Malgré la confiance que je donnais aux médecins, j’étais responsable des blessures de mon père et je ne pouvais par conséquent pas le laissait à l’hôpital sans rien faire. Je l’accompagnai donc en salle de soins. Je ne m’en voulais absolument pas car cela c’était fait lors d’un combat donc selon les règles, il m’avait trop sous-estimé et il en avait payé les conséquences. Les médecins m’avaient d’abord suggéré d’attendre dans la salle destinée à cette fonction puis après avoir remarqué que je n’en avais absolument pas l’intention, ils me laissèrent donc assister aux soins. Les soins étaient beaucoup plus minimes que je ne le pensais, je ne l’avais pas blessé gravement, juste assez pour le mettre à terre. Au bout de quelques minutes d’attente, les médecins eurent finis de soigner mon père. Ils m’indiquèrent qu’il allait bientôt se réveiller. Je patientai pendant une vingtaine de minutes le réveil de mon père assis sur un banc en métal blanc, trop rigide à mon goût. Mon père à son réveil était fatigué, il ne parlait pas, il n’avait même pas l’air d’être conscient. Ce qui expliquait, qu’il se rendormit immédiatement après son réveil. Son second réveil fut plus concluant, il était beaucoup plus présent et il souriait. Il avait l’air heureux et sur le coup je ne savais pas pourquoi. Je m’approchai de lui pour l’aider à se relever quand soudain, il sortit malgré sa fatigue du lit d’hôpital pour atterrir debout en face de moi. Ne voulant pas qu’il se fatigue trop juste après son réveil, je lui conseillai de se remettre sur le lit :

- Tu es fatigués, repose-toi un peu.

- Ne t’inquiètes pas pour moi mon fils, je vais bien. Me dit-il malgré ce qu’il soit très visiblement fatigué.

- C’est inutile que tu te malmènes juste pour partir plus tôt. Lui rétorquai-je. Je ne voulais pas qu’il se blesse sur le chemin de retour.

- Je vais bien je t’ai dit. Maintenant il faut que l’on se rende au quartier général des Hawke. Il avait pris son air très sérieux lorsqu’il dit cette phrase. Le fait d’aller au quartier général du clan m’étonna beaucoup car ce lieu était réservé aux chefs de clans et uniquement eux.

- Au quartier général, mais pourquoi ? Il y a quelque chose que je devrais savoir ? Je commençais à m’inquiéter car mon clan et plus particulièrement mon père n’étaient du genre à faire des entorses au règlement.

- Effectivement, je ne te l’avais pas dit, je t’ai déjà donné l’armure de la famille mais officiellement je suis encore le chef de la famille. Ta victoire contre moi est la preuve que tu es prêt à me remplacer entièrement. Ces paroles furent exprimées avec un très grand sérieux. Je fus choqué par ses paroles car d’abord je ne m’y attendais absolument pas et en plus mon père venait de reconnaître pour la première fois d’avoir perdu contre moi.

- Tu veux dire que…. J’avoue que à ce moment-là je ne comprenais pas vraiment ce qu’il m’arrivait.

- Effectivement, tu vas devenir le nouveau chef de famille. Insista-t-il.

- Tu es sûr ? Lui dis-je. Cela pouvait paraître assez maladroit mais les circonstances me le permettaient.

- Je ne l’ai jamais été autant.

- Mais…

- Il n’y a pas de mais. Ma décision est prise, tu vas me suivre tout de suite et cela sans dire un mot.

