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Tel le chant d'une lame fendant les airs... Sujet: Tel le chant d'une lame fendant les airs...  Mer 20 Jan 2010 - 18:19 | |
| afin de laisser saruwatari et killerbee s'affronter, j'ai ouvert un nouveau topic pour nous deux, qui se passe juste à coté du lieu où ils sont. Killerbee est au courant, mais si ça te gène vraiment je ferai un copier coller dans le topic initial
« quand on a connu le paradis, on a pas forcement envie de revenir sur Terre »
Image intérieures, sons, odeurs… tout atteignait mon cerveau et je « voyais » la scène aussi bien que si j’avais les yeux ouverts. Il ne me manquait juste que d’observer un court instant pour certifier mes suppositions et mes paupières closes s’ouvrirent pendant deux secondes, laissant apparaitre mes yeux mordorés aux reflets rougeâtres pour se refermer dessus une fois que j’avais tout observé. L’adversaire qui me faisait face était une femme, comme je l’avais deviné, et même si elle était jeune, je pense qu’elle était plus âgée que moi néanmoins. Son arme, une énorme claymore, me faisait vaguement penser à Kuroi Hiryuu à la différence près que pour moi, mon épée était mon âme, celle qui ne m’avait jamais abandonné même dans les moments les plus difficiles. C’était peut-être la même chose pour cette ninja, et je regrettais déjà légèrement de ne pas l’avoir rencontré dans de meilleurs termes afin d’approfondir ma connaissance sur le peu de chose que je savais d’elle. Certains me diront qu’un membre de la lune rouge n’a pas à avoir de relations extérieures à celles qui sont utiles à l’organisation, mais pour moi qui jadis m’étais liée d’amitié à des personnes totalement opposées à la société dans laquelle je vivais, ce n’était que des bêtises. Malgré cet état de penser plutôt pacifiste, il s’avérait qu’à ce moment même, il m’était impossible de ne pas avoir à recourir à la violence et même si ce n’était pas forcement ce que je désirai, je n’en éprouverai aucun remord. L’hésitation, le doute, la pitié... tout cela ne m’avait apporté que des ennuis et bien des fois j’avais faillit en mourir. J’avais grandis, j’avais muris, et même si je n’avais que dix-huit ans tout juste, j’avais compris une chose : dans la vie il faut savoir avancer par ses propres moyens si on ne voulait pas périr et ce combat le montrer parfaitement. Soit c’était elle, soit c’était moi, et tant que je n’aurai pas rougis mes lèvres déjà vermeilles du sang de mon ennemi juré, je me battrai quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, même dans la mort. Je l’avais déjà affronté, plus rien ne me faisait peur désormais.
Entendant la femme dire qu’elle s’occuperait de moi, en prenant comme raison que c’était parce que je l’agaçais, je ne fis aucun commentaire à cette fine réplique et me contentai d’attendre patiemment qu’elle reporte son attention sur moi. D’après ce que je savais, je crois bien qu’elle est l’une des juunin de kumo, l’une des meilleures sans aucun doute : j’avais une haute estime des kunoishi, même si on pouvait prendre cela pour du sexisme de ma part… Son grade, bien qu’inférieur au miens, ne changeait en rien mon point de vue, pour battre son adversaire, il faut toujours le voir meilleur que ce que l’on était nous même, et de ce fait, je la respectais autant qu’un autre.
