Descendante de Narcisse

San'Bou, amante ? Pas facile ! Ah, que de travail ! Le stress monte de jour en jour, Konoha ne s’est pas stabilisé pour de bon ... Kaitaro, où est Kaitaro ?! Merde, c’est vrai ... Il est parti de la Tour pour je ne sais plus quelle raison, mais c’était en tout cas accepté. Tandis que moi, j’avais beau m’épuiser la veille en tant que senseï, mon travail de San’Bou reprend à plein temps juste après ma mission. Tsssk, tu parles ! Je sortis, les paumettes rougies comme jamais, du bureau du Hokage, ainsi que décoiffée par ce petit malin de Fujita. Rien qu’à cette pensée, cela me fit sourire naïvement, et mes joues s’enflammèrent d’avantage c’est qu’il peut être bien ... Entreprenant ! Et joueur. Et forcément, lorsqu’on se met petit à petit à passer une bonne partie de sa vie dans la Tour, on commence à s’y faire et se décompresser comme on peut. Pourquoi ces airs étranges ? Je ne vous comprends pas ... M’enfin. Je pris une excuse pour une urgence et saisis un bloc de documents dépassant ma tête, allez savoir pourquoi mais je sentais que si j’allais rester quelque chose allait se déraper ... Je ne pus que lui offrir un furtif baiser cependant plein de promesses des prochaines douceurs, et ainsi je réussis à m’éclipser sous le regard brûlant et étrange de mon dit amant secrèt. Ce n’est pas comme si je lui ai menti après tout, j’ai juste un tout petit peu éxagéré ... J-j’avais mes raisons, humpf ! Je tangua bêtement, visiblement encore affectée par ces moments de douceurs, mais me repris aussitôt, toussotant. En vérité, je fatiguais vraiment, après tout nous sommes tous sens dessus dessous, mais c’est pour la bonne cause, nos efforts portent nos fruits, et suite à cette humiliante bien qu’instructive désertion c’est le plus grand des bonheur de pouvoir donner sa main pour remonter Konoha. Tant bien que mal, je sortis donc du bureau, renfermant la porte en le poussant à l’aide de mon fessier, et soupira afin de me calmer et chasser cette teinte rosée d’un désir étrange et ardent. Je me pinça cependant les lèvres, repensant à mon collègue et ami si cher à mon coeur, peut-être étrangement trop. C’est toujours moins drôle de travailler pour de bon sans Kaitaro ... Avec lui, cela va bien plus vite et avec bonne humeur. Notre bureau à nous devient bien plus ennuyeux lorsqu’il est absent, et Dieu sait à quel point j’ai horreur d’être seule. Depuis toujours, j’ai toujours ce besoin d’avoir une présence à mes côtés, à tout prix. Je suis quasi souvent et très bien accompagnée, mais il ne me suffit que d’un court instant d’être seule, en dehors du quartier de mon clan, et je me sentirais mal. L’habitude, sûrement, me direz-vous ! Après tout, durant toute ma vie, j’ai toujours eu un bon feeling avec les garçons. Descendant miraculeusement un étage déjà, chargée comme un boeuf, je maudissais que comme par hasard, personne n’était là. Hmmm ... C’est à se demander si rester avec Fujita n’aurait pas été finalement la meilleure chose à faire, mais quelque chose me fit paniquer quelque peu, une chose qui m’échappe encore, ou tout simplement car à mon avis ce n’est pas le meilleur endroit pour ce genre de folies, surtout pour une première ... Humpf ! Il en a du travail, lui aussi, je ne suis pas là pour l’embêter, je le fais bien assez souvent comme cela ! Que oui je suis une gamine pure avec mes proches, et surtout envers lui, mais quel plaisir de les taquiner ! ‘’ Ah ... !! ‘’ Perdue dans mes pensées, je percuta soudainement quelqu’un devant moi. Une petite exclamation fluette, je perdis bêtement l’équilibre, et tomba en arrière, attérissant sur mon doux postérieur, les jambes écartées. Les mains à plat derrière moi, soutenant mon buste, je grimaça péniblement à cause de cette chute, regardant, impuissante, les feuilles, qui furent une pile énorme juste avant dans mes bras, s’éparpiller et voler autour de moi. ‘’ Iteeeee ... ‘’ Fis-je doucement, malgré tout de manière quelque peu démonstrative. Je regarda l’élément perturbateur et vis