Valet des Kiyomizu

La douce pluie sonnant la mélodie de mon coeur. Le tout en musique qui berce les abysses de mon coeur. Debout devant mon reflet, je me contemplais dans le grand miroir de ma salle de bains, tandis que je nouais mon kimono bien élégant. J’aimais cette tenue, je me permettais de la sortir en dehors des missions, lors des soirées chez le Seigneur féodal, lorsqu’il invitait les nobles du pays, par exemple. Mais ceci n’était point la raison aujourd’hui. Tout simplement parce que aujourd’hui fut vraisemblablement mon jour de congé, et Raikage-sama m’a convoqué à son bureau la veille. A vrai dire, je me demandais ce qu’il avait derrière la tête, comme je me demandais si la raison était dû aux phrases dont je me suis permis de les exprimer lors d’une de mes missions, avant de quitter son bureau ... Non, je ne pense point. Il avait autre chose à faire après tout, débordé comme cet homme devait sûrement l’être de par sa fonction. Cependant, quelle que soit la raison, je m’honorais d’aller à sa rencontre, car il fallait le dire, plus le temps passait depuis qu’il a pris le pouvoir, plus mon respect à son égard se développait. A présent, non seulement en tant que mon supérieur, mais tout simplement car de mes propres yeux, je peux voir à quel point Kumo change grâce à lui. Avant, la terreur reignait et Hazu-san n’était point un homme bien vu ... Mon regard se tourna à ma fenêtre et je contempla le ciel, malgré qu’il était pluvieux, cela me plaisait de sa magnificence ... Oui, même de par ce temps, c’était psychologique, j’avais cette sensation que cet homme, Mizuraki-sama, éclairait ces lieux de par sa présence. Kumo devint chaleureux, l’oxygène que je me plaisais à respirer était bien plus agréable, on sentait la stabilité revenir, malgré que notre village se peinait à se relever de par quelques problèmes avant Lui. Mais je sentais un renforcement, et moi-même, j’avais bien plus de volonté à servir ce village, je mettais plus d’ardeur, alors qu’avant ce fut seulement afin de me ranger aux côtés des Kiyomizu. A présent, je me plaisais dans ce village, vraiment. Je pouvais le dire sans mentir. Quel homme intéressant, comme admirable ... Je ne le connaissais point vraiment, je n’ai pu qu’échanger certaines paroles avec lui, mais de par son aura, je me sentais à l’aise comme d’avantage apaisé. C’est un plaisir de servir ma patrie, si un tel être est à la tête, au-dessus de nous. Ces pensées me firent sourire tandis que mes pupilles se perdaient dans les nuages ... Quelle splendeur, rappellant une certaine mélancolie qui perdure en soi. J’appréciais d’entendre cette faible pluie mourir contre le mur de ma résidence familiale, une mélodie sourde qui me sonnait des paroles interdites ... Je me demandais quel temps fait-il à Konoha, actuellement. Je demandais si ma Reine contemplait les mêmes nuages que moi. Cette ambiance me touchait et m’apaisait, on pouvait le lire si facilement sur mon visage, de par ce sourire paisible comme un fleuve. Je me sentais évoluer à présent, dans ce village qui épanouissait grandement. Me rappellant de ma raison d’être de ce jour, je sursauta seul avant de revenir à mon reflet. C’était un kimono magnifique et élégant que j’avais, il en était certain que ce n’est point avec celui-là que j’irais en missions, combattre ou même m’entraîner ... Il était d’un noir simple, le tissu glissait sous mes doigts au toucher divin, de fines perles tissées au niveau de mon épaule gauche, comme récitant la tombée de la rosée matinale. Je détacha mes cheveux, nouant l’élastique au milieu de mon dos, afin de mettre en valeur ma crinière et me souris dans le reflet, comme m’entraîner. J’étais parfait. Il était temps d’y aller. Je mis mes katanas de côté, pensant que je n’en aurais point besoin aujourd’hui, les rangeant à côté de mon lit, et parcourut délicatement de mes mains sur le bois de la porte coulissante afin de la faire glisser silencieusement. Je ne savais point, mais je me sentais bien, je me sentais ... Frais. Je ne saurais vous décrire avec de mots simples ainsi, alors afin d’éviter de partir dans une tirade dont je me plais à effectuer si souvent – Mes petits protégés en font assez les frais comme cela -, je préfère admirer le silence. Comme le temps est grisâtre mais bien beau à mon égard, je trouvais que ces nombreuses bougies installées dans cette demeure allait avec perfection avec ce genre de mélodies, bien que c’est un moment bien matinal. Cela donnait une ambiance encore plus chaleureuse à cette demeure luxueuse. Je descendis les marches, d’une grâce digne d’une geisha, afin de me plaire dans cette ambiance, mais la présence de Père en bas me fit vite redescendre sur terre. Cet homme m’a fait toute une histoire hier, lorsqu’il a su que je fus convoqué par Raikage-sama, hier soir, au dîner ... Il disait que c’était un véritable honneur, ce sont j’approuvais, mais me posait maintes questions, vraisemblablement de peur que ce soit pour une raison négative de ma cause personnelle. Non, qu’il se rassure, je n’ai point fait quoi que ce soit de tordu, du moins, il me semble. Je mène les missions à succès, les enfants dont Raikage-sama m’a honoré de les confier afin de les former sont de vrais anges, bien que spéciaux et ce côté-là me plait d’avantage, et il me semble qu’ils peuvent s’épanouir avec ma personne en tant que tuteur à leurs côtés. Du moins, j’en avais cette impression. Chose qui me rassurait grandement, je n’avais point eu vraiment une quelleconque relation verbale, ou bien des plus brèves, avec un enfant. Père m’attendait, vraisemblablement. Il me fixait, les bras croisés, tandis que je gardais mon rythme aussi lent et apaisé, lui adressant un simple sourire dont il connaissait tant les secrets. Ce sourire dont je me plaisais à effectuer de manière si naturelle lorsque je suis de bonne humeur et qui est capable d’apaiser les moeurs. Arrivé à sa hauteur, je m’inclina devant sa personne, chose qu’il fit également en guise de réponse, cependant bien que je m’éloignais, je sentais son regard braqué sur mon dos. Il se questionnait encore ... Je