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« Un retour mouvementé. » [Sunajins]

Ryo Mizake
 ~ Nukenin de Suna ~
Ryo Mizake ~ Nukenin de Suna ~
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MessageSujet: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 22:14


• De retour... •







Suna, ma chère Sunagakure No Satô, je te voyais enfin ! Cela faisait longtemps, bien trop longtemps que je n'avais pas contemplé les grands murs qui te protégeaient, bien trop longtemps que je n'avais pas foulé le sable chaud de ton désert, bien trop longtemps que je m'étais éloigné de ma patrie. Mais j'étais enfin revenu, qui plus est avec des gens qui allaient t'aider à te remettre de ta mauvaise passe. De là où j'étais j'entendais déjà les villageois clamer leur joie car nous étions enfin là, tournant la tête au-dessus de mon épaule je souris aux trois ninjas qui m'avaient accompagné courageusement, ils l'avaient fait sans broncher même si aux premiers abords le Tsuchikage n'avait pas été très "amical", mais sous ses faux airs de vieil homme sénile le maître d'Iwa était vraiment un homme charmant. Quoi ? Comment ça c'est mots sonnent faux dans ma bouche ? Quoi qu'il en soit, il avait quand même bien voulu nous prêter des ninjas spécialistes dans le maniement de la terre, d'après des rumeurs que j'avais entendu, c'étaient les meilleurs dans leurs domaines respectifs, le Tsuchikage n'y allait vraiment pas par quatre chemins. C'est peut-être un peu pour ça que je l'estimais, par son caractère direct et impulsif, je devais peut-être prendre exemple sur lui. En tout cas, les quatre shinobis d'Iwa nous suivaient sans broncher, d'habitude certains visiteurs se plaignaient car il était difficile de se mouvoir dans le sable et aussi à cause de la chaleur, mais cela ne semblait gêner aucunement nos deux invités qui marchaient droit les yeux rivés vers l'avant.



Nous n'étions plus très loin des portes, à peu près 600 mètres, j'entendais déjà les cris de la foule, attendez... Ce n'était absolument pas des cris de joie, c'était plutôt des cris de terreur, de plus des colonnes de poussières s'élevaient de la ville. Mais que se passait-il donc ? Étions-nous attaqués ? C'est lorsqu'un des grands bâtiments de la cité vacilla que je compris : la ville s'effondrait un peu plus, c'était cette foi-ci la partie ouest qui semblait être touché. Merde ! Il fallait aller porter secours au villageois. Faisant volte-face vers mes ninjas, ils comprirent sans que je parle, me retournant en direction de mon village, je pris un puissant appui sur le sol qui provoqua un nuage de sable et entama une course effrénée pour sauver ceux qui avaient confiance en moi :

« Dispersion ! », avais-je crier à mes ninjas avant de partir.

Je me dirigeai le plus vite possible vers le village, à mon passage une traîné de sable faisait son apparition, j'étais au maximum de ma vitesse. En quelques secondes je parcourus l'écart qui me séparait des portes, arrivé dans la cité j'aperçus les silhouettes indistincts de mes ninjas qui partaient secourir les villageois de leurs côtés, du mien, je sautai sur les toits et me dirigeai moi aussi vers le quartier ouest du village. J'avais en ligne de mire le grand bâtiment qui ne cessait de tomber sur la droite, enfin plus précisément une "partie" de la bâtisse. Accélérant le pas en quelques instants en face de la catastrophe, de haut je pus apercevoir nombre de civils juste en dessous du point de chute de l'immeuble. Soudain, alors que j'allai descendre pour emmener avec moi des villageois sur les toits, un énorme bloc de pierre se détacha de l'immeuble et fonça sur les personnes juste en-dessous. Le sang ne fit qu'un tour dans ma tête, effectuant un grand nombre de mudra à une vitesse inimaginable je mis mes deux mains jointes devant moi et cria :

« Suiton ! Takitsubo no Jutsu ! » (Suiton, le Bassin de la Cascade)

Un mini-tourbillon aqueux se créa dans les deux paumes de mes mains et ne cessa de grandir jusqu'à provoquer un énorme et puissant torrent qui percuta de plein fouet le bloc de pierre et l'envoya valdinguer par-dessus le muraille protectrice. Même si j'avais sauver une partie des villageois, le bâtiment quant à lui ne cessait de tomber dangereusement vers les civils, et même si je me tuais à emmener le plus de personnes possibles, je ne pourrai pas tous les sauver. Il fallait quand même que j'essaye, et même si pour cela je devais utiliser une technique. Alors que j'allai effectuer une nouvelle série de saut, j'aperçus un shinobis de poster en plein en dessous de l'immeuble qui chutait ; c'était un des Iwajins, qu'allait-il faire ? J'eus la réponse immédiatement : le vis effectuer des sceaux puis poser ses deux mains sur le sol rocailleux, même de là où je me trouvais j'entendis distinctement la voix du ninja :

« Doton ! Doroku Gaeshi ! » (Doton, Le Rempart de Terre)

Je connaissais cette technique, cependant, la façon dont l'avait utilisé l'Iwajin n'était pas vraiment conventionnelle, au lieu de faire monter le mur de pierre tout droit, il avait fait monter le mur en diagonal pour stopper la chute de la bâtisse, c'était très ingénieux, ce ninja méritait son titre de spécialiste. Regardant aux alentours pour voir si aucuns dangers n'étaient à signalés, je descendis ensuite sans crainte pour aller à la rencontre du ninja d'Iwa :

« Merci de m'avoir aidé, sans toi je pense qu'il y aurait eu beaucoup de mort... J'espère seulement que mes ninjas s'en sont sortis aussi bien que moi... »


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Dernière édition par Ryo Mizake le Sam 26 Mar 2011 - 20:17, édité 27 fois (Raison : Codage By Ryo Mizake © Toute reproduction sans autorisation interdite.)
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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeVen 25 Fév 2011 - 1:32

Aux frontières du Pays du Sable, la chaleur est omniprésente. Aujourd’hui tout particulièrement. En effet, l’Hiver laissait peu à peu la place au printemps, et le désert de Suna se réchauffais, lentement. A vrai dire, cela tombais bien. Les deux Iwajins qui nous accompagnent repartiront dans leurs villages avec un cadeau eux aussi. Un magnifique teint, ainsi que quelques coups de soleils. C’est trop peu pour ce qu’ils nous apportent, vous en conviendrez. Du moins, c’est ce que je penserais à leur place. M’enfin… Les yeux rivés vers notre objectif, notre petit groupe avançait inlassablement, sans aucun bruit, aucune parole… Les deux ninjas qui nous accompagnaient ne nous adressaient pas même un regard, aussi furtif soit-il. A croire que nous n’étions rien de plus que des clients a leurs yeux. Ce qui ne m’étonnerait pas, d’ailleurs. Ce silence bien que pesant ne me dérangeais pas, non. Mais comme vous vous en doutez, marcher par une telle chaleur peux s’avérer difficile. Et échanger quelques paroles est le seul moyen que je connaisse pour atténuer cette sensation d’inconfort. Pour oublier ces crampes dans les jambes, oublier cette fatigue omni présente. Il fallait que je me fasse une raison. Ces deux ninjas ne nous aimaient pas. Cependant, leur calvaire serait bientôt terminé. Ce voyage touchait à sa fin. Je n’avais qu’une idée en tête. Rentrer chez moi, m’allonger sur mon lit, et dormir. Ne serais-ce que quelques minutes, quelques heures. Juste pour reposer mon corps trop engourdi pour faire le moindre effort... Je n'avais pas dormi depuis plusieurs jours, toutes mes articulations me brulaient. J'avais le corps en feu. Il fallait que je fasse quelque chose, que je réagisse… Dormir serais la meilleure solution. La plus sage, du moins.

D’ailleurs, plus j’y pensais, et plus la fatigue s’installait… Je somnolais, baillais régulièrement… Cette fournaise avait eu raison de moi. Eh oui, même les Sunajins ne supportent pas le soleil indéfiniment. Bien qu’on fasse croire le contraire, il nous arrive même de désirer une bonne averse, histoire de se remettre les idées en place. De se rafraîchir… Malheureusement, celle-ci n'arrive jamais. On doit seulement se contenter de cette chaleur. Cela peut sembler déroutant au premier abord, mais au final, on s'y habitue. Non pas par choix, mais par obligation. Oui... Comment ne pas changer, ne pas s'habituer. Après tout, la première chose qu'on doit apprendre si on veut survivre en milieu hostile est de savoir s'adapter, non ? C'est donc ce que les Sunajins font, a leurs manières. Ils s'adaptent...

