Ce n’est qu’un astre lumineux qui inonde le monde de sa lumière bienveillante, mais qu’en est-il de cette radieuse lueur d’espoir sur un monde plongé dans les néants d’un enfer odieux. Un soleil de plomb qui illuminait d’une chaleur radieuse les ténèbres de la folie humaine qui asservissait l’âme même de la reine terre dans un chaos dramatique.
La terre tuméfiée des grandes montagnes semblait m’accueillir d’un entrain glacial, un cœur froid comme les glaces polaire, un froid mortel atténué par les rayons salvateurs de l’astre à la couronne flamboyante qui reposait à son zénith.
Une légère brise vint caresser mon visage et fit se soulever dans une ballade gracieuse mes longs cheveux d’un bleu sombre. Dans ces montagnes solitaires aux confins d’un monde maudit, j’avançais seul en quête d’une bataille à remporter. Une bataille de vengeance et de soumission… une bataille pour la justice qui était mienne, celle de la glorification d’un dieu qui unirait le monde sous une seule bannière, un dieu qui renverserait les dieux gardiens des mers et des cieux eux-mêmes. Oui, j’étais moi-même devenu un dieu, un dieu jugé par maléfique par les grandes Susanoo, Tsukyiomi et Amaterasu qui m’avait donné le titre de dieu infernal, dieu des enfers. N’étais-je donc que le messager de la mort et des enfers qui étaient à présent le domaine de mon âme souillée par la peine et la destruction. Mais que m’importe les paroles de divinités dépassées par l’aigre réalité du monde qu’elles gouvernaient, par ces êtres archaïques qui ne voient plus la différence entre leur repos sans fin dans les terres fertiles des Champs Elysées et n’ont donc aucune vue, quasiment aucune connaissance de ce monde meurtris qu’est celui des hommes, leurs poupées de chair et de sang.
Oui, j’étais le messager divin, l’homme devenu dieu qui venait apporter la parole suprême sur ce monde impie, j’étais le dieu côtoyant les hommes, pour les guider vers l’absolution de leurs pêchés.


J’avançais parmi les rochers aux contours incertains, érodés par la pluie et le souffle du vent au fil du temps. Je me savais non loin de Konoha avec lequel j’avais un compte à régler, ces idiots nasillards Les ninjas de Konoha n’étaient qu’un ramassis d’idiots incompétents et faibles, dotés d’un esprit simplet… ils se complaisaient dans la vision enfantine et naïve du monde qu’ils avaient. Des êtres pareils ne pouvaient qu’être compromettants pour la vision du monde que je me faisais, que je devais créer, car leur naïveté les empêchait de voir la décadence et la folie de leur vie. Je me devais de leur rappeler ce qu’était le véritable monde dans lequel ils vivaient pour le moment, un monde que j’abolirai une fois maître de tout.
Les rayons du soleil se reflétaient dans la lourde armure dorée que je portais sur mes épaules, la sainte armure d’or des gémeaux. Une armure qui représentait la dualité de mon existence, partagé entre cruauté, destruction et justice, entre le bien et le mal. Une armure qui représentait aussi le symbole suprême de ma puissance, le lien qui m’unissait à l’humanité représentative de ce monde ….
Un lourd nuage transcenda le ciel, masquant sa robe de lumière par un pli d’ombre qui froissait la douceur écarlate de la robe du soleil.
Le chemin était encore long, je me devais de continuer au plus vite afin de délivrer cet ultime message à Konoha… Seule la destruction attend les fous et les idiots.




HRP : post cours, désolé, mais je suis à chier dans les intros.

