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Ce jour-là était un jour spécial, j’allais effectuer ma première mission au sein de Kumo. On m’avait envoyé la veille un messager pour me dire de venir au bureau du Raïkage, où j’allais être affecté à une mission de rang A avec un autre Kumojin, un chuunin. Une mission de rang A, franchement, ce n’est pas que je n’avais pas le niveau mais pour une première mission… Même si tout bien réfléchi, j’aurai eu l’air malin en arrachant les mauvaises herbes d’une personne âgée pendant une mission de rang D. Je m’étais préparé comme à mon habitude, une douche, mise de mon armure et vérification complète de mon matériel. J’avais aussi mes parchemins à réaliser. Je prenais donc une partie du sang de mon index droit pour réaliser tous les parchemins d’armes et de munitions. Deux parchemins posaient sur moi, un pour mon arc l’autres pour mes flèches. J’en profitai aussi pour faire ma marque fétiche sur le visage. J’étais prêt pour aller voir le Raïkage. J’habitais juste à côté du bureau du chef de village, donc j’y arrivai assez rapidement. En chemin, j’observais en marchant la reconstruction du village. Elle était presque finie mais le souvenir de l’attaque persistait. Je m’en voulais de n’avoir pas étais là, même si je n’aurais sans doute rien pu faire pour éviter ce qui c’était passé. Le chemin que je prenais pour me rendre au bureau du Raïkage était désert. Il n’y avait aucun bruit. Une fois devant le bâtiment, je vis plus de monde, les gens étaient calmes mais présents. La porte du bureau était ouverte, le Raïkage y était, seul, entrain de regarder des papiers et de signer des documents. J’entrai dans le bureau, il m’invita à m’asseoir. Il avait un air grave, en même temps une mission de rang A ce n’était pas rien. Lorsqu’il m’annonça la mission, ce fut un choc pour moi. Des espions, à Kumo, moi qui pensais que le calme était revenu. Cette mission ne pouvait être simple. La mission devait se faire à deux, mais la deuxième personne n’était pas encore arrivée. Le Raîkage m’indiqua qu’il arrivera bientôt.

Pendant que le chuunin arrivait, Kanna, notre puissant Raikage, m'expliqua plus en détail notre mission. Cette mission consistait à éliminer tous les espions qui infestaient les environs de Kumo. Le Raikage voulait surement tisser des liens avec le village de Kiri car il m'ordonna de ne pas toucher à leurs espions. Il me dit aussi que le gros des espions se trouvait dans les montagnes et que c'était par la qu'il fallait commencer, car les espions infiltres dans le village ne pouvait être repères sans l'aide de leurs camarades. Et ce fut a ce moment que le chuunin arriva. Il était du même gabarie que moi, et il avait beau être moins gradé que moi, il paraissait aussi fort, surement due à sa plus grande expérience des missions. Kanna lui expliqua en bref la mission, il devait s'attendre à ce que je lui dise plus en détail comment la réaliser a bien. Notre Raikage était exaspéré de toutes ces paperasses, il était en manque d'action. J’appris aussi le nom du chuunin, Gargonith Manjome. Le chuunin prit le parchemin de mission et se leva, je lui suivis arrivé à la porte, il me regarda entièrement et me dit :
« Bon on va avoir tout le temps d'apprendre à ce connaitre je pense »
« J’espère qu’une fois que tu auras appris à me connaître tu voudras encore faire cette mission avec moi ! »
Je le vis sourire, mon nouveau coéquipier n’était donc pas quelqu’un sans sentiment. Il me tendit le parchemin de mission. Je savais que j’allais devoir me battre lors de cette mission, je ne pouvais prévenir le chuunin que je changeais de personnalité lors des combats, je devais attendre un peu avant de lui en parler. Le chuunin avait l’air prêt à réaliser la mission, il devait avoir l’habitude de faire des missions de ce genre. Étant plus gradée que Gargonith, j’étais officiellement le chef de cette mission, mais étant moins expérimenté je décidai de prendre les décisions à deux et bien sur, je lui en fis part. Il fut surpris mais il approuvait mon choix. Il était sérieux, je l’étais aussi et il le fallait si on voulait réussir cette mission. On sortit du bâtiment, histoire d’être à l’abri de toutes les oreilles indiscrètes qui pouvaient être présentes, pour établir la stratégie à adopter lors de la mission. Ma stratégie était simple, rapide et efficace, on allait dans les montagnes, on trouvait les espions dans les montagnes, on les élimine tous sauf deux ou trois, lesquels vont subir un interrogatoire pour localiser les autres, jusqu’à ce qu’ils soient tous morts. Gargonith n’émit aucune objection, soit par approbation de ma stratégie, qui faut l’avouer était la seul possible, soit par peur de contredire un supérieur. Une fois la stratégie établit, nous nous rendirent en direction des montagnes

