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Promotion surprise Part 2 & 3

Kazaru Taiko
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MessageSujet: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeMar 12 Juil 2011 - 20:11

Une nouvelle tenue.


Je savais déjà que les meilleurs forgerons se trouvaient dans le pays du fer, c’était donc ma prochaine destination. Mais avant de partir, il fallait que je mange, car faire un voyage aussi long réclamait des forces que je ne possédais pas. Et bien sûr, j’avais oublié d’emporter de la nourriture, je devais donc trouver un magasin dans le village. Je me rendis dans le quartier commercial. Je marchais dans les petites ruelles, j’étais quand même dans un village shinobi qui n’était pas alliés à Kumo, et même si je me faisais passer pour un civil, rien ne disais que personne ne pouvait me reconnaître dans ce village. Je prenais donc soin de cacher mon visage à tous les ninjas qui passaient. Je trouvai vite un petit magasin, et j’avais assez d’argent pour m’acheter à manger donc je n’avais pour le moment aucun problème. Après m’être acheté un repas peu équilibré composé exclusivement d’un paquet de chips, je me rendis une nouvelle fois en direction des portes du village.

Mangeant sur le chemin, je croisai le ninja qui m’avait aidé à trouver le sculpteur dans la matinée. Il affichait un air surpris sur son visage. J’avais beau essayer de me dépêcher de partir, je ne pouvais pas courir sans attirer l’attention, il courra à ma rencontre. Il me demanda alors pourquoi je n’étais pas avec mon père. Je n’étais pas très bon pour inventer des histoires, et c’est pour cela qu’il ne me crû pas lorsque je lui répondis que mon père était sorti du village et qu’il m’attendait à l’extérieur. Et comme il ne crû pas en mon histoire, il me saisit par le bras pour aller voir si effectivement mon père y était. Et ce fut le drame, car lorsqu’il me toucha le poignet, il remarqua immédiatement qu’une lame se cachait sous ma manche. Ma réaction fut immédiate, je ne pouvais me permettre de me faire arrêter, car si cela arrivait, on découvrirait mon bandeau et les relations diplomatiques entre les deux villages deviendraient catastrophiques, j’assommai donc l’homme d’un revers de la main. Je n’étais pas un assassin et je ne pouvais tuer un homme qui m’avait aidé si cela n’était pas obligatoire. Mais deux ninjas me virent et donnèrent l’alerte. Ne voulant pas faire une effusion de sang, et comme en plus je ne connaissais pas la puissance des ninjas présents, je devais fuir.

Et pour fuir quelqu’un, je suis le meilleur. Je sautai sur le toit de la maison qui se trouvait juste à côté de moi et je courrai en direction des portes du village. Je n’eus aucun problème à semer les deux ninjas et les gardes n’eurent pas le temps de se rendre compte ce qu’il se passait que j’étais déjà hors d’atteinte. Je n’avais eu aucune difficulté, certains auraient dit qu’il aurait pu en être autrement mais je ne me fiais qu’aux résultats. Terminant mon paquet de chips caché dans un arbre, je voyais des shinobis d’Oto me chercher. Ils pouvaient toujours essayer, même les ninjas traqueurs ne pouvaient pas me trouver. Ce repas m’avait redonné juste assez de force pour effectuer une nouvelle fois mon jutsu de voyage. Je fis donc les préparatifs de la technique. Ne m’étant jamais rendu à la capitale du pays, je visai le seul village du pays dans lequel j’étais déjà allé. Un petit village qui possédait de nombreux marchands et artisans, dont sûrement un qui pourrait me faire soit ma tenue soit mon katana. Comme d’habitude, lors des préparatifs, je visualisai tout l’itinéraire. Et quand je fus prêt, je commençai la technique. Je sautai d’abord sur le sol puis j’entamai la course sur la route principale en direction du nord.

Sur le chemin, je croisai deux de mes poursuivants, qui ne virent même pas passer à côté d’eux. Le chemin que je devais faire était moins long que celui que j’avais déjà fait, mais mes réserves de chakra étaient aussi plus faibles. Et je me rendis vite compte qu’elles étaient à peine suffisantes pour réaliser la technique. Et heureusement que je n’étais pas mauvais pour bien gérer mon chakra car sinon je me serais évanouie avant la fin de la technique. Mais à l’arrivé, mes réserves étaient extrêmement basses. Et à peine après avoir fais quelque mètre dans le village que je sentais mes forces m’abandonner. Et ce fut au centre d’une petite place que je m’effondrai de fatigue.





Dernière édition par Kazaru Taiko le Jeu 1 Sep 2011 - 21:38, édité 2 fois
Kazaru Taiko
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MessageSujet: Re: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeMar 12 Juil 2011 - 20:13

Une nouvelle tenue.


Je me réveillai seul dans un lit, ne sachant pas où j’étais, je me levai immédiatement et partis à la rechercher de la personne qui m’avait emmené jusqu’ici. J’étais dans une pièce close, j’ouvris une porte qui me mena à un escalier. De là je pus voir l’homme qui m’avait recueilli chez lui ; assez âgé, il paraissait bien sympathique. Il se retourna lorsqu’il m’entendit descendre les marches. Il était soucieux de mon état de santé. Je lui expliquai que j’avais fais un très long voyage pour venir jusqu’ici. Après avoir vérifié que j’avais bien récupéré, il me demanda pourquoi j’avais effectué un si long voyage pour venir dans un si petit village. Je lui répondis honnêtement mais sans mentionner que j’étais un ninja, car le pays du fer était un pays neutre, qui n’accueillait pas bien les ninjas en son sein. Et ce fut lorsque j’eus fini ma courte explication, que l’homme me répondit qu’il était tailleur, et qu’il pouvait m’aider à faire la tenue sans les plaques en acier, si en échange je lui rendais un service. J’étais surpris que quelqu’un demande à un enfant de rendre un service surtout s’il ne savait pas qu’il s’agissait d’un ninja, je ne mis pas longtemps à me rendre compte qu’il savait parfaitement que j’en étais un, étant donné que ma sacoche qui contenait mon masque et mon bandeau était posée sur la table.