Je connaissais mon père, et s’il avait pris une décision, je n’avais aucun moyen de l’en dissuader. Il n’était donc pas nécessaire que je conteste quoi que ce soit, car cela n’aurait servi à rien. Je me contentai donc de le suivre. Il traversait l’hôpital tranquillement mais sûrement, déterminé. Sur le chemin, quelques médecins conseillèrent à mon père de rester couché pour se reposer. Mais mon père ne les écouta pas. Une fois sortis de l’hôpital, mon père m’emmena au quartier général. Un immense bâtiment avec l’emblème de mon clan inscrit en grand sur la façade. Ce bâtiment était la fierté du clan car il dominait tous les environs. Le bâtiment en lui-même était une vraie forteresse. Il n’y avait qu’un seul moyen d’entrer, la porte principale qui était constamment surveillé et apposée d’un sceau qui ne laissait entrer que les membres du clan. Pendant que les membres du clan traversaient la porte comme s’il n’y en avait pas, les autres se contentaient de se manger la porte dans le visage lorsqu’ils essayaient de passer. Le reste du bâtiment avait été construit au fil du temps grâce à des techniques ninjas très puissants, ce qui rendait le bâtiment quasiment indestructible. Une forteresse uniquement pour les Hawke, qui nous rendait fier d’avoir obtenu un bâtiment aussi prestigieux.

C’était la première fois que j’entrais dans le quartier général, j’étais assez anxieux de traverser une porte qui ne pouvait s’ouvrir. Mais mon père ne me laissa pas le temps d’hésiter et me poussa vers la porte. Je m’attendais à une sensation bizarre mais traverser la porte ne procura aucune sensation. En fait, c’était comme s’il n’y avait pas de porte. J’étais dedans, c’était la première fois. L’intérieur ne ressemblait absolument pas à l’extérieur ni à ce dont je m’imaginais. Ce n’était pas un lieu chaleureux mais c’était comme un palais. À la fois beau et simple. Je pouvais voir certains des membres du conseil du clan, même s’ils n’étaient pas tous là, ils étaient nombreux. Sachant que chacun représentait sa famille proche on pouvait voir la grande puissance de mon clan. J’avançais aux côtés de mon père dans des longs couloirs. Des regards se posaient sur moi, toutes les personnes ici étaient surprises de me voir dans cet endroit. Mon père continua de m’emmener dans des couloirs jusqu’à ce que l’on arrive devant le chef du clan. Il s’agissait d’un homme, assez jeune pour sa fonction. Il nous attendait. Je l’avais déjà aperçu mais je ne le connaissais pas, lui par contre avait l’air de me connaître. Mon père s’arrêta à sa rencontre et s’inclina, j’en fis alors de même. Ce fut le chef du clan qui commença la conversation :

- Alors comme ça tu as perdu contre ton fils.

- Effectivement, sinon je ne serais pas ici.

- Bah je m’y attendais, toi aussi d’ailleurs, ce n’est que le fruit de son entraînement. C’est cela qui fait la puissance des Hawke.

- Tu as bien raison. Et on peut dire qu’il a bien choisis ses spécialités.

- Si tu le dis, bref, j’ai fais comme tu m’avais demandé. Ce n’était pas facile mais le Raïkage a fini par accepter ta requête.

- Parfait, et comment va-t-il passer le test ?

- Ce sera une mission de rang S, et il sera entièrement seul.

- Attendez, je ne suis que chuunin pourquoi je dois faire une mission de rang S ?

- Je t’expliquerais ne t’inquiètes pas.

- Rang S, et quelle sorte de mission lui est-il demandé de réaliser ?

- Une mission d’assassinat.

- Et quelle est l’heureuse personne que mon fils va tuer ?

- Pas une personne mais tout un village.

- Quoi ?!

- Je vous explique la mission, des brigands ont crée un village. Tous les habitants de ce village sont des criminels de bas étages. Ils ne sont pas ninjas mais lourdement armés, ketsueki doit tous les tuer, absolument tous !

- Et je dois partir quand ?

- Immédiatement. Bon je dois y aller je vous laisse.

J’allais donc devoir faire une mission, et plus particulièrement un massacre.

CHAPITRE 2 – STRATEGIE, ANALYSE, PREPARATION.

