Ah, combien de temps pourrais-je te voir encore me sourire ?
Kakuzô Hidemi ♔ Godaime Raikage ; Le Sage à l'Oeil Blanc ♔ ▌Sanction : Aucune
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23 ans Sujet: Ah, combien de temps pourrais-je te voir encore me sourire ? Mer 9 Nov 2011 - 21:37 Spoiler: ♔ Sakuya Kira.
(PNJ)
Age - 35 ans.Grade - Jounin de Kumo.Elément - Raïton.Qualités - Calme, paisible, sage, souriant, attentif.Défauts - Provocateur, familier, taquin, manque de tact, joueur. Sakuya était le maître de Kakuzô lorsqu'il était Genin, ainsi que Chuunin. C'est un homme que le jeune Hidemi respecte profondément, malgré sa classe sociale, il en est pas moins un ninja remarquable, qui a fait aimer à Kakuzô le kenjutsu, lui a permis de le voir comme une divine danse, qu'il se plaît à perfectionner tous les jours depuis. C'est grâce à Sakuya qu'il devint aussi fort, et lui a donné de la volonté. Aujourd'hui, c'est son sempaï, son confident, son ami, deux êtres très complices et s'entraînent souvent ensemble. (voir histoire de Kakuzô afin de mieux comprendre)Valet des Kiyomizu
Notre rivalité Renforce notre amitié, notre fougue.
L a douceur de ce vent tiède, clamant que l’automne domine ces lieux, faisant pencher les branches les plus fragiles, je le sentais sur mon doux visage, glissant comme sur de la soie, avant de se joindre à une danse folle avec la cascade de ma crinière. Je me sentais fort, je me sentais fier ! Quel bonheur étais-je en train d’endurer, le méritais-je ? Une euphorie folle a pris contrôle de mon émoi, et je riais, je souriais à pleines dents, tandis que jusqu’au bout, on entendit le fer se croiser de manière fougueuse. Je m’écarta afin de tourner sur moi-même et observa cet être que j’admirais depuis fort longtemps. Mes yeux brillaient la joie qui consume mon coeur, ma bonne humeur était à son comble. On pouvait très bien comprendre que j’adore m’entraîner avec cet homme, mon sempaï. S akuya-sempaï n’était, certes, point un noble de ma classe, cependant il est un être qui aurait bien pu le mériter. Il avait l’allure que des plus élégantes malgré son apparence quelque peu ‘’ mauvais garçon ‘’, et il paraissait si jeune ... On aurait dit qu’une dizaine de printemps lui manquait, alors qu’il a douze ans de plus que moi. Son air de séducteur cache en vérité un homme apaisant et plein de bonté, que j’ai appris à connaître après toutes ces années. Je suis content, oh que oui je suis heureux que ce fut mon senseï lorsque j’étais genin. Ce fut lui qui m’a appris l’amour de manier le katana telle une danse qu’on peut effectuer lors de la floraison des cerisiers. Il m’a fait voir la magnificence de cet art en préservant force, efficacité et élégance, chose qui est parfaite pour ma personne. Et cet homme, je le respecte autant, voir même plus que les êtres qui sont à ma hauteur hiérarchiquement parlant. Malgré son air calme, il respire la joie de vivre. C’est un homme bon, malin, fourbe, et je sens mon aisance à son comble à ses côtés. Pourrait-on parler d’amitié ? C’est possible, effectivement, en tout cas c’est ainsi que les villageois nous voient. Comme de vieux amis respirant la complicité.‘’ Allons, Kakuzô-kun, mon cher ! Tu es rouillé aujourd’hui ? ‘’ S’exclama Sakuya-sempaï, d’une voix taquine.J e souris face à cette provocation amicale, ne le prenant point mal, et pris mon élan afin de revenir à la charge. C’est le seul homme qui utilise ‘’kun’’ afin de m’appeller ... Normalement j’ai l’habitude d’ouïr ‘’ sama ‘’, ‘’ senseï ‘’ dans les environs, les personnes sont habitués à ma classe supérieure. Cependant cet homme est le seul à qui je lui permets d’être aussi familier à mon égard. Disons que, il faut l’avouer, il manque de délicatesse et a tendance à mettre tout le monde au même niveau, mais s’il s’agissait de lui ... Cela ne me dérangeait point le moindre du monde, car je déborde d’admiration pour sa personne, car il a le mérite, mon respect et mon amitié. Nos coups s’échangèrent de manière folle, j’avais l’impression de voler à ses côtés. Notre combat amical était fougueux et les personnes venues afin de s’entraîner stoppèrent leur activité afin de nous observer, bouche bée. Nous paraissons impressionnants, surtout