. Ah, que c’est bizarre qu’elle ne devint pas comme tout Kiyomizu, hautaine, ignorant de façon ‘’magnifique’’ les personnes, ne pensant qu’à soi-même … On dirait que l’amour Sono, le seul membre du clan qui aimait non seulement son reflet, mais également sa fille, a influencé le caractère de Juka, lui donnant tout l’amour paternel qu’il ressentait à l’égard de son tendre enfant. La Kiyomizu est extrêmement narcissique, certes, mais grâce à toute l’attention qu’elle a reçu de son père, elle réussissait à apprécier d’autres personnes, car Sono était, en dehors d’elle-même, la seule personne pour qui elle a éprouvé un amour profond. Chose exceptionnelle, ces deux-là étaient décidément de sacrés cas du clan …
Un moment passa ainsi, un peit quart d’heure, une bonne demi-heure, peut-être plus, la Kiyomizu n’en avait pas la moindre idée, et honnêtement elle s’en moquait royalement, ne pensant qu’à l’état du jeune ninja, allongé avec son visage face au ciel, sur ses cuisses. Sentant finalement la tête de Hajime bouger, Juka baissa aussitôt les yeux pour pouvoir vérifier sa supposition sur le réveil du jeune homme. Aussitôt qu’elle vit le visage du sunajin, conscient, les yeux de la jeune femme s’illuminèrent, rassurée. Elle lui adressa un sourire des plus adorables, serrant la main dans la sienne, comme pour lui rappeler qu’elle était là pour lui. Leurs regards se sont croisés, elle ne le lâchait plus, le fixant avec un air attendri. Dieu qu’elle était rassurée, d’autant plus lorsqu’on ne sait pas ce qui arrive à la personne pour qu’il se retrouve dans cet état, c’était d’autant plus inquiétant. Son cœur fit un bond, traduisant son contentement, traduisant sa joie de le voir les yeux ouverts.
Décidément, elle s’est attachée à ce jeune homme, vraiment. Pourquoi ? Elle ne saurait le dire. Devrait-il y avoir une raison pour chaque rapprochement envers deux personnes ? Absolument pas, du moins pas pour la Juka. Elle voyait un homme avec qui elle voulait se lier d’amitié avec, mieux le connaître, pouvoir le cerner au mieux également. Malgré le vide qu’il dégageait, le manque de vie dans ses yeux, Juka voyait bien au-delà de ces détails, bien que ce regard lui faisait ressentir une étrange tristesse, lui donnant tout de même envie de le connaître d’avantage, voulant le prendre dans ses bras comme s’il était mal, bien que ce n’était peut-être point le cas, elle n’en savait rien. Comment pouvait-elle le savoir aussi, lorsque la personne vous regardant ne vous exprime absolument rien avec les traits de son visage si angélique.
Finalement, elle pencha un peu sa tête sur le côté, afin de mieux pouvoir l’observer, ces traits si impressionnants, si fins, si élégants, le visage seul de Hajime était un magnifique tableau.

‘’ Je ne sais pas ce qui s’est passé, tu t’es effondré d’un coup … ‘’ Commença la jeune femme, levant légèrement un sourcil comme pour souligner son incompréhension totale à propos de l’évanouissement. Finalement elle passa son autre main tendrement sur la joue du jeune homme, frôlant cette partie doucement. ‘’ J’ai eu peur pour toi, Hajime. Comme je ne savais pas la raison de cette réaction, je ne savais pas vraiment quoi faire, excuses-moi … ‘’

Elle détourna très légèrement les yeux, un peu honteuse de son manque de connaissance envers ce jeune homme. Sinon, elle aurait peut-être pu mieux l’aider. Elle ne voulait que son rétablissement. Mais au final, le résultat semblait être bon, vu qu’il était revenu à lui, n’est-ce pas ? Le continuant à le fixer, elle ne s’est pas dit une seule seconde que peut-être elle se comportait de façon définitivement trop familière avec Hajime. Non, jamais. Elle ne s’en rend jamais compte la malheureuse, cela pourrait bien la perdre, derrière cette femme fatale, cette perfection, se cachait en fait un esprit enfantin et pur, malgré la maturité développée en elle, son intelligence, elle était très adulte. Contradictoire ? Complètement ! Pourtant, regardez cette jeune femme et vous le comprendrez par vous même que ce genre d’énergumène existe bel et bien. Etait-ce peut-être tous ses côtés contradictoires qui la rendaient attachante, en dehors de sa perfection physique, en dehors de ses phéromones perturbant n’importe quel homme humain ? Peu importe, notre protagoniste était bizarre mais elle s’aimait ainsi, comme, vraisemblablement, les autres hommes qui l’entouraient. Pourquoi se compliquer à savoir le pourquoi du comment, ou un quelconque raisonnement à ces contradictions ?

Ne lâchant pas la main de Hajime, comme ayant peur de le perdre, elle se tourna simplement vers ses rouleaux pour prendre avec sa main - celle qui était sur la joue du sunajin – un des rouleaux, afin de pouvoir l’analyser en détails, rien que l’aspect …
… Aspect qui lui faisait définitivement confirmer que ces feuilles venaient effectivement de son clan, voulant toujours montrer par tous les moyens leur supériorité face aux autres êtres de ce bas-monde, voulant avoir tout ce qu’il y a de plus beau, représentant leur beauté sans égal et leur perfection dans chaque recoin qui les appartient. Non, ils ne pouvaient pas se contenter d’un simple bois à échardes, c’était pour ça que celui qui tenait le rouleau était en un magnifique bois poli à la perfection de couleur brun-pourpre, et laqué. Les feuilles qui l’entouraient semblaient très résistantes, largement plus qu’une simple feuille d’un arbre, teintant dans le doré, glissant mais agréable au toucher. Et enfin, parlons du sceau. Une magnifique reproduction de fleur accrochée à l’extrémité du papier, comme une étiquette résistante, avec des reliefs évidents pour décrocher les pétales du simple papier, donnant un air plus réaliste. La fleur de Narcisse, le symbole de leur clan. Les pétales étaient d’un mauve grisé, tandis que le milieu était également d’une teinte dorée. En dessous de cette fleur se trouvait un métal agrippé à l’extrémité du parchemin, recouvrant les bordures, les coins, se reliant au bois, il avait l’air d’être très résistant. Ainsi il paraissait simple à ouvrir, mais Juka se demanda si ce n’était pas le sceau du rouleau, que uniquement un Kiyomizu pourrait l’activer grâce à ses phéromones, comme elle en a entendu parler ? Elle ne tarderait plus à savoir. Tout ce qu’elle savait c’est que ces rouleaux étaient en effet très … Tape à l’œil, c’est le bon mot, malgré qu’ils fussent magnifiques. Drôle d’idée de rendre un rouleau esthétique, c’était bel et bien digne des descendants de Narcisse !
Levant son bras au ciel, comme dans la salle des rouleaux, pour bien l’analyser, elle scruta dans les détails cet objet, tant elle était fascinée par l’esthétique, bien que cela ne la surprenait pas, pas le moindre du monde. Les Kiyomizu ont toujours été d’un extravagant aussi … Le papier reflétait la lumière bleutée de la Lune, Juka passa son pouce dessus, pour sentir le glissement sous sa peau, la matière était décidément agréable au toucher.
La descendante de Narcisse de mordit la lèvre inférieure, songeuse, faisant légèrement tourner le rouleau dans sa main, l’observant sous tous les angles, tandis que l’autre n’a toujours pas arrêté de caresser celle de Hajime, la gardant fermement comme emprisonnée dans sa paume, pour lui rappeler qu’elle était là et qu’elle n’était pas prête à le lâcher, oh que non … Juka se dit tout de même que ce fut trop facile, beaucoup trop facile … Quoique logique ! Elle ne pouvait rien dire, elle ne pouvait pas douter, mais tout de même …
Elle baissa finalement sa main, reposant le rouleau, qui roula comme instinctivement vers sa cheville, ne voulant pas la lâcher, maintenant que la propriétaire, truffée de phéromones, était venue les chercher. La tête de Juka finit par se laisser tomber en avant pour pouvoir de nouveau observer Hajime avec un sourire des plus tendres. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire … Etait-il bien, allongé ainsi sur ses cuisses, ou bien n’osait-il pas bouger, par pure politesse ? Peut-être qu’elle était gênante, peut-être que … Non, il aurait sûrement fait une remarque si c’était vraiment le cas.

‘’ Dis-moi … ‘’ Commença doucement Juka au bout d’un long moment de silence, alors qu’elle profitait pleinement de ce moment agréable et rassurant. Elle diminua l’intensité de sa voix, comme s’il fallait vraiment baisser le ton, ne quittant pas le sunajin des yeux, plongeant son regard dans le sien, voulant pouvoir avoir une chance d’attraper ne serait-ce qu’une toute petite lueur dans son regard. ‘’ Pourquoi as-tu posé la main sur mon épaule, dans le restaurant ? Je ne l’ai toujours pas compris au final, car la bagarre s’est bizarrement éclatée … Tu voulais me dire quelque chose ? ‘’

Juka ne put s’empêcher de laisser sortir un très court et léger soupir, se disant qu’elle devait probablement poser des questions bizarres, qui paraissaient pourtant normales pour elle … Mais au final, c’était vrai, que lui voulait-il au final, à ce moment précis ? Une simple curiosité, mais qui faisait sûrement partie d’un de ses défauts – défauts qui, aux yeux de la Kiyomizu, étaient bien évidemment inexistants - , le moindre détail pourrait de plus la faire turlupiner pendant un long moment, bien qu’il pourrait avoir l’air insignifiant, mais significatif pour la Juka. Mais surtout, en obtenant une répons de sa part elle pourrait, ne serait-ce qu’un peu, mieux le cerner.

‘’ Hahah j’en pose de ces questions moi, aussi … ‘’ Murmura la jeune femme, imitant un air amusé.



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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeLun 8 Aoû 2011 - 21:06

Ses yeux étaient enfin ouvert, son regard lui était perdu, il ne voulait pas le dévier et pourquoi donc… Il n’avait pas reçu l’ordre de la regarder ainsi, durant un instant ont plus même lire dans ses yeux quelques choses s’apparentant à la joie, une esquisse, un brouillon de joie… Un début… La jeune Konohajins serra délicatement sa main, cette présence, cette chaleur, pourrait-il un jour la désirer plus que tout au monde. Qu’elle homme chanceux il était, coucher t’elle un enfant perdu sur les cuisses d’un ange. Comment un être aussi vide que lui pouvait-il posséder une si douce et magnifique ange gardiens, une jeune demoiselle aux traits magnifiques qui d’une simple caresse peut vous faire tourner la tête… Lui par contre il n’était que pantin sur les jambes d’un maitre, n’importe qu’elle ordre et il aurait obéit… Par contre cette douce étincelles qui ne vit le jour qu’une simple fraction de seconde finit par disparaitre comme le souvenir de son songe ou il avait crut comprendre le sens du bonheur et du désir, après tout, trop en même c’était mauvais pour lui et son cerveau, il n’était pas encore près, pas encore apte à comprendre les choses de la vie, par contre grâce à Juka tout commençait à ce placer lentement dans son esprit et peut être qu’un jour la marionnette prendras vie… Du moins ce n’est pas le premier comte ou on verrait se phénomène… Combien de temps leurs regards resta ainsi, à ce regarder l’uns l’autre comme s’ils étaient deux anges, fait l’uns pour l’autre, mais que le destin en avait voulu autrement, qu’un soit éprit d’amour que pour lui-même et que l’autre l’amour il ne pourrait jamais le ressentir, ils étaient magnifique, une vraie sculpture ou encore un vrai chef d’œuvre dessiné par le meilleur artiste, cette scène, une toile, la fortune assurée. Éclairés par la lune, ils étaient tout les deux calmes assit sur le sable froid du désert de nuit, étaient-ils apte à ce comprendre, est-ce qu’un jour Juka allait être capable de s’immiscer dans la tête d’Hajime pour le comprendre entièrement, avec l’aide de Kai allait-elle réussir l’impossible… Probablement, après tout, ils avaient besoins d’être trois pour faire un trio non? C’est alors que la jeune descendante de Narcisse finit par prendre parole, que sa voix douce et légèrement atteint par l’inquiète se fit entendre, pour une raison qui échappa encore à Hajime, ce ton de voix lui fit un pincement au cœur, comme s’il souffrait d’entendre cette inquiétude, il ne faut pas s’inquiéter pour une arme, jamais, puisque comme tous armes, s’il venait à briser on aurait qu’à le changer.