La mission qui m’était confiée était d’une difficulté surprenante pour un chuunin. Je ne comprenais pas pourquoi on m’avait confié une telle mission, mon père m’avait clairement expliqué qu’il fallait que je réussisse cette mission, mais il ne m’avait pas expliqué pourquoi je devais la faire. Au cours de mes missions, j’avais déjà du me battre, j’avais déjà tué au cours de mes combats, mais je n’avais jamais exécuté qui que ce soit. Et là ce que l’on me demander de faire, c’était un massacre. La mission ne m’effrayait pas, je ne pouvais la rater. Je partis donc immédiatement vers l’emplacement du village renégat. Il n’était sur aucune carte mais j’avais les coordonnées exactes de ce village. Le village était composé de bandits, mais il n’y avait aucun nukenin ou alors ils ne s’étaient pas fait connaître. Le village était parfaitement positionné pour agressé les passants, mais il n’était pas fait pour la défense, j’avais donc une chance d’infiltrer le village.

Revenant d’une séance d’entraînement avec mon père, j’avais déjà tout le matériel dont j’avais besoin. Je n’eus donc pas besoin de retourner chez moi avant de partir. Je traversai les portes tranquillement sachant que personne ne me dirait rien. J’avais tellement passé ces portes durant les années précédentes que je connaissais bien les gardiens et ils me laissaient sortir sans jamais me poser de question. Le village cible était peu loin du village caché, et c’était une des raisons pour lesquelles la mission était urgente pour la sécurité du village. En à peine une heure de course, j’arrivai déjà devant le village. Il n’y avait aucun doute possible, les coordonnées correspondaient et des dessins sur les murs de l’enceinte insultaient tous visiteurs. En réalité, je n’étais pas devant mais derrière le village, j’avais remarqué des portes de l’autre côté. En fait, ce village était très petit, il ressemblait plus à un camp qu’à autre chose, et même un petit camp. J’espionnai ses habitants du haut d’un arbre, ils se croyaient à l’abri de tout regard mais ils se trompaient. J’étais là, à analyser le moindre geste, savoir qui diriger, leur arsenal, leurs habitudes et le plus important leurs niveaux.

Je passai trois jours à les étudier comme cela, c’était long mais vu leur nombre, c’était le seul moyen de réussir cette mission. Les résultats que j’avais obtenus étaient très concluants, le système du camp était assez complexe mais j’avais réussi à le comprendre. Déjà, ils se levaient tous à huit heures précises, et partait tous petit-déjeuner dans un grand réfectoire, qui était le seul bâtiment du village, le reste étant des caravanes. Ensuite, ils se remettaient au travail, certains s’entraînaient, d’autres partaient piller et voler, et enfin, les autres restaient au camp pour se reposer et s’organiser ou pour surveiller devant les portes. Pour le déjeuner, seul ceux qui était dans le village mangeait sur place dans le réfectoire. Pareil pour le soir, à l'exception que le soir, toutes les personnes devaient être revenus. Après manger, ils organisaient des duels qui permettaient de trouver le malchanceux qui devrait faire les rondes de garde la nuit. Pour le côté démographique, mes recherches étaient aussi concluantes. Leur chef n’était pas un nukenin comme je me l’imaginais mais un simple bandit plus intelligent que les autres. Le village ne contenait ni femmes, ni enfants ni otages. C’était une bonne chose pour moi car je pouvais me lâcher sans faire attention aux civils. Quant au niveau des bandits du camp, il était pitoyable. En duel, je les aurai tous massacré mais ils étaient une trentaine et j’étais seul. Et pour parler de leur arsenal, il était certes impressionnant mais personne n’était capable de se servir de ces armes convenablement.

Au bout de ces trois jours d’analyse, j’avais élaboré ma stratégie. Je devais attendre la nuit, où tout le monde dort dans les caravanes, tuer le garde qui faisait sa ronde habituelle, faire un transformation pour prendre son apparence. Ensuite je devais rentrer incognito dans le camp et accéder au réfectoire. Dedans je devais placer des parchemins explosifs dans tous les coins. Je devais ensuite m’enfuir et retourner sur mon arbre. Activer un parchemin pour réveiller tout le monde et les attirer dans le réfectoire. Puis tout faire effondrer le bâtiment en activant tous les parchemins. Je devais ensuite tuer avec mon arc tous les survivants.La réussite de la mission dépendait surtout du nombre de personne qui se rendront dans le réfectoire. Ma stratégie était risquée, mais ma mission aussi et c’était pour moi la seule solution pour réussir. La nuit allait tomber, j’étais physiquement, matériellement et moralement prêt. Le massacre allait commencer.