Le chemin pour se rendre dans les montagnes était court, cela nous permis d’y arriver très rapidement. Les montagnes n’étaient pas faciles à monter surtout que je ne les connaissais pas bien étant donné que je n’étais jamais venu ici. Mais maintenant je le regrettais, c’était une zone parfaite pour s’entraîner mise à part les différentes excursions des espions ennemis. Le chuunin qui m’accompagnait avait l’air très sûr de lui, et il avait l’air de très bien connaître les montagnes. Tellement bien qu’il prit les devants pour me montrer le chemin à suivre. Cela ne me dérangeais absolument pas qu’il veuille me montrer absolument de quoi il était capable, c’était même un peu amusant. Et puis s’il n’avait pas connu le chemin ou s’il n’avait pas voulu me passer devant, on se serait vite perdu et on aurait perdu beaucoup de temps. Il était si sûr de lui qu’il me donna même un ordre, celui de me taire. A vrai dire, je ne parlais pas, mais mon armure avait beau être légère, cela n’en restait pas moins qu’une armure. Je me déplaçai donc très doucement sur le flanc de la montagne, qui était à quelques mètres de moi. Effectivement, j’entendis aussi du bruit. Vu le nombre de pas et le poids fait sur le sol, ils étaient des ninjas. Le combat était donc inévitable. Le chuunin, qui était plus proche des ninjas que moi, me fit signe de ne pas bouger. Il regarda deux fois les adversaires, surement une première fois pour les compter et les localiser et la deuxième fois pour vérifier leurs villages. Puis sans dire un mot il fit une série de signe puis il réalisa une technique. C’était une technique de Raïton, ses mains étaient parcourues d'électricités. Il se tourna vers moi, et d’un geste il me fit signe qu’il contrôlait la situation. Ce fut à ce moment que je me rendis compte que ces yeux étaient rouges comme le sang. Cela ne m’effraya pas, au contraire, j’avais trouvé un point commun entre nous même si il ne savait pas encore que mes yeux aussi pouvaient être rouges. Je le lassai faire son combat, de toutes façons, y prendre part ne m’aurais pas plu. Pour la sécurité, j’invoquai comme même mon arc et une flèche. Puis le chuunin partit à toutes vitesses, cela me rappela les entraînements que je faisais avec mon père. Sauf que dans mon souvenir, il n’y avait pas d'effusions de sang. Gargonith était puissant, mais il était sale. Les corps ennemis tombaient les uns après les autres sans que j’intervienne dans le combat. Les adversaires en plus d’avoir été pris par surprise étaient très fatigués et surement lassés de devoir espionner un village toute la journée. Le chuunin s’en tirait très bien, il avait tué tout le monde sauf deux ninjas qu’il avait assommés au préalable. Mais le combat ne s’arrêta pas là, deux des ninjas présumés morts, se mirent à courir. Le chuunin ne les vit pas immédiatement. Il était donc temps que j’intervienne.Des ninjas qui s’enfuissent sont des cibles faciles, et c’était pour cette raison que d’une flèche dans le dos, le premier tomba, cette fois c’était une certitude il était mort. Quand au deuxième, j’allais tirer quand je vis que Gargonith l’avais rattrapé et assommé. Il dut se mettre en tête qu’un prisonnier de plus ne servirait à rien, en tout cas il leva son épée pour l’abattre. Je n’avais pas envie de l’épargner mais un prisonnier de plus ne peut faire de mal. Etant assez loin, et n’ayant par flemmardise pas envie de crier, je ne pouvais lui faire comprendre qu’il devait le laisser en vie. La mort de ce ninja était donc inévitable, mais comme je savais que nous étions dans l’obligation de tout nettoyer avant de partir, une mare de sang était à éviter. Mais ce fut à ce moment que j’eus une idée, j’allais devoir utiliser une technique mais le ninja pourrait s’en sortir, enfin peut être. J’utilisai donc une technique : Doton, Doryuusou [Les Lances de Terre], aussitôt un pieu en terre sortit de terre souleva le ninja pour me le ramener. Du coup, le coup que le chuunin, qui ne s’attendait absolument pas à ça ne put s’arrêter dans son mouvement et donna un coup de sabre dans le vide, ce qui lui valut un déséquilibre et une chute. Je ne pus m’empêcher de rire, lui me lança un regard qui faisait froid dans le dos, un regard qui se transforma vite en rire. Il me rejoint. Le ninja dont je venais sauver la vie, était plutôt en bon état… pour quelqu'un qui vient de faire transpercer l’épaule. Le moment que j’attendais le plus était arrivé. Le moment de l’interrogatoire était arrivé, le chuunin avait beau avoir fait un carton, la torture était l’un de mes domaines de prédilection. Mais le chuunin avait l’air d’avoir du sadisme à revendre, je lui proposai donc un challenge :

- Dis, Gargonith, ça te dit un défi ?

- Celui qui arrive à faire parler en premier son prisonnier a le droit de décider du sort du troisième prisonnier et de décider du plan pour le reste de la mission.