Tentant tant bien que mal de lutter contre le sommeil, je secouais la tête. Mes cheveux me fouettant le visage, je me reprenais. Posant mon regard dans celui de mon cher Kazekage, je cru remarquer une certaine forme d’appréhension. Il n’avait pas peur, mais était bel et bien inquiet. Son regard rivé en direction du village, il se doutait de quelque chose… Une seconde passa, puis deux, avant que je comprenne. Le village était attaqué, et il fallait faire quelque chose. Ordonnant la dispersion dans le secondes qui suivirent, nous partirent chacun de notre côté. A quelques dizaines de mètres de moi fuyait une silhouette. Le soleil me faisant face, je ne pouvais malheureusement pas distinguer s’il s’agissait d’un ennemi, mais mon intuition me disait de le suivre. Ce que je tentais de faire tant bien que mal. […] Courant, sprintant aussi vite que mes jambes me le permettaient, j’haletais. C’est alors que de puissantes détonations retentirent de touts les côtés. Réfléchissant à toute allure, je tournai sur moi-même, surpris. Ma cible m’avait tendu un piège. De ces détonations sortirent plusieurs clones de lui-même. C’était un homme, Nukenin, a première vue. Le sable éjecté par cette déflagration me brouillait la vue, et le seul réflexe qui me vint était de m’enfoncer sous terre à l’aide d’une technique Doton. Une fois a portée de mes ennemis, je sortis sans crier gare. Mon Katana a la main, j’en éliminais un, puis deux. L’effet de surprise était de mon côté cette fois. Très vite, ils disparurent aussi vite qu’ils étaient venus. Tous, sauf un. Il n'y avais pas de doute possible. Le véritable ennemi, c'étais lui. M'approchant sans plus attendre, je lui faisais face. Prenant une longue inspiration, je pris la parole. D'une voix rauque et agressive.

- Pour qui tu travailles ?! Lui criais-je, dans un vacarme assourdissant.

- Ta gueule, je ne te dirais rien !

- Ah oui ? Je me tus un instant, en profitant pour le plaquer violemment au sol. Et là ?


Je n’eu pour seule réponse qu’un crachat qu’il me lança au visage –qui ne m’atteignit pas, fort heureusement-, ainsi que de nombreux jurons. Apeuré et affaibli, il se tenait là, devant moi. Gisant à mes pieds sans même savoir quoi faire… J’en conclus qu’il m’avait sous estimé. Qu’il comptait m’avoir avec une simple ruse. Qu’il me prenait pour l’un de ces Chuunin qu’on envoie en balade dans les pays voisins. Quel con celui là… Je ne savais pas qui il était, et je m’en fichais. Rien qu’à le regarder, je le devinais déjà. Il était jeune, déserteur, et spécialiste en pièges en tout genre… Il ne faut pas être con pour deviner qu’il s’agissait d’un mercenaire… Quelques secondes de repos passèrent, ainsi qu’un Kunai qui m’effleura la cuisse. Ce connard avait osé répliquer alors qu’il était sous mes yeux, alors que je semblais distrait. Alors qu’il était coincé, vous imaginez ? J’eu le réflexe d’apposer ma main sur la blessure qui s’imprégna très vite de sang. Dans une rage incommensurable, je le soulevai de ma main droite, le tenant par la gorge. Exerçant une légère pression sur celle-ci, je le sentais suffoquer peu à peu. Je sentais sa vie lui échapper, et cela m’excitais d’avantage. L’adrénaline montait en moi. Je me mettais à apprécier ce spectacle. Tenant littéralement sa vie entre mes mains, je me pris pour Dieu, l’espace d’un instant. Puis quelques secondes passèrent à nouveau, et l’euphorie qui m’étreignait il y a quelques secondes s’était dissipée. Ces suffocations d'ordinaire si dynamiques ressemblaient plus à une sorte de soupir de satisfaction. Comme s'il souhaitait mourir de cette façon. Je le relâchais alors qu’il venait de perdre conscience. J’ignorais totalement s’il était mort, ou vivant. S’écrasant lourdement au sol, je prenais tout d’un coup conscience des changements qui s’opéraient dans mon esprit. Je changeais peu à peu… Percevant de moins en moins la limite qui séparait le bien du mal, je me questionnai… Et si jamais je la franchissais ? Serais-ce si mal que ça ? Après tout, un ninja ferait n’importe quoi pour son village… Non ?


HRP: Je savais pas si c'était une attaque, ou quoi. Du coup j'ai improvisé o/ Désolé pour la qualité un peu merdique, mais j'ai pas vraiment d'idée là U_U


Dernière édition par Ryu Datenshi le Ven 8 Avr 2011 - 22:24, édité 7 fois
 Ω Hachidaime Kazekage Ω
Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω
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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeMer 2 Mar 2011 - 22:22

Le soleil était timide en cette fraîche journée... Le Pays du Vent apparaissait plus morne que d'habitude... Alors que, la plupart du temps, les rayons solaires illuminaient le Monde Shinobi de sa lumière bienfaitrice, aujourd'hui, ce n'était pas trop le cas. Thrys marchait derrière le Kazekage, aux côtés de Ryu et d'Akimoto. Derrière le groupe de Sunajins, les quatre ninjas d'Iwa, que le Tsuchikage avait décidé d'envoyer sur le terrain, afin de porter secours aux habitants de Suna no Sato ! Quel brave homme ! Cependant, le ninja ne se sentait pas dans son assiette... l'ambiance du Désert semblait avoir un effet destructeur sur son moral. Le soleil apparaissait comme froid, bien que cela ne soit impossible du point de vue de la logique. Thrys regardait autour de lui, et se sentait dépaysé... Où était passé le vent chaud et sec qui vous claquait au visage ? Certes il y avait du vent, mais celui-ci était frais, sans-vie... Où étaient passés les rayons du soleil qui réchauffaient le coeur du ninja, quand ce dernier partait en mission ? A croire que le voyage au Pays de la Terre l'avait troublé... il ne reconnaissait plus sa propre terre, sa terre natale.

Mais l'heure était plus aux lamentations ! Suna était mal en point, et son état s'aggravait de jour en jour ! Ses bâtiments tombent en ruines, les citoyens perdent tout espoir d'amélioration... comme si la fatalité avait frappé le Pays du Vent ! Comme si il était désormais impossible de changer quoi que ce soit ! Et pourtant... Ryo Mizake avait réussi ! Après des discussions pour le moins tendues avec le Tsuchikage Onoki, il avait réussi à obtenir de ce dernier des architectes, afin de reconstruire et rénover le village ! Et attention ! Les hommes envoyés n'étaient pas que de simples recrues, qui devaient passer des tests afin d'être sûr qu'ils savaient empiler trois blocs de terre, non... Il s'agissait de la fine fleur des ninjas d'Iwa ! Des hommes qui bâtissent des châteaux et des forteresses en un simple claquement de doigts ! Là, il fallait le dire : Onoki ne s'était pas moqué de nous !

Alors que le groupe marchait d'un pas déterminé vers le Village caché du Sable, le Kazekage stoppa net la marche, entraînant ainsi l'arrêt du groupe total. Il fixa un instant avec un sourire aux lèvres les hauts murs qui protégeaient les structures vitales de son village, les immenses murailles de terre qui assuraient la sauvegarde de la ville ! Sa ville, endommagée par les précédentes attaques et les désagréments aléatoires, allait enfin pouvoir retrouver sa gloire d'antan ! Cependant, alors qu'il scrutait les hauts bâtiments, Ryo voyait, au dessus du village, planer un nuage noirâtre, qui s'élevait lentement des fondations de la ville. Alors que le groupe était parti chercher de l'aide au Pays de la Terre, des petits malins ont eu la brillante idée... ou plutôt l'idiotie... de vouloir attaquer le village ! Le sang du Kazekage ne fit qu'un tour, tout comme celui des autres ninjas du Sable qui observaient eux aussi leur village sous les assauts de quelques fous. Leur patrie était à feu et à sang, et il fallait impérativement faire cesser le carnage qui se déroulait en ce moment derrière les hauts remparts du village ! Ryo Mizake ne perdit pas une seconde,
il prit appui sur le sol, et lança alors au groupe :

« Dispersion ! », avais-je crier à mes ninjas avant de partir.

