Histoire en quelque ligne : Bokuzen a eu une enfance heureuse. Né de parents aimants, Dosan et Chizu Rinkachi, ses jeunes années se déroulèrent de manière assez paisible. Il montra très tôt un manque d'imagination surprenant pour son jeune âge. Il ne voyait dans le ciel qu'un "truc" bleu et lointain, et était incapable de répondre aux devinettes que lui posait quotidiennement son grand-père, Hayate. Son intellect aussi semblait peu développé. Bien qu'il ne fut pas idiot et qu'il soit parfois capable de déductions peu évidente, Bokuzen n'était pas un garçon à l'esprit vif. Mais ces points ne venaient en rien dérangé la vie tranquille que le quatuor menait dans une petite maison de Kumo.
A 11 ans, il reçut son bandeau frontal ainsi que le titre de genin, source de fierté pour toute la famille. En effet, mis à part Hayate - qui ne dépassa jamais le grade de chuunin - la famille Rinkachi ne comptait aucun ninja. Bokuzen ne se montra pas être un élève brillant, mais ses résultats étaient suffisant pour lui assurer la réussite de l'examen chuunin. C'est d'ailleurs durant cet examen que survint l'évènement qui allait à jamais changer sa vie. Lors d'une épreuve, un orage d'une force impressionnante vu le jour au dessus de Kumo et ses alentours. Un éclair s'abattit à moins d'une dizaine de mètres de Bokuzen. La déflagration le jeta à terre et il s'évanouit. Plus tard, il se réveilla à l'hôpital du village. Sa tête était bandée. L'explosion de l'éclair avait déchiré son tympan, le rendant sourd de l'oreille droite. Chizu, sa mère, eu beau pleurer et supplier les médecins, rien ne pourrait jamais lui rendre l'ouïe.
Bokuzen ne pu terminer l'examen à cause de l'incident, et garda donc son grade de genin... pour peu de temps ! Dès qu'il fut sur pied, il demanda à mettre fin à son enseignement de ninja. L'éclair était passé si près. Cela lui avait fait réaliser à quel point la voie du ninja était dangereuse.
Dès lors, il rejoignit l'hôpital où travaillaient ses parents pour y exercer la fonction d'infirmier. De part son abandon de son entrainement de ninja, Bokuzen ne pouvait soigner grâce au chakra mais grâce à la méthode classique, à l'aide de lotions et d'instruments chirurgicaux. Il n'était pas très doué, aussi ne reçu-t-il qu'une seule promotion au cours de sa carrière à l'hôpital, mais au moins son handicap ne le gênait en rien. Le salaire était suffisant, et Bokuzen vivait une vie calme et sans grand danger. Parfois, lorsque les nuages s'assemblaient au dessus du village, il se projetait dans le passé et revivait le jour de l'éclair. Ces véritables lances divines avaient depuis laissé une trace au fer rouge dans son coeur, celui de la peur. Un citoyen de Kumo effrayé par les orages ; le sort pouvait parfois se montrer ironique.
Peu après le trente-deuxième anniversaire de Bokuzen, Hayate, mourant, appela son petit-fils à son chevet. Là, il lui fit don de son vieux et étrange chapeau, qu'il avait ramené durant sa jeunesse d'une contrée lointaine. Puis Hayate lui demanda de se rapprocher.
"Bokuzen, écoute-moi. Mes jours sont comptés. Ma vie a été belle, et mes regrets peu nombreux. Je ne peux rien faire pour ces derniers... sauf pour l'un d'entre-eux. La lignée des Rinkachi est en train de s'éteindre. Autrefois, nous étions forts nombreux, et nous portions tous le bandeau de ninja. Aujourd'hui, il n'y a plus que ma fille, ton père, et toi à être encore de ce monde. Et aucun d'entre-vous n'est ninja. Ce que je vais te demander maintenant est mon dernier souhait sur cette terre. Peut-être en as-tu une idée ?"
Bokuzen resta interdit quelques secondes, regardant gravement son grand-père.
"Pourrais-tu répéter, finit-il par dire, je n'ai absolument rien entendu."
Hayate faillit s'étrangler de colère. Il avait longuement préparé son petit discours, mais c'était oublier l'oreille infirme de son petit-fils.
"Deviens ninja, Bokuzen, hurla-t-il, usant ses dernières forces. Porte le bandeau de Kumo ! Fait honneur à tes ancêtres ! Et... et fais moi un descendant bordel !"
Le dernier cri du vieil homme se termina en un râle d'agonisant. Hayate n'était plus, laissant un Bokuzen muet de stupeur.
Doit-on toujours exécuter les dernières paroles d'un mourant ?
Morale en quelque ligne : Bokuzen est un opportuniste. Sa conception du patriotisme n'est guère développée ; c'est le genre d'homme à toujours chercher son propre profit. Le courage est loin d'être sa qualité première. Ni sa sociabilité, d'ailleurs. Et encore moins son esprit diplomate ! On ne peut réellement discerner qu'un seul point positif au premier abord : Bokuzen est un homme franc. Non pas qu'il n'est jamais tenté de contourner la réalité, mais plutôt que ses aptitudes au mensonge sont très limitées. Malgré tout ses défauts, Bokuzen n'est pas foncièrement mauvais, mais difficile à vivre au quotidien.
Fort intéressé par la gent féminine.
Physique en quelque ligne : Bokuzen est un homme de taille moyenne aux cheveux bruns et aux favoris touffus. Dû au manque d'exercice, son corps est doté d'une musculature peu évidente à discerner... mais surtout peu existante ! Malgré ses traits fins, Bokuzen n'est pas ce que l'on pourrait appeler un "bel homme" ; le doute et l'inquiétude ont depuis longtemps tracés quelques rides sur son front, et son manque de "forme" générale lui vaut deux larges cernes sous ses yeux bleus ainsi qu'une attitude des plus las. Bokuzen ne porte qu'une seule cicatrice, sur son index gauche, souvenir de sa première expérience avec un kunaï. Il porte en permanence un étrange couvre-chef noir, aux bords fins et au sommet peu élevé (>> chapeau de cowboy), fort inhabituel.
Qualités:- Franc
- Opportuniste
Défauts : - Opportuniste
- Peu courageux
- Sans imagination
Préférence sexuel : Hétérosexuel
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Sujet: Fiche NNR de Monsieur Rinkachi 
Mar 18 Jan 2011 - 18:49