CHAPITRE 3 – Quand faut y aller...

J’étais prêt à commencer, la nuit était tombée, les bandits avaient finis de manger et ils allaient se coucher. La personne chargée de la surveillance était déjà partis et tous les autres dormaient. C’était le bon moment. Je descendis silencieusement de mon arbre, et j’invoquai mon arc et une flèche. Caché dans un buisson, je regardai le garde qui s’approchait de moi sans savoir qu’une personne l’espionnait. D’une flèche bien positionnée, il tomba sur le sol. Ce fut ma première exécution, mais elle n’était pas comme je me l’avais imaginée, elle s’était passée beaucoup plus sereinement. En tous cas, il était mort, personne ne m’avait remarqué, je pouvais donc continuer mon plan. Je pris le corps que je cachai dans un buisson. Je rangeai alors mon arc et pris l’apparence du garde. J’avais fini la première partie de mon plan, mais il ne fallait pas que je me réjouisse pour si peu car la partie qu’il me restait était la plus compliqué et la plus difficile. Je devais faire comme le prévoyait mon plan, donc je rentrai dans le village.

Je faisais vraiment attention à la discrétion, car même si j’avais l’apparence de l’un des leurs, il ne fallait pas que je me trahisse en agissant d’une façon louche devant l’un des leurs. Mais heureusement, tout le monde dormait. Je parcourrai discrètement le camp pour atteindre le réfectoire. J’ouvris la porte et me glissai à l’intérieur. Mais à ce moment, je tombai nez à nez avec un des bandits qui était resté nettoyer le réfectoire. C’est à ce genre de moment que l’on reconnait un bon ninja, à mes débuts, si je m’étais retrouvé dans cette position, j’aurai paniqué et j’aurai fait échouer la mission mais j’avais progressé, et cette rencontre me stressait certes mais mon visage lui ne laissait rien paraître, ni mon attitude d’ailleurs. Il fut d’abord surpris de me voir puis il me dit que si je voulais reprendre de la nourriture, ce n’était pas la peine de demander, il n’y en avait plus. La supercherie était réussie, je répondis au bandit que je venais juste récupérer quelque chose que j’avais oublié ici. Il me proposa de m’aider à chercher mais évidemment je refusai. L’homme qui était là n’allait pas partir tout de suite, mais il me gênait. Je devais l’éliminer.

La main droite posée sur mon épaule, où j’avais laissé dans mon déguisement mes parchemins d’invocation, je passai à côté de lui et au moment où je le dépassais, je lui plantai une flèche préalablement invoqué dans la nuque. Il s’éffondra au sol dans une mare de sang. Ces deux exécutions me donnaient un frisson de liberté et de plaisir. Je plaçai en vitesse les parchemins, il y avait cinq pilliers majeurs, je plaçai deux parchemins sur chacun, plus deux parchemins dans chaque coin du bâtiment. Et enfin je plaçai un parchemin un peu plus chargé en chakra au centre. Je sortis alors du bâtiment, les caravanes étaient toutes très proches du bâtiment c’était une bonne chose car l’explosion allait réveiller tout le monde. Le retour à mon arbre ne posa pas de problème. Je scrutai les environs pour vérifier que personne ne m’empêcherait d’exécutai mon plan. La vraie partie de la mission allait pouvoir commencer.

CHAPITRE 4 – CA VA FAIRE BOOM !