Il se rua vers le village, laissant derrière lui les hommes qui l'avaient accompagné. De toute façon, ces derniers ne restèrent pas seuls bien longtemps, puisqu'ils se mirent à courir eux aussi afin de préserver le village de cet assaut. Ryu partit lui aussi, et se rua à son tour vers la cité. Thrys, resté un peu en retrait, observa une nouvelle fois le ciel, où s'accumulait la fumée noire. Il soupira, dégaina avec rapidité son katana, et se prépara à courir. Il déclara alors aux ninjas d'Iwa encore derrière :

" Bon... et bien, c'est parti les gars !"

Il fit affluer son chakra dans ses jambes et ses pieds, utilisa la technique de déplacements instantanés, et fonça en direction du village. Armé de son fidèle sabre, il attendait patiemment le moment de pouvoir taillader de ses propres mains les idiots qui avaient eu l'imprudence de s'attaquer à son cher village ! Des volées de sable se soulevaient à chaque fois que notre Sunajin posait un pied à terre, afin de repartir de plus belle. Il fendait l'air à une vitesse incroyable, et, tout au long de son parcours, il voyait se rapprocher de lui les hauts remparts du Village caché du Sable. Le Juunin devait intervenir, et vite ! A en juger par l'amas de fumée qui continuait encore et encore de s'élever du village, les attaquants n'y allaient pas de main morte ! Après une course effrénée dans les Dunes Ensablées du Désert du Pays du Vent, le ninja parvint enfin aux portes de la ville. Ce qu'il vit l'emplit de colère : des bâtiments en ruine, des gens allaient et venaient, couraient dans tous les sens, hurlaient et imploraient la pitié des assaillants ! Thrys, sans un mot, afficha une moue des plus sadiques, serra le poing sur le manche de son sabre, et s'engouffra dans le village, afin de porter assistance aux villageois !

Il courait... Courait parmi les flammes, les décombres... Esquivant les villageois qui arrivaient en sens inverse, en direction de la sortie, il cherchait un endroit où il pourrait apporter son aide ! Soudain, il aperçut au loin une jeune femme et sa fillette, agressées par deux bandits, dont l'allure faisait penser à une armoire à glaces ! Je vous laisse imaginer la taille des brutes ! Thrys s'approcha d'eux, et les interpella d'une voix autoritaire :

" Hey !! Je crois que votre présence importune ces demoiselles... Venez vous attaquer à quelqu'un de votre taille !!"

Simple, mais efficace ! Les deux hommes, peu intelligent, se détournèrent des villageoises, et s'approchèrent du ninja, le tout en brandissant deux grosses masses d'armes cloutées. Thrys ricana bêtement, en voyant les armes colossales qui se rapprochaient de lui. Le ninja recula de quelques pas, et inspira une grande bouffée d'air, qu'il mêla ensuite à son chakra. Il visa les deux hommes, et relâcha d'un seul coup tout l'oxygène emmagasiné, sous la forme d'une bourrasque de vent :

" Fuuton !! Kami no Iki !!"

Le souffle balaya l'un des deux hommes, et l'envoya valdinguer dans le décor. Il fit de jolies pirouettes aériennes, et vint s'écraser sur la paroi d'un bâtiment, laissant une grosse trace de son passage. Quant à l'autre bandit, ce dernier était encore là. Il avait réussi à contrer l'attaque, en prenant un appui important sur le sol. Cela, plus son poids, il était aussi imposant qu'un roc ! Il ricanait bêtement, et s'approcha du ninja. La masse d'arme levée vers le ciel, il s'apprêtait à asséner au Sunajin un coup monumental, qui l'enverrait directement dans les bras de Morphée ! Belle anesthésie ! Thrys attendait que l'attaque soit lancée... Les pas du géant faisait vibrer le sol, tellement sa masse était importante ! Il abaissa violemment son bras, entraînant avec lui l'arme qui n'allait pas tarder à fracasser le crâne du ninja ! Soudain, au même moment, Thrys fit une nouvelle fois affluer son chakra dans ses jambes, et esquiva le coup, et vint se placer sur les flancs de son opposant. Brandissant à son tour son katana vers les hanches de la brute, il dit sur un ton froid et glacial :

" Trop lent..."

Il enfonça la lame dans le flanc gauche de son adversaire, qui poussa un cri de douleur incroyable, avant de s'agenouiller sur le sol. Thrys avait prit soin de retirer rapidement son sabre, afin de laisser son opposant tomber à terre. Celui-ci se tenait la hanche ensanglantée, et vit qu'un ombre l'entourait peu à peu. Devant lui, Thrys, l'arme levée, cachait le soleil, et s'apprêtait à achever le bandit. Il lui afficha un sourire sadique, abaissa la lame, et lui trancha la tête. Effusions de sang, pas un mot, pas un cri... sa tête vint rouler à terre, et le corps, privé d'organe moteur, s'effondra sur le sol rocailleux du village.

" Que tes crimes soient purgés..."

Thrys rengaina son sabre, et s'approcha des deux villageoises, encore sous le choc. Il leur tendit une main amicale, et les aida à se relever. Alors que la mère consolait sa fille, le ninja leur demanda :

" Vous allez bien ?"

Sans un mot, la jeune femme hocha la tête, soulagée de voir enfin arriver les renforts partis d'Iwa no Sato. En parlant d'Iwa, des ninjas de la Terre déboulèrent dans la place, et observèrent les dégâts subis par la cité. Ni une, ni deux, il se mirent au travail... " J'espère que les autres vont bien..." songea le ninja en aidant les invités de la Terre dans leur tâche...

A suivre !
Akimoto Hatsuharu
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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 17:12

Le retour vers Suna ce déroula plutôt bien . Notre séjour dans ce sympathique village ne m'avais pas trop déplut . Bon c'est vraie que l'accueil n'avait pas était très chaleureux mais bon c'est assez normal , nous n'étions pas de leurs villages . Je pense que les quatre Iwajins qui sont parti avec nous vont recevoir la même chose de la part des membres de notre village . Mais bon ils ne devraient pas trop avoir le temps de s'ennuyer dans les rues sachant à quel point magnifique Suna tombait en lambeau . Nous allions enfin pouvoir la remettre à neuf , la rendre plus resplendissante que jamais . Et cela rendez assez joyeux notre Kage car il tenait plus que tout à son village . Comme n'importe lequel des Sunajins d'ailleurs ...

Une chose m'étonna cependant sur le chemin du retour . Au fur et à mesure de mes longues heures passé dans le désert chaud entourant notre village , j'avais fini par l'apprécier . Mais là , pendant que nous marchions entre les dunes et les rares buissons , quelque chose n'allait pas . Je ne ressentais pas cette douce chaleur qui vous remonte dans la nuque . Ces rayons du soleil qui vous plaque contre le sol , vous faisant étouffer sous vos protection anti-sable . Toutes ces sensations qui me plaisaient tellement n'étaient pas pas présente . J'ai levé la tête vers le ciel et j'ai cherché le soleil des yeux . Lorsque je le vis cela confirma mes observations . Il brillait bel est bien mais sans réel intention de réchauffer .

Il est vraie que nous étions toujours sous le jonc de l'hiver mais il ne persistait jamais bien longtemps dans ce pays et c'est cela que j'aimais . Le froid n'avais jamais étais mon fort . Moi je préféré plutôt la chaleur et le vent du désert en pleine après midi . Quand des mirages ce formaient sur les dunes cuisante et que l'on apercevait à l'intérieur un oasis comme on peut en trouver en plein désert . Voila ce qui me motivais , me vivifiais . Pourtant je ne ressentais rien de tel . Et apparemment mon chers camarade Thrys l'avait remarqué aussi . De toute façon lui il remarquait tout , il avait toujours était beaucoup plus tacticien que moi mais bon laissons ces compliments pour une prochaine fois ...

Personne ne parla durant quasiment tout le trajet . Je savais déjà que Thrys n'aimait pas vraiment parler et que notre Kage était pressé de rentrer pour s'occuper de sa ville . Ne parlons pas des quatre iwajins qui ne conversaient qu'entre eux et encore cela était assez rare . Et concernant Ryu , le bras droit de notre Kage , il semblait plutôt perdu en pleine pensé . Mais finalement nous arrivâmes enfin en vue de notre village . Notre chers Suna ... Comme elle m'avait manqué depuis la dernière fois . Je ne me lassais jamais d'un spectacle comme celui là ... Mais quelque chose n'allais pas et je ne fus pas le seul à le remarquer . De la fumée noir s'élevait de notre village . Qu'est ce qu'il pouvais bien ce passer ?