Konoha …. Cela faisait si longtemps que je n’avais point foulé le sol de cette terre pourrie pas la stupidité des habitants du village caché de la feuille. La premier chose qui sautait aux yeux était au loin la falaise des Hokages sur laquelle le visage des plus grands dirigeants était gravé à jamais, témoin d’une époque ancienne et de prospérité, mais aussi marque inébranlable d’une époque ténébreuse et mesquine, dans laquelle seules les suspicions les plus folles semblaient être encore vivante au sein de l’âme même du monde.
Plus j’avançais et plus je voyais la misère qui corrompait ce monde, en quoi un monde aussi corrompu pouvait porter l’élégie humaine sur ces épaules ?
Si il y avait bien une chose que le temps m’avait appris, c’était que la vie n’état qu’une succession de bataille plus violente les unes que les autres, mais que ces combats tous plus sombres et terribles les uns que les autres n’apportaient dans leur sillage que la désolation et la souffrance, c’était donc un monde de pêché que nous foulions chaque jour qui passe.
Bien que je voulais apporter la paix, plus j’avançais en ce monde, plus je constatais avec effroi que finalement, seul un monde de mort pouvait encore prétendre apporter la paix éternel. A chaque fois que ce raisonnement me revenait en tête, j’étais pétrifié d’horreur, car la prédiction d’Amaterasu se révélait plus vraie encore que prévu, je n’étais donc qu’un dieu infernal condamner aux ténèbres et à la destruction… mais des ténèbres si douces que la folie humaine ne pouvait plus m’atteindre. J’avais aussi remarqué quelques changements dans mon apparence physique suite à ce pacte insensé. Mes cheveux d’origine si claire et bleu s’étaient assombris en un bleu foncé aussi profond que les océans. Mes yeux d’un bleu clair eux aussi avaient pris une teinte légèrement verte, comme si il semblait que l’on observait dans ces yeux la tristesse d’un lac sans fond, aussi clair et glacial que les courants abrupt du Styx.
J’avais l’impression de voir là se mélanger les deux facettes de ma personnalité, la folie et l’ordinaire. Ce changement était minime, mais à mes yeux, cil y avait un gouffre entre l’ancien moi et le nouveau. Je me sentais surtout plus calme et reposé qu’auparavant, et un profond dégout pour l’humanité avait germé en moi malgré mon obsceccante envie d’instaurer une paix durable peu importe les moyens. Et pour cela, je le savais, un jour je devrai me battre face à face avec les mêmes dieux qui m’ont donné leurs pouvoirs afin de faire de moi leur égal, et je devrai alors aussi affronter les plus grandes déités afin de les renverser à jamais et de dominer la terre, les cieux, les mers et les enfers.
De part cette noirceur plus grande encore qu’avant, mon armure d’or semblait briller d’un éclat encore plus salvateur, comme si l’or pure qui la formait essayait par sa conscience propre de contenir le mal dans mon cœur. Cette armure que jeu portais qui était encore plus résistante et puissante que les 12 autres qui avaient été forgés pour mes guerriers, une armure qui semblait dotée d’une âme et de pensées tant je pouvais sentir sa puissance et sa chaleur envelopper le cœur de glace et le profond puits infernal qui se creusait en moi. Le visage de la justice resplendissait autant que celui de la malignité sur mon casque… cela devait s’expliquer par l’équilibre entre les forces qui se formait en moi, même si le visage du mal semblait plus puissant encore que celui de la justice.

J’étais proche de Konoha, assez pour être rapidement repéré, c’est ainsi que je dus parcourir rapidement la distance » qui me séparait des murs et forcer le passage en sautant par-dessus les murailles grâces aux arbres environnants. Malgré le cliquetis de mon armure, j’eu la chance de ne pas me faire repéré.
Alors que je sautais de toit en toit dans le village tant hait de la feuille, je pus apercevoir la grande arène dans laquelle cet homme que j’exécrais au plus haut point m’attendais. En ce jour, je tenais surtout à honorer la mémoire de mon ancienne bras droit que cette brute sans cervelle avait osé souiller et tuer.
C’est alors qu’en entrant dans l’arène par le toit je pus l’apercevoir.
Toshiro Tenkaichi le fameux sannin de Konoha semblait m’attendre avec impatience. En le voyant un rictus de dégout défigura mon visage. Tout jusqu'à sa ridicule coupe de cheveux me dégoutait en lui. Il était tel que je me l’imaginais, un imbécile au visage niais qui ne comptait que sur des muscles proéminents pour justifier un rang qu’il ne méritait guère.
Plus qu’une histoire de mémoire je me devais de rééquilibrer l’ordre des forces en prouvant qu’il n’était point digne d’un tel rang.
Je sautais de ma position actuelle pour tomber en face de lui.

-Bien le bonjour, misérable tas de muscle écervelé. J’espère que tu me comprends, ce qui m’étonnerait en voyant la face de singe que tu arbores. Me voila comme promis, es-tu prêt pour le combat ?