Je pensais qu’un peu d’esprit de compétition ne pouvait faire de mal. Le chuunin accepta mon défi et prit son prisonnier avec lui. Quant à moi, je m’entrepris de ligoter le prisonnier qui saignait. Une fois le prisonnier solidement attaché et bailloné, je m’entrepris de le réveiller. Mon prisonnier était un ninja de suna, je n’avais rien contre lui, mais une mission est une mission. Il était plutôt grand et résistant. J’aurais sans doute eu du mal à le battre en duel, s’il avait été préparé à notre affrontement. Au moment où il se réveilla, il eut le réflexe tout à fait naturel de vouloir s’échapper. Mais les nœuds que j’avais effectués étaient faits spécialement pour attacher quelqu’un, autrement dit qu’à chaque fois que l’enchaîné tirait sur le lien, il se resserré. Puis il voulu crier, mais j’avais bien sûr pris mes précautions. Je pris une flèche, la tenant dans ma main, je lui mis sous la gorge et lui dit :

- Je n’ai pas besoin de te dire ce qui t’attends si tu décidais de bouger ?

- Mmg

- J’en déduis que tu vois de quoi je veux parler, très bien, l’interrogatoire peut commencer !

Aussi tôt que j’eus prononcé cette phrase, je lui retirai ce qui empêchait de parler.

- Très bien tu vas d’abord me dire comment tu t’appelles et quelle est ta mission ?

- Tu perds ton temps, je ne te dirais rien ! Plutôt mourir !

- Mourir ? Hahahaha … Non je ne vais pas te tuer, mais ne sois pas content pour autant, tu vas souffrir comme tu n’as jamais souffert de ta vie !

- Rien à faire ! Vas-y je suis prêt !

- Prêt ?! Hahahahaha… Tu ne peux pas te préparer à ce qui t’attend.

Et je ne suis pas du genre à dire des menaces en l’air, alors je commençai la torture. Le chuunin avait un avantage sur moi, le mien était déjà blessé, et il saignait. Mais la blessure n’allait pas le tuer, heureusement. Comme pour l’intimider, j’invoquai toutes mes flèches, soit deux ou trois centaines d’armes répandues sur le sol par mes soins.

- Tu sais que tu peux parler à tout moment, j’arrêterai alors ce que je suis entrain de faire et j’appellerai un médecin.

- Crève !

Je pris alors une flèche que j’enfonçai dans son épaule blessé. Il hurla. Je ne pris pas la peine de l’en empêcher, sachant pertinemment que le coin dans lequel nous étions ne laisserait passer aucun bruit. Et puis cela ferait peut être peur au prisonnier du chuunin. Laissant la flèche au milieu de son épaule, je regardai ma cible au cas où elle aurait quelque chose à me dire, voyant que ce n’était pas le cas je pris une autre flèche, et la plantai dans l’autre épaule. Idem, hurlement, hyperventilation, le prisonnier prenait bon cœur à souffrir.

- Alors, tu ne veux pas parler ?

- Crève !

- Mais si tu commence déjà à avoir mal, on n’ira pas loin.

- Je cris pour te faire plaisir, connard !

- Oh ! Que de grossièreté ! Bah si c’est pour me faire plaisir je te remercie.

Je sentais que mon côté sadique prenait le dessus. Cela concordait avec la situation, mais il ne fallait pas que je perde complétement mon contrôle, il ne fallait pas que le ninja crève. J’essayais de reprendre le contrôle mais simplement que de penser à la façon de le torturer me fit plonger dans les ténèbres de mon esprit. Aussitôt, je sentis mon chakra s’agitait, je ne pouvais encore tenir que quelques secondes avant de sombrer.

- Tu es sûr de ne rien vouloir me dire ?

- Tu parles pour rien abruti !

- Tant pis pour toi.

J’en pouvais plus, pour ne pas perdre inutilement de force, je me laissai tomber dans les profondeurs du sadisme dont le deuxième moi raffolait tant. A voir le visage apeuré de mon prisonnier, j’en conclus que mes yeux venaient de changer de couleur. Mon visage changea. J’avais une soudaine envie de meurtre, je pouvais toujours le tuer et interroger le troisième homme. Mais je ne fis pas, car le chuunin vint me voir. Il avait l’air d’avoir déjà commencé son interrogatoire. Il venait juste voir si tout ce passait normalement. Puis il partit. Je décidai finalement de laisser vivre mon prisonnier. Enfin… pour le moment. Il venait de perdre une chance d’éviter la souffrance mais il ne savait pas. L’interrogatoire n’était pas fini, au contraire c’était à ce moment que ça devenait intéressant. Je lui arrachai son habit, ce qui fit qu’il se retrouva torse-nu, puis je pris une flèche que je posai juste en dessous de sa blessure et je l’enfonçai légèrement.

- Parle !

- Tes yeux ! Merde t’es quoi au juste ?

- PARLE !

- Attend, tu veux savoir quoi au juste ?

- Je t’ai déjà demandé ton nom et ta mission mais tout compte fait, je m’en fous un peu.

- Alors qu’est ce que tu veux ?

- Où sont tes camarades ?

- Vous venez de les tuer !

- Les autres ! Ceux qui sont cachés dans le village.

- Y’en a pas d’autre !

- Les mensonges ne prennent pas avec moi.