‘’ Je ne sais pas ce qui s’est passé, tu t’es effondré d’un coup … ‘’

C’est alors que la jeune Kiyomizu passa avec une délicatesse incroyable sa main sur la joue du pantin, laissant ses doigts fins glissa avec tendresse sur la joie douce telle de la soie d’Hajime. Ce mouvement, typique d’une personne inquiète pour un être apprécier, serait-il la clé de la compréhension… Peut-être que c’était la façon de faire comprendre à Hajime ce qu’était la vie, les émotions, en lui apprenants par vécu, en vivant avec les autres… Cette caresse, il ne plus s’empêcher de fermer tranquillement les yeux quelques secondes comme si son corps lui criait d’apprécier ce moment. Le crie, son corps criait oui, mais contrairement à tout à l’heure il n’y portait pas attention, il n’avait pas peur de mourir comme son père le disait si souvent… Ainsi, coucher près de Juka, caresser doucement par une main d’ange, impossible qu’il lui arrive quelques choses… En cette nuit, il était invincible et rien ne pourrait l’atteindre… Même, le crie des émotions. Lorsque le mouvement de la main se termina, celle-ci prit parole de nouveau, toujours ce même sentiments d’inquiétude, voir légèrement teinté de tristesse. Le Sunajins ouvrit doucement ses paupières pour pouvoir plonger une nouvelle fois son regard dans celui de sa protectrice.

‘’ J’ai eu peur pour toi, Hajime. Comme je ne savais pas la raison de cette réaction, je ne savais pas vraiment quoi faire, excuses-moi … ‘’

À la suite de sa phrase, la jeune femme détourna le regard ce qui fit un poids dans l’estomac d’Hajime, pourquoi, il n’en savait rien, mais de perdre ce contact visuel qu’il avait avec l’ange du pays du feu, cela l’avait visiblement fait souffrir. Comme pour la rassurer, l’homme du désert serra avec une douceur incroyable la main de Juka dans la siennes comme pour lui faire comprendre que ce n’était pas sa faute à elle, qu’elle n’avait pas à s’en faire. Il ne connaissait pas exactement ce que signifiait son acte, mais il se souvenait que sa mère lui faisait souvent lorsqu’il était jeune pour le calmer, il espérait que cela allait marcher sur la Konohajins… Après tout personne en ce monde ne voulait que la première émotion que l’enfant ressente pleinement soit la tristesse de voir un ange pleurer devant lui, qui sait les conséquences désastreuses que cela aurait produites. Elle laissa finalement quitter la main qui était nicher sur sa joue pour aller chercher quelques choses derrières elle, les rouleaux de son clan, mais toute fois elle ne plus s’empêcher de garder la main d’Hajime dans la siennes et jamais lui trouver la volonté de quitter cette position confortable dans laquelle il était placer. Après tout, tout homme ayant vécu cette situation ou vous êtes couché sur les jambes d’une femme ayant la beauté d’une déesse comprendrons qu’un lit devient complètement futile et inconfortable à la suite de ce moment. La jeune descendante de Narcisse commença à regarder son rouleau à l’analyser, à regarder chaque recoins comme si sa vie en dépendait, après tout lorsqu’on peut tomber en amour avec nous-mêmes c’est tout à fait normal de tomber en amour avec les objets de notre création non? Leurs symboles, une fleur magnifique, ceci lui faisait penser au symbole de son clan, deux roses entrelacés l’unes dans l’autre donnant presque l’impression qu’ils étaient amantes et que jamais rien ne pourrais les séparer, étonnant pour un clan sans émotion non? Par contre ce symbole avait été créé pour plusieurs raison, un la rose est magnifique et dangereuse comme leur art, deuxièmement l’enlacement signifiant la vérité accroché au mensonge, même s’ils sont enlacés et que rien ne semble pouvoir les déloger, eux en était capable, tel était leurs métiers. Mais avant qu’il n’ait fait le tour de tout les sceaux familiales comportant des fleurs, la Kiyomizu posa son rouleau sur le sol avant de laisser échapper de sa bouche que deux simples mots.

‘’ Dis-moi … ‘’

Ces simples mots vinrent briser le silence du moment, dis-moi, comme s’il allait refuser de répondre à une question. Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle… Après tout comme ce miroir il n’était bon qu’à répondre la vérité, et définitivement la plus belle femme de ce monde était Juka et le miroir n’aurait plus dire autrement, quel narcisse, avoir crée une lignée de monstre de la beauté. La Konohajins baissa la voix, comme si elle avait peur de se faire entendre, ceci fit doucement pencher la tête sur le côté comme un enfant en plein questionnement, n’était-il pas mignon lui avec sa petite moue angélique et ses mimiques d’enfants, dommage que ses yeux si vide venaient gâcher se magnifique tableau. Il n’avait qu’un désir, lui servir, après tout ce n’est pas le désir d’un arme d’être efficace pour ces maitres, après tout cela ne faisait qu’une autre personne dans ce monde qui venait de détenir le pouvoir absolue de contrôler le pantin, surement un pouvoir à en rendre jaloux deux qui se spécialise dans cette art qui rêverait d’avoir un pantin comme Hajime à ses cordes…

. ‘’ Pourquoi as-tu posé la main sur mon épaule, dans le restaurant ? Je ne l’ai toujours pas compris au final, car la bagarre s’est bizarrement éclatée … Tu voulais me dire quelque chose ? ‘’

Il se souvenait cette scène, leur rencontre, il marchait tranquillement dans la rue à la recherche de Kai ou encore de quelques choses qui pourrait légèrement l’occuper, parce qu’il ne faut pas oublier que l’ennui est la première émotion que le protagoniste à été capable de ressentir dans sa vie. Juka l’avait qu’accroché, effleuré, leurs bras ne s’était que caresser comme deux agaces en soif d’attention. À ce moment la, il avait eu une impression étrange et après tous les villageois c’étaient rapidement tourner vers elle comme si elle était le centre de l’attention, les gens avaient arrêter de vivre comme si la regarder était suffisant, c’était un trouble pour le village, il voulait l’avertir que ce qu’elle faisait était mal… Mais… Le savait-elle, une arme le sait-elle qu’elle cause du mal? Avant qu’il n’ait le temps de prendre parole, la douce Juka finit par dire de ce ton si enjoué.

‘’ Hahah j’en pose de ces questions moi, aussi … ‘’

Il hocha doucement la tête de haut en bas, du moins de gauche à droite puisque sa tête était couché sur le côté, sur les jambes de Juka ainsi le haut et le bas… Et et puis peut importe non? Son regard toujours plonger dans le siens il finit par prendre parole, sa voix toujours aussi douce, magnifique comme un chant de sirène, une douce caresse auditive qui vient éveiller vos sens, une voix à en faire danser des morts et pourtant sans réel émotion instauré dans ses paroles. Imaginez ce que cela donnerait s’il pouvait y insuffler plusieurs émotions, sa voix deviendrait probablement un orgasme auditif.

-Les questions servent à apprendre non, ils sont donc nécessaire… Je t’ai touché dans le restaurant parce que lorsque nous nous sommes accroché dans la rue, j’ai remarqué que tout le monde te regardait d’une façon hors normes cessant de faire ce qu’ils faisaient et dans le restaurant c’était pire, le monde cessait de manger pour te regarder je devais t’avertir que tu causais du désordre dans le village… Kai dit dirait désir… Provient des phéromones, le désir est souvent crée par les phéromones… Je comprends mal ces concepts…


Hajime avait tellement parlé, plus que d’habitude, mais après tout rien était normal depuis qu’il l’avait rencontré, depuis qu’il l’avait touché, qu’ils avaient été proche, plus rien n’allait normalement dans sa tête… Le crie, était-il ce crie qui le faisait parler ainsi, habituellement, il ne disait que quelques mots, quelques expressions, un simple oui, non… Ou encore ce lançait-il dans de longues explications monotone et sans intérêts sur des sujets sans importances ou encore pour spécifier un terme et un mot… Mais elle, lui faisait vraiment tourner la tête… Elle… Elle, allait peut-être finir par réellement le sauver, du moins elle venait de faire partir l’engrenage qui allait lui permettre peut-être un jour de prendre vie.











Juka Kiyomizu
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 21:16


La confusion des sentiments.





Quelque peu gênée, Juka esquissa un petit sourire un ferma les yeux, pour masquer son embarras. La jeune femme n’aimait décidément pas poser des questions pour ainsi exprimer son incompréhension, ayant peur qu’on lui donne une réponse plus qu’évidente. Elle avait une fierté trop élevée, elle ne voulait pas se montrer ne serait-ce qu’un peu faible, même si c’est pour poser une simple question. Mais ici … Elle devait avouer que ce moment la turlupinait beaucoup, elle s’est tout de même retenue jusqu’à ce moment. Le problème chez elle, c’était que lorsqu’elle avait quelque chose en tête, elle restera de façon têtue avant qu’elle ne soit satisfaite. Toujours.
En rouvrant les yeux, elle vit Hajime la regarder et à glisser sa tête d’une extrémité à l’autre, pour lui exprimer qu’il n’était pas d’accord sur quelque chose. La Kiyomizu pencha sa tête sur le côté et regarda avec des yeux tendres Hajime, haussant un sourcil, pour lui faire comprendre qu’elle était curieuse de ce qu’il voulait lui faire comprendre. Le jeune homme désapprouvait certaines de ses dires ? Mais lesquelles ? A quoi pensait-il ? Quels sentiments pouvait-il bien ressentir … ? S’il en ressentait … Ce jeune homme était si intriguant, mais de l’autre côté, lorsque certains pourraient le trouver peut-être ‘’sans intérêt’’ à cause de son manque total d’expression, Juka, elle, n’aura jamais l’impression de passer ses moments avec une personne aussi expressive qu’une poupée, mais avec un jeune homme passionnant, avec un ami. Etonnant, non ? C’est ce que la jeune femme ressentait.

'' Les questions servent à apprendre non, ils sont donc nécessaire… Je t’ai touché dans le restaurant parce que lorsque nous nous sommes accroché dans la rue, j’ai remarqué que tout le monde te regardait d’une façon hors normes cessant de faire ce qu’ils faisaient et dans le restaurant c’était pire, le monde cessait de manger pour te regarder je devais t’avertir que tu causais du désordre dans le village… Kai dit dirait désir… Provient des phéromones, le désir est souvent crée par les phéromones… Je comprends mal ces concepts… ''

La voix de Hajime … Etait particulièrement magnifique. Une voix des plus belles, on ne voulait que lui supplier de parler d’avantage. Juka écarquilla légèrement les yeux, fixant le jeune homme. C’était la première fois qu’il lui parla autant, et sa voix était hypnotisante, malgré le manque d’expressions. Mais cela suffisait largement pour faire bloquer la jeune femme, qui ne quitta pas son nouvel ami des yeux. Oui, cette voix était des plus mélodieuses, des plus féériques, ce qui provoqua un soudain frisson sur tout le corps de la Kiyomizu, à un tel point qu’elle redressa soudainement ses épaules avant de les rabaisser. Et soudain, en fixant Hajime, elle piqua un violent fard, ce qui lui fit détourner les yeux, interrompant une fois de plus leur contact visuel, bien que cela lui brisait le cœur de faire une chose pareille. Un petit blanc s’installa, tandis que Juka essayait de régulariser le battement de son cœur, qui, allez savoir pourquoi, s’est mis à tambouriner violemment dans sa poitrine. Etait-ce la voix du jeune Inaoumie qui lui a fait tant d’effet, son magnifique visage ? Elle n’en savait rien, pas le moindre du monde, et se demandait elle-même si elle voulait vraiment le savoir ou non, ayant peur de la réponse. Mais, il ne fallait pas le cacher, cela a perturbé grandement la descendante de Narcisse, qui entrouvra ses lèvres afin d’inspirer et expirer profondément un souffle chaud, afin de se calmer. Ses phéromones sortirent soudainement de son corps, plus violemment que d’habitude, mais la jeune femme ne fit pas attention, comme à son habitude. Ils firent violemment trembler les rouleaux, dont leur bois se mirent à s’entrechoquer entre eux.
Finalement, un instant passa ainsi, la jeune femme n’a absolument rien compris de la réaction de son corps, qui fut des plus … Etranges. Finalement, elle ferma ses yeux avant de les rouvrir lentement et prendre son courage à deux mains avant de tourner sa tête et … Replonger passionnément ses yeux dans cette magnifique mer noire, comme si elle regardait une œuvre d’art des plus magnifiques, comme si elle était subjuguée par cette peinture des plus magnifiques.