Je fis quelques signes pour faire comprendre à ce macaque mes intentions, après tout, avec un idiot pareil, seul le langage des signes prévalaient.
Sachant pertinemment que ce macaque dégénéré allait se mettre en rogne face à ces provocations ouvertes, je mis en garde, prêt à lui montrer ce qu’un dieu pouvait réellement faire. Ce village allait être le témoin d’une destruction facile.

L’humanité est si laide, et j’en avais une proéminente preuve en face de moi… Cette chose ridicule, semble tas de chair sans cervelle dont l’apparence des plus déplaisantes ne faisait qu’approvisionner ma haine du genre humain, tant leur folie et leur part d’ombre était puissante qu’elles entachaient à jamais la beauté autrefois pure de ce monde. C’était une des raisons qui faisait que désirais par-dessus tout dominer cette planète dans son intégralité afin d’écraser, ces insectes nuisibles et les soumettre à un monde de paix utopique dans lequel les royaumes et pays unifiés ne se verraient plus comme des ennemis létaux mais comme des épaules sur qui se reposer. Mais chaque jour qui passe laisse une profonde cicatrice de plus sur la peau poussiéreuse de notre terre, une cicatrice si profonde qu’elle ne pourra surement jamais guérir. La folie humaine n’a aucune limite, la soumission du genre humain serait-elle suffisante à créer un lien de paix sans fin ? Ou seule la destruction de cette espèce si odieuse permettrait à ce monde de perdurer à jamais. Les hommes bafouent chaque jour qui passe le sol de cette terre que les dieux leur ont offert.
Quelle ironie qui moi, un Dieu désignait afin de gouverner les enfers et la souffrance éternelle soit le Dieu désirant sauver le monde de la folie humaine.
Après ces quelques quolibets, je fixais attentivement mon ridicule adversaire, mais plus je le regardais, plus le dégout que j’éprouvais devenait profond, j’avais la nette impression d’être noyé dans un labyrinthe sans fin où la laideur du genre humain m’emmurait à jamais dans les tréfonds du néant. Quelques secondes passèrent avec l’abrutit de Konoha daigne faire fonctionner son cerveau ratatiné et répondre en ricanant dans sa barbe, ce rire m’exaspérait et renforçait ma haine viscérale de ce grossier personnage qui ne semblait guère être plus qu’un ver de terre se dressant hors de la terre humide et putréfié afin de défier les cieux. :

-Hahahaha, quel petit marrant ce fameux Saga…. Il faut avouer qu’on me l’avait jamais faite celle-là… Bon, comme toi je meurs d’envie de me battre et de t’écraser, je suis prêt pour le combat.

M’écraser ? Quelle singe prétentieux, comment une chose aussi immonde que lui pouvait se permettre de se targuer d’être capable d’écraser le redoutable Dieu des enfers. Je savais que ce monde limité par le genre humain ne me permettait pas d’utiliser entièrement mes pouvoirs divins, mais je pouvais aisément égaler voir dépasser les démons à queues les plus puissants, même le terrible Kyuubi ne m’égalait pas.
Je bouillais au fond de moi, mais dans mes yeux ne se lisait qu’une profonde tristesse et une haine glaciale que seul l’éloge funèbre le plus sordide qui soit pouvait à jamais étancher la détresse aussi grande et terrible que le souffle rageur d’un dragon.
Un sourire glacial transcenda mon visage froid en un rictus de médisance. J’allais écraser ce stupide humain qui osait bafouer de la sorte le nom d’un Dieu.
L’humain stupide recula de quelques pas et finit par composer une série de mudras… Quel genre de technique une brute épaisse de son genre allait-elle pouvoir sortir pour tenter d’atteindre les ailes pures d’un être dépassant l’entendement et la conscience actuelle du monde antique dans lequel les êtres humains proféraient chaque jour qui passe de nouvelles horreurs et autres souillures immondes. Je riais en mon for intérieur devant la stupidité de cet homme, de ce singe qui ne semblait compter que sur la prestance de ses muscles plutôt que de se servir du muscle le plus tuile de son corps, le cerveau… Un organe qui semblait se ramollir dans cette boîte crânienne à la coupe de cheveux aussi ridicule. C’était comme si cet imbécile avait caché son manque d’intelligence, de cervelle par une proéminente coupe de cheveux affreusement dressée en une multitude de piques.