lorsqu’on se bat ensemble ou l’un contre l’autre, cela va de soi. Après tant d’années, je sais écouter son corps comme il sait le faire avec le mien, alors oui, nos combats amicaux peuvent rassembler à une danse endiablée, remplie de passion. Personne n’osait ciller tandis qu’on s’acharnait l’un sur l’autre. Je voyais mon sempaï me sourire avec cet air passionné mais calme, ce qui me provoquait comme une sorte d’explosion de bonheur en moi. J’étais bien, j’étais dans mon élément. Nos fers crissèrent et je tournoya sur moi-même afin de donner de l’élan dans ma lancée, offrant à mes bras la liberté de se pencher à leur volonté, et c’est ainsi que je me mis à attaquer avec mes deux katanas, tandis que Sakuya-sempaï s’essouflait et avait du mal à me suivre. ‘’ Oui, c’est ça Kakuzô-kun, c’est ça ! Plus souple ton buste, plus souple ! Tu es un cerisier et tes branches jouissent de ce vent qui les invite à les purifier ! ‘’ C e n’est point pour rien que cette technique s’appelle ‘’ la danse du cerisier ‘’. Mes bras glissaient de manière fluide, suant d’élégance, et de manière imprévisible. J’étais en train de me souvenir des entraînements, lorsque je fus chuunin, avec Sakuya-sempaï. Ensemble, nous l’avons perfectionné cette technique, ce fut juste après sa provocation qui lui a coûté un aller à l’hôpital, le jour où je changea bien, avant mon choc face au tableau me chantant les plus belles merveilles du monde. Il était difficile de battre cet homme et je crois que c’est le seul à me tenir encore tête aujourd’hui, nos scores sont bien corsées, il faut le dire, car nous sommes à égalité. Notre rivalité nous rend également plus fort, incitant à se surpasser afin d’impressioner l’autre. Mais moi, j’ai un autre but qui me permet également de progresser, et vous savez lequel c’est ... Pour ma Reine. Et c’est pour ça, c’est pour ça que je suis persuadé que je deviendrais beaucoup plus redoutable que mon ancien maître. Je me laissa finalement frapper par le dos de sa lame afin de profiter de mon Kawarimi no Jutsu et Sakuya-sempaï fut entouré de magnifiques plumes de paons. Il est loin d’être bête et me connaît très bien. Ses muscles se relâchèrent et il se redressa, attrappant au passages une des plumes afin de la faire passer élégamment sur ses lèvres, le sourire apaisant au coin.‘’ Hum ... Tu as raison mon ami, profiteons d’une pause. Voilà une bonne heure que nous nous acharnons dessus sans relâche. ‘’ I l se retourna et m’observa, tout en gardant cette expression qui me plaisait tant. J’étais accroupi le haut d’une poutre fine de métal, gardant mes getas sur le milieu avec un équilibre parfait. Décidément, oui, il me connaissait que trop bien, et devina ma présence facilement. Je lui souriais, exhibant mes dents, et sur mon visage on pouvait lire ma joie de vivre. J’avais un coeur d’enfant ce jour-là, et c’est toujours ainsi avec cet homme. Je sentais qu’il se fatiguait, lentement mais sûrement, il fallait avouer que je n’étais point tendre également, et plein d’énergie qui grandissait en moi à ses côtés. Finalement je me releva afin de ranger mes deux katanas dans leur étuis respectifs et sauta d’un coup, atterissant tel un félin sur la terre ferme. Quand soudain, des applaudissements sauvages retentirent dans nos oreilles. Nous nous retournâmes afin d’observer les environs, et le terrain était beaucoup plus rempli qu’à notre arrivée. Tous nous regardaient, et vraisemblablement, ont demandé à des personnes à nous voir à l’oeuvre. Je ris doucement et posa mon bras sur l’épaule de Sakuya-sempaï, d’une manière fraternelle. ‘’ Hahah, décidément c’est à chaque fois ainsi lorsqu’on vient s’entraîner ensemble, Sakuya-sempaï. Que dirais-tu d’un thé dans ma demeure, avant de reprendre notre combat ? Père serait ravi de te revoir. ‘’ I l marqua un instant d’hésitation, frôlant de son index son menton, afin de se tourner vers moi, alors que je profitea afin de poser ma tête sur mon bras trônant son épaule, et me sourit aimablement pour hocher la tête. Je lui souris à mon tour et le lâcha, le laissant ranger ses affaires afin de marcher jusqu’à ma demeure et de lui offrir une pause bien méritée, mais surtout la plus comblée pour lui.
