Un voyage plein de surprise

Cinq jours sont passé depuis la mort de mon père Kintsuna Saito, à l'âge avancé de quatre-vingt quinze ans, je sens en moi même qu'il me faut retourner d'où je viens pour essayer de retrouver mes vraies racines. A l'aube, je convonquais alors Kiyotsoki, le jeune frère de mon père, dans mon nouveau bureau et je lui demandais alors une requête étonnante : diriger l'entreprise familiale pendant mon absence. Sans attendre une réponse de sa part, je me levais et me dirigais vers lui afin de lui remettre les clés de la maison familiale en lui disant :

"Utilise l'argent de mon père à bon escient mon oncle, mais j'ai confiance en toi....Ne me demande surtout pas où je vais car je dois me retrouver seul à seul avec ma vraie nature, celle de ma naissance, de mon âme. Adieu !"

J'allai ensuite dans ma chambre où je n'avais pas dormi depuis bien longtemps, mes derniers rêves dans cette pièce, je les fis vers l'âge de 10ans il me semble et après j'avais établi mon "quartier général" dans la salle de réunion de la famille où je dormais sur l'un des confortables fauteils de velour vert brodés de fils d'or. Quand j'entrai dans la chambre, je sentis encore la présence de mon père, qui veillait sur moi les premiers jours de mon arrivée dans la grande maison, j'entendais encore les vociférations de sa femme à mon sujet me traitant de "vagabond du désert" ou bien de "mendiant nous volifiant notre argent" ; il est important de souligner l'importance que la mort d'Azuna Saito joua dans la relation entre moi et mon père...En vérité, c'est moi qui l'ai tué mais indirectement, bien que je détestais cette femme, je ne voulais pas la tuer ! Azuna était une femme toujours de mauvaise humeur et agressive envers son mari bien que l'aimait ( à mon arrivée, ils étaient mariés depuis 25ans ). C'était une remarquable femme d'affaire, elle était clairement une génie de la finance et donner souvent la leçon à son mari lorsqu'il concluait des contrats trop juteux à son goût ou choisissait les mauvais partenaires commerciaux. La matronne de la maison était une femme d'une beauté blasphèmatoire pour certains, donnée en cadeau par les dieux pour d'autres; elle se servait beaucoup de cet atout lorsqu'elle traitait d'affaire avec la gente masculine. Cette femme n'avait qu'un seul point faible : sa faiblesse cardiaque, qui pouvait lui jouer de mauvais tours à tout moment ! Azuna avait comme habitude d'aller chaque soir au temple de notre grande résidence afin d'y prier, ne trouvant pas le sommeil, je voulais faire une blague à la femme de mon père et je me glissai alors derrière l'un des bancs en bois du temple, attendant ma "cible". Quand Azuna entra, elle s'assit devant l'autel, ferma les yeux et commença à prier...Je me levai alors, m'avançai furtivement derrière elle et cria de façon à effrayer la matronne mais quelque chose que je n'avais pas prévu se passa : elle ne poussa pas de cris et tomba sur le côté, je m'avançai alors devant et je vis qu'elle marmonnait des paroles, j'approchai alors mon oreille et entends une malédiction à mon égard.

"Puisse-tu ne jamais trouver le repos quelque part, puisse tu trouver seulement mort et tristesse sur cette Terre, puisse-tu ne jamais avoir l'occasion de fonder une famille, puisse ta mort être longue et pleine de souffrance...."