Comme pour donner de la valeur à mes mots, je fis parcourir la flèche de son épaule blessée à sa hanche du côté opposé. La douleur qu’il ressentit était si forte que le ninja s’évanouit après avoir hurlait à la mort. Le réveiller aurait pris du temps, du temps perdu. Alors je partis voir ce que le chuunin faisait.

Le chuunin torturait son prisonnier avec l’aide de ses techniques, je ne souhaitais pas vraiment savoir comment il s’organisait, juste vérifier qu’il s’en sortait. Et c’était le cas, je retournai donc vers mon prisonnier. Il s’était réveillait et il avait essayé de s’échapper, en vain évidemment. Je me devais de le punir comme il se doit, j’étais redevenu normal mais j’avais l’impression que ma partie normale devenait plus sadique. Torturer ce prisonnier de me dérangeait plus, même si j’arrivais à contrôler mon mauvais côté, il prenait de plus en plus de place dans mon esprit. Cela pouvait s’aggraver avec le temps, il fallait que j’y fasse attention. En tout cas le prisonnier me regardait avec un regard à la fois plein de regrets et en même temps terrorisée, tel un chien qui vient de faire une bêtise. Il avait l’air de m’implorer, mais en même temps, il savait que sa vie était finie. C’était tant pis pour lui, il n’aurait jamais du essayer de s’échapper. Mon objectif n’était pas de le faire souffrir au point qu’il n’en puisse plus, juste lui faire comprendre que tout me dire était le seul moyen de sortir de cet enfer. Sa vie était finie, il le savait, même si il me disait tout je devrais l’éliminer, il avait le choix : tout me révéler et partir dans l’autre monde sans souffrance mais avec un poids sur le cœur ou mourir après des mois de souffrance avec honneur. Torturer ce prisonnier n’avait rien de jouissif pour moi, il exécutait juste les ordres d’un de ses supérieurs comme moi j’aurais pu le faire, ce n’était pas un criminel très dangereux, il avait peut être une femme et des enfants qui attendaient son retour, on aurait même pu être amis si on s’était rencontré autrement mais le destin en avait décidé autrement. Le torturer n’était pas pour moi un acte de sadisme, c’était une mission que je m’efforçais d’effectuer à bien. Mais malgré le respect que j’avais pour mon prisonnier, je ne l’épargnerais pas car j’avais une mission et je ne l’abandonnerais pas. Le ninja avait choisi son camp et il allait en subir les conséquences.

Je saisis une flèche que plantai légèrement dans son œil gauche, assez pour le rendre inutilisable mais sans lui transpercer le crâne. Il criait, je l’avais fait assez rapidement pour qu’il n’eut pas le temps de fermer ses paupières. Il ne pouvait plus les fermer tellement la douleur était insupportable. Il ne pouvait pas non plus se les cacher avec ses mains, étant donné que je les avais attachés. Il fit alors la seule chose qu’il lui restait à faire, il hurla. Il le fit même si fort que j’eus des acouphènes.J’espérais qu’il n’y avait aucun ennemis aux alentours car si c’était le cas, ils l’auraient tous entendu. Je laissai mon prisonnier se reprendre, car si je continuais, il risquait de faire une crise cardiaque. Au moment où il finit de crier, j’entendis crier un peu plus loin, ce qui me laissa penser que le chuunin avait changé de méthode. Puis un peu plus tard, les cris s’arrêtèrent complétement. Mon prisonnier s’était encore évanoui et Gargonith vint me voir.

-Laissons tomber pour la journée on y retourne demain pour le moment on les laisse crever de faims sa te dit?

- Le mien n’a pas l’air de vouloir manger, par contre moi sa me ferait du bien.

Je ne pouvais laisser mon prisonnier seul sans surveillance, et manger en regardant un homme souffrir n’était pas un rêve. Je fis donc une technique pour l’emprisonner pendant la nuit. Doton, Doryuusou [Les Lances de Terre], cette technique avait plusieurs utilisations possibles et je ne me gênais pas pour les utiliser. Une légère baisse de chakra se fit sentir mais il m’en restait encore beaucoup. Aussitôt des lances de terre en forme de pieux se formèrent autour de ma cible puis se rejoignirent pour former une prison. Ainsi il ne pouvait plus s’échapper sans que je m’en aperçoive. Puis je rejoignis le chuunin qui avait déjà commencé à préparer le repas. Pendant ce temps-là, je commençai à nettoyer les traces de notre passage, travail qui prenait du temps étant donné la quantité de sang émise pendant le combat. J’entrepris aussi de cacher les cadavres en attendant de venir les rechercher à la fin de la mission. Quand j’avais fini, le chuunin avait déjà fini de manger, il avait donc mangé pendant que je travaillais. Mais peu importait, mise à part le repas qui m’attendait.