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23 ans Sujet: Re: Ah, combien de temps pourrais-je te voir encore me sourire ? Jeu 1 Déc 2011 - 14:27 Valet des Kiyomizu
Un souvenir douloureux Une provocation interdite.
A près une bonne heure où nous avions profité afin de boire du thé sur la terrasse de ma demeure, nous voilà repartis, prêts à revenir sur nos pas. Nous ne pouvions nous lasser et étions prêts à continuer notre affrontement, tels des enfants pressés à revenir jouer. Quel homme merveilleux était à côté de moi. Nous marchâmes d’un pas détendu, et comme d’habitude, nous attirâmes tant de regards, que ce soit les hommes connaissant mon statut, ou mon élevage, ou ceux qui connaissent la richesse que Sakuya-sempaï a apporté dans ce village avec ses services des plus efficaces en tant que ninja. De bonne humeur, on prenait notre temps à nous arrêter lorsque l’on nous interpellait afin de nous couvrir de compliments ou tout simplement nous souhaiter une bonne journée.
Un groupe de jeunes femmes nous fixaient de manière indiscrète, minaudant dans leur coin, ressemblant à des pies cherchant leur proie. Cela n’était point étonnant lorsque deux jeunes hommes d’une grande beauté se balladaient, se mêlant au bas peuple. Elle ricanèrent de cette voix qui m’insupportait, ce qui me provoqua un rictus, mais une main apaisante se posa sur mon épaule, mon sempaï sentait mon irritation. Nos yeux se croisèrent et pas une seule parole ne perla, le regard fut plus que suffisant afin de nous comprendre. Je lui souris afin de le rassurer, ce à quoi il me répondit avec un clin d’oeil avant de me tapoter l’épaule, m’invitant à continuer notre chemin. Ce à quoi je m’exécuta, sans prononcer le moindre mot.
‘’ Ah, Kakuzô-kun, voilà des années que nous nous connaissons, cependant ta misogynie n’a pas changé ! ‘’ Me fit le trentenaire, taquin.
‘’ Je ne suis point misogyne, Sakuya-sempaï. Mais ce type de réaction féminine m’agace plus que tout ... Je ne comprends point. Sont-elles naturellement ainsi ? Ou croivent-elles de manière stupide et erronée que cela plairait à la gente masculine ? ‘’ M on ami me fixa, tandis que nos pas résonnaient dans un rythme égal, prouvant notre longueur d’onde qui est que parfaite. Il me sourit de cet air si doux que j’admirais tant et leva les yeux au ciel.
‘’ Beaucoup d’hommes ... Aiment les femmes stupides, tu sais. Ils ne veulent pas à ce qu’elles s’opposent à leurs dires, ou qu’elles souhaitent diriger leur vie. C’est ainsi que la gente masculine cherche la plupart du temps une femme écervellée qui ne demande qu’à admirer notre beauté et se vanter devant les autres, car après tout, c’est la seule chose qu’elles savent faire. ‘’ Il tourna sa tête afin de m’adresser un clin d’oeil.
‘’ Toi non plus, je ne pense pas que tu veux te faire diriger par une femme, te connaissant. N’est-ce pas ? ‘’ ‘’ Point ! ‘’ Secouais-je énergiquement la tête.
‘’ Dans ce monde, une seule femme possède la clé de mon âme afin de pouvoir prendre liberté de me manipuler à sa guise ... Tant que je suis à ses côtés afin de la protéger ! ‘’ ‘’ Ah ... La fameuse descendante de Narcisse hein ... ‘’ Finit-il par souffler, esquissant un doux sourire décrivant ses pensées plongées dans un certain fantasme, ce à quoi je fronça les sourcils, mais ne dit rien. Et lui non plus par la suite.
