« Quand Karin rencontre Kaiza, affrontement entre médecin de talent ! »

.

Nous y voilà enfin, ce n’est pas que la joie m’habite en l’instant présent, mais au moins, en pleins cœur de la bataille, le doute n’a plus aucune place. Je suis dans le village maintenant, en compagnies de mes camarades, de mes amis de l’académie sanglante, de ma famille même, bien que je n’aperçoive aucun membre de mon clan à proximité. Vu le nombre de personnes présente, c’est un peu normal sans doute et puis, j’ai autre chose à faire que chercher, père, mère ou sœur. Je dois uniquement être concentré sur ce qui arrive tout autour de moi. A n’importe quels instants, je peux recevoir une attaque ennemie, mortelle ou non, je dois pouvoir être prêt à la contrer et rendre la monnaie de sa pièce à l’adversaire. Je ne peux m’empêcher de réfléchir en avançant, quel sera mon premier Konohajin que je vais combattre personnellement ? Contre qui vais-je livré mon tout premier duel de la bataille ? Avec un peu de chance, la personne qui me fera face, sera d’un niveau égal au mien, mais si ce n’est pas le cas ? Si elle est plus faible ça peut passer sans trop de soucis normalement je pense.

Cependant, si tel n’est pas le cas et qu’il se trouve être plus fort que moi ? Que vais-je devoir faire si cela arrive ? Je ne peux, je ne veux pas me permettre de tombé au combat maintenant. Je me dois et je compte bien survivre à ma première guerre. La petite Assia m’attend à Kiri, je lui ai fait la promesse de revenir en entier et lui offrir d’autre repas sucrée, comme nous en avons pris l’habitude, après chacun de nos entrainements en commun. C’est une motivation assez forte, pour m’encourager à me surpasser et vivre, courir, me battre, devenir quelqu’un. Pouvoir faire preuve de mon talent, non plus uniquement aux yeux des villageois de Kiri et mes camardes, mais aussi et surtout, à ceux de Konoha. J’espère pouvoir me montré à la hauteur. La résistance ennemie commence, les premiers coups s’échangent. Pour ma part je n’ai pas encore de personne à combattre précisément, je reste en soutiens, comme tout bon ninja médical qui se respecte. Bien que je ne compte pas rester simplement ainsi, à attendre en voyant mes amis être blesser, que ce soit légèrement ou de manière bien plus grave. Les combats débutent ainsi rapidement.

Un kunai file à vif allure vers moi, j’esquive pour jeter un œil au lanceur. Sans doute un peu plus âgé que moi, il ne perd pas de temps pour une nouvelle vague, cette fois, ce n’est plus un unique, mais trois shurikens que je contre avec ma lame. Je n’ai pas pour habitude de m’en servir, mais je n’ai pas le choix en l’occurrence. Me voilà bien ancré dans la bataille. Mon premier adversaire affiche un petit sourire et je ne comprends pas de suite. Ce qu’est que lorsque le sol ce fissure sous moi que je réalise et recule rapidement. Une seconde plus tard et je me serais fait avoir comme un débutant. En tout cas, il ne semble pas vraiment aimé le fait que j’ai réussi à échapper à l’attaque Doton de son camarade. J’ai la main sur le combat en profite pour passer à l’offensive. De mon poing, avec une légère concentration de chakra, je frappe le sol, dans le but de cause des dommages en ligne droite, forçant le shinobis sous terre à sortir. J’en profite pour lui entaillé profondément le ventre, en y plantant quelques instant la lame de mon sabre et je souris.

Je verse là mon premier sang de la bataille, sang ennemi ce qui est plutôt positif. Les premiers morts arrivent lentement, mais surement dans les deux camps. Je n’ai pourtant pas de temps à perdre et poursuis sur ma lancé, m’enfonçant un peu plus dans le village de Konoha, suivis et conduit par d’autres shinobis. Nous voilà dans l’une des rues du village de la feuille. L’alerte semble être donnée, car plusieurs shinobis du pays du Feu nous font face. Nouvel vague de techniques et contre. Je suis bien vite séparé du lot et me retrouve alors face à une kunoichi. Je dois garder mon sérieux et ma concentration, nous nous faisons face, je tente de croisé son regard, d’en savoir un peu plus sur elle, rien que par l’apparence, bien que cela peut être trompeur. Elle semble comme moi, prête à notre affrontement qui ne fait plus aucun doute, va débuter. Je prends une position de combat défensive, attenant le moindre signe d’assaut de sa part. Je compte bien analyser sa façon de lancer le combat, comme appris avec mes senpais. Mon visage ne quitte plus la jeune femme et mes poings déjà chargé en chakra pour mon taijutsu.

