Un entraînement, une rencontre et une rivalité née. Amis ?

Ce matin, j'ai étais réveillé par des sifflements de moustique dans mes oreilles. J'ai ouvert les yeux, mon corps était encore tout endolori. J'ai tourné la tête, il était neuf heures du matin. Un léger sentiment de stress me transperça l’esprit. Je ne me souvenais pas de quoi, mais j'avais sûrement oublié quelque chose. Étais-ce important ou alors c'était surement mon imagination. Peu importe, j'ai faits un effort pour forcer sur mes membres qui ne s'étaient toujours pas remis de leur paralysie temporaire. Je me suis levé, j'ai fais coulisser la porte de ma chambre. Le décor de ma maison était encore flou, j'arrivais à peine à distinguer les cloisons des différentes pièces. Ma vision me donnait l'impression que j'étais sous l'emprise d'un genjutsus. Sans plus tarder je suis allé à la salle de bain me laver la figure et me débarrasser de mes croûtes posées sur mes yeux. J'avais retrouvé l'usage de mes pupilles. J'en ai donc profité pour aller me rafraîchir avec une bonne douche bien fraîche. À la seconde où je suis sortis de la cabine, lorsque l'air est rentré en contact avec mon corps, j'ai eu un besoin de prendre ma respiration comme si je venais de naître. Peu importe, j'ai vite pris ma serviette et je me suis séché pour ensuite me mettre en caleçon. En effet, je n'allais pas m'habiller alors que pendant mon petit déjeuner j'étais sur de me renverser de la confiture sur mon bel uniforme tricolore. Je suis ensuite allé aux toilettes. Je n'ai pas tellement envie de vous décrire la scène tellement c'était euh... disons impoli. Après être sortis et m'être lavé les mains je suis allé préparer mon premier repas de la journée. J'ai préparé un café avec une lenteur inimaginable. Après tous j'avais tout mon temps. Aujourd'hui, pas de missions ni de rendez-vous spécial. Aujourd'hui j'avais une journée tout à moi. J'ai donc pris un paquet de biscottes et je me suis installé sur la terrasse de ce qui me servait de maison. Ce matin-là le temps n'était pas très acceuillant. Dommage pour une fois que j'avais une journée à moi. Il était même orageux. J'espérais qu'il ne pleuve pas lorsque j'ai reçus une goutte d'eau dans mon café. J'ai alors dis d'un ton dégoûter.



Je suis vite rentré et j'ai terminé mon petit déjeuné dans ma cuisine. Pendant que je terminais ma boisson matinale préférée, j'ai réfléchis sur mon programme de la journée. Des dizaines d’hypothèses défilaient dans ma tête. Mais une sortais du lot. En effet je n'avais pas pensé que le dojo était un lieu d'entrainement fermé et abrité des orages comme celui qui venait de se provoquer. Allais-je y voir Ryo, le dirigeant du dojo ? Ou des nouvelles recrues de Kumo. L’excitation commençait à monter en moi. Je suis donc allé m'habiller. J'ai tous d'abord mis mon short jaune. Mon caleçon qui y dépacait me donner un petit coté sexy il fallait l'avouer. J'ai ensuite enfilait mes sandales, mon tee-shirt et mes mitaines. j'ai relevé mon col et j'étais fin près a partir. Enfin pas tout à fais. J'avais oublier quelque chose de plutôt important. En effet j'avais oublier Raeden. Une fois l'avoir casé dans son fourreau j'ai ouvert la porte de mon chez moi et je l'ai refermé a clef. A travers la fenêtre de ma porte, on voyais encore la fumée du café qui s'échappé de la tasse. Je suis ensuite partis en direction du dojo de kenjutsus. J'étais décidé à bien m’entraîner !

J’avais franchis un des caps que je mettais fixé en partant du village de Yukimura. On m’avait assigné le grade de Genin. Ce n’était qu’une vulgaire marche pour cet escalier aussi grand qu’une montagne. Mais le fait d’avoir officiellement commencé ce périple me donnait du courage et assez de volonté pour gravir les suivantes.

