~ « Jeunesse enflammée ! » ~

Encore un tour de garde dont je me serai bien passé. Le raikage tiens à ce que je ne quitte plus le village, le temps qu'