‘’ Je … Je n’avais rien remarqué en fait. ‘’ Avoua innocemment Juka.

En effet, elle n’avait rien remarqué de tout ce spectacle qui se formait par sa faute. Naïve comme elle est, ne portant pas vraiment attention aux personnes qui ne l’intéressaient pas, elle n’a vraiment pas vu qu’elle faisait du mal. Vraiment. Ce n’était point son but et non elle n’avait pas compris qu’on la fixait ainsi. Quoique d’un autre côté cela ne l’étonnait pas, elle se savait magnifique, elle se savait parfaite physiquement, attirante, désirable … Mais ce fut une évidence, faisant surtout attention lorsqu’elle passait son temps à s’admirer amoureusement dans un miroir. C’était une évidence qu’elle ne faisait pas attention, mais c’était surtout une naïveté incroyable qui sortait en elle, cela pourrait en être presque agaçant, croyant qu’elle se moquerait de vous. Mais non, mais non ! Mais l’amour qu’elle se portait à soi-même était chose suffisante, pourquoi ferait-elle alors attention à ce genre de choses ? Elle n’avait donc point besoin de faire attention aux personnes qui l’entouraient, sauf ceux qu’elle appréciait, car elle ne cherchait pas à séduire qui que ce soit, sauf pour des raisons professionnelles, lors des missions, mais ceci est une autre histoire. Elle était déjà totalement séduite par son physique, alors que demander de plus … ? Un amour profond, et réciproque, avec soi-même, n’est-il pas un amour des plus idylliques au final ?
Et là, une illumination apparut dans sa tête. Enfin, direz-vous, il était temps de remarquer ce genre de choses ! Quoi donc ? Que tout simplement, la bagarre a été déclenchée par sa faute … Dans ce cas-là, les paroles de Hajime devenaient compréhensibles, parce que toutes les personnes la désiraient, souffrant de l’ange parfait qui passait sous ses yeux, ne pouvant point l’atteindre, ne pouvant lui faire ressentir des sentiments réciproques. Et ces phéromones, qui les rendaient tous fous … Juka haussa légèrement les épaules mais fit un léger sourire des plus adorables à Hajime, tout en passant de nouveau sa main, mais cette fois-ci dans les cheveux du jeune homme, pour faire glisser de fines mèches argentées, douces comme du satin, entre ses doigts, de façon douce et élégante. Elle observa attentivement ses gestes, tandis que l’autre main se remit à caresser d’une douceur des plus désirées. Elle s’en voulait. Vraiment. Elle ne voulait en aucun faire du mal, et voulait le lui faire comprendre.

‘’ Excuses-moi. ‘’ Souffla doucement Juka, n’aimant pas s’excuser. Sauf que cette fois-ci, elle sema le trouble dans un village allié, chose qui n’était pas des meilleures. ‘’ Je ne voulais pas créer des problèmes dans ce village. ‘’ Elle le fixa un moment, puis rougit légèrement, avant d’enchaîner. ‘’ Le désir … Oui, c’est courant dans mon clan … Si ta famille a gardé mes rouleaux, tu en as peut-être entendu parler. Je n’aime pas vraiment aborder à propos de mon pouvoir héréditaire, vu la bonne image qu’après les personnes se forgent Enfin, ironiquement parlant, cela va de soi. Le désir peut faire changer une personne, je suis consciente à quel point c’est redoutable. ‘’ Elle esquissa un petit sourire en coin. ‘’ Tu n’as jamais ressenti … Du désir ? C’est un sentiment bien étrange, il faut dire … Je dois t’avouer que je ne suis pas certaine que moi-même je l’ai déjà ressenti en fait … Etrange, non ? Pourtant c’est ce que je suis censée représenter … C’est d’autant plus étrange de se dire qu’on n’est pas certains qu’on ressent en effet ce genre de choses … ‘’

Un petit frisson parcourut son corps à ces mots. Oui, en effet, elle en était pas certaine, sentant qu’elle ne savait pas elle-même ce qu’elle disait, et surtout, pourquoi elle se confiait ainsi. Mais il était vrai que ces temps-ci elle était assez perturbée par ses propres sentiments. Elle savait qu’elle avait ressenti quelque chose de bien spécial envers un certain ami, qu’elle avait le cœur qui se serrait légèrement en pensant à lui. Kaitaro … Lui faisait un drôle d’effet. Etait-ce un sentiment de vouloir entretenir une amitié profonde avec lui, voir … Affective ? Elle secoua très légèrement sa tête, se disant que décidément, cela la dérangeait. Elle devrait revoir ce jeune homme, afin de pouvoir avoir ne serait-ce qu’une petite chance de mieux pouvoir comprendre … Etait-ce du désir ? Etait-ce purement amical ? Et cette sensation qu’elle ressentit, entendant la voix, voyant le visage de Hajime à la fois … Qu’était-ce également ? Elle aurait bien pu se poser la même question pour savoir pourquoi elle a accepté de se laisser faire par le jeune kirijin qui lui donna son premier baiser … Y avait-il une logique à tout ceci au final ? Pourrait-elle trouver des réponses à ses questions ? C’était très … Frustrant pour la jeune femme, qui d’habitude était si sûre d’elle, à présent elle se mettait à se poser des questions … Manquait plus que ça ! Une Juka confuse par ses propres sentiments … Puis quoi encore ?! Il n’empêche que c’était particulièrement ce jeune bras droit du Hokage qui la perturbait du plus haut point, c’était après tout lui qui lui faisait ressentir des sentiments des plus bizarres …



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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 20:02

Silencieux, se laissant bercer par le bruit du vent, celui qui venait par la même occasion les caresser, les empêcher de penser qu’ils étaient seul, il les entourait, il les regardait, la nature même semblait intéresser par cette rencontre issu du destin. La lune qui elle éclairait le spectacle de sa lumière presque qu’agace qui vous fait croire que vous pouvez voir, mais ceci ne reste que lumière sur fond ténébreux, un peu comme le regardes des deux plonger l’uns dans l’autre. Un regard magnifique à en faire fondre quiconque plongeras son regard en lui, d’une clarté en vous en faire envier, d’une pureté pouvant vous enchanter, un regard que vous ne pourrai jamais éviter. L’autre tant qu’à lui envahit par le néant, ce vide qui vous fait sentir impuissant, ce vide qui vous fait réalisé à quelle point la solitude peut être éprouvant, ce néant qui à lui seul peut faire chavirer un homme, dans ses pires cauchemars dans ses pires vices puisqu’il n’y a rien de pire qu’un monde sans espoir, sans vie. Pourtant la fusion des deux êtres, le mélange des deux hémisphères, ne possédait-il quelques choses dans ce monde qui fut plus beau que ce spectacle? Cette scène finit par ce briser, après tout dans une pièce de théâtre nous finissons toujours par changer d’acte, une nouvelle histoire, un nouveau moment, tout aussi passionné et tout aussi enivrant, puisque chaque moment l’est en lui-même si on prend le temps de le regarder. La jeune descendante de Narcisse dévia le regard, le coup des émotions? Pour Hajime ceci ne restera qu’une question… Impossible d’y répondre, comment pouvait-il deviner les intentions d’une femme ou encore n’importe quoi ayant un certain rapport avec les émotions humaines, ce n’était pas son domaine et pourtant… Son visage, si délicat, ses traits si doux, ses lèvres fines ne souhaitant que sourire donnait l’impression que le monde pouvait finir par supprimer tout le mal en ce monde, mais une belle coquille vide, reste une coquille vide. Cela ne faisait seulement que quelques secondes que leur regard avait cessé de s’unir et la voix dans lui commença à s’affoler grandement, probablement que pour un être normal sont cœur se serrait accélérer et il en aurait presque eux le souffle coupé, par chance une exposition allongé aux phéromones ne l’affectait pas autant que le reste des humains, il faut bien des avantages à être un pantin. Cette voix criait à son corps de bouger, de s’approcher d’avantage, comme si le simple fait d’être coucher sur ses jambes, une main dans la siennes ne lui suffisait plus, mais peut importe ce que son corps voulait, un ordre incomprise ne peut être réalisé efficacement. La Kiyomizu comme ayant entendu le crie de son cœur et de son désespoir retourna la tête pour rétablir un contact visuel qui calma aussitôt la voix. Les phéromones ou le regard, qu’est-ce qui l’avait le plus déstabilisé, la soif de ce perdre dans ce paradis qu’était le visage de Juka ou les phéromones qui venait marteler son cerveau? Pour venir le sortir de ce cercle sans fin de question sans réponses, la voix mélodieuse de Juka refit son apparition… Qu’une simple phrase, que quelques mots, un doux aveux qui aurait surement émus plusieurs personnes, après tout comment peut-on en vouloir à une si belle demoiselle, ce visage légèrement enfantin et cette voix semblable à celle des sirènes, impossible de lui en vouloir.

‘’ Je … Je n’avais rien remarqué en fait. ‘’

De nouveau un silence s’installa, beaucoup trouverons les silences longs et pénibles, d’autre voudront les fuirent le plus rapidement possible par peur de laisser échapper des informations, mais le silence n’est-il pas en lui-même un des plus beaux moment que ce monde peut vous offrir, un moment ou nous avons pas besoin de parler, un moment ou on a besoin que de nous regarder, un moment ou la vie prend tout son sens puisque nous sommes avec quelqu’un que nous apprécions et que plus rien ne peut venir vous déranger, vous êtes bien et calme, reposer et intrigué, mais les réponses viennent d’elle-même comme une évidence. C’est alors que Juka passa avec une douceur incroyable sa main dans les cheveux argenté de l’homme du désert, son cœur fit un battement de trop, comme s’il venait de sursauté, par contre cette situation lui était désagréable que par son incompréhension puisque la sensation qu’il ressentait présentement lui plaisait, surement lui rappelait-il les moment passé avec cette mère, les instants où il avait ressentit de la joie et de l’amour avant de perdre ses émotions pour ce qui croyait être toujours. Il ne plus s’empêcher de lever délicatement sa main libre pour venir la passé qu’une simple seconde, du revers de ces doigts, d’un mouvement des plus attentionné et délicat comme s’il avait peur de brisé ce visage parfait caressé la joue de la femme près de lui. Une fois le mouvement finit il la reposa délicatement près de lui, sur les cuisses de la Kiyomizu. Une petite lumière dans ses yeux, un embryon d’émotion, cette lumière de joie qui s’incruste dans le fond de votre iris lorsque vous regarder quelqu’un avec un regard emplit de passion…

‘’ Excuses-moi. ‘’

Pourquoi ses mots, pourquoi ses excusent, il ne l’avait jamais accusé d’avoir fait cette acte de façon volontaire, après tout un semeur de trouble ne serait jamais resté avec lui si longtemps, jamais un ninja en mission pour détruire un village serait resté si près de lui pour prendre soin d’un homme ayant tombé inconscient sur le sol et jamais ils ne seraient regarder… de… cette… façon. Aurait-il été capable de la torturer, même s’il apprenait qu’elle était en mission d’espionnage, serait-il capable de faire son travail si un jour leur pays devenait ennemie… Pourquoi ce posait-il cette question, jamais il ne le s’était posé, après tout, son métier était sa raison de vivre, un kunai ne vit que pour tuer non?