-Tajuu Kage Bunshin no Jutsu !

Une explosion sourde résonna dans le terrain de combat vide, explosion suivit d’une multitude de pop sonore Cette explosion fut suivie d’un épais brouillard blanc soulevé par l’explosion du chakra de mon adversaire. Je soupirais, était-ce donc tout ce que mon imbécile d’adversaire pouvait utiliser …. Il est de coutume de penser qu’un combat se déroule comme une partie d’échec, et le premier coup est aussi souvent décisif que le dernier. A quoi jouait-il cet idiot décérébré, c’était comme si sur le plateau de marbre noir et blanc d’un jeu d’échec, il me présentait son roi devant ma propre reine qui d’un coup salvateur de son estoc allait à jamais déchirer le cœur de ce roi inapte à gouverner.
Le brouillard d’un blanc nacré dans quelques secondes sous mes yeux froid et calme avant de se dissiper lentement, révélant alors le spectacle le plus ridicule qui m’ait été donné de voir à ce jour.
Je n’osais pas les compter tant ils me dégoutaient… Cette immondice venait de faire surgir pas loin d’une centaine de clones revêtant son odieuse apparence de gorille grotesque.
Cet idiot devait se trouver au fond car l’avant-garde de ces macaques sur protéinés se rua sur moi. La majorité de ces ridules choses courait vers moi dans une cavalcade aussi grotesque que comique. Ces singes sans cervelles répandaient dans leur sillage un léger nuage de poussière surement mêlés de leur épouvantable et impure sueur.
Je soupirais encore et tâta le visage de la justice du mon casque de la sainte armure d’or des gémeaux.

-Pauvre idiot. Comment un humain de ton espèce peut-il espérer souiller de ses mains impures le corps d’un Dieu. Je vais te remettre en place et nettoyer la sottise qui gangrène ta petite cervelle de singe !

Je fis une signe de mudras à mon tour et laissa se répandre mon chakra sous terre en y posant mes mains.

- Doton …. Senotakai Oootoko Rikuchi !

Un grondement sonore déchira le bruit des pas désordonnés de ces gorilles immondes et une gigantesque main rocheuse sortit de sous terre me soulevant aussi haut que possible tandis qu’une tête et un corps de pierre grotesque surgissait de terre à une vitesse ahurissante. Deux lueurs d’un rouge sanglant dansaient au fond des orbites argileuses de l’immense golem de pierre que je venais de faire apparaître. D’un geste lourd, la créature de pierre me déposa sur son crâne et se mit en garde. Je fis alors une nouvelle série de signe et tendit cette fois les mains vers le ciel :

-Raiton ! Ookisa Sora Kuroi !

Un nuage dans le ciel devint alors d’un noir aussi sombre que l’ébène elle-même et une lueur aveuglante déchira son corps crachant rageusement un long filament d’un jaune profond. Un immense et puissant éclair déchira le ciel et vont mordre le sol de l’arène juste devant la ruade désordonnée des clones de mon adversaire. Ce jutsu allait considérablement compliquer la tâche de mon adversaire car il avait pour faculté d’électrifier tout l’environnement m’entourant en répandant l’énergie électrique en cercles concentriques. Autrement dit, tant que cet orang-outan n’aurait pas la faculté de devenir un singe ailé, il serait à la merci des morsures de la foudre de cette attaque à chaque fois que je la répéterai.
Je devinais que cet idiot devait se cacher au fond avec les clones restants…

-Que se crée une autre dimension ! Another Dimension !

D’un geste sûr je fis apparaître derrière les clones restés en arrière une fissure dimensionnelle qui s’étendit alors sur tout la largeur de l’arène, et qui commença à se rapprocher de mon adversaire en s’infiltrant par-dessous. Un puissant courant nébuleux surgit alors de la fissure qui semblait étendre en son sein une infinité d’univers protégeaient par un immense grillage doré.
Je me demandais vraiment comment mon ennemi allait s’en sortir, d’un côté il était cerné par mon redoutable golem de pierre et la foudre divine, et de l’autre une faille dimensionnelle d’une terrible puissance semblait n’attendre qu’une chance, pouvoir le dévorer en gagnant chaque seconde qui passe en puissance.

Bonjour/Bonsoir.

|- Direction corbeille.

Hunk.