N ous marchâmes silencieusement, suite à ces remarques, jusqu’au camp d’entraînement. Des personnes présentes, reprenant leurs activités, étaient en train de se perfectionner comme la raison de notre venue, mais certains, nous voyant franchir le pas de ce territoire, ont eu l’attention rivée à notre égard. Point étonnant, direz-vous ...
Buvant une gorgée de sa gourde, Sakuya-sempaï la posa contre un mur et se tourna vers moi. Un doux sourire, suivi d’un air soudainement grave, me forçant à me poser des questions.
‘’ Kakuzô-kun ... ‘’ Fit-il d’une voix, comme s’il allait m’annoncer une catastrophe, ce qui me faisait inquiéter, haussant les sourcils face à un changement aussi soudain.
‘’ Te souviens-tu la fois où tu t’es battu ... Où tu t’es vraiment battu contre moi ? ‘’ D es souvenirs reviennent à moi, douloureusement malgré que ce fut un déclenchement positif. Je voyais mon sempaï à terre, en sang, blessé à la poitrine. La provocation qui m’avait transformé en un animal. La fois où mes yeux lui ont lancé, la seule fois, un regard meurtrier, prêt à tout, quitte à le tuer, afin qu’il reconnaisse ma valeur face à ces rabaissements des plus humiliants.
Je hocha la tête, perdant mon sourire, et en guise de réponse, le trentenaire se mit à dégager le tissu de sa chemise, couvrant sa poitrine, arborant un sourire en coin, puis tourna sa tête sur le côté, posant le dos de son katana sur son épaule. Les souvenirs de cette cicatrice me firent froid dans le dos, elle était bien mise en valeur, on ne pouvait point la louper. Cela se voyait que je ne suis point allé de main morte ... Désireux d’éviter ce spectacle, je détourna les yeux, jouant le jeu de l’ignorant, et alla rejoindre le terrain d’entraînement quand une main ferme de posa sur mon épaule. Sakuya-sempaï m’empêchait de faire un pas de plus. Je me retourna, le regardant. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait faire ... Me faire culpabiliser ? Cela n’allait point tarder. S’il avait de la rancune à mon égard suite à cet incident, qu’il me le dise tout de suite au lieu de retarder ce moment désagréable, me forçant à me souvenir d’une scène foudroyante à mon égard !
‘’ Ne te retournes pas. ‘’ Me fit le trentenaire, plissant les yeux, prenant une voix stricte.
‘’ Observes la blessure que tu m’as infligé et ne la renies pas. Vois le résultat de ta volonté, à un tel point que tu étais prêt à me tuer. Je le voyais, je le sentais. Tu voulais, de tout ton être, me prouver ce que tu valais ... ‘’ I rrité, je retira d’un geste sec sa main de mon épaule et le regarda, les sourcils froncés. Je ne comprenais point ce qu’il voulait de moi mais ces mots me mettaient mal à l’aise.
‘’ Ne le renies pas, je te l’ai dit ! ‘’ S’exclama-il avec plus de hargne.
‘’ Je le vois tous les jours dans le miroir, ce qui me fait penser à toi ! ‘’ Et se rapprocha de moi, glisse sa main derrière ma tête afin de me rapprocher de lui et me lança un regard mauvais qui faisait froid dans le dos.
‘’ Je veux que tu t’en souviennes maintenant ... Et que tu te battes avec la même haine contre moi. Maintenant. ‘’ ‘’ Qu’est-ce que ... ‘’ Je ne pus finir ma phrase qu’il me poussa violemment afin de s’éloigner de ma personne, le katana en main, me faisant comprendre qu’il voulait se battre. Son regard avait changé. Il était tout autre. Il était malsain comme provocateur. Je sortis lentement mon katana afin d’observer ma lame, mais la baissa afin de regarder mon sempaï, ne le comprenant point.
