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Tzimara, Sha au service d'UzumeSujet: Tzimara, Sha au service d'Uzume Sam 25 Sep 2010 - 10:01 | |
| Nom et Prénom
Tzimara, de nom inconnu (Sha est un titre religieux)
Âge
16 ans
Description morale
Voilà qui est difficile à déterminer... Disons que son vide émotionnel la rend capable de mentir sans broncher, mais c'est probablement le seul bon côté qu'on puisse en tirer. Car elle n'éprouve ni peur ni joie, ni regrets, ni colère. Telle l'eau stagnante au fond d'une grotte, elle ne se trouble jamais de rien. Cela passerait au mieux pour du sang-froid, au pire pour de l'inconscience. Le Bien ? Le Mal ? Des notions qui lui échappent. Elle ne peut mesurer le monde qu'à travers les enseignements de son culte, et l'on peut dire qu'à ce niveau sa loyauté frôle l'excellence, car son culte est plus qu’une famille pour elle. Le paradoxe, c'est que cette loyauté-même est sans passion. Pour une des Filles de l'Ordre d'Uzume, Déesse de la Gaieté et de la Bonne Humeur, c'est là un bien triste défaut. D'autant plus qu'elle doit ce défaut à une cause extérieure.
Alors que ses Sœurs, à peine sorties de l'enfance, partent à travers le continent pour répandre la joie par le biais de l'art, elle-même n'a jamais su mettre assez de cœur dans son oeuvre, qu'il s'agisse de musique, de comédie, ou de danse. Voici l'échec qui la tourmente, qui l'empêche de s'accomplir au service de sa Déesse, et elle a juré de tout faire pour guérir. Quand, en rêve, Uzume lui est apparue et lui a dit vers où diriger ses pas pour atteindre cette guérison, Tzimara sut qu'elle devrait faire des concessions. Comme devenir ninja, apprendre à tuer, ou s'exposer à de grands maux, tels la corruption, ou même la mort. Mais elle s'incline, car sa Déesse est sage et qu'elle lui pardonnera d'avoir à suivre un destin aussi exceptionnel. Elle deviendrait capable de magnifier l'art et de porter la bonne humeur autour d'elle, ou elle mourrait en essayant. Tel fut son serment.
Curieuse du monde, elle est comme une enfant détachée de tout, qui pourtant aime voir comment réagirait l'entourage à tel ou tel stimuli. Bref, la jeune fille est plutôt imprévisible dans ses relations avec son environnement.
Description physique
Elle a l'allure hautaine, et un regard neutre qui ne se fixe jamais. Son visage aux traits fins est lisse, et parfois ses sourcils se haussent quand elle est étonnée. Elle passe aisément pour plus vieille qu'elle ne l'est. Quand elle se déplace, ses gestes sont délicats et gracieux. Sa personne est d'ailleurs ainsi, toute en finesse et en délicatesse, ce qui donne l'impression qu'elle serait emportée au premier courant d'air. Cette légèreté passerait pour de la fragilité, mais l'apparence est trompeuse, car ces manières résultent d'une grande pratique mêlant agilité et discrétion, des qualités essentielles pour qui vénère Uzume.
Ses longs cheveux sont de la couleur d'une nuit de pleine lune. Sa peau est claire, sans l'ombre d'une imperfection. Sa beauté est pourtant gâchée par ses yeux. On dit des yeux qu'ils sont le miroir de l'âme, mais chez elle, ils ne reflètent rien. Ils sont d'une couleur jaune ambrée, tels qu'on les trouve chez les reptiles.
Au niveau vestimentaire, elle semble préférer les couleurs sombres, et son habillage est toujours richement orné de divers éléments de métal cuivré ou argenté. Ce sont des vêtements peu encombrants, d'inspiration orientale, qui doivent favoriser plutôt que gêner l'amplitude du mouvement.