l’ignora, il ne fallait point faire attendre mon supérieur. Bien que je comprenais mon paternel, d’un côté ... Je croisa trois de mes cousins qui passaient dans cette demeure, et je m’inclina devant eux, souriant, bien qu’ils étaient bien bruyants, pour changer. Ils exprimaient une vivacite à chaque seconde qu’ils respiraient, contrairement à ma personne qui semblait apaisé et ressentais une telle excitation qu’à des moments précis. Je suis un doux fleuve, tandis qu’eux, ils représentent la chute d’eau de par leur vivacité. Pourtant, ce ne sont point des enfants, loin de là ... Munis de somptueux kimonos, mais point comme le mien, c’est-à-dire fait pour des occasions, je devinais qu’ils souhaitaient partir s’entraîner de par cette douce pluie, frêle comme du cristal. Je leur souhaita une bonne journée et me dirigea vers la porte. Tel un radar en alerte, une des servantes de la maison se précipita vers moi, prenant soin d’ouvrir le parapluie uniquement dehors –dans la famille, nous sommes bien supersticieux-, et se mit à la fin de l’abri, m’attendant, tandis que je m’occupais à mettre mes getas. J’ignora, ayant l’habitude et finis de me chausser avant de me relever doucement, prenant mon temps d’écarter une de mes longues mèches noires comme nuit, et m’avança, prêt à partir. La femme s’inclina devant ma grandeur, me confia le parapluie une fois qu’elle fut persuadée que j’étais bien à l’abri de ces maigres gouttelettes, et s’inclina à nouveau, cette fois bien bas. Je m’abrita alors, tandis que mes getas claquaient de ce bruit qui me plaisait tant contre le sol. Mon regard se promena dans notre luxueux jardin. Les deux paons préférés de Père se plaisaient de par cette fraîcheur, et ils ont bien raison, c’est un temps splendide afin d’éblouir leur plumage. Mes yeux se plissèrent face à leur beauté des plus touchantes, et m’avança vers la porte, faisant retentir la gracieuse clochette avant de fermer derrière moi. Cela me faisait sourire, la réaction de la servante avec le parapluie, je ne suis point en sucre, après tout ... Bien que dans la famille, on traite tout de ce monde comme si chaque particule était ainsi. D’un pas lent, je profitea afin d’admirer ce village que je portais dans mon coeur, ce temps me permettait de mettre d’avantage de détails en valeur ... Je voyais sur un brin d’herbe une goutte se glisser de manière sensuelle, même ce genre d’images me touchait ... Aussi simple qu’elle pouvait être, pour moi c’était un véritable trésor de Mère Nature qu’elle m’offrait afin de récompenser de notre entretien de la beauté, qu’on effectuait avec tant de volonté et de passion. Comme à mon habitude, je voyais des passants, dont maintes personnes prenaient le temps afin de s’arrêter de s’incliner bien bas devant ma grandeur, que ce soit par mon titre de noble, en tant qu’éleveur de qualité, ou mon statut de jounin dont les villageois remerciaient qu’on effectuait un travail qui les permettait de dormir avec paisibilité le soir. Mon sourire éclairait les visages, je ne le dis point par vantardise, mais tout simplement car je sentais que mon aura était de par ce jour chaleureuse et apaisante, comme je savais si bien extérioriser de par les temps de mon coeur chantant. Cependant, au fur et à mesure, mes pas s’accélérèrent sans pour autant me mettre à courir, ne voulant point être en retard. Et rapidement, je me retrouva devant ce bâtiment que je connaissais tant. Je roula des épaules, remettant mon kimono correctement sur mes épaules, et pénétra dans ce bâtiment, hâtif de revoir cet homme, bien que je ne le montrais point, préférant extérioriser cet air si serein. Je ferma mon parapluie d’un timing parfait, en même temps que j’entra dans la pièce. Après m’être présenté à l’acceuil, posé mon parapluie là où l’effet y était prévu, je me mis à monter les marches. Je suppose que ceux qui me connaissent peuvent deviner sans me voir lorsque j’arrive dans un lieu, de par mes claquements de getas distinctifs contre le sol. Ils étaient doux, mélodieux, et agréables à l’écoute, je le pensais. Raikage-sama devait sûrement m’entendre déjà, vu les résonnement que cela faisait naître, cela me fit sourire d’amusement. Un rien me faisait sourire, certes, mais c’est ce qui prouve la confiance en soi de l’homme. Point maintes personnes ne se permettent des gestes aussi naturels et simples pour diverses raisons. Finalement, j’atteins l’étage que je désirais et m’avança jusqu’à la porte qui ne m’était point inconnue, loin de là ... Contrairement à la fois où j’osa perler plusieurs phrases qui n’avaient point à voir avec ma mission, aujourd’hui je n’étais point irrité, bien au contraire, c’est pour cela que mes coups contre la porte furent différents que la dernière fois. D’un rythme calme. Je n’eus le temps de patienter que j’entendis la voix de cet homme me dire d'entrer. Je hocha la tête à moi-même, avant de baisser mes yeux et ouvrir la porte. Mes yeux ne tardèrent point sur le sol, et une fois que mon corps entier pénétra dans la pièce, je releva délicatement ma tête afin de regarder Raikage-sama. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, comprenant mon respect et la sympathie que j’éprouvais pour cet homme. Mes expressions étaient si douces et apaisantes que moi-même je la ressentais, cette aura que je dégageais. Les traits de mon supérieur étaient toujours aussi plaisants à regarder, si doux et fins, une belle harmonie parmi son élégance qui émanait de sa personne. Je pris soin de fermer délicatement la porte derrière moi et m’avança dans la pièce, m’approchant du bureau, avant de m’incliner bien bas devant mon supérieur. ‘’ Bonjour, Raikage-sama ... ‘’ Fis-je d’une voix mélodieuse, perlant de douceur. ‘’ Me voilà, comme vous l’avez désiré. ‘’ La curiosité me titillait, mais je sais être patient. En attendant, je me redressa de toute ma taille, gardant mon sourire, observant ce que les pupilles pouvaient bien m’offrir. Il semblait tout de même bien occupé, comme je le pensais, ce qui est d’avantage un honneur à mon égard qu’il prenait le temps afin de s’entretenir avec ma personne.