‘’ Allons, Kakuzô-kun ! Attaques-moi ! ‘’ ‘’ Sempaï ... Non ... Je ne veux point te blesser de cette manière, pas encore une fois ... ‘’ ‘’ Je connais tes points faibles, mon cher ! Aurais-tu peur ?! Aurais-tu peur de ne pas être digne de ta Reine et que je puisse prendre ta place ? Cela ne me dérangerait pas, il paraît qu’ils incarnent la perfection, je pourrais bien m’amuser avec cette magnifique demoiselle ... Rien que d’imaginer son magnifique corps se mêler au mien, et ses lèvres qui ... ‘’ I l ne put finir sa phrase que je l’attaqua violemment, frappant du dos de ma lame sur le ventre, ce qui l’envoya valser très loin mais se rattrappa sur ses pieds. Mon regard changea, je lui lançais des éclairs de mes yeux ... Comment osait-il ?! Il savait très bien ce que vaut ce clan à mes yeux ...
‘’ Sempaï ... A quoi ... Tu joues ?! ‘’ Dans un élan de colère, je m’acharna sur lui, cherchant à le punir concernant ces mots.
I l pouvait insulter le monde entier, je n’ai point à agir car je ne suis qu’une arme ... Mais dire de telles obscénités concernant la descendante de Narcisse ... Non !! Je ne le laisserais pas ! Sa provocation, même si elle était volontaire, m’a mis soudainement hors de moi. J’allais le nettoyer de cette impureté en impregnant son sang sur ma lame, comme il le souhaitait ! Il souhaitait jouer avec ma corde sensible ... Très bien ! Il a gagné ! Tout ce que je voulais à ce moment-là, c’était de lui briser les os, aussi loin que mon respect à son égard était présent ... On n’insulte point les Kiyomizu !!
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23 ans Sujet: Re: Ah, combien de temps pourrais-je te voir encore me sourire ? Mar 6 Déc 2011 - 19:16 Valet des Kiyomizu
Douce frénésie Envenimant mon être
A présent, les dires de sempaï se rajoutaient lourdement à ma balance de la frénésie, et mon regard s’assombrissait à chaque fois qu’il osait entrouvrir ses lèvres. Ses provocations, encore et encore ! Je sais que je semble naïf, qui ne sait point contrôler ses pulsions et je sais que c’est une preuve d’immaturité. Je suis un homme qui a un sang froid incroyable, il est difficile de me mettre hors de moi, comme il est si simple de le faire lorsqu’on bafoue mon honneur ou la raison de ma venue sur ce monde – les Kiyomizu. Je ne pouvais me contrôler car mon âme réclamait sacrifice afin d’obtenir réparation de cette faute, que cet homme que j’apprécie pourtant tant, a commis. Je sentais mon coeur saigner et je détestais cette sensation, me faisant revenir en arrière, dans un passé lointain à mon égard, où j’ai failli tuer Sakuya-sempaï, et je risque de faire la même erreur s’il n’est point attentif.L ’un après l’autre, je glissais d’une rapidité folle en diagonale chacun de mes katanas devant moi, brassant l’air à un tel point qu’à chacun de mes coups on pouvait sentir une force s’extérioriser, même si on ne se fait point toucher. Une onde de choc. L’air sifflait sous la lame, et sempaï, malgré qu’il écarquilla les yeux, continuait à me fixer avec cet air narquois et malsain qu’il avait il y a quelques années.‘’ Et tu crois mériter le titre du ‘’ Valet des Kiyomizu ‘’ ... ? Laisses-moi rire, Kakuzô-kun ... ‘’ Me siffla-il, parant une de mes attaques avant de glisser ma lame sur le côté, car à présent sa force seule ne suffit point.L e désir. Le désir de voir son sang couler, noyant ses pêchés dans cette purification morbide. Je ne réfléchissais point et fixa cette cicatrice qu’il avait, enfoncée profondément dans la chair, j’aurais pu presque entendre la brise me murmurer ‘’ Il n’y a plus de retour possible ‘’. Sakuya-sempaï savait déclencher l’animal en moi, il le prouvait encore une fois aujourd’hui. Cherchait-il sa propre perte ? Il savait m’apaiser comme me rendre fou, cet homme, il savait me manipuler à sa guise ... Comme un jouet. C’est cela, j’étais un jouet pour lui. Et à présent il s’amusait comme un enfant, aux portes de l’Enfer. Je serra les dents et augmenta la cadence, nos attaques devenaient folles et prenaient de plus en plus de place dans ce camp, ignorant les autres personnes venues afin de s’entraîner ou nous voir, ce qui les incitait à reculer, voir à quitter ce lieu. Nos sauts devenaient fantastiques comme effrayants, nos impacts provoquaient des chocs des plus intimidants. Deux experts parfaits au kenjutsu se battant de toutes leurs forces ... C’était tout de même un spectacle à voir comme à éviter. Sakuya-sempaï