. ‘’ Je ne voulais pas créer des problèmes dans ce village. ‘’

Hajime esquissa un sourire, un brouillon de sourire, qu’un petit haussement du coin de ses lèvres vers le haut, mouvement instinctif, venant de son cœur et non de sa tête, mais du moins cette phrase l’aurait probablement fait rire s’il n’avait pas été lui-même. Il le savait que ce n’était pas de sa faute, il le savait qu’elle n’avait pas fait du tord intentionnellement, elle était tellement douce, tellement magnifique… mais cette comparaison valait ce qu’elle valait puisqu’après tout, beaucoup lui avait dit qu’il avait le visage d’un ange et ceci ne l’empêche de faire un des métiers les plus sombre et glauque en ce monde. Il finit par une nouvelle fois hocher doucement en signe de négation, laissant par la même occasion sa joue caresser doucement les jambes de la descendante de Narcisse laissant par la même occasion laisser échapper de ses lèvres qu’un simple.

-Je le savais

D’une voix douce, ne voulant par la même occasion pas empêcher Juka de finir ce qu’elle disait, elle semblait si perturbé par ses paroles, comme si ce qui suivait était quelques choses qu’habituellement elle n’aimait pas parler. Alors si ses termes la choquait, si ses mots lui faisait ressentir des émotions négatives pourquoi se confiait-elle à lui, qu’était-il pour avoir cette… Honneur… Il n’était qu’un pantin et c’est ainsi qu’il allait mourir, du moins c’était le rêve de son père.

‘’ Le désir … Oui, c’est courant dans mon clan … Si ta famille a gardé mes rouleaux, tu en as peut-être entendu parler. Je n’aime pas vraiment aborder à propos de mon pouvoir héréditaire, vu la bonne image qu’après les personnes se forgent Enfin, ironiquement parlant, cela va de soi. Le désir peut faire changer une personne, je suis consciente à quel point c’est redoutable. ‘’

Jamais son père ne lui avait parlé de l’existence des rouleaux, après tout celui-ci n’avait fait que lui indiquer d’une façon détourné où qu’il se trouvait, après tout pourquoi son père lui aurait-il raconté sa rencontre avec Sono, il n’était qu’une arme, et avez-vous déjà vu un ninja parler à ses kunai. Par contre Hajime ne pourrait pas la jugé sur ces pouvoirs, il ne pouvait pas la voir d’un mauvais œil, il ne ressentait rien… Du moins avant il ne ressentait rien et les émotions ressentit à la présence de l’ange de Konoha n’était que positive, c’est bien une chance qui sait comment il aurait finit si ses premières émotions avait été la colère et la vengeance.

‘’ Tu n’as jamais ressenti … Du désir ? C’est un sentiment bien étrange, il faut dire … Je dois t’avouer que je ne suis pas certaine que moi-même je l’ai déjà ressenti en fait … Etrange, non ? Pourtant c’est ce que je suis censée représenter … C’est d’autant plus étrange de se dire qu’on n’est pas certains qu’on ressent en effet ce genre de choses … ‘’

Il hocha une nouvelle fois la tête de façon négative, jamais, était-ce mal? Elle était censée représenter le désir, mais elle ne l’avait jamais ressenti, ceci pourrait sembler bizarre, mais pourquoi cela le serait. Hajime est sensé représenté la peur, le désespoir et pourtant lui-même n’as jamais ressentit ses émotions et pourtant, beaucoup penseront que c’est impossible de faire ressentir à quelqu’un quelques choses qu’on ne peut ressentir et pourtant la vie nous réserve beaucoup plus de surprise qu’on peut s’y attendre. Le désir… Kai… Pourquoi n’était-il jamais la lorsqu’on lui posait une question sur des choses qui ne pouvait pas comprendre... C’est sur cette réflexion qui laissa sa voix aussi douce qu’une mélodie fait par un piano, une douce caresse sur un violon, ce ton de voix à vous en faire tourner la tête.

-Kai… M’as dit que le désir c’est lorsque quelques choses crie en vous… Ça crie en moi, mais je ne sais pas si c’est du désir, je ne sais pas c’est quoi le désir, je ne sais qu’est-ce que cela fait et à quoi cela sert. Si un jour… Tu comprends… Tu m’expliqueras, Kai m’as dit que je devais apprendre les… Émotions… Il ne m’a pas dit pourquoi… Je ne sais pas à quoi cela va me servir…

On pouvait ressentir l’incompréhension dans sa voix, il ne comprenait rien des sentiments de Kai qui visait à le faire devenir… Humain… Il ne comprenait rien des sentiments que Juka lui portait et ne comprenait encore rien de ce que lui-même pouvait ressentir, il n’était qu’un nouveau née jeté rapidement dans une fosse à lion avec comme seul arme que son corps nue. Il était nu face à la vie, à froid face à la douleur des émotions… Allait-il s’en sortir, personne n’avait réfléchie à cela, est-ce qu’il serait capable de vivre avec des émotions ou finirait-il par mettre fin à ses jours incapable de vivre avec cette tumulte de pensée, avec le désespoir, la tristesse… Est-ce qu’il allait survivre à la solitude… Ce monstre capable de détruire le monde.


Juka Kiyomizu
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeMer 17 Aoû 2011 - 23:36


Yakusoku. Sous le clair de la Lune.







C’est à ces moments que l’ont se rend compte que finalement, on n’a pas besoin de grand chose pour se sentir bien. Pourquoi l’être humain s’obstine à toujours avoir plus, de la nouveauté, alors que la simplicité peut vous rendre heureux ? Un simple regard, un simple décor … La tranquillité. Une présence. C’était chose suffisante pour Juka après tout. Malgré qu’elle avait une certaine folie des grandeurs, de l’autre côté, par moments, un moment des plus banals pouvait lui faire un plus grand bien. Comme ce soir. Que faisaient-ils après tout, à part être posés sur du sable, à se regarder dans le blanc des yeux, s’échangeant quelques tendresses, quelques paroles, sans avoir forcément un but à tout ceci au final ? Oui, une simple présence agréable pouvait rendre la jeune femme heureuse. Pour quoi était-elle venue à Suna déjà … ? Elle n’y pensait plus, son regard était plongé dans ce magnifique océan noir que lui offraient les yeux des plus attendrissants du jeune homme allongé sur ses cuisses. Voir naître … Une certaine lueur dans les yeux ? La jeune femme pencha sa tête sur le côté, comme n’y croyant pas ce qu’elle était en train de voir. Une petite lumière, minuscule mais déjà étincelante, rendant ce regard encore plus magnifique qu’il ne l’était. Quel personnage curieux, intriguant, malgré son absence d’expressions, d’émotions, il était si attendrissant aux yeux de la konohajin, ne pouvant se rassasier, ne pouvant quitter ses yeux de Hajime.
Il lui fit une simple caresse sur la joue, de ses doigts fins et si agréables au toucher, comme de la soie glissant sur du marbre … Ce geste provoqua comme un frisson à Juka, qui sourit d’avantage, appréciant ce contact, malgré qu’il fut très court. Au final, combien de temps sont-ils ainsi, dans le sable, à se regarder, sous la lumière de la Lune qui leur donnait cet teinte bleutée des plus magnifiques, les rendant encore plus attrayant, tel deux anges se retrouvant en face, ils ne devaient plus se quitter, oh que non … Devrait-elle songer à rentrer à Konoha, maintenant que son objectif de son voyage fut atteint ? Devrait-elle penser qu’à cette heure, Hajime devrait peut-être faire autre chose … ? Oh, au diable ces pensées, elle ne voulait rien savoir la Kiyomizu ! Juste … Le regarder … Lui donner toute la chaleur possible … Pourquoi ? Elle n’avait pas à avoir une quelconque raison. Elle appréciait ce jeune homme c’était une raison évidente et plus que suffisante, pour rester ici, ne pas le lâcher, à le regarder, à se noyer dans ces yeux, à se laisser aller par cette voix des plus magnifiques, telle une berceuse.
Ah, que l’Homme est faible, il désire toujours plus, alors que le plus simple bonheur peut être à sa portée. Simple, mais merveilleux, pourquoi désirer autre chose par la suite ? Juka savait qu’elle pouvait continuer à fixer son ami ainsi pendant longtemps, rester ainsi toute la nuit, avoir cette compagnie qu’elle appréciait vraiment. Oui, vraiment. C’était un moment unique, merveilleux, qu’elle ne partagerait avec personne, oh grand jamais ! Elle ne voulait pas donner sa place à quelqu’un d’autre, elle voulait, à ce moment, être la seule à pouvoir être en compagnie de cet ange.

Hajime hocha sa tête, montrant la négation qui le dominait face aux dires de Juka. Cette dernière leva alors un sourcil comme pour l’inviter à continuer jusqu’au fond de sa pensée, curieuse. Et ainsi, cette magnifique voix refit surface, glissant entre les lèvres du jeune homme, émettant un son des plus magnifiques. La jeune femme ne put s’empêcher de plisser les yeux, retenant un soupir bizarre au fond d’elle, qui voulait clairement exprimer le plaisir qu’elle ressentait en écoutant la douce mélodie vocale que lui offrait son nouvel ami.

-Kai… M’as dit que le désir c’est lorsque quelques choses crie en vous… Ça crie en moi, mais je ne sais pas si c’est du désir, je ne sais pas c’est quoi le désir, je ne sais qu’est-ce que cela fait et à quoi cela sert. Si un jour… Tu comprends… Tu m’expliqueras, Kai m’as dit que je devais apprendre les… Émotions… Il ne m’a pas dit pourquoi… Je ne sais pas à quoi cela va me servir…

