Bienvenue sur Naruto Ninja RPG !

Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !

Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^

A bientôt.

L'équipe du Staff.
Bienvenue sur Naruto Ninja RPG !

Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !

Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^

A bientôt.

L'équipe du Staff.




 
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez

Shinsuke Takasugi [Terminé]

InvitéInvité
MessageSujet: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 10:34

Présentation de Shinsuke Takasugi .
Un Katana tue, un forgeron forge, et un Samouraï ... comment dire ?

Prénom et Nom : Takasugi Shinsuke
Âge : 34 ans
Village / organisation désirée : Kiri


MON PERSONNAGE


Description physique :
Sans l’avoir connu par le passé, en le voyant pour la première fois de votre vie, votre esprit vous imposera surement une sensation assez étrange, car difficilement descriptible, puisque celle-ci ne penche ni vers la sécurité et la sérénité que dégagerait une personne bienveillante, ni le vice et l’aura machiavélique que dégagerait une personne malfaisante. Une indécision qui reste plus que normale, puisque en réalité, Takasugi n’obéit à aucun stéréotype en particulier, tant au niveau de de ses gouts vestimentaire que la formation de son corps. Nous pouvons commencer la description par ce dernier élément qu’est sa morphologie, représentation presque direct de son style de combat et de ses habitudes. Sans être une force de la nature hors norme, comme le Sandaime Mizukage qui ne semblait même pas humain de par ses muscles et sa taille, notre ninja possède une carrure bien imposante, correspondant parfaitement à sa taille qui avoisine le mètre quatre-vingt-cinq. Ainsi, la largeur de ses épaules offre un grand champ d’action pour ses attaques, mais aussi un confort non négligeable dans sa pratique principale. En effet, au fil du temps, notre homme s’est spécialisé dans la maitrise des armes, plus particulièrement celle des sabres, une pratique plutôt courante dans son village natale. À travers de longues et nombreuses séances d’entrainement, des combats intenses contre divers adversaires du monde entier, cet art spécial lui a procuré plusieurs traits physiques, à commencer par une silhouette sculptée bien précisément. Son corps arbore sur chacune de ses parties exploitables, des muscles fins, extrêmement bien dessinés, sans être là pour impressionner l’adversaire, laissant tomber toute « gonflette » pour la simple puissance. Cet aspect de la musculation a aussi l’avantage de lui procurer une allure bien plus élégante dans ses diverses tenues. Mais évidemment, un tel développement n’est pas sans conséquence, qui parle d’évolution passe forcément par le combat et le danger, surtout dans son métier. Ainsi, comme beaucoup d’autre de ses collègues, Shinsuke possède quelques cicatrices à divers endroits de son anatomie, de véritables marques du temps possédant toute une histoire propre. Chez lui, les plus imposantes et importantes se situent sur le haut de son corps. Le premier prend place sur son torse, partant directement du haut de son pectorale gauche, celui-ci longe ses muscles jusqu’à arriver vers la moitié de son ventre. Plutôt fine, cette longue entaille provoque souvent chez les gens une souffrance intérieure, comme si eux même s’imaginaient subir une telle attaque, cependant elle ne parait pas grossière, au contraire cela donne lui donne même un certain style. Enfin, la deuxième marque recouvre le haut de son bras droit, elle part de droite à gauche. Plus petite que l’autre, elle reste néanmoins plus épaisse. C’est là le résultat d’une esquive dangereuse ayant porté ses fruits, mais au risque d’une belle douleur à ce niveau-là.

Enfin, voyons maintenant le visage de notre homme, dernière partie importante, constituant le premier contact entre ses interlocuteurs et son esprit. Celui possède plusieurs facettes bien distinctes, présentant tous un grand contraste vis-à-vis de l’autre. Malgré une expression générale laissant le doute sur la manière de l’aborder, Takasugi reste une personne assez charmante, avec sa bouche et ses yeux fins, bien dessinées. Son sourire peut grandement varier de forme, dans le sens où celui-ci semblera parfois plein de bonté, simplement rassurant, mais dans d’autre cas, il sera presque malsain. Ces différentes façons de s’exprimer simplement par les mimiques contribuent grandement à l’aura mystérieuse que dégage en permanence notre homme d’expérience, volontaire ou pas. Cependant ce mystère l’entourant reste discret, puisque ce ne sont que de petits détails, presque futiles, qui la constituent. Le bandage présent sur sa tête le montre bien. En effet, le tissu blanc, utilisé habituellement par les médecins après les soins, lui recouvre l’œil gauche, en utilisant pour support le tour de sa tête. Oui, lui combat toujours avec un seul de ses yeux, chose qui ne le dérange pas vraiment puisque depuis le temps, il est toujours en vie, et est même devenue un expert dans la maitrise du sabre. Ne vous y fiez pas tout de suite cependant, ces deux yeux sont bel et bien intacts, présentant une très bonne acuité visuelle. Même celle qui est masquée. Mais de cela, très peu de personnes sont au courant dans le village, à un point tel que ceux-ci peuvent se compter sur les doigts de la main. Cette partie de son anatomie cache une autre utilité encore, cependant elle reste tout autant inconnu, chose qui fait forcement planer le mystère autour de lui. Pour beaucoup, ceci ne représente qu’une perte classique, découlant directement des risques liés au métier de ninja. Ce sont souvent les plus sceptiques qui lancent les rumeurs, faisant mention d’un dojutsu secret, une arme secrète connu des plus hauts gradés, et bien d’autres histoires exagérées. Une bonne façon de mystifier les choses … Pour conclure, une dernière facette du personnage réside dans ses cheveux, d’une couleur assez inhabituel, un violet plutôt brillant mais tout aussi sombre. Ni trop long, ni trop cours, sa chevelure tranche totalement avec le stéréotype du méchant aux cheveux noir bien sombre, représentant parfaitement le vice avec des airs arrogants. Pour lui, l’association de ce détail avec le reste du visage laisse partagé entre quelqu’un qui cacherait un coté psychopathe, ou bien simplement un bel homme à qui la nature aurait fait grâce.

Pour compléter ce corps, comme tout être humain, elle nécessite d’être recouvert de tissu, chose que font très bien les vêtements. De son coté, Shinsuke a l’habitude de porter deux tenues différentes, très représentatives de sa personne, et plutôt uniques dans son village natale. Le premier ensemble sera celui que vous verrez surement le plus souvent, bien que le changement n’obéisse à la seule volonté de notre homme, c’est un simple constat établi par ses collègues. Celui-ci s’inspire largement des Samouraï, avec un grand Kimono aux couleurs très prononcées. La majorité de la tenue est recouverte d’un bordeaux virant vers le clair, très réactif à la lumière, elle change de ton de couleur en fonction du jour ou de la nuit, mais garde toujours une classe particulière, surtout pour un bretteur. Tout le charme du Kimono vient tout de même des papillons dessinés par ci et par là, avec un cœur doré bien visible, entouré d’une petite couche, faisant un mixte entre l’extérieur et le cœur du papillon, ce qui donne l’impression d’être confondu au reste du vêtement. Cette couleur doré se retrouve aussi sur les bords au niveau du bras, ainsi que des jambes, concluant ainsi avec élégance les décorations de la tenue. Comme tout Samouraï, notre ninja utilise des sortes de sandales de méthode de fabrication ancienne, très bien adaptées pour le combat. Vient ensuite une sorte de pipe assez longue, qui fonctionne vraiment, dont l’usage se fait tout de même rarement, puisque Takasugi n’est pas vraiment fumeur. Ce petit accessoire lui donne un petit côté sage, discret mais présent, laissant ainsi paraitre sa bien grande expérience. Enfin, il recouvre généralement le tout d’un second haut de Kimono, bien plus bouffant cette fois, lui descendant jusqu’au genou, les bras presque jamais enfilés dans les manches. Généralement cette veste est retirée avant le combat, et ne sert que de décoration. Mais elle n’empêche pas de se battre.

Spoiler:

Sa deuxième apparence contraste assez avec la première, puisque celle-ci met un peu de côté l’image calme et posé que dégage l’autre, pour en venir à un équipement paré pour la guerre et la destruction. Là, on ne se doute plus vraiment du métier qu’exerce notre homme, avec pour commencer son bandeau frontal, attaché par-dessus les bandages, laissant derrière sa tête deux extensions de tissu blanc flottant dans l’air. En bas, un pantalon bleu foncé virant au noir, très peu bouffant, d’une souplesse et une résistance remarquable. En haut, on peut voir un tee shirt moulant, dans les mêmes tons de couleurs que le pantalon, présentant les protections habituels du ninja, avec en plus une répartition particulière d’armes légères tel que des Kunaï, des Shurikens, et autres … Le tout reste caché par une grand veste en cuir, très résistante qui lui dessine parfaitement la carrure, le présentant ainsi comme un vrai guerrier sauvage, sans compter les gants noirs à la continuité du manteau.

Ces deux tenues sont toujours accompagnées de ses armes, essentielles pour son style de combat, il s’agit d’un ensemble de Daisho. Oui, Shinsuke est ambidextre bien que sa main droite soit plus avantagée que la gauche, celui-ci peut se battre d’une main ou de l’autre. Cet ensemble d’arme est composé ainsi d’un Wakizashi, une petit lame, non apparente chez lui puisque cachée dans un sceau placé sur son avant-bras. Le Katana lui reste toujours visible, accroché au niveau de sa ceinture, pouvant accueillir le chakra.

Description morale :
Réfléchissez un peu. Dans ce monde de ninja, dans notre condition d’homme, dite moi ce qui différencie le Roi de sa monture ? Comment se fait-il que l’un soit au-dessus, à gouverner, alors que l’autre reste en dessous, à le servir ? Non, je ne parle pas du fait qu’un cheval ait quatre pattes, et que son usage soit destiné à cela, ni que l’homme puisse utiliser de son intelligence. Pas de ces choses-là. Mais si nous avions deux personnes aux mêmes capacités, aux mêmes pouvoirs, alors pourquoi l’un des deux se retrouve toujours au sommet, alors que l’autre reste en dessous ? Une seule réponse possible … l’instinct ! Cette chose primitive est enfouie au plus profond de chacun de nous, depuis notre naissance, et c’est la seul chose qui permet de distinguer les chefs des autres ninjas. Malgré tous les rêves, les causes nobles ou mauvaises que puisse suivre une personne, elle se rendra toujours compte que son ascension, ne se résume qu’à une seule et unique notion, la plus sauvage mais la plus naturel qui soit. Cela peut ressembler à une sorte de fatalité, mais de toute façon, nous sommes nés comme ça ! Beaucoup se refusent à voir les choses ainsi, souvent trop apeurés de l’aspect barbare qu’elle représente, mais il n’en est rien en réalité. Tout dépend de vous. Ainsi, Tagasuki partage grandement cette vision des combats et de la vie, une évidence qui s’est présentée à lui au fil de ses nombreux affrontements dans sa carrière de ninja. On se rend facilement compte de cette orientation de notre esprit, surtout lorsque l’on pratique la maitrise du sabre de haut niveau, malgré toute la noblesse qui se cache derrière cet art. Mais bien sûr, pour en arriver là, on doit déjà gouter à divers douleurs ainsi qu’aux évènements du temps afin de s’endurcir.