provite d’un impact afin de s’envoler, si je puis dire ainsi, dans les airs, et ses pieds prirent appui d’un équilibre parfait sur le haut d’une poutre. Il me narguait. Encore. Je ferma les yeux afin d’inspirer profondément, et je me rendis compte que je tremblais. Voilà de nouveau une heure où nous nous acharnons l’un sur l’autre, sana aucun résultat. Ce n’est point la première fois, malgré qu’il prend plus ses aises que moi, j’ai la volonté de le battre et c’est ce qui fait résister nos scores très serrés. Je profitea de cet éloignement afin de planter mon katana au sol, et passer ma paume sur la lame de l’autre, insufflant mon fuuton dessus. On était au troisième stade ... A l’aide de mon chakra concentré sur la racine de mes pieds, je me mis à courir sur la poutre avant de prendre l’élan, sauter, et le déstabiliser de son perchoir. Sakuya-sempaï sauta et je pris appui là où il se tenait quelques secondes avant afin de le rejoindre. Voilà que nos coups s’enchainèrent tandis que nous étions de faire une chute libre ensemble. C’était spectaculaire comme effrayant, mon chakra bouillonait et sortait des pores de ma peau, on aurait pu me comparer à une théière en ébullition. Euhm, bon, je suis conscient que cette comparaison pourrait sembler drôle pour certains, mais c’était véritablement le cas.A vant d’attérir à terre, je pris appui sur l’abdomen de Sakuya-sempaï et m’éloigner de lui, tandis qu’il stoppa sa chute d’un coup de talons au sol, le faisant reculer en arrière par mon geste. Il me souriait toujours, le bougre ... J’enfonça à nouveau mes deux katanas au sol afin de composer plusieurs mudras, le regard noir.‘’ Maintenant, fermes tes yeux et dis tes prières ... Cries, et mets fin à tout cela. ‘’ J’inspira et finis mes gestes, laissant une explosion de chakra sortir de mes pores, ouvrant soudainement les yeux afin de lui laisser visiter mes pupilles qui lançaient ces éclairs meurtriers. ‘’ Fuuton ! Mugen Sajin Daitoppa ! ‘’ U n vent à forte densité sortit, se dirigeant de manière menaçante vers Sakuya-sempaï. Dans la colère, je lui lança trois lames de vent à la suite, également, avant de plonger dans mon propre piège, souhaitant le trancher. Le vent était intense et douloureux, je vis le visage de cet homme grimacer, se faisant blesser par ces lames. Puis, profiteant de la distraction que faisait cet élément, réduisant notre champ de vision, il réussit à m’entailler au niveau de mon bras, déchirant une partie de mon kimono, me faisant sortir un souffle court de par cette douleur. Lui aussi était touché par mes lames qu’il ne vit point par la bourrasque que j’ai effectué juste avant. Dieu que j’étais énervé ! Je voulais lui prouver, une fois de plus, qu’on ne bafoue point ma fierté ainsi !! De par sa voix, je souhaitais qu’il coupe cette noirceur sacrée en morceaux, qu’il a provoqué de par sa propre volonté, mettant mon émoi hors de soi. De par ses blessures, je voulais le nettoyer de ses pêchés, et qu’il ne laisse rien derrière ... Quelques coups violents, croisant nos fers respectifs, nous étions acharnés, mais nos expressions nous différenciait. Tandis que j’étais tant en colère, cet homme me fixait avec un calme étonnant, le sourire en coin. Il me provoquait, encore. Tournant sur moi-même, je fis volte-face et lui donna un coup de coude en pleine cage thoracique avant de lever mon poing et frapper en-dessous de son menton à l’aide de la manche de mon arme. Son corps s’éloigna et par ce vent qui se tut, il disparut de mon champ de vision ... J e sentis sa présence derrière moi, et me retourna, le voyant accroupi, toujours aussi souriant, la main posée au sol ... Cela ne disait rien de bon ... Je m’éloignais mais n’avais point la moindre idée de ce qu’il préparait après tout ... Et là, un choc violent figea mon corps, me provoquant des douleurs atroces, ainsi que des spasmes. Cela venait ... De la terre. Voilà le pourquoi de son membre posé, il a déclenché une attaque de Raïton ... M’éloignant, je sentais que cela me traquait, et je sauta, effectuant un salto arrière, afin de me poser sur le toit de l’armurerie. Ah, celui-là ... Le kenjutsu ne suffisait vraiment plus, moi qui suis désavantagé à distance, je suis beaucoup plus à l’aise au corps-à-corps ... Lui lançant un regard noir, je me redressa, écartant mes bras, laissant glisser les deux katanas. Je lui montrais que je l’attendais, j’attendais afin de punir de son acte immonde.