S’avançant vers moi en me pointant sa lame dans ma direction, d’après le sifflement inaudible que l’air avait fait sur le passage de son arme, elle s’arrêta alors à trois ou quatre mètres et me défia en combat, ce que j’acceptai d’un hochement de tête neutre, les yeux toujours clos. Ramenant ma chevelure en arrière, j’étais dans la même position qu’elle, une main tenant mon arme imposante sans aucun effort, droit vers elle. Un temps passa tandis qu’elle prenait le temps de se préparer et je ne m’imaginai pas de l’attaquer immédiatement, j’étais arrivée après, il allait de soi que je n’allais pas faire comme les lâches, c'est-à-dire foncer comme un bourrin en essayant de prendre l’adversaire lorsque celui-ci n’avait pas encore ouvert le combat. Tandis qu’elle s’apprêtait à parler, je posai une main sur les plaies béantes et suintantes de Sawatari et utilisa le chiyute pour le soigner somairement, suffisement pour qu’elle ne saigne plus et qu’il retrouve une mobilité acceptable de ses bras, mais pas trop non plus pour ne pas dépenser beaucoup de chakra. La voix grave, et pourtant amplement féminine, me ramena à la réalité lorsqu’elle dit à son supérieur qu’elle le laissait se charger de mon coéquipier momentané. Enfin, elle fit une technique avec son épée que je ne connaissais pas et un quadrillage étincelant, à l’air plutôt coupant, se dirigea vers moi et je baissai mon arme au sol. Une mini tornade sorti alors tout autour de moi et m’engloba, projetant des petits éclats électriques innocents tant que l’on n’était pas en contacte directe avec moi. Son attaque s’écrasa sur ma défense sans m’atteindre et je fis disparaitre ma technique aussitôt après. Ce qu’elle venait de faire n’était pas très puissant et je me doutais bien qu’il ne s’agissait que d’un test, de ce fait, je ne comptais pas gaspiller mon chakra en utilisant mes techniques les plus fortes, les unes à la suite des autres. Non, je comptais agir peu, mais efficacement.
**Est-ce tout ce dont elle est capable ?
Tu es stupide. Ceci n’est qu’un avant-gout de ce qu’elle est capable.
Elle nous sous-estime donc ?
Cela s’appelle de la stratégie, abruti…
Silence s’il vous plait, déjà que ma vue est au niveau zero, si en plus vous empiétez sur ma concentration…**
Cet échange psychique, qui pour les autres n’avaient pas eu lieu, ne durait pour moi que le temps d’une fraction de seconde alors que si il avait été dit à voix haute, cela aurait durait bien évidemment plus longtemps. Pour le moment, même si en temps normaux ce n’était pas vraiment un dérangement d’entendre mes deux consciences s’échangeaient de fréquentes joutes verbales. Non, maintenant c’était à moi d’attaquer, et j’avais pour but de tester ses résistances en gaspillant peu de chakra. Il y eu une ondulation dans mon dos lorsque mes cheveux s’envolèrent en même temps que je bondissais dans les airs pour crocheter le bord d’une gouttière. Me hissant souplement dessus, je marchai jusqu’à l’autre coté du toit tout en la fixant de mes yeux clos (dur dur Oo) pour lui faire comprendre que je n’abandonnais pas, mais que je cherchais tout simplement à mettre de la distance entre notre espace et celui des deux hommes. Assise sur le sommet de l’une des maisons qui entouraient la petite place que j’avais choisi, j’attendais que mon adversaire arrive. Le combat allait reprendre, mais cette fois, sans la manifestation des hommes, cela allait être une belle confrontation.
Nous serons plus… tranquilles. Laissais-je échapper du bout des lèvres, plus pour moi que pour elle.
Kaze Denkou
Cette technique me permettait d’alourdir l’atmosphère pour mon adversaire. Cela était évident, cette femme était plus dans le corps à corps, cela ne pouvait que m’avantager. Face à face, à une distance de cinq mètres, j’avais lancé une nouvelle technique mais qui cette fois, n’était pas offensive ni défensive. Je me décidai donc à reprendre la main. Oui, pour moi, ceci était un jeu, un jeu certes amusant, mais mortellement risqué. La durée de cette partie était celle qu’exécutaient mon coéquipier et son raikage et l’enjeu était bien évidemment nos vies respectives. Décidant qu’il valait mieux agir que souffrir (hop remake Oo) , j’utilisai immédiatement une autre technique qui ne me coutait pas beaucoup de chakra vu que le raiton que j’allais utiliser était déjà dans l’atmosphère. Ikazuchi no Kiba, ou dit la griffe de la foudre, me permettait de lancer de puissants éclairs sur ma cible. Une technique de défense qui n’était pas très puissante ne suffisait pas à atténuer tous les dégâts et je me demandais de quelle manière elle allait riposter. Des décharges électriques qui avaient la forme de la foudre s’abattirent sur elle tandis que je m’élevais dans les airs, portée par des ailes de vents, mon arme toujours dans ma main droite.
- Spoiler:
Ikazuchi no Kiba (Griffe de foudre)
Technique
consistant à se servir de l’électricité relâchée dans l’air après Kaze
Denkou afin de faire s'effondrer sur sa victime de puissants éclairs.
