«Promotion mission»

Ils ne me parle pas plus qu’il y à quelques heures, mais je ressent un peu moins de tension. Sans doute parce que le village n’est plus visible depuis quelques temps déjà. Au moins, pour le moment en tout cas, je ne me considère pas comme en danger, mais je ne dois clairement pas baisser ma vigilance. Je sais seulement une chose, nous nous dirigeons vers le port de Katuga. De là, nous prendrons un bateau pour le continent. La suite ne me sera révélée, qu’une fois de nouveau le pied sur la terre ferme. Ce qui je pense, ne présage rien de mauvais, mais rien de franchement bon. A voir là-bas. Le port vers lequel nous allons n’est plus très loin, aussi, à la demande du chef, nous prenons une petite pause. Je reste debout, devant les autres. Mon regard planté dans le ciel calme et bien bleu, dénué du blanc des nuages. Je pense à ma famille. Je n’ai pas pu, pour des raisons évidente, prévenir de mon départ. Je suis inquiet pour eux. S’il arrive quelque chose au village, pendant mon absence ? Non, je ne dois pas imaginé le pire.

Nous reprenons la marche, un quart d’heure environ après. Sur le chemin qu’il nous reste, nous ne croisons personnes, ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs. Au moins, ça m’évite l’embarras d’une rencontre, avec quelqu’un que je connais. Une unique heure nous suffit, pour arriver au port. La bateau est déjà prêt à partir. Aussi, nous ne perdons pas de temps. De toute façon pas le choix. Apparemment, le capitaine de ce navire de fortune, ne prend que les nukenins et moi. La raison ? Je n’en sais rien, mais sans doute qu’il a eu le droit, à une demande musclée. Dommage pour lui, je ne suis pas en état de faire quoi que ce soit pour lui. Une prochaine fois qui sais ? En tout cas, tout le long du trajet, je le passe dehors, les bras croisés sur mon torse, les yeux perdu dans la contemplation de l’immense surface de l’océan. C’est calme, presque apaisant, mais un peu trop je trouve. Sans doute que je n’arrive pas à me concentré assez sur la belle vue. La nuit prend doucement possesion du temps et je vais dormir.

Nous voilà quelques jours plus tard. Nous nous trouvons dans la grande foret. Cette fois, un peu plus de dialogue. Enfin, ça reste peu. Simplement pour me dire, que notre campement, n’est pas tres loin, dans une clairiere, pres d’un cours d’eau. Voilà une nouvelle forte plaisante à entendre. Au moins, lorsque l’étape de les supprimé va venir, je pourrai avoir l’occasion d’utiliser mes deux techniques de type suiton. A savoir, la muraille d’eau et la grande cataracte. Défensif le premier, offensif le second, je sais que je ne dois pas uniquement, me reposer sur le suiton pour vaincre. Ma maitrise actuel de l’irou-ninjutsu, sera la clé de mon succès. J’ai un plan pour en tuer au moins un. Car, lors de mes études de médecin, j’ai appris à confectionner des poisons plutot puissant. J’en ai pris une dose au cas ou. Voilà une bonne surprise pour celui qui en aura le droit. Car au moins, sa mort sera rapide et indolore, presque immédiate. Par contre, pour les deux autres, je ne sais pas encore comment. Mes techniques médicale serons le cœur du combat, c’est un fait.

Dommage que je ne maitrise pas encore le Shikon, contrôle du mort. Avec cette technique, prendre par surprise est d’autant plus facile, si le cadavre utilisé, est celui d’un proche de notre cible. Le premier des trois à mourir aurai pu être le zombie. Une diversion plus sadique et ignoble j’en conviens, mais en tant de conflit, on ne dois pas permettre au doute et à la douceur de répondre présent. Qui plus est, ce n’est pas comme si j’utilise avec cette technique, le corps d’une personne importante, non ce ne sont que des traitre, qui mérite la mort. Notre avancée nous conduit enfin au camp de fortune. La taille de la zone est équivalente à celle d’une clairière de taille petite, mais bien espacé. Une cabane au centre, la rivière est sur la droite. Nous entrons dans la dite cabane en bois. Une grand table en son milieu, un lit à chaque coin. Les trois nukenins prennent place autour du meuble centrale et j’imite le geste. L’un des nukenins, donc pas leur chef, va prendre une bouteille de saké et en sert dans quatre verres, que nous buvons rapidement. Quelques jours plus tard, après que j'ai pu, discrètement, cela va de soi, apprendre plusieurs choses sur eux, le chef nous parla.

Bon, maintenant que nous sommes quatre, nous allons pouvoir gagner du temps sur nos objectifs. Demain, toi Tatsu, tu ira avec le nouveau, direction Kusa. Le vieux refuse de rendre l’argent ? Alors occupez vous de détruire son magasin. Il comprendra bien qu’on ne ce moque pas de nous. Toi Nagame, tu reste ici. Et moi, je reviens dans la soirée, comme d’habitude. Des trucs à dire ? Non, alors maintenant, Nagame et moi, allons monté la garde cette nuit. Vous deux, dormez. Demain, vous devez être en forme pour votre mission. Il ne dois rien rester de la boutique.