J’acceptai sa proposition en échange d’une promesse qu’il ne dirait rien sur ma profession. Comme nous étions d’accords, nous pûmes commencer la fabrication de mon futur uniforme. Il m’expliqua que pour faire une tenue sans aide, il aurait fallu que je prenne des cours pendant des jours entiers, et qu’il n’avait ni l’envie ni les moyens d’arrêter de travailler pendant cette période. Heureusement, il avait eu une commande qui ressemblait énormément à ce que je voulais et que la personne n’était jamais venu la réclamer. Je pouvais donc la récupérer et la travailler pour qu’elle devienne à ma taille et qu’elle réponde à mes critères. Il m’apprit toutes les connaissances nécessaires à la réalisation de la tenue. La couture était certes plus facile à apprendre que la sculpture mais le professeur était beaucoup moins pédagogue. Ce fut donc avec difficultés que j’appris l’art de la couture.

Il me fit faire d’abord quelques exercices avec une difficulté croissante. Et à chaque fois que je faisais une erreur, il me corrigeait sévèrement. Il était dur avec moi mais il mettait de la bonne volonté car il savait que je ne lui rendrais service que si j’étais content de ma tenue. Puis quand j’avais fini l’apprentissage, je pus commencer à travailler sur mon uniforme. La tâche n’était vraiment pas simple, mais j’en avais appris assez pour me débrouiller. Le travail que je devais faire était assez conséquent, il fallait que j’adapte la taille et que je transforme la tenue en quelque chose de plus léger. Après maintes erreurs aussitôt rectifiées par le tailleur qui m’assistait, j’eus terminé la première étape de la tenue. Fier de moi, j’enfilai la tenue qui m’allait parfaitement, elle n’entravait en rien mes mouvements et elle correspondait parfaitement aux critères demandés. Il restait encore les plaques de métal à mettre, mais avant cela, je devais exécuter la requête du tailleur car même si je n’avais pas de temps à perdre, j’avais fais une promesse et je comptais bien la respecter. J’allai donc immédiatement me renseigner sur ce que je devais faire pour honorer ma part de marché. Quand je demandai à l’homme de quoi il avait besoin, il s’assit et me demanda de faire de même comme pour m’expliquer quelque chose de long.

- Bon je vous explique tout : Cela a commencé l’année dernière, des brigands avaient décidé d’infiltrer le village. Au début cela ne me regardait pas, ils ne faisaient qu’un peu de racket mais leur emprise sur la ville augmente de jours en jours. Et ils ont décidé, il y a quatre mois, d’instaurer une nouvelle taxe, et tous les marchands de la ville doivent leur verser une somme d’argent mensuelle. Et cette somme d’argent est beaucoup trop élevée pour mon salaire. Ce que je vous demande, c’est d’aller à ma place lors de la prochaine livraison d’argent qui se déroulera ce soir dans une heure environ, et de les faire partir définitivement du village.





Dernière édition par Kazaru Taiko le Dim 23 Oct 2011 - 20:55, édité 5 fois
Kazaru Taiko
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MessageSujet: Re: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeMar 12 Juil 2011 - 20:15

Une nouvelle tenue.


J’acceptai évidement, ce n’était pas un groupe de malfrat qui allait m’empêcher d’honorer une promesse. Je devais par contre effectuer cette mission clandestinement, car je ne voulais pas que l’on sache qu’un ninja du village de Kumo a effectué un massacre dans le pays du fer. En attendant l’heure où je devrais y aller, je questionnais l’homme sur ces fameux voleurs. Je voulais tout savoir de ce qu’il savait, car chaque élément était bon à prendre, même s’il n’y avait presque aucune chance que cette opération rencontre des difficultés. De toutes les informations que j’obtins, quelques unes étaient fortement intéressantes, notamment qu’ils viennent récupérer l’argent dans un entrepôt tous ensemble. Cela voulait dire que si je voulais tous les tuer, je n’aurais pas à les chercher. J’appris aussi qu’ils possédaient toutes sortes d’arme blanche, mais cela n’était pas bien grave car j’avais moi aussi deux lames qui avaient bien envie de goûter du sang. Puis quand l’heure fut arrivée, je pris la mallette qui contenait l’argent et je partis en direction du fameux entrepôt.

Il faisait nuit et les rues étaient désertes dans le village, mais il régnait une atmosphère particulière presque inquiétante. Ce que j’espérais arriva, les voleurs ne prenaient qu’une personne à la fois, et je vis cela car de mon départ à mon arrivé à l’entrepôt, je ne vis aucune personne. Cela m’arrangeait beaucoup, je pouvais utiliser mes techniques sans avoir peur qu’il y ait des témoins. J’étais donc arrivé devant les portes du fameux entrepôt. Puis je frappai à la porte quatre fois comme il me l’avait bien expliqué. La réponse fut immédiate, on ouvrit les portes et je vis alors une dizaine de gars armés jusqu’aux dents qui m’attendaient. Ils furent étonnés et inquiets de voir quelqu’un qu’ils ne connaissaient pas. Et c’était typique des malfaiteurs, quand quelque chose d’imprévu arrive, ils paniquent. Ils restèrent d’abord à distance de moi, me posant des questions. Je leur expliquai que j’étais venu payer à la place du tailleur car il était malade. D’abord sceptiques, ils me crûrent ensuite. J’avoue que leur nombre et leur armement m’angoissaient légèrement, mais j’avais un énorme avantage sur eux, ils pensaient que je n’étais qu’un môme de treize ans et non pas un puissant ninja qui était entrain de faire un test pour devenir membre des forces spéciales de son village. Puis les choses sérieuses commencèrent. Les hommes mal organisés, n’avaient aucun chef, et comme personne ne voulait faire les choses soi-même, et bien chaque chose trainait, y compris la récupération de mon argent. Et quand enfin quelqu’un eut l’idée de me le prendre, il eu la très regrettable initiative de vouloir me fouiller pour détecter si je possédais des armes.

A peine eut-il le temps de me toucher le bras pour commencer la fouille que je lui saisis le cou. Surprise générale ! Je n’étais pas qu’un gamin sans défense. L’homme que je tenais ne pouvait pas bouger, et les autres avaient tous sortit leurs armes.

- Changement de direction, c’est moi maintenant qui donne les ordres !