Notre Kage ce retourna vers nous et nous dit quelques chose rapidement avant de s'élancer . Puis tout le monde parti chacun en direction du village . Je vis notre Kage à pleine allure sprinter tout droit vers le village et je perdis la trace de Ryu . Je courais moi aussi à pleine vitesse non loin de notre Kage qui , cependant , me mettait de plus en plus de distance . Je ne voyais pas Thrys qui devais être derrière moi mais j'avais parlé trop vite . Une fusée me frôla et parti droit devant moi , soulevant une masse importante de sable à chaque pas . Il s'agissait à tout les coup de Thrys qui ce la jouait avec son jutsu de vitesse . Me voila donc dernier car les quatre Iwajins étaient eux aussi parti chacun de leurs coté .

J'arrivais enfin au village par une ouverture mais je fus paralysé un cour instant par l'horrible vision qui ce présenta à moi . Notre chers Suna plus mal en point que jamais avec des bâtiments en train de s'écrouler , des gens criant et courant dans tout les sens . Qu'est ce qui était à l'origine de ce drame ? Est-ce une attaque perpétué contre notre village ou alors les fondations de la ville commence déjà à casser ? Ou au pire des cas , est-ce ces deux choses en même temps ? Quoi qu'il en sois lorsqu'il y à du chaos , il y a forcément des brigands et des gens à sauver . Et c'est là qu'intervient mon devoir de Juunin de Suna . Je sortis de ma torpeur juste au moment où je vis une maison plus importante commencer à s'écrouler sur la maison juste à coté .

Mon instinct de combattant venais de prendre le dessus . Tout en m'élançant , je dégaina mes dagues et y fit affluer du chakra . C'est alors que j'aperçus des personne sortir de la petite maison et ce tourner pour voir cette imposant bloc de roche leurs tomber dessus . Je prépara mes deux dagues et lança mon jutsu .


"Fuuton, Dai Kamaitachi !"

Je frappa le vide devant moi à deux endroit différant . Avec ma dague gauche je frappa vers l'un des piliers du bâtiment qui s'écroulait afin de le couper et de ramener l'équilibre . Et avec la dague droit je frappa vers le toit du bâtiment pour effectuer un choc conséquent qui ralentirais la chute . Les deux lames d'air virent frapper leurs cibles respectifs . Le pilier explosa et l'onde de choc sur le sommet de la bâtisse me donna assez de temps pour attraper les personnes paralysé par la peur et de les éloigner suffisamment loin pour éviter le pire . L'opération ne dura que quelques secondes mais fut couronné de succès . Enfin pas totalement car le bâtiment tombait toujours . Je m'apprêtais à tenter de nouveau quelque chose mais tout d'un coup une onde de choc ce produisit et le bâtiment s'immobilisa .

Je tourna mon regard et je remarqua l'un des Iwajins les deux mains au sol , en train de ce relever . Tout les piliers cassé et les murs venaient d'être consolidé par de la terre . Ces ninjas étaient vraiment des spécialiste de premier classe . Je laissa les personnes allaient rejoindre un groupe avant de repartir vers de nouvelles catastrophe . La ville n'était pas encore sauvé , loin de là . Mais pour le moment plus rien ne semblais sur le point d'écraser quelqu'un et les rares danger étaient prient en charge par l'Iwajins qui ce trouvait à coté de moi . Mais d'autres cris émanaient de la ville à divers endroit . Il fallait que je m'en occupe et que je sauve le plus de personne possible . je me suis alors relevé et fis tourner mes dagues dans mes mains avant de repartir .


" Tien bon chers Suna ... On est de retour pour te soigner .... "
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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeSam 26 Mar 2011 - 23:55


• Plus qu'un souvenir... •





Le compte à rebours était maintenant lancé, moi qui croyais que je pourrais avoir quelques temps de repos avant d'entamer la reconstruction en elle-même. Je me fourrais le doigt dans l'œil jusqu'au coude ; le cas était plus grave que je ne le pensais, j'espérais seulement que la catastrophe d'aujourd'hui n'avait pas trop fait de blesser, j'avais une entière confiance en mes ninjas pour gérer cela. Quoi qu'il en soit, j'avais beau vous parler tranquillement ici, en réalité, j'étais très stressé. J'avais envoyé un signal à tout les ninjas du village de se rassembler dans le centre du village, l'endroit qui allait perdurer lorsque tout allait s'effondrer. Accompagné de l'Iwajin, nous traversâmes les habitations et commerces en ruine, croisant quelques villageois en train de se morfondre sur le lieu de leur ancienne habitation ; cela me fendait le cœur et augmentait grandement ma hargne pour donner de nouveau un havre de paix et un endroit où il fallait bon vivre à tout ces tristes citadins. A vrai dire, j'étais aussi triste qu'eux, mais c'était un sentiment bien plus grand, certains s'attristaient sur leur maisons, ma tristesse à moi était dû à la vision d'horreur qui prônait tout autours de moi, et je peux vous dire que j'étais friand de tout changer, et au plus vite.

Le centre du village n'était plus très loin, certains de mes ninjas accouraient déjà pour se rendre au rendez-vous, étrangement, personne ne semblait me porter la moindre attention, c'est lorsque je passai au-dessus d'un miroir brisé que je compris pourquoi. Fixant mon reflet, j'entrevis quelqu'un d'autre que moi : une barbe s'était faite résidente sur ma mâchoire, mes cheveux avaient un peu poussé, et j'avais un aspect très fatigué. En même temps, je n'avais quasiment pas dormis lors de notre voyage, possédé par l'angoisse mes yeux n'avaient pu se fermer. En tout cas, je m'étais fait bien vieux lors de notre séjour à Iwagakure, un brin de toilette s'imposait, mais pour l'instant, ce n'était pas ça qui importait. Quittant l'image d'un homme physiquement nouveau je repris ma route vers la place centrale du village. Le nombre de ninja qui couraient s'accentuait, mais en même temps, comme attirer par quelque chose, les villageois s'y mirent aussi, quittant leur immobilité ils prirent le pas des shinobis. En très peu de temps, ninjas et citadins se confondirent, une marée humaine se bousculait désormais pour arriver en première à la place centrale. Certains Sunajins montaient sur les toits car le nombre de gens gênait leurs déplacements. Je fis de même, toujours accompagné de l'Iwajin silencieux je pris appui sur le sol et fis un bond pour me retrouver sur les hauteurs -enfin tout du moins ce qu'il en restait- de Suna. Au loin, je voyais mon habitation : La Tour du Kazekage, immense bâtisse en plein centre de la cité, qui ne semblait pas voir souffert des tourments du sol. De là où je me trouvais, je pouvais maintenant jauger l'ampleur du mouvement, ce n'était plus seulement un quartier et les ninjas qui se rendait au centre, mais bien tout le village ! Bref, ce n'était pas le moment de s'illuminer face à un si grand mouvement, il fallait se précipiter car j'étais celui qu'ils attendaient et allaient voir.

Quelques instants à parcourir les toits et je fus au lieu du rendez-vous : cette place circulaire où se déroulait marché, fête et autre. Sur les toits je n'étais pas seul, pour éviter la foule les shinobis avaient choisis aux aussi la hauteur. Bon, il fallait y aller, il fallait aller calmer les esprits et expliquer ce qu'il allait bientôt se passer pour le village. Faisant signe à l'Iwajin de rester ici, je fis un nouveau bon pour atterrir cette fois-ci sur la sorte de "scène" circulaire en plein milieu de la marée humaine. D'un coup, tout le brouhaha se stoppa, je déglutis, me raclai la gorge, attendis un instant, puis débutai :

« Non non, je ne suis pas un inconnu, pour ceux qui ne me reconnaîtraient pas, je suis Ryo Mizake, le Kazekage... Nous n'avons pas beaucoup l'occasion de parler comme cela. J'aurais aimé que se ne soit pas dans de telles circonstances, mais la vie est faite ainsi. Comme vous l'avez constaté, le village subit depuis quelques temps les assauts incessants de la terre. Pour ceux qui auraient cru que je ne faisais rien, c'est totalement faux, durant de nombreux jours et nuits, j'ai réfléchis à la question et en ai conclus qu'il fallait que le village change... »

Quelques exclamations fusèrent la foule, elle semblait à la fois surprise et angoissée. Marquant un temps de pause jusqu'à ce que ça se calme je remis mes idées en place puis repris :

« La Terre nous offre l'occasion de changer, d'être plus défensif, tout ceux qui ont été délogés le seront de nouveau dans des habitations neuves. Mais pour le moment, je voudrais que vous compreniez qu'il va y avoir de très grands changements, se sera une page qui va se tourner. Mais par-dessus tout, vos habitudes seront changés... Je ne peux vous garantir que cela vous plaira, mais votre sécurité importe plus que ma propre vie, nous ne pouvons pas quitter la terre de nos ancêtres, nous allons donc y rester, envers et contre tout... Il faut regarder d'où l'on vient, avant de regarder où l'on va.... », terminais-je après un moment de suspend.

