Musique du rp :

Ce matin, il fait beau, malgrès le vent glacial qui souffle sur le village de la feuille.

Aujourd'hui est un jour un peu spécial : pour la première fois, je vais être chef d'équipe et c'est également la première fois que je vais rencontrer qui membres qui composent cette équipe. J'ai choisi de venir au lieu de rendez-vous un peu en avance pour prendre le temps de plannifier le programme de la journée.
Pour moi, on irai déjeuner dans un bon restaurant, puis on irai discuter et s'entrainer un peu histoire de voir les gouts et les talents de chacun.

Je n'en reviens toujours pas d'avoir été designée chef d'equipe. L'Hokage n'est peut être pas si dur qu'on le dit après tout.

Enfin, je suis heureuse de pouvoir transmettre mon amour du village à d'autres personnes. Je me demande comment seront les jeunes ninjas qu'on m'a confié. En tout cas j'espère juste qu'on s'entendra bien.

L'heure du rendez-vous approche ce qui me met dans un état de stress terrible. soudain les vielles question ressurgissent : Que vont ils penser de moi ? Serai je a la hauteur ?

Puis je souffle un bon coup pour me détendre en me disant que je stresse pour rien et que tout ira bien. Je promène mon regard aux alentours et je reste un moment pensive devant les visages de roche des hokage au dessus de moi. Peut être que eux aussi ont dus être tendus le jour ou ils devaient diriger leur première équipe.

Détournant le regard des colosses de pierre je me met a frissoner a cause du vent qui me gèle jusque aux os. Au moins ça a l'avantage de me tirer de ma torpeur hivernale pour pouvoir pleinement assumer ma première journée en tant que chef d'équipe.

Puis je laisse mon attention partir dans tout les sens avant de fixer le ciel avec ses nuages veloutés en me disant que si quelqu'un me voit dans cette position, il risque de me prendre pour une folle.

La voûte céleste, de sa lumière éclatante, semble abriter des anges espiègles jouant entres les nuages. L'heure tourne mais mon attention n'est pas au rendez-vous et je me prend a m'imaginer jouant parmi des êtres divins dans un monde idéal. Je met quelques secondes a réaliser que ma pensée est stupide et que j'ai toute ma vie devant moi. Pour le moment je devrais plutôt tâcher de penser a mon équipe...

musique :



- Il y a une limite à attendre pour rien et dans le vide je rentre chez moi...

Un jeune ninja était arrivé et dans ma rêverie, je ne l'avais pas remarqué jusqu'a ce qu'il me parle. Ou plutot qu'il lance cette phrase. En effet, malgrès le bandeau de konoha que je porte noué au bras, il est dur de déterminer que je suis une ninja. Tout ça à cause de mon air, naïf candide et fragile. Je lui courre après, le rattrape et lui dit rapidement :

"C'est moi le chef d'équipe. Tu dois être Hattori. On m'as montré une photo de chacun de mes élèves c'est pour ça que je te reconnais. Suis moi il faut attendre les autres."

Je pars devant lui sans vérifier si il me suit ou pas. Tant pis si il ne veut pas venir. Je ferais en sorte que l'équipe s'entende bien, avec ou sans lui. Je retourne a la place ou je me trouvait tout à l'heure. Le second genin ne tarde pas à arriver. C'est une jeune fille, la seule de l'équipe à part moi. Ses yeux étranges la désignent tout de suite comme faisant partie du clan Hyuga.

Je la reconnait comme le ninja portant le nom D'Hanabi. D'ordinaire je ne fait pas attention aux noms mais la j'ai pris un soin tout particulier à les apprendre et les retenir pour les maitriser completement. J'attend un peu que tout le monde soit la avant de repartir. Manque plus qu'un jeune konajin nommé Alexiel Kay. J'essaye de paraitre joyeuse et enjouée alors qu'as l'intérieur je suis complètement stréssée. Pour moi c'est possible qu'ils soient plus forts que moi. Ce serai la honte n'empeche.

Le jeune Alexiel, finit par arriver, totalement à la bourre ce qui me tire un sourire de sympathie pour lui. Je sait ce que ça fait d'être en retard, c'est presque pire pour la personne qui l'est que pour les gens qui attendent. Enfin, c'est mon avis sur le sujet. Je n'avait que peu d'années de plus que mes élèves. Il est presque impossible de savoir que j'était le chef de l'equipe si on est pas informé.

"Venez tous, je connais un bon restau ou on va pouvoir se détendre et discuter pour faire connaissance."

J'entraine le petit groupe vers le coeur de la ville. L'animation qui y regne, meme si on est pas la nuit, me fait penser au jour de ma rencontre avec Kaitaro ce qui me fait sourie. Je me demande ou il est la maintenant et si il pense à moi. J'entre dans une auberge que je connais bien/ L'ambiance est sympa et la nourriture y est excellente. Le patron nous désigne une table, avenant.

"Alors minette ça va la vie pour toi ? C'est sympa d'avoir ammené du monde, les temps sont durs en ce moment"

Je m'installe a la table. Elle est bien exposée et il fait une agréable température. Je faisait confiance a Daisuke, le patron. Après tout, je suis une de ses meilleures clientes. J'espèrent que mes élèves apprécient ce moment. Je sait qu'avec l'autérité du régime en vigueur, ils peuvent tout a fait ne pas avoir confiance en moi. Je pousse un petit soupir accompagné d'un sourire. Je ne sait pas pourquoi mais je pense qu'ils vont sérieusement me donner du fil à retordre.

Après la tirade d'Hattori, je le voyais d'un tout autre oeil. Je pensait les ammener au estaurant pour leur faire plaisir mais visiblement, il n'en aivait rien à faire. Dans ma jeunesse, j'aurais sauté de joie, pour le simple fait d'une sortie en ville. Le jeune Alexiel, semble vouloir me préter main forte mais je préfére m'en occuper. Je gagne de l'assurance, et avec une parfaite maitrise de moi même, je me lève pour me trouver devant l'irrespectueux gamin.

~°~ Hey... Hattori-san, c'est ça ? Aller reviens.. retourne au restaurant, c'est juste le début ! Moi aussi je suis impatient de m'entraîner ! Aller reviens ! On coéquipiers non ? ~°~

Je ne sait pas si la phrase d'alexiel va le faire réagir mais j'ajoute a mon tour d'une voie calme et parfaitement maitrisée :

"Il y a beaucoup de choses que j'accepte, mais le manque de respect envers un supérieur n'en fait pas partie. J'ai beaucoup d'estime pour toi aussi je te recommande de me respecter comme je te repecte car il n va de soi. J'ignore quelle sont tes motivations à agir de la sorte, mais elles ne doivent pas intterférer avec tes relations.Si tu ne veux pas te montrer coopératif, tant pis mais je t'ordonne de venir au moins nous rejoindre à table, car même si tu ne veux pas parler, tu devras écouter ce que nous avons à dire."

Je reviens m'assoir et comme si rien ne s'était passé juste avant, je commande à un serveur qui passe, un bol de soupe miso avec des brochettes de viande. Je demande à ceux qui veullent bien de commander quelque chose.

Pour la première fois depuis le debut de notre rencontre, je prend le temps de bien analyser tout le monde. Alexiel m'inspire de la sympathie mais je ne veut pas faire de favoritisme. Il a des cheveux reviennent sur son visage et je me demande si ça ne va pas le gener pour combattre.

J'ais également la chance d'être le sensei d'une des représentante de la prestigieuse famille Hyuga et pas des moindre. La talentueuse Hanabi de la branche principale du clan. Comme tous les membres de son clan, elle a le Byakugan, cet oeil héréditaire, aussi mystérieux que le sharigan des Uchiwa.

Hattori, semble avoir un passé bien triste pour s'en prendre ainsi aux gens. J'imagine facilement ses parents étant deux ninjas tués dans une guerre. Mais être ninja c'est avoir conscience du danger qui pèse contament au dessus de ta tête tel l'épée de Damoclès. Combien de famille, sauvagement brisées par les guerres, ce monde compte t'il. Des centaines, voire des miliers surement.

Je reprend mon sourire, enfin à l'aise dans mon role de chef d'équipe. Je veux montrer à mes élèves que malgrès mon jeune age, je suis un chef digne de confiance.

"Après manger, on ira s'entrainer, histoire de voir votre niveau, vous etes d'accord ?"

- ... Bref, quoi que vous vouliez faire, je vous suis.

A cette annonce, je me retourne vers elle, je la regarde dans les yeux et je lui souris. Je comprends que ayant été élvée dans une grande famille comme celle des Hyuga, elle ai eu beaucoup d'instruction sur la manière de se tenir et des leçons de savoir vivre. ce que je n'ai pas eu, ayant quitté la maison trop tot pour avoir fini mon instruction. Mais cette attitude me parait trop coincée. J'aimerais qu'elle rit, qu'elle courre, qu'elle profite de la vie. au lieu de cela elle me parle en Keigo. Je n'ai rien contre la politesse, enfin c'est normal que j'ai le droit a ces egards étant le chef de l'équipe mais cela me met mal a l'aise.