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Il y a maintes choses A découvrir lors d'une tirade. Tandis que mes pupilles se perdait dans l’esthétique de cette charmante table de marbre, passant quelques fois mes yeux par la fenêtre afin d’admirer la symphonie de la pluie, en passant mes yeux à la tenue de mon supérieur, je ne pouvais passer outre cette étrange lueur verte sortant de la paume de l’homme, la main porté au coeur, ce qui éveilla ma curiosité à son propos. Qu’était-ce ... ? En regardant ainsi, j’aurais dit de l’iroujutsu, moi qui a certaines notions de base dans ce domaine, mais je resta impassible, je ne voulais point me montrer trop indiscrèt à son égard, car cela ne me concernait point directement, bien que je me demandais ... Etait-il malade ? Avait-il des problèmes au coeur ? Au vu de ce que la lueur dégageait, ce n’est point afin de soigner les blessures physiques, il en est certain, je m’y connais. Je m’inquiéta quelque peu pour sa personne mais me rassura tout de suite après ... S’il dirigeait un poste pareil, c’est bien parce qu’il n’est point n’importe qui et a ce mérite. Je ne devais point me mêler de ce qui ne me regarde point, je ne suis que l’arme de ce village, de Raikage-sama, ainsi que le valet de ce clan qu’on vénère, nous les Hidemi. Et une arme n’est là qu’afin de servir son propriétaire, cela pourrait sembler déplacé sinon comme peut-être grossier, et je ne voulais point avoir cette image-là. C’est pour cela que je quitta mes yeux de cette lueur, reprenant mon accrochage dans les méandres de ses pupilles mises en valeur de par cette couleur si naturelle. Raikage-sama annula son jutsu avant de poser sa main sur le bureau, effaçant le sourire qui semblait m’adresser auparavant. Il s’avança afin d’entremêler ses doigts et posa son menton sur ses membres. Une simple image qui m’amusait d’un côté, je trouvais que ce genre d’expression correspondait de manière si harmonieuse à son faciès, mettant en valeur son charisme naturel. Je ne bougea point. On ne m’a rien dit, je n’ai point à faire dans ce cas des gestes inutiles qui pourraient s’avérer irrespectueuses à une certaine échelle. Cependant je soutenais son regard, lui offrant une expression sereine et amicale. Son regard semblait exprimer un certain intérêt, je me demandais à quoi il pensait à ce moment, cependant j’avais son attention, il en était certain. Passa ainsi un court instant, où je restais droit tel un soldat. " Bien le bonjour à toi également. " Fit-il, avant de me lancer, au passage, un clin d’oeil. Sa voix exprimait un certain amusement dont je ne savais comment l’interprêter, si cela serait contre ma personne ou non. "J'imagine que tu connais la raison de ta venue ? Hm ?" Etait-ce un jeu ? J’avais l’habitude d’ouïr ce genre de phrases lorsqu’on est censés se reprocher certaines choses, à mon humble avis. Cependant, son air débordant de malice me faisait chasser cette option de mon esprit, de plus, d’après ma bonne mémoire, je n’ai point de choses à lui cacher, il me semble, et ce sera l'un des derniers à qui j'oserais tourner le dos. Et, contrairement aux attentes de certains, je retins un sourire qui ne désirait qu’à s’élargir. On joue aux devinettes ? Je ne connais point assez Raikage-sama afin de pouvoir cerner plus minutieusement la chose. C’est alors d’un geste même théatral que je leva mon bras droit afin de finir son trajet dans ma chevelure, cherchant de mes doigts à coincer certaines mèches derrière mon oreille et porta mes lèvres sur le côté de mon visage. Ma tête tourna légèrement, prenant une moue réflective, et mes pupilles revinrent visiter celles de mon supérieur, tout en gardant cette pose. Oui, j’étais très expressif et je me donnais souvent en spectacle même pour des futilités, je me vois comme acteur d’un acte encore inconnu même à mon égard. Evidemment, lors de cette pause, je réfléchissais vraiment et me rappella alors des dernières fois que j’ai pénétré dans son bureau. Pour des missions, soit, où nous nous sommes échangés au final que de simples politesses et la raison de ma venue. Les comptes-rendus également, certes. Je n’ai point failli aux missions, sauf l’incident à l’Île Tortue où je fus capturé mais au final cela n’était point un mal, bien au contraire, car ainsi j’ai pu trouver mon client, ainsi que les bandits ... En fin de compte, la mission fut un succès finalement, j’ai réussi haut la main. Serait-ce alors pour mes élèves ? Après tout, il se trouve que je suis le professeur de son fils, il serait donc normal que le paternel s’inquiète de la qualité de l’éducation de son enfant, du moins, je suppose ... Mes pensées revinrent vers ma dernière mission de rang S ... Serait-ce concernant mon léger égarement lorsque j’ai dû lui demander la fameuse autorisation ? Il est vrai que je lui avais dit que je voulais lui parler, car cette guerre me turlupinait ... Car je voulais lui expliquer l’importance de ma raison, de ces acharnements intensifs en entraînements depuis tant d’années, par quelle force on me tirait vers le sommet, par quelle motivation ... Mais aurait-il vraiment pris en compte ceci ? Après tout, je suppose que cet homme doit surtout être occupé envers les affaires du village, et non de ma propre personne ... Je crois. Cependant, ce n’est point une option à rayer, c’est pour cela qu’il m’en restait alors, après réflexion, deux réponses possibles. Je me remis droit et lui adressa un fin sourire. ‘’ Eh bien, je ne peux que supposer, Raikage-sama. ‘’ Fis-je d’une voix mélodieuse comme énigmatique. Je le regarda un instant afin d’installer un certain suspens, aussi minime qu’il soit, avant de continuer. ‘’ Il dépend de ma logique ou du courant par la suite, si mes suppositions peuvent s’avérer correctes ou non. Ma première serait concernant les genins dont vous m’avez offert l’honneur de les éduquer. Après tout, je m’occupe de votre fils également, et il serait normal, je pense, de vouloir son bien être en tant que paternel. Ma seconde option se penche ... A un souvenir un peu plus lointain, bien qu’il soit encore proche de nous. Si vous le portez sur votre coeur, je pourrais dans ce cas avoir eu la chance de poser le doigt sur la réponse exacte. ‘’ Je m’exprimais de manière toujours aussi théâtrale, tout en gardant cet air si naturel, je me plaisais à m’exprimer de ma raison. Finalement je me pencha à quelques centimètres en avant, comme cherchant à m’approcher de mon supérieur, bien que j’avais bien pris la distance avec mes pieds, qui furent arrêtés derrière la chaise en face de son bureau. Malgré ces gestes, je plissa les yeux, prenant un air bien plus mystérieux et grave, mais mon aimable sourire, exprimant tout mon respect que j’éprouvais pour cet homme, n’a point mourru. Je termina alors dans un murmure distinct mais bien plus discret que mes précédents dires, prenant la délicatesse d’une magnolia mettant fin à son voyage sur la douce robe d’un fleuve. ‘’ Je m’exprime au nom des paroles que j’ai prononcé malgré moi, envers vous, lorsque je vous ai demandé votre accord afin de pouvoir me rendre à l’Île Tortue. ‘’ Suite à ces mots, je me pinça rapidement mes lèvres, sentant mon coeur se serrer à cette idée, ces remords, mais je me retins d’exprimer toute faiblesse, c’est pourquoi je me redressa et d’un coup des plus discrèts, secoua très légèrement ma tête afin de chasser quelques longues mèches qui pouvaient bien me déranger. Je hocha la tête afin de lui exprimer la fin de ma courte tirade, fermant les yeux, et repris ce regard apaisé, bien qu’il exprimait un nouveau sentiment qui se mettait en valeur comparé à quelques minutes auparavant, je parle de la curiosité. Je me demandais à quoi pensait Raikage-sama, ses expressions éveillait mon intérêt à son égard. Quel homme intéressant ... On pourrait lire des lignes et des lignes d’expressions au creux de ses traits fins dont il savait porter avec harmonie. Je me plaisais à essayer de déchiffrer ses pensées de par ses expressions, bien qu’il n’était point impassible, il était, je dois l’avouer, difficile à cerner, ce qui relève à un défi qui est tout de même fort intéressant.