J’avais repris ma forme originelle, invoqué mon arc et une flèche pour être prêt en cas de besoin. Regardant une dernière fois le camp, j’enclenchai le premier parchemin. L’explosion ne se vit pas de là où j’étais, mais je vis les vitres exploser et j’entendis un grand bruit. L’explosion ne réveilla pas tout le monde mais le peu qui dormait encore fut vite réveillé par les cris des autres personnes. Comme je l’avais imaginé, la plupart se rendit directement dans le réfectoire. Je ne devais pas activer les parchemins immédiatement, je devais attendre que le nombre de personnes dedans soit au maximum. Seul quelques brigands restèrent en dehors, je devais faire exploser le bâtiment immédiatement car plus personne n’allait rentrer et des personnes allaient sortir. Je joignis les mains pour concentrer mon chakra, et activai tous les parchemins au même moment. Le bâtiment fut littéralement pulvérisé, et les rares personnes qui auraient eu la chance de survivre furent écrasées par le plafond qui s’écroula.

Les survivants étaient affolés, ils criaient et couraient dans tous les sens. Mon rôle maintenant était de les abattre un par un, mais j’étais assez loin et il ne fallait pas que j’échoue maintenant. Je descendais de l’arbre sur lequel j’étais perché et je rentrai dans le camp. Il restait environ trente-cinq personnes dans le camp, soit plus que ce que j’espérais. La plupart des personnes qui passaient devant moi, trop affolé par les explosions, ne me portaient aucun intérêt. Ce fut la chose qui les conduisit à leurs pertes. Je saisis mon arc et commençai le combat. Chaque personne qui passa devant moi fut accueilli comme je me le devais de faire, une flèche dans la tête. Après un dizaine de meurtres, leur ignorance à mon égard eut vite fait de disparaître. Ils venaient les uns après les autres mais ma cadence de tir très élevée les stoppait dans leur tentatives de m’arrêter.

Je commençai à ressentir un changement en moi, les morts que je provoquais ne me causaient aucune peine ni remord, je commençai même à ressentir une excitation malsaine à décider du sort de vie ou de mort sur les êtres misérables qui pullulaient devant moi. J’avais des pulsions sadiques comme sur le choix de la cible de mes flèches, ou encore le planté de flèche dans les corps des blessés devant lesquels je passais. J’avançais dans le camp, les ennemis étaient de moins en moins nombreux, mais ceux qui restaient étaient de plus en plus fort. Je dus même tirer plusieurs pour certains d’entre eux, mais aucun ne m’opposait de réelle résistance. Jusqu’à ce qu’un homme arrêta ma flèche d’un mouvement de katana alors qu’il était de dos. Surpris qu’un brigand ait réussi un tel exploit, je restai planté sur place pendant dix secondes. Et là je fus encore plus surpris mais pas dans le bon sens, car mon adversaire sortit de mon champ de vision en un clin d’œil. Je commençai à m’inquiéter, je le cherchais du regard quand je sentis une lame sous ma gorge, mon adversaire me tenais.

CHAPITRE 5 – DES ENNUIS, TRÈS PEU POUR MOI

Mon adversaire n’était pas aussi faible que les autres, mais il était aussi bête, car au lieu de profiter de son avantage pour m’éliminer, il relâcha son attention grâce à une chute d’un débris qui causa un grand bruit. Je profitai de cette inattention pour écarter la lame et invoquer un parchemin explosif sur le katana. Je plongeai en avant et activai le parchemin. Le ninja lança sa lame avant l’explosion, mais il fut quand même brûlé à la main. La lame était détruite et l’homme n’arrivait plus à bouger sa main droite. Je vis alors un bandeau avec l’emblème du village caché des nuages, kumo no kuni. Mais cet emblème était rayé, cet homme était donc un ninja et plus particulièrement un déserteur de mon village. Mais ninja ou pas, j’allais le tuer et il ne pouvait rien y faire, surtout que sa main était inopérante. Mon adversaire saisit un deuxième katana avec sa main gauche, et le fit tournoyer comme pour me montrer qu’il était ambidextre. Mon adversaire avait donc un autre atout dans son sac.