« Et si on s'amuse ? »

Ou pas...

La jeune femme me fait face, elle ordonne à ses compagnons de reculés, de partir avec les blessés. Silencieusement, au fond de moi, je la remercie, car c’est une attitude que j’apprécie énormément chez les ninjas et ce, qu’importent leurs villages. Enfin, ce n’est pas parce que je lui reconnais une qualité, que cela va changer quoi que ce soit. La guerre est la guerre. La jeune femme qui me fait face, dois avoir quelques années à peines de plus que moi. En d’autres lieux, dans des conditions bien différentes, qui sais, nous aurions peut-être eu la chance de venir de très bon amis. A cette époque, en l’instant présent ce n’est pas le cas. C’est un fait, mais l’un de nous ne finira pas le combat sur ses deux pieds. Pourtant, je ne dois pas combattre au maximum de ma force. Me contenter de mes techniques normales, pour vaincre celle qui s’oppose à moi. En tout cas, si une chose est certaine, c’est que personne ne va venir nous déranger. Les compagnons de la Konohajin ayant battu la retraite et les miens, partit autre pars sur le front. Par contre, je me méfie assez d’elle, elle cache quelque chose.

Je ne sais pas quoi, mais j’ai une mauvaise impression vis-à-vis de la kunoichi. Je ne sais pas non plus ce qu’elle me cache, je ne sais absolument rien d’elle, de ses capacités, de sa façon de combattre. Bon je sais, c’est normal, étant donné nos villages différents et le fait que là, nous sommes ennemis. Nous sommes tous deux en position de combat, séparé de plusieurs mètres. Analyse du terrain environnant, des éléments de décors, des maisons, de ce qui nous entoure dans cette rue. Rien ne semble pouvoir m’empêcher d’utiliser mes différentes techniques. Ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs. Bon je prévois quand même, que d’ici plusieurs minutes, le sol du chemin ne sera plus vraiment dans le même état, mais que voulez-vous ? Je ne vais pas la battre avec un simple Bunshin et un kunai, ça serai bien trop ridicule pour des ninjas. Je ne suis pas de l’élite, mais quand même, j’ai mon honneur de shinobi en jeu. Elle m’adresse une première fois la parole et l’on peut voir à ses mots, qu’elle ne sait encore rien de moi, comme je ne sais rien d’elle. M’en prendre aux blessés ? Jamais de la vie.

Sache que je ne suis pas du genre lâche. Une cible en mauvaise état, je l’ignore, c’est aussi simple que cela. Ni plus ni moins. Car ou est l’intérêt de s’en prendre à quelqu’un, qui est incapable de riposter ?

C’est vrais quoi, je ne suis pas comme ma sœur, qui elle, parfois donne l’impression d’être amusé, quand elle retire la vie d’un ennemi, parfois de façons un peu sadique, comme lors de la mission dans les montages de Kumo. Enfin, je dois garder mon sérieux, car je sens que sous peu, le combat va réellement débuter. De par le fait d’avoir attendu, je sais que c’est la kunoichi qui lancera l’offensive. Je suis prêt, je l’attends, je l’observe concentré sur le moindre de ses mouvements, quel qui soit, aucun ne dois pouvoir m’échappés. Est-ce qu’elle utilise le ninjutsu ? Ou bien encore le taijutsu ? Voir le genjutsu, comment savoir ? Impossible et c’est bien pour cela, que je dois garder mon calme. Elle disparaît d’un coup de ma vue et un instant après, je reçois un coup sur la mâchoire. Plutôt rapide la miss, comprenant la suite, je me sers du jutsu de substitution pour échapper aux coups.

Alors qu’elle entame une autre série de coups, ce n’est plus moi, mais un pauvre morceau de bois, une planche, qui avais le malheur d’être là où il ne faut pas. Le fait que la demoiselle se présente me faire sourire et je me retrouve devant elle, à une dizaine de mètres. Je l’écoute et avec un petit sourire répond.

Yashiro Kaiza pour te refroidir Karin. Cela te convient ?