Dans son enfance, notre grand ninja était assez diffèrent de maintenant, surtout bien plus innocent. Comme tout enfant de son âge, son esprit s’abreuvait de nombreux rêves fantastiques, souvent trop grands pour lui-même. Le milieu l’aidait beaucoup aussi dans ce sens, le passage de sa vie avec l’académie ninja et son équipe de trois Genin fut surement la plus joyeuse. Dans son caractère naturel, les relations d’amitiés se formaient sans trop de difficultés, avec encore aucune intention mauvaise. Si nous devions le décrire, les mots les plus convenables seraient : énergique, impulsif sur les bords, loyal et surtout plein de détermination. Loin d’être timide, le jeune ninja affichait toute les caractéristiques d’un battant, prêt à sauter sur la moindre occasion, n’ayant que très peu de peur ou de tristesse. Les missions ou les exercices lui semblaient toujours comme des jeux, ou des compétitions, sans rien prendre à la légère bien sûr, mais son mental ne faisait aucun frein à son avenir. Avec ses deux compagnons d’armes, sous la tutelle de son ancien Senseï, il avait l’air d’un fou furieux, du moins dans les batailles, puisqu’en dehors ce n’était pas non plus un sauvage. Simplement que sa confiance en lui jaillissait bien sur son entourage. Une mentalité simpliste pour l’époque, là où le métier de ninja ne présentait que les côtés amusant encore. En effet, aujourd’hui Shinsuke se voit bien transformé depuis le temps, bien que beaucoup de grandes lignes de son caractère lui soient restées. D’une part, avec ses trente-quatre ans de vécu, incluant de nombreux exploits, l’expérience afflue en lui comme le chakra le ferait en temps normal. Que ce soit dans ses mouvements, son attitude, son style de combat, une grande partie de l’impulsivité d’antan semble s’être évaporée, au profit de gestes précis, posés et réfléchis. Du moins, bien souvent. Sa confiance en soi reste toujours présente, mais sous une autre forme, bien plus discrète, absorbant ainsi toutes sortes de peur que pourrait avoir un ninja banal. Ainsi, on ne peut que difficilement l’impressionner, sans que ce soit une preuve d’une quelconque sous-estimation de l’adversaire, ni autre forme d’arrogance, notre homme d’expérience en a déjà bien trop vue pour reculer par une prestation quelconque devant le danger. Cette force d’esprit se reflète beaucoup sur les autres ninjas de son village, qui s’en retrouvent motiver à le suivre dans les situations les plus ardues. En réalité, sa réputation aussi y joue un grand rôle, puisque dans sa période de Jônin, ce sont ses talents de Senseï qui furent les plus remarqués, donnant ainsi naissance à de futurs soldats voués à un bon avenir. Ainsi, toute personne le côtoyant remarque très rapidement que le chef maitrise les évènements en tout temps, une sensation rassurante qui parvient indépendamment de sa bonté ou de son vice.

Ce dernier point relève d’un jeu de l’esprit, à déterminer un penchant, dans une succession d’actes plus étonnants les uns que les autres. En effet, pour Takasugi les notions du bien ou du mal restent deux choses très flous, difficile à déterminer dans l’absolue. Lui ne représente aucun en particulier, son attitude reste basée sur le concept du patriotisme. Envers les alliés, il se montre assez protecteur, tant que ceux-ci sont dans des projets positifs pour le Pays. Attention tout de même, cela n’implique aucune niaiserie de sa part, simplement comme une préservation de son habitat, tel que le feraient les animaux, du plus naturel possible. En tant que très bon professeur, sa sévérité n’en dément pas. Toute à l’opposé, notre ninja change totalement face à l’adversaire. Bien que calme et posé, à l’intérieur, l’objectif reste clair, aucune pitié, aucune clémence, simplement la destruction. Tuer, assassiner, faire souffrir, capturer, ces choses-là ne sont absolument pas une gêne pour lui, pour les avoir déjà fait plusieurs fois d’une part, mais surtout par cette rage saine qui l’envahie lorsque quelqu’un ou quelque chose touche à son Pays. Ne vous imaginez pas l’homme qui fonce tout droit sans réfléchir, aveuglé par une colère idiote. Simplement une personne extrêmement sévère, qui ne verra absolument pas un quelconque intérêt personnel comme avec la fuite, mais simplement l’envie irrésistible d’aller écraser tout ce qui touche à son milieu. Par la même occasion, son dévouement envers son village n’est plus à prouver, après tant d’année de services respectables. Un esclave ? Oh non, la fidélité de notre homme ne se présente absolument pas ainsi. À reprendre sa vision de l’instinct et de la puissance, les hommes aux plus grands pouvoirs prennent l’avant, et les autres se contentent de les suivre. Mais on observe toujours deux façons, ceux qui ont peur de la mort, de se retrouver en danger, et qui cherchent donc la protection chez les plus forts, ainsi que ceux qui se rangent dans un camp par respect. Oui, nous avons tous le choix, si un gouvernement ne nous plait pas, on peut toujours se rebeller, ou bien orienter toute ses forces dans l’objectif de sa destruction, cela ne tient qu’à nous même. Ainsi, les personnes vivant dans la crainte sont les véritables esclaves, desquels on peut jouer facilement, et surtout qui trahirons les autres lorsque leur sort se verra désespéré. La soumission et le respect sont deux choses différentes. Se reposer sur quelqu’un sans avoir ses propres objectifs, sans n’avoir aucun rêve reste inutile. Un véritable soldat est déjà prêt à mourir, mais sans être aveugle. Si les idéaux du dirigeant venaient à aller contre ses plus grands principes … Shinsuke ne restera pas les bras croisés. Heureusement, de telles extrémités se font rares.

Passons maintenant à l’attitude de notre ami sur le champ de bataille. Déjà, sachez que sa mentalité en fait un leader parfait, pouvant constituer et guider des groupes assez facilement, son autorité et sa réputation suffisent généralement à convaincre les plus faibles que lui à le suivre. Bien sûr, celui-ci ne se déclare pas à se rôle à la manière d’un fanfaron, mais plutôt indirectement, comme dans l’ordre naturel des choses. Calme, prudent, le ninja d’élite ne présente que peu d’angoisse ou de peur face à ses ennemis, en tant que sabreur, il se préfère à la précision et à la ruse dans les premières parties du combat. D’ailleurs, plus celui-ci durera, plus son plaisir augmentera au fil des minutes, vous l’observerez surement à son sérieux de plus en plus palpable, avec un côté amusé. Si vous rencontrez ce Takasugi là, c’est que vous ne savez pas tout de la situation, et que l’homme d’expérience ne compte pas relâcher tout ce qui sommeille en lui. En effet, comme dit tout à l’heure, son impulsivité n’a pas totalement disparu, au contraire elle peut devenir plus grande encore quand la situation s’y prête. On l’observe le plus souvent lorsqu’il porte sa deuxième tenue, celle utilisée surtout pour la guerre. Ici vous risquez d’être surpris, parce que ses actes changent, toujours aussi leader dans l’âme, le ninja d’élite se lâche totalement, d’une voix grave et sévère, prête à vous figer sur place, des mouvements rapides et violents, une envie de tuer et d’enchainer inassouvissable. Un vrai démon. Un chef de guerre dont le cri seul peut remotiver toutes ses troupes dans une bataille. Celui qui part toujours en tête. A travers cette forme de son esprit, vous pourrez ainsi admirer un vrai Kirijin, avec toute sa rage et sa détermination, mais cela sera plutôt rare …

Son histoire :
Les débuts du futur ninja d’élite


La naissance de Takasugi ne fut pas vraiment classique, et surtout grandement laissée sur le coup de la chance. Personne ne pouvait vraiment parler d’un destin cruel, ni d’une histoire triste concernant des personne qui n’avaient rien demandé. Dans les faits, d’après les longues enquêtes menées pour la reconstituions de l’histoire complète, les raisons de cet incident semblaient plutôt idiotes et surtout associées à une coïncidence des plus consternantes. Tout commença non loin des frontières du pays de la foudre, dans un village paisible, assez discret, sous la protection militaire du Mizukage de l’époque. Forte d’une bonne économie, les habitants vivaient assez confortablement, pouvant facilement subvenir à leurs besoins, à l’abri de toute dévastation. Les statistiques le montraient bien, en trois ans, aucune véritable menace, ni aucun fléau ne les avaient touché, au point d’ébranler la stabilité régnant en maitre. C’était dans ce beau cadre et ces bonnes conditions que travaillaient les parents de notre ninja, installés dans l’une des petites maisons au centre. Sans passé vraiment particulier, ni aucune appartenance à un clan spécifique, du moins à leurs connaissance, le couple se contentait d’avancer à travers chaque jour en rendant service au village, surtout au niveau des constructions. Charpentier depuis de longues années, le père de famille avait derrière lui une bonne réputation, un homme de confiance et d’expérience que l’on sollicitait souvent pour les rénovations, ou bien la construction de nouvelles habitations. Sa femme travaillait avec lui, non sur les travaux même, mais sur les divers aides nécessaires, afin d’accroitre l’efficacité du groupe, lors des pauses ou des accidents par exemples. L’argent ne coulait pas à flot, cependant le salaire du métier était assez élevé pour une vie plutôt aisée, comparée aux autres habitants. Les jours défilèrent ainsi, jusqu’à ce que les deux parents décident enfin d’avoir un enfant, afin de léguer tout de même un héritage. Une tâche qui fut rapide, puisque peu de temps après, la jeune femme tomba enceinte, portant ainsi en elle celui qui allait devenir Shinsuke Takasugi, promit à un bon futur. Mais là, cette grossesse la condamna à rester chez elle, au repos, abandonnant ainsi l’assistance au prêt de son mari, un petit sacrifice de confort pour le miracle bien plus important que représente la naissance. Plusieurs mois passèrent ainsi, le ventre de la jeune femme avait déjà bien prit forme, au plus grand bonheur du chef de famille ainsi que les amis, cette future naissance rapprochaient de plus en plus les gens autour des deux parents. Mais entre temps, une nouvelle plutôt déroutante vint troubler nombres d’esprits au sein de la communauté. Ce message officiel avait été directement envoyé par le Daimyo en personne, avec au bout de la lettre son tampon, bien reconnaissable. D’après l’évolution de la population dans le village, le haut conseil n’eut qu’une seule solution pour arranger la situation des autres villages voisins, pour l’amélioration économique du pays, et surtout pour éviter un effet de retour, celle d’un transfert de villageois dans les jours à venir. En effet, la bonne évolution d’un village aux territoires limités dans un Pays ne présentait pas que des avantages. Plus les habitants se multipliaient, plus la place manquait, au dépend d’autres zones où le niveau de vie se faisait plus médiocre à cause des difficultés, ce qui créait un déséquilibre. Pour remédier à cela, une seule solution, le départ d’un groupe de villageois à bonne influence pour relancer un autre village, et ainsi réduire cet écart. Malheureusement, dans la liste des personnes désignées pour ce départ figuraient le nom du couple, ainsi que bien d’autres connaissances. Face à cette annonce, aucun d’eux ne pouvait faire grand-chose, la seule option restait le départ, bien que la jeune femme soit enceinte. Les désignations n’avaient pas été faits selon l’état des villageois, mais plus en fonction de leurs activités au sein du village, ce qui expliquait en grande partie le départ des deux parents. Sur le moment, la mère de l’enfant se sentait plutôt bien, pleine de force et capable d’effectuer ce voyage, qui ne devait pas être long de toute manière. En quelques jours seulement, motivé par le courage même du chef de famille, son groupe de charpentier ainsi que certains de ses autres amis se préparèrent pour le départ, dans un sentiment partagé entre la tristesse et le bonheur. Quitter un milieu si familier était une chose difficile, cependant totalement compréhensible pour le bien de la nation, mais heureusement le groupe restait assez grand, avec des connaissances assez proches pour un entourage acceptable.

