[[Mission de rang C] : Un bandit sévie en ville, il vient de cambrioler un magasin et s’est enfuit en agressant plusieurs villageois. Arrêté-le sans le blesser. Attention il n’est pas dangereux mais très violent. ]
Etant convoqué dans la précipitation, je n’ai pas pensé à prendre mon équipement. Dommage je ferais ma mission sans : je n’ai pas le temps. Avec les informations que je dispose, je cours donc dans la direction du magasin cambriolé. En chemin je vois des villageois qui me regardent bizarrement : je m’arrête et leur demande :
« Vous n’auriez pas vu un individu s’enfuir ? »
L’un d’eux s’approche et me dit :
« Non désolé mais je viens de voir une équipe de médecin aller dans cette direction.
- Merci ! »
Je me dirige donc dans la direction indiqué, persuadé que cette équipe de médecin et le cambrioleur sont liés, malgré le fait que ce ne soit pas dans la direction originelle. M’étant entraîné sur la vitesse et l’endurance, je rattrape rapidement l’équipe médicale et leur demande la confirmation du lien entre le cambrioleur et leurs blessés :
« Vous êtes en mission ?
- Oui. Il y a eu un accident sur un villageois. Pourquoi ?
- Un accident ?!
- Oui pourquoi ?
- J’ai la mission d’arrêté un cambrioleur qui aurait blessé des villageois.
- Ah… J’en ai entendu parler mais ce n’est pas du tout dans ce coin ci ! C’est à l’ouest !
- Eh m**** ! Il faut que je me dépêche c’est une mission urgente ! Merci pour les renseignements.
- Bonne chance !
- Bonne chance à vous aussi !
Dégouté de mon erreur, je me dépêche de traverser la ville. Heureusement pour cette mission que j’ai vécu dans la rue pendant deux ans et que je connais tout les raccourcis. Je cours encore dans la direction du magasin cambriolé lorsque j’aperçois un homme courir à toute allure, content d’avoir trouvé ma cible je le poursuis. Au bout d’une vingtaine de secondes, j’arrive à le rattraper et le plaque au sol. Désorienté, il s’assoie et se met à pleurer. Après un temps bref d’observation je remarque qu’il ne doit pas avoir plus de huit ans et qu’il tient dans sa main un petit morceau de pain. Je comprends vite que ce n’était pas mon homme et il me rappelle moi l’année dernière. Je m’excuse, lui rend son morceau de pain et reprend ma course. Je cours donc jusqu’à ce que j’arrive dans une rue où il y a un grand rassemblement. Je me rapproche de la foule et je vois qu’il y a un grand cercle autour de deux personnes qui se battent. J’entends dans la foule des gens qui disent que l’un des deux est le cambrioleur, je décide donc d’intervenir dans le combat. Les deux personnes me regardent, il y a par terre un grand sac avec des objets provenant du magasin cambriolé, et je ne sais pas lequel des deux est le cambrioleur. Les deux se calment quand soudain l’un des deux remarque mon bandeau, prend le sac et s’enfuit. Content d’avoir trouvé ma cible je le poursuis et le plaque au sol. Après l’avoir immobilisé et ligoté, je l’amène au bureau du Raïkage.