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23 ans Sujet: Re: Ah, combien de temps pourrais-je te voir encore me sourire ? Jeu 22 Déc 2011 - 1:15 Valet des Kiyomizu
Jusqu'à quelle Lune Sauras-tu maintenir ton souffle ?
S entant mes oreilles siffler, j’essaya de me calmer en inspirant maintes fois, mais plus je le faisais, plus je sentais mon coeur s’accélérer. Pourquoi, pourquoi je n’arrive point à redevenir serein ?! Je suis un être sachant préserver un calme olympien et sais faire face à n’importe quelle situation, mais cet homme, cet homme ... Il savait me faire sortir de mon gonds par une simple pichenette placée comme il le souhaitait, s’il le voulait. C’est la deuxième fois de toute ma vie que je me retrouve dans cette frénésie bouillonante. Je me sentais honteux, manipulé, comme insulté. Mes yeux lançaient des éclairs et traduisaient mon envie irrésistible de tuer mon sempaï. Chose qui faisait froid dans le dos. Ce dernier par ailleurs me regardait toujours aussi souriant, mais me narguait clairement. Il m’énervait ... Dieu qu’il m’énervait ! Finalement Sakuya-sempaï se mit à courir envers ma direction, et je fis de même, avant de se rencontrer en plein saut et se battre ainsi aux lames. Je sentais qu’il se fatiguait mais peu importe ! Je continuais avant d’insuffler mon chakra dans un de mes deux katanas et continuer à se battre. Sachant quels dégats il pouvait avoir, le trentenaire n’est point sot, loin et là, et se met à esquiver la lame couverte de fuuton, car son katana risque d’être brisé avec lui, vu la force que j’utilisais afin de lui donner des coups. Notre rapidité était époustouflante, nos gestes acrobatiques et puissantes, et dans chaque camp différaient deux aura – une amicale mais narquoise, et l’autre meurtrière. Concentrant mon chakra de mon bras, je le repoussa de toutes mes forces, ce qui l’incita à s’éloigner mais au lieu de tomber, Sakuya-sempaï se rattrappa élégamment comme il sait le faire sur ses mains avant de se pencher en arrière et retomber sur ses pieds. Je serra mes dents, sentant une animosité qui m’effrayait moi-même monter en mon émoi, je tremblais, je négligeais tant de détails, moi qui suis un grand observateur, je ne pensais qu’à le punir. Qu’il se mette à genoux, qu’il souffre bon Dieu ! Son sang versé sera le reflet de ses pêchés nettoyés, il n’avait point le droit de me dire de telles choses ! Je savais, je savais quel était son but, que c’était réfléchi, mais c’était plus fort que moi ... Cet homme, malgré que notre niveau au combat est des plus serrés, en vérité, il est loin devant moi. Il sait me rendre fou par simple phrase, et par ailleurs je suis sûr que si un autre aurait sorti ce qu’il m’a dit, je n’aurais point réagi ainsi. Que c’est étrange ...J e sentis comme des fourmis prendre contrôle de ma main et ma tête émettait des pulsations douloureuses. Je me mordis la langue afin d’essayer de calmer mes pulsions, mais en vain. Sakuya-sempaï me dévisageait, de cet air satisfait, avant de m’attaquer à nouveau, et c’est ainsi que nous nous sommes remis au combat. Des courtes minutes qui me semblaient pourtant interminables, je souffrais de mon état comme je souffrais de me faire humilier ainsi, je souffrais de mon manque de self-control et de ce mépris venant de l’être que j’admire tant. Je sentais que ma force se libérait complètement, sifflant des pores de ma peau, et les coups étaient des plus dangereux. C’est ensuite ayant croisé le fer de nouveau, mais avec mon katana ayant insufflé le fuuton que