Le jour vint enfin, celui du petit voyage à effectuer à travers le paysage généreux du pays de la foudre, avec des débuts tranquilles. Discussions, rêves, réflexions sur leurs prochaines vie au sein du village voisin, ce furent là les choses qui occupèrent la route, tranquille la première journée. La suivante par contre … alors que la marche continuait comme prévue, proche de la frontière, l’agitation n’allait pas tarder à venir. Depuis la nuit, un groupe de déserteur, bien organisé et préparant ce projet depuis un moment décidèrent de forcer la résistance du village caché de la brume en un point bien précis, afin de créer une brèche pour entrer dans le pays et s’y dissiper. Cependant, les renégats sous estimèrent bien la puissance des ninjas surveillants, bien sûr qu’avec l’effet de surprise, le trou dans la défense fut une réussite, cependant loin d’être discrète, laissant les soldats déchus en grande difficulté malgré leur grande puissance. Une fois sur le territoire de la foudre, ils étaient déjà tous condamnés à la mort, puisque le reste des défenseurs de la frontières les encerclaient déjà, et d’autre troupes se dirigeaient vers leurs positions pour les capturer voir les tuer. N’ayant pas de réelle solution, les déserteurs continuèrent d’avancer en espérant qu’un miracle se produise, et ce fut bien le malheur qui tomba sur le groupe de villageois, en déplacement vers le village voisins. Oui, cette trouvaille constituait la seule chance de s’en sortir, avec des otages pour menacer les ninjas de Kiri. Le père de Tagasuki ne comprit pas de suite la situation, les renégats entourèrent rapidement le convoi pour l’immobiliser, avec des menaces et quelques démonstrations de forces sans répercutions direct sur les civils. Pour pouvoir négocier, ceux-ci devaient rester intact. Rapidement, les soldats entourèrent les Nukenins, se confrontant ainsi à la situation délicate. Celle-ci n’autorisait que peu de manœuvre, figeant ainsi la scène. En prévisions, on mobilisa aussi les ninjas médecins pour d’éventuels blessés, mais tout allait se passer très vite. Pendant la prise d’otage, dans le groupe de villageois, le père de famille analysa la situation, se rendant rapidement compte de la position gelée de tous … à ce moment, le temps sembla figé pour lui, sa femme, au milieu du convoi, commençait à se sentir inquiète, envahi par le stress, son corps l’exprimait par des contractions imposant une grande douleur. Son équipe aussi en venait à cette conclusion inévitable. L’homme d’expérience scruta les visages de ses coéquipiers, puis dans une détermination et un courage inégalable, celui-ci se décida, confirmant ses pensées aux autres d’un signe de la tête. Subitement, dans une précipitation, les hommes se ruèrent avec rage, dans le dos des déserteurs, chose qui les déstabilisa suffisamment pour laisser une ouverture. Tout aussi surpris, les ninjas de Kiri entrèrent rapidement en action, tentant de sauver le plus de personne possible tout en éliminant la menace. Ce fut un vrai carnage, beaucoup des membres du groupe avaient péri sur le coup, dont le chef de famille. Grace à cette acte héroïque, les femmes et enfants furent épargnés, cependant ça ne s’arrêta pas là. Avec tous ces bruits de combat et l’agitation, la jeune femme enceinte n’en pouvait plus, ses contractions devenaient de plus en plus fort, elle allait accoucher là quoi qu’il arrive. Les ninjas médecins mobilisés s’occupèrent rapidement d’elle, improvisant avec le matériel sur place pour finalement donner naissance à un tout petit, Takasugi Shinsuke. Une bonne nouvelle, oui … sauf que la femme ne résista pas plus longtemps à la fatigue engendrée par le début du voyage, et surtout à la mort de son mari. Avant de s’éteindre, dans les atroces souffrances de la poussé, elle réussit tout de même à transmettre quelques informations aux ninjas en charge de la mission. Presque en les suppliants, les larmes recouvrant son visage, celle-ci demanda à ce que son bébé soit conduit et élevé à Kiri, que le passé ne lui soit jamais révélé, puis, à bout de souffle, deux mots s’échappèrent de ses lèvres, simplement le nom et le prénom de l’enfant. Puis plus rien … Dans la hâte, les survivants du cortégèrent furent rapatriés dans le village caché de la brume pour une enquête, afin de déterminer les causes d’un tel évènement. L’affaire arriva rapidement aux oreilles du Daimyo qui s’en trouva plutôt perturbé, que ce soit pour l’image, ou les pertes en eux même. Pour remédier à cela dans l’urgence, il réalisa les derniers vœux de la jeune femme décédée suite à l’accouchement, puis demanda la prise en charge particulière des survivants pour une réhabilitation prioritaire, le temps de revoir tout ça en détail. Un incident qui marqua bien les esprits quelques temps, dans tous les domaines pour le pays de la foudre, bien que la chose soit connue de peu …

Loin des affaires des dirigeants du pays, le nouveau née trouva rapidement une famille d’adoption, pour débuter ainsi une nouvelle vie. Les deux personnes qui l’avaient chaleureusement accueilli dans leur foyer étaient un couple qui ne pouvait malheureusement pas avoir d’enfant de manière naturel, à cause d’une maladie non mortelle, mais incurable. En réalité, la femme refusait la possibilité de pouvoir transmettre à sa descendance cette gène qui durerait toute une vie, sans jamais être assez fort pour la tuer, mais suffisant pour la rendre embêtante voir handicapante. Celle-ci restait de toute manière au foyer, et pouvait donc facilement s’occuper du petit enfant tranquillement, avec l’aide de son mari. L’homme en question exerçait le métier de soldat au service du village caché de la brume, sous le commandement du Mizukage. Son rang ne dépassait pas celui de Chunin, cependant depuis les années passées à ce grade, son expérience était assez suffisante pour avoir un bon salaire sans devoir faire de grands voyages au détriment de sa famille. Ce fut dans ce cadre que grandit Shinsuke, orphelin biologiquement parlant, mais bien avec la présence de deux parents lui portant un grand amour et une grande attention. Un excellent cadre de vie comparé à d’autres enfants aux destins plus tragiques, cependant en grandissant, une sensation passive s’installa dans le cœur de notre futur ninja, qui sans l’exprimer ressentait un détachement plus que présent. Sans aucune preuve, ni connaissance du passé, ce détail le travaillait pas mal, comme si on le lui disait de l’extérieur. Mais dans la situation cela fut posée de côté, puisque dès son plus jeune âge, son père adoptif décida de l’inscrire à l’académie ninja. Un choix qui ne le gêna pas particulièrement, depuis tout petit, le jeune enfant était attiré par l’action, avec des petits signes de son caractère de battant. Cette période de sa vie fut surement la plus joyeuse, puisque notre petit bout de chou découvrait encore le monde, et par la même occasion sa vraie personne commença à se révéler. Le détachement ressenti avec ses parents trouva un peu de sa réponse ici, en fait ce n’était pas vraiment l’attitude d’un solitaire, mais d’une âme d’aventurière, ayant besoin d’avancer à travers divers milieux, en passant pas une multitude d’entourage. Plus un besoin de liberté qu’autre chose. Le travail demandé par les professeurs ne paraissait pas trop difficile, bien que ce ne soit pas un des meilleurs de la classe, l’apprenti ninja se suffisait bien à lui-même pour aller jusqu’au diplôme sans trop de difficultés. Mais entre-temps, une belle rencontre se présenta à lui, un petit garçon du même âge que lui, dans sa classe, aux cheveux blanc lui descendant jusque sur le fond. La première fois celui-ci demandait discrètement à chacun, lors de la fin de cours, pour venir s’entrainer avec lui, en dehors des heures. Pourquoi ? Simplement que la théorie et les quelques séances de pratiques ne lui suffisaient pas, lui désirait prendre déjà de l’avance. Mais tous déclinaient l’offre, pensant que cela était trop risqué. En voyant son caractère trempé et sa détermination, le petit Takasugi alla accepter sa demande, curieux de voir la suite. Voilà comment débuta l’aventure, les entrainements que proposait son ami nommé Kaïto prenaient exemple sur ceux de son père, aussi ninja de profession, et devenaient particulièrement efficace sans s’en rendre compte. En ces temps, ce ne fut pas la rivalité qui lia les deux apprentis ninjas, mais simplement une complicité, dénuée de toute niaiserie, surtout quand on voyait l’âme de Samouraï qui les habitait. Le temps passa ainsi jusqu’au jour de l’examen, qui ne fut finalement qu’une formalité pour les deux enfants. Une avancé normal, sans retard ni avance. Après le diplôme, les professeurs formèrent enfin les équipes, heureusement le dirigeant du village ne sépara pas les deux compères.