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Le poids du devoir Les paroles cherchant la raison. Je suis un être qui me plait à me perdre dans les méandres des descriptions que peuvent détailler les traits de chaque être avec qui je peux m’entretenir. Minutieux, intéressé de tout, chaque pli sur le visage, chaque geste retrace l’histoire du caractère de mon interlocuteur, qui permet de lire une sorte de braille la personnalité d’autrui. Je me plais à déceler les détails, c’est un merveilleux trésor. Lorsqu’on tient ce genre d’idées en soi, on ne peut que comprendre pourquoi j’ai tenu un tel monologue à mes élèves, quand j’y pense. Par ailleurs, je ne pus m’empêcher d’être fièr de moi-même après avoir fait cette petit démonstration de description de personnalité de chacun d’entre eux rien qu’en quelques phrases. Cela souligne mon côté des plus observateurs. En tout cas il me semble que je les aurais impressionné. Mais le but de cette manoeuvre est surtout qu’ils prennent cette importance en compte et se mettent également à parcourir les méandres de traits de caractère, ce qui peut tant aider pour chaque être. C’est une activité fantastique comme silencieuse et à la fois passionante, pouvant nous rendre invulnérable ou redoutable, cernant l’ennemi en quelques secondes. Une application d’un parfait ninja. Un art qui devrait être approfondi à mon goût, bien que je me plais à me rendre compte que je suis un des rares êtres à utiliser cette technique. J’espérais que mes élèves suivraient cette voie également. Mes yeux se plissèrent, essayant de cerner les pensées de Raikage-sama. Je dois avouer que son air malicieux qu’il avait bien à lui pouvait cacher tant de choses, il était bien spécial. Il m’intriguait d’avantage, plus je contemplais ses traits fins comme je me disais que ses expressions sont redoutables. Mon supérieur, suite à ses mots, après avoir mimé maintes expressions décrivant sa réaction face à mes réponses, croisa au final ses bras et prenait une mine ... ‘’ Boudeuse ‘’ ? J’haussa légèrement les sourcils, me souhaitant point me faire remarquer par cette réaction, comme je retenais un petit rire. Il ressemblait à un enfant, prenant cet air. Une femme n’aurait point résisté, si je peux dire que cela m’attendrit comme m’amuse, mais je ne dis rien, je me demanda même pourquoi il se mit à réagir ainsi. Aurais-je répondu de manière erronée ? "Mh, Mh, Mh ... Mon fils est ma seule préocupation ça me parraît un devoir, une règle fondamentale. Kaburagi est tout de même ma chaire, Mh." J’arqua un sourcil tandis que Raikage-sama se leva de son siège et me tourna le dos afin de contempler le village. L’aurais-je vexé d’une certaine manière ? Je dois dire que je n’en ai point la moindre idée de ce que ressent un parent envers sa progéniture à vrai dire, après tout ... Père fut un éducateur exemplaire, mais de là à dire qu’il a accompli le devoir en tant que ‘’ paternel ‘’ ... Je ne sais point. Je ne lui reproche rien et je l’apprécie grandement, cependant il n’est point un homme à montrer une once de tendresse. Nos respects furent toujours ... ‘’ Militarisés ‘’. " Il se porte bien au sein de l'équipe ? Comment cela ce passe ? Est-il bien intégré, a-til de bonnes capacités ? Placez-vous des epoirs en sa personne ? Mh." Je ne pus m’empêcer de retenir mon sourire face à ses questionnements. A vrai dire ce côté-là m’attendrissait, il s’inquiétait pour son fils, bien que j’avais l’impression, de par son ton, qu’il le demandait par pur principe. Me trompais-je peut-être, qui sait. Je prenais déjà une moue réflective, toujours de manière aussi démonstrative. Je ne pouvais le juger si rapidement ... Cependant je voyais de la volonté en lui. Malgré le fait que le petit fut en retard et c’est une chose que je ne supporte point, mais ses excuses furent sincères même si ses hurlements firent siffler ses oreilles, même si sur le coup j’ai failli lui mettre une rouste derrière la tête mais Akiro lui a quelque peu sauvé la mise. A part cela ... Je n’avais point à lui reprocher quoi que ce soit. Bien au contraire, ces trois frimousses, alors que je me pensais mal à l’aise avec les enfants, je ressens un attendrissement frappant à leur égard. Est-ce ceci, le sentiment paternel ? D’après mon père, je suis en âge de me marier et à avoir les enfants, est-ce mon âge qui fait ressortir ce sentiment ? Je ne sais guère. ‘’ Ma foi ... ‘’ La voix de Raikage-sama me fit sortir de mes profonds songes dont je me plais si souvent à m’y perdre, et baissa ma main qui était sur mon menton, et baissa également ma tête afin de porter mon attention envers mon supérieur. "Converser sur vos précédent dires me semble tout aussi interessant." L’homme se retourna, me faisant face. Il me souriait. J’haussa de nouveau les sourcils, me demandant si c’était moi qui pensait de manière erronée. Etait-ce vraiment la raison de la convocation ? Je ne le savais ... Cependant je fus pris d’un sentiment de gratitude envers mon supérieur. Ce devoir me pèse depuis ma naissance après tout. J’ai dépassé la vingtaine depuis plusieurs années, et je n’ai point accompli ma raison d’être. Je ne pouvais me confier à Hazu-san concernant ce genre de choses, vous imaginez bien ... Alors ouïr que Raikage-sama me permet de me libérer à lui me fit chaud au coeur. C’est ainsi que je lui adressa un sourire doux et sincère, comme s’il venait de me retirer un poids de mon âme. "Expliquez moi, je suis tout ouïe et asseyez- vous, vous serez plus à l'aise sans nul doute." J’accepta son invitation avec grand plaisir, me déplaçant avec la grâce d’une geisha dans mes mouvements jusqu’au siège se trouvant en face du bureau, en oubliant évidemment les minuscules pas que font ces femmes et prenant une marche tout de même bien plus masculine, et plia les genoux de manière souple avant de glisser jusqu’à la chaise, me tenant droit mais à l’aise. Ma position était des plus neutres mais mon regard fut des plus aimables, intéressé envers cet homme, intéressé envers notre conversation. Parce que ce soit concernant mes élèves ou ma raison d’être, je suis toute ouïe. De voir que cet homme s’intéresse à ma passion m’enivre d’avantage de respect à son égard comme me touche sincèrement. ‘’ Je ne peux juger définitivement votre fils, Raikage-sama. ‘’ Commençais-je d’une voix fluide, me penchant quelque peu en avant, les yeux éclairés, un regard