Juka, à cette réponse, pencha d’avantage sa tête sur le côté, toujours les yeux plissés, mais avec un air un peu concentré, montrant qu’elle était en train d’analyser en détails la réponse de Hajime. Se pinçant légèrement les lèvres, sans pour autant quitter ses yeux de ce magnifique visage comme de porcelaine, elle se mit à réfléchir. Un cri … ? Un cri en soi ? Elle savait que en général, le désir provoque une soudaine envie d’avoir ne serait-ce qu’un contact minime avec la personne concernée, de pouvoir l’embrasser, la toucher … A ses souvenirs, non, elle ne se souvenait pas d’avoir entendu un cri en soi … Des sensations, ça oui … A moins qu’il parlait de … Attendez un instant, il venait de lui dire que ça criait en lui en ce moment ? Pourquoi, comment, pour quelle raison ? Juka ne dit rien, n’osant pas demander, chose qui pourrait être déplacée, mais plongea intensément ses yeux dans ceux du sunajin, comme pour pouvoir le scruter, le cerner, comprendre ce qui pouvait provoquer ce cri en lui … Une bonne minute a passé, fort probablement, pendant que Juka analysait le tout, avant qu’elle ne pique soudainement un violent fard, teintant ses pommettes en un rosé des plus magnifiques, colorant cette zone de plus en plus intensément, sûrement facilement repérable à vue d’œil. Oui, la jeune Kiyomizu se mit à rougit soudainement, la rendant encore plus belle ainsi, sous ce clair de Lune, les yeux plissés, les pommettes rougies. Son cœur fit un violent bond en elle, ce qui lui fit légèrement entrouvrir ses lèvres pour laisser sortir un long et délicieux souffle chaud. Est-ce qu’il voulait dire … Qu’il la désirait ? A cette question, par précaution, ne voulant pas l’offenser, elle diminua immédiatement ses phéromones, se rendant compte qu’elle les avait complètement oubliés. Quelle idiote ! C’était peut-être dû à cela, peut-être que non, elle n’en savait rien, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle ne voulait pas perturber son ami ainsi.
Cependant, sa propre réaction la surprit beaucoup, n’ayant pas tout à fait compris ce que son corps voulait lui dire. Et pourtant, elle avait une soudaine envie de prendre Hajime dans ses bras. Etait-elle touchée par ses paroles, ou était-ce un contact des plus simples, comme elle en avait si souvent avec ses amis généralement ? Elle était après tout tactile envers ses proches, c’était devenue une chose normale, mais pourquoi, pourquoi elle hésitait cette fois-ci dans ses pensées ? Etait-ce ça … ‘’ Le cri ‘’ ? Non, impossible … Impossible ! La seule personne qu’elle désirerait c’était elle-même, étant si magnifique, c’était compréhensible, et peut-être Kaitar … Pourquoi ce nom lui est directement apparu dans sa tête, d’abord ?! Les pensées de la jeune femme s’emmêlèrent brutalement, ce qui la dérangea du plus haut point, elle tourna légèrement mais rapidement sa tête à gauche avant de la remettre à la place, afin d’essayer de chasser les idées peu saines qui commençaient à prendre place en elle. C’était … Très bizarre. La Kiyomizu se pinça les lèvres, ne lâchant pas Hajime du regard. Et pourquoi avait-elle cette soudaine envie de prendre ce sunajin dans ses bras … ? Sûrement car elle était attendrie, ou bien il y aurait autre chose … ? Sa tête se pencha lentement en avant, mais après quelques centimètres elle se reprit aussitôt et la remit en place. C’était ça, grandir … peut-être un peu tard, mais qui pouvait lui en vouloir après tout … ? N’est-ce pas … ?

‘’ Hum … ‘’ Souffla doucement Juka entre ses lèvres, comme un peu secouée. Mais malgré tout, elle adressa de nouveau de sourire des plus rêvés à Hajime. ‘’ Je … Ne suis pas sûre en fait. Peut-être que je l’entends, sans m’en rendre compte … C’est bizarre ! Disons que, je ne l’aurais pas décrit ainsi … Je dirais que c’est surtout mon corps qui parle. Mon cœur … ‘’ A ces mots, elle porta sa main, qui était censé caresser les cheveux du sunajin, à sa poitrine, afin de ressentir, en effet, de forts battements. ‘’ C’est comme s’il veut s’exprimer, et le reste de mon corps, c’est pareil … Peut-être … Peut-être que c’est après tout un cri en moi. Je n’en sais rien.‘’ Finalement, sa main reprit place là où elle a trouvé son domaine, dans la chevelure argentée du jeune Inaoumie. '’ A quoi cela sert … ? Dans mon clan, on se sert du désir des autres afin de les déstabiliser et les utiliser pour parvenir à nos fins … Après, je ne pense pas que ce sentiment existe uniquement pour ça … Mais là … Si c’est vraiment ce que je ressens … Cela me rend euphorique, me disant que je serais comblée si je m’approche de l’objet de mes désirs … Serait-ce comme un accomplissement ? Peut-être … ‘’ Elle soupira et pencha malgré tout la tête en avant, tout près du visage de Hajime, juste pour pouvoir lui murmurer amicalement, comme avec un complice, une promesse désirée qu’à être confiée. Un geste tendre et très complice de la part de Juka, prenez-le comme vous le voulez par la suite. ‘’ Si, un jour, je trouverais la réponse à ces questions, je te promets que je t’en ferais part. ‘’

Une simple promesse mais une promesse, comme toutes, importante aux yeux de la jeune femme. Elle compatissait que ne pas connaître certaines émotions, cela pouvait être presque frustrant. Un jour, elle l’espérait, elle ressentirait ce genre de choses … Sans savoir pourquoi, elle désirait le ressentir cette fois-ci, étant prête à affronter sa peur. Rien qu’une fois. Pour savoir. Chose qu’elle ne se rendait pas compte, c’est qu’elle le ressentait probablement déjà, mais refusait de se l’avouer.



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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeJeu 18 Aoû 2011 - 20:06

Les émotions, ne sont-ils pas rien d’autre qu’un flux incontrôlable qui martèle votre tête, votre cœur qui tambourine un hymne quelconque et qui vous prend toute votre énergie, vos pupilles qui s’agrandissent sous l’effet de l’excitation et qui pourtant ne vous permets pas de mieux voir et même au contraire vous fais focaliser sur qu’une seule chose… L’être aimée, les émotions ne sont-ils pas rien d’autre qu’une action visant à réduire les capacités d’autrui pour le rendre plus faible, la barrière qui empêche l’homme devenir Dieu… Si oui, pourquoi un être ayant atteint la perfection, un être qui avait annihilé cette barrière qui vous empêcher de penser calmement et de faire les bons choix rationnel un être si… pure… Se voyait-il constamment attaqué de personne voulant lui apprendre les émotions… sa mère, Vinzo, Kai et maintenant Juka, une armée, bientôt cela seras une armée, se trouvant face à lui avec le seul espoir de devenir moins parfait de devenir comme eux. Pourquoi ne pouvait-il pas déloger son regard du siens, pourquoi étaient-ils pris dans ce cercle sans fin ou leurs regards ne se quitte que quelques fractions de secondes pour revenir tout de suite l’uns dans l’autre comme par peur que des deux protagonistes tombent en poussière sur le sol ou qu’il parte en courant attaquer par ses propres pensées… Qui est l’homme qui n’a pas peur de se retrouver seul ou encore de perdre quelqu’un qui lui était chère… Juka était-il chère pour lui? Après tout, cela ne faisait que quelques heures qu’ils se connaissaient et ils étaient si proche, étaient-ils fait pour se rencontrer, après tout nous pouvions le nier… Cette rencontre était écrite dans leurs destinées. C’est perdu dans ses pensées qu’il réalisa quelques choses, que les joues de Juka avait changer de couleur passant d’un blanc pure à une teinte rosé semblable à une rose l’été qu’on envie de prendre pour sa beauté et cette teinte finit sur le rouge... Cet air gêné, cela faisait changement de la Juka fier et forte qu’il avait aperçue tout au long de la journée, elle paraissait si mignonne et fragile comme un enfant qu’on a envie de prendre dans ses bras et ne plus jamais le lâcher. Par contre pour Hajime ceci était une réaction physique qu’il n’avait jamais encore remarquée, c’est alors que ses yeux se sont soudainement agrandit comme si le néant lui-même tentait d’aller englober la pauvre Konohajins. Mais avant qu’il puisse prendre parole, la descendante de Narcisse secoua rapidement la tête de gauche à droite comme si elle tentait de replacer ses esprits à la bonne place, il avait souvent vu Kai faire cet acte au par avant et n’avait jamais tenté l’expérience lui-même, faut dire que pour le pantin de Suna c’était inévitable qu’un acte causé par trop d’émotion en même temps ne se soit jamais présenté ou encore n’ai jamais été utile. Le crie en lui diminua soudainement, il ne disparue pas pour autant, il était juste moins strident et perçant, il était plus comme une douce valse qu’on écoute pour relaxer, cette douce valse qui vous fait rêver, que la femme désiré vous prenne dans ses bras… Pourquoi restait-il ainsi encore, pourquoi voulait-il rester ainsi… il voulait… quelques choses, comment pouvait-il vouloir, il n’avait pas été créé pour cela, avait-il au par avant voulu quelques choses… Non, jamais… Mais la, il voulait que cette scène ce fige, il voulait qu’ils restent ainsi et pourtant ceci était… Tellement égoïste, qu’elle drôle de sentiment en lui. Il ne comprenait plus rien en ce moment, ses nouvelles émotions, ses nouvelles sensations, l’envie, le désir, ses émotions qui portent souvent l’humain à faire des actions irréfléchies. C’est alors que la jeune Kiyomizu avança un peu sa tête vers la sienne, surement que cela aurait été une des plus belles scènes de l’histoire de ce monde, deux anges, étendus l’un près de l’autre dans le sable froid de la nuit apportant chacun leur tour leurs lèvres vers ceux de l’autre pour s’unir paisiblement dans ce décors parfait, mais ce n’était pas ce que le destin voulait après tout… Juka arrêta soudainement son mouvement et recula la tête pour la replacer comme elle était et de toute façon Hajime n’aurait jamais plus avancé, il ne savait même pas ce qu’était un baiser, qu’elle sentiment le provoquait et comment on le faisait. Comme pour oublier son geste, passé à autre chose, celle-ci prit de nouveau parole, comment une sirène pouvait-elle parler ainsi sur le sable, ne sont-elles par des créatures aquatiques?

‘’ Je … Ne suis pas sûre en fait. Peut-être que je l’entends, sans m’en rendre compte … C’est bizarre ! Disons que, je ne l’aurais pas décrit ainsi … Je dirais que c’est surtout mon corps qui parle. Mon cœur … ‘’

La main vers le cœur, elle allait entendre les battements de son cœur qui criait, ne parlait-il pas de la même chose… après tout c’est souvent le problème qu’on a lorsqu’on parle avec des enfants, nous sommes pris à tenter de comprendre ce qu’eux veulent dire parce que de toute évidence jamais ils ne comprendront vos termes, seuls leurs termes sont compréhensible et ont une valeur, il ne comprenne rien d’autre que ce qu’ils sont apte à penser. Le crie dans son corps, n’était rien d’autre que ce que produit votre cœur quand il bat à la chamade et que le son se répercute jusque dans vos tempes, un crie, un crie strident, le sang qui bat dans vos veines comme s’ils allaient exploser… Si son cœur battait vite alors… Il criait.

. ‘’ C’est comme s’il veut s’exprimer, et le reste de mon corps, c’est pareil … Peut-être … Peut-être que c’est après tout un cri en moi. Je n’en sais rien.‘’

Son corps voulait s’exprimer, pourquoi n’était-il pas apte à comprendre, est-ce que la ressemblance avec des Dieux qui les empêcher de comprendre les choses futiles et incompréhensible en ce monde. L’émotion, le monde des humains, si différent à ceux des anges. Pour lui le cœur n’était-il pas sensé être et rester qu’un organe qu’il faut transpercer pour causer une mort instantané.

. '’ A quoi cela sert … ? Dans mon clan, on se sert du désir des autres afin de les déstabiliser et les utiliser pour parvenir à nos fins … Après, je ne pense pas que ce sentiment existe uniquement pour ça … Mais là … Si c’est vraiment ce que je ressens … Cela me rend euphorique, me disant que je serais comblée si je m’approche de l’objet de mes désirs … Serait-ce comme un accomplissement ? Peut-être …

Alors les émotions ne sert qu’à contrôler les autres, de moins c’est la seul raison pourquoi elle s’en sert. Kai voulait-il lui insuffler les bases des émotions pour pouvoir s’en servir, complètement stupide et impossible, il était une arme, quelque chose qu’on se sert pour gagner une guerre, un pion, un soldat juste bon à mettre en première ligne en espérant qu’il mourra aux lieux des autres… Qu’une pièce brisée dans un échiquier en mouvement. Comblée? Que cela voulait-il dire, qu’elle était bien, était-elle bien présentement avec un ange près d’elle. Voulait-elle autre choses, si oui pourquoi elle ne lui donnait pas un ordre, l’ordre de partir, l’ordre d’aller chercher la personne qu’elle aimait ou appréciait plus que lui… un pion dans cette pyramide ou chacun veux écraser l’autre pour être au sommet, lui il était en bas, il tenait la pyramide, une arme… Avait-il réellement plus de valeur que le bout de métal de votre Kunai qui se brise durant un assaut et que vous jeter à bout de bras parce qu’il vous encombre, une fois mort… Hajime finiras comme le métal rouillé… Sur le sol, loin de tous parce qu’il est nuisance. Elle approcha une nouvelle fois sa tête vers la sienne, d’un mouvement moins passionné mais tout aussi significatif, n’ayant aucune arrière penser autre que celle de communiquer. Sa voix, une douce chaleur, qu’elle douce caresse, allait-il survivre à leur séparation, allait-il survivre à sa prochaine mission… Allait-il se revoir, pourquoi sa voix l’enivrait-il autant, il ferma doucement les yeux laissant les paroles valser dans sa tête tentant de garder se ton de voix dans sa tête le plus longtemps possible.