La suite se déroula comme pour tous les autres ninjas, enfin lancé dans la course aux missions et à l’apprentissage, l’équipe de trois Genin rencontra leeur Senseï pour la première fois. D’ailleurs le troisième membre de révéla être une fille, connue des deux garçons, mais peut-être moins apte à les suivre dans leurs nouvelles ambitions. Le test imposé par le Jonin fut plutôt étrange, dès son arrivée, ce fut le début d’un combat à trois contre lui. L’air amusé, plein de vice, il déclara une bataille à mort dont seul deux des jeunes allaient pouvoir en sortir vivant. Une situation qui mit Kaïto en rogne, malgré l’incompréhension générale, celui-ci se lança dans la bataille avec un sérieux et une sévérité inégalable, suivit de suite après par Shinsuke. Pour eux qui n’avaient jamais vue le monde après l’académie, ses conditions imposées semblèrent des plus sérieuses du monde, et comme ça de suite, peu de solutions se présentaient. La jeune fille ne savait pas vraiment quoi faire, plus timide et hésitante, elle se contenta de couvrir les arrières de ses coéquipiers. La confrontation dura pas mal de temps, le ninja haut gradé ne forçait pas vraiment sur ses aptitudes, testant ainsi la force de ses futures élèves, et surtout les mentalités. Les nombreux entrainements effectués à l’académie ninja avaient porté leurs fruits, les aptitudes physiques des deux Genins semblaient bien un cran au-dessus des autres. Pourtant, ils n’avaient rien de génies. Simplement une initiative, un travail acharné, comme devrait le faire tout ninja. Une fois les apprentis bien fatigués, le Senseï fit une dernière menace, celle de passer à l’exécution de l’un d’entre eux. Il lança un faux coup, qui les laissait croire qu’une fois touchée, la personne y passerait coute que coute. Kaïto, très énervé, se lança sur la trajectoire de l’attaque pour la contrer de pleine face, à peine conscient de ses actes. Le dernier membre du groupe n’eut même pas le temps de réfléchir, que son corps se retrouva dans une course effréné pour tenter de repousser les deux autres hors du champ d’action. Son ami avait un caractère peut être un peu trop téméraire, qui le poussait à défier même le danger, au risque de sa vie. Un sacrifice certes noble, mais bien dangereuse. La scène se passa très vite, de manière assez confuse, mais au final, le Jonin annula comme prévue son attaque, avant un quelconque accident, laissant juste le groupe dormir par la fatigue et les émotions du moment. Après le réveil, l’homme d’expérience leur expliqua la raison de cette épreuve, montra son vrai visage qui n’avait rien d’un barbare, et surtout les défauts et qualités de chacun. Heureusement que l’essentiel était là, la solidarité. Voilà comment débuta l’histoire du duo Kaïto et Takasugi, deux ninjas affamés d’action et de combat, animés par une rage saine pour la protection du Pays.

Les premiers désastres de la vie de ninja


Le temps passa depuis l’épreuve du professeur, avec un seul objectif pour tous les trois, la monté des échelons au sein du système de grades attribués par le village, et surtout de la force. Après de nombreuses missions, ainsi que d’entrainement, le Senseï les inscrit à l’examen Chunin, pour espérer voir ses bambins remporter la promotion. Les épreuves furent classiques, sans grand évènement particulier entre temps, du travail d’équipe, des éliminatoires et enfin les combats finaux. Malgré tous ses efforts, Kaïto n’eut pas la chance de réussir le tour, toujours à cause de son default de casse-cou qui pouvait parfois mettre l’équipe en danger, seul deux Genins du village caché de la brume se virent attribuer le passage au grade de Chunin. Le premier était Shinsuke, assemblant les bons côtés de son ami, mais sans cette précipitation idiote, et le second Mizaki, le leader de la deuxième équipe participant à l’examen cette année. Cette promotion créa inévitablement une sorte de rivalité entre les deux compères d’antan, un peu comme si la chance n’avait fait preuve d’aucune justice. Ceci créa aussi par la suite une sorte de distance entre eux, toujours amis bien sûr, mais l’un bien plus rancunier, qui pensait avoir cette puissance, et méritait donc sa promotion. L’ambiance du groupe changea beaucoup, déjà avec le départ du Senseï qui avait maintenant des missions plus importantes à accomplir, et la désignation du nouveau leader, notre Chunin même. Bien sûr, le Genin aux cheveux blancs continuait d’obéir aux ordres et d’exécuter les missions avec son équipe, cependant sa réticence était de plus en plus marquée. Le chef du groupe ne s’en retrouva pas déstabilisé pour autant, plus sérieux et plus déterminé, il agit en tant que tel sans jamais broncher. Ce fut dans ce passage de sa vie que notre futur grand ninja évolua un peu plus mentalement, l’attitude libre de la jeunesse devait peu à peu se calmer pour obéir à des critères plus stricte, parce que le métier de soldat ne laissait pas vraiment de place aux héros comme pouvait l’imaginer un enfant. Les sentiments, les amitiés, les principes … beaucoup de choses se retrouvaient mis de côté au profit d’autres plus nécessaires, pour la réussite. Kaïto remarqua bien ce changement en son ami, au début il crut que son nouveau grade et son nouveau poste lui montaient à la tête, mais en réalité, lui-même devait se calmer. En effet, jusqu’ici les missions effectuées n’avaient jamais opposé les trois jeunes à une situation désastreuse, dans le sens morale, mais elles n’allaient pas tarder à arriver. À la première occasion, le Genin aux cheveux blancs retenta sa chance à l’examen pour le réussir finalement. La balance s’équilibrait un peu plus pour lui, mais indirectement, son ami se retrouvait toujours au-dessus de lui, puisque l’avance de l’expérience ne se dissipa pour autant. Quant à la jeune fille qui les accompagnait, elle se vit forcé d’arrêter la voie de ninja à cause de complications au niveau de sa santé. Un malheur qui perturba les deux autres, mais après une grande et longue discussion, elle les força à continuer pour sa propre volonté. Battant dans l’âme, cela ne posa pas de problème, bien que les visitent se multiplièrent pour prendre de ses nouvelles. Tout reposait maintenant sur leurs épaules.

En vue de ce départ, une nouvelle équipe fut constituée, avec un nouveau membre remplaçant, Mizaki, le second gagnant de l’examen Chunin. Un visage familier depuis l’académie, une personne brillante malgré son comportement plutôt décalé. Oui, à le voir de loin, n’importe qui pouvait directement affirmer que ce ninja était un idiot, trop rêveur et naïf en apparence, avec un côté pervers, toujours à rigoler de façon exagéré. Cependant, cette facette en cachait une autre bien plus intéressante voir même impressionnante, puisque quand la situation l’exigeait, le ninja faisait preuve d’un sérieux inimaginable, toujours au dernier moment, mais avec une énorme classe, presque terrifiante. Un peu comme celui qui aurait plusieurs coups en avance … Enfin, le niveau de taches exigées par le dirigeant du village monta d’un cran, avec plus de danger et d’action. La vrai face de leurs métier se dévoilait peu à peu, avec des morts, des blessés grave, la misère de certaines zones, et bien d’autres choses encore. Mais ils n’avaient pas encore eu l’expérience la plus dure pour le moral d’un militaire. Ce jour-là, le groupe se vit assigné une mission importante, pour une enquête sur un des agitations au Pays du thé. D’après les écrits sur le parchemin, certains villages subissaient de grandes tensions, avec deux clans en conflit distant, qui perturbaient grandement l’économie national. Les trois Chunins n’avaient que peu d’informations, mais vue l’urgence de la situation, ils entamèrent le voyage le plus rapidement possible. Le transport utilisé les obligeait à traverser la mer, ce qui ne gêna pas particulièrement Kaïto et Shinsuke, mais Mizaki ne le supporta pas vraiment. Les marchands présents sur le navire s’occupèrent de lui, dans une ambiance plutôt comique pour un ninja devant être habitué à toutes sortes de conditions. Heureusement, ce cauchemar pour lui prit fin une fois débarqué au port de la ville côtière, les pieds sur la terre ferme. Une fois rétabli, l’équipe ne devait pas perdre de temps, cependant un petit détail dérangea assez les deux autres, malgré les tensions annoncées dans le parchemin de mission, le village semblait bien paisible, un peu comme à l’écart de tout le reste … Mais la troupe continua le chemin pour atteindre les lieux, encore à quelques jours de marche. Le Chunin expérimenté se plaça en tête comme désigné à ce rôle dans le rouleau, tout en surveillant Kaïto et le troisième membre. Tout se passa tranquillement, sauf quand le jeune ninja aux cheveux blanc s’arrêta devant un buisson, intrigué par des cris d’animaux. Sur le coup, le chef d’équipe remarquant la tentative ordonna rapidement à son subordonner de reculer immédiatement par sécurité, mais celui-ci sursauta, se tenant l’œil gauche, comme en souffrance. Des Kunaïs volèrent directement sur le buisson, mais visiblement, celui-ci ne cachait rien de vivant, ni animal, ni ninja. Une fois la situation clarifiée, la « blessure » de Kaïto fut examiné de près, mais dans les faits, son œil gauche ne présentait rien d’anormale et la douleur avait simplement disparue. En absence de plus d’informations et de moyens, l’équipe continua dans son avancé jusqu’au prochain village pour trouver de l’aide, afin d’examiner cela de plus prêt. Le premier jour passa, et le ninja aux cheveux blancs ne présentait encore aucun signe de maladie quelconque. Une bonne chose … Mais pendant la nuit, par précaution, Takasugi envoya un message à Kiri pour une demande de renfort, sur le coup d’un très mauvais pressentiment.

Cette sensation s’avéra exacte, au milieu de la deuxième journée, encore une fois dans la forêt. Cette fois ci, la ruse fut anticipée avec Mizaki, afin de débusquer le responsable de ces détails intrigants depuis le départ. À en juger par ses techniques de camouflages, l’adversaire n’était pas à un niveau très élevé comparé à eux, bien que cela puisse être un piège. L’homme caché ne put que dévoiler sa position, forcé à sortir, il ne chercha pas à s’échapper cependant. C’était prévue … pourtant, l’infériorité numérique ne lui donnait pas vraiment l’avantage. Encerclé par les trois Chunins, celui-ci ne fit aucun mouvement dans les premières secondes, visiblement un peu contrarié, surtout le regard posé sur le chef d’équipe. On aurait dit que quelque chose l’intéressait … Brusquement, ses mains formèrent des mudras, s’arrêtant sur un signe particulier, qui fit une réaction chez Kaïto. Le jeune ninja posa ses mains sur son œil gauche et tomba sur les genoux sous d’atroces souffrances, exprimés par ses cris. Cela dura quelques secondes, sous les regards inquiets mais toujours en alerte des deux autres ninjas, puis le blessé se calma net, plongeant dans un silence dérangeant. Dans l’occasion, le mystérieux inconnu lança quelques paroles, attirant toute l’attention du groupe.

« Tu étais ma cible première … l’un des derniers Shinsuke … mais tout n’est pas perdu … maintenant ! »

À ce dernier mot, l’individu lança un fumigène au sol qui aveugla quelques secondes Mizaki, mais en même temps Koïta se releva, avec des mouvements étranges, presque peinant à tenir debout. Dans l’incompréhension totale, Takasugi prit une expression sévère et une voix grave pour ordonner à Mizaki de poursuivre l’homme en fuite, sans chercher à aller trop loin. Pendant ce temps, lui resta sur place, faisant face maintenant à la prochaine menace, bien plus dérangeante encore … Devant les gestes de son ami d’enfance, il resta de marbre, impassible, avec une idée au fond des yeux. Si cette personne en face de lui était le vrai Koïta … ça aurait été bien plus rapide. Lentement, l’espèce de zombie se redressa, puis leva finalement son visage, les deux yeux grand ouvert. Celle de gauche présentait des symboles étranges, ressemblant fortement à du Fuinjutsu.