Les hommes qui se trouvaient là furent tous abasourdis par ce qu’ils voyaient. Ils ne pouvaient pas croire qu’un des leur c’était fait prendre par un enfant. Je voyais dans leurs yeux ce qu’ils croyaient. Ils croyaient que je faisais cela pour l’argent et que j’allais leur réclamer leurs récoltes, et ils étaient bien loin du compte. J’avais déjà trouvé une stratégie, car même dans les situations les plus faciles, il fallait toujours un plan. Je savais qu’ils n’étaient motivés que par l’argent et que perdre l’un des leurs ne leur faisait absolument rien. Mais il fallait que je joue le jeu jusqu’au bout.

''Très bien, maintenant vous allez tous vous mettre contre le mur devant moi et on dépose ses armes sur la table. Sinon je le tue. Allez, on se dépêche."


Et bien sûr, comme je m'y attendais, personne ne bougea. Fait surprenant comment des gens qui travaillent ensemble, vivent ensemble et pratique les mêmes activités peuvent n'avoir aucun regret à voir l'autre mourir par sa faute. L'homme par contre lui, poussait des gémissements. Il ne pouvait ni parler ni crier à cause de la pression de ma main sur sa gorge mais il faisait son possible pour expliquer à ses camarades qu'il les tuerait un par un après. Chose naturellement impossible puisqu'une proie ne sort jamais de mon emprise. Légèrement excité par cette position de puissance, je sortis la lame qui se trouvait sur le bras que je n'utilisais pas, et avec j'entaillai légèrement la joue de mon otage devant les yeux ébahies de tout le monde. J'étais le seul qui pouvait faire progresser la situation, les autres ne voulaient décidément pas bouger. Et comme j'étais légèrement pressé et que je tenais à mettre mes menaces à exécution, je tranchai la tête de l'homme. M'écartant aussitôt pour ne pas être arrosé par le sang, je regardai le corps tomber sans que les autres ne bougent le petit doigt. Je ne supportais pas les gens qui se servaient des faiblesses des gens pour s'enrichir et j'avais trouvé un moyen pour me défouler. D'une humeur particulièrement sadique et comme je n'aimais pas le manque de réaction de la part des voleurs, je retournai au près du corps inerte récupérer la tête qui gisait maintenant dans une mare de sang. La prenant par les cheveux, je l'exhibai à tout le monde pour qu'ils comprennent ce qui les attendait. Sachant que la seule issue se trouvait derrière moi, je savais que je ne risquais rien sur une éventuelle fuite.

Énervé par les gens toujours tétanisés par la peur qui se trouvaient devant moi, j'effectuai la technique Jinton, Kasokuki en concentrant le chakra dans la tête que je tenais. Puis je lançai la tête sur une des personnes que je choisis aléatoirement. Et ce fut quand il se la prit sur la poitrine et qu'il tomba au sol qu'enfin, les autres décidèrent de bouger. Dans un chaos total, ils se ruèrent tous sur moi, comme des barbares. Ils avaient beau être grands, forts et armés, ils n'avaient ni stratégie ni esprit d'équipe. Je les enchaînais donc un par un. Ma technique était toujours la même, mon adversaire chargeait vers moi, je sautais sur le côté et je plantais ma lame dans la tempe. Puis je passais au suivant. Ce n'était pas un combat, c'était un massacre. C'est vrai que ces hommes n'avaient fait que voler et qu'ils ne méritaient peut-être pas de mourir, mais cela rendait service à la fois à la société et à moi qui voulait me défouler. Puis quand je crus avoir fini, je partis de l'entrepôt en faisant bien soin de ne pas salir mes chaussures avec tout le sang qui se trouvait sur le sol. Puis quand je refermais les portes, je vis un des hommes qui avait réussi à partir courir dans la rue. Ma réaction fut immédiate, je concentrai mon chakra dans mes jambes et je fonçai le stopper. Je rattrapai les deux cents mètres qui nous séparaient en quelques secondes et lorsque je fus à sa hauteur, je plongeai sur lui, lames en avant. Il n’eut même pas le temps de remarquer que j'étais derrière lui qu'il était déjà mort, les deux lames plantées dans son crâne. Ils étaient enfin tous morts, mes lames luisaient le sang. Je les essuyai ne voulant pas les dégrader.

J'avais fini, et comme il faisait tard, je retournai à l'entrepôt récupérer l'argent de la mallette que j'avais oublié et je rentrai chez le tailleur. Après ce que j'avais fais pour lui, il ne pouvait me refuser de dormir chez lui le soir.




Dernière édition par Kazaru Taiko le Jeu 1 Sep 2011 - 21:39, édité 2 fois
Kazaru Taiko
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MessageSujet: Re: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeMer 10 Aoû 2011 - 19:56

Une nouvelle tenue.


Je rentrai donc une nouvelle fois chez le tailleur, qui fut très heureux de me revoir. Il reprit la mallette avec grand plaisir et accepta ma demande d’hébergement. Il ne me posa qu’une seule question sur ce qui c’était passé, ‘‘Y a t-il une chance qu’ils reviennent ?’’. Je lui répondis que dans l’état où ils se trouvaient, il n’y avait aucune chance qu’ils n’embêtent qui que ce soit. Cela lui suffisait pour être heureux de ne plus avoir à payer. La nuit pour moi fut courte, je me levai à l’aube pour repartir aussitôt. D’après ce que m’avait dit mon hôte, il y avait un très bon forgeron dans le village qui aimait rendre service à ceux qu’il appréciait, restait plus qu’à être apprécié. La forge du village était donc ma prochaine destination. Il était exactement l’heure d’ouverture des magasins, il fallait juste que celui qui m’intéressait soit ponctuel. Cette fois, je ne comptais pas prendre mon temps. Cela faisait déjà trop de temps que j’étais partis, je comptais terminer au plus vite ce qu’il me restait à faire, sans bâcler le travail évidement.

J’avais bien pensé à demander l’adresse de celui qui pouvait m’aider. Il habitait à l’autre bout du village, dans sa forge. J’espérais qu’il avait eu lui aussi des problèmes avec les racketteurs, cela le rendra heureux d’apprendre qu’ils ne poseront plus de problème et il sera plus enclin à m’aider. Après, s’il n’en avait pas eu, je pouvais toujours espérer qu’il soit content que des malfaiteurs ne trainent plus dans son village. En tout cas, lui raconter ce qu’il s’était passé lui montrera peut-être qu’il vaut mieux être mon ami que mon ennemi et cela l’incitera à m’aider. Ce n’était pas mon style de forcer quelqu’un d’innocent à m’aider, mais quelque fois je ne peux résister à la paresse de chercher une autre personne. Et j’étais actuellement dans le deuxième cas de figure, il n’y avait qu’un seul forgeron dans le village et il n’était pas question qu’il décide de ne pas m’aider. Il ne lui restait plus qu’à faire le bon choix pour travailler dans les meilleures conditions possibles. Mais avant de faire des conclusions hâtives, il fallait déjà que j’aille le voir pour me renseigner.