Kaze denkou (Vent de foudre)
L'utilisateur
dégage du Chakra de son corps et le transforme en particule de foudre
qui va ensuite flotter dans l'air, de cette manière l'air va être rendu
plus lourd et il sera plus dur de se déplacer pour l'adversaire.
kaze no hane:
permet à l'utilisateur d'invoquer des ailes de vent (donc intouchables de manière conventionelles). L'utilisateur peut donc se deplacer dans l'air et controler son corps sans avoir de support.
gen'erei no kuroi
Description: en se privant de la vue, l'utilisateur développe ses quatres au sens à tel point que cela crée quasiment un 6eme sens qui permet de repérer toutes choses et de les reconnaitre. C'est quasi-impossible de prendre l'utilisateur par derrière ou par surprise sans avoir recourt à une technique de camouflage de perfection, grace à son ouïe et son odorat sur dévellopé. (désolée si je me répète mais c'est pour etre précise au maximum...)
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| Sujet: Re: Tel le chant d'une lame fendant les airs... Mer 20 Jan 2010 - 23:06 | |
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Ainsi elle maitrisait à la fois le fuuton et le raiton. Combiner deux affinités dans un jutsu de défense signifiait un niveau de ninjutsu plutôt élevé. La kunoichi de Kumo devrait donc se méfier de son adversaire. Elle-même n'utilisait pas d'affinité élémentaire, et n'était pas forcément une experte en combat éloigné. Bien que son Byakugan puisse l'aider à esquiver et maintenir une certaine défense face à un adversaire comme celle qu'elle combattait. L'estimation que Teresa jugeait la mettait en garde.
-Une maitrise parfaite du ninjutsu, visiblement experte à l'épée... Voilà une adversaire digne de moi, pensa l'Oeil de Kumo.
Quoi qu'il en soit, il fallait agir vite et bien, ou du moins maintenir en respect cette adversaire en attendant l'aide d'un Kumojin. Elle le savait, son adversaire était de niveau supérieur et son éventail de techniques ne feraient pas le poids bien longtemps devant le membre d'Akatsuki.
La femme aux yeux clos sauta dans les airs, s'agrippa à une gouttière afin de mener le combat sur les toits. Teresa suivit son action du regard, attendant de voir la suite. Elle n'eut pas le temps d'attendre bien longtemps qu'une sorte de force invisible rendit ses mouvements légèrement lourds.
-Un jutsu raiton...
Ayant étudié la plupart des techniques existantes dans le monde qu'elle côtoyait depuis peu, il lui était aisé de reconnaître ce genre d'attaque, et d'anticiper la suite. Sans aucun doute, le jutsu suivant serait rapide et efficace, pour qu'elle ne puisse l'esquiver. Heureusement, sa ceinture de parfum était en action, donc aucun soucis pour se sortir de là.
-Dispersion, dit-elle légèrement.
Un fin filet de vapeur rouge s'échappa de l'un des flacons et l'entoura. Ainsi, elle était libérée de toute entrave provoqué par du chakra. Son Byakugan activé, la Kumojin attendait impatiemment de voir quelle jutsu s'abattrait sur elle.
Des décharges électriques se créèrent autour d'elle, voyant quelle sorte d'attaque elle devait subir, la guerrière fit une série d'esquive. Sauta sur la gauche, baissa le dos, feinte sur la droite et saut arrière, Teresa finit sa course en se projetant sur un toit, face à son ennemie. Une adversaire qui avait de la suite dans les idées. Créant des ailes de vent, elle s'était envolée. Soit, l'Akakeu se doutait que Teresa restait une combattante de corps.
-A moi de jouer, fit-elle provocante, et tout autant énervée qu'elle pouvait l'être.
Sa claymore rangée en son dos, sa lame éclair commençait à ronger les tuiles. Le bruit des tuiles se fendant, craquelant. L'Oeil blanc unique restait droite, le regard plongé vers son adversaire tel le faucon yeux rivés sur sa proie. Soudain, le toit s'effondra sous les tranches de la lame invisible. Teresa disparu dans la demeure ci-dessous.
-Si tu veux jouer, on va jouer, mais prendre garde à toi, même l'oiseau peut se faire prendre dans la gueule du crocodile, murmura t-elle.