Aucun bruit ne se fit entendre pendant plus d'une minute. Avais-je fait un gros bide ? Les villageois me prenaient-ils pour un vieux fou ? Allaient-ils me jeter des tomates et me huer ? Tant de questions qui subsistaient alors que je venais de terminer mon discours. Puis un bruit perça le silence pesant : un applaudissement, puis deux, puis dix, puis se fut une véritable ovation que l'on me fit, mes tympans allaient exploser. On sifflait, on criait mon nom, cela faisait longtemps que l'on ne m'avait pas fait un tel festival. La bruit un peu estompé, je fis signe de silence et repris la parole :

« Désormais, le temps presse, je demanderai à chaque villageois et ninjas d'aller chercher les biens qui leurs sont précieux. On e donne rendez-vous ici, au même endroit, lorsque le soleil sera en-dessous de la grande muraille. Je veux que tout le monde soit ici, sans exceptions. Profitez de ces derniers instants pour contempler le village comme il l'était à sa juste valeur. »

Suite à mes paroles, la vague humaine fit demi-tour et s'éloigna pour aller récupérer leurs affaires. Les quatre Iwajins profitèrent de l'occasion pour descendre. Étrangement aucuns des ninjas qui étaient venus avec moi à Iwa n'étaient présents, avaient-ils choisis d'aller récupérer ce à quoi ils tenaient le plus au monde ? C'était fort probable. Fixant les quatre ninjas venus du village de la pierre je dis :

« Lorsque tout le monde sera revenus, vous ferez ce qu'il faut, on en a déjà parler, allez faire vos affaires, suivez les plans. Allez poser vos parchemins explosifs là où il faut détruire et allez marquer de vos sceaux les parties à élever. N'oubliez pas le renforcements des quatre chemins. Rendez fier votre Tsuchikage. »

Cela dit, les Iwajins se dispersèrent, ne tenant plus sur mes jambes, je me mis dans une position assise et attendis la suite des évènements, contemplant une dernière fois la grande cité des sables comme elle le fut pendant de nombreux siècles. Une page se tournait maintenant, c'était à moi et aux villageois ainsi qu'aux ninjas d'en écrire le contenu.



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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeVen 8 Avr 2011 - 20:38

Ayant rejoint la foule en compagnie de mes coéquipiers, j’observais Ryo. Là, devant tous ces gens, sa barbe cachant son petit sourire satisfait. J’ignorais tout de ces intentions. Mais le connaissant, et en prenant compte de la situation, ce n’était pas difficile de deviner. Il allait insuffler de l’espoir en chacun de nous. Nous revigorer de l’intérieur, et nous préparer au pire. Dans quelques minutes a peine, un nouveau village allait naître. Et ces citoyens devaient être prêts, en être digne ! Mais je leurs faisais confiance. Malgré qu'ils ne réagissent pas toujours comme il le faudrait, j'étais sur d'une chose. Ils suivraient Ryo jusqu’au bout du monde. Cela peut paraitre étrange, mais en y réfléchissant, ça ne l’est pas tant que ça. Il représente l’autorité et le courage. La justice. Les citoyens de Suna l’idéalisent, et lui font confiance, envers et contre tout. Celui-ci a beau partir en voyage aussi souvent qu’on change de chemise, ça n’a pas l’air de les déranger. Non, à vrai dire, ils ne s’en soucient même pas… Ils l’accueillent toujours avec joie, comme s’il n’était jamais parti… Peut être que c’est ça, ce que Konoha appelle la volonté du Feu…

***

Deux minutes passèrent, puis cinq avant que Ryo ne se taise. Sans plus attendre, ces fidèles l’applaudirent… Je décidais de faire demi-tour avant d’être emporté par la foule, trop agitée pour faire attention. Traversant tant bien que mal la foule, je me dirigeais en direction de mes appartements, jusqu'à ce qu’un râle détourne mon attention. Un frisson me parcourus l’échine. Il ne me fallut que quelques secondes pour réagir. Courant contre le vent à une vitesse folle, je remarquais une fine fumée qui semblait s’esquisser, au loin. Redoublant d’efforts, il me fallut une dizaine de minutes pour arriver sur les lieux. Mes jambes me faisaient souffrir le martyr. J’haletais. Titubant misérablement sur quelques mètres, une sombre vision s’était dessinée devant mes yeux. A quelques dizaines de centimètres de moi se tenait un homme, la cinquantaine peut être. Au milieu de son buste était enfoncée une poutre. Elle faisait apparemment partie de son ancienne maison, détruite. L’homme pleurait, gémissait même. Ces forces semblaient l’abandonner. Sans plus attendre, je tentais d’extirper cette poutre de sa poitrine. L’homme criais, braillais. Un son rauque sortit du profond de ces entrailles, au fur et à mesure que je tirais sur le morceau de bois. Je dus bien vite renoncer. Je réfléchissais à une allure vertigineuse pendant que cet homme agonisait. Je ne savais pas quoi faire, j’avais peur… Oui, peur. De le laisser mourir sans rien faire, d’avoir ce poids sur ma conscience. Peur de rester bloqué là, figé. Le sang ne me faisait pas peur pourtant. Mais je détestais ne pas être maitre de la situation. Et là, c’était le cas. Seule la mort le délivrerait. Une mort naturelle. Quelle étrange chose… Celle-ci laisse supposer qu’il existe une mort surnaturelle. Une mort contre nature.

Je gueulais aussi fort que je le pouvais. Appelant à l’aide, cherchant l’un des rares ninjas médecins de Suna. Cependant, ils ne venaient pas. Je commençais à perdre espoir, mais je tentais de le dissimuler, de le camoufler. Cet homme ne devait pas abandonner. Dix secondes de silences passèrent. Et je me surprenais à penser à une reconversion. Les techniques de soin me seraient utiles. A vrai dire, j’aimais la proximité qui relie dans cet instant le médecin et la victime. Elle m’appartiendrait. Leur corps. Leur âme. Leur vie. Leur mort. Tout serait à moi. Rien qu’à moi. Cet homme sous mes mains. Son corps se faisait chaud. Chaque cellule de son être combattait pour la vie.

- Restez fort Ojisan. Les secours vont arriver, vous devez tenir bon. Lui soufflais-je.

Il me fixait. Ses yeux semblaient lui sortir des orbites. Si je n’étais pas aussi rationnel, j’aurais pensé qu’il voulu me tuer d’un regard, à ce moment.

- Tu sais, j’ai déjà vu pire… Recrachant une gorgée de sang, il reprenait. Et, je pense qu’il est temps… Je veux mourir. Maintenant.

Je semblais effaré. Cet homme souffrait comme un chien, qu’il veuille mourir soit logique, mais que je ne puisse pas le résonner… Mon égo en prenait un coup. Mais après tout… Réagirais-je différemment dans la même situation ? Je ne sais pas. La souffrance que je ressentirais serais trop forte… Toutefois, la douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante. Ou le genre de douleur que l'on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande qu'elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde. Jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense, c'est à quel point on souffre. Car malheureusement, il n’y a pas de remèdes miracle. Pas de baguette magique. La seule chose à faire dans un cas comme ça, est de respirer a fond et attendre que ça passe. Ou alors, attendre la mort de pied ferme. Ou la provoquer dans le pire des cas.