Histoire
"...prétendu que les disciples de Jashin, quand ils accèdent au statut supérieur de leur dévotion, que leur peau et leur sang deviennent d'une noirceur opaque, et que le Chakra se concentre dans leurs os. Ce phénomène fait briller la structure de leur squelette au travers des divers fluides et tissus de leur organisme. Ils ressemblent alors plus à la Mort que le Shinigami lui-même. Si l'on met de côté la particularité de ces cas du point de vue purement médical, un théologue avisé tel que moi ne peut en déduire qu'une chose; Jashin, en tant que Dieu absent de la Genèse, n'a pas été créé par Izanami. Il serait une émanation de Shinigami, une sorte de double obscur nourri par toutes les formes de mort violente, et des spectres haineux qui en ont découlé. Car là où le Shinigami prend une vie quand celle-ci parvient à son juste terme, sans considération de sexe, de statut social ou de religion, Jashin agit pareillement - exception faite de ses propres disciples - tout en jouissant de la vie brisée avant terme, et de tous les espoirs qui disparaissent avec elle."
Le paragraphe fini, Tzimara referma lentement le livre et se mit à fixer pensivement le mur de pierre de la bibliothèque. Après une telle lecture, elle aurait dû éprouver... quelque chose... cette espèce de crainte qui avait fait frémir celle de ses Sœurs à qui elle avait demandé un livre à propos du Jashinisme. Son regard torve ne l'avait pas inquiétée, mais elle se sentait perturbée de ne pas pouvoir comprendre ce qui avait motivée sa Sœur à agir de la sorte. Elle ferma les yeux. Quand tout cela avait-il commencé ? Aussi loin que remontent ses souvenirs, elle avait toujours été dans cet état de détachement. Un jour, il y a longtemps, elle avait demandé à la Prêtresse Tsuya comment elle avait abouti dans l'Ordre. Le récit qu'elle lui en avait fait était toujours dans sa mémoire.
**Un jour, une femme de pauvre condition vint prier au pied d'un autel dédicacé à Izanami. D'ordinaire, quand une mère sait sa fille malade, elle est prête à payer le premier soigneur venu pour voir guérir son enfant. Mais celle-ci était veuve, et son mari, en mourant, l'avait laissée couverte de dettes. Elle n'avait donc nul argent pour payer ne serait-ce que le plus modeste d'entre eux. Aussi était-elle venu prier, certaine de ne plus pouvoir se fier qu'à un miracle. J'étais Sha à l'époque, tout comme tu l'es aujourd'hui, en voyage pour égayer la population, et je m'étais arrêtée dans ce temple pour me reposer. Quand j'ai entendu prier cette femme , je me suis approchée d'elle, et je lui ai dit:
"Pardonnez mon intrusion, san, mais je n'ai pas pu faire autrement qu'écouter vos prières. Il se trouve que j'ai certaines compétences en médecine. Si votre enfant est souffrante, menez-moi à elle."
