• Était-il possible d'avoir une journée de repos histoire de pouvoir siroter un bon café bien chaud et lire un bon journal ? Et bien pour moi non, cela n'était pas possible. Ayant espéré pour une fois, pouvoir être libre la journée, voilà qu'on me filait une mission de rang C exprès pour m'emmerder. Maudit conseil, je les détestais ! Tout le temps à me donner des missions, à croire qu'il le faisait exprès de vouloir me filer des missions à tort et à travers ! C'était peut être pour me mettre à l'épreuve que le conseil avait fait ce choix, ou bien peut être était-ce l'œuvre du Maître Kazekage en personne suite à notre petit entretien il y avait de cela une dizaine de jours environ. C'était certes fort aimable de sa part, mais ceci me faisait rater souvent le diner et ma mère était souvent la première à me le reprocher. Mais bon, il fallait bien que je fasse ce petit boulot, en tout cas je ne perdrais pas mon temps pour faire cette mission, j'allais bien évidement mettre en place le dicton « « Vite fait , Bien fait ! ». La mission ne me faisait pas heureusement, sortir du village et me faire rater le bon diner. Non, cette mission consistait à faire le job de videur dans un bar dans le centre-ville suite à une violente bagarre qui aurait blessé des personnes, et qui allait finir en règlement compte aujourd'hui même. Ce n'était quand même pas de la rigolade, mais j'étais tout de fois tout à fait capable d'accomplir cette mission.

Après m'avoir habillé en tenue de combat composé d'un débardeur bleu marine en laine et d'un pantalon de la même en tissu léger, je m'équipai de mes petites épaulettes en métal pur, ainsi que de kunais, fils de fer, shurikens, parchemins explosifs et bombes éclairantes. Une fois cela fait, je pris ma célèbre lame fidèle Tarashi, me dirigeai vers le centre-ville. Grimpant sur le toit de mon domicile, je m'aperçus que le soleil se couchait, et que ma mission bien sûr allait débuter et donc que je ne bougeai pas mon popotin j'allai sûrement me faire tirer les oreilles. Alors que je courais en direction du centre du village, j'entendis alors d'horribles cris remplis de peur et de désespoir aux environs du centre-ville. Que se passait-il là bas ? Encore une bagarre ? Non, une simple bagarre ne pouvait provoquer autant de cris, peut être était-ce une attaque ennemie ?! Qui oserait-donc attaquer notre paisible village ? Je n'en savais rien, le plus important, c'était d'aller voir ce qui se tracassait. Accélérant le rythme, je me rendis au centre-ville en à peine cinq minutes et vis un abominable cauchemar. Des ninjas, dont le visage était couvert de sang suite à une plaie au niveau de la tempe, attaquait les villageois, mais vu leurs blessures, ils devaient normalement être … mort. Comment une telle chose pouvait se produire, des morts revenus à la vie ? Ce n'était plus du ninjutsu, c'était un stade beaucoup plus supérieur. Bizarrement, ces shinobis portaient le bandeau frontal du village caché du sable, le notre ! Cela voudrait dire, qu'ils ont été tués puis ensuite ressuscités, mais par qui ou quoi ? Quelqu'un aurait donc le pouvoir de faire renaître les morts, un pouvoir qui m'avait été inconnu jusqu'à présent. Ce quelqu'un, devait sûrement les manipuler, à distance, mais où était-il ..

Bref trêve de pensées, il fallait que je passe à l'action pour pouvoir sauver les villageois. Un homme, avait déjà réagi, mais il n'était pas de notre village, il portait le bandeau frontal du village caché des nuages, et avait mis en pratique un jutsu manipulant sur les ombres. Ces dernières partaient se relier à celles des ninjas-zombies, quelle étrange technique, en tout cas , cet homme semblait être de notre côté. Je n'allais pas me gêner pour lui venir en aide. Je sautai alors d'habitations en habitations afin d'atterrir au sol à côté du shinobi de Kumo. Une fois cela fait, je pus constater le nombre de ninjas-zombies, ils étaient au nombre de trois, du moins pour l'instant. À mon avis, cet homme avait sûrement besoin de tuer des personnes afin de les ressusciter, en fait c'était plutôt logique.

Je dégainai alors Tarashi, la portant de mes deux mains et parlai à l'homme proche de moi tout en fixant les ninjas déjà morts de mes yeux bleus étincelants :

« Apparemment nous allons devoir coopérer toi et moi, pour se débarrasser de ces espèces de ninjas-zombies, à mon avis, quelqu'un doit les contrôler à distance, et ce quelqu'un nous devons le trouver .. »