Il fonçait vers moi, katana dans la main gauche et main droite pendante, à une vitesse ahurissante. Il devait maîtriser une affinité spéciale ou un style de combat, car je n’avais jamais vu quelqu’un courir aussi vite. Je savais ce que j’avais à faire, c’était ma technique de bouclier que je devais utiliser. Je composai alors les gestes nécessaires à la technique, et activai la technique juste avant la sienne. Ma technique repoussa son assaut, enfin il le stoppa dans son élan car il essayait de résister contre ma technique. Poussant sur le sol avec ces jambes, et sur son katana avec sa main gauche ainsi qu’avec son coude droit, il essayait de percer mon armure. Le sabre de mon adversaire était recouvert d’une immense quantité de chakra noir qui avait l’air d’affûter sa lame et ce chakra était puissant car sa lame s’enfonçait dans mon armure. Mais je ne pouvais le laisser réussir et moi je n’étais pas bloqué, je pouvais donc contre-attaquer.

Je saisis alors une flèche que je fis parcourir de chakra avec ma technique d’affûtage, ma flèche devint alors bleue et prête à tout transpercer. Je tirai à bout portant sur mon adversaire, qui préféra se protéger de la flèche plutôt que de continuer à m’attaquer. Il n’avait aucune chance de continuer son attaque tout en étant protégé, il du arrêter son assaut et fut donc repoussé par mon attaque. Je reprenais donc de l’avance sur lui. Il était allonger au sol, il était à ma merci, mais c’était sans compter sur les autres bandits qui m’avaient encerclé et qui me menaçaient de m’attaquer. Je devais donc m’occuper d’eux pendant que le nukenin était hors d’état de nuire. Ils se mirent tous à courir dans ma direction. Je fis alors ma technique des piliers de terre, Doton – Doryuusou, les bandits n’étaient pas dotés de talent, et ils se firent tous embrocher par ma technique. Je pouvais donc retourner m’occuper de mon véritable adversaire.

Il avait repris ses esprits et il était prêt à revenir à l’assaut. Avec sa vitesse, je ne devais pas le laisser charger. J’utilisai donc ma technique fuuton, la prison de vent, le ninja fut alors stoppé net dans son élan. Malgré sa grande vitesse, il ne courait pas plus vite que s’il marchait et ce fut pour moi le bon moment pour attaquer. Saisissant une flèche, je fixai dessus deux parchemins explosifs qui se trouvaient dans un parchemin d’invocation. Ma technique de ralentissement ne durait pas plus de trente secondes, je devais me dépêcher d’en finir avec cet homme, je lui tirai donc la flèche dans sa direction. L’homme leva alors son sabre pour éviter la flèche mais sa vitesse était trop lente et la flèche se planta dans son front. Le ninja résistant se mit à genoux, ma technique de ralentissement s’arrêta aussitôt. Il mit alors sa main sur la flèche pour la retirer, mais je ne pouvais le laisser faire. Bondissant en arrière, j’activai les explosifs. Le ninja fut tué sur le coup, et avec lui la seule résistance possible de tous les brigands du camp. Comme le ninja était un déserteur de Kumo, je me suis dis qu’emmener le corps à Kumo ne serait pas une mauvaise chose. Je mis donc le ninja dans un de mes parchemins.

Je fis alors le tour du village, exécutant tous les blessés que je trouvais. La plupart d’entre eux me suppliaient de les épargner mais je ne pouvais pas le faire et de toutes façons, je ne voulais pas le faire, j’étais conduis par ma pulsion sadique, les autres faisaient des tentatives futiles pour me tuer. Une fois avoir fait le tour du camp ainsi que des restes du réfectoire, et vérifié qu’il ne restait personne, je rentrai au village. Cette mission était un succès mais j’avais eu de la chance. Mais après tout, la chance est l’une des qualités essentielles chez un ninja.

CHAPITRE 6 – DEVENIR CHEF DE FAMILLE

J’avais finis ma mission, je devais maintenant aller rencontrer mon père car il devait s'inquiéter et puis il me devait des réponses à mes questions notamment à la plus importante, pourquoi moi un chunnin avait été chargé d’une mission de rang S. J’étais vite rentré à Kumo, je passai les portes tranquillement je devais me rendre chez mon père immédiatement. Arrivé devant la porte, je toquai deux fois comme à mon habitude. Ce fut mon père qui ouvrit la porte, d’instinct il me serra dans ses bras. C’était la première fois qu’il faisait un tel acte, cela était sûrement dû aux trois jours d’attentes dans l’inquiétude de ma mort qui l’avaient mit dans cet état. Je lui expliquai alors le déroulement de ma mission en détails, j’avais bien sûr oublié de lui parler de la révélation de mes pulsions sadiques. Après avoir fini mon discours et après m’avoir félicité, mon père me dit ensuite que l’on devait retourner au quartier général. Il me dit aussi que c’était là-bas qu’il m’expliquera pourquoi j’avais fait cette mission.