Puis ces yeux se fermèrent peu à peu et je retournai alors dans ma chambre comme si de rien n'était mais les dernières paroles d'Azuna ne me quitteraient plus jamais depuis ce moment là.
Les larmes aux yeux, je préparai alors mes affaires dans mon vieux sac de toile marron et je quittai la maison sans me retourner pour ne pas être tenté d'y rester car j'y avais laisser le corps du vieux Kintsuna encore sur son lit, seulement enveloppé d'un voile blanc et je cinfiais à son frère le soin de l'enterrer dans la caveau familial situé en dehors du village. J'allai donc dans un café du village afin d' retrouver un guide qui me conduirait à la frontière du Pays du Vent, je saurai ensuite me repèrer sans l'aide de personne dans ce désert que je connais mieux que personne. Je fixais avec le guide le prix et les termes du contrat et nous partîmes le soir même, traversant le village comme les ombres de quelques revenants flottant au-dessus de leurs regrettées demeures, se lamentant sur les bienfaits et les malheurs de la vie de chair et de sang.
Nous marchâmes rapidement, nous reposant que très brièvement pour manger et dormir dans quelques tavernes de campagne et nous atteignîmes le Pays du Vent en 8 jours. Le guide m'indiqua alors la direction de Suna ( que je connaissais déjà ) car je lui avais dis que j'allais chez des parents de Suna. Une fois le guide assez loin de moi, je partis dans la direction opposée à celle qu'il m'avait indiqué et m'enfonçai vers le désert, je me repèrai sans peines et j'atteignis la vieille maison de ma "vraie" famille le soir même. En approchant de l'oasis à côté duquel se situait ma maison, je vis les lueurs d'un feu au bord de l'eau, surement quelques pillards ayant faits de la maison de ma famille un repère, je me précipitis alors vers les lueurs un sabre à la main et je découvris que ce n'étaient pas des pillards qui avaient élus domicile ici mais une relique du passé que je croyais disparus depuis longtemps, je me retrouvai face à face avec mon arrière grand-mère Melha, elle était toujours habillé comme je l'avait connue : un voile blanc sur la tête qui cachait ses cheveux roux et ne laissait qu'entrevoir son visage, une robe blanche parsemée de fleurs du désert bleues comme motif, des sandales blanches et d'innombrables colliers et bracelets d'or. Je pleurai alors en voyant ce visage si lointain pour moi dans mon coeur, elle leva ses yeux bleus vers moi et me demanda de m'assoir près du feu ; elle était en train de cuisiner un ragout de poulet avec des olives et une sauce à l'huile d'olive et au citron : mon plat préféré ! Elle servit le repas sur une nappe qu'elle avait mise sur le sable et nous mangeâmes, je lui dis alors :

"Tu te souviens de moi Ma Melha ?"

Mon aïeule paru perturbé par cette question et réfléchit longuement en me regardant :

"Le fils de Reizo ? Ten'Kei ? Si c'est le cas tu s bien changé...cela doit bien faire 20ans que je ne t'ai pas vu...le fils de mon petit-fils..."

"Oui, je suis Ten'Kei Ma Melha !" dis-je alors en la prenant dans mes bras.

Elle pleura alors et me dit :

"Ton père et ta mère...ils sont morts mon fils...ça fait longtemps ! J'allais oublier, il faut que je te donne quelque chose !"

Ma Melha se leva alors et partit dans la maison de mes parents, elle revint quelques minutes plutard et me donna un médaillon :

"C'est le médaillon de ton père, la source de pouvoir de ce grand shinobi, il renferme l'énergie naturelle du clan qui est le secret de notre longévité et de notre puissance ! Garde le bien c'est ton héritage...je n'en ai pas besoin moi !"

Elle me raconta alors l'histoire de mon père, c'était un grand juunin de Suna respecté par tous y compris Yondaime Kazekage. Un jour, un conflit inexpliqué éclata à la frontière avec le pays de la Terre et du jour au lendemain, mon père se trouva à la tête d'une des divisions de l'armée de Suna mais la guerre tournait mal et mon père demanda au Kage si il pouvait battre en retraite, le Kage refusa et mon père ordonna à ses troupes de battre en retraite, ce qui sauva la vie de milliers de shinobi selon Melha, mais le Kage, apprenant cette nouvelle fit arrêter tous les membres du clan de mon père et les fit executer : il existait trois survivants du clan qui s'exilèrent alors du village, mon arrière grand-mère, mon père et ma mère...
Ayant appris une partie de l'histoire de mon clan, je décidai donc de repartir à Kiri en emmenant Ma Melha avec moi afin de la protèger des éventuelles exactions des shinobis de Suna.
Une fois rentré à Kiri, je donnai ma chambre à Ma Melha, quant à moi je passais des journées entières à méditer sur le sort de mon clan et de l'entreprise que j'avais hérité du vieux Kinstsuna...en attendant une prochaine mission de la part des hautes aurorités du village.