Ca y est. Le combat allait commencer… Le monde allais enfin gouter a la défaite. S’en était finit de toute cette haine. Je devais enfin faire face. Cela faisait des dizaines d’années que je me contentais de vivre reclus, tel un Hermite. Que je changeais de pays aussi souvent que de chemise. J’aspirais à autre chose. Je ne pouvais tout simplement plus continuer ainsi. Je pensais à intervenir depuis des années déjà. Mais j’avais peut être peur pour franchir le cap. Peut être qu’au fond de moi, je pensais que ce monde n'était pas si mal. Que c’était peut être de ma faute… Oui, c’est peut être triste a dire, mais je m’en voulais a leur place. Allez savoir pourquoi… Fort heureusement, quelque chose m’a fait réagir. C’est donc empli de haine contre ce monde que j’arrivai au centre ville du village de Suna. La tête pleine de pensées dites impures, je bouillonnais intérieurement. J’étais prêt à tuer femme et enfants sur le champ. A peine après avoir ramené a la vie trois de mes futurs collaborateurs, j’eu l’impression que tout le village Suna se regroupa autour de nous… Je fis signe a Kon que tout allais commencer, il se tenait sur ces gardes. Un ninja débarqua, puis deux. Parmi ceux-ci, un ninja de Kumo… Je poussais un petit soupire désintéressé avant que d’autres ninjas débarquèrent. Très vite, ils furent au nombre de six (Ouais, je compte Ryu, avec qui je vais poster plus tard). Je décidais donc d’intervenir avant d’être submergé par mes assaillants.

Glissant un regard furtif en direction de mes adversaires, je cru remarquer que celui de Kumo préparais quelque chose. D’un naturel méfiant, je fis un bon en arrière. Ce que mes ‘zombies’ s’empressaient de répliquer. Puissants, et bien entrainés, ils savaient pertinemment ce qu’il fallait faire. Tout deux dotés d’affinités complémentaires, ils pourraient faire des ravages dans le camp ennemi, et ça, ils le comprirent bien vite. L’un deux joignais ces mains, puis se concentra un instant. Le deuxième, très observateur remarqua très vite ce petit détail, et inspira un grand coup. Une demi-seconde passa, et l’utilisateur de Fuuton dirigea ces mains vers l’ennemi. Ce qui entraina un vent d’une puissance phénoménale, mais surtout énormément de sable en leur direction. Son coéquipier quand a lui, recracha énorme boule le feu sur ce qui n’était autrefois qu’il simple vent. Celui-ci se transforma en un énorme brasier… Ce qui les occuperait, du moins, pour un temps. Le sable les ralentirais quelque peu, et les flammes encore plus.

C’en était trop, je jubilais de l’intérieur… Les quelques civils présents ne pouvaient s’échapper, ils étaient cernés. Je les entendais crier, malgré la cohue qui régnait. Je sentais le village tout entier trembler de peur. Ils allaient enfin connaitre ce que j’ai toujours connu. Qu’importe s’il faut que j’endosse le mauvais rôle, s’il faut que je passe pour le méchant de l’histoire, je m’en fichais. J’estime que tout bon en avant est accompagné de sacrifice, n’est-ce pas ? Et s’il faut que tous ces innocents soient le prix à payer, alors qu’ainsi soit-il. Mes deux zombies préférés semblaient eux aussi se délecter de toute cette horreur qui se dégageait sur leurs visages. Ils semblaient dans leurs élément, comme s’ils avaient été crées pour ça.

Néanmoins, je voulais moi aussi ajouter ma pierre à l’édifice. Je ne voulais pas rester là, sans rien faire. Observer ? Trop peu pour moi. Je n’étais pas fait pour ça. Si je possédais ce don béni des dieux, ce n’étais pas pour rien… Il faillait que je m’en serve, que j’accomplisse de grandes choses. Quelques mudras plus tard, le sol commençait à trembler. Des sables mouvant se créaient devant nos yeux. Un ou deux mètres derrières mes combattants, j’observais la scène, confiant, le sourire aux lèvres… Ils étaient loin de se douter que l’attaque ne venait que de commencer… Le pire était à venir, soyez en sûrs

Spoiler:

HS: Je me suis dépêché, j'ai des tonnes de devoirs a faire, et un contrôle pour demain. Donc ne soyez pas étonné devant ce Rp de merde. Je me rattrape au prochain...

Le mot impossible ne fait pas parti de mon vocabulaire !!

Nom d'un pigeon ! Ce qui ce p'tit problème allait finir en arsouille ! On dirait que tout ce bazar allait être beaucoup plus compliqué que prévu, et que ces shinobis-zombies, n'étaient pas de simples zombies qui revivaient et qui bavaient courant comme des mongoliens derrière les gens. Non là, nous étions de la "réalité", ces ninjas zombies, n'avaient pas du tout de réactions et des comportements stupides comme dans les histoires qui sont censés faire peur. Ils avaient tout à fait des réactions intelligentes et des réflexes vifs et rapides, comme si c'était de véritables ninjas entraînés. À la limite on pourrait même se laisser croire qu'ils ont l'air "vivants' mais malheureusement pour eux, c'était impossible. Oui je sais je sais, le mot impossible ne faisait pas parti de mon vocabulaire, mais là ça sautait aux yeux. Ils possédaient des blessures étonnement graves, qui avaient sans doute étaient mortelles à la tête, et aucun "humain" ne pouvait survivre à une blessure pareille. Il ne nous restait donc plus qu'une seule conclusion, voir un seul mot, "résurrection". Mais comment cela pouvait-il se produire, ces shinobis n'étaient tout de même sortis de leur tombe comme par magie, sachant que ces shinobis, je les connaissais. Il faisait parti de l'escorte de surveillance du village, et c'est, enfin c'était eux qui accueillaient toute personne rentrant dans Suna. De plus, leurs blessures étaient récentes, elles avaient du être faîtes il y a à peu près une dizaine de minutes, tout laisserait donc à penser que quelqu'un les avait tué et que ce quelqu'un les avait ensuite ressuscité pour semer la zizanie dans le village en les contrôlant. C'était l'une des solutions des plus évidente, mais l'une des plus impossibles à réaliser. Oh zut j'ai encore dit le mot impossible, faîtes moi à penser à me foutre une baffe tiens !