.‘’ Si, un jour, je trouverais la réponse à ces questions, je te promets que je t’en ferais part. ‘’

La proximité entre les deux fit sauter son cœur un bond de trop, un crie perçant qui lui fit fermer les yeux avec plus de force, l’odeur naturel de la Konohajins, probablement l’odeur parfaite créer par les phéromones, mais cette douce arome qui venait lui caresser le nez suffit à lui faire tourner la tête. Probablement qu’en ce moment son corps lui criait d’avoir encore plus de proximité avec elle, mais comment pouvait-il déchiffrer ce message incompréhensible que son corps lui envoyait. Elle n’avait toujours pas sa tête, lui coucher sur ses jambes et elle recroquevillé sur elle-même pour se rapprocher de Sunajins, leurs corps presque qu’ancré l’un dans l’autre. Un ange parfait penché sur l’ange déchu. Pouvait-elle entendre les battements de son cœur qui s’accélérait à une vitesse hors norme, allait-il refaire une chute… Non! Il ne voulait pas, il ne voulait plus perdre une seconde des moments avec elle que lui arrivait-il, ce moment, la présence de Juka le rendait plus humain. Surement que tout ceci allait redevenir comme avant lorsqu’elle serait partit… La clé des Inaoumie… Probablement qu’à être plus humain il aurait rit durant des heures à cette réalisation, son père était comme il était parce qu’il était comme lui… lorsque sa femme était la, lorsque la mère d’Hajime le touchait par son infinie bonté, le monstre tortionnaire devenait le parfait marie et une fois le contact visuel terminé les émotions partaient comme s’ils n’avaient jamais existé… Juka, une des clés, elle pouvait ouvrir une barrière habituellement fermé, par contre il le savait… Jamais il serait pris à vivre pleinement ses émotions au quotidiens, du moins, comment vous feriez vous pour torturer quelqu’un pendant des heures et des heures sans broncher, tuer des enfants et des femmes si la mission vous l’ordonne, côtoyer la mort et le sang à longueur de journée… Le cerveau à besoin de s’éteindre de temps à autre pour ne pas finir par exploser. La main libre d’Hajime se leva avec une infinie lenteur, comme si ses mouvements n’étaient qu’une suite ralentie de mouvement affecter par le mur des émotions, cette mains douce comme la soie arriva enfin dans les cheveux de la descendante de Narcisse laissant les mèches couler entre ses doigts tel une rivière, continue ainsi son mouvement pour glisser avec une grâce incroyable ses doigts sur la tempe de la Konohajins pour finalement poser sa petite mains fines sur la joue de celle-ci. Leur tête toujours si proche, leurs respirations s’entremêlant l’une dans l’autre, leurs regards incapable de ce quitter, leurs corps criant d’être près l’uns de l’autre… Un ange attiré par un ange, tout à fait logique non? Sa voix, était-elle devenu complètement humaine, elle avait atteint le paroxysme de la beauté, un ange descendu du ciel, sa voix telle une harpe laissant les mots sortir telle une note de cette instrument des plus mélodieux. Chaque variation de ton était bien placer laissant l’auditeur être bercer par ses paroles, les buvant comme s’il s’agissait de l’eau de la fontaine de jouvence.

-Juka, le crie et ton cœur qui bat à la chamade sont la même chose, entend tu pas cette mélodie dans tes tympans produites par ton cœur qui s’acharne. Tu n’auras jamais besoin du désir pour me contrôler, de toute façon je crois être presque immunisé à tes phéromones, nos clans ne sont pas le contraire absolu après tout? Nous utilisons la peur comme vous utilisez le désir et notre néant vous attire et ne vous effraie pas et votre désir nous laisse froid par contre sans désir je serais un arme que tu pourras utiliser à bon escient et tu me jetteras lorsque tu auras plus besoin de moi, j’ai été créé pour être un arme et rien d’autre après tout.

Qu’elle mouvement ironique suivit ses paroles, un sourire, un sourire si proche du visage de Juka. Celui qu’on appelait le pantin, la froideur du désert venait de faire ce qui devait être le premier sourire de toute sa vie. La main toujours placer délicatement sur la joue de Juka, sur ce visage si près du siens. Il avait envie de s’approcher, de faire les quelques centimètres à peine qui les séparaient, mais il en avait pas le droit, un arme ne peut rêver, ne peux espérer… Elle ne reste que la immobile à attendre d’être utiliser…

-Juka… Pourquoi tes joues sont devenus rouge tout à l’heure… J’aimerais comprendre?
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeMer 24 Aoû 2011 - 19:50


Le cri ... Brûle dans mes veines







Le cri ... Ce cri dont il était en train de parler, était-ce cette sensation que Juka ressentait, lorsque chacun de ses membres lui suppliaient de se rapprocher, ne serait-ce qu’un peu, encore, de cette personne concernée. Son coeur frémissait, son corps lui faisait souffrir, sa tête sifflait ... Et cela lui faisait mal à ces moments-là. Pourquoi ? Et à quoi bon, alors qu’elle a été conçue pour manipuler ces émotions, la voilà plongée dans son propre piège, dont elle a tous les secrets pour l’éveiller ? Cela n’avait aucun sens, ne trouvez-vous pas ? C’est ce que la jeune femme pensait en tout cas. A moins que, elle confondait avec autre chose, peut-être une relation amicale assez profonde, oui ... Possible ... Mais tout de même, elle ne pouvait pas le nier que c’était bien troublant. Une Kiyomizu, le symbole du désir, du narcissisme, ceux qui troublent le coeur des personnes les rencontrant et en leur faisant ressentir du désir. Une Kiyomizu, personne n’aimant que lui-même, adoucissant ses traits uniquement devant son propre reflet, s’émerveillant, voyant la perfection de chacun de ses traits dans ce miroir, lui montrant la seule personne censée être son amour. Telle est sa malédiction. Enfin ... ‘’ Malédiction ‘’ ... C’est ce que Juka se plaisait à dire, parce qu’elle est devenue bien paranoïaque depuis qu’elle a dit ‘’ je t’aime ‘’ à son paternel. La seule fois qu’elle le dit, et peut-être la fois de trop ... Ce fut une petite parenthèse dans la vie bien agitée de Juka.
Au final ... Sono aurait-il failli à l’éducation de sa fille ? Cet homme était le seul parent de ce clan ayant osé donner de l’amour à son enfant, ayant osé ressentir ce sentiment envers quelqu’un d’autre que lui-même. Une première. Ces actes le rendaient-ils coupable, coupable d’avoir aimé sa fille, coupable d’avoir voulu lui faire part de son instinct paternel qui bouillonnait en lui ? Il ne pouvait pas, il ne pouvait pas être indifférent envers sa Juka, comme son père l’était, car il s’en fichait totalement au final de son fils. Mais Juka, non ... C’était sa perle, son trésor, et il voulait que du bien pour elle. Il voulait qu’elle soit la femme parfaite à ses yeux, tout en gardant la fierté des Kiyomizu. C’est peut-être pour ça que son caractère, sa façon d’être devinrent aussi contradictoire chez cette femme ... C’est aussi peut-être pour ça que finalement, elle peut ressentir de l’affection pour une tierce personne et ... Du désir ... ? Oui, alors oui, elle serait plongée dans son propre piège qu’elle savait si bien manipuler ...

Et Hajime leva soudainement sa main, la leva très lentement pour ainsi atteindre la chevelure de la Kiyomizu, pour finalement caresser sa joue. Geste qui provoqua un soudain frisson très agréable mais assez violent en Juka, elle se retint un maximum pour ne pas faire de gestes brusques face à cette sensation, mais se pinça légèrement les lèvres, geste qu’elle ne pouvait s’empêcher de faire, exprimant ainsi son plaisir à ressentir cette affection, cette tendresse qui lui faisait battre d’avantage son coeur. Dieu que ce moment était agréable ... Pourquoi, pourquoi devait-elle repartir déjà ... ? Elle n’en savait rien et se contenta de plisser les yeux, en les fermant presque, pour profiter de cet instant.

-Juka, le crie et ton cœur qui bat à la chamade sont la même chose, entend tu pas cette mélodie dans tes tympans produites par ton cœur qui s’acharne. Tu n’auras jamais besoin du désir pour me contrôler, de toute façon je crois être presque immunisé à tes phéromones, nos clans ne sont pas le contraire absolu après tout? Nous utilisons la peur comme vous utilisez le désir et notre néant vous attire et ne vous effraie pas et votre désir nous laisse froid par contre sans désir je serais un arme que tu pourras utiliser à bon escient et tu me jetteras lorsque tu auras plus besoin de moi, j’ai été créé pour être un arme et rien d’autre après tout.

Cette magnifique vibration entra à nouveau dans le coeur de Juka, la faisant frissonner d’avantage, elle ne pouvait pas s’empêcher de rouvrir lentement ses yeux afin de regarder Hajime, comme un amant regardant l’être concerné. La voix de cet homme lui ferait presque tourner la tête, elle lui supplierait presque de ne pas s’arrêter, de continuer à lui parler, rien que pour entendre ce son plus magnifique que n’importe quelle harpe des cieux. Elle ne put s’empêcher pour prendre une grande inspiration, sentant son coeur battre fort, et soupirer lentement de plaisir, laissant sortir un air chaud. Du plaisir ... Oui, c’est vraiment ce qu’elle ressentait, elle prenait pleinement plaisir rien qu’en écoutant cette douce mélodie que lui offrait les cordes vocales de Hajime. Il ne chantait pas, mais il n’en avait pas besoin, sa voix était splendide, comme venant des anges. Oui, les anges, c’était décidément la définition parfaite pour cet homme. Un magnifique ange errant on ne sait comment dans ce bas monde, peut-être pour pouvoir croiser le chemin de Juka ... ? Etait-ce écrit quelque part que leur rencontre devait absolument se produire ? Devenir son ange gardien, et peut-être l’inverse également ... ?

Un sourire. Un simple sourire se dessina sur le magnifique visage aux traits fins de Hajime. Il était doux, on ne pouvait que le lui rendre, que d’être attendri par cet ange. Juka était fascinée par ce geste, ne pouvant pas le quitter des yeux, lui souriant en retour. Quelle personne magnifique, malgré qu’il pouvait paraître si spécial aux yeux d’autres personnes, aux yeux de la Kiyomizu, il était attendrissant, ça oui. Oh que non, elle ne comptait pas le lâcher celui-là, pas le moindre du monde.

-Juka… Pourquoi tes joues sont devenus rouge tout à l’heure… J’aimerais comprendre?

Cette question surprit la jeune femme, qui déglutit à ces mots, hésitante. Un enfant, un ange ... ça oui, l’innocence même, il ne se rendait compte de rien. Quoique Juka n’était pas mieux, ne se rendant jamais compte qu’une tierce personne pourrait avoir des idées peu saines derrière sa tête, en ce qui la concerne, jamais, à moins qu’ils sont insistants ou le disent directement. Mais c’était une situation quelque peu gênante, même pour Juka qui répondait ouvertement aux questions la concernant, avec une franchise digne d’un enfant, ne se rendant pas compte que parfois cela pourrait s’avérer un peu ... Tordu ? Oui, c’est bien cela le mot. Mais il est vrai qu’elle sentit ses joues rosir à cause de ses propres pensées qui s’emmêlaient, alors elle ne pouvait pas dire que c’était un coup de chaud. C’est pour ça que finalement, elle lui répondit, après cette petite hésitation, d’une voix des plus innocentes.