un jeune homme devant moi, je l’avais percuté ! Immédiatemment, je me mis à genoux, esquissant un sourire sincère et désolé, avant de me pencher vers le garçon qui semblait avoir mon âge, voir un peu plus jeune que moi. ‘’ Heh ... Je ne t’ai pas vu. Je ne t’ai pas fait mal, hein ? ‘’ J’analysa le konohajin, son visage ne m’était pas bien familier il me semble ... Je pencha ma tête sur le côté, fouillant dans ma mémoire, avant de claquer ma langue, en effet je ne l’ai jamais vu. A la place, je lui fis un sourire chaleureux, gênée par cet accident. Je saisis de manière fainéante mes premières feuilles qui passaient sous ma main, avant de faire une élégante courbette. Au moins, j'ai croisé quelqu'un ! ‘’ Je m’appelle Juka Kiyomizu. '' Fis-je d'une voix mélodieuse. Et toi ? Il ne me semble pas t’avoir vu avant. Au fait ... Que fais-tu à la Tour ? ‘’

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Who are you ? Ramassant tant bien que mal les feuilles éparpillées, je soupira puis finis par commencer la pile contre le mur. Fort heureusement, cela s’est passé juste à côté du bureau de Kaitaro et moi. Tsssk, comme si j’ai que ça à faire, de plus il va falloir reclasser tout ceci ... J’attendrais mon ami pour le faire, j’ai déjà beaucoup fait et je voulais sortir, j’avais sérieusement besoin de prendre l’air ! Déjà que la papperasse, eh bien je ne m’y étais vraiment pas habituée avant notre désertion, et voilà avec tout le travail qu’on a sur le dos on doit s’y mettre. Kaitaro, lui, a bien plus l’habitude, étant donné qu’avant il était déjà Bras Droit de Fujita, avant la guerre contre Kiri, et finalement ce dernier, n’arrivant visiblement pas à départager ou bien parce qu’il pense que c’est mieux ainsi, on finit par le seconder ensemble. Je ne sais pas vous, mais j’ai cette sensation qu’il y a tout de même quelque chose de légèrement louche ... M’enfin ! Ce n’est pas bien grave je suppose. Créant donc cette pile près de la porte de notre bureau, je remarqua que le jeune inconnu avait laissé un silence assez pesant s’installer. L’aurais-je offensé en lui rentrant dedans ainsi ? J’espérais que non mais n’insista pas plus et le laissa alors debout sans faire aucune réflexion. Il faut ce qu’il veut après tout. "Akise Hiromatsu. Yoroshiku, Juka-chan. Ce que je fais ici ? Hum…" J’arrêta ma besogne, entendant que ce dernier s’est daigné de parler, et, toujours à genoux, leva la tête afin de bien le regarder, arquant un sourcil. Ce nom ne me disait absolument rien ... J’aurais espéré qu’au moins de nom j’aurais pu éclaircir un certain sujet, mais non. Pourtant, je crois connaître tant de noms à Konoha que quasiment tous me sont passés par les oreilles. J’exagère un peu, peut-être, mais il n’empêche que j’en connais du monde à Konoha, et mon statut de San’Bou qui seconde l’Hokage me donne ce privilège. J’haussa les épaules après l’avoir scruté, bah ... Une nouvelle connaissance n’a rien de mal à cela. ça me fait bizarre qu’il m’appelle ‘’ –chan ‘’, également ... Je n’ai vraiment pas l’habitude. Avec moi c’est ‘’ –sama ‘’ ou rien. Pourquoi rien ? Car je suis très familière avec les personnes que j’apprécie et je n’ai jamais eu vraiment ce genre de forme de politesse, sauf envers les Kage, et encore ... Le Mizukage je l’appelle encore ‘’ kusojiji ‘’ dans ma tête, hahah ! Je l’ai appellé ainsi lorsqu’on s’est rencontrés, certes, dans de mauvaises conditions, mais même si mon opinion depuis a totalement changé de lui et j’ai une grande estime de sa personne, cela reste pour moi son surnom, tandis que le Mizukage, lui, m’appelle toujours ‘’ –sama ‘’. Bref, je suppose que c’est pour cela que mes proches n’utilisent pas vraiment ce mot pour moi. Ah, si ! Naruto, lui, le fait. "Je suis venu voir Kaitaro-se…san." Je me releva finalement, ayant fini cette tâche ingrate, et rajusta mon pardessus en soie sur mes épaules à l’aide de mes mains. Levant les yeux vers le jeune homme, je le scruta attentivement. Il avait un air quelque peu flegmatique dont je n’avais pas vraiment l’habitude de voir. Je sortis les clés qui se logeaient sous mes bandages au niveau de ma poitrine et ouvris la porte menant au fameux bureau, et une fois la chose faite, je les rangea de nouveau là où ils étaient et m’ébouriffa les cheveux, soupirant quelque peu, avant de saisir une partie de la pile de feuilles. ‘’ Ah, tu cherches Kaitaro ! Hum hum, moi aussi cela m’aurait arrangé s’il aurait été là, c’est qu’on a du boulot, vu qu’on occupe le même poste ! ‘’ Je désigna du regard la pile de feuilles avant de lever mes yeux au ciel d’un air faussement boudeur. Je reporta mon attention vers ce fameux Akise et poussa la porte à l’aide de mon fessier. ‘’ Attends-moi ici. J’arrive. ‘’ A ces mots, suite à l’un de mes sourires irrésistibles, j’entra dans le bureau des plus spacieux, après tout c’est également une salle de conférence, et posa la pile de manière relativement négligée sur la table où Kaitaro et moi on a l’habitude d’utiliser pour travailler. Je refis le même chemin afin de prendre la seconde pile et la posa à côté de la première. Kaitaro verra cela, il comprendra que cela ne se fait pas de me laisser, humpf ! J’exagère peut-être, mais tous ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime être entourée. Je pris mon sac, attacha mes étuis de kunaïs et de shuriken à la cuisse, et mis en avant le bandeau frontal qui était fermement attaché à la même cuisse, se cachant malicieusement derrière mon somptueux pardessus de soie. Je sortis une cigarette de ma poche et la garda en main avant de quitter les lieux et regarder Akise. ‘’ Pourquoi t’es venu voir Kaitaro, au fait ? Tu as besoin de quelque chose ? Si jamais je pourrais lui transmettre un message ! ‘’

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Se tairait-on Devant ma personne ? Fin de journée. Normalement c’est vers cette heure-là que je me dirige vers la Tour afin de travailler, après mes entraînements et mon rendez-vous avec l’équipe, si je n’ai pas de missions. A quand de voir Konoha enfin reconstruit ? Haaa ... Je maudis ce Hunk et la petite garce d’Akari pour avoir fichu autant de boucan. Pour quoi, au final ? Pour rien ! Tout ce qu’ils ont réussi à faire c’est de mettre un merdier pas possible à Konoha, humilier notre patrie, et faire règner un régime totalitaire, pour qu’au final nous remettons tout en ordre. Ah mais ceux-là, je vous jure ... Du grand art dans l’absurde. Cette guerre a été absurde, ce règne du Tyran fut absurde. La bêtise humaine me surprendra toujours et je sais que je n’ai sûrement pas tout vu. Quand je repense à mon état lorsque nous étions déserteurs, j’en suis vraiment étonnée ... Qui aurait cru qu’une jeune femme aussi chaleureuse et douce aurait pu être à une période aussi longue froide, impitoyable, tuant avec sadisme les kirijins ? Je deviens telle uniquement pendant les périodes courtes, lorsque quelque chose me sort de mes gonds, et je me reprends quand le problème est règlé. Cependant, un an à être ainsi, à ressembler trait pour trait par caractère à mon père ... C’est du jamais vu. Et c’était tout sauf agréable ... Une période sombre de ma vie que je me plais à supprimer à présent, ou presque. Certaines séquelles restent après tout ... Roulant des épaules afin de remettre mon pardessus en place, je fis une rapide rotation avec ma tête afin d’étirer quelque peu mon cou, attendant la réponse de ce Akise. Alors comme ça il connaîtrait Kaitaro ? Moi qui avait cru tant savoir de lui, voilà que je me surprend à rencontrer un parfait inconnu qui semble bien le connaître. Akise, Akise ... Non, décidément cela ne me dit absolument rien. Je sais comment s’appellent ses élèves et aucun Akise me vient à l’esprit. "A vrai dire, nous devions parler d’affaire personnelle. Je suis un peu son… Comment dire. Son confident. C’est dommage qu’il ne soit pas là, il avait l’air tellement désespérer…M’enfin. Je vais devoir m’armer de patience. Mais dites-moi. Vous connaissez Kaitaro-san ? Vous a-t-il parlait de quoi que ce soit ? Je suis assez inquiet." J’arqua un sourcil, penchant ma tête de côté, tandis que mes yeux scrutaient le visage flegmatique du jeune homme. Hein ? Son confident ? Kaitaro semblait désespéré ? Mon autre sourcil se fronça, tout ça est bizarre et pas très clair ... Je croyais qu’on se disait tout avec Kaitaro, voilà une chose qui m’échappe. Devais-je m’en vexer, ou tout simplement ignorer ? Au final c’est bien parce que nous sommes si proches que j’ai cette sensation de tant le connaître. On travaille ensemble, et on travaillait avant la Guerre. On a déserté ensemble et j’ai passé quasiment vingt quatre heures sur vingt quatre avec lui pendant une année ! Hum, hummmm ... Quelque chose clochait. Pourquoi ne m’a-il rien dit ? De plus je le connais, je l’ai vu tout à l’heure, et il avait l’air de se porter à merveille ! Souriant, agréable, doux, comme il sait l’être ! ‘’ Hum ... Oui, oui quand même, je connais très bien Kaitaro. Depuis un moment. ‘’ Fis-je, prenant une mine quelque peu boudeuse. ‘’ Après tout nous avons libéré Konoha ensemble, hein ... Et nous avons déserté ensemble. On était ceux qui dirigeaient les pro-Fujita. ‘’ Un petit rire presque ironique sortit de mes lèvres. Je porta mes doigts à les lèvres avant d’enchaîner. ‘’ Donc hmmm ... Oui, nous sommes très proches. C'est un grand ami à moi. ‘’ Je passa ma main sur l’arrière de mon crâne, m’ébouriffant les cheveux, avant de lancer un nouveau regard à Akise. Oui, quelque part j’étais un peu vexée, mais par-dessus le marché je me mis sérieusement à m’inquiéter au sujet de Kaitaro. C’est vrai quoi, il semblait bien, pourtant ... Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? J’avais cette sensation qu’on ne se cachait plus grand chose. Je porta mon regard au sol, m’égarant dans certains songes, avant de le reporter au ‘’ confident ‘’ de Kaitaro. Mon expression exprima une certaine suspiscion, mais si je n’agis pas je n’en saurais rien. Je m’avança alors, comme si j’allais passer à côté, mais je saisis au final le jeune homme par l’épaule, l’invitant à se retourner et à me suivre. ‘’Huh. Viens par là. Je crois que tu as des choses à me dire, toi ! Tu as faim ? Je t’invite, hein ~♥ ‘’ Fis-je d'une voix soudainement bien plus suave. Je ne le laissa pas dire ni oui ni non, de toutes manières je ne lui laissais pas le choix. Et s'il n'avait pas faim ? Bah il viendra quand même avec moi ! Derrière ce sourire candide et innocent transperçait un petit air inquiétant. Je n’allais pas le laisser filer ainsi, je voulais savoir ce que mon ami avait ! C'est ainsi que je décida de m'eclipser avec cet inconnu à mes côtés.

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Alors là ... Il va falloir tirer tout cela au clair ! Tout d’abord comment cela se fait que Kaitaro m’aurait caché quelque chose ... Hum, cela ne me plaît pas, et mon inquiétude grandissait de manière alarmante. Akise ne refusa pas mon invitation, au contraire me rejoint même, afin qu’on puisse quitter la Tour bras-dessus bras-dessous. D’un geste précipité, le tirant quelque peu, je dévalais les escaliers rapidement, pressée de sortir. D’une, pour qu’on puisse s’asseoir au plus vite et que je puisse analyser tranquillement la chose, de deux ... Eh bien vu comment Fujita a réagi concernant Satoshi, je commençais à me demander s’il n’aimait pas vraiment que je fréquente les hommes. Pourquoi, je ne sais pas vraiment ... J’ai toujours été comme cela après tout ... En quoi est-ce mal ? Enfant, j’ai dû être transférée à l’école des ninjas pour hommes, et j’ai passé ma vie entourée par la gente masculine. Et ... Euh ... Je n’ai jamais eu de problèmes, ils m’aiment bien après tout ! Je me fais facilement apprécier par le sexe opposé, naturellement comme tout Kiyomizu. En contrepartie, oublier toute relation possible, mis à part haineuse, avec le même sexe. Que voulait-il ... ? Enfin ... C’est un sujet que je ne comprends pas vraiment au final. Et je ne voulais pas vraiment que Fujita s’en prenne à un jeune homme qui n’a rien