Sortant un kunail sur lequel un parchemin explosif y était déposé, elle le lança en direction de la femme ailée. Cependant, elle visa un peu plus au dessus, afin que l'explosion ne la percute pas directement. En effet, Teresa savait que la nouvelle venue saurait se défaire d'une attaque, ainsi elle décida d'utiliser l'explosion en une parade. Le kunail fusa largement au dessus d'elle, l'explosion l'obligea à redescendre de quelques mètres, sans doute déstabilisée. La guerrière au byakugan en profita, dirigeant son chakra vers ses pieds, elle fit un bond qui lui permit de sortir de la maison et de foncé droit, claymore en main, sur la nukenin. Arrivée à sa hauteur, Teresa envoya de manière circulaire sa claymore aussi rapidement et puissamment qu'elle le pouvait.
Puis l'élan perdit de sa puissance, elle retomba dans une roulade aérienne. Atterrissant sur un toit derrière sa victime, le possesseur de l'oeil blanc porta sa claymore dans son étuis, et se retourna afin de voir si son coup avait porté ses fruits.
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| Sujet: Re: Tel le chant d'une lame fendant les airs... Mer 20 Jan 2010 - 23:39 | |
| (désolée si c'est plus court =S j'ai des pannes d'inspi lol )
Mon attaque ne lui fit pas beaucoup de mal car elle évita les éclaires grâce à l’un de ses flacons de parfums. Je ne savais pas trop à quoi il servait mais bon, j’avais compris que j’allais une nouvelle fois passer à un niveau supérieur. Toujours dans les airs, je la sentis prendre de la hauteur, sans doute pour tenter d’avoir une meilleure chance de m’atteindre vu que je ne comptais pas redescendre. Palpant ma lame de ma main libre, je saisis la poignée de la deuxième épée et la dégagea de son étau. J’avais désormais deux lames dans chaque main et j’en faisais tournoyer une d’un air nonchalant en attendant qu’elle attaque.
Le sifflement caractéristique d’un kunai fusa vers moi jusqu’à ce que je comprenne qu’il ne me visait pas directement. « Explosif » eus-je le temps de penser avant de froncer les sourcils d’un air exaspéré lorsque je sentis le souffle chaud me faire redescendre de deux mètres. Tournant la tête vers Teresa qui avait bondit vers moi, je sentais les ondulations dans les airs de sa claymore lorsqu’elle la faisait tournoyer à toute vitesse. Malheureusement pour elle, non seulement mes sens étaient développés de façon spectaculaire et me permettaient de prévoir ses mouvements, mais sa force ne suffisait pas non plus à prendre le dessus sur moi car tout comme elle, j’avais l’habitude de manier une épée qui devait faire bien le poids de la sienne si ce n’était plus.
**Tranche lui la gorge à cette trainée !
Si on pouvait éviter de tuer qui que ce soit…
Arrête avec ta compassion, cela ne t’a jamais apporté quelque chose de bon que je sache.**
Des étincelles jaillissant à chaque fois que nos aciers se heurtaient, je gardais un visage serein jusqu’à ce qu’elle fut rattrapée par la gravité et qu’elle soit obligée de se laisser tomber. Le souffle court, je la vis se retourner vers moi pour vérifier si elle m’avait atteinte. Un silence s’installa sans que nous ne le brisions puis je consentis enfin à lâcher quelques mots d’une voix polie :
Tenter de m’avoir dans un simple corps à corps est inutile, nous sommes toutes deux bretteuses confirmées. Je crains qu’il aille falloir que vous utilisiez vos techniques pour me battre et ne pas seulement compter sur le fer de votre magnifique claymore.
**arrete de lui en dire autant sur toi ! vas-y, pose ton arme tant que t’y es !
Laisse moi faire ce que je veux.
Non, tu as tendance à fuir le combat en ce moment. Limite à aider tes ennemis
Ne dis pas n’importe quoi, je suis criminelle de rang S je te rappelle…
Tu étais, nuance, maintenant t’es juste bonne à crever dans un coin
Ne lui parle pas comme cela ou je…**
Katon.