‘’ Beaucoup de pensées m’ont traversé l’esprit ... C’est ... Comment dire ... Enfin je suis un peu perdue face à mes propres émotions en fait. ‘’ Elle plissa les yeux afin de regarder intensément cette magnifique mer noire qui s’offrait à elle, l’invitant qu’à s’y perdre. Et, le plus innocemment au monde, comme d’habitude, elle enchaîna en sussurant ‘’ Ta voix est magnifique ... Elle m’a surpris, mais je crois que c’est ça qui m’a fait rougir. Ainsi que toi, tout simplement. ‘’

Une réponse plein de sous-entendus ? Peut-être aux yeux des autres, mais pas pour Juka, elle était on ne peut plus normale et simple, elle ne disait après tout que ce qu’elle pensait, non ? Finalement, elle se mordit la lèvre, songeant des dires de Hajime, se disant qu’il y a quelque chose qu’il lui a fait serrer son coeur.
C’est pour ça que, avec toute l’affection du monde, elle posa doucement ses lèvres sur le front de son ami, avant de relever la tête et le regarder de nouveau, souriante.

‘’ Je ne connais absolument rien de ton clan, bien que après avoir visité une petite partie de ton manoir je peux plus ou moins me faire une petite idée là-dessus. Je ne sais également pas quelle éducation tu as pu avoir pour dire ce genre de choses, mais n’oublies pas ceci : pour moi, tu es Hajime, et non une arme. Tu es mon ami à mes yeux, une personne pour qui je serais là, que j’aiderais, que je protégerais, car je t’apprécie grandement. Tu es quelqu’un, et ce quelqu’un, j’y tiens beaucoup, et je ne veux pas le perdre. Je veux le connaître d’avantage et pouvoir faire quelque chose pour toi également, je veux être là pour toi, et non t’utiliser. ‘’ Juka aurait tant à dire à ce propos, mais elle se connaissait : si elle commencerait, elle pourrait ne jamais s’arrêter, c’est pour ça qu’elle décida de terminer ainsi, de plus ele sentit son coeur bondir à nouveau dans sa poitrine, repensant à ses mots, repensant à ceux de Hajime, du ton, et en se concentrant sur la caresse qu’il lui offrait au niveau de sa joue. Un frisson des plus bizarres la parcourut, la faisant rougir très légèrement de nouveau, la faisant sourire et se sentir quelque peu ... Euphorique. Finalement elle finit par souffler doucement d’une voix bizarrement changeante, une voix plus grave mais beaucoup plus sensuelle, exprimant en même temps l’intensité de ses mots, elle y croyait vraiment, qu’elle était elle-même surprise de cette révélation. ‘’ Je crois ... Que je commence à comprendre de quoi tu parles lorsqu’il s’agit de ce cri qui tiraille les entrailles, faisant battre mon coeur différement que d’habitude. Bien que je ne suis pas sûre de me stabiliser avec. ‘’






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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeDim 4 Sep 2011 - 17:44

Un nouveau silence, le vent s’était doucement tût laissant les deux protagonistes seuls, après tout n’aurait-il pas été voyeur de sa part d’être resté ainsi trop longtemps à les contempler, à vouloir les toucher. N’aurait-il pas fait un fou de lui, de vouloir gâcher ce moment de tendresse, ce moment de complicité. La question d’Hajime, cette question quelques peux troublante, qui oserait demander une telle chose à une demoiselle… Pour lui ce rosissement des joues était magnifique, il était incompréhensible certes, mais comme les toiles de son manoir il n’avait pas plus détourné les yeux et passer outres. Lui, si habituer de ne voir que douleur et haine, apercevoir un sentiment aussi pure et beau était aussi attrayant et pervers que l’homme saint qui paralyser par l’envie regarde les toiles cadavériques du couloir menant à la cuisine. Un faible sentiment d’inquiétude vint envahir le jeune Hajime, l’avait-il choqué ? Pour une raison qu’il ne connaissait pas, il voulait le bien de cette femme, la voir sourire, chanter, danser, s’amuser sans jamais une seule émotion négatives s’éprenne d’elle… Les sentiments, Juka allait-il causé sa perte ou son illumination.

‘’ Beaucoup de pensées m’ont traversé l’esprit ... C’est ... Comment dire ... Enfin je suis un peu perdue face à mes propres émotions en fait. ‘’ ‘’ Ta voix est magnifique ... Elle m’a surpris, mais je crois que c’est ça qui m’a fait rougir. Ainsi que toi, tout simplement. ‘’

Hajime plissa délicatement les yeux, tel un enfant en plein questionnement. Perdu face à ses propres émotions, était-il réellement possible de ce perdre dans quelques choses qui n’est pas tangible, dans quelques choses dont seul l’humain peut réellement décortiquer, dans quelques choses de si abstraits ou chacun à sa propre et réel façon de voir les mots… Par contre quelques choses sembla le frapper de plein fouet, ce qui le fit balbutier ses quelques mots d’un doux soupire.

-Ma voix…

Sa voix magnifique… Comment une voix sans tonalité peut-il l’être… Sa voix, sa propre voix résonnait dans sa tête. Ce n’était pas sa voix, ce n’était pas celle qu’il avait dans sa tête lorsqu’il se parlait à lui-même. Ce n’était pas la voix qui était sensé entendre, celle qu’il utilisait habituellement. Ce ton, cette façon de parler, cette douce note n’était pas semblable à sa mère ? Cette voix, qui à l’oreille était semblable aux doux sons d’un violon, une voix semblable à une faible caresse emplit d’amour. Cette voix, n’était-il pas propre qu’au être sensible, qu’au charmeur, qu’au…Ange ? C’est sur ces pensées que la jeune descendante de Narcisse posa ses lèvres fines lèvres chaudes sur le front d’Hajime, d’un geste tout à fait naturel celui-ci caressa délicatement la joue de Juka avec la main qu’il avait garder à cette endroit tout en fermant délicatement les yeux pour laisser cette lumière envahir son corps, ce sentiment de plénitude, de bien incroyable, ses paupières s’ouvrirent en synchronisation avec le reculement de la tête de la Kiyomizu. Toujours leurs regards plonger l’un dans l’autre, incapable de le dévier.

’ Je ne connais absolument rien de ton clan, bien que après avoir visité une petite partie de ton manoir je peux plus ou moins me faire une petite idée là-dessus. Je ne sais également pas quelle éducation tu as pu avoir pour dire ce genre de choses, mais n’oublies pas ceci : pour moi, tu es Hajime, et non une arme. Tu es mon ami à mes yeux, une personne pour qui je serais là, que j’aiderais, que je protégerais, car je t’apprécie grandement. Tu es quelqu’un, et ce quelqu’un, j’y tiens beaucoup, et je ne veux pas le perdre. Je veux le connaître d’avantage et pouvoir faire quelque chose pour toi également, je veux être là pour toi, et non t’utiliser. ‘’

Hajime… Ce nom était semblable à une arme, on le nommait que par utilité et non pour lui donner une personnalité. Elle voulait être la pour lui, en quoi devait-elle agir ainsi, elle devait l’utiliser jusqu’à sa fin, le faire bouger pour détruire l’ennemi, l’envoyer en ligne de front et le regarder mourir apporter des familles entière avec lui… Il avait été créé ainsi et dans cet unique but, faire gagner Suna et ses alliés dans une guerre imminente. « Je ne veux pas le perdre ». Pourquoi avait-elle dit cela, qu’est-ce que se sentiment, celui qui force un être vivant à tout faire pour pas en perdre un autre. Qu’est-ce qui pousses un être humain à faire tout ce qui est en son pouvoir pour en protéger un autre. Ne le ferait-elle pas par orgueil ou tout simplement pour ce prouver qu’elle est apte à accomplir cette mission impossible, ou le faisait-elle parce que réellement elle pouvait s’attacher et voir aimer un arme, un pantin, une création de toute pièce. Mais… Si elle ne voulait pas l’utiliser, alors il allait servir à quoi ? Qu’allait-il devenir, qu’une simple arme attaché à un mur, les yeux clos, à attendre un nouveau maitre qui daigne bien le décrocher de là pour lui montrer une nouvelle fois le combat et la destruction. Qu’allait-elle faire de lui, surement ne voulait-elle pas l’utiliser comme un arme, mais on finit toujours pas utiliser les êtres humains pour une chose ou l’autre, ne fallait qu’attendre patiemment que la réponse vienne d’elle-même non ? Il continuait de caresser délicatement la joue de la femme près de lui, aucun mot ne lui venait en tête, il n’était pas apte à comprendre encore la totalité des mots ayant été dit au par avant et de plus réussir à former une phrase avec des sentiments était pour lui une première et en faire plusieurs aurait relevé du miracle ou du moins lui demanderait beaucoup de concentration. Pour venir le sauver de cette méandre d’idée qui tournoyer dans sa tête, Juka ouvrit de nouveau la bouche, un souffle chaud quitta la fine espace pour venir caresser son visage avec tendresse. Ce souffle accompagné de paroles dites d’un ton qui le fit frissonner, cette voix si magnifique, ne pouvait rien faire d’autre que l’enivrer.

‘’ Je crois ... Que je commence à comprendre de quoi tu parles lorsqu’il s’agit de ce cri qui tiraille les entrailles, faisant battre mon coeur différement que d’habitude. Bien que je ne suis pas sûre de me stabiliser avec. ‘’

Il tourna légèrement la tête sur le côté, tel un enfant en pleine phase de questionnement. Son regard sembla scruter le plus qu’il le pouvait chaque recoin du regard de la Konohajins, il voulait tout comprendre ce qu’il se passait en elle. Toujours caressant de son pouce, la joue de Juka, tenant de l’autre main celle de la jeune demoiselle, il lui fit un doux sourire laissant pendant quelques secondes ses yeux s’illuminer. Il était bien et heureux, combler dirais-je, voilà en quoi il allait servir. Il n’était pas une arme à ses yeux, mais il garder une utilité, il l’aidait à comprendre la vie elle-même. Quoi de mieux pour vous aider à comprendre des sentiments que l’homme ayant le plus de difficulté à en ressentir, puisqu’en tentant de lui expliquer les choses en comparse avec ses répliques rationnelles cela finit par nous plonger à la racine même des émotions et enfin on peut la vivre pleinement.

-Juka, pour toi je ne serais jamais une arme et je m’y ferais. Pour toi par contre je serais toujours présent, à tes côtés, comme une arme au fourreau prête à être dégainé. Je suis heureux, du moins je crois fortement que c’est ce que je ressens en moi, d’avoir réussit à te faire comprendre ce qu’est le cri… Nous allons apprendre ensemble à se stabiliser avec, je commence à naitre et tu commences à prendre conscience de tes propres émotions, ensemble nous allons y arriver… j’en suis sur.
Juka Kiyomizu
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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Left_bar_bleue733/1000Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie] Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 21:23


Le scellement de la promesse, un au revoir temporaire.







La nuit était magnifique, et la Lune éclairait ces deux anges, posés dans ce sable doux, ne demandant rien d’autre que d’avoir le droit de se contempler, de profiter de la beauté que cette nuit leur offrait. Le tableau était des plus magnifiques, deux êtres des plus innocents, n’ayant aucun sous entendu qui traverserait leur coeur, se regardant dans le blanc des yeux. La voix ... la voix de Hajime était magnifique, fredonnant la douce mélodie qui mourrait à la suite dans le vent, berçant Juka des plus belles notes qu’elle pouvait entendre dans ce pays, fort probablement. Les yeux du jeune homme étaient si hypnotisants, le couleur, le regard ... Ne demandaient qu’à être contemplés, sa beauté entière ne demandait qu’à être contemplée, il est si triste que cet être n’avait pourtant pas la moindre expression lorsqu’elle l’a lu pour la première fois, et là ... Et là le jeune Sunajin lui souriait, oui, il adressait un magnifique sourire à la Kiyomizu, les yeux brillants. L’avait-elle mérité ? Sûrement ... Vu les expressions qu’il arborait il y a à peine quelques heures, on n’aurait pas dit qu’il était pourtant habitué à le faire ... Et pourtant ... Et pourtant ! Les traits s’adoucissèrent à la vue de la descendante de Narcisse, y est-elle pour quelque chose ? Qu’à-elle débloqué en cet être ? Elle n’en savait pas vraiment, tout ce qu’elle pouvait constater c’est que le jeune homme semblait en tout cas heureux, et cela la faisait sourire, cela lui redonnait la même humeur, comblée de voir un tel ange sourire. Oh que non, elle ne le lâchera pas, pour rien au monde ! Hajime caressa, à l’aide de son pouce, la joue de Juka, puis il entrouvit ses lèvres afin de laisser filer de nouveau ce flot de mélodie paradisiaque.

