Nuit 1:
Je marche en direction de la montagne la plus proche, le village bien que plongé dans la tourmente, est pour l'instant affreusement calme et aucune mission pour moi ne se présente a l'horizon. Très bien, alors je vais m'entrainer au cœur de cet éminente masse de pierre et ce durant six jours et sept nuits !!
J’arrive a la montagne. Il est maintenant temps que j'attaque l'ascension du flanc le plus escarpé de celle-ci. Non pas a l'aide de Konobori mais belle et bien a la force de mes bras et eux seuls.
Alors je me concentre, je prend une grande inspiration.... et je choisit les règles:
Je ne dois pas utilisé Konobori ou ses dérivés afin de m'accrocher a la roche
Je ne dois pas utilisé d'arme kunai ou autres. Seuls mes jutsu et la force de mon corps doit me hisser vers le sommet.
Je lève la tête et j'observe cette immense Colline de roche qui se dresse face a moi tel un défi.
J'en suis environ aux deux tiers. La gravir devrait me demander quatre heures d'escalade pur et dur... peu importe car c’est ainsi que je deviendrais fort.
J'inspire une seconde fois plus profondément car, à présent, c’est au plus profond de moi que je cherche le courage d'effectuer cette tache ardue.
Je voyage en moi, mon esprit me parcours, chaque once de force, chaque once de motivation et de courage est trouvé et ramené a la surface.
J’expire doucement car maintenant il me faut me concentrer je ne joue plus ... je n'ai jamais joué.
Lors de l’entrainement c'est une des facettes de ma personnalité qui prédomine jusqu’à prendre intégralement le contrôle de ma personne: la Dureté. Je ne m'accorde aucun répit aucune excuse, je suis intransigeant avec moi même bien plus qu'avec quiconque.
C'est bon. Je suis prêt. Comme toujours lorsqu’une épreuve s’annonce, je fixe la paume de mes mains comme pour y puiser l'énergie qu’il me manque. je serre alors les poings tout est prêt.
La face nord de la montagne est la plus abrupt. Les vents y ont lissez la pierre, l’humidité la rendu glissante c’est un véritable enfer qui s’annonce.
Aucune plante ne pousse ici mis a part quelque solides buissons de ronces qui ressemblent étrangement a des ombres planant sur quiconque s’aventure a monter ici.
Je suis a hauteur des nuages ainsi je ne peux rien voir de ce qu’il ya en dessous de moi pratique pour ceux qui aurait le vertige... dommage ce n’est pas mon cas ...
Si j’observe ainsi c’est pour tout préparer, tout prévoir car comme on le dit si bien un homme averti en vaux deux.
Il me faut maintenant choisir mon chemin et sa tombe bien car, un peu plus haut sur 5 mètres a gauche, il ya une prise idéal. Elle mène a tout un réseau de prise plus ou moins évidente, plus ou moins glissante ...
Je fléchis les genoux et d'un formidable bond je me propulse jusqu'à la première prise.
J'agrippe alors la roche de toutes mes forces en m'écrasant lourdement contre ce mur de pierre moite. Il est temps maintenant de trouver une prise pour mon autre main, je tâte la surface avoisinante a l'aide de ma main libre a la recheche de la prise suivante ... c'est bon !
Une petite crevasse dans la pierre... Parfait! j'y glisse les doigts et m'y agrippe puis, de la même manière, je place une a une mes jambes et je continu mon ascension.
Cela fait maintenant une demie heure que j'escalade ainsi et je commence deja a ressentir les effets de la fatigue. Petit a petit mes bras commencent à tirer et mes jambes deviennent de plus en plus lourdes.
* ridicule tu es si loin du sommet et tu te permet deja de geindre... Putin la douleur c’est rien! Tu te dis ninja, tu veux défendre kumo, la foret et tes amis c’est sa ?! alors ta gueule et monte !!! *
Voici la personnalité que j'ai lors de mes entrainement. .. je suis dur. dur avec moi même car c'est ainsi que j'arrive a avancer envers et contre tout...
Dur car la vie elle même est dur. Rien n’est facile en ce monde....
Je suis dur car c’est bel est bien comme sa que je me motive, je me traite de merde si il le faut pour me prouver que je vaux mieux que sa et je m'arrache encore et encore...
Maintenant, commence a perlé sur mes yeux les premières gouttes de sueur et mes mains meurtries imprègnent d'un pourpre profond chaque pierre que j'empoigne, met peu importe je monte.
Jamais je n'aurais imaginé que la montée puisse être si dur! Les roches sont lisses et glissantes, les prises rares et étroites. je suis a bout et mon corps me le hurle a travers sa douleur ... arrête toi !
Mais il n'en est pas question, je continu a gravir la montagne et sa fait maintenant trois-quart d'heures que j'escalade ainsi.