Un épais nuage de cendre jaillis d’entre mes lèvres pour foncer sur elle et englober la zone de combat, la réchauffant alors de manière fulgurante. Déjà qu’elle portait une armure, cela allait faire un plat tout cuit, c’était certain (lol)… De plus, la particularité de cette attaque était que la température persistait encore après que je l’eus exécuté, de ce fait, non seulement avec le raiton de tout à l’heure cette femme se mouvait moins rapidement, mais en plus cette chaleur la gênerait par-dessus tout cela. En attendant, je repris de l’altitude suffisamment haut pour ne pas me refaire avoir par surprise comme la fois d’avant et observer le nuage de fumée se dissoudre lentement tendis que l’une de mes épées se changeait lentement en un long fouet très long qui glissait presque jusqu’au sol. J’avais déjà une petite idée si elle comptait m’avoir par cela. Mon autre arme devint une lame plus courte que je gardais près du corps pour pouvoir parer une éventuelle attaque tandis que tous mes sens aux aguets, j’étais prête à prédire ses attaques. Et à y riposter…
** je me bats pour toi, mon frère.**
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| Sujet: Re: Tel le chant d'une lame fendant les airs... Jeu 21 Jan 2010 - 15:47 | |
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Il y avait presque six mois que la belle Teresa s'asseyait tous les jours sur la plus haute tour de Kumo. Les habitants du village caché des nuages connaissaient ce comportement habituel de la kunoichi venue d'ailleurs. Elle regardait au loin, son passé, son enfance, contemplant un monde qui ne lui appartenait plus, cherchant une quelconque raison d'exister.
Mais Teresa avait une bonne raison de se trouver chaque jour à cet endroit. Et elle avait comprit que son attente avait pris fin ce jour-là, lorsqu'elle vit l'étranger gravir les portes de bois de Kumo, se diriger lentement dans le village. Habillé d'une cape noir aux nuages rouges, cheveux violets en batailles, son chien à ses côtés. Il ne présentait pas comme elle avait souvent imaginé un membre d'Akatsuki.
Pourtant, il venait avec son ombre : le démon l'accompagnait.
« L'Abeille-Tueuse avait raison, se dit-elle. Si je n'étais pas là, personne ne s'en serait aperçu. »
Donner un âge n'était pas son fort. Entre 20 et 25 ans, pas plus selon son estimation.
« De mon âge », pensa-t-elle, avec cette manière propre aux pisteur qu'elle était. Elle se demanda combien de temps il resterait là, au village : pas très longtemps, sans doute, il ne portait pas de sac à dos, visiblement il venait pour s'emparer de quelqu'un, et rapidement.
Avant de poursuivre son chemin vers un destin qu'elle ignorait et qui ne l'intéressait guère.
Tout de même, toutes ces semaines, postée sur cette tour, n'avaient pas été perdues, car elle avait appris à contempler la beauté des montagnes – à laquelle elle n'avait pas prêté attention pendant longtemps : dans son pays, tout était aride et destruction.
Puis il se mit à attaquer les villageois comme prévu. Teresa se dit que peut-être elle devait aller à sa rencontre et stopper cette visite indésirable; mais quelque chose en elle lui disait de ne rien faire : « toi, celle qui vient d'un autre monde, tu ne dois pas t'occuper des affaires du village, ta place est sur cette tour, pas ailleurs... »
Malgré tout, elle décida d'aller voir, « Je dois aller voir ce qui se passe. Un démon n'a pas besoin de beaucoup de temps pour faire des ravages – tels que tempêtes, tornades et avalanches, qui détruisent en quelques heures arbres plantés il y a deux cents ans. »
Soudain, elle se rendit compte que le seul fait de savoir que le mal venait d'arriver à Kumo ne changeait en rien le cours de sa vie à elle. Il est dit que l'Akatsuki vient et repart à tout moment, sans que les choses soient nécessairement perturbées par leur présence ( ). Ils rôdent en permanence à travers le monde shinobi, parfois simplement pour savoir ce qui se passe, d'autres fois pour s'emparer d'âmes selon leurs besoins. Mais ils sont inconstants et changent de cible sans aucune logique, d'après Teresa, guidés généralement par le seul plaisir d'un combat qui en vaille la peine. Teresa trouvait que que Kumo ne présentait rien d'intéressant ou de particulier pour attirer plus d'une journée l'attention de qui que ce soit – encore moins celle d'un être aussi important et occupé qu'un messager des ténèbres. A moins que, peut-être l'Akatsuki souhaitait s'emparer d'un certain Jinchuuriki, un homme en qui elle avait prêtée serment, sans doute...