attendri en repensant à mes élèves dont je m’y suis si rapidement attaché. ‘’ Cependant, du peu que j’ai pu entrevoir, j’ai pu cerner un enfant plein de volonté, sincère, et respectueux. Il sait tenir les politesses et je suis agréablement surpris de voir que, lui comme mes autres élèves, sont, j’en suis sûr, au-dessus des autres. Du moins je le pense. En tout cas, voir un jeune genin sachant utiliser la Konobori et d’autres bases, cela m’enchante grandement. Paraît-il que les enfants commencent à le maîtriser après leur premier grade seulement. Je ne sais point, j’ai eu une éducation bien différente à côté de mon école, étant enfant. Cependant, je peux vous assurer que votre fils est parfaitement intégré à l’équipe. ‘’ Mon air attendri s’accentua, me rappellant comment Akiro a été tout de suite chaleureux envers la présence de Kaburagi. Tout semble bien se passer, sauf la petite tension qu’il semble y avoir entre le jeune Soshi et Aya, mais je voulais m’occuper de ce problème personnellement si jamais. ‘’ Cependant, lui comme mes deux autres élèves, je place non un espoir, mais une garantie certaine qu’ils auront un avenir assuré et deviendront des ninjas envieux, je suis honoré de pouvoir les éduquer. Ils ont l’intelligence, l’écoute, la volonté d’avancer. Je ne mets en aucun cas leur talent en doute. ‘’ Je roula des épaules, prenant un temps d’hésitation, tout en repensant à tout ceci, je sentis de la culpabilité m’envahir, comme un sentiment d’inaccomplissement. Quelque part, je m’en voulais de ne point avoir fait ce fameux voyage que les Hidemi sont censés faire, mais de l’autre côté il est compréhensible, vu la coutume qui fut brisée ... Et je voulais la remettre en place. Je craignais de m’emporter dans une tirade passionnée et peut-être parler plus que de raison alors il me fallait bien choisir mes mots ... Chose difficile, venant d’un être aussi expressif que ma personne. Je soupira afin de me détendre et regarda Raikage-sama, afin de chasser tout stress. J'allais passer par une simple introduction, qui sait, cela se trouve finalement ce but ne l'intéresserait point, cependant en tant que chef de ce village il est en droit de savoir la position de mon clan. ‘’ Concernant mes dires ... Je dois vous avouer que je ne sais point où commencer, Raikage-sama, il y a tant de choses que j’aimerais vous confier à ce sujet. Depuis maintes années je renfermais ce devoir négligé mais je ne pouvais perler un mot de cette envergure à votre précédent. Il me semble qu’avec vous ... Je peux me libérer. ‘’ Je lui fis un sourire apaisé comme quelque peu nerveux. Je tritura mes doigts posés sur mes cuisses avant de les relâcher, il n’est point bon de montrer un quelconque signe de stress. ‘’ Vous savez que mon clan est réputé pour maintes choses, en élevage de qualité, en notre titre de noble, ou parce que nous devenons des ninjas de talents. Cependant, depuis fort longtemps, nous avons une coutume, une idéologie ... Elle fut brisée il y a quelques générations suite à un drame, mais notre famille y croit, continue à éduquer de manière si stricte ses enfants afin de pouvoir faire un jour renaître notre devoir qui nous pèse. ‘’ J’inspira profondément avant de continuer, les éclairs faisant scintiller mes pupilles. ‘’ Avez vous déjà ressenti ce sentiment d'inaccomplissement, alors que l'on possède tout pour être digne et honorable ? Notre devoir est d’être l'ombre de la perfection et ce jusqu'au terme de leur existence ... Je suis l’élu de cette tâche, bien qu’elle est inexistante, mais de tout mon être, je souhaite la faire renaître. C'est ce qui m’a poussé aussi haut, c’est grâce à cette raison que nous sommes des nobles, c’est grâce à cela que nous avons cette volonté de devenir si forts, si vaillants. C’est notre existence et notre raison. Et ... ‘’ Je baissa légèrement la tête, échappant innocemment mon regard de celui de mon supérieur, comme un enfant. ‘’ Maintes choses me bloquent mais je me sens prêt, pourtant ! Telles des ombres m’empêchant d’atteindre mon but ... Cela me pèse tant, Raikage-sama ... ‘’ Je leva finalement ma tête afin de le contempler, et fis un sourire gêné avant de me mettre à rire doucement. ‘’ Mes excuses ... Je crois que je parle trop, c’est bien mon genre de m’emporter ... ‘’ Je passa ma main dans ma nuque afin de la masser. Je m’étais pourtant dit que je devais me retenir en paroles, décidément, je suis point possible. ‘’ A vrai dire ... Je ne sais point quoi penser de ce qui est correct ... Mon clan s’en moque et souhaite persévérer dans cette voie, négligeant le raisonnable, et je dois dire que mon coeur suit aveuglément cette raison, car je suis touché, car cela me passionnent tant. ‘’ Je finis par secouer légèrement ma tête afin de me calmer et inspira profondément afin de me taire, enfin. Il était temps ! Je lui fis un sourire de nouveau gêné mais sincère avant d’incliner légèrement ma tête afin de m’excuser de m’être à nouveau emporté. Dans un rire plaisantin, afin de me détendre moi-même, je lui fis un sourire des plus amicaux avant de finir par une dernière phrase. ‘’ A l’avenir, Raikage-sama, n’hésitez point à me dire que je parle trop, hahah ! ‘’ J’exhiba mes dents en souriant. ‘’ J’ai une certaine tendance à m’emporter lorsque je parle d’un sujet qui me passionne. Et si cette conversation vous intéresse, que vous souhaitez la poursuivre, vous risquez de me perdre ! ‘’

Valet des Kiyomizu

L'art du savoir La volonté de la confidence. De par les songes qui me déroutent de mon chemin, je ne puis que chercher du regard la lumière qui m’appellera à la salvation, à la réponse. La réponse de quoi, par ailleurs ? Je l’avais déjà, était-ce pour ce que je devais effectuer à présent ? Certes, j’ai une petite voix au fond de moi qui me crie ‘’ Vas la rejoindre ! Il est temps ! Elle est peut-être en danger ! ‘’ mais je n’ose l’écouter ... Car je suis un être prudent, réfléchi. Je ne peux me permettre de partir ainsi, sans connaître une once de savoir concernant la situation de ma Reine, suite à cette guerre ... Chose qui m’inquiétait tant, je m’inquiétais comme un père n’ayant plus revu son enfant, je m’inquiète comme un amant sachant sa bien aimée enlevée, ou comme un frère ayant perdu son proche. Raikage-sama ... Serait-ce un homme à qui je me devais vraiment me confier ? Je le sentais, j’appréciais sa personne, j’admirais son aura et sa grandeur, je me plaisais à contempler avec quelle splendeur il dirige son poste. Mes respects se portent à cet homme, et il est après tout la moindre des choses alors en échange de lui ouvrir mon coeur, et lui confier ma passion qui me ronge décidément trop ces temps-ci. Je le regarda, cet homme qui prit le soin d’avoir du temps à m’accorder. De par ses sourires, il savait m’apaiser, de par ses réactions, je voyais son intérêt vis-à-vis de mon état. Peut-être ne suis-je pas perdu, au final, lorsqu’un supérieur comme lui occupe sa prestigieuse fonction. Il avait en tout cas le charisme pour ce métier et la volonté de remettre Kumo sur le droit chemin. Son aura me prouvait que je pouvais m’ouvrir à lui, et mon âme s’apaisa devant sa sagesse. Je détendis les muscles de mon faciès afin de le laisser réfléchir à tout cela, et l’homme releva la tête envers ma direction afin de répondre à ma demande de salvation. "Bien sûr Kakuzô je n'hésiterais pas mais pour l'heure je crois que t'interrompre aurait été d'avantage irrespectueux que nécéssaire. " Je souris en même temps que lui face à sa réponse, enchanté de ce respect mutuel qu’on exerce l’un à l’autre, et cet homme continua ensuite. . " J'ai appris deux choses en devenant Kage. D'une que des hommes conptaient sur moi de deux qu'il fallait écouter pour mieux réagir. Je considère comme primordial l'écoute et le dialogue... Là ou probablement Setsuri Hazu ne voyait que la force brute. Si quelque chose passionne un homme alors il saura d'une quelconque manière passionner son auditoire. Je crois que la maîtrise de l'oration en te fait pas défaut ,n'est-ce pas ? Enfin. Je t'écouterais quoiqu'il en soi. Pense bien qu'assi fastidieux puisse parraître le sujet nous 'navons qu'une vie et à percevoir combien cela te culpabilise je pense que ce sujet se doit d'être traité. " Il croisa ses mains et soutint mon regard faisant sortir un sentiment qui me faisait chaud au coeur à l’instant. "Voit aussi cela comme un remerciement pour les nombreux services de ton clan pour Kumo." Je lui souris à nouveau comme le gratifier par tant de bonté, je ne regrettais pour rien au monde d’avoir débuté l’épilogue de ma confidence. Cet homme a le don de calmer les moeurs et savoir aborder les êtres afin d’obtenir le savoir. Quelle finesse dans ses paroles, ainsi que pour savoir maîtriser le jeu de gestuelles ainsi. Récitant l’histoire de la chute des feuilles d’automne, je détendis mes épaules mes épaules. C’est un Raikage remarquable. Un homme admirable qui prend son temps pour ses villageois. Je reconnaissais ses paroles et les approuvais, et finalement, je me détendis, décidant de faire court, je lui étais également reconnaissant de respecter les fonctions de mon clan, car il prenait une grande place dans ce pays. J’inspira alors doucement avant de sortir d’une traite. ‘’ Nous sommes liés aux Kiyomizu, descendants de Narcisse. ‘’ Gardant mes lèvres entrouvertes, comme après avoir sorti quelque chose de douloureux, je finis par esquisser un fin sourire. Je me rassura et repris avec l’aisance dont j’ai l’habitude d’arborer. ‘’ Depuis l’ère où Narcisse respirait la vie, on peut alors deviner que le nom de mon clan résonne depuis fort, fort longtemps. Les Hidemi sont des êtres désirant de préserver tout ce qui concerne la beauté, de près ou de loin, et l’élever toujours plus haut. C’est grâce à cet homme que nous faisons partie à cette appartenance noble. Et chaque descendant de ma famille a une éducation stricte, voulant protéger les enfants de Narcisse. Que ce soit au combat, ou même en langage, en art, en écriture. Afin de pouvoir être dignes de ces êtres. Nous sommes leur valet, désignés afin de les protéger. Malheureusement, leurs atouts héréditaires de ces konohajins ne leur permettent point à vivre bien longtemps, ou du moins il est rare, la perfection est si éphémère ... Mais nous espérons à chaque fois de les faire atteindre la vieillesse et non une fin tragique ... ‘’ J’inspira doucement et un sourire bienheureux visita mes lèvres, traduisant clairement mes pensées plaisantes du moment concernant ma Reine. ‘’ Je suis l’élu, la dernière descendante serait une femme arborant la perfection ... Son paternel, le célèbre Sono Kiyomizu, est mort, également, de manière tragique ... Je suis désireux, plus que tout, de remettre cette coutume en place et pouvoir être son valet officiel ... Et en tant que tel, il me faut savoir où elle se trouve ... Qu’en est-il actuellement de Konoha, suite à cette guerre. Comprenez alors mon angoisse, Raikage-sama, le fait de ressentir la mélodie de ma crainte lorsque je songe à mes inquiétudes de cette femme ... Alors ... C’est de ceci dont je voulais parler. S’il serait possible de s’informer, par n’importe quel moyen. Je ne peux me permettre de partir en voyage, laissant Kumo ainsi, j’ai mes devoirs, j’aime mon métier et mon respect à votre égard ne me permettrait point d’effectuer ce geste sans réfléchir ... ‘’ Je m’humecta discrètement les lèvres, me demandant si c’est tout de même point culotté de ma part de demander une telle chose à mon supérieur. ‘’ Je désire savoir quelle est la situation de ma Reine, qu’en est-il de Konoha. J’ai un sentiment quelque peu étrange, cette situation, suite à cette guerre, me déplait comme m’inquiète, je ne saurais vous dire pourquoi ... Et ainsi savoir si je pourrais effectuer ce voyage qui accomplira mon devoir, ma raison. Et revenir ici, apaisé et fièr. J’aurais honoré mon clan entier, en remettant cette coutume en place. ‘’ Dans un sourire sympathique et assuré, je fus dressé droit et tout aussi détendu. ‘’ A présent, vous connaissez la clé de ma raison, Raikage-sama. ‘’

Valet des Kiyomizu