Nikelai … J’ai encore des pincements au cœur à chaque fois que je pense à toi mon frère. De la haut, tu dois surement me voir aussi petit qu’une fourmi. Mais je te promets que chaque jour, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour diminuer la distance qui nous sépare. Bientôt, la puissance qui me faisait tant défaut sera mienne.

Je mettais trouvé un appartement sympa au village cachée de Kumo. C’était mieux que tous ce que j’avais trouvé quand j’avais quitté mon clan, il y a quelques années de cela. J’avais même du dormir à même le sol parfois, mais qu’importe. Cela m’avait appris à vivre seul, sans rien pour m’aider.

Le village était bien grand, par où commencer ?

Sans trop savoir ou aller, mais pour me faire quelque repère, j’avais décidé de sortir en cette journée maussade. Il pleuvait des cordes et alors ? Un peu d’eau froide n’avait jamais fait de mal à personne. Et puis cela forgeait mon esprit. C’est donc avait énergie que je marchais vers mon destin, attendant de voir un signe, une quelconque épreuve, pour m’aider dans mon périple. J’avais fait déjà un bon parcoure. Bien que mon corps était trempé jusqu’aux os, ma tête restait à l’abri sous mon chapeau. Là, aller savoir pourquoi, je relevais la tête.

Mais voilà ce qu’il me faut…Parfait

Était-ce le signe que j’attendais ? Une aide de la part de mon frère, ou simplement le hasard de la vie ? Autant de questions sans réponse, mais c’était là. Juste devant moi, une simple pancarte, m’indiquant le chemin à suivre.

« Grand Dôjo de Kumo, air d’entrainement »

Un Dôjo. Que demander de plus ? C’était le lieu parfait pour moi, un adepte du Kenjutsu. Je sentais déjà que j’allai faire de nombreuses séances là-bas. Une nouvelle épreuve m’attendait.

Je pris donc à droite, vers ce lieu qui occupait déjà toutes mes pensées. En chemin, je vis quelque villageois et ninja. Ils ne me voyaient pas, tout trop occupé à courir vers leur destination. Cela m’était complètement égal. Après tout, j’étais ici pour un long moment, le village me connaitra donc plus tard. Il ne fallait pas être pressé. En effet, car enfin, mes yeux le virent. Le grand Dôjo du village cachée des nuages. C’était un grand dôme constitué de bois. C’était assez impressionnant et très excitant. Qu’allais-je trouver en ses lieus ?

Je te fais confiance mon frère, je sens que tu vas me donner un coup de pouce.

D’un pas décidé, j’entra dans le Dôjo. Finalement, c’était une belle journée qui débutait.

Je suis donc sortis de chez moi. J'ai fermais la porte et j'ai descendus les deux marches qui menaient en dehors de ma terrasse. Il pleuvait à torrent. Le dojo d’entraînement étais à environ cinq minutes de marche. Je suis partis. Cinq minute paraissaient courtes mais elles étaient interminables. Comme je vous l'ai dit, il était environ neuf heures du matin lorsque je suis partis. La température était plutôt fraîche. Détruit par le froid, j'ai commencé à courir. Sa ma fait un bon échauffement. Je me suis arrêté sous un toit pour me reposer lorsque que je l'aperçus. Il était toujours aussi beau et gracieux qu'avant. Après avoir repris mon souffle je me suis remis à courir. Arrivé à environ une vingtaine de mètres de celui-ci, j'ai aperçus une silhouette qui ouvrait la porte du dojo. Soudain, un sentiment me glaça le sang. Je ne savais pas exactement ce que s’était mais sa me paraissais effrayant. Je me suis mis à avancer doucement en direction de la salle d’entraînement de kenjutsus. Je ne intéressais plus à la pluie, la seul chose qui m'intriguait c'était l'identité de cet homme inconnue et la signification de l'émotion que me provoquer ce sentiment nouveau. Je suis donc rentrer à mon tour. Je vis le même long couloir que lors de ma dernière visite. Sur ma gauche, en plus des emplacements de katanas et des portes. Je vis quel que chose que je n'avais pas vus la fois précédente. Une paire de chaussures. Pour être plus précis une paire de sandale. Le sentiment qui m'avait atteint tout à l'heure me traversa l'esprit une seconde fois. Il m'avait frappé encore plus fort que la fois précédente. J'ai donc enlevé mes sandales jaunes à mon tour pour laisser place à mes pieds qui sentaient étonnements bon malgré la pluie. A cause de celle-ci, mais vêtements étais d'ailleurs trempés. J'ai progressé dans le couloir sans savoir où aller exactement. Lorsque que j'entendis des bruits soudain. Inutile de vous dire que ce sentiments me traversa pour la troisième fois l’esprit je n'avais aucune idée du pourquoi et du comment sa se faisait mais j'avais cette sensation à chaque fois que j'entendais cet homme. J'ai reconnu la salle dans laquelle il était. C'était la pièce dans laquelle je m'étais entraîné avec Ryo. J'ai fait coulisser la porte neuve du dojo pour pénétrer dans la salle. A l’intérieur, il y avait un homme de taille moyenne et les yeux gris claire. Ses cheveux foncés faisait ressortir sa blancheur de peau intense. Il portait un kimono noir recouvert d'un tissu blanc. Il était vêtu au niveau du pantalon, par un simple hakama. Il avait l'allure d'un vrai samouraï ! D'ailleurs il se battait comme tel ! Je le regarder bouche-bée. Soudain mon regard se tourna vers ses pieds. Ils étaient nus. Le sentiments des précédentes fois se faisait pour la quatrième fois ressentir. Mais cette fois-ci, je pensais avoir trouvé sa signification. Grâce à la nudité de ses pieds j'avais pus conclure que cet homme était celui pour qui j'avais tant de haine. Le sentiments que je ressentais était de la haine ? Non, bien au contraire c' était plutôt de la jalousie. En effet j'étais jaloux de voir qu'il se servait de ce que je pensais être mon dojo. J'ai réfléchis à mon égoïsme, je me suis rendu compte que je n'étais pas encore assez sage pour posséder ce bâtiment. J'ai donc pris Raeden et j'ai commencé à m’entraîner. Je trouvais sa très excitant ! Mais après quelque minute, je m'en suis vite lassé. Mon tee-shirt, encore mouillé, me collait à la peau. Je l'ai enlevé et placé sur un des bancs pour plus de confort. Laissant donc ressortir mes abdominaux prononcés. Malgré le fait que je m'ennuyer profondément j'ai continué à m’entraîner pour la bonne cause. Mon camarade d'arme quant à lui, continuait a s'entraîner. J'étais impressionné par sa maîtrise de sois. J'ai jamais vus une personne sachant se concentrer pendant si longtemps. Peu importe, c'était un Kumojins également, je devais lui parler . Je lui ai adresser la parole en le saluant. Il a gardé le silence. Étonnement, je n'est pas étais vexer. Et j'ai continuait mon monologue.

<< Tu sais, tu n'est pas obliger de me répondre. Je voulais juste me présenter. >>

Je me suis donc présenté sans que j'ai l'impression qu'il m'est écouter. Mais soudain il s'est arrêté de frapper sa cible pour se tourner vers moi. Il garda le silence mais m'observa. J'avais l'impression de revivre le même passage de ma vie lorsque que Ryo m'avait observé dans le couloir. Je me demandais ce qu'il devait pensé de moi. Est-ce qu'il pensais que j'étais un gamin ? En effet, vus sa taille légèrement plus grande que la mienne j'ai pensais qu'il étais plus âgé. Je n'avais pas le temps de terminer l’évaluation de la situation lorsqu'il m'a dit :...

Je marchais le long d’un couloir blanc. L’endroit était faiblement éclairé par des lampes incrustées aux murs. Il y a avait à gauche comme à droite, des pièces fermées d’une simple porte de bois. Elles devaient servirent de lieu pour se changer. Quand je suis arrivé à la fin de ce couloir, je vis un espace de rangement pour les katanas, les chaussures et toutes sortes d’objets servant au combat. J’en ai donc profité pour retirer mes sandales bleues. Ce n’était pas par souci de mobilité, au contraire elles étaient faites pour le combat. Mais j’aimais le fait de pouvoir ressentir le sol, cela me donnais l’impression de ne faire qu’un avec le lieu où je me trouvais. Au moment où mes pieds nus touchèrent le sol froid, je sentis comme un léger frisson le long de mon corps. Dès lors, j’avais fusionné avec le Dôjo.
Avant de rentrer au cœur même du bâtiment, je n’oubliai pas d’ôter mon chapeau de bambou.
Je fis glisser une fine cloison qui me séparait de la salle principale. La pièce était vaste et circulaire. La lumière était abondante ici en comparaison à l’entrée. On pouvait compter six grandes poutres principale qui supportaient le poids su Dôjo. Elles étaient installées tout autour de la pièce de façon à former un cercle. Tout en haut, les poutres se courbaient et se rejoignaient en un point. C’était vraiment haut. Je comprenais pourquoi on pouvait voir ce Dôjo d’aussi loin.
Ici, il y avait tout pour s’entrainer. Je voyais en face de moi des sortes de grands mannequins en bois dotés de plusieurs bras. Je les connaissais bien pour en avoir utilisé dans mon enfance. Comme ils étaient installés sur un socle, ces hommes de bois pouvaient pivoter. De ce fait, lorsque je repoussais un bras avec mon katana, un autre bras m’attaquait. C’était un exercice difficile, où la moindre erreur pouvait faire mal. J’ai dû subir de nombreux coups à l’époque avant de devenir maitre de cet outil. Il faut dire que j’aimais me compliquer la tâche car je combattais trois mannequins en même temps.

Je me suis placé à environ au centre de la salle. Avant de commencer, je me suis échauffé les muscles avec quelques étirements. J’avais placé au préalable quatre mannequins de bois autour de moi. Une fois près, je pris une longue inspiration et ferma les yeux. De ma main droite, je sortis lentement Sanada de son fourreau. Enfin, je rouvris mes yeux et attaqua le mannequin à ma droite. De la façon dont je les avais disposés, ils étaient tous comme interconnecté. Cela voulait dire que quand un bougeait, les autres se mouvaient aussi. Comme j’étais encerclé, il était impossible de se déplacer. Il fallait donc contrer les attaques de son épée ou arriver à se baisser ou à sauter juste au bon moment.
Quatre bras m’attaquèrent en même temps. J’en repoussa un avec ma lame et un autre de mon bras gauche. Quant aux deux autres je pu les éviter en sautillant car ils venaient dans bas. Cependant la réaction fut très rapide et on m’attaquait déjà dans haut. Heureusement mon saut n’était pas très puissant, de ce fait il me suffit juste de baisser la tête pour tout esquiver. J’enchaina très vite les coups et les contres, tout comme les mannequins, car plus on était rapide et plus ces outils l’étaient. Un bras me frappa au ventre, du moins c’est qu’il aurait fait si je ne l’avais pas bloqué avec Sanada. Je ne pu me reposer une demi seconde car je savais que,par expérience, j’allais subir des coups dans mon dos. Juste au bon moment, je fis un petit salto arrière qui me permit d’éviter deux bras. Ils me frôlèrent mon dos mais je ne pensais déjà plus à eux. Je me tenais de mon seul bras, la tête en bas et contra de mon pied droit une attaque dans haut tandis qu’au même moment j’en avais paré une autre avec mon katana. J’étais sur de moi. Chacun de mes mouvements étaient calculés.
Bien trop tôt, un bras arriva vite vers ma main gauche. Comme j’avais déjà bloqué les autres avec mes autres membres, il ne me restait plus qu’une seule option. Je pris appuie au sol et me propulsa vers le haut, tout juste assez pour ne pas subir l’attaque. J’ai profité de cet élan pour me remettre normalement, mais je du rapidement mettre mes avant-bras sur mes côtés à la façon d’une équerre car on me frappait de nouveau. Tout de suite après, ma lame fit un mouvement circulaire vers le bas pour contrer un bras qui visait mes reins. De me coude gauche je frappa violement vers la droite le mannequin qui se trouvait devant moi. Je pivota du même sens pour continuer mon enchainement.
Ce combat dura encore de longues minutes, mais au bout d’un temps quelque chose attira mon attention. Spontanément j’avais contré les mouvements des mannequins de bois et continuais donc de me battre. Du coin de l’œil j’avais vu un jeune homme, qui s’était approché de moi.

_Salut tu es nouveau je crois ? Je ne t’ai jamais au village. En tout cas tu te bas drôlement bien

J’étais resté silencieux face à ses mots et ne regardais que les mannequins afin de rester concentrer. La moindre erreur et j’étais battu et je ne voulais surement pas avoir l’ai idiot devant un inconnu. Celui-ci continua son discours.

_Tu sais, tu n'es pas obligé de me répondre. Je voulais juste me présenter.
Au fait je m’appelle Yasuo, genin de Kumo

Je lança mon épée en l’air et fit un demi-tour pour bloquer des attaques. En faisant cela, je remarqua que le jeune homme possédais également un katana. Tout d’un coup, il m’intéressait un peu plus. Je stoppa les quatre mannequins tout en récupérant Sanada. Après quelque secondes, je m’approcha de lui tout en l’observant. Il s’était arrêté de parler. Ce Yasuo était plus petit que moi et un peu plus jeune je pense. Ses cheveux était blond comme les blés et au moins aussi long que les miens. Son torse était nu et laissait voir quelques cicatrices plutôt impressionnantes, signifiant qu’il avait du vivre des combats difficiles. Cependant, quand je croisa son regard, je fus sous le choc. C’étaient les même que Nikelai ! Des iris très clairs, se mélangeant entre le bleu du ciel et le vert des feuilles d’un arbre. Je ne pouvais y croire. Tout cela ne pouvait être une coïncidence. Ce Dôjo et maintenant lui. Il me faillais connaitre ce jeune homme. Je ne savais pas si c’était à cause de son regard qui me rappelais mon petit frère ou parce qu’il avait un katana comme moi. C'était surement à cause des deux, mais chez moi, on ne fait la connaissance d’un épéiste que grâce à un combat. Alors spontanément, je lui dis donc comme si de rien n’était et le plus sérieusement possible.

_En garde

_Père pourquoi n’êtes-vous pas fière de moi.
_Kazushi…Tu es le samouraï le plus talentueux que je connaisse. J’ai vu en toi un potentiel que tu ne soupçonne même pas. Mais… tu me reste encore inférieur ainsi que le reste de notre clan.
_Je..
_Tu ne comprends pas ! Physiquement tu as peut être gagné. Mais nous nous sommes tous élevés au rands supérieur contrairement à toi. Tu te focalise trop sur tes mouvements, sur ta force et tes techniques. Aurais-tu oublié le but du samouraï ?
_Non père… mais…
_Tu es en colère. Je le comprends mon fils. Cependant tu dois comprendre que ce combat ne mènera à rien. Le jour où tu pourras ranger ton sabre, pour ne jamais plus l’utiliser, tu auras atteint la paix du guerrier. Il est très rare de pouvoir accéder à ce privilège. C’est pourquoi tu dois t’éveiller au rang supérieur afin d’être en harmonie avec toi-même. Sinon, j’ai peur que tu ne sois que haine pour la fin de tes jours.
_Mais mon frère.
_Est mort. Oui ! Es-tu capable de surmonter ça ?
...
_Oui papa !
_Parfait ! Maintenant je peux enfin parfaire ton enseignement. Tu ne peux pas t’en aller du village avec d’aussi sombres résolutions.
_Leçon numéro un. Quoi qu’il arrive fiston, tu seras rationnel, discret et surtout, dans ton cas, objectif.
_Et, à oui ! N’oublie jamais cela, comme tout ce que je t’ai dit et ce que te dirai, NE JAMAIS SE CROIRE MEILLEUR QU’UN AUTRE !
Tu vas retenir cela, le comprendre et l'appliquer chaque jours dans ta vie.