Surtout que les deux autres membres étants partis nous sommes comme entre amies.

- Hanabi, c'est gentil de me parler avec autant de respect mais ce n'est plus necessaire maintenant. La rumeur court que les pro-fujita arrivent bientot. Le village changeras de kage et les équipe changerons aussi. Donc a partir de maintenant, j'aimerais que tu ne me considère plus comme ton capitaine, mais comme ton amie. Quand au fait d'aller s'entrainer, si tu souhaite faire autre chose tu peux me le dire aussi, il n'y a aucun problème.

Je me dirige néamoins vers les terrains d'entrainement. Au moins, si elle ne veux pas faire autre chose on pourras s'entrainer tranquillement sans les deux autres turbulents. Elle s'était excusée je me rappelle tout a l'heure. Je n'en voit pas trop la raison, vu que des trois c'est elle qui m'a semblé le plus raisonnable. Elle a le calme des enfants qui ont du grandir trop vite. Alors que moi au fond, je suis encore une gamine.

Je me plante debout, droite, sur le sol du terrain d'entrainemant n°7. La foret n'est pas loin, mais je prefere les endroits dégagés, dans lesquels j'ai une bien meilleure visibilité. Surtout que la foret avantage Hanabi par rapport a moi. Je prend un minimum de risques. Je tire mon lourd marteau de mon dos, la ou il est toujour logé. Je n'ai pas une force particulièrement puissante, mais ce marteau transmi de générations en génération dans mon clan ne peut etre manié que par moi. En effet, j'ai suivi depuis que je suis en age de pouvoir le soulever, un entrainement approprié pour ce genre d'arme. J'aime cette arme aussi parce qu'elle est impressionnante, tout ce que je ne suis pas.

Malheuresement, je n'ai pas encore trouvé le moyen de me servir de ma flute en meme temps que mon marteau. Je vais devoir me contenter de choisir entre Ninjutsu et combat rapproché. Mais en meme temps, a force de combats j'ai découvert qu'au bout de quelques assauts je pouvais déterminer ce qui serai le plus génant pour l'adversaire.

Je pose le haut du marteau contre le sol en m'appuyant nonchalament sur le manche de celui ci. Jettant un petit regard aux alentours pour graver le lieu dans ma mémoire avant que ne commence le combat, je pousse un soupir de contentement. *C'est partit*

Ce que je vis tout d'abord était une garde de combat. Je ne connais pas les techniques du clan Hyuga a part le celebre Byakugan. Mais elle non plus ne connais rien de mes capacité et sur ce point nous sommes presque à égalité. Presque je dis bien, car je connais les attributs de ses pupilles étranges. Je me recule un peu. Si elle se met en garde c'est qu'elle a l'intention de me laisser attaquer. Je pense que elle doit avoir quelques talents en taijutsu sinon elle aurait pris un kunai.

La phase d'analyse n'est pas finie. Profitant du recul que je me suis octoyée, je forme plusieurs mudras de mes deux mains. Je souffle en quasi murmure :

-Raiton, Bushin no jutsu

Je materialise ainsi deux clones de foudre. Reculant de plusieurs metres, je me place hors de portée de mon adversaire. ainsi, je peux voir comment elle se défend face aux clones. Le but n'est pas de me fondre parmis eux, mais bien de la pousser a dévoiler ses techniques. En formation aussi désordonée qu'aléatoire, les deux clones avancent vers elle, kunais sortis.

Je fixe le lieu ou se produit l'action, intensément. A moins que elle ne soit aussi un clone ou qu'elle ait des attaques de tres grande portée, je ne cours aucun risque en restant ici. Les clones ne sont pas du tout en symbiose. En fait le but de cet attaque n'est pas de faire des dégats. Ce serai plutot d'analyser voire de destabiliser l'adversaire.

Un souvenir me reviens un instant. Je me rapelle d'un combat que j'avais du mener avant contre un bandit pendant une mission. Lers conditions étaient quasi similaires. Hormmi le fait que l'homme n'était pas un Hyuga. J'avais produit des clones exactement pareil. Mais il m'avait tendu un piège de sorte que des kunais et des shurikens m'avaient atteint dans le dos. Cela avait failli comprommetre la réussite de la mission. Failli. Car apres avoir senti la douleur me traverser, j'ai eu la force de lancer une volée de shurikens avec l'energie que confère le désespoir. Les armes avaient trouvé leur cible. et moi j'avais apris qu'il ne faut jamais laisser ses arrières a découvert. sinon on rique gros.