Bah quoi ? Elle a voulu faire un peu d’humour, alors j’en fais également, c’est normal non ? Bon, j’avoue je ne brille pas de génie dans ce domaine, c’est un fait que je connais bien. Trêve de plaisanterie. A mon tour de passer à l’assaut. Je concentre mon chakra dans ma bouche, puis l’expulse d’un coup, sous la forme d’un nuage de poison, qui recouvre une partie de la zone, où ce situe mon ennemi. Comment va réagir la demoiselle Karin, face à cette assaut empoisonné de ma part ? Ce n’est pas ma plus puissante technique, mais je commence en douceur, comme pour m’échauffer, avant les choses sérieuse.

Spoiler:

« Le temps du Sang!»

L’expérience de la guerre est une chose des plus nouvelles pour moi. Affronté un ennemi dans de tel circonstances n’est vraiment pas la même chose qu’en temps normal. J’ai déjà plusieurs fois livré combat, j’ai déjà tué plusieurs nukenins, uniquement quand cela est une obligation. Cependant, là ce n’est pas la même chose. Quand je combats des déserteurs, je sais que c’est pour la bonne cause. Ils sont tous plus nuisible les uns que les autres. Ils font partit des gens qui ne doivent pas vivre, qui ne doivent plus vivre. Pour eux le seul avenir possible est la mort, rien de plus, rien de moins. La femme qui me fait face, celle qui me combat avec une certaine volonté, mais pas un quelconque plaisir. Non, je suis sûr de moi, cette Karin, je le vois à sa façon de se mouvoir, à sa façon de combattre, je le vois à son regard. Elle n’est pas de ses ninjas avide de la moindre goutte de sang. Dans le fond, quand je regarde Karin, j’ai comme l’impression de me voir un peu en elle, à quelques différences évidentes. J’aurai bien aimé la voir en d’autre circonstance, on se jamais un jour.

Le nuage de mon poison finit par se dissiper et au sol, je peux voir le corps inanimé de mon ennemie. Pourtant quelque chose cloche. Je ne sais pas ce que me prépare Karin, mais elle doit sans doute me prendre pour un idiot, ou du moins, pour plus faible que je suis. Je connais parfaitement les effets de ma technique, je sais que le poison à force dose peut être mortelle, mais pas là, pas dans des conditions de pleine air. Ma technique n’a pas pu la vaincre aussi rapidement et facilement. Je reste les yeux fixé sur le pseudo corps au sol, mais tout autant concentré, afin de pouvoir ressentir la présence de la kunoichi. Quelque chose cloche, je ne sais pas ce que me prépare Karin, mais une chose est sûre, ce n’est pas elle qui git devant moi. Un clone, j’en suis presque certain, elle à du profiter de la non visibilité du à mon jutsu, pour utiliser une technique basique de clonage, puis ensuite une technique de camouflage. Je ne vois que cette possibilité pour explique la disparition de la vrai elle. Je dois garder mon calme. Je respire doucement, lentement. Je ferme les yeux.

Je les rouvre assez rapidement, le nuage n’est plus, tout comme son clone, donc j’avais raison à ce sujet, qui vient de disparaitre. Moins d’un instant après la revoilà face à moi, qui me donne encore un coup de pied, plutôt rapide et puissant à la mâchoire, qui me projette un peu, mais elle en profite pour une nouvelle technique de taijutsu et une autre série de coup de poing. Intérieurement, je remercie ma force secrète. Elle ne peut savoir ce que je cache, mais avec, j’ai une condition et une résistance physique bien différente. Sans ce détail je crois que la douleur faible que je ressens, aurai était bien plus importante. Comme quoi, il ne faut pas se fier à l’apparence, Karin est plus forte qu’elle n’y parait. Cependant, je profite de ce qu’elle ignore sur moi, pour à mon tour la surprendre. Elle est là, juste à côté de moi… C’est l’occasion rêver de la touchée. En un seul petit instant, une petite seconde, mon poing est chargé en chakra et je frappe Karin au niveau de l’estomac, avant qu’elle n’ait pu comprendre le pourquoi du comment et se retrouver propulsée à une certaine distance face à moi.

Je connais très bien la grande force de mon attaque, plusieurs fois je m’en suis servi pour achever et tuer des nukenins en mission. Rare sont ceux à avoir pu ce relever, si ce n’est parce qu’ils sont mort, au moins parce que leur blessures sont trop importante. Pour l’instant, je m’occupe de passer ma main droite sur mes petites blessures. Rien d’important pour l’instant, mais malgré le coup que je vies de lui porter, je garde mon attention fixé sur la jeune femme non loin de moi. Ma réserve en chakra est assez loin d’être utilise, bien au contraire.

Spoiler: