Douce mélodie ... Mon sourire parcourait les lieux de notre demeure, me plaisant à l’admiration de la beauté si tendre. Mon faciès serein exprimait en vérité la profonde méditation que je vis actuellement aux creux des bras de la brise matinale. Je méditais, les doigts glissant sur un de mes katanas posé sur mes cuisses. Le temps de la raison est magnifique ... Et chaque jour, d’avantage avec son statut, se perdure les lois des devoirs que je me dois de respecter dès l’aube. En tant que Kage, je suis dors et déjà un homme minutieux, mais père de ce village dès à présent je prends soin d’analyser chaque shinobi qui se perdure dans notre patrie comme si chaque être sculpté par notre noble montagne est un effort divin que l’on ne doit en aucun cas négliger. Je suis inquièt, je suis attentionné envers mes villageois, et c’est un honneur comparable à ma soumission aux Kiyomizu que de pouvoir les bercer dans les méandres de notre grandeur. Kumo a tant changé, depuis que je pris la place de Mizuraki-sama ... Je mentirais lourdement sur le fait que sa perte m’est encore douloureuse au coeur, mais je me devais de garder la tête haute. En effet ... Kumo avait dors et déjà relevé des cendres que créa Hazu-san grâce à mon supérieur d’antan, et moi, Raikage cinquième du nom, honora son travail en la perfectionnant. A ma façon, certes. Kumo devint un village noble et fort. Une partie importante des finances de mon clan s’investigua dans le bien-être de ce village, que ce soit dans sa force ou dans l’esthétisme dont mon goût pourrait être poussé. En effet, chaque recoin est soigné ... Chaque mur est perfectionné. Il devint un endroit luxueux, comme il se doit de l’être. La sécurité fut grandement renforcée, le village devint éclairé, animé, festif dans sa splendeur. Les hôpitaux furent financés, les académies également. Parfait ... C’est tout bonnement magnifique. La misère n’y est quasiment plus, et c’est un point que je souhaite travailler encore afin de ne défavoriser personne. Je suis un être généreux envers ses enfants.
Je pris à part plusieurs élèves, souhaitant voir leurs compétences de mes propres yeux. Désireux de leur léguer une partie de mon talent. C’est ainsi que dans mon bureau, sentant l’examen Chuunin s’approcher à grands pas, que je me fis inquièt. Je voulais voir mes Genins à leur gloire suprême. Je voulais qu’ils soient fièrs de ce qu’ils sont. Je voulais qu’ils animent leur talent. Alors je sélectionna avec précision plusieurs élèves dont je mis leurs dossiers de côté. Chacun aura des cours individuels avec ma personne, et je m’organisa minutieusement afin de pouvoir offrir de mon temps individuellement. Et le premier qui allait rendre visite à mon noble quartier du clan est un jeune homme nommé Jin Kaza. Un jeune homme pratiquant du kenjutsu. Je fus étonné de voir autant de Genins âgés, moi qui a passé cet examen à un âge fort peu avancé. Etait-ce un manque d’éducation, d’aciduité ? Il fallait que je change cela ... Je ne voulais point les mettre de côté ! Le temps est cruel, et nous échappe des doigts ... Alors leur priver de leur talent est chose cruelle. J’espérais pouvoir voir en lui une capacité digne d’un Chuunin, bien que je ne le mettrais jamais de côté si ce kumojin est en vérité à un niveau décevant. Je ne le savais point. Mais malgré que l’éducation se renforça grandement dans ce village, et que j’ajouta maintes choses dans l’appresentissage comme l’art qui est, à mes yeux, un sujet sérieux à savoir chez un shinobi, les résultats ne se feront point en un claquement de doigt, alors même lors, le père se doit de se manifester personnellement. J’ouïs le son d’une clochette résonner dans mon âme. C’est la porte délimitant le territoire de ma demeure qui s’ouvrait. Je leva mes yeux et souris paisiblement au nouveau venu. Le fameux Jin Kaza, mon élève de ce jour. Je resta en premier temps en seiza sous la grande pagode, près de la verdure, et l’observa sous toute sa coutume gardant tout mon respect. J’attendis alors qu’il se présente devant ma personne avant de pouvoir y répondre. Je l’espérais pour sa personne qu’il a de la volonté à m’offrir.
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