Je range le marteau dans mon dos. Sortant ma flute je compose quelques notés formant une mélopée aigue.

- Raiton, Denki shigarami

Une protection electrique vient se deployer dans mon dos pour couvrir quelque peu mes arrières. Au moins les kunais et les shurikens sont stoppés. J'imagine que la protection peut etre percée par une attaque fuuton vu que c'est normalement lélément ascendant sur le raiton. Mais je n'ai jamais éssayé de confronter les deux.

Hanabi désintegre assez facilement les clones sur lesquels je comptais pour m'aider un peu. Mais c'est allé si vite que je commence a avoir l'impression que ma technique ne m'a servi a rien si ce n'est que me montrer qu'elle est dangereuse au corps a corps. Ce qui ne m'arrange pas des masses. Moi j'ai plutot des techniques de moyenne portée ce qui néssecite de prendre un peu d'ecart par rapport a ma cible. Mais elle, elle va surement essayer de se rapprocher de moi.

Emergeant du nuage de poussiere causés par sa technique elle m'envoie quelQues surikens que j'evite en me décalant, car, je ne peux lui tourner le dos, sinon elle en profiterais, avant d'apercevoir la seconde salve, que je bloque avec mon bras dans un mouvement instinctif. Le sang chaud coule de la plaie, mais je n'ai pas le temps de m'arreter pour me soigner ou regarder la blessure. Je serre les dents, en me retirant les armes coupantes unes a unes. J'essaye du mieux que je peux de garder mes distances. Je sais que j'utilise pas mal de chacra pour mes techniques, je dois bien avoir grillé les quart de mes reserves, mais je veux que ce combat se termine vite sans s'eterniser.

Avec une sorte d'acrobatie, je prends encore un peu de recul, pour pouvoir saisir ma flute et composer quelques notes en dissant :

- Shikumi no Jutsu

Un genjutsu. Pas mon plus puissant, certes, mais c'est tout de meme efficace. J'espere qu'elle y est sensible. Je la voit s'imobiliser au bout d'un peu de temps et je vois que je tiens ma chance. J'approche rapidement en rangeant ma flute en chemin, et sortant mon mateau en meme temps. Allant trop vite, je me prends le pied dans une racine, que je n'avais pas vu et ça lui laisse le temps de sortir du genjutsu. Je pronoce un juron sonore. Je me releve, en titubant un peu ecorchée. Maudite precipitation ! Hanabi en a profite pour se rapprocher. Je reprend ma flute entamant un autre air, un genjutsu, plus puissant. Celui la elle ne s'en sortiras pas si vite.

- Genkaku no fukyōwaon

J'avance vers elle, rapidement, mais en faisant attention cette fois ci. Je ne peux me permettre de faire la meme erreur deux fois surtout quand elle est si stupide. Je prend mon marteau que je dirige vers son ventre pour la renverser. Mais elle le bloque avec la main, et une technique que je ne connais pas. Mais il en faut plus que ça pour briser mon marteau qui se transmet de generation en generation dans mon clan, le clan Kyoraku. Il a traversé des guerres et ce n'est pas un coup de taijutsu qui va le detruire.

Un impact entre deux de nos tyechnique, plus violent que les precedent me projette a terre. Elle aussi se retrouve projetée, quelques metres plus loin. Je ne voit rien pendant un moment. Serai je morte ? Non, je pense. Donc je suis. Puis je réaliser que je suis le nez dans le gazon. J'ai un peu mal partout, mais surtout, je pense que je devrais arreter de deconner comme ça. si je crois que je suis morte a chaque fois que je tombe par terre c'est grave. Enfin dans ce monde si serieux, si personne ne déconne ça risque de vite devenir ennuyant. Je me releve, un peu difficilement, et je rigole en inspirant un bon coup. J'avance tant bien que mal et couverte d'egratignures vers Hanabi, mais souriante. Elle semble s'en etre remi aussi.

- Bon on va dire qu'on a égalité. c'est tout pour aujourd'hui en tout cas, et j'ai trouvé que c'était tres plaisant de m'entrainer avec toi. Enfin, il commence a se faire tard et je dois rentre. Je t'invite a en faire de meme !

Sur ces belles paroles, je me dirige vers Konoha, vers mon appartement. Ce qui me fait penser que j'ai bien envie d'un bon thé ce soir...