Je pouvais enfin manger. Malgré mes voyages et mes entraînements, je n’avais jamais réussis à ne pas manger pendant longtemps. Et puis faire une mission avec le ventre vide était mauvais pour les résultats obtenus. L’oiseau que j’avais chassé avait un goût exquis. De la viande grillé, il n’y avait rien de mieux pour se rassasier. Pendant que je mangeais, le chuunin narguait les prisonniers avec la viande qu’il avait gardée. Ça avait l’air de lui faire plaisir de les faire souffrir. Puis il revint me voir, il avait l’air de vouloir me parler. Malheureusement pour lui, il n’avait pas choisi le bon moment. Mais comme il ignorait que je ne supportais pas parler alors que je manger quand j’ai vraiment faim, il fit donc cette erreur.


- Bon appétit, et en fait, j’aimerais que tu m'en dises plus sur toi.

- Sur moi ? Bah il n’y a rien de particulier dans ma vie, j’ai 19 ans et j’aime manger.


J’espérais qu’il avait compris que je voulais manger, et pour en être persuadé je me remis à manger. Il avait l’air déçu. Je n’avais pas été sympathique avec lui surtout qu’il voulait surement devenir ami avec moi mais il n’avait pas eu de chance sur le choix du moment. Mais je m’en voulais un peu de l’avoir rembarré comme ça, je me dépêchai donc de finir mon repas pour reprendre notre conversation. Une fois avoir fini mon repas, je repris ma présentation.

- En fait c’est ma première mission, j’ai repris du service à mon dernier anniversaire après trois ans d’entrainements. Je n’ai jamais fait l’examen des junnins, car mon père n’a pas voulu attendre le prochain donc il a fait pression sur les autorités du village. J’ai donc été testé par le Raïkage en personne. Et me voilà Junnin ! Sinon je suis légèrement lunatique. J’ai disons une double personnalité. Mais j’arrive à me maîtriser de temps en temps.


Ainsi il en connaissait plus sur moi que la plupart des gens. Vu comment il s’amusait à torturer son prisonnier savoir que j’avais des problèmes psychologiques n’avait pas du le déranger plus que ça. Il semblait intéressé par mon histoire et moi je voulais en savoir plus sur la sienne. Étant donné que j’avais moi-même présenté ma vie, il ne pouvait refuser de se présenter. Ce fut pourquoi je lui demandai de se présenter aussi.

"Il n'y à rien d'important à dire, j'ai autre fois été un ninja de kiri, du temps du Mizukage Kanon, après il ce fit détrôner par Aiku Gin Iro certes plus puissant, j'ai ensuite eu une embrouille avec le mizukage et je déserta le village de kiri, je fus recueilli par Killer bee qui me donna un rôle, une maison et sa confiance, j'ai participé à la défense de Killer bee lors de l'attaque de l'akatsuki mais j'ai été vaincu comme une mouche, j'ai deux affinités comme tu as pu le constater et c'est tout. Désormais si tu le veux bien tu devras dormir chacun de nous dormira un jour sur deux aujourd'hui c'est toi et je surveille, demain sa sera moi et tu surveilleras, ainsi de suite... "

"C’est une très bonne idée. Et puis si cela ne te dérange pas de commencer à veiller. Bon bah bonne chance pour la nuit, et à demain."

J’avais écouté le chuunin raconter sa vie. J’en avais appris beaucoup, il était donc un déserteur. Kiri et Kumo étant alliés, je pouvais en conclure qu’il n’était pas recherché par son village d’origine. Sa proposition de roulement pour dormir était une excellente proposition, surtout que j’avais besoin de sommeil et que je ne me voyais mal passer la nuit à veiller.

J’acceptai son idée. Je le laissai donc s’occuper de la surveillance. Je m’occupai à construire un lit avec les moyens que j’avais. En gros, pas grand-chose, mais j’avais quand même réussi à faire quelque chose qui ressemblait à un lit. Je m’y installai, près du feu qui nous avait servis pour faire à manger. Je ne connaissais pas le chuunin et d’ailleurs, je n’avais pas vraiment confiance en lui mais j’étais trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Alors après avoir regardé le chuunin surveiller, je m’abandonnai au sommeil dont mon corps avait tant besoin.

Ce fut tôt le matin que je me fusse réveillé, j’avais récupérer toutes mes forces que la fatigue de la veille m’avait enlevé. Une fois avoir vérifié que les rêves de la nuit étaient loin derrière moi, je pouvais émerger de mon état second et retourner parmi les vivants. A ma levée matinale, le chuunin me salua, il ne dit rien de plus. Normal, il n’avait pas l’air timide, mais il ne devait pas aimer parler le matin comme moi d’ailleurs. Il n’avait pas l’air d’avoir dormit, c’était une bonne chose car cela confirmait que je pouvais avoir confiance en lui. Je lui adressai moi aussi un bonjour, et je m’assis sur un petit rocher pour me remettre de la nuit et penser à la suite de la mission. Le plus important restait à faire, car les prisonniers n’avaient pas encore parlé malgré nos efforts. Même si j’avais déjà imaginé le scénario où le chuunin avait déjà réussi à faire parler son prisonnier mais qu’il ne m’en avait pas parlé car il voulait continuer à torturer son prisonnier. Mais cela ne coïncidait pas avec son envie de me battre. Et puis je ne pensais pas qu’il était capable de compromettre sa mission pour assouvir ses pulsions sadiques.