Nous partîmes donc voir le chef du clan. Nous fûmes silencieux du début à la fin du voyage. Je traversai la porte du bâtiment plus serein que la première fois. Le nombre de personnes présentes était plus grand que la dernière fois, on aurait même dit qu’ils étaient tous là. Ils me regardaient tous comme si j’avais fait quelque chose d’extraordinaire enfin comme s’ils étaient au courant de ce que j’avais fait. Je rencontrai ensuite le chef du clan qui me félicita sur ma performance une fois que je lui racontai détails ma mission. Il me dit alors que j’étais enfin prêt pour devenir le chef de ma famille, je ne savais d’ailleurs pas pourquoi je ne l’étais pas déjà car mon père m’avait déjà dit que je le serais. Je posai cette question au chef du clan qui me répondis enfin à ma question, j’appris donc que pour devenir un chef de famille, il fallait soit être le seul ninja encore actif ou alors être désigné comme successeur par l’actuel chef. Mais cette deuxième possibilité possédait une condition, celle que le successeur soit au moins juunin.

J’appris aussi que j’avais cette mission dans le seul but d’être testé par le Raïkage et de devenir Junnin sans avoir à passer l’examen. Je fus très étonné car comme j’avais réussi la mission, cela voulait dire que j’allais devenir junnin. Je voulais comme même être sûr de cela avant d’exploser de joie. Le chef du clan me dit alors qu’il n’y avait qu’une seule chose à faire aller voir le Raïkage en personne pour lui annoncer la réussite de la mission. Nous nous rendîmes donc au bureau du Raïkage. Il nous accueillit immédiatement, il devait savoir que c’était une affaire urgente. Il me demanda en premier de lui faire un rapport de la mission, c’était la troisième fois que je racontais cela mais il le fallait donc je le faisais sans rechigner. Le Raïkage fut impressionné de mes exploits. Il me demanda de lui montrer le corps du nukenin que j’avais mis dans le parchemin pour l’analyser. Il s’agissait bien d’un déserteur recherché par le village, la découverte de sa mort était donc une bonne chose pour tout le monde.

Comme il l’avait promis, le Raïkage me donna une promotion, cela se passa très cérémoniellement, ma mère était venue pour assister à l’événement ainsi que des autres membres du clan. Le Raïkage me remit en mains propres l’uniforme officiel des junnins. Uniforme qui ne servait pas à grand-chose car son port n’était pas obligatoire et que je portais déjà mon armure. Ensuite, il nous congédia de son bureau. Mais les festivités n’étaient pas finies, car après mon accès au grade junnin, il fallait que je devienne le chef de famille. La cérémonie se passa dans la salle principale du quartier général. Je dus jurer fidélité au clan, c’était la chose la plus solennelle qui soit dans notre clan, quand un membre devient le chef de sa famille. Et c’était aussi la chose la plus importante dans la vie du ninja que de devenir chef de famille.

Après une trentaine de minutes, j’étais devenu chef et mon père ne l’était plus. Nous eûmes ensuite, moi et mon père, une grande conversation pour qu’il m’explique tous les rouages de mon clan, comme les réunions, les traditions et autres… Je me rendis compte à ce moment de la puissance de mon clan, l’un des plus puissants de Kumo. Et aussi des événements qui s’étaient produits récemment, j’étais partis en voyage d’entraînement pendant trois ans, à mon retour, je combats contre mon père et en deux temps trois mouvements, je me retrouve junnin. Tout cela était bien compliqué, cela méritait une grande nuit de repos.