Après une effusion de remerciements, je fus donc conduit chez elle. A ton chevet. Tu n'avais que cinq ans alors, et j'ai vu à quel point tu allais mal. Tu sais, il y a toujours des maladies auxquelles les jeunes enfants n'échappent pas. Mais dans ton cas, la fièvre était forte, et l'état malheureusement insalubre de la maison n'arrangeait rien. Il y faisait froid, humide. Il y avait des courants d'air qui te faisaient frissonner. J'ai dit à la femme qu'à ce train-là, sa fille mourrait avant la fin de la semaine. Je pouvais te sauver, mais pour cela je devais t'emmener dans un endroit plus sain. Je lui ai également dit que, selon les lois d'Izanami, si je te sauvais la vie, alors tu devrais rejoindre nos rangs et que je devrais t'initier au service d'Uzume. Tel serait le prix de ta guérison. Ce que je n'ai pas dit à la femme, c'est que cette maladie en particulier laisserait des séquelles neurologiques. -Tu te demandes pourquoi tu n'éprouves rien, n'est-ce pas ? C'est parce que ce mal t'a abîmée à l'intérieur.- Bien sûr, elle a accepté. Je ne lui ai pas dit que, selon nos règles, j'aurais dû te dérober à elle si elle avait refusé. Mais ta mère t'aimait, aussi a-t-elle eu le courage de renoncer à toi pour que tu puisses mieux vivre. Je t'ai ramenée ici, où tu as dormi au chaud, où tu as été soignée et nourrie, principalement par moi. La suite, tu la connais.**
Tzimara rouvrit les yeux, et hocha la tête dans le vide. Oui, la suite, elle la connaissait. De forêt en montagne, de ville en désert, elles avaient parcouru le continent, maîtresse et élève, nourries par le don musical de la plus vieille des deux, grandissant l'une au côté de l'autre, priant ensemble une même Déesse. Ce genre de profession itinérante rapportait son lot de renom, mais Tzimara, malgré les efforts de son aînée, n'arrivait pas à s'imprégner de cette passion. Pas plus qu'elle n'arrivait à se faire d'amis. Puis, au bout de plusieurs années de ce régime, elles prirent le chemin du retour, vers le foyer de leur Ordre.
Ce fut à mi-chemin qu'elles croisèrent celui de la guerre. Les deux voyageuses croisèrent des villages dévastées, des paysages ravagées, des charniers. Elles prièrent et se recueillirent sur les morts qu'elles trouvaient. Et elles hâtaient le pas. Ce fut à cause de cet empressement que Tzimara s'éloigna de sa maîtresse, attirée par un râle d'agonie entre des arbres. Il y avait un shinobi blessé qui frissonnait à terre, et quand elle voulut se pencher sur lui pour l'aider, elle ne remarqua pas ce qui clochait. Elle frôla un fil quasiment invisible de la tête.
"NON!" entendit-elle subitement, et elle fut violemment repoussée par Tsuya. Alors, un parchemin explosif placé sur le blessé s'enclencha, le tuant pour de bon. La déflagration emporta la moitié de la main de sa sœur-mentor. Les conséquences mirent longtemps à se frayer un chemin jusqu'au cerveau de Tzimara, et quand elles lui apparurent, elle éprouva une intense impression de gâchis. Sa maîtresse ne pourrait plus jamais jouer de sa lyre, sa lyre qui était sa passion. Et c'était de sa faute. Elle sut, à ce moment-là, qu'elle aurait dû éprouver du chagrin, de la honte, de la colère.... n'importe quoi. Mais elle n'éprouvait rien, et elle comprit qu'elle n'était pas normale. Elle devint taciturne, plongée dans d'étranges pensées.
Il n'y eut pas d'autre incident en route, et Tsuya put prendre soin seule de sa blessure. Mais elle avait perdu quelque chose de précieux en même temps que ses doigts. Elle fut contrainte de quitter son statut de Sha et de se faire ordonner Prêtresse. Ce fut à cette période-là qu'elle raconta son passé à Tzimara. La Prêtresse n'éprouvait pas de rancune, mais elle semblait avoir vieilli d'un coup.
Sachant enfin à quoi elle devait sa différence, Tzimara adressa de nombreuses prières à Uzume. Et une nuit, celle-ci lui apparut en rêve.
"Entends-moi, ma Fille, car il est un instrument de grand pouvoir qui m'appartenait encore il y a un siècle de cela. Un seul souffle de l'une de mes initiées dedans, et le cœur des individus entraient en liesse en entendant la mélodie divine qui s'en échappait, inspirée par ma propre essence. Espoir, plénitude, altruisme, gaieté, purification, sérénité, guérison, ainsi étaient les aspirations de cette flûte. Mais par malheur, un fervent adorateur de Jashin a vu en cet outil de bonheur une offense pour son Dieu, et l'a dérobée du temple où elle était conservée en semant le sang dans son sillage. La possession de l'instrument a dû influencer le fanatique, je ne sais comment, car il aurait été publiquement puni des propres mains de Jashin. J'ignore en revanche ce qu'est devenu l'objet, probablement scellé et caché par les Jashinistes telle la relique maudite qu'elle est en regard de leur foi. Je voudrais que toi, ma fidèle qui n'as encore rien pu accomplir pour moi, tu retrouves cette flûte. Tu devras pour cela affronter bien des périls, mais je sais que toi seule en auras la force. Acceptes-tu ? Tu es libre de refuser."