Mon prisonnier était encore dans sa cage de terre, il devait maîtriser des technique de soins car ses blessures et notamment celle de son œil gauche étaient toutes guéris. Mais même avec les meilleurs techniques de soins, se recréer un œil était à ma connaissance impossible, son œil n’avait plus de blessure, mais c’était pour moi impossible qu’il puisse encore fonctionner. D’un regard, je fis comprendre au chuunin que l’interrogatoire pouvait recommencer. J’étais sûr maintenant que l’on ne risquait plus rien si nos prisonniers hurlaient car si des ennemis étaient dans les environs, ils nous auraient déjà repérés et attaqués durant la nuit.

Je commençai par annuler ma technique qui le retenait prisonnier. Il subit une légère chute, qui ne lui causa aucune blessure mais qui le réveilla. A son réveil, il n’eut pas le réflexe que j’attendais de sa part. Effectivement, au lieu de s’enfuir comme je l’imaginais, il fonça dans ma direction. J’en vis un peu plus sur ses techniques ninjas, notamment qu’il était capable de maîtriser son chakra pour le faire apparaître autour de ses mains. Le ninja savait que c’était son unique chance de survivre, ce qui expliquait la quantité phénoménal de chakra qui sortait de sa main. Le ninja devenait enfin pour moi un ennemi, à partir de ce moment je ne pouvais plus lui laisser des échappatoires. Je pris mon arc et une flèche, et je lui tirai en direction de son pied gauche. Mais il sauta pour l’éviter, il se rapprochait de plus en plus de moi. Je profitai du temps qu’il me restait pour préparer ma technique de permutation, et je saisis une autre flèche.
Au moment où le ninja était devant moi, il me donna un grand coup de poing. Mais j’activai ma technique de permutation au même moment. Je me téléportai à la place d’un rocher qui lui prit mon ancienne place. Le rocher qui était assez gros, fut littéralement pulvérisé lors de l’impact avec le poing du ninja. Malheureusement pour le ninja, ma technique de permutation le surpris et je me retrouvais derrière lui avec mon arc prêt à tirer. Avec les réflexes qu’il avait, le ninja concentra tout son chakra dans son poing droit, et frappa le sol. Le sol trembla alors, mais ce fut tout. Cette dernière action paru très ridicule. Le sol était fait à partir de roches très dures et il ne restait plus beaucoup de chakra au ninja. Le résultat de ce combat était que je n’étais pas blessé ni fatigué mais le ninja avait lui, vidé tout son chakra.

Je courrai alors pour l’enchaîner à un arbre. Je commençai alors à lui donner des coups de flèches, pour le fouetter et lui causer des entailles légères mais douloureuses. De temps à autres, je m’arrêtais pour vérifier s’il n’avait rien à me dire. Puis au bout d’une heure, je lui plantai une flèche dans le ventre. La flèche le transperça entièrement et ressortit par le dos. Le ninja cracha du sang. Et je recommençai l’interrogatoire.

- Parles, tu vois bien que ton obstination ne te meneras nulle part.

- Mais, qu’est-que vous voulez à la fin ?

- Quoi ?! Tu te fous de moi ? On veut savoir où sont tes petits copains qui ont infiltrés le village ?

- Mais, personne de notre groupe n’a réussi à infiltrer le village !

- Ah bon et les espions dans le village, ils viennent d’où ?

- De konoha. Je n’ai pas le droit de vous dire cela, mais au point où j’en suis, je m’en moque.

- Konoha ? Et comment on fait pour les reconnaître ?

- Ils ont un camp à une centaine de mètres d’ici vers l’ouest.

- Merci. Tu sais bien sûr que je ne peux pas te laisser en vie. Mais ne t’inquiètes pas, ta souffrance est terminée.

- Attends ! Tu peux me promettre de ne pas dire que je t’ai tout raconté.

- Si tu veux. Bon bah désolé de t’avoir rencontré dans ces conditions.

- Ouais, tant pis.

Et aussitôt je lui transperçai le crâne avec une flèche. Il était mort. Malgré ce que l’on pouvait penser, il n’était pas mort en lâche. Il avait tenu plus longtemps que beaucoup d’autres. Moi j’étais heureux, mon interrogatoire était fini et j’avais les informations que je dédirais. Même si le plan que j’avais prévu n’était plus valable. Et cela voulait dire aussi que des combats restaient à faire. Je partis immédiatement avertir le chuunin.

"Bon... Euh... Tu en est où de ton prisonnier? Le miens est, disons... Plus en état de répondre à mes questions..."

Ce fut ces paroles avant que je n’ai eu le temps de lui annoncer la bonne nouvelle. Le chuunin s’était donc laissé emporter par ses émotions, ce qui en disait long sur lui. Tuer son prisonnier était une mauvaise idée, car même si j’avais réussi à faire parler mon prisonnier, il ne pouvait pas le savoir et de toute façon son prisonnier aurait pu nous être utile. Il n’avait pas l’air déçu d’avoir perdu sa chance de remporter notre défi.