Le soleil a fini de se coucher. sa frêle lueur orange s'est éteinte et il m'est actuellement quasi impossible de voir les prises qui me permettrai de continuer mon ascension. petit détail, pourtant évident, que j'avais omis lorsque cette idée folle m'avais traversé l'esprit.
Mais peu importe j'observe autour de moi et j'aperçois plus haut ce qui ressemble a un plateau
*parfait j'y passerais la nuit*.
Quand soudain la prise sous mon pied droit cède. je perd l'équilibre. Ma main gauche lâche prise emportant dans son élan mon autre jambe. Je suis maintenant suspendu a un bras, la chute n'est pas envisageable car elle signifierait la mort mais il est évidemment hors de question d'enfreindre les règles de cet entrainement.
*Allez tiens bon juste le temps de trouver une solution... aller magne réfléchis Réfléchis RÉFLÉCHIS !! c'est bon !!*
J'ai trouvé une solution!! et elle va me permettre d'accélérer un peu l'arrivée d'un repos qui me semble bien mérite. Je relève péniblement mon bras gauche a hauteur d’épaules puis après une courte série de signe tout en murmurant:
"Ne o sodateru"
cinq racines sortent de la roche a une vingtaine de mètres les unes des autres jusqu'au fameux plateaux. Puis une seconde fois je fait des signes de la main gauche: il faut que je me dépêche! Petit a petit mon bras droit cède a la douleur, son emprise s'amenuise la douleur est atroce.
*il faut faire vite* "Go hebi midori"
Chacun de mes doigts prends alors une couleur verdâtre et finissent par avoir l’apparence de cinq têtes de serpent. chacune de ces cinq têtes s'élancent ensuite en de grande lianes atteignant rapidement la première racine qui avait traversé la roche formant un demi cercle tel une poignée parfaite.
Les lianes finissent par s'enroulaient autours et chaque tête la mord fermement. je concentre beaucoup de chakra dans chacune d'elles afin de les solidifier au maximum, puis de la main droite je lâche prise. la douleur est atroce mais il ne faut pas que je me déconcentre ou mon Go hebi midori cèdera... en effet mon niveau actuelle ne me permet pas de supporter un tel poids sans une grosse consommation de chakra et une concentration extrême. de plus, faire sortir des racines de la roches s'avère bien plus couteux en énergie que les faire sortir du sol. Mon endurance est mise a rude épreuve.
*cet entrainement et parfais*
J'esquisse un sourire puis je ferme les yeux afin de me concentrer. je sens le flux de mon chakra dans l'allonge de mes doigts devenue l’un de ces longs serpent vert.
De mon bras droit encore douloureusement engourdi, je m'efforce de tenir mon avant bras pour me donner de la force. puis je tire sur mon bras comme sur une liane pour me projeter en avant. cette manœuvre n'a pour but que de m'aider a me hisser avec le Go hebi midori... c'est bon! je suis sur la première racine! elle est relativement épaisse et bien encré je peux me tenir debout dessus, face contre la roche. le reste du chemin va être plus sympa! la seconde racine et encore une fois a vingts mètre. je réitère l'exploit, si je puis dire, et ce jusqu'à arriver a la cinquième racine c'est a dire au fameux plateau. je suis a genou. ici il ya de la terre bien meuble et un arbre qui pousse... parfait! je suis a bout de souffle, mes mains saignent, mes muscles sont meurtries .
Je me cale contre le tronc d'arbres et m'assoit pour ensuite poser ma main contre le sol. je concentre un peu de chakra puis entre mes doigts germe une graine. Je retire ma main. celle-ci grandi rapidement pour donner après quelque seconde un beau et puissant Pitaya, le fruit du dragon, dont justement 3 de ces fruits muri a une vitesse ahurissante pour finir par tombé a mes pieds. je me baisse et les ramassent, tendis que la plante se décompose petit a petit pour finir par disparaitre. en effet je l'est fait pousser mais elle n'a rien a faire ici. ainsi une fois que j'ai arrêter de la nourrir de mon chakra, la nature a repris ses droits et l'équilibre des choses fut préservé.
Sur ce, je retire l'écorce de ces fruits. leur chaires est d'un rose profond... très appétissant! Je me délecte alors de cette collation, puis une fois finie, je me colle contre le tronc de l'arbre avant de dire
"Ne o sodateru".
Cinq racines vinrent alors sortir les unes au dessus de l'autre partant de mes pieds jusqu'à ma tête pour entremêler les unes aux autres finissant par m'envelopper d'un cocon de bois de bois fragile si je doit être précis car cette technique fini de me pompé les dernière goutte de chakra qu'il me resté, m'enfonçant ainsi dans un profond sommeil salvateur ou ma dernière pensée fut celle de ce flash et range vécu a kumo quelques heures plus tot