La loyauté. Un choix du coeur comme un devoir. L’art qu’un clan peut oeuvrer depuis maintes générations, la coutume oubliée parmi les abysses du temps et du déshonneur, pourrait être certes, incomprises. Je suis conscient qu’aux yeux des autres notre tradition peut sembler bien étrange, c’est une des raisons que ce côté reste une ombre aux yeux du reste du monde, et tout simplement car nous sommes protecteurs. Voyant ma personne représenter les Hidemi, en tant qu’héritier officiel, je pourrais comprendre que cela nuancerait beaucoup avec ce que je semble représenter. Un homme indépendant, fièr, noble qui ne doit absolument rien à part servir sa patrie. Qui croirait qu’un être de ma trempe serait destiné à être soumis à un autre clan ? Je suis conscient que cela contredit à ma propre personnalité, mais j’admire notre destinée, pensant que c’est une chance formidable, d’autant plus pour les Hidemi, de se soumettre à la beauté absolue, un honneur ultime. Je suppose que seuls les êtres de ma famille peuvent comprendre, car nous sommes élevés afin d’entretenir la beauté, que nous cotoyons tous les jours de près ou de loin. Une destinée scellée dès notre naissance, oui. Car nous sommes formés depuis le début pour ce but. Et malgré que, adolescent, je refusais de me soumettre, je refusais d’évoluer au nom des Kiyomizu et uniquement progresser afin de devenir un ninja remarquable et rien d’autre, je pense que je n’aurais pu échapper à ce sort si envié. Car notre existence commence grâce à leur perfection. Car notre clan est ce qu’il est de nos jours grâce à Narcisse. J’observa Raikage-sama, me demandant ce qu’il pense de ma confidence. J’étais nerveux comme me sentant plus léger. En tant qu’homme envers qui j’éprouvais du respect, je craignais qu’il allait mal prendre ma coutume, le voyant comme une chose négative, et il va falloir que j’évite de me braquer car c’est tout de même ma corde sensible. Voyez l’exemple avec Sakuya-sempaï, avec qui je me suis complètement emporté de par sa provocation ... Je me sentais coupable et mal, et sempaï le prenait avec le sourire, car au final, il savait me manipuler, cela le faisait sourire ... Et malgré son côté provocateur qui réussit à m’irriter quelque peu, c’est tout de même mon ami. Je refusais que Raikage-sama me voit d’un mauvais oeil, et pourtant je sentais comme un besoin, comme une confiance en lui qui me permet de mettre les armes sur table. Le fait qu’il sait remettre Kumo sur le droit chemin est une preuve amplement suffisante à mon égard afin de prouver au monde entier que ma loyauté envers cet homme est correcte et méritée. Ce dernier, par ailleurs, se redressa, et je ne puis desceller ses pensées suite à mes dires, ce qui me fit un stress en plus comme me perturbait. Moi, l’homme sachant lire le coeur des humains rien qu’aux gestes, reste interdit devant les traits de mon supérieur. Il était ... Bien talentueux afin de cacher ses pensées, bien plus supérieur que ma personne, ce qui me révéla d’avantage du respect et une raison de plus d’obéir à ses ordres. "Konoha ...Pour être franc des vents négatifs sont venus à mes oreilles. On dirait que l'Hokage huitième du nom serait un tyran. Où est le vrai ou se trouve le faux ? Je ne serais te dire." Il haussa les épaules suite à ses dires, tandis que je fronça les sourcils, non pas destinés à sa personne mais suite à ses mots qui confirmaient mes doutes. Un tyran ... ? Cela ne me plaisait guère. Par quel vent cela a pu mener jusqu’au village caché de la Feuille, ce village qui fut, par les dernières rumeurs, une terre respirant la prospérité ? Je me disais bien que cette guerre ne me disait rien qui vaille, mais ferma mon coeur afin d’éviter d’être expressif avant l’heure. Qui sait ce qui pourra advenir de ma Reine suite à ce régime ... Mon Dieu, rien que d’y penser, j’en ai froid dans le dos ... Je connais les Kiyomizu de par les livres et ce que les anciens de mon clan savaient conter. Ils se moquent de ce qui les entoure, ils ne voient point la raison de se concerter à la politique mais uniquement servir leur village, car leur souches prestigieuses viennent de là-bas. Tout ce qui touche leur reflet, leur clan ou le village les importe. Le reste, cela ne leur vaut absolument rien. "Je vois que prendre des nouvelles de ce clan, enfin plutôt de cette femme te tiens à coeur. La passion que tu mets dans tes discours m'effrait un temps soit peu mais cela est bien beau à voir. T'empêcher de te rendre au pays du feu me semble une douce hérésie. Je ne m'y oppose pas .. Mais si tu te faisais prendre je n'ose pas même évoquer les conséquences. Si ces rumeurs sont véritable je redoute une fin injuste et indigne d'un tel shinobis. Mais pour ainsi dire cela te regardes. N'est-ce pas ?" Je lui adressa un sourire qui n’était là que pour apaiser son coeur. Je comprenais ses frayeurs comme je les compatissais. A sa place, j’aurais été, très honnêtement, en doute de mon shinobi. Et pourtant, lui, il m’accordait un cadeau magnifique. Je finis par hocher doucement ma tête, et malgré mon air apaisé, mon âme était troublée par les informations que Raikage-sama m’a donné dès qu’il a commencé à former sa réponse. Je ne savais quoi penser, mais la suite de ses dires étaient profondément vraies et sages. Il serait stupide venant de ma personne de partir sans regarder l’horizon, et c’est bien pour cela que je comptais le rassurer et lui faire une promesse. "J'aimerais que tu prennes les mesures necessaire pour ne aps impliquer tout le village. Il faut savoir être prudent sur ce.." A nouveau, je hocha la tête suite à ses dires, les partageant parfaitement, les comprenant. C’est vraiment un homme respectable et plein de bonté. Mon coeur s’apaisa tout de même à ses dires car il ne m’empêchait point à accomplir ma destinée. Je lui souris à nouveau, me redressant dans mon siège, et fusionna mes mains sur mes cuisses afin de les espacer de suite, signe de la sincérité que j’éprouve, ainsi que je lui parle à coeur ouvert. ‘’ Raikage-sama ... Sachez une chose. Tout d’abord, je vous suis profondément reconnaissant de ne point empêcher de réaliser la réouverture de cet acte concernant ma tradition. ‘’ Suite à cela, je m’inclina devant ma chaise, lentement, avant de me redresser à nouveau, le sourire aux lèvres. ‘’ Je comprends que cela pourrait vous effrayer et je pense savoir pour quelle raison ... De ce fait, j’aimerais vous rassurer tout de suite – Je ne déserterais point. Pour être franc avec vous, j’aurais très bien pu remettre cette idée en question si ce fut toujours Hazu-san au pouvoir. Et encore ! Les Hidemi furent toujours à Kumo et personne, à ma connaissance, n’a jamais déserté. Ce qui est mon cas également, ce sera tout d’abord indigne chez un clan de nobles. Ensuite ... J’ai quelque chose dans mon coeur qui diffère de ce que j’éprouvais par le passé. Mon respect à votre égard. Et sachez que c’est quelque chose d’inébranlable chez un être de ma trempe. Avant vous, je servais ce village en tant que shinobi, ne devant point avoir de pensées politiques, ne devant point prendre en