"Non. Non, ô Uzume, si je refusais, je ne pourrais me pardonner ce qui est arrivé."
La représentation onirique eut un sourire paisible, et dans le rêve, Tzimara fut récompensée de son dévouement par un sentiment d'extase qui s'ouvrit dans son cœur comme une fleur en pleine éclosion. La béatitude fut telle qu'elle se réveilla subitement, des larmes dans les yeux. Le sentiment demeura là encore quelques instants, puis s'effaça dans les brumes glacées de sa maladie. Un murmure encore résonna dans sa tête:
"Si tu y parviens, tu éprouveras tout ce qu'éprouvent les autres êtres humains. Ta guérison sera totale le jour où tu joueras de cette flûte devant ma statue. Et pour t'aider dans ta mission, je te confie ce pouvoir, le Kan'ryuu. Une fois que tu l'auras compris et maîtrisé, il te permettra de nier et de traverser les obstacles matériels. Mets-toi en route dès que tu te sentiras prête. Puisse la fortune te sourire."
Tzimara n’avait parlé à personne de ce rêve. Durant de longs mois, elle s’était plongée dans l’érudition pour déterminer un plan d’action, et maintenant, elle sentait le moment venu de se mettre en route.
Village / Organisation désirée : Kumo- Spoiler:
Question à répondre qui prouve que vous avez lu le règlement* : - Quel est la différence entre le grade et le rang en puissance d'un membre ?
Le grade détermine la position hiérarchique parmi les shinobis, tandis que le rang détermine la puissance de l'individu.
- Comment passe-t-on d'un rang à a un rang suivant, par exemple de rang E à rang D ?
Par l'accumulation de points, suivant un barème fixe. 50 points pour aller du rang E au rang D, puis de 100 en 100 pour aller jusqu'au rang S.
- Comment fais-t-on pour faire sa fiche justu ?
En classant les jutsus appris selon leur puissance. En précisant la date d'apprentissage et en donnant un lien vers l'entraînement qui a permis de l'apprendre. Comment avez-vous connu ce forum : Par hasard... Connaissez-vous les RPG : Oui, depuis longtemps. Connaissez-vous Naruto : J'ai arrêté de suivre, mais j'ai encore des notions. |
Sujet: Re: Tzimara, Sha au service d'Uzume Lun 4 Oct 2010 - 16:50 | |
| Bienvenue parmi nous =O J'aurais dit rang C, ou B. Quelqu'un pour trancher ? EDIT : Bon bah, rang C, jvais pas te faire attendre une plombe... Bon RP ^^'
Dernière édition par Ryu Datenshi le Mar 5 Oct 2010 - 20:09, édité 1 fois |
Sujet: Re: Tzimara, Sha au service d'Uzume Mar 5 Oct 2010 - 19:34 | |
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Hunk Moroshi~ Chef Anbu de Kumo ~ ▌Sanction : Aucune ▌Messages : 2427 ▌Age : 29 ▌Inscription : 29/06/2010 Feuille de Ninja | Rang / Niveau | : Rang A ; Level 23 | Points Naruto Ninja RPG | : (1377/2000) | Âge du personnage | : Inconnu. Sujet: Re: Tzimara, Sha au service d'Uzume Sam 24 Sep 2011 - 13:26 | |
| Bonjour/Bonsoir.
|- Direction corbeille.
Hunk. |
Sujet: Re: Tzimara, Sha au service d'Uzume | |
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| Tzimara, Sha au service d'Uzume | |
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