Elle essaya de penser à autre chose, mais l'image du membre d'Akatsuki ne lui sortait pas de la tête. Il était en train de tuer. Le ciel si bleu tout à l'heure, se chargeait de nuages.
« C'est normal, c'est toujours comme ça à cette époque de l'année, pensa-t-elle d'après ce qu'elle avait entendu dire. Aucun rapport avec l'arrivée du nukenin, juste une coïncidence. »
C'est alors qu'elle entendit le roulement lointain d'un coup de tonnerre, suivi de trois autres. C'était signe de pluie, bien sûr, mais peut-être que ce fracas, si elle se fiait aux anciennes traditions du village, transposait la voix d'un Dieu courroucé se plaignant des hommes devenus indifférents à Sa présence.
« Peut-être que je dois faire quelque chose. Finalement, ce que j'attendais vient d'arriver. »
Pendant quelques minutes elle se concentra sur tout ce qui se passait autour d'elle. Les nuages continuaient de s'amonceler au-dessus du village, mais on entendait plus aucun bruit. Elle ne croyait pas aux traditions et superstitions, surtout pas celles de Kumo, un village en qui elle n'avait aucunes attaches.
A peine cette pensée eut-elle effleuré son esprit que le craquement d'un éclair retentit, cette fois-ci tout près. Teresa se leva, prit sa claymore et s'avança vers le membre d'Akatsuki; il pleuvait. Son coeur était oppressé, soudainement. Une peur qu'elle n'arrivait pas à comprendre.
Que faire ?
« Que le membre d'Akatsuki parte tout de suite », souhaita-t-elle. L'arrivée de l'organisation de la Lune Rouge lui offrait un nouveau chemin, et elle avait peur de ça.
Au diable les serments, que les Hommes ailles en Enfer s'ils ne sont pas capables de comprendre ce qu'elle ressent, ce qu'elle craint.
~~~~
Elle se dégagea du nuage de cendres avec rapidité, malheureusement quelques brûlures marquèrent son corps. Elle rangea sa claymore, sauta sur un toit un peu plus en hauteur.
-Ce n'est pas mon combat. Kumo n'est pas mon village. Je n'ai... rien d'autre que cette armure et cette épée, dit-elle en direction de la femme aux ailes d'anges. J'ai prêté serment à une illusion, rien ici ne me convainc de rester. Votre arrivée est un signe que je ne peux négliger. J'ai longtemps attendu la venue de Son envoyé, et je pense que c'est vous. A présent je suis libre et je n'ai que faire des conflits de votre monde.
Elle avait choisis, la voie qu'elle venait de prendre était incertaine. Mais elle la menait dans les rangs d'Akatsuki, cela ne faisait aucun doute.
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| Sujet: Re: Tel le chant d'une lame fendant les airs... Ven 22 Jan 2010 - 8:33 | |
| « Éteindre la lumière pour ne pas voir la couleur de nos idée noires… »
Les paupières closes, le souffle lent et le poids de mon arme dans ma main droite que je ne sentais pas, je me remémorai mon dernier combat qui remontait à plusieurs semaines. Il n’était pas aussi intéressant que celui là car je venais de me trouver une adversaire de valeur où notre point commun en ce qui concernait la maitrise de l’épée m’avait tout de suite plu. Les attaques qu’elle m’avait envoyé, montraient bien son talent à manier sa claymore et je m’étais sentie fébrile à l’idée de mesurer kuroi à son arme. Peu de personne possédait des lames à la hauteur de la mienne et encore moins savait la contrôler à la perfection. De toute évidence, la kunoichi qui me faisait face possédait les aptitudes nécessaires et ne faisait qu’un avec son outil de combat. Le Katon que je lui envoyai lui porta plusieurs blessures mais elle s’en sorti comme je m’en doutais. La cendre continuant encore de voler autour du champ de combat, je m’attendais à ce qu’elle en remette une couche mais étonnement elle rangea son arme et je n’en profitai pas pour l’attaquer.
**Bute la cette con**** ! Profite, profite ! Elle a la garde baissée !
Comme honneur, j’ai vu mieux, Kuroi.
L’honneur n’a rien à voir dans un combat à mort, seule la victoire compte.
Il se trouve que je ne possède pas la même façon de penser.
Non, si tu avais la même, on serait déjà bien plus fort.