C’est ce que cet homme souhait faire, a priori. Toutefois, je ne pouvais l’accepter. Je lui répétais qu’il fallait se battre, qu’il fallait qu’il surmonte ça comme il avait surmonté le reste. Tout ce qu’il trouvait à répondre, c’est qu’il se prénommait Aniji. Qu’il fallait que je dise à sa femme qu’il s’était accroché jusqu'au bout. Etrangement, il semblait répéter la même phrase inlassablement. ‘’On juge entièrement un homme sur sa façon de braver la mort...’’. Je pense qu’il voulait se convaincre. Se persuader qu’il s’apprêtait à prendre la bonne décision. Serrant les dents, je le fixais. Cependant, détournant le regard deux secondes à peine, je ne le vis pas venir. Il agrippa un morceau de verre qui trainais, et se trancha la gorge avant que je ne puisse réagir.

- Désolé petit... Adieu. Marmonnait-il.

Paniqué, je plongeais vers lui et la marre de sang qui jaillissait de sa jugulaire. Apposant une forte pression sur son cou, je sentais sa vie s’échapper, et je n’y pouvais rien. Je tentais de le faire parler, de maitriser l'hémorragie. Mais la blessure étais bien trop profonde, bien trop grande. Le sang me coulait des mains, il heurtait mon visage, mes vêtements. Quelques secondes passèrent à nouveau, avant qu'Aniji ne rende l'âme. Il soupirait une dernière fois, comme s'il était soulagé. Oui... Soulagé de ne plus souffrir, de ne plus subir les affres de la vie. Me fixant dans le blanc des yeux, il était mort.

Criant pour exprimer mon mécontentement, je frappais le sol, comme pour me défouler. Si seulement je serais intervenu plus tôt, si j’étais parti chercher du secours. Il n’aurais sans doute pas rendu l’âme. La mort ne m'atteignais jamais autant. Il faut dire que contrairement a d'habitude, je ne l'ai pas provoquée. Ses yeux exorbités me fixaient toujours. Comme pour me dire qu’il m’avait eu, qu’il avait bravé la mort, lui aussi.

***

Aniji était mort entre mes mains depuis plus de vingt minutes maintenant. Et je flageolais en direction de Ryo avant de me reprendre, le corps maculé de sang. Cette journée devait représenter le renouveau, la renaissance. Et pourtant, une partie de moi était morte, aujourd’hui.


HS: Oui, ça n'a rien a voir avec le fait d'aller chercher ces affaires, comme Ryo l'ordonnais aux villageois. Mais bon. Si j'aurais du faire un Rp ou il suffit de décrire un aller retour a la maison, il n'aurais pas dépassé les trente lignes o/


Dernière édition par Ryu Datenshi le Ven 29 Avr 2011 - 0:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 16:03

Quel magnifique show... non, vraiment... Ryo, par sa prestance et sa dialectique, avait su calmer la foule qui se demandait avec effroi ce qu'il se passait en ce moment pour le village ! Qu'allait-il advenir de lui ? Il avait su par la même occasion faire preuve de tact et d'adresse pour annoncer à tous les citadins que la renaissance de leur cher et tendre village était désormais en marche ! Thrys, alors que le Kazekage expliquait à haute voix ses plans, était resté un peu en retrait, aux côtés des Iwajins. Fixant la foule d'un regard vif, il attendit le moment où le chef du village inviterait ses fidèles à préparer le grand changement. Le temps passa... les minutes s'envolèrent, et l'orateur au centre du bain de foule enchaînait ses phrases avec grâce, un beau discours empli de rêves et de défis ! Et enfin, ce fut le point final. L'ordre était à présent lancé, et il fallait que tous s'organisent le plus vite possible, afin que s'opèrent les grands travaux. Thrys afficha un sourire satisfait, heureux de voir que sa précieuse patrie allait pouvoir reprendre une vie normale ! Ryo Mizake, après avoir communiqué ses ordres aux habitants du Village caché du Sable, revint auprès des ninjas d'Iwa, et leur demanda alors de placer les charges explosives... il fallait en quelque sorte combattre le mal par le mal... Ce village, qui était depuis tout ce temps rongé par les craquelures et les fissures de la croûte continentale, allait enfin pouvoir s'élever parmi les grandes cités ninjas du monde Shinobi... Le Sunajin, se réveillant quelque peu suite à ce discours, descendit dans les rues, et marcha tranquillement, observant une dernière fois ce qu'il restait du village. Il n'avait rien à aller chercher de toutes façons... rien ne l'attendait chez lui... tout ce dont il avait besoin était sur lui : son argent, récolté au fur et à mesure de son expérience de ninja, son pendentif "Cerbère" provenant de sa mère, ainsi que son fidèle Katana, Izayoï, symbole de son clan... ou du moins, ce qu'il en restait.

Longeant les habitations en ruines de la ville, il observait les citadins qui s'empressaient de récupérer le plus d'affaires possibles, avant que ne s'opèrent les grandes reconstructions. Voilà longtemps qu'ils attendaient tous ça. Les grands travaux qui redoreraient le blason de Suna no Sato. Ce village s'éteignait au fil du temps, et les autres Kage commençaient à voir le village caché du Sable comme un fardeau à traîner, qui s'accrochait à sa gloire d'antan... Depuis ce temps, ils nous pensaient faiblards, et agonisants avant que la mort ne vienne éradiquer les derniers habitants de ce village... mais tout cela va changer... Suna allait à présent sortir de sa profonde léthargie, et montrer aux autres la puissance du Vent ! Chacun allait pouvoir s'organiser du mieux qu'il pourrait pour faire en sorte que le village retrouve de son prestige passé ! Alors qu'il s'avançait dans les rues animées, le Sunajin observa une dernière fois l'académie ninja, où il avait passé ses années d'apprentissage des arts ninjas. Ces années passées sur les bancs de l'école, à faire grincer la plume et le pinceau sur les parchemins, à subir les interrogations surprises des professeurs et des éducateurs sadiques, qui prenaient un malin plaisir à coller des zéros à tout le monde ! Ses années à subir en permanence les moqueries de ses camarades, qui le trouvait extrêmement bizarre et sombre. Les filles de l'école étaient toutes les mêmes : quiconque était à la fois beau et mystérieux apparaissait comme un véritable terrain de chasse ! Chacun pour soi et que le meilleur gagne... Thrys ne faisait pas attention aux demandes de ses camarades de classe de la gent féminine... cela ne l'intéressait pas, et il s'était persuadé qu'il n'était pas ici pour penser à cela. Et depuis, le voilà devenu Juunin... un Juunin du Village caché du Sable... Quel parcours !

Faisant quelques pas supplémentaires, et débouchant à un croisement, il prit d'instinct le chemin situé sur sa gauche, et arriva devant l'hôpital du désert, ravagé par le temps, et dont certaines pierres commençaient déjà à se déloger de leurs emplacements. Ce vieux bâtiment en avait vu des vertes et des pas mûres... allant de la simple écorchure aux jambes coupées... Les ninjas médecins de cet établissement faisaient des merveilles au niveau des prothèses et des faux membres ! Après tout... le village du Sable était réputé pour ses marionnettistes, il fallait donc perpétuer la tradition ! Mais cet endroit rappelait aussi des mauvais souvenirs au Sunajin. Non pas le fait qu'il ait été envoyé dans cet endroit, mais cela lui rappelait son ancienne expérience de... "fausse mort". Lui qui voulait sauver le village, le préserver de tout ennemi... le voilà qu'il avait failli succomber à ses blessures durant une simple mission classée de rang B ! Honte à lui ! C'est pour cela qu'il accéléra le pas, ne voulant pas s'attarder près de cet endroit...

Alors qu'il continuait sa promenade d'adieu au beau milieu du Désert, il se rappela d'une chose très importante... Il avait laissé chez lui des runes et des parchemins qui lui permettaient d'invoquer ses créatures ! " Oh bon sang ! Si je perds ce document, je suis mort moi !" songea-t-il en escaladant le premier bâtiment venu, et en continuant sa course sur les toits. Plus il avançait, et plus il voyait son foyer se rapprocher de lui. Son petit studio qui ne lui servait qu'à se reposer... la plupart du temps, il était en déplacement, et donc, son coin privé ne lui était d'aucune utilité ! Arrivé devant la porte, il sortit la clef vivement d'une des poches de son manteau, l'inséra dans la serrure. Un cliquetis se fit entendre, et dans un grincement perturbant, la porte s'ouvrit. Depuis combien de temps n'avait-il pas pris la peine de venir ici ? Impossible de le dire... Deux semaines ? Un mois ? Ni une ni deux, il pénétra dans son havre de paix, et récupéra rapidement les rouleaux d'invocations, scellés par le symbole qui représentait le mot "Loup". Profitant de son instant de repos, il farfouilla dans les recoins de son appartement si il avait oublié quelque chose, mais visiblement, tout était déjà avec lui. Le peu de meubles qui restait encore sur place n'avait pas beaucoup d'importance... au pire, il en achèterai d'autres, non ?