« Takasugi … je … je ne contrôle plus mon corps … »

Le chef d’équipe fut à moitié étonné, puisque sa voix n’avait pas vraiment changé. Cette phrase enclencha dans l’esprit des deux anciens camarades une option déjà presque obligatoire à affronter le plus solidement possible. Ni triste, ni en colère. En face, Koïta commença à dégainer son Katana, malgré sa propre volonté qui tentait de lutter coute que coute, en vain, plus aucune partie de son anatomie ne lui appartenait. Un sceau puissant, inconnu de beaucoup de villages. La première fois que le groupe voyait une telle chose. Notre jeune homme aux cheveux violets sentit un frisson lui parcourir le corps, comme si une partie de lui-même allait disparaitre, dans la seconde suivante. Quelque chose que son cœur n’aurait jamais voulu abandonner, mais que son esprit l’imposait, en vue des risques encourus. En garde, la main posée sur la poignée de sa lame, il arrêta le premier coup qu’assena le zombie en face de lui, le visage grimaçant face à son acte.

« Merde ! Foutu ninja … tu sais ce que tu dois faire maintenant … »

Suite à l’entrechoquement des lames, Koïta recula d’un saut en arrière, se tenant debout face à lui. La technique utilisée par l’adversaire semblait utiliser les capacités et le style de la cible en dirigeant simplement sa volonté sur ses alliés. Face à face, sans un mot, la scène laissa place au silence, avec pour seul bavard le vent qui fit passer les feuilles flottant en l’air entre eux. Le regard de Shinsuke devint froid, désireux, prêt à en découdre avec lui pour toujours. Au final, la rivalité alimentée depuis tout ce temps remonta à la surface, les deux anciens amis attendaient ce moment depuis toujours. Pouvoir se mesurer, savoir qui des deux était destiné à devenir « Le Roi de la monture ». Mais sur le même coup, notre chef d’équipe découvrait en même une nouvelle notion, l’instinct. Pas de tristesse, ni de regret, peu importe la situation, le combat l’attirait plus que tout à cet instant précis. Dans cet état, Koïta représentait une menace pour le village ainsi que toute la nation de la foudre, ce qui plaçait son prochain acte sous le signe du devoir. Ces choses dramatiques arrivaient à tous, dans une vie comme la leur. Devoir se confronter à ses proches … Toujours le regard plongé dans celui de son camarade, Takasugi adopta un sourire encore jamais vue, pleine de malice et de plaisir, légèrement aux airs de meurtrier. Brusquement, celui-ci se rua sur son adversaire, avec un échange de coup rapide, jusqu’à prendre l’avantage en le forçant à se défendre le haut, le sabre maintenant à l’horizontale par ses deux mains. Plus grand que lui, le sabreur en profita pour acculer son opposant en le forçant à reculer, coup sur coup, avec le bruit de sa lame qui grinçait tel une scie au contact de l’autre sabre, toujours les yeux rivés sur lui.

« Ce sera par ma main ! »

Etonné de la réaction du Chunin, le ninja sous contrôle adverse fronça les sourcils, comme se frottant à l’évidence de l’issue de la bataille, mais aussi en comprenant les agissements de son ancien compagnon d’arme.

« Tch ! … Alors c’est comme ça que je dois finir … TUE MOI, TAGASUKI !!! »

L’affrontement fut long, audible bien autour de la forêt aux bruits métalliques des katanas, et surtout difficile. Avec le temps passé à ce grade, Shinsuke approchait de plus en plus de la puissance et de l’expérience d’un jeune Jônin, et cet acte-là allait lui permettre d’obtenir une nouvelle promotion. Au retour de Mizaki, n’ayant pu rattraper le renégat, mais en possession d’une piste à suivre, Koïta gisait sur le sol, les vêtements en sang, avec à ses côtés le chef d’équipe, debout et immobile, observant le corps avec une expression bien trop sérieuse. La nouvelle attrista Mizaki, cependant notre jeune homme avait eu le temps de faire ses adieux à son ami d’enfance, en gardant en lui une partie de son âme. Les services spéciaux appelés précédemment vinrent juste après, prenant le relai sur la mission qui devenait maintenant d’importance capitale. Après étude du corps, la présence du sceau fut confirmée, ainsi que les rapports de missions confirmées, mais une nouvelle affaire apparut sur scène après la traque des criminelles derrière ce désordre. L’embuscade organisée visait en réalité à contrôler toute l’équipe envoyé sur place pour ensuite infiltrer le village en toute tranquillité pour la récolte d’informations et d’autres plans plus dangereux. En plus de cela, les déserteurs convoitaient les pouvoir spécifique à Kiri, ainsi le Ranton. Mais qui ? Vue la cible indiquée, il s’agissait de Takasugi. Suite à de nombreuses recherches, les hauts dirigeants établirent le lien avec le nom du ninja, et un clan s’étant fait discret depuis un long moment, possesseur de l’affinité évoluée que représentait le Ranton. Pourtant, la famille biologique de notre jeune homme ne vit pas de cas depuis quelques générations, chose normal puisque la ceux-là avaient arrêté toute activité ninja depuis. Une révélation bien tordue, qui lui dévoila par la même occasion ses origines, ainsi que la vérité sur ses parents biologique. Une nouvelle qui passa un peu à côté, puisque au final, il n’était plus en âge d’avoir des problèmes au niveau mental à ce sujet, de plus les autres annonces avaient bien plus d’importances. Le Mizukage décida de rappeler son ancien Senseï dans son équipe pour l’encadrer sur son état après les révélations coup sur coup, mais surtout de vérifier la maitrise de la dite affinité. Ce qui se révéla être bien réel …

Les soldats des neiges


Voilà quelques années déjà que Koïta avait trouvé la mort dans cette mission et que son ami d’enfance décida de prendre la relève, pour continuer d’évoluer dans la hiérarchie. Dans cette période, le jeune homme encore vivant fit sa plus grande avancé, surtout avec l’aide de son Senseï, sur la maitrise de sa nouvelle affinité, le Ranton. La mort de son ancien compagnon ne le laissa pas indiffèrent bien sûr, d’ailleurs, ce c’était depuis ce moment que Shinsuke portait son bandage, comme blessé à l’œil gauche, ce qui aurait dû arriver. Après tout, lui aussi faisait partie des cibles adverses. Cette façon de procéder l’aidait à garder une part d’humanité après l’acte auquel on le força, et de la facette de lui que vit Koïta à ce moment. L’absence de ses parents biologique ne l’affecta pas grandement, cependant il alla tout de même voir les ninjas responsables de la mission à cette époque pour connaitre les détails de sa naissance. Ces deux personnes extrêmement courageuses offrirent leur vie en échange de la sienne, chose qui les plaça évidement en héros dans son cœurs, sans souffrance pour autant. Au final, leurs efforts n’étaient pas en vain, puisque aujourd’hui, tous vivaient en lui, dans son avancé et sa réussite. Encore une transformation de son caractère, du moins sur quelques parties, qui donna naissance à sa réputation dans le village, de par ses exploits, ainsi que les très bons résultats des équipes de Genins sous sa charge. L’ascension ne s’arrêtait pas là encore, puisque plus notre homme d’expérience prouvait sa valeur, plus on le sollicitait pour les affaires. Cela arriva encore dans une grande urgence cette fois ci. L’alerte retentit, les mesures de sécurités furent enclenchées pour la protection de la frontière, puis on rassembla nombres de ninjas en direction du Pays des neiges. Mizaki avait déjà été envoyé sur place en urgence pour lancer la première vague d’assaut, alors que Takasugi devait encore attendre pour y aller. Ce jour-là, il portait sa tenue bleuté, imposante, représentant parfaitement le guerrier samouraï caché en lui. On l’assigna à la tête des renforts du deuxième départ, qui devaient prendre l’ennemi de côté. Oui, de nombreux traitres ainsi que des déserteurs organisèrent plus tôt un coup d’état visant à détruire la force militaire de ce pays, bien peu nombreuse en soit, et le seigneur demanda des renforts en urgence de la part de Kiri. La guerre avait déjà été entamée sur place. Quand les navires accostèrent sur les côtes, l’ambiance tournait déjà à une sorte de grande guerre Shinobis, avec des cadavres et du sang partout, des odeurs insupportables. Les troupes débarquèrent sur les plages gelées, sous les ordres précis et sévères du commandant. Furtivement, les ninjas avancèrent à travers le paysage blanc du pays pour arriver finalement à un col ouvert, donnant une vue parfaite sur le champ de bataille. Le groupe de Mizaki se battait déjà aux côtés des forces du pays de la neige, s’était le moment parfait pour intervenir. Le coup d’état semblait pour le peu totalement désordonné, avec les renégats les plus dangereux n’en faisant qu’à leurs têtes, le reste étant des bandits pour servir de tampon. D’autres renforts allaient encore arriver. Debout, Shinsuke n’hésita pas plus longtemps et sur un cri de rage et de motivation, ordonnant à tous les hommes derrière lui de passer à l’assaut.

« Chargeeeezzzz !!!!! »

Dégageant toutes leurs rages, les soldats dévalèrent la pente à une vitesse hallucinante, les lames en avant, à la surprise des autres en bas. Une charge impressionnante avec à sa tête Takasugi, affichant sur son visage une envie meurtrière sans précèdent, déterminé à renverser les responsables du coup d’état. Celui si porta l’une de ses main vers sa ceinture afin d’en sortir un Kunaï, pour la lancer directement sur le premier ennemi devant, puis continua dans sa course tout en tuant à coup de sabre chaque opposant. Sur sa première tentative, le reste des hommes s’engouffrèrent dans la bataille, créant ainsi une brèche sur l’aile de l’attaque, pour essayer de rallier la frontière principale. Le sang giclait de partout, son visage en était même recouvert, mais ses mains ne s’arrêtaient pas, redoutables d’efficacités, chacun de ses mouvements amputait un membre, arrachait une vie ou une âme. L’assaut fut d’une sauvagerie sans précèdent, mais l’avantage ne signifia pas pour autant la fin de la guerre.

Menant les renforts aux devants des soldats du pays de la neige, il força l’avancé, mais plus loin, deux personnes étranges s’avançaient lentement vers eux. Notre Jonin essaya de se concentrer, malgré les bruits incessants, les attaques par ci et par là, distinguant deux formes étranges en mouvement constantes, l’air de fusionner. Peu à peu, la terre s’amassa, comme si la nature donnait naissance à une montagne, puis se forma un colosse géant de pierre, avec pour origines deux jumeaux expert dans l’affinité Doton. Shinsuke resta à observer quelques secondes, serrant les dents de rage, puis fit signes aux hommes proches de lui, avec un cri grave.

