~ « Fuki'tenka ! » ~

Notre bretteur est éreinté. Il reprend son souffle dans l'angle du dojo. Son corps est meurtrie, mais il n'en reste pas moi satisfait du résultat. Ses mains saignent et tout, absolument tout lui fait mal dans ses chaires. Respirer à cette heure en est même devenus insoutenable, c'est dire l’état dans lequel il est... Voilà l'aboutissement de trois jours et trois nuits de retraire, pour venir à bout d'une montagne, un jutsu dont il a conçus et imaginé lui même tous les rouages, le Fuki'tenka ! Revenons donc sur ces 72 heures d’épopée et de persévérance...

// Premier jour... [h-72] // J'ai beaucoup lu sur l’insufflation et son pouvoir destructeur. Un procédé inventait il y'a bien 200 ans par les samouraïs du pays du fer, en vue de concurrencer le ninjutsu. A une époque ou les deux factions se faisaient farouchement la guerre. Nourrir l'acier avec un chakra neutre ou bien transformé permet de renforcer considérablement les caractéristiques de l'arme, ainsi son tranchant et sa résistance sans retrouvaient décuplés. L'acier Maru, usité de coutume par les samouraïs pour forger leurs katanas est un catalyseur naturel du chakra... Avec ce procédé j'ai vu beaucoup de bretteur trancher l'acier nue, comme du beur ! Mieux encore, j'ai eu l'honneur de voir dans ma jeunesse le maître d'arme du clan Kaza dévié non sans peine un switon redoutable... Un jet d'eau sous pression, tranchant comme jamais je n'en avais vue auparavant ! Le ninja d'Ame avait alors attaqué notre forteresse, en se temps je servais encore mon clan adoptif jusqu'au péril de ma vie. Sans mal l'ennemie avait terrassé bon nombres de mes camarades d'armes, déchirant l'acier, les barrières Fuinjutsu et les murs doton comme du vulgaire papier. Un brouillard rouge avait recouvert le théâtre des affrontements. Finalement, voyant qu'il ne pouvait pas surpasser l’insufflation futon de mon maître, le ninja d'Ame battît en retraire. De se combat d’anthologie j'ai tiré de riches enseignements. Notamment sur l'esprit combatif, la persévérance et le courage !

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Document d'archive, b.00356 catégorie Jutsu : Insufflation de Mifune, Général au pays du fer.

Pourtant une insufflation classique sur mon sabre est impossible, Mugen possède sa propre volonté ! Lorsque je lui donne un flux constant de chakra, il le rejette, pire il l'enflamme... dissipant mon chakra dans des luminescences fumeuses ! J'ai même essayé de le noyer, de l’inonder dans mon chakra, mais rien n'y fait. Pendant des semaine j'ai donc cherché une solution, épurant les ouvrages qui couvre le sujet. Je suis remonté loin dans les arts ninja et samouraï, jusque à tomber sur une pratique ancienne et perdus, aujourd'hui très peu usité ! La cristallisation du chakra... Sur les champs de bataille, souvent les armes finissent par se brisés. En prévention, les samourais du pays du fer cristallisaient un chakra dense pour combler les encoches et les fissures naissantes ! Difficile de reforger un Katana au beau milieu d'une bataille, cette solution offrait donc toute les qualités d'une insufflation sur une arme neuve, et bien plus encore. Néanmoins le processus est décrit comme extrêmement complexe. Sur 1000 bretteurs du pays du fer, en moyenne seul une 2 ou 3 brillants guerriers maîtrisaient la technique.
En théorie il faut concentrer un chakra extrêmement dense, lorsque se dernier change de teinte, c'est le signe qu'il cristallise... Qu'il passe de l'état lumineux à gazeuse. Il change alors d'état physique, à l'image de l'eau qui deviens de la glace... J'ai donc expérimenté la pratique, concentrant d'abord un triangle de chakra dans ma main. Tiré entre l'index, le pouce et le majeur. Viens ensuite après la modélisation de forme, l'étape de mise en marche du chakra. Dans laquelle je mobilise le chakra emmagasiné au pouce, vers l'index, la masse de chakra de l'index vers le majeur et celle du majeur vers le pouce. On crée alors un triangle de chakra qui s'auto entretient et qui facilite la concentration. Plus on maintient longtemps le processus plus la concentration du chakra se fait importante. Pour maîtriser cette méthode de malaxage énergétique j'ai redoublé d'effort, plus de 24h durant !

// Deuxième jour... [h-48] // Nourrir la lame, aura fait couler beaucoup de sang ! Pour que l'insufflation tienne sur la lame, j'ai dus apprendre à maintenir une concentration extrême dans le triangle de chakra. Et chose que je n'avais pas prévus, le chakra concentrer déchire et dégénère tous ce qui n'es pas suffisamment solide pour le tenir. C'est comme tenir dans ses mains de l'huile bouillante !

// troisième jour... [h-24] //J'ai épuisé mes réserves de chakra, la moindre parcelle de mon être s'est vidé de l'essence vital, pour le bien de l'entrainement, mais le résultat est là. Une lame avec un chakra dense qui tranche tout ! absolument tout, ce type d’insufflation est largement plus efficace que la manière classique. Plus long à mettre en place, et limité dans le temps, mai largement plus puisant !

Jin Kaza