je brisa sa lame avant de poursuivre sans attendre, d’un coup fluide, et ma seconde arme finissa le travail et je ne réfléchis point ... Ma lame parcourut son torse, déchirant le tissu de son vêtement, avant que je ne mette mon pied sur sa cage thoracique, n’ayant point fait attention à la grimace de mon sempaï, et le poussa violemment au plus loin. L’homme fut propulsé en arrière et tomba sur ses arrières, allongeant son dos contre le sol. J’ai gagné. J’ai gagné mais je souffrais ! Et dans un élan de frustration comme de colère qui donnait de ces pulsations sur mes tempes, je courus vers lui avant d’attérir au-dessus de son corps, un pied de chaque côté de lui et planta, comme il y a plusieurs années, la lame du katana au sol, si près de sa tête. Je souffla, ma respiration était courte et saccadée, je serrais toujours les dents et essaya de me calmer.‘’ Jamais ... N’ose plus jamais m’insulter ainsi !! ‘’ Hurlais-je d’une voix cinglante.E n guise de réponse, Sakuya-sempaï me regardait d’un air paisible, il me souriait encore. Cela me perturba comme me calma, confus, perdu.‘’ Ta force profonde ... Tu ne la libères pas ... Pourquoi dois-je te pousser à bout à chaque fois ? ‘’ Me murmura le trentenaire d’une voix douce.A ces mots, je me rendis compte de ma bêtise et m’écarta aussitôt, avant de m’accroupir et l’aider à s’asseoir, et c’est ainsi que je vis le sang couler abondamment sur son torse, ce qui me figea comme me fit froid dans le dos.‘’ Sakuya ... Sempaï ... ‘’ E n guise de réponse, il se tourna afin de me regarder, les yeux plissés, tandis que mes yeux se remplissaient de larmes. Il n’a point négligé son sourire et ce n’est qu’après avoir fini de me contempler qu’il me répondit avec un trait d’humour.‘’ On dirait que je ne vais pas survivre bien longtemps à tes côtés ... ‘’ C es mots me firent mal et je le pris dans mes bras, le tenant si fort ! Mes membres tremblaient, j’avais peur de moi-même à ce moment-là ! Oui, moi l’être plein d’assurance, j’avais peur de ma propre personne.‘’ Arrêtes ! Arrêtes de faire ça ! Je vais finir par te tuer sans que je ne le sache ! Je ne comprends pas ... Pourquoi je n’arrive point à me contrôler avec toi ... ‘’ ‘’ La mort la plus honorable pour un shinobi est lors d’un combat, Kakuzô, tu le sais ... ‘’ J’écarquilla les yeux face à ses dires. Pourquoi il disait cela ?! Certes, il avait raison, mais en quoi cela concerne la situation de maintenant ?! ‘’ Moi, mon plus grand honneur, serait de mourir de ta main, et non celui d’un poltron. ‘’ L e tenant avec ces bras qui se teignaient de rouge, j’offrais à la Lune avenante ces larmes bleus. Avec sa voix, il coupait la noirceur sacrée en morceaux afin de me donner cette sensation qui m’effrayait d’avantage. Silencieusement maintenant, il se tenait à moi, mais ce n’est point maintenant qu’il allait trouver la paix éternelle ! Des remords, du regret. Quel crétin ! Il n’était point suicidaire mais je le connais ... Il me cherchait à me préparer, par précaution, d’un destin qui pourrait être dramatique ... Je soupira et le releva, fort heureusement la blessure n’était point mortelle mais tout de même ... Je devais le soigner. ‘’ Bakayaro ... ‘’ ne puis-je m’empêcher de souffler, je ne voulais plus rien entendre. Je devais l’emmener à l’hôpital au plus vite, reniant les tremblements que subissaient mes membres.
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Ah, combien de temps pourrais-je te voir encore me sourire ?
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