-Juka, pour toi je ne serais jamais une arme et je m’y ferais. Pour toi par contre je serais toujours présent, à tes côtés, comme une arme au fourreau prête à être dégainé. Je suis heureux, du moins je crois fortement que c’est ce que je ressens en moi, d’avoir réussit à te faire comprendre ce qu’est le cri… Nous allons apprendre ensemble à se stabiliser avec, je commence à naitre et tu commences à prendre conscience de tes propres émotions, ensemble nous allons y arriver… j’en suis sur.

La jeune femme sourit. Alors, il ne l’a pas mal pris ... Elle ne voulait pas que ce jeune homme se soumette à elle, elle voulait qu’il soit lui, qu’il soit Hajime, et non une chose qu’elle manipulera lâchement. C’était à ses yeux un ami, et non une arme. Hors de question de le voir ainsi, la Kiyomizu n’était point un monstre ! Certaines personnes, comme par exemple son père, en hausserait les épaules et aurait accepté, se disant que cela pourrait être après tout bien utile, et après tout, cela est leur problème qu’il décide de se soumettre ainsi à la tierce personne, n’est-ce pas ? Mais la Kiyomizu ne voyait pas ceci du même oeil. Un ami est un être cher qu’elle n’en profitera jamais, qu’elle aidera, à qui elle donnera toute l’affection au monde, une présence chaleureuse, une aide ... Un ami. Pas une arme. Une personne importante, précieuse, et le jeune homme avait une chance incroyable de l’avoir également sous son aile. Ses paroles lui touchèrent, il voulait l’aider ... Il voulait faire quelque chose pour elle, c’était quelque chose qui marqua le coeur de Juka. Elle acceptait ceci, et avec ces pensées, hocha doucement la tête afin de lui faire comprendre que oui, elle le suivra. Et elle l’aidera, également, quoi qu’il arrive. Elle voulait qu’il soit lui, et non une soit-disant arme, car cet homme pourrait être une personne que merveilleuse ... C’est ce qu’il était déjà aux yeux de la jeune femme, mais son coeur se serrait à l’idée qu’il se considèrait, se rabaissait ainsi. Il voulait être utile, oui, eh bien il n’avait qu’à être présent et non être prêt à se sacrifier ou à être utilisé ... Ce n’est pas ce qu’un ange méritait, non. Un ange pareil méritait le bonheur et la liberté. Elle voulait vraiment qu’il goûte au bonheur, aux sentiments qui vous gonfle le coeur de bonheur, elle ne voulait qu’il se voit pantin, non, elle voulait qu’il soit lui.
D’un geste lent, elle passa son pouce sur les douces lèvres de Hajime, puis pencha la tête sur le côté, le fixant avec son air des plus magnifiques.

‘’ Hajime, te veux déjà tant faire pour moi ... Je ne sais comment te remercier. Saches que je ne te lâcherais pas, saches-le ‘’ Fit-elle dans un soupir suave mais sincère, touchée par ce jeune homme, attendrie également par cet être des plus adorables. ‘’ Merci, vraiment. Tu n’es pas seul, je suis là, et oui, tu verras, ensemble nous allons y arriver, j’y crois ... Je veux t’aider également, je veux aider dans ta renaissance ... Je ne connais au final rien de toi, mais j’ai assez de facilités pour cerner les personnes, et ... Je sais que je ne te lâcherais pas, malgré que ... ‘’ A ces mots, elle fit une pause et leva pour la première fois depuis un moment ses yeux au ciel, regardant la Lune si belle. ‘’ ... Il faut que je pense à repartir, on a besoin de moi à Konoha ... Mais retiens ceci, Hajime : je suis là, et peu importe où je me trouverais, à l’autre bout du monde ou dans la rue d’à côté, je veux être celle qui portera le titre de ‘’amie’’ à tes yeux, je veux que tu ne m’oublies pas, car c’est mon cas. Je ne te lâcherais pas. Et ceci, est une promesse. Malgré qu’un pays nous sépare, mon coeur est infiniment grand et t’offre une place de choix. Même si je suis consciente que je vais devoir partir, ne me supprimes pas de ta vie, s’il te plaît. Je reviendrais. Je te promets que je reviendrais. ‘’

Et cette promesse, elle allait le sceller sous un acte des plus importants à ses yeux. Pas maintenant, non ... Elle devait s’y préparer, ce n’était pas une chose facile, mais ce sera une preuve de sa sincérité à ses yeux.
Et la Lune parcourait le ciel, au fur et à mesure, et ainsi ils ne pouvaient se quitter, ils ne pouvaient se faire à l’idée, du moins à cet instant, que le départ était proche. Et pourtant, il le fallait, il le fallait vraiment ... Juka avait à faire à Konoha, et il fallait l’avouer, être aussi éloignée de son village qu’elle chérissait tant l’inquiétait et lui manquait. Elle était après tout le bouclier du village caché de la feuille, elle se sentait un peu coupable de l’avoir laissé ainsi, mais il le fallait, pour son bien, et également pour rencontrer Hajime ... Car oui, ce fut après tout le destin qui les a réuni, ils devaient se rencontrer, personne ne pouvait le contredire, c’était une évidence. C’est alors après encore un long moment que la Kiyomizu soupira et lui annonça son départ, son devoir de revenir à ses terres, sa culpabilité d’avoir laissé ses origines aussi loin, malgré que elle ne le regrettait pour rien au monde, malgré tout ... Car elle le rencontra. Car elle obtint des objets appartenant à son clan. Ce voyage était des plus utiles, et des plus agréables et elle remercia le ciel ainsi que le destin.
D’un geste lent, Juka se leva, à contre coeur, prenant soin pour que Hajime enlève sa tête avant, puis se releva.

‘’ Hum ... Mon sac ... Est toujours à l’intérieur. ‘’

Toujours à la même vitesse, ils se redressèrent, la jeune femme aida tout de même son ami en lui tendant la main, puis ils se dirigèrent vers le manoir, afin qu’elle puisse reprendre son sac dans la cuisine et sortir aussitôt. C’est au pas de la porte, alors que pendant le trajet, elle fixa le corps de Hajime tout le long, peut-être pour éviter le décor morbide, bien qu’elle était plutôt ouverte mais elle ne voulait pas ternir l’image du jeune homme dans sa tête, Juka fixa le plancher, remettant le sac, ne voulant sincèrement pas quitter le jeune homme, mais il le fallait ... On aurait dit qu’elle évitait son regard, mais les au revoirs ne sont tout de même pas évidents ... Puis, soudainement, elle lui saisit la main, et le fixa droit dans les yeux, tel un enfant attristé de se séparer de quelque chose de cher.

‘’ Hajime ... Permets-moi de te demander tout de même ce caprice ... ‘’ Souffla-elle doucement, le regardant, alors que ses grands yeux exprimaient au fond une tristesse. ‘’ Accompagnes-moi ... Jusqu’à l’entrée. ‘’

Et sans attendre sa réponse, elle se mit à marcher, le tirant derrière elle, comme ayant peur de sa réaction, de sa réponse, pourtant elle n’avait pas demandé grand-chose au final ... C’est une fois que le manoir n’y était plus qu’elle ralentit ses pas, de telle sorte que le jeune homme soit à côté d’elle, et se mit à marcher tranquillement, ne lâchant pas sa main. Au final, elle releva la tête, puis fixa son ami, avant de lui adresser un sourire tendre, qui s’illumina de plus en plus finalement, attendrie par ce visage angélique.
Il se faisait tard, très tard. Combien de temps avaient-ils passé au clair de la Lune, à se contempler ... ? Elle n’en savait rien et cela l’importait peu. Ils ressemblaient à deux amants en escapade nocturne, ils étaient magnifiques, éclairés par les faibles lumières de Suna, ainsi que la Lune. Finalement, après une dizaine de minutes de marche, ils arrivèrent à destination : devant l’entrée. Juka s’arrêta brusquement, puis se mit en face du Sunajin, le contemplant, comme si c’était la dernière fois. Elle ne savait pas quand est-ce qu’ils allaient se revoir, mais au plus vite en tout cas, elle ne voulait pas le laisser seul trop longtemps, sans elle, et elle le voulait à ses côtés. Ah, que la distance n’est point une chose évidente ...

‘’ Et maintenant, Hajime ... Nous allons devoir nous quitter pour l’instant. Mais ... ‘’ Elle marqua un temps de pause avant de souffler profondément, puis lui sourit de nouveau. ‘’ Rappelles-toi de la promesse que je t’ai faite. Et cette promesse, je vais la sceller ici et maintenant, pour que tu t’en souviennes, pour que tu ne m’oublies pas. Pour que tu saches qu’un jour, je reviendrais. Ne m’en veux pas pour ce qui va se passer ensuite. ‘’

C’est d’abord sur un pas hésitant, puis certain, qu’elle s’avança vers son ami, presque collée à lui, leurs nez se frôlèrent. Elle le fixa un moment, puis plissa les yeux avant de les fermer complètement pour lui déposer un baiser des plus doux sur ses lèvres. Ce n’était point un baiser rempli de sous-entendus, ni un baiser d’amour. C’était vraiment un scellement, afin que la promesse soit tenue. Une façon bizarre mais logique dans la tête de la Kiyomizu. Elle lui offrit un baiser des plus tendres qui signifiait beaucoup pour elle. Sa main ne lâcha pas la sienne, elle saisit même l’autre avec toute la tendresse qu’on pouvait souhaiter. Puis, après ceci, elle glisse sa tête sur l’épaule de Hajime, comme pour s’imprégner de son odeur, ne pas l’oublier. Non, elle voulait garder en souvenir chaque parcelle de cet homme, afin de pouvoir garder cette hâte au maximum, bien qu’elle allait tout de même rester. Ses lèvres arrivèrent jusqu’à l’oreille du Sunajin et elle lui souffla un tendre ‘’ Au revoir ... On se reverra. ‘’ avant de reculer doucement, ne le quittant pas du regard. Elle ne voulait pas qu’il l’oublie, c’est pour ça qu’elle a fait tout ceci. Pourtant, ce n’était point la femme qui cherchait les lèvres des autres, mais bien le contraire, les autres qui cherchent ce contact de sa part. Ses doigts se déssérèrent, lâchant les mains de son ami, puis dans un dernier sourire, sans attendre la réponse, se tourna élégamment, face au vent, avant de saisir la lanière de son sac pour bien le remettre sur son épaule et s’avança vers la sortie. Ce n’était que partie remise ... La fleur de Narcisse laissera bientôt son odeur à Suna, et surtout l’imprégnera dans la peau de Hajime Inaoumie, de cette douce odeur qu’il appréciera sûrement, le faisant rappeller qu’elle était là pour lui, qu’elle devint une amie fidèle pour lui.
Il était temps pour Juka de revenir à Konoha. Elle sortit de son sac un des rouleaux de son clan et le contempla, dans un sourire, avant de le remettre aussitôt au confort, se demandant ce que l’avenir lui réservera avec cet avantage entre ses mains.



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Un secret des Kiyomizu, gardé à Suna ? [PV Hajime Inaoumie]

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