La plupart des villageois s’étaient levés à la même heure que moi, et une rumeur semblait circuler. Le village était calme, et ses habitants semblaient à la fois heureux et apeurés. Tout semblait indiquer que mes exploits de la vieille avaient été découverts. Bien évidement, j’étais un suspect car j’étais la seule personne à être arrivé au village depuis quelque jour. Mais personne n’avait l’air de les regretter mais certains devaient simplement avoir peur que je n’ai fais cela que pour le plaisir de tuer et que je m’attaque à des innocents. Ils n’osaient même pas me regarder dans les yeux lorsque je les croisais au village. Mais leur ressentiment à mon égard ne m’intéressait pas, je savais pourquoi je me trouvais dans ce village et seul l’objectif comptait pour moi. Et concernant mon objectif, je progressais lentement, je n’avais que le masque et la tenue. Le forgeron, s’il était polyvalent pouvait me permettre d’obtenir à la fois les plaques métalliques de l’armure et le katana.





Dernière édition par Kazaru Taiko le Jeu 1 Sep 2011 - 21:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 2:03

On se met au travail !


La forge était devant moi. Elle était de petite taille mais à la vue des différents objets en vitrine, elle semblait être tenue par une personne qui maîtrise parfaitement son métier. Devant la porte, je fis bien attention à ma tenue vestimentaire. Avoir des tâches de sang sur ses vêtements, ce n’était pas un bon élément pour rencontrer une personne. Une fois prêt, j’ouvris la porte. La forge était déjà ouverte malgré l’heure matinale. Le gérant n’était pas présent, il devait se trouver dans l’arrière boutique. Je profitai de son absence pour observer la forge et ce qu’elle contient. Et ce que je craignais arriva, de tous les objets présent, il n’y avait aucune arme. Cela m’énervait car je savais que ce forgeron était le seul du village et que le village le plus proche était à une heure de marche. Mais par contre, les armures et les protections entreposées étaient d’une très grande qualité. Ne voulant attendre plus longtemps, je me rendis au comptoir et j’activai la petite cloche qui servait aux clients à indiquer leurs présences. Le forgeron arriva immédiatement. La première chose qui me surprit lorsque je le vis, ce fut sa taille. Il devait faire au moins deux mètres. Mais malgré sa carrure imposante, il affichait un grand sourire sur son visage. Il devait être content d’avoir un client.

- Bonjour jeune homme, que puis-je faire pour toi ?

Il dit ces mots tout en gardant son grand sourire, il paraissait apte à m’aider. Devant mon air sérieux, il comprit que la raison de ma venue dans sa forge était sérieuse et que je n’étais pas un touriste voulant récupérer un petit souvenir.

- Je suis ici pour vous demander votre aide.

En entendant ces mots, il s’assit sur un siège derrière le comptoir. Il m’invita aussitôt à en faire de même ce que je fis immédiatement. J’étais très peu souriant, j’avais réalisé un massacre et malgré le fait que j’y avais découvert une petite joie, je n’aimais pas avoir du sang sur les mains. Et l’homme en face de moi avait perdu son sourire à force de me voir trop sérieux.

- Je suis venu vous voir pour que vous m’aidiez. J’ai besoin de plaque de métal pour faire office de protection sur une de mes tenues. Je ne doute pas que vous en possédez qui conviendrez parfaitement mais c’est là que ce trouve le problème, ces plaques dont j’ai besoin, je dois les faire de ma propre main. Et par conséquent, j’ai besoin de votre aide pour que vous m’appreniez ce qu’il faut pour que j’y arrive.

J’avais été assez convainquant, mais ma requête avait surpris le forgeron. Il se leva, et marcha dans la pièce. Il réfléchissait, la décision qu’il devait faire n’était pas extraordinaire. Mais dans la condition où il acceptait, cette décision allait lui bloquer sa journée. Il avait plutôt l’air de pencher vers le oui, sûrement grâce à mon jeune âge. Puis il revint s’asseoir, affichant une nouvelle fois son sourire radieux.

- Comme tu as l’air d’arriver de loin, je suppose que tu n’es pas près de t’arrêter à la première difficulté. J’accepte de t’aider à la seule condition que tu fasses tout ce que je te demande. Cela prendra du temps mais si tout ce passe bien, on en aura fini à la fin de la journée.


- Un grand merci monsieur, et bien évidement, je ferais tout ce que vous me demanderez.


Ma bonne humeur réapparut immédiatement, et celle du forgeron aussi. Il se leva silencieusement, s’approcha de son bureau qui se trouvait à l’autre bout de la pièce et le débarrassa d’un geste tous les documents qui s’y trouvait. Il avait l’air de prendre très au sérieux ma demande d’aide. Et je dois dire que cela m’arrangeait car la protection était très importante et que je ne voulais pas qu’elle soit bâclée par un forgeron qui ne le faisait que par pitié. Il prit un grand parchemin qu’il déroula tout le long du plan de travail. Il se retourna ensuite vers moi, d’instinct je me levai et m’approchai de lui.

- Alors, pour la suite, j’aurais besoin de ta tenue et je vais aussi devoir t’interroger sur plusieurs points.


Immédiatement je sortis ma tenue de la sacoche et je lui tendis. Il la prit avec délicatesse, la posa sur le bureau puis il prit un de ses instruments pour mesurer les dimensions. Cela prit un bon quart d’heure pour tout mesurer et il ne négligeait aucun détail. Puis il se tourna vers moi avec un calepin et un crayon dans les mains.

- Tout d’abords, je dois te dire que je sais que tu es un ninja. Tu es la seule personne à être arrivé au village ces derniers jours, et seul un ninja serait capable de tuer les brigands qui sévissaient. Oui, je sais aussi que tu les as tués, sinon je ne t’aurais jamais aidé. Alors, quand je vais te poser des questions, tu devras y remettre honnêtement sinon la tenue te sera inutile et je n’aime pas travailler inutilement.