« Ne t’inquiète pas pour ça. Mon prisonnier est mort, mais il a eu le temps de me donner des informations capitales. Notamment que les ninjas qui ont infiltrés le village viennent de Konoha et qu’ils ont un camp un peu plus loin à l’ouest. Il faut qu’on y aille, mais avant on doit finir d’enlever toutes les traces de notre passage. »

Aussi tôt ces paroles dîtes, je rejoignis le ninja que je venais d’abattre. Il gisait dans son sang au sol. Je le pris et je l’amenai dans le tas de cadavre. Je partis ensuite récupérer une bûche enflammée prêt du feu pour faire disparaître les corps en les brûlant. L’odeur était atroce, les corps dont la décomposition avait déjà commencé brûlaient d’un grand feu. J’avais fait très attention à la localisation du tas de cadavres car je ne voulais ni incendie ni grande fumée noire qui avertirait directement tous les personnes présentes dans les quatre kilomètres à la ronde. Il avait mieux comme discrétion. Je n’avais jusque là pas fait attention à la discrétion car je croyais qu’aucun ennemi n’était dans les environs mais les informations que j’avais obtenues avaient changé la donne.

Je n’avais pas reparlé du défi avec le chuunin car cela paraissait évident que je l’avais gagné. Je pouvais donc décider de ce qu’on allait faire par la suite, et je savais exactement ce que j’allais faire. Mon plan consistait à vérifier les dires de mon prisonnier avec le troisième gars puis de me servir de lui comme appât pour aller rendre visite aux espions de konoha. Une fois les ninjas ennemis éliminés, mon plan stipulait que nous devions attendre la nuit que les ninjas qui avaient infiltré le village reviennent pour les tuer.

Cela avait pris du temps mais il ne restait plus qu’un tas de cendre du tas de corps ennemis que j’avais fait brûler. Tas de cendre que le vent emporta bien vite. Comme le chuunin avait fini de nettoyer toutes les traces de sang, toutes les traces de notre passage avaient disparues nous pouvions donc continuer. Il était tard, la nuit allais bientôt tomber. Nous devions vite aller rencontrer nos ennemis car notre plan ne marcherait que si nous arrivons à leurs camps avant la nuit. Je partis immédiatement récolter au près du prisonnier les confirmations dont j’avais besoin. Je vérifiai correctement que le ninja était bien attaché puis je libérai sa bouche pour qu’il puisse parler.


- Écoute, je n’ai pas le temps de jouer avec toi, j’ai déjà obtenu les informations dont j’avais besoin mais j’ai besoin d’une confirmation alors dis moi tout !

- Te dire quoi ?

- Juste comment tuer les espions infiltrés dans le village, et ne me ment pas.

- Bah moi je ne les aime pas de toute façon, il s’agit des shinobis de konoha, ils ont un camp pas loin.

- Tu ne les aimes pas ?

- Non, ils nous prennent pour des moins que rien.

- Cela pourra m’être utile, je vais t’offrir la chance de punir leur vanité.

- Eh ! attend, qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

- Rien de dangereux, je veux que tu ailles les voir, tu attires leur attention et je les abats, compris ?

- Tu me demandes de trahir l’alliance entre mon village et celui de konoha ?

- Oui, mais cela vaut mieux que la mort.

- C’est sûr. Bon j’accepte mais qu’est-ce qui me prouve que je vais survivre ?

- Absolument rien.

- Bah j’imagine que je n’ai pas le choix, je le ferai, ne serait-ce que pour vivre plus longtemps.

Il le savait, qu’il allait mourir, mais il essayait de se convaincre du contraire. Il était au bord des larmes. Mais moi, je continuai mon plan, je détachai le ninja, et l'emmenai près du chuunin. Il était temps de se mettre en route.

Nous attaquerons demain matin, à votre tour de monter la garde, moi j'aimerai dormir."

Effectivement le temps était vite passé et la nuit était déjà tombée. Tant pis pour mon plan, nous les attaquerons dès l’aube et nous aviserons au moment venu. Le chuunin se coucha pendant que je m’occupais de mon prisonnier. Enchaîné sur le sol, il ne pouvait plus bouger. Je le saisis par le col, le forçant à me suivre. Je l’emmenai ainsi vers le camp, il avait beau trainer des pieds et se plaindre, je ne me laissais pas faire et à chaque faux mouvement que le prisonnier faisait, je le poussai violemment en avant pour le réprimander. J’avais envie de le trainer dans la boue, de le frapper et le faire souffrir jusqu’au moment où se frapper lui-même sa tête contre le sol pour en finir. Mais je ne pouvais malheureusement pas, j’avais l’obligation de le laisser en vie pour la bonne continuité de la mission. J’avais besoin de cet homme misérable, qui n’éprouvait ni honte de sa traîtrise, ni culpabilité pour les meurtres que je voulais qu’il aide à réaliser, ni tristesse pour ses camarades morts au combat ; il me répugnait vraiment.