Je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à ce jour. Mon adversaire était à ma merci. Ce Yasuo…je pouvais lire la peur dans ses yeux. Cependant, au lieu de continuer mon attaque, je me suis arrêté. Mon père, un grand homme. Il n’y a pas un jour où je ne remercie pas son enseignement. Cette fois il serait fier de moi.
_Relève toi, Yasuo.
_Tu sais, j’ai cru un instant que tu allais me tuer Ha ha ha…
_Pas aujourd’hui. Tu es près ?
_Hein ?!
Mon rival contra l’attaque verticale de Sanada grâce à son sabre. L’ombre d’un sourire se dessina sur ses lèvres. Malheureusement pour lui mon but était tout autre et il ne put jamais parer ma prochaine attaque. Tout d’abord, Yasuo frappa de sa main libre vers mon visage. Mais il ne restait plus que Sanada devant lui. Surpris, il ne put voir le coup de pied que je lui assénais de bas en haut. Après avoir parfaitement utilisé la technique Keru, le corps de ce jeune épéiste se vu propulsé en l’air sans qu’il ne puisse rien y faire. Ainsi, j’exécutais ma première technique pour clore ce combat. Après avoir effectué les enchaînements que j’avais travaillés si dur durant mon enfance, Yasuo reçu le coup final.
_Shiro Rendan !!! [La fureur blanche]
Il s’écrasa au sol dans un bruis assourdissant. Je me rapprochais de lui toujours en position de combat mais il ne semblait plus bouger. Qu’avais-je fais…
Mais soudain, je ne me préoccupais plus de lui. Une lame sortait de mon abdomen.
_Tu as perdu…
Je regardais le faux corps de Yasuo qui était déjà parti en fumé. Il avait réchappé à ma plus puissante attaque.
_Si j’avais subi cela j’aurais surement gagné un séjour à l’hôpital pour un long moment. Je dois dire que tu es impressionnant, mais ça ne fait pas tout dans un combat.
Pour la première fois depuis fort longtemps, je souris. Je ressentais en moi une émotion que j’avais crue morte.
_Merci.
_Pardon ?
Tout comme lui, je disparaissais aussi vite que le vent. Sanada, qui était toujours en suspension dans l’air pris alors mon apparence. Tel un serpent, mon bras droit s’enroula autour du siens, de façon à ce qu’il ne puisse plus l’utiliser. Au même instant, mon katana sortait de ma manche gauche pour se loger sous la nuque de mon adversaire. C’était fini.

Papa. Si tu ne m’avais pas dit cela à cette époque, j’aurais sans nul doute perdu.

Après avoir repris une attitude normale, nous nous serrâmes la main. Avec le sourire, nous avions eu tous deux un nouvel ami.
_Tu avais pris l’apparence de ton katana…Bien jouer.
_Je te retourne le compliment. J’ai été bluffé.
_Vraiment ?
_Oui. Je me rends compte aujourd’hui que je ne suis qu’une goutte d’eau dans cet océan immense. Il me reste beaucoup à apprendre.
_Mais c’est normal, tu n’es qu’un gennin tout comme moi.
_Oui, enfin je me comprends.
_ J’aimerais bien comprendre moi aussi, HA HA HA.
_Peut être lors de notre prochain combat.
Yasuo me fixa alors avec un air de défis.
_C’est d’accord !