« Approchez-vous et formez un triangle ! En formation ! Nous devons percer la défense adverse pour empêcher se montre d’avancer ! »

Rapidement, quelques ninjas de Kiri formèrent un périmètre, pour concentrer les attaques sur un point précis, toujours rattacher au plus gros des troupes déjà présent derrière. En tête, le commandant fonça en tuant les renégats sur sa route, bien synchronisé avec les autres. La tactique fut une réussite, puisque rapidement l’équipe se retrouva devant le colosse, qui lui aussi continua d’avancer par la même occasion, écrasant même les membres de son camp. Celui-ci tenta d’ailleurs de les écraser laissant tomber son bras sur le sol, mais le Jônin eu le temps d’esquiver en faisant signe à ses hommes, dont certains tombaient sous le tremblement produit. Alors qu’il s’apprêtait à utiliser un Jutsu, soudain, d’épaisses chaines fusèrent de derrière, moyennement haut dans le ciel, dans un bruit reconnaissable. En l’air, les assemblages très résistants d’acier se divisèrent encore pour aller directement se planter sur le colosse, provoquant comme plusieurs explosions. Le dirigeant des renforts tourna la tête, voyant le responsable de cette aide.

« Yo Takasugi, besoin d’aide ? Ahahahahaha »

Mizaki avait aussi observé la chose, et vint tout de suite sur place pour y remédier. Le géant de pierre se retrouva coincé et fissuré, d’autant plus que des ninjas utilisaient leurs jutsus Raiton pour transmettre l’électricité à travers les chaines métalliques. Face à cela, le monstre n’eut que peu de chance, surtout que la foudre représentait sa faiblesse. Takasugi sourit du coin des lèvres, comme satisfait, puis reprit sa détermination, en criant une dernière fois à toutes les troupes.

« Finissons-en !! »

L’homme d’expérience fonça sur le monstre de terre, déjà bien affaibli, pour lui assener un coup fatale grâce à Raiton, pour que celui-ci s’écroule en morceau, dans une scène impressionnante. Après encore beaucoup d’efforts, d’autres renforts de Kiri arrivèrent sur place, créant ainsi le tournant décisive de cette bataille. Cette rude journée passa sous le signe d’une victoire, faisant totalement reculer l’ennemi, et redonnant le calme sur tout le pays. Les soldats restèrent sur place jusqu’à éradiquer totalement la menace, puis stabiliser la situation, ce qui leurs prit bien quelques longues semaines. Une fois de retour au village, avec la libération du Pays de la neige, nombres de ninjas de Kiri montèrent en grade, dont Shinsuke qui passa au stade de Ninja d’Elite, en vue de tous ses exploits passé et ses talents à commander les autres. Voilà en grande partie le parcours mouvementés, avec les moments cruels de la vie d’un ninja, les pertes, et les nouvelles rencontres, de notre homme expérimenté, qui passa le reste de sa vie plus tranquillement, mais toujours plus impliqué dans son village.


MOI

Code du forum qui prouve que vous avez lu le règlement :

    Comment avez-vous connu ce forum : Top site
    Connaissez-vous les RPG : Oui, depuis plus de 4 ans
    Decrivez-vous dans la vie réel : /
    Autres : Vous pouvez trouver cette présentation aussi sur Naruto no tenchi, je peux bien sur prouver que le compte m'appartient, par mp ! Et la présentation n'est pas illustré de la même manière, à cause de l'interdiction des liens externes ...


Dernière édition par Shinsuke Takasugi le Lun 19 Sep 2011 - 20:33, édité 1 fois
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 14:45

Bienvenue. Je dirais, rang B, ou A.
Grimmjow
 ~Nanadaime Raikage ~
Grimmjow ~Nanadaime Raikage ~
▌Sanction : Aucune
▌Messages : 529
▌Inscription : 30/03/2011

Feuille de Ninja
| Rang / Niveau | : A / 22
| Points Naruto Ninja RPG | :
Shinsuke Takasugi [Terminé] Left_bar_bleue224/1000Shinsuke Takasugi [Terminé] Empty_bar_bleue  (224/1000)
| Âge du personnage | : 20 ans
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 15:06

Pour ma par c'est rang A.
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 16:22

Merci des premières appréciations, mais j'aimerais faire une demande de changement de village. D’après ce qu'on m’a dit, Kumo c'est un désert niveau activité et ce n’est pas top ... Donc puis je aller à Kiri ?

J'abandonne la demande de grade d’élite o/


Dernière édition par Shinsuke Takasugi le Lun 19 Sep 2011 - 20:14, édité 1 fois
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 20:09

Rang A level 16, donc un test rp hihi
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 20:30

Alors. Imaginons qu'un criminel se soit infiltré au village Kumo. (Ou Kiri, selon ton choix...) Celui ci, étant du genre 'explosif', plaça un bon nombre de bombes à travers le village. Qui ne tardèrent pas a explosé. Et imaginons que tu te trouve en pleine rue, prêt à évacuer le plus de monde avant l'explosion. A ta gauche, l'Académie Ninja ou se trouve tes Genins. A ta droite, l’hôpital, plein (15-20 personnes). Tu ne peux évacuer qu'un bâtiment avant explosion, tandis que l'autre périra sous les décombres. Il n'y a aucuns moyens de désamorcer ces bombes, non plus.

- Racontes nous donc comment tu réagiras face a l'éventuelle mort des trois enfants dont tu es le plus proches, ou des dizaines de civils inconnus. Face à ce ce sentiment d'impuissance.
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeMar 20 Sep 2011 - 15:47

    Test Rp

    La brume, grande impératrice des cieux, mère de tous les hommes de l’eau, depuis bien des âges déjà, à se dire immortel. Elle persiste, sur le haut des foyers, à surveiller sans relâche les petits corps animés de conscience, peut-être par curiosité, et se donne même la tache de protection ou encore d’arme, au point même de se faire accorder une âme. Un simple regard suffit à y voir la vie, avec ses habitudes quotidiennes de couvrir le même sanctuaire sans faiblir, peu importe même le vent, seule sa volonté semble triompher. Certains vont jusqu’à la décrire comme une divinité, fascinante et inexplicable, d’une beauté sans mots faisant mal au cœur. Toutes les descriptions lui vont bien. Du moins, on aimerait bien la décrire ainsi, dans les coins les plus refoulés et poétiques de nos esprits, conditionnés par l’évolution et les principes des arts ninjas. Ce serait si simple de rester dans l’ignorance et se laisser aller à la fantaisie, décrire les phénomènes environnant par les seuls ressentis, l’instinct, sans chercher plus loin. Mais la magie occupait peu de place dans le monde shinobi, les personnes éduqué correctement connaissaient la nature de cette brume, un simple amas de fines gouttelettes d’eau suspendues dans les airs, donnant l’impression d’une voile grisâtre, en grande partie opaque. D’ailleurs, celle-ci siégeait aujourd’hui encore haut dans le ciel, dont le bleu apparaissait vaguement aux endroits les moins denses. Le temps n’était pas très radieux, en fait, elle correspondait bien à la saison actuel, partagé entre l’agréable et la rudesse. Cependant toujours si inhospitalière pour un étranger. Le vétéran s’en rendit bien compte, fort de son âge et sa fonction de Junin, planté devant la porte de sa demeure, la tête légèrement incliné vers l’arrière, de quoi exposer son visage vers le haut. Le spectacle pouvait surement paraitre déprimant, mais pas dans son cas, après tout sa maitrise en ninjutsu l’avait grandement habitué à cette ambiance plutôt particulière. Il se contenta juste d’observer, en s’imprégnant lentement de l’humidité présente, et la température pas vraiment excellente. Quelques secondes passèrent ainsi, suivit d’une inspiration marquée, avant de se mettre en route ; On l’attendait.

    La silhouette s’engagea dans l’une des grandes rues du village caché de la brume, adoptant une allure assez calme, dénuée de toute forme d’alerte. La rencontre proposée quelques jours auparavant ne présentait aucun rapport avec le travail, juste pour le plaisir et l’occasion difficile à décrocher avec les emplois du temps. Cependant, cela ne lui offrait pas non plus un congé total, simple transition d’une matinée, exempt de tâches assignées, sauf si ce n’est son rôle envers les civils. Protection et bienveillance. Ce pourquoi on les formes depuis toujours. Ainsi, tout se en frayant un chemin à travers la foule, le ninja d’expériences scruta attentivement les alentours, en prenant soin de ne pas se faire remarquer. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Pas plus de trois seconds fixes sur la même personne. Puis une pause, les yeux perdus dans le vide, l’air pensif, comme chacun le ferai, fondu dans le décor de la routine. Dans les faits, au vue de son bandeau exposé clairement, ce ne serait pas un grand problème. Pourtant, il préférait ne pas déranger les passants, et mieux encore, éviter d’attirer l’attention. De toute manière, la difficulté était moindre, depuis les années à le faire. La gêne venait plus de l’environnement qui dévoila son vrai visage une fois en mouvement. Une eau fine, imperceptible, venait se coller sur la peau de son visage de façon constante, accompagnée d’une sensation désagréable le forçant à plisser les yeux, voir même les fermer parfois. La pluie ? Une possibilité compromise par la brume toujours présente. Il s’agissait en réalité d’un vent léger et continu, usant peu à peu les gouttelettes au bas de l’amas grisâtre et donnant cette illusion. Peut-être que sa première impression fut trop optimiste au final. Le souffle du vent s’avéra encore plus violent, lui assenant en pleine face le froid tranchant, tel des crocs aiguisés, sans pitiés, l’air de déchiqueter sa peau de tout part. Heureusement que le reste du corps était protégé par le poncho de couleur beige, bien connu dans l’équipement des soldats. Il se couvrit d’ailleurs la tête de la capuche histoire de ne pas finir trempé, dépassé par les forces de la nature.

    Sa route continua ainsi, jusqu’au point de rendez-vous fixé. Facilement visible grâce à l’enseigne, l’avant de la bâtisse servant normalement de terrasse était recouvert de plusieurs rideaux, d’un tissu étanche, transformé ainsi en salle de fortune. L’homme d’expérience fit quelques pas en avant, et fut rapidement interpelé.

    « Hey, Takasugi Senseï ! Vous voilà enfin. »

    Le Junin acquiesça d’un signe de la tête, accompagné d’un léger sourire, puis prit les devants dans la continuité du geste. D’un seul bras, le rideau se dégagea à l’ouverture, leurs permettant de pénétrer à l’intérieur moyennant un petit effort pour se pencher. La différence avec l’extérieur sembla frappante, surtout pour le corps, à cause d'une chaleur apaisante, voir même douloureuse sur la peau. Malgré tout, Shinsuke força ses doigts et retira son couvre-chef afin de se sentir à l’aise. Derrière, son élevé en fit de même, puis alla s’asseoir sur l’un des tabourets après avoir invité son collègue. En effet, depuis plusieurs années déjà les dirigeants du village l’avaient choisi pour une promotion de grade, le faisant passer de Genin à Chunin. Voilà pourquoi, en cet instant l’ancien élève ne devait plus être considéré comme tel, mais plutôt un partenaire de travail. Mais celui-ci continuait à le placer au statut de professeur, de par son respect et la différence d’âge. Un détail peu gênant, que notre homme laissa couler, après tout il devait se faire à sa réputation. Sur le coup, le serveur vint l’interrompre dans sa réflexion afin de prendre les commandes, mais cela ne se fit pas attendre, un signe de la main pour deux cafés bien chauds. Ses bras allèrent ensuite se poser sur le bois du comptoir, pour soutenir le poids de son corps, dont le haut bascula légèrement en avant. Sa tête tourna sur le côté, accompagnée de ses cheveux indigo qui valsèrent avant de retomber un peu plus en avant sur son front.

    « Alors ? Pas trop surchargé en ce moment ? Avec l’académie et le reste … D’ailleurs je pensais y passer tout à l’heure. »

    « Ah … Non, on est plutôt tranquille pour le moment, il n’y a que des histoires d’entretiens et d’éducations en ce moment. Les élèves se portent bien, évidement on a quelques cas, comme toujours … Puis, ce n’est pas à vous que je vais apprendre ça ! Aussi, je me demande si je ne vais pas rester Chunin un long moment. Je commence à me plaire dans ce cadre … Mais on verra cela plus tard. Vous voulez passer à l’académie ? Les élèves n’ont cours que l’après-midi aujourd’hui, exceptionnellement … Mais je crois qu’il y a un petit groupe de résistant à y être allé quand même. »

    « Hmmm … je vois … »

    Au moment où le professeur s’apprêta à prendre la suite de la discussion, le barman leurs apporta deux tasses de café fumant, déposées délicatement devant chacun d’eux. Une pause s’installa alors, où le plus âgé huma d’abord l’odeur puissante dégagée par la boisson, puis déposa ses mains proche afin de se les réchauffer avant de l’entamer vraiment. À côté, le jeune homme, Masaki, se frotta les mains, l’expression joyeuse sur le visage, encore libre de ses gestes avec la jeunesse pour lui. Même son style le montrait, visible sur le moment à son bandeau de ninja en forme de bandana, pour une personnalité assez relax. C’était bon à voir. Takasugi n’avait pas à s’en faire, le Chunin devait être bien dans sa peau et heureux de son niveau. Tout en ressentant un début de satisfaction en son for intérieur, l’homme d’expérience prit une gorgé de café, puis sortit quelques mots de ses lèvres, sans tourner vers le regard vers son interlocuteur.

    « A partir de maintenant, c’est ton avenir, Masaki. Tu es le seul à faire tes choix. Tout ce que je peux te dire, c’est de ne pas te précipiter. Tu es encore jeune, le temps ne te manquera pas. Prendre son propre chemin, c’est toujours mieux que d’en suivre un autre … Mais je vois que les temps changes. Des rebelles dis-tu ? Peut-être que je devrais spécialement aller les voir. Quelques conseils, mais aucun avantage pour tricher. C’est le mieux. »

    Cette réponse provoqua chez le Chunin une vive réaction, plutôt positive et curieuse.

    « Eeeehh ?? Senseï, vous comptez prendre de nouveaux élèves c’est ça ? Je n’y avais pas pensé, mais pour l’instant, aucun Genin en vue. Que prévoyez-vous ? »

    Masaki venait de poser une question judicieuse, assez logique d’ailleurs, quel avenir pour son métier de Senseï ? Le Samouraï marqua une pause, buvant un peu plus dans sa tasse, bientôt presque vide. Son regard fixa le fond, l’air de réfléchir sur le choix à faire et l’annonce à porter face à son ancien élève. Sans même s’en rendre compte, son doigt fit le tour du récipient, plus précisément sur les bordures de celle-ci, puis répéta le mouvement plusieurs fois de suite, comme un geste visant à canaliser ses pensées. L’enseignement, un domaine particulier qui faisait partie de la vie de notre homme, et même de sa réputation. Mais pour combien de temps encore ? Avec le temps, on commence forcement à s’attacher à ce milieu, le contact avec les jeunes, transmettre son savoir, malgré toute la sévérité possible lors des cours … Fixant toujours le même point, ses lèvres bougèrent enfin, après une légère inspiration.

    « Je ne sais pas. Pour l’instant, aucune décision n’est prise. Je me demande si je ne suis pas trop âgé pour ça. Peut-être devrais-je me concentrer sur la protection du village ? Ces deux voies font parties de moi. Ce sera surement visible à la prochaine promotion. De toute manière, en cas d’urgence, je suis toujours là. »

    « J’imagine … Mais préparez-vous, nous allons vous envoyez de vrai petites teignes ! »

    « Ahaha … C’est à moi que tu dis ça ? Ils changeront rapidement. Aller, je vais aller voir l’académie. Ne te relâche pas. On se reverra après. Je paye.»

    […]

    Dehors, le paysage n'avait pas grandement changé, toujours ce même tableau figé, dont l’image paraissait peinte à la main, de façon à la séparer du temps et de l’espace. Heureusement, ce n’était là qu’une impression, peut être attrayante, mais rapidement balayée par les sensations physiques, signe même que la vie continuait à défiler ici. Moins de violence dans l’air, avec un vent ayant décidé de se retirer dans les méandres du silence, pour laisser place à la seule humidité encore présente. Surement était-ce due à au petit délice de toute à l’heure, mais on se sentait bien plus à l’aise à cette heure-ci de la journée. Cela permit même au ninja de sortir sans se couvrir la tête, ni de batailler contre vent et marée juste pour avancer. D’ailleurs, il eut une plus ample appréciation du milieu, dont la foule n’en avait plus vraiment l’air. Les passants se distinguaient parfaitement, par petit groupe ou juste en duo, à discuter ouvertement, dans une ambiance joyeuse malgré les aléas du climat. Le ciel. Voici le sujet des échanges du moment. Celui-ci se dissimulait toujours derrière cette brume, presque considérée comme une entité distincte. Les villageois ne parlaient plus du "temps qu'il fait dehors", mais plutôt si ils le remarqueraient ou non. Une situation assez ironique, tout en apportant une touche d'originalité à ce pays formé sur un ensemble d'iles. Les discussions banales du quotidien résonnaient souvent à travers les ruelles, depuis la fin de la crise à Kiri les habitants semblaient avoir recouvert une certaine joie de vivre, une certaine sérénité, et même ce simple détail de formalité plaisait grandement aux ninjas ne pouvant s'empêcher de les entendre pendant les tours de gardes. Le vétéran s'en abreuvait tout autant, même en ce moment à marcher entre les bâtiments, puisque l'essence même de son caractère résidait dans le patriotisme. Un peuple en bonne santé indique toujours une bonne activité se disait-il. Pourtant, ce côté de sa personnalité ne brillait pas particulièrement devant les civils, ni même les alliés, elle se réservait plus dans son esprit et son cœur, couverte d'un masque d'autorité et d'expérience, plus penché du coté sérieux que fanfaron. Un soldat dévoué indirectement, par les taches de l'ombre à ne jamais dévoiler, toujours avec le même objectif, veiller sur la nation. D'autant plus que cette période de stabilité ravissait tout le monde.

    Mais jusque à quand ? C’était là un sujet taboo, du moins inconsciemment, que tous aimait à ignorer pour l’instant, le peuple ne voulait plus se souvenir du régime de la brume sanglante, une période sombre et ténébreuse, dont les seules marques dans les esprits restaient le chaos. Malheureusement, ces faits ne pouvaient être dissociés de l’histoire du village, et chaque soldat en était bien conscient et y repensait même souvent. Il existait encore, de part et d’autres du monde Shinobi, des survivant de cette époque, des assassins, déserteurs voir même certains épéistes légendaires, à cavaler dans la nature et éventuellement à la recherche d’une vengeance … La menace semblait lointaine, cependant toujours possible. D’une nature assez méfiante, Shinsuke gardait toujours cette idée en tête, bien décidé à l’empêcher. Même si elle effleura ses pensées actuelles, plus sous la forme d’une méditation, son esprit la balaya, ne désirant pas gâcher cet instant de repos. Sa main vint se glisser lentement à l’intérieur de son Kimono aux couleurs particulières, puis plongea dans l’une des poches interne afin d’en sortir son petit calumet, long et fin dans la plus pure tradition japonaise. Il en tira par la même occasion une boite d’allumette, dont l’une d’elle servit à embraser le tabac à l’intérieur, d’un geste expert. Un fumeur ? Non, du moins pas comme on l’entendrait, avec la dépendance allant de pair … Juste un petit plaisir, consommé lors des rares occasions entre les missions et les rencontres. Comme ici. Il profita de chaque moment, même de la marche, qui le fit d’ailleurs s’éloigner du point de rendez-vous, jusqu’à le mener à l’académie ninja. Le ninja se retrouva à portée de la bâtisse placée juste en face de l’hôpital, pour plus de sécurité. Un sourire amusé apparut sur ces lèvres à ce moment-là, en pensant à la réaction des jeunes étudiants, qui allaient bien être surprit de le voir. Un premier pas, suivit d’un deuxième, puis …

    Le bruit sourd, issue du claquement du bois contre le sol, se rependit aux alentours, vide de personnes, laissant s’installer immédiatement après un silence troublant. La longue pipe, dont le bout laissait échapper une fumée tourbillonnante, avait atterrit sur les quelques pavés de marbres, légèrement incliné sur le côté. Tout proche, Takasugi ne bougeait plus d’un pouce, pétrifié par une vision, remarquable à ses grands yeux ouverts, incrédules et horrifiés. Indescriptible, effroyable, aussi perturbant qu’un phénomène surnaturel, voir même bien plus. Son sang ne fit qu’un tour dans son corps et se glaça instantanément, projetant presque son âme hors de son enveloppe physique. Non, impossible. Devant lui, à plusieurs kilomètres de sa position, le plus haut des sommets du village caché de la brume s’écroulait sur elle-même, étage par étage, à une vitesse fulgurante, se faisant avaler par un grand nuage de poussières opaque. La tour de la Mizukage. Elle s’effondra, en un rien de temps, comme si une force divine avait défait chaque soutient de la grande bâtisse, sans aucune forme de détonation audible, du moins pas à cette distance. D’ailleurs, on ne put même pas observer d’explosion à grande échelle. Ce ne pouvait décidément pas être un accident. Que faire ? La Mizukage toujours vivante ? Qui sont les adversaires ? Une vague de pensées fusa rapidement dans l’esprit du vétéran encore sous le choc, qui devait décider d’un plan d’action rapidement. Mais à peine n’eut-il le temps de choisir que d’autres colonnes de fumées s’élevèrent dans le ciel, aux quatre coins du village. Il tourna rapidement la tête de part et d’autres, afin de voir ce désastre, essayant d’un coté de se raisonner, et d’un autre savoir quoi faire. Tout allait trop vite. Rapidement, les colonnes de fumées se multiplièrent en ligne droite, comme une réaction en chaine, faisant voltiger des débris en l’air et parfois de gros morceaux, puis se séparèrent en plusieurs branches, visant à faire sauter chaque édifice l’une après l’autre. Isoler, désemparer, attirer l’attention, éparpiller la détresse, c’était une guerre. Non, même plus que cela. Le conflit n’avait pas lieu d’être. On devait plutôt parler de destruction. Le vétéran commençait à comprendre. Le temps ne se prêterai plus à débusquer l’origine de ces destructions, ni même de la contrer, à partir de maintenant le piège se refermait sur eux, sans leurs laisser aucun échappatoire, par l’effet de surprise et la rapidité d’action. Sauver ce qu’on peut, il n’y avait plus que cette option. Mais même cette tache allait s’avérer diablement difficile.

    Les explosions s’approchaient à très grande allure, imposant un compte à rebours stressant, de plus en plus puissant. Les premiers échos parvinrent jusqu’à ses oreilles, et déclenchant en même temps une montée d’adrénaline de plus en plus frénétique dans son organisme afin de le pousser à agir en gaspillant le moins de secondes possibles. Cependant, il se trouva confronté à un dilemme de taille. À sa droite, l’académie ninja, disposant en son sein de trois enfants à localiser encore, en parcourant toutes les salles une à une. À sa gauche, l’hôpital, comportant de nombreux malades et même de quelques invalides, mais surtout d’un grand nombre de médecin apte à appliquer des soins en cas d’urgence. Deux options, deux possibilités. Que faire ? Essayer d’alerter les deux lieux en même temps ? Ce serait du suicide, les bombes s’activeraient lors de la deuxième tentative. Mais quoi choisir alors ? Les enfants, l’avenir du village ? Ou les médecins, et des survivants par la suite ? Tch ! Le Samouraï fit toutes ses analyses en à peine quelques secondes, alors que de son point de vue, le temps avait presque arrêté de défilé, surement à cause des diverses réactions chimiques dans son organisme, le laissant assister à cet horrible spectacle. En face, les montés de flammes remplaçaient presque le ciel, trop nombreuses et trop colossales pour lui laisser le moindre contrôle. Il était totalement impuissant, sans moyens d’arrêter cette apocalypse. Oui, la fin du monde, de son monde. On aurait dit que les démons tapaient sur leurs tambours, sur une mélodie macabre, annonçant la fin imminente, le déchirement de la beauté, et l’arrivé de l’enfer sur leurs réalité. Shinsuke grinça des dents, enragé, totalement perdu, mais noyât cela sous son sang-froid acquis après toutes ses années à pratiquer. Le choix semblait inhumain. Trop cruel. On ne devrait pas laisser ce genre de décision à un homme, la situation dépassait de loin l’entendement. Son cœur lui disait d’aller sauver les enfants, par principe, comme le ferais tout villageois sensé. Cependant, son âme de militaire refusait. Choisir la meilleur option, voilà ce qui primait avant tout ! D’un coup, une image lui vint devant les yeux, celle de son combat contre Koïta, son ami d’enfance.

    *Désolé …*

    Sans hésiter plus longtemps, le ninja s’élança à sa gauche, allant devant l’entrée de l’hôpital en courant, puis ouvrit brutalement les grandes portes attirant l’attention de tous. Rien que l’expression sur son visage serait suffisante à faire comprendre la situation, accentué par le bandeau de ninja présent sur son front. Des ordres clairs et précis. Pas de temps à perdre.

    « Evacuation immédiate ! Que les médecins sortent les premiers, les autres, aidez les blesser à sortir du mieux que vous pouvez ! Ceci n’est pas un exercice mais un ordre ! »

    L’un des professionnels, surpris de l’intervention, tenta de répondre, mais se vit de suite raviser.

    « Aucune discussion ! Exécution ! »

    On ne pouvait être plus clair. Rapidement, chaque étage fut alerté, et la majorité des médecins sortirent au plus vite, malgré la réticence de certains et l’incompréhension général. Shinsuke s’aventura à l’intérieur et fit tout pour accélérer le mouvement, il dégagea les obstacles inutiles, organisa la circulation dans le hall, et maintint la tension avec sa voix autoritaire et pensante. Aucune concession. Bientôt, les trois quart des personnes présentes à l’hôpital se retrouvèrent dehors, alors que les derniers se précipitaient sur la porte. Sentant de plus en plus les explosions s’approcher, le ninja clôtura la marche en attrapant la dernière personne et concentra son chakra dans la plante des pieds pour sauter à travers la porte. Une fois dehors, le bâtiment explosa, emporté par un souffle allant du bas vers le haut. Il protégea le civil dans ses bras en le couvrant de son corps, et encaissa tous les débris, dont certains vinrent lui entailler la peau. Tout autour, tous les bâtiments se mirent à exploser en même temps, plongeant la zone dans la poussière. Heureusement, certains ninjas médecins dégagèrent une partie grâce à des techniques de vents improvisés, bien que ce ne soit pas leurs réelles spécialités. La violence du choc plongea les oreilles de Takasugi sous un sifflement agaçant, le coupant du reste de la scène, avec en plus sa visibilité grandement réduite …

    Des survivants ? Avait-il réussit son sauvetage ? En cet instant de flou, la réalité cruelle de son choix refit surface, s’emparant de son esprit. Ignoble, dégelasse, sans pitié. Laisser des enfants mourir. Pourtant, le militaire trancha. Le groupe de médecin, en nombre plus élevé que les trois étudiants à l’académie, présentait un avantage bien plus grand, théoriquement. En faisant abstraction de tout ressentit. La suite paraissait simple. Trouver et guérir les blessés, survivants, et reformer une petite partie du village. Mais eux … emportés … si jeunes … Reprenant lentement ses esprits, le Samouraï tenta de se relever légèrement en serrant le poing, l’air déterminé à atteindre son but. Sans réfléchir, sur un gémissement de rage, il s’appuya sur ses mains, déchiquetant un peu plus les entailles sévères ici et là, puis se remit à avancer en titubant quelques peu. Devant les regards intrigués des blessés et autres médecins, l’homme se dirigea vers le bâtiment en face, du moins ce qu’il en restait. Les quelques obstacles furent dégagés avec force, avant que sa silhouette aille disparaitre dans les décombres. Quelques mètres plus loin, il s’arrêta net, tombant sur les corps inanimés des trois enfants, étendus sur le sol et collé les uns contre les autres. Insupportable. Malgré tout, ses yeux continuèrent de les fixer, rien que par respect. Il devait endurer cela. Le Junin, parcouru d’un sentiment de dégout, sortit un Kunai depuis sa ceinture, puis la porta lentement au niveau de ses yeux. La lame froide du projectile toucha sa peau, lui donnant un frisson, puis vint couper le bandage au niveau de son œil gauche. Il la rattrapa, tout en la plaquant contre l’une des entailles de sa joue, et la déposa ensuite au milieu des trois jeunes enfants, semblant paisiblement dormir. Ce tissu … C’était le seul élément le reliant à son passé, plus précisément à son camarade, tué de ses propres mains, au nom de la protection du village … Ses lèvres bougèrent finalement, débitant quelques mots.

    « Koïta … C’est à toi d’en prendre soin, dans l’autre monde … Je n’ai encore une fois rien pu faire … Mais je suis ce que je suis. Garde sur ces visages le sourire de l’innocence, la joie sans fin, eux qui viennent de s’en aller … Oui … de quitter cet enfer. »

    Shinsuke ne put même pas pleurer. Ce genre de chose, à son âge, et son expérience en tant que ninja … n’avait plus sa place. Il inspira fortement, essayant tant bien que mal de retenir sa souffrance, en pensant au reste des blessés encore vivants. Son acte pouvait sembler cruel. Oui, ça l’était. Après tout, voilà ce que représentait le métier de ninja. Des soldats de l’ombre, prêt à se salir les mains et la moral. Regardant toujours les élèves morts, il détacha sa cape étanche, puis couvera les trois corps, afin de respecter leurs cadavres. Lui-même tourna ensuite, reprenant le chemin inverse, afin d’aller continuer le plan de sauvetage, en gardant les fantômes du passé en son for intérieur. Ne faire preuve d’aucun sentiment, d’aucune faiblesse. Une fois dehors, Takasugi s’arrêta, interpelé par quelqu’un.

    « Taka .. sugi .. Seneï … v.. votre œil … »

    Le bandage retiré, son œil se dévoila au grand jour, parfaitement intact et encore fonctionnel. Cela avait de quoi surprendre. Cette privation volontaire servait en réalité de symbole, en signe de l’incident du passé, et la mort de son ancien ami. Le Junin ne laissa pas le temps à son élève peu atteint par les explosions, et renchaina de suite.

    « On applique le plan de sauvetage … »

    Ps : La première partie sert d'introduction, et à poser ses relations avec ses élèves ^^


Dernière édition par Shinsuke Takasugi le Mer 21 Sep 2011 - 21:10, édité 1 fois
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeMer 21 Sep 2011 - 21:09

Voilà, je post pour dire que mon test rp est terminé.
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 6:39

Validé jonin A 16 de Kiri :D
Hunk Moroshi
~ Chef Anbu de Kumo ~
Hunk Moroshi~ Chef Anbu de Kumo ~
▌Sanction : Aucune
▌Messages : 2427
▌Age : 28
▌Inscription : 29/06/2010

Feuille de Ninja
| Rang / Niveau | : Rang A ; Level 23
| Points Naruto Ninja RPG | :
Shinsuke Takasugi [Terminé] Left_bar_bleue1377/2000Shinsuke Takasugi [Terminé] Empty_bar_bleue  (1377/2000)
| Âge du personnage | : Inconnu.
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitimeJeu 27 Oct 2011 - 18:03

Bonjour/Bonsoir.

|- Direction corbeille.

Hunk.
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Shinsuke Takasugi [Terminé] Shinsuke Takasugi [Terminé] Icon_minitime


Shinsuke Takasugi [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Fiche de Shinsuke Takasugi
» Liens de Shinsuke Takasugi
» Demande de rp - Shinsuke Takasugi
» Fiche de Jutsu - Shinsuke Takasugi
» Absences de Shinsuke

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Archives :: Archives :: Sujets divers-