Ces révélations furent choquantes, je n’étais donc pas si discret que ça. Tout le monde dans le village savait désormais qu’un ninja avait tué un groupe de bandit. Mais ce n’était pas important, ce qui comptait c’était ma tenue, et je m’approchais de plus en plus de la fin de ce test, à la fin de la journée, il ne restera plus que le katana à obtenir. Je n’avais enfaite aucune raison de cacher mon appartenance à un village ninja, tant que je gardais secret l’identité de celui-ci. Je pouvais répondre à toutes les questions, me disant que si j’étais dans l’obligation de révéler des informations secrètes pour que ma tenue soit une efficacité maximale, je pourrais toujours m’assurer après qu’elles ne soient jamais révélées.

- Très bien, vous pouvez poser les questions que vous voulez. J’y répondrais avec la plus grande sincérité possible.


- Parfait, alors pour que tu comprennes bien, il y a des choses que tu dois savoir sur les protections. Il ne suffit pas d’en prendre une au hasard, de la tailler à la bonne taille et de la placer. Il y a de nombreux paramètres à prendre en compte, qui réagiront sur le poids, la résistance, l’aérodynamisme, l’esthétisme, la corrosion et la dégradation au fil du temps. Il nous faut savoir quels matériaux prendre, où placer les plaques, et leurs tailles aussi bien la longueur et la largeur que l’épaisseur. Très bien, je vois que tu me suis. Alors, on va commencer par des questions simples, pendant combien de temps comptes-tu te servir de cette tenue ? Vu ton âge, tu vas encore grandir donc la réponse n’est pas très compliqué, dans peu de temps il ne t’ira plus, donc on va dire deux ans. Deuxième questions donc, lors des combats, tu préfères favoriser la légèreté ou la défense, ou tu veux entre les deux ?

- Eh bien, pour la vitesse j’ai ce qu’il me faut, mais il ne faut pas non plus que ma tenue me ralentisse donc je dirai entre les deux.


- Très bien, donc entre les deux, je prends note. Alors dans ce cas, il y a encore trois possibilités. La première est de mettre des plaques peu résistantes et donc légères partout, la deuxième est de mettre des grosses plaques lourdes à quelques endroits stratégiques, et donc la troisième solution est une nouvelle fois le juste milieu entre les deux.


- Et donc une nouvelle fois je choisis entre les deux.


- Très bien, j’ai tout ce qu’il me faut, on va pouvoir commencer.


Voilà qui était une bonne chose j’en avais marre d’attendre. Il m’avait alarmé pour rien, ses questions étaient simples et discrètes, je n’avais donc rien révélé d’important. Le travail commençait enfin, le forgeron partit dans l’arrière boutique sans dire un mot. Pendant ce temps, je m’approchai du bureau pour analyser les croquis qu’il avait réalisé pour la tenue. Il était un bon dessinateur, il avait parfaitement retranscris la tenue avec une échelle parfaite. Un travail de précision qui montrait bien la qualité d’un travail de maître. Il avait aussi prit note de mes réponses en indiquant les emplacements et les dimensions des futures plaques métalliques. J’étais assez content du travail qu’il avait fait, ses choix étaient judicieux. Je trouvais quand même dommage qu’il ne fasse pas d’arme, car j’aurais bien placé la dernière tâche entre ses mains. Du bruit commençait à se faire entendre dans la pièce voisine, des objets tombaient, puis l’homme apparut, tenant dans ses mains une caisse métallique dans laquelle on pouvait entendre des cliquetis métalliques. Il ne fallait pas être un devin pour savoir ce qu’il y avait à l’intérieur, et comme pour confirmer mes suppositions, il ouvrit la boîte. On pouvait désormais parfaitement distinguer les plaques posées dedans. Epaisses et longues, elles n’étaient de toute évidence pas encore prête à être posées. Je remarquais quand même un détail choquant, les plaques étaient de couleur noire. Habituellement, on ne les peignait pas car elles n’étaient pas faites dans un objectif d’esthétisme. Et puis ce n’était pas commun de peindre des protections avant d’ajuster leurs tailles. Mais ce n’était qu’un détail, je m’approchai pour observer tel un apprenti qui suit son maître avide de connaissances. Il se tourna vers moi avec une de ses plaques à la main.

- Ce que tu vois là, c’est notre point de départ. Il s’agit d’un matériau inconnu qu’un de mes fournisseurs m’a trouvé. Ce que l’on en connait, c’est qu’il est léger, résistant et facile à travailler. J’ai tracé sur chacune des plaques la taille qu’il doit avoir, ton travail puisque tu souhaites le faire toi-même, est d’enlever le surplus. Une fois que je jugerais le travail acceptable, je terminerais. Je sais que tu souhaites le faire toi-même mais je ne laisserais pas un travail de mauvaise qualité sortir de chez moi !


- Je comprends parfaitement, et cela me convient. Je suis prêt, on commence tout de suite ?


- Oui, suis-moi.

Et pour donner un sens à ces paroles, il me fit signe de le suivre dans l’arrière-boutique. Contrairement à la boutique, la forge n’était pas rangée. Des objets trainaient dans tous les coins, des parchemins, des croquis, des projets abandonnés, des outils… Mais malgré le grand désordre, il s’y retrouvait parfaitement, il enjambait des obstacles sans même y faire attention. Arrivé au niveau du plan de travail, l’artisan balaya tout ce qu’il s’y trouvait. Il avait récupéré sur le chemin tous les outils nécessaires et les avaient placé à porté de mains. Il était sérieux, déterminé et surtout prêt à commencer. Et ça tombait bien, moi aussi. Il saisit une des plaques qu’il posa sur la table, puis il se tourna vers moi.

- Regarde bien attentivement tous les gestes que je fais, je te montre l’exemple pour la première puis tu continueras avec toutes les autres.


Puis il se mit au travail. Ayant toujours eu un professeur pour m’instruire, j’avais l’habitude d’observer dans un objectif éducatif. L’homme avait une habilité déconcertante, et lorsqu’il travaillait, chaque mouvement paraissait d’une grande simplicité. J’essayais de comprendre ses gestes, de les analyser pour pouvoir les refaire juste après. Ce n’était pas une tâche aisée, ses gestes étaient façonnés à sa manière, il les avait modifiés suivant ses habitudes et les apprendre sans avoir ces habitudes était complexe. Mais je me débrouillais bien grâce aux efforts que je faisais. J’avais réussi à comprendre les gestes quand il eut fini. Il me montra ensuite le résultat de son travail. C’était réussi, beaucoup plus que ce dont je pensais être capable. Mais le seul moyen de connaître mes capacités était encore de tester moi-même le travail. Je me mis donc à la place du forgeron, je saisis les instruments et je me mis au travail, répétant chacun des gestes que je venais de mémoriser. Ce n’était pas facile, mais chacune des erreurs que je faisais étaient automatiquement corrigées par l’artisan. Néanmoins, mon travail durait plus longtemps que la prestation précédente. Terminer le travail sur la plaque me prit deux fois plus de temps que pour lui. Mais j’étais assez fier du résultat, et puis je savais parfaitement que je n’allais pas attendre son niveau de maîtrise. Il restait encore les finitions à faire, et comme c’était le travail du forgeron, je lui tendis la plaque pour le laisser travailler. Puis je me remis au travail. Je repris une autre plaque et je fis la même chose. Il n’y avait pas des dizaines de plaques, mais le temps nécessaire à la réalisation de chacune d’entre elles était long. Ce tard dans la soirée que je finis le travail. Pendant que je travaillais, je n’avais pas remarqué que le forgeron installait chacune des plaques qui lui arrivaient sur la tenue. Elle était donc terminée.

Grâce à lui, c’était une deuxième épreuve qui venait de se terminer. Mais il en restait une troisième, je devais encore me procurer le katana pour terminer le test. Il ne me restait plus qu’à savoir où en obtenir un, et la meilleure façon de le savoir était de le demander au spécialiste qui se trouvait à mes côtés.

- Je voudrais vous remerciez pour tout ce que vous avez fait.

- Ce que tu as fais est largement suffisant pour moi.


- Puisque vous le dîtes, mais j’ai encore quelque chose à vous demander.


- Oui ?


- Eh bien j’aurai besoin d’un katana. Je sais parfaitement que vous en avez déjà fais assez mais si vous connaissez un bon forgeron dans le coin.


- Eh bien de toute façon, je ne fais pas d’arme. Mais j’ai une mauvaise nouvelle pour toi, le forgeron compétent le plus proche d’ici se trouve à la capitale. Il s’agit d’une femme qui tient la plus grande forge du pays, elle ne vous aidera pas même si vous la suppliez. Mais dîtes lui que vous venez de la part de Shizen et elle me doit une faveur et fera sûrement quelque chose. Mais surtout, faîtes attention aux gardes, ils n’aiment pas trop les ninjas.


- A la capitale, mais la capitale est à dix jours de marche.

- Je suis désolé. Je peux néanmoins t’offrir un toit pour cette nuit, car même si là où nous sommes le climat est correct, tu ne tarderas pas à arriver dans la zone nord, où il neige toute l’année.

- c’est très gentil de votre part.


Je n’avais pas prévu ça, je mettrais donc beaucoup plus de temps pour m’y rendre. Et en plus, malgré que je connaisse vaguement le trajet, je ne m’y étais jamais rendu et donc je ne pouvais pas utiliser ma technique de déplacement. Je devais donc compter environ trois jours de course pour l’aller, et je pourrais utiliser ma technique pour le retour donc une demi-heure. Je savais que les journées qui allaient suivre seraient très longues, je comptais donc profiter au maximum de la nuit. Nuit qui était d’ailleurs déjà commencée. Je suivis donc les indications de mon hôte pour rejoindre la chambre dans laquelle j’allais dormir.




Dernière édition par Kazaru Taiko le Ven 16 Sep 2011 - 21:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 23:35

[Part 3] Direction la capitale !


Je partis assez tard dans la matinée du lendemain, je ne savais pas ce qui allait m’attendre sur la route, et je ne voulais pas prendre de risque. Je préférais bien me reposer pour récupérer le plus de chakra possible, je pris donc le temps de bien dormir et de manger. J’aurais pu prendre mon temps sur le voyage mais cela faisait déjà trop de temps que j’étais parti, donc ce fut en courant que commençai le trajet. Je sortis du village rapidement, et j’étais assez content de quitter ce lieu où j’avais fais un massacre. J’en n’étais vraiment pas fier, mais je savais que si le test était un succès, j’allais devoir tuer un tas d’autre personne, ce fut pourquoi je décidai de me promettre de ne jamais me réjouir de la mort de quelqu’un d’autre. Rassuré sur moi-même grâce à cette réflexion, je repris ma course de plus belle.


J’ai couru pendant presque deux journées sans dormir à travers des paysages diverses, aussi bien des forêts que des déserts de neige, et avec la fatigue venait la perte de vitesse. Et comme je ne voulais pas perdre des forces inutilement, je décidai de m’arrêter lorsque je vis un endroit à l’abri de la neige qui tombait. Et j’avais beau être à l’abri, j’avais très froid, surtout que je ne possédais pas de vêtements adéquats. Il fallait absolument que je fasse un feu de camp, et ce n’était pas simple, car à cause du froid et de la neige. Mais je me trouvais aux alentours d’un petit bois, et grâce aux arbres, je disposais de bois. Heureusement, le sol était sec dans le cas contraire il m’aurait été impossible d’allumer quoi que se soit. Je m’approchai d’un arbre très fin, qui me paraissait idéal. Je concentrai mon chakra puis après une série de signes, j’effectuai la technique Fuuton - Dageki Kaze no Jutsu dans ma lame droite. Puis grâce à l’affutage que m’offrait cette technique je découpai facilement l’arbre en petites bûches. Je plaçai ensuite des petites pierres pour former un cercle afin de limiter la progression du feu. Puis je posais des branchages et les bûches que j’avais obtenues. Puis après avoir tout préparé, je m’accroupis près du tas de bois et je pris le briquet qui se trouvait dans ma sacoche. Je réussi à enfin y mettre le feu au bout d’une centaine de tentative, et je pus enfin me réchauffais les mains qui étaient gelées. Je profitai que le feu soit allumé pour dormir un peu. Je n’avais pas beaucoup de temps pour dormir, car si le feu s’éteignait durant mon sommeil je risquais de ne jamais me réveiller.


Je me réveillai deux heures après, le feu venait juste de s’éteindre et ce fut sans doute le changement de température qui me réveilla. Je ne m’étais pas reposé entièrement mais il ne me restait plus beaucoup de route à parcourir. Le froid recommençait à gagner mon corps et la seule solution pour lutter contre le froid était de courir. Je repris mes affaires, je vérifiai que le feu s’était éteint correctement puis je repartis en direction de la ville.

Je courrais depuis un bon moment lorsque je vis un groupe de trois personnes en armure. Je ralentis la cadence, ne voulant pas les alerter. Mais c’était trop tard, ils m’avaient repérés et venaient à ma rencontre. Il s’agissait des célèbres samouraïs exclusifs au pays du fer. Je ne connaissais malheureusement absolument rien sur leur niveau. Et c’était pour cette raison que je fis quelque chose de risqué, comme je ne savais pas ce qui allait se passer si j’allais les voir, je décidai de m’enfuir. Je sortis le masque que je m’étais confectionné, et je le mis ne voulant pas être recherché après coup. Je m’étais arrêté, le groupe se situé à une cinquantaine de mètres. Ils avaient repéré le masque et le reconnaissaient bien sûr. Ils avaient donc accéléré leur cadence. Je me mis à courir dans leur direction. Je concentrais mon chakra, puis effectuai la technique Jinton Gōsuto, je courus vers celui du milieu. Je sentais ma vitesse augmentait de plus en plus. Les gardes passèrent à la défensive, deux d’entre eux sortit leur sabre de leur fourreau. Le troisième, celui du milieu était apeuré. C’était tout à fait normal, ma technique me permettait d’aller à une vitesse qui transcendait les limites humaines, une vitesse où mes mouvements étaient à peine visibles par un œil humain peu entrainé. C’était quand même un guerrier aguerri et il reprit ses esprit et tira lui aussi son sabre. Mais je doutais réellement qu’il possédait une rapidité de réaction suffisante pour réagir à cette technique. Ma technique réussit, et cette fois, au lieu de la poursuivre en assommant l’adversaire, je m’enfuis en refaisant une impulsion. Ils essayèrent de me rattraper, mais je courrais plus vite et je les eus vite distancé. Je partis une nouvelle fois en direction de la ville, qui ne se trouvait plus très loin.


Kazaru Taiko
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MessageSujet: Re: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeVen 9 Sep 2011 - 23:34

Dernière étape !


Arrivant près de la capitale, j’arrêtai ma course, et repris en marchant tranquillement, pour rester discret. Je retirai aussi mon masque. C’était la première fois que je découvrais la capitale, et je ne connaissais rien de cette ville. De là où je me trouvais, elle ressemblait à une pyramide. Elle paraissait très bien gardée, mais je comptais rentrer à l’intérieur en tant que touriste, en espérant bien que je passe inaperçu. Je devais vite trouver la forge, car chaque minute que je devais passer dans la ville, pouvait mal terminer. Je me dirigeais vers les portes du mur d’enceinte. Elles étaient fermées, je me postai donc devant en attendant que l’on m’ouvre. Pour les convaincre que je ne venais pas en ennemi, je levais les bras pour montrer que je ne tenais pas d’arme. Malgré le fait que je ne vis personne, les portes s’ouvrèrent. Derrière les portes se trouvait un chemin qui menait directement à un autre mur. Je partis donc attendre à l’autre bout. Cette fois, ce fut un garde qui m’accueillit. Il me posa des questions claires et précises sur les raisons de ma venue dans la ville et la durée de ma visite. Je lui répondis presque avec sincérité, je lui dis tout simplement que je venais récupérer une commande chez un artisan. Il n’était pas très curieux et il me laissa passer en prenant soin de refermer les portes derrière moi.

J’étais dans la capitale, mais je n’avais tout le temps que je désirais car les gardes que j’avais semés allaient revenir et se lancer à ma recherche. Je partis immédiatement à la rencontre d’un des gardes qui patrouillaient à côté des portes. Je lui demandai où se trouvait la forge, et il rit. Légèrement vexé, je lui demandai que trouvait-il de drôle, et il me répondit qu’il y avait une dizaine de forges dans la ville. Je lui indiquai donc que la forge était dirigée par une femme et comme il n’y avait qu’une seule forge dans ce cas là, il me donna l’itinéraire. Je le remerciai et je partis. Ce n’était pas loin mais, toujours pour garder l’anonymat et rester discret, je ne pouvais pas y aller en courant. Je faisais donc quelque chose que je n’aimais pas faire en mission, je marchais. Contrairement aux villages ninjas où les gardes étaient postés à des endroits particuliers, les gardes ici circulaient en patrouilles. J’avais peu de chance de me faire repérer mais je ne souhaitais pas prendre le risque, donc je les évitais au maximum, changeant parfois de rue, le plus discrètement possible.

J’avais suivis les indications du garde et elles étaient précises puisque j’avais réussi à trouver la forge. Elle était beaucoup plus moderne que la précédente. Deux gardes étaient posté devant la porte, mais ils leur présence n’avait rien à voir avec la forge, ils s’étaient juste arrêtés. Ne voulant pas les approcher de trop près, je les laissai partir avant de rentrer à l’intérieur. A l’intérieur, se trouvait trois personnes. Deux personnes étaient collés l’une à l’autre, sûrement un couple et donc des clients. La troisième personne était une femme, et sa tenue vestimentaire me laissait penser qu’il s’agissait de la personne que je cherchais. Le couple et la femme parlaient ensemble, et en attendant la fin de la discussion, je regardais les armes qui étaient entreposées dans les vitrines. Il y en avait de toutes sortes, des armes les plus puissantes comme des haches ou des épées à deux mains aux armes les plus communes comme des katana ou des poignards. J’observais tranquillement lorsque j’entendis que la conversation était finie. Puis le couple partit, et comme j’étais le seul client présent, elle vint me voir.

- Bonjour, puis-je savoir ce qui vous amène chez moi ? Demanda-t-elle avec une légère fermeté, comme si elle savait déjà que j’allais lui demander un service.

- Un forgeron dénommé Shizen m’a dit que vous lui deviez un service et il désire que vous le remplissiez en me rendant service. Je l’ai aidé, il vous a aidé, et maintenant, il me semble que c’est à vous de m’aider.


- Shizen… Cela me parait bizarre… Et comment lui avez-vous rendu service ? Il n’accorde pas sa confiance à n’importe qui. Et puis dans la dernière lettre que j’ai reçue de sa part, il ne me disait pas que ces problèmes étaient résolus.


- Eh bien il faut croire que vos informations ne sont plus à jour, si vous liez une correspondance avec lui, vous devez au courant que des gens avec établit leurs règles dans son village. Je m’en suis occupé, définitivement.

- Cela me parait encore très étrange, la dernière lettre remonte à trois jours, si on compte le temps de trajet, elle a était envoyé ces cinq derniers jours. Je ne connais personne qui puisse faire le trajet en ce laps de temps.

- Et bien vous en connaissais désormais au moins une. J’ai courus pendant trois jours dans la neige et le froid pour faire le trajet, et inutile de demander ma méthode, il y a des choses qui ne doivent pas être et qui ne seront pas révélées. Il y a donc deux solutions envisageable pour vous, soit vous me croyez, vous me rendez le service que vous devais à Shizen soit vous attendez la prochaine lettre, où vous apprendrez que je vous dis la vérité, et vous m’aurez fait perdre mon temps.


Je prononçai ces dernières paroles avec un charisme et une force de persuasion impressionnante, surtout que j’avais l’habitude d’être ignoré à cause de mon jeune âge. Mes talents d’orateur étaient limités, habituellement, j’avais à me faire respecter par la force ou le grade. Mais pour demander un service à quelqu’un qui ne devait pas savoir que j’étais un ninja, les deux m’étaient inutiles, dans ces conditions j’improvisais. C’était en général quitte ou double.

- Je dois dire que vous ne manques pas de cran de parler comme cela à quelqu’un dont vous requérez l’aide, mais vous m’intriguez et ma curiosité m’oblige à accepter votre requête. Alors pour quelles raisons un jeune homme comme vous pourrez-t-il traverser le pays en à peine trois jours ?

- Je vais être direct, j’ai besoin d’un katana. Mais celui qui m’envoie m’a donné comme contrainte que je devais faire moi-même cette lame. Il est inutile que je la fasse entièrement seul, mais je pourrais si vous m’appreniez les gestes modifier une lame déjà prête.


- Et bien soit, si c’est Shizen qui me demande un service, même indirectement, je ne peux pas refuser. Par contre, j’ai des clients importants qui viennent ce matin donc tu devras attendre. Vu ton état, du repos te fera du bien, tu trouveras un lit à l’étage. Au fait, si tu te le demande, je m’appelle Masane.

Déçu de devoir attendre si près du but, j’étais comme même heureux de pouvoir me reposer dans un vrai lit, au chaud. Je laissai donc la femme tranquille et je montai les escaliers qui menaient à l’étage. J’y trouvai une chambre vide de décoration, un chambre pour les invités, et sans me faire prier, je m’y installai paisiblement en comptant bien rattraper mon manque de sommeil. Puis après m’être allongé, je ne mis pas longtemps à m’endormir.

Je fus réveillé par mon hôte après quelques heures de sommeil. J’avais dormi pendant toute la matinée, et Masane devait avoir fini ses rendez-vous matinales, j’allais donc la voir. Elle était seule en bas, les clients étaient déjà tous partis. Masane tenait un katana assez petit et sur la table qui était à côté d’elle se trouvait des katana de tailles et de formes différentes. Elle était entrain de se demander qu’elle genre de lame il me fallait. On en discutant un moment, réfléchissant ensemble sur le type de katana le plus adapté à mes besoins. Je décidai d’en prendre un assez grand et lourd car même s’il ralentirait mes gestes, j’avais une vitesse suffisante pour prendre une épée lourde sans être ‘’lent’’. Nous prîmes donc un katana qui correspondait à mes attentes et Masane m’expliqua comment travailler la lame pour qu’elle soit parfaite.

Elle partit au niveau du plan de travail, prenant l’arme, je la suivis. Le travail commençait. Elle me montrait les gestes qu’il fallait faire et j’exécutais aussitôt. C’était plus rapide que les trois fois précédentes, premièrement car j’avais pris l’habitude de travailler avec mes mains et deuxièmement parce que Masane expliquai mieux. Au bout de trois heures, j’avais affiné et aiguisé la lame. J’avais créé ma propre garde et poignée. Puis après avoir terminé les derniers détails comme le fourreau, je pus enfin récupérer mon premier katana. Masane était contente du travail mais elle avait une journée très chargée et la charge que je lui avais imposée l’avait retardée dans ses rendez-vous. C’est pourquoi elle me chassa gentiment de chez elle.

J’étais une nouvelle fois dans les rues de la capitale, j’avais terminé ce fichu test. Je n’avais pas compris ce test, car il était censé prouver ma valeur en tant que ninja mais ce n’était pas moi qui décidais et j’étais déjà content que l’on eut pensé à moi pour ce poste. Mais j’avais peur de n’avoir pas compris une des consignes, en tout cas, j’avais fais de mon mieux. J’avais accumulé assez de chakra pour repartir avec ma technique de déplacement, Jinton – Kuikkutorippu. Les gens qui passaient autour de moi trouvèrent bizarre que je sois immobile comme cela, mais la préparation de la technique durait une dizaine de minutes et je ne pouvais bouger pendant cette période. Certains me parlaient, certains se moquaient et même certains croyant que j’étais un artiste de rue déposèrent une pièce à mes pieds. Au bout des dix minutes, j’étais prêt à partir mais il ne fallait pas que quelqu’un me voit partir. J’attendis donc le moment où plus personne ne me regardait pour partir.

Je mis trente-cinq minutes à atteindre Kumo. J’avais dépassé les limites de la technique et j’en payais le prix. Mes jambes me faisaient horriblement mal, et mes réserves de chakra étaient vidées. Je devais aller à l’hôpital, mais d’abord, il fallait que j’aille faire mon rapport au kage.




Kazaru Taiko
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MessageSujet: Re: Promotion surprise Part 2 & 3 Promotion surprise Part 2 & 3 Icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 14:54

FIN
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