Je me suis moi-même déjà imaginé la possibilité dans laquelle ce soit moi qui soit interrogé. Mais même dans tous les scénarios possibles, si j’en venais à trahir, chose que je pouvais parfaitement faire pour ma survie, je ressentirai comme même ressenti un grand sentiment de culpabilité. Le fait est que nous, les êtres humains sommes tous différents en tout point et cela je m’en étais déjà rendus compte il y a longtemps. Certains sont facile à cerner, un bref coup d’œil et on arrive à lire dedans comme dans un livre, d’autres sont beaucoup plus difficile à comprendre, le chuunin par exemple était très différents des personnes que j’avais déjà rencontré. Il donnait l’impression de tout analyser, même lors des moments les moins importants, il donnait aussi l’impression de toujours réfléchir à savoir si cela valait la peine de me laisser en vie ou de me tuer. Mais malgrès cela, il restait assez sympathique et en plus il n’avait pas l’air d’avoir envie de me tuer. Ce qui était une bonne chose je dois l’avouer. Car malgrès la différence de grade, j’avais bien vu comment le ninja se battait et même si mes capacités se trouvaient utiles lors des missions, elles paraîssaient presque inéfficaces lors des combats. Mais au lieu de m’inquiéter de l’envie de meurtres de mon coéquipier, j’avais mieux à faire que de m’occuper des meurtres que je devais moi-même effectuer.

J’avais finis d’amener le prisonnier au camp, croyant pouvoir enfin en finir avec lui et m’installer confortablement pour surveiller. Mais le pauvre homme n’en avait pas décidé ainsi, il osa opposer une légère résistance à se mettre au sol, ce qui lui valu un coup violent derrière la nuque et un chute. Il n’était pas inconscient mais il gisait au sol tel un ver de terre. Le saisissant par la corde qui le retenait, je le soulèvai de toutes mes forces. Etant plus grand que lui d’au moins quinze centimètres et le portant à bouts de bras, il se retrouva à une vingtaine de centimètres du sol, ce qui le rendait encore plus pitoyable. Il me lança un regard qui implorait ma clémence, je n’avais ni l’intention de le blesser ni de le tuer, alors je n’avais que faire de ces implorations. Je ne voulais pas qu’il me dérange durant la nuit alors je devais mettre les choses au clair.

- Très bien, c’est mon tour de garder le camp. Je suis fatigué de devoir tout le temps vous surveiller, alors je vais te mettre là devant moi et si tu oses de déplacer, te lever ou faire du bruit, je te tue ! Compris ? Déclarai-je, je voulais être clair, c’étais bien évidement du bluff car il était beaucoup trop précieux pour être sacrifier si bêtemment, mais le bluff marcha.

Il n’eut pas besoin de répondre pour que je sache qu’il avait compris. Ma menace fit mouche car il s’installa sur le sol délicatemment et sans faire de bruit. C’était déjà une affaire de régler, il restait encore la partie la plus difficile de la mission à réaliser, rester éveillé toute la nuit. Le chuunin dormait déjà quand je commençai vraiment la garde, le prisonnier aussi d’ailleurs. J’étais donc le seul éveillé, n’entendant que le bruit du vent qui vient se frotter contre les arbres et aussi le bruit un peu moins mélodieux, un peu plus énervant et surtout beaucoup plus bruyant du ronflement de mon prisonnier. Cet homme m’avait d’abord parut assez agréable puisqu’il m’avait fais gagner du temps mais il m’énervait de plus en plus. Au bout de quelques minutes, je m’étais habitué à ces ronflements et je pouvais enfin reposer mon esprit. J’observais tous les mouvements autour de moi, mais il n’y avait absolument rien, je m’y attendais beaucoup car s’il y avait eu des gens autour, ils se seraient montrés bien avant. Et quant aux civils et aux voyageurs, la route était bien loin de lieu de notre campement donc même ceux avec le pire sens de l’orientation ne pouvaient pas arriver ici. La nuit fut assez courte malgré ce que j’avais imaginé, et ce n’était pas du au fait que je m’étais endormis, pour la très bonne raison, que je ne m’étais pas endormis. Et malgré çela, que je partis faire une petit tour de garde au matin, ce fut pour moi comme un réveil. Pour le prisonnier aussi car il se reveilla en entendant du bruit et se coinça une jambe dans le cordage qui le maintenait prisonnier. Ce qui provoqua un grand cri et le réveil du chuunin.

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Rappel :
Pour les missions, vos Rps seront notés de 0 à 30 points NNR selon la longueur et la qualité de vos postes. Voici le minimum de lignes demandées pour chaque rang, il vous permettra d’obtenir un bonus de point :

- Rang A => 150 lignes minimum
Bonus de 45 points NNR en plus de l'évaluation de vos postes.

Si vous ne faites pas le minimum de lignes demandées, vous ne gagnerez pas de bonus. Si vous atteignez le minimum demandé, vous gagnez les points de bonus en fonction de votre rang. De plus, si vous dépassez le nombre minimum de lignes demandées, l'évaluateur pourra se permettre d’augmenter le chiffre du bonus selon la longueur et la qualité de vos postes.
/!\ le bonus est effectif par topique et non par poste /!\