compte nos opinions et les refouler au fond de soi, car nous sommes des armes de village après tout. A présent, je prends d’avantage du plaisir dans mon travail que j’aime profondément, et ce grâce à vous. J’ai à présent maintes attaches, en dehors de mon clan et nos principes. J’ai mes élèves dont j’ai la volonté de former, j’ai devant moi la stabilité de Kumo qui se dresse, mon village natal et la souche de mon clan. J’ai vous, Raikage-sama, dont je peux vous dire que je resterais aussi loyal. Vous m’avez fait changer toute une vision de mes objectifs et vous m’avez offert la volonté de persévérer. Et tout ce que vous m’avez offert est une chose précieuse à mon égard. Je ne serais point le barbare qui deviendra nunkenin. Avant tout, car je vous respecte, également parce que c’est à l’encontre des ninjas. Vous m’avez offert une raison, je désire rester à vos côtés. ‘’ Rien que mes propres dires me firent chaud au coeur et mon sourire s’élargit, me rendant compte de la confiance que j’ai envers mon supérieur. C’est un homme bon, et je le sais. Mon respect se mérite et le fait qu’il traite bien Kumo me suffit. ‘’ Concernant Konoha ... Je ne suis point sot. Je n’irais en aucun cas la tête baissée envers cette direction, et c’est bien pour cette raison que je compte tout d’abord m’informer avant de commencer à voyager. Je suis un être prudent, et réfléchi ... Je refuse de faire un seul pas, bien que cela me tente, avant d’être persuadé que je peux. Je pense que je vais jouer la carte de la discrétion afin de pouvoir savoir concernant la jeune Kiyomizu, car je dois vous avouer que vous avez confirmé mes doutes, ce qui m’inquiète d’avantage ... De par ce fait, c’est également une raison de plus de rester sur nos gardes et agir en silence. Je ne peux me permettre de mettre notre village en péril à cause de mes principes, ce serait ... Très idiot et indigne venant de moi. De ce fait, je prendrais mon temps. Et je vous promets de vous tenir au courant dès que je sais quoi que ce soit, que ce soit ce clan de Konoha, ou le village lui-même. Ainsi, je vous écouterais, et je ferais ce que vous me demanderez. ‘’

Valet des Kiyomizu

La confiance Loyauté entre hiérarchie. Ah douce tentation qui me vire dans des songes des plus malsaines. Ce clan est mon but comme un doux fantasme, je dois bien l’avouer. Je désire de rencontrer cette femme comme m’enivrer de sa beauté comme de sa capacité. Pourrait-elle me faire vasciller autant comme la peinture de Narcisse que Père m’a fait découvrir, qui m’a troublé, qui m’a ouvert les yeux sur ma raison de vivre. Mais avant de céder à ce désir tant convoité, il me devait faire preuve de responsabilité, et ainsi assurer la sécurité de tout le monde ... C’était douloureux tout comme raisonnable, je me devais de faire les bons choix, pour ainsi partir du bon pied et ne rien laisser au hasard. Je sais être malin et organisé. Cependant, j’avoue que malgré je rêve de m’enivrer de ces pouvoirs, je les crains moi-même, ayant peur de perdre contrôle, malgré que je suis formé afin de les connaître. Je regarda l’homme devant moi qui m’a tout bonnement offert un accord honorable. Je le respecte et pour rien au monde je ne perdrais ma loyauté envers Raikage-sama. Aujourd’hui, il m’a prouvé, une fois de plus, et j’aimerais lui prouver que ma fidélité à son égard est sans faille. J’aimerais que ce voyage lui apporte également, et ainsi je saurais de par quel vent souffle à Konoha. Je pense qu’on pourrait obtenir satisfaction chacun de notre côté. Moi, en tant que Valet des descendants de Narcisse, et lui, en tant que Kage. Mon supérieur finit par acquieser suite à mes dires avant de prendre un air quelque peu plus grave, vraisemblablement la situation à Konoha ne lui plaisait point, et je compatissais car c’était également mon cas, malgré que les raisons peuvent s’avérer différentes. Mais qu’importe, tant que le résultat final pourrait nous satisfaire. Je saluais l’écoute de Raikage-sama et admirais son attention qu’il portait à ma raison de vivre, et c’est ainsi que je peux me persuader, suite à cette conversation, que pour rien au monde je ne le décevrais. Je lui devais bien cela après tout. L’homme m’adressa un clin d’oeil amical qui me fit sourire en échange, enchanté de ce début de complicité qu’on pourrait partager ensemble. Je me tins droit, me demandant ce qu’il me dira. Et mes attentes ne se firent point prier. "Très bien. Tu as ma confiance Kakuzô Hidemi." Un silence s’installa, le temps que mon sourire s’élargit, enchanté de cet honneur. La confiance est alors partagée. Raikage-sama leva les yeux et regarda le ciel avant de continuer finalement. "Autant te prévenir directement .. En cas de trahison tu le regretteras amèrement." Un rire glissa entre ses lèvres suite à cette phrase, et je le rejoins avec aisance. Je comprenais le fait de me prévenir et il est normal, après tout il est étonnant tout de même que cet homme me fasse confiance après que je lui confia ma passion pour ce clan de Konoha. Mais rien ne semblait choquant, du moins pour ma personne. Un traître doit regretter ses gestes, cela est bien clair. Je ne suis point un traître et lorsque je suis loyal envers un être cela est définitif. Cet homme m’a ouvert les yeux sur un chemin qui m’était inconnu auparavant, je ne souhaite point lui tourner le dos. Et si jamais, je ne sais comment, il s’avérerait que je ferais une chose qui déshonorera ma parole, il est tout à fait naturel que je devrais en subir les conséquences. Mais je restais calme, je me connaissais ... Je ne suis point n’importe qui. ‘’ Qu’à cela ne tienne. Je partage votre avis et je vous comprends. ‘’ Fis-je d’un sourire sincère et amical, exhibant légèrement mes dents. ‘’ Je suis honoré que vous prenez soin de m’offrir votre confiance et je vous promets que je ne vous décevrais jamais. Il est normal qu’un traître en paye les conséquences et je partage cet avis. Je vous assure que je ne suis point celui qui vous poignardera dans votre dos, je parle de manière métaphorique bien entendu. Bien au contraire, je ferais toujours face à vous afin de vous offrir mes meilleurs services, ainsi que ma loyauté envers vous. ‘’ Suite à ceci, automatiquement, je fis une légère courbette de quelques centimètres, à nouveau, en guise de remerciements et lui montrer à quel point je suis honoré de pouvoir être l’homme qui est dans son camp.