Quelques heures passa... Thrys continua de retourner sa demeure, avant de se diriger vers le vestibule. Bizarrement, il se sentait attristé de devoir quitter son logis... Bien qu'il n'y ait pas passé beaucoup de temps, cela le perturbait... La clef était restée à l'extérieur, dans la serrure... Le Sunajin ouvrit la porte d'un geste désinvolte, passa le seuil, puis avant de quitter à tout jamais sa maison, il tourna la tête, contemplant avec tristesse son intimité... Tout cela allait bientôt disparaître, et un tout nouveau "chez-lui" verrait le jour... Après quelques secondes, le ninja ferma la porte, tourna la clef, la retira de la serrure, et se dirigea vers le point de rendez-vous...

Une nouvelle histoire commençait pour Thrys, comme pour le Village du Sable !

A suivre !

PS : Bon... un RP que je trouve mal fait, car je n'avais pas grand'chose à dire, vu que je n'avais pas d'objet à aller chercher, mis à part mes rouleaux d'invocations... j'ai essayé de décrire ce qui restait du village, mais bon... Enfin, à suivre ! =)
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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeVen 15 Avr 2011 - 22:54

Des ruines ... Il ne restait plus que des ruines , du sable et de la terre de notre magnifique village ... Lui qui avait était si beau , si grand , si prestigieux ... Même en sachant comment il c'était retrouvé dans cet état j'avais toujours du mal à l'accepter ... Maintenant on pouvais presque compter sur la mains les maisons encore intactes . De partout autour de moi des pleurs retentissaient suivit de parfois d'un crie puissant mais court ... Cela me faisait froid dans le dos et je n'osais imaginer ce d'où ils venaient et pour quelles raisons avaient-ils étaient poussés . Les braves villageois parcouraient la ville chacun pour une raison différente , certain allait aider des amis , d'autre s'occupaient d'enfant qui n'étaient même pas les leurs . Et moi dans tous ça j'errais sans réel but vu que plus rien ne semblait sur le point de s'effondre . Puis je vis un autre ninja comme moi courir rapidement dans ls décombres de la rue ...

J'eus à peine le temps de lui demander ce qu'il avait vu la vitesse où il allait . Il me répondit que notre Kazekage était de retour et qu'il avait ordonné un rassemblement générale sur la grande place ... Ça c'était notre Kazekage ... A peine était-il rentré de notre mission chez les Iwajins qu'il se mettait déjà au travaille . Alors que nous savions très bien qu'il n'était pas au top de sa forme . Mais je n'avais pas le temps de fantasmer sur lui , il fallait que je m'y rende aussi . Je me suis donc mis à courir à allure continu en direction du lieu de rendez-vous . J'aperçus encore d'autre ninjas qui allaient dans la même direction que moi et , bientôt , tout les villageois que nous croisions nous suivirent pour comprendre ce qu'il ce passait .

Une gigantesque marée humaine déferlait dans les rue à moitié détruite pour ce rendre sur la grande place . Au début je pouvais les éviter sans trop de difficulté mais plus j'avançais plus je devais ralentir jusqu'à ne plus pouvoir courir du tout . Ce véritable courant m'entrainait droit vers la place mais ça n'allait pas très vite . Je pensais pouvoir utiliser les toits de ce qu'il restait des maisons comme le faisait d'autre ninjas , mais étant au beau milieu de la rue une masse compacte de personnes me contraignaient à rester sur place . Je fus donc obliger de suivre le mouvement malgré moi ... Après tout ces personnes allaient au même endroit que moi donc inutile de forcer , je finirais bien par arriver ...

Et ce fut le cas ... C'était au beau milieu de la foule rassemblait sur la grande place que je vis avec difficulté notre Kazekage monter sur une sorte de plateforme pour faire face à la foule . Et c'est ainsi qu'il exprima son plan à l'ensemble du village rassemblait en ce lieu . Ses paroles raisonnaient dans l'air , faisant vibrer mon corps ... De part sa seul prestance il parvenait à maintenir le silence chez tant de gens ... Et la puissance de ses mots ... Il savait exactement quoi dire pour redonner du courage même dans les moments les plus rudes ... Je ne pus empêcher une larme de me couler doucement sur ma joue ... Et je ne fus pas le seul , une jeune dame à coté de moi se tenait le visage et de chaudes larmes ruisselaient sur son visage .... Puis au loin j'entendis quelqu'un commencer à applaudir , brisant le silence qui c'était installer . Je fis de même sans attendre une seconde et bientôt toute la place vibrait tel un orage , scandant le noms de notre chers Kazekage . Une telle ferveur me réchauffait le cœur en cet période rude ...

L'ordre avait était donné ... Le dernière ordre de notre Kazekage avant le renouveau du village caché du sable . Ryo avait ordonné à tout les habitants , qu'ils soient simple marchand ou ninja de première ordre , de se rendre aux lieux de leurs habitations et de rassembler tout ce qu'ils comptaient garder . Et en un instant la place ce vida . Chacun partait faire ses affaires et tenter de récupérer le peut de chose qu'il leurs restait ... Je courais moi aussi dans les rue , droit vers ma maison . Je pouvais voir partout autour de moi des personnes posant des sacs dans des brouettes , ajustant la sangle maintenant le précieux petit meuble sur leurs épaules ... Bref tout ce qui avait de valeur à leurs yeux ... Et moi qu'avait-je de valeur chez moi ? Et surtout est ce que ma maison était encore debout ou ressemblait-elle à un tas de gravas ?

J'eus la réponse à ma question quelques minutes plus tard , lorsque je fus arrêter devant chez moi . Elle n'était pas en ruine mais n'allais surement pas tarder à l'être . Une partie du mur de droit c'était écroulé entrainant toute la maison sur le coté . Heureusement que la bâtisse à coté avait empêcher qu'elle ne tombe entièrement ... J'avais maintenant une maison qui penchait dangereusement à gauche . La porte massive était sorti de ses gonds sous l'effet de l'angle inadéquat de l'entrée . Je poussa assez fortement dessus et elle tomba dans un grincement sur le sol . Un gros nuage de poussière m'enveloppa lorsqu'elle toucha le sol . Je toussota le temps que ce désagrément se dissipe puis explora la maison à la recherche de tout ce qui pouvais m'être utile dans l'avenir .

C'était un vraie chantier , dis fois pire que lorsque je ne rangeait rien pendant des mois ... Presque tout les meubles trainaient sur le sol , ayant répandue tout leurs contenu au même endroit . Je remarquais un vieux journal en cuir épais marqué par le temps dépassant d'un tas de livres . Je le prit délicatement et souffla sur la couverture pour en dégager la saleté . Il s'agissait de mon vielle album photo du temps de mes études , un précieux souvenir ... Je m'empressais de le ranger dans ma sacoche et de continuer à trouver tout ce qui était précieux à mes yeux ... C'est ainsi que lorsque je sorti de la maison qui branlait dangereusement , ma sacoche contenait la plupart de mes outils ninjas , un vielle album photo , des ryos , quelques parchemin qui m'était utile et l'un des bijoux venant de mes parents ...


"Voila je pense n'avoir rien oublié ... Je vais pouvoir aller au ... MERDE ! J'ai complètement oublié ma forge !!!"


J'ajustais ma sacoche sur mon épaule et partit à toute vitesse vers le quartier des artisans . Pitié qu'elle ne soit pas en ruine !! J'avais entendu dire que ce quartier avait était rudement touché ... Je ne mis pas plus de trois minutes à arriver sur place et les dires avaient était vraie ... Presque tout les bâtiments de la zone gisaient sur le sol poussiéreux . Je chercha du regard où pouvait bien être ma forge car il n'était pas facile de s'orienter maintenant que presque tout était détruit . LÀ ! Je connaissais cette drôle de statue , bien qu'il n'en reste plus que la moitié j'étais sur qu'il s'agissait de celle dont je pensais . Et si c'était le cas m forge devais ce trouver à 10 mètres sur la droite . Je partit à pleine vitesse dans la direction que je croyais être la bonne et j'arrivais devant un bâtiment au trois/quart détruit . Il s'agissait bien de ma forge ...