Sinon la situation physiquement, n'avait pas changé, du moins pas encore. L'ombre continuait de se prolonger fonçant sur les shinobis, mais la nouvelle connaissance à mes côtés me répondit après avoir pris légèrement un air pensif :

Voilà que notre jeune ami lui n'était pas vraiment sûr de la conclusion que j'avais tenu à lui dire, mais le problème c'était qu'il y avait certainement des chances qu'il se trompait. Du moins c'était mon avis, une blessure pareille, engendre obligatoirement la mort, surtout que les shinobis, avaient été touchés à la tempe, cela m'étonnerait fortement que ces ninjas soient en vie, même par la plus grande des chances cela était "peut être" possible. Par contre, aucune chance que ceci soit lié au kugutsu, les fils de chakra seraient visibles et de ce fait, j'aurais immédiatement aperçu le marionnettiste. Restait donc à dire ceci à mon nouveau compagnon d'armes :

Soudain alors que je venais de répondre au shinobi à mes côtés, une kunoichi beaucoup plus jeune que moi et l'autre ninja, se tint à nos côtés et murmura quelque chose d'incompréhensible que je n'eus réussi à entendre. Par contre, ce que j'eus réussi à entendre, ce fut une voix qui m'était étonnant familière disant :

Je me retournai, j'eus reconnu la personne qui eut prononcé mon nom, c'était Thrys-sensei ! Souriant de bonheur étant tout à fait rassuré, je m'empressai de reprendre mon sérieux et de lui répondre :

C'était soudain qu'à ce moment, un des zombies plaqua ses mains au sol, et fit apparaître un vent dense et puissant faisant tourbillonner le sable dans son passage tandis que le deuxième cracha une énorme boule de feu qui au contact du jutsu fuuton, se transforma en un véritable brasier qui fonçait droit sur nous. Voulant tenter de réagir, je me fis doubler par le shinobi inconnu qui créa alors un mur de terre d'environ cinq mètres et faisant à peu près un mètre de largeur, c'était intelligent, mais cela n'allait pas nous protéger de ce brasier infernal. Mais je n'avais pas hésité, je me plaquai alors sur le côté droit du mur de terre et m'écroulai alors après avoir senti une énorme secousse et vu l'énorme brasier qui avait transpercé le mur comme de la mousse. Suant comme jamais , je regardai autour de moi étant panique pour observer la situation après cette attaque infernale.

C'était un cauchemar, un véritable cauchemar, des gens complètement carbonisés qui hurlaient à la mort, certains à qui ils manquaient des membres, et qui pleuraient de douleur suppliant qu'on les achève. Quelle horreur, j'en avais presque la nausée. Me retournant, pour que je n'observe plus cette vision de malheur, je serrais les poings, et me mordais les lèvres. Comment on pouvait commettre de tels atrocités, comment des choses pareilles pouvaient-elles être produit dans ce monde ... C'était pour ça que j'avais un but, que je voulais mettre un terme à tout ceci, à tous ces malheurs, c'était pour cela que je voulais faire régner la paix et faire arrêter toutes ces souffrances morales ou physiques. Pris dans mes pensés , je n'avais pas remarqué qu'un nouveau jutsu avait été exécuté. Un sable mouvant fit alors son apparition, la taille du mur de terre se réduisait au fur et à mesure et le shinobi de Kumo grimpai alors sur le mur en courant sur ce dernier pour arriver tout en haut. Pour moi, il ne fallait tout de suite se protéger, il fallait que je sauve les villageois, au moins quelques uns. Apercevant une femme et son enfant courant pour fuir la mort, je fonçai alors vers la direction , pris la femme sur mon dos ainsi que l'enfant et sautai de balcons en balcons pour arriver en hauteur. À ce moment, je les déposai et leur ordonnai de se mettre à l'abri, ils me remercièrent et firent ce qu'ils avaient à faire.

Je me replongeai alors dans l'ambiance du combat qui était menée et vis avec désastre les dégâts, des maisons effondrés, des lampadaires écroulés, des dizaines de civils affalés sur le sol. Je me rapprochai du shinobi du village caché des nuages et lui dis alors :

Après ces paroles essayant de détendre l'atmosphère, je reprenai mon sérieux mais restai là où j'étais, je préférais ne pas gaspiller mon chakra pour rien, et attaquer le moment venu.