demandé. M’enfin, je finis par sortir de manière précipitée de la tour, tirant le jeune inconnu avec moi. Hmmm ... Ouaip. J’avais déjà une petite idée d’un endroit tranquille afin de s’y poser. Juste un simple petit restaurant assez discrèt et mignon, se trouvant dans la rue d’à côté. Chic, simple, mais ce qu’il nous faut. M’en fiche. Il n’y avait pas beaucoup de monde là-bas en général. C’est tout ce dont j’avais besoin. De plus, je n’ai rien mangé aujourd’hui, et mon estomac, rien qu’à l’idée d’un plat de sushis, se mit à grogner pour se dépécher. "Qu'est-que vous savez de Kaitaro-san? Peut être que nos informations nous aiderons a comprendre le pourquoi du comment il ne vous a rien dit et peut être, qu’ensemble, nous arriverons a mieux le comprendre. Il faut dire que ce petit futé ne parle pas souvent de lui. J'ai beau me prétende confident, j'ai l'impression qu'il ne me dit pas tout. '' Je tourna ma tête vers mon ‘’ invité ‘’ improvisé, avant de lui esquisser un sourire quelque peu compliqué à décrire. Uhuh, qu’il patiente un peu, on mettra cartes sur table une fois assis. Entrant dans le restaurnt, acceuillis chaleureusement par le gérant, je vis des regards bizarres se tourner vers nous, malgré les sourires acceuillants des hommes. Les femmes ... Pffeuh je n’y porte même plus attention à ces auras noires qui tentent me tuer en vain dans leurs petites têtes de pimbêches. D’un geste court mais courtois, je hocha la tête en guise de salutation et l’homme, m’ayant vu plusieurs fois déjà, me désigna une place dans un endroit reculé. Il sait que dans les restaurants je choisis de m’éloigner de la foule, en vérité je m’éloigne des femmes. Mon air prit une telle tournure qu’on aurait pu penser que j’avais totalement oublié ce sujet, voyant cet air innocent que je repris, mais non, je gardais bel et bien ce sujet dans un coin de ma tête, et lâcha le bras d’Akise avant de l’inviter d’un air chaleureux de s’asseoir. Avant même que les serveurs eurent le temps de s’approcher, je m’assis alors en face du jeune homme, le fixant. Hum ... Quelque chose clochait, je le sentais, mais quoi ... Je posa mes coudes sur la table, cachant mon sourire quelque peu malicieux derrière mes mains qui s’entrelacent entre mes doigts fins, et insista. Oui, je le regardais, encore. ‘’ Hum ... Des information, huh ? Bon ... ‘’ Je décroisa mes doigts avant de me redressser sur ma chaise, regardant un moment ailleurs, puis revins au sujet. ‘’ Avant tout, que sais-tu de Kaitaro ? Je refuse de déballer bien trop de choses. Ce n’est pas un ami d’enfance donc je ne connais pas absolument tout de lui non plus, tu sais. Mais c’est un proche qui est ... Oui, très important à mes yeux. ‘’ Ces mots me firent titiller certaines pensées qui me firent ressortir certains questionnements en moi qui restent depuis bien longtemps et j'essaya de cacher mon légèr rosissement. En tout casil est clair que je n’allais pas divulguer tout de Kaitaro ainsi ... Il a sa vie privée après tout. Cependant, voir ce que ce jeune homme sait de lui pourrait m’aider peut-être à voir pourquoi il pense que Kaitaro n’est pas bien. Peut-être que ... Ce serait plus intelligent que je demande directement à mon ami ? Mais s’il a véritablement quelque chose et qu’il ne m’a rien dit ... Qui me garantit qu’il me le dira cette fois ? Oh et ... Oh ! Je m’y perds moi ... Hmmm ... Je ne veux pas savoir de détails de quelque chose qui ne pourrait pas me regarder. Cependant, il me semblait qu’on se disait déjà tant ... J’aurais espéré que si quelque chose le torturait, il se confierait à moi. Juste un indice, qui pourrait me confirmer qu’en effet, mon ami ne va pas bien, cela me suffira amplement ... Sa vie privée, s’il désire me la raconter en détails, ce sera à lui de le décider, et non à moi de le chaparder d’une autre bouche. Je tiens beaucoup trop à mon ami pour lui faire une telle chose. Mais oui, rien qu’un élément ... Pour savoir si je peux lui en parler ou non, si c’est quelque chose qui m’aurait échappé ...