Ou le contraire…
Là ferme !**
Tandis que je la voyais prendre de la hauteur en escaladant les toits, je me rabaissai légèrement au sol pour me retrouver au même niveau qu’elle, continuant de faire onduler le long fouet de métal souple qui avait pris place dans l’une de mes mains et faisant tourner la garde de la petite épée qui était dans l’autre d’un geste las. Ouvrant enfin mes yeux pour la première fois depuis que le combat avait commencé, la clarté soudaine de la lumière orageuse me fit cligner deux trois froids des paupières mais je gardai un air tout aussi impassible que tout à l’heure, quoique teinté d’une certaine surprise car son comportement n’était plus le même. Voulait-elle que je la tue sans qu’elle ne se défende ? En avait-elle déjà assez marre de vivre ? C’était absurde et les seules raisons qui restaient étaient qu’elle voulait soit parlementer, chose refusée d’avance car je n’étais pas venu pour discutailler, soit qu’elle abandonner le combat pour un motif qui lui était propre.
En réponse à mes suggestions, sa voix calme et posée me parvint et j’écoutai attentivement ses paroles, toujours flottant entre ciel et terre.
Ce n'est pas mon combat. Kumo n'est pas mon village. Je n'ai... rien d'autre que cette armure et cette épée Me dit-elle alors. J'ai prêté serment à une illusion, rien ici ne me convainc de rester. Votre arrivée est un signe que je ne peux négliger. J'ai longtemps attendu la venue de Son envoyé, et je pense que c'est vous. A présent je suis libre et je n'ai que faire des conflits de votre monde.
**Haha, profite en, tue la maintenant !
Elle vient de dire qu’elle quittait ce village, c’est une deserteuse maintenant, l’une des nôtres.
Tout ce qui n’est pas de l’akatsuki est notre ennemis, elle autant que les autres.
Il vaut toujours mieux garder ses ennemis près de soi plutôt que loin des yeux.
Je n’approuve pas mais tant pis, à ta guise…**
Rétractant le fouet que j’avais crée pour le faire revenir à sa forme initiale, j’emboitai les deux lames pour qu’elle redevienne Kuroi’Hiryuu dans sa totalité. Son énorme lame brillant au soleil teinté allégrement lorsque la pluie tombait en une pluie étincelante sur son métal glacé. Mon regard fixant toujours celle qui semblait vouloir devenir déserteuse et qui avait évoqué mon arrivée comme un signe, je ne répondis pas immédiatement. C’était une erreur de baisser sa garde trop facilement en général, mais celle-ci semblait savoir d’avance que je n’en profiterai pas. En revanche, cela pouvait-être tout aussi bien une feinte ; elle s’attendait à ce que je fasse de même pour m’attaquer lorsque je n’y ferai plus attention. Toutes ces idées se bousculaient en vrac dans ma tête et je les remis rapidement en place avant de me poser sur le toit d’en face et de faire disparaitre mes ailes. Mon arme toujours en main, je ne la rangeai pas mais ne fis aucun geste d’agression pour autant.
Je vois… commençais-je d’une voix de velours liquide et le regard pénétrant. Alors comme cela, même les propres shinobis des villages se retournent contre leur maitre… Après tout ce que l’on dit sur nous, certain ne font pas mieux ; néanmoins je ne désapprouve pas. Après tout, j’ai trahis suffisamment de villages pour que je trouve ce comportement naturel.
Marquant une pause, je n’avais toujours pas dit ce que je comptais faire mais comprenant que mon coéquipier affrontait seul le raikage, je me décidai enfin à reprendre cette conversation innatendue.
Si tu veux intégrer l’akatsuki, je te conseille de faire tes preuves et de nous aider dans notre tâche, mais… si tu veux tout simplement quitter ce village et ne plus entendre parler de nous, alors je te laisserai partir et je te souhaiterai bon courage pour la suite. Le monde de dehors est difficile mais je pense que tu sais de quoi je parle, bien sur.
Tout était dit. Finalement, je n’avais dépensé que peu de chakra vu la courte durée de ce combat, mon retour près de Saruwatari ne pouvait que lui apporter du bien. Restait à savoir si nous serions que deux face à notre cible ou si d’autres membres arriveraient. Kisame, par exemple… Mais cela faisait si longtemps que nous ne l’avions pas vu…
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