Je montais sur les décombres afin de l'explorer quand même un peu . La chute de la tour du fourneau avait emporté avec elle presque toute ma forge . Un si bel endroit réduit à néant en quelques instant ... Il ne restait presque plus rien ... J'ai soulevé un grosse poutre en bois et vis qu'une chose n'avait pas était détruite ... Il s'agissait du plan d'un projet que j'avais eus mais qui n'avait pas aboutit . Heureusement que j'avais pus sauvez au moins cette chose . Aller c'était décidé ! Une fois notre magnifique village retapé j'allais terminer ce projet ! J'ai réajusté ma sacoche assez lourde et suis partit vers la grande place , lieu du rendez-vous ... Une nouvelle vie attendait notre chers Suna no Kuni et j'allais tout faire pour qu'elle dure le plus longtemps possible ...


[A suivre]

Ryo Mizake
 ~ Nukenin de Suna ~
Ryo Mizake ~ Nukenin de Suna ~
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Feuille de Ninja
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« Un retour mouvementé. » [Sunajins] Left_bar_bleue273/1000« Un retour mouvementé. » [Sunajins] Empty_bar_bleue  (273/1000)
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MessageSujet: Re: « Un retour mouvementé. » [Sunajins] « Un retour mouvementé. » [Sunajins] Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 16:37


• Au plus haut des cieux. •





Parfois, je me demande ce que ressente les oiseaux, eux qui volent, que voient-ils de là où ils sont ? Lorsque le monde change en-dessous d'eux qu'en pensent-ils ? Tant de questions de ce genre me trottaient dans la tête mais je ne pouvais y répondre, c'était un peu pour passer le temps, en attendant que tout les villageois reviennent et que les Iwajins aient finis leurs préparatifs. Certains étaient restés n'ayant plus rien à aller chercher, ceux-là avaient perdus leurs maisons et tout ce qu'ils avaient de plus chers à leurs yeux, cependant il fallait qu'ils se disent que le vie n'était pas un long fleuve tranquille comme le pensait la plupart des idiots, il était certains qu'il y avait des hauts et des bas dans la vie d'un homme, que tout ne pouvait pas se dérouler comme on le voulait sans indécemment influer sur le libre arbitre. C'était ce que j'avais appris lorsque j'étais devenu Kazekage, que l'on ne pouvait influer sur la vie des gens sans en subir les conséquences. Mais je ne m'inquiétais pas trop non plus, l'âme des villageois du village des sables était robuste et s'en remettrait sans doute très vite.

Quelques heures étaient maintenant passées, les ninjas qui m'avaient accompagnés à Iwa étaient de retour près de moi et la plupart des villageois étaient revenus avec tout ce qu'ils avaient pu prendre avec eux. Il ne manquait plus que les ninjas de la Terre qui, je n'en doutais pas, était sans doute en train de finaliser les préparatifs des gros œuvres de la reconstruction. J'étais toujours assis lorsqu'un de ceux-là atterris près de moi et se baissa pour me chuchoter quelque chose à l'oreille, instantanément je me remis debout et fit signe à un chuunin de venir vers moi. Mes directives furent claires, il fallait qu'avec une troupe de ninjas confirmés il rassemblent toute la population du village dans un périmètre de 2km par rapport à l'estrade où je me trouvais c'est-à-dire le centre de la place centrale, simplement car tout le reste allait disparaître ou bien autre chose. Mes ordres donnés le ninja accompagné de l'Iwajin partit chercher d'autre ninja pour regrouper les villageois dans la zone que je leur avais dite, un brouhaha certain s'éleva de la foule qui se tassa un peu plus vers moi. Un autre ninja arriva sur l'estrade et me chuchota à l'oreille que plus personne n'était présent dans le village et donc que tout le monde était là. Je n'en doutais pas, la multitude de personne autours de moi étaient relativement hétérogène, il y avait des enfants comme des personnes âgées, des hommes comme des femmes, il y avait des têtes que j'avais déjà vu, aperçus et d'autre jamais, comme quoi il m'en restait beaucoup à connaître sur ceux qui me vouaient une confiance aveugle. Le soleil commençait déjà son arc descendant à l'approche de la nuit, il fallait que nous fassions vite ou sinon nous devrions reporter tout cela à demain. Les ninjas à qui j'avais attribuer des missions venaient un par un pour me dire qu'ils les avaient accomplis avec succès, j'aimais ça, cette ferveur au travail avait toujours été le fort de mes shinobis mais surtout la force du village, sans quoi nous ne serions pas un des villages les plus puissants du monde. Quoi qu'il en soit, il fallait stopper cette divagation car l'équipe d'Iwa était enfin de retour, ils me saluèrent et me dirent que tout était fin prêt. Appelant à nouveau un de mes ninjas je lui ordonnais de former une chaîne avec d'autres shinobis autours du périmètre pour éviter tout débordement car il était vrai que ce qui allait maintenant se passer allait être "spectaculaire" voir même effrayant.

« S'il vous plaît ! Mes chers villageois, maintenant que vous êtes tous ici, il est temps que la reconstruction commence. Ne paniquez pas, tout va bien se passer, je demanderai aux parents de bien vouloir cacher les yeux et boucher les oreilles des plus petits, il est temps. », déclarais-je en laissant un petit temps de suspends.

Ma phrase terminée, un des Iwajins fit une série de mudra et posa ses deux mains au sol, quatre traînées de sceaux partirent de celles-ci et entourèrent la grande place en s'arrêtant juste devant la chaîne de shinobis qui venait juste d'être dressée. Quelques exclamations fusèrent, mais il ne fallait pas que je m'en préoccupe, j'étais presque à bout de force, il fallait que je garde celle qui me restait pour accomplir ce dernier acte de protection. Il fit à nouveau un dernier mudra et chuchota :

« Doton - Otoshi Buta » (Doton, le Grand Couvercle)

D'un coup, un dôme de terre apparut et recouvrit toute la place centrale c'est-à-dire toute la foule, les ninjas de la chaîne allumèrent alors des torches, dans la faible lumière je vis un autre des Iwajins effectuer des mudras et lui aussi poser ses mains à terre avant de murmurer :

« Doton - Iwayado Kuzushi » (Doton, la Frappe Sismique)

D'un seul coup, toute la terre trembla, je dus me mettre genoux à terre pour ne pas tomber, j'avais l'impression que nous tombions dans le vide ou bien c'était juste une impression, en tout cas pour mes tympans ça n'en était pas une, on entendait des écroulements des pierres qui tombaient et s'entrechoquaient, la foule quant à elle exprimait sa peur en criant mais tout était camouflait par cette affreuse cacophonie mais que se passait-il dehors bon sang ? Pendant de longues minutes cette apocalypse perdura, jusqu'à ce que tout redevienne silencieux. La foule se calma mais commença à parler, de nombreuses discussion débutèrent mais je ne m'en occupai pas, le dernier Iwajin qui n'avait rien fait pour le moment me regardait d'un air grave : il attendait le signal pour la dernière phase. Lui rendant son regard je lui fit la pose de l'homme confiant, je tendis ma main et levai mon pouce, il pouvait faire ce qu'il avait à faire. Il me sourit, il fit quelques pas pour se trouver au centre de l'estrade, puis effectua des mudras avant d'apposer sa main sur le sol, un cercle de sceaux apparut et semblait luire d'une faible lumière. L'Iwajin se posa au centre de ce cercle et fit de nouveaux mudras pendant plus de deux minutes en baragouinant dans une langue que je ne connaissais absolument pas, mais à chacune de ses paroles le sceau se mettait à luire de plus en plus, jusqu'à ce que fus obligé de fermer les yeux. Puis tout se passa très vite, mes yeux étaient fermés mais mes oreilles fonctionnaient toujours :

« Doton - Kaidan Iku Joukuu » (Doton, l'Escalier Vers Les Cieux), cria quelqu'un.

Soudainement je fus plaqué au sol sans que je ne puisse rien faire, c'était comme-ci le sol montait rapidement vers le ciel, la pression était telle que je ne pus me mouvoir, les flammes des torches s'éteignirent, l'obscurité reprit son due. Puis enfin, tout se stoppa, on entendait plus que les enfants qui pleuraient, les femmes qui tentaient de les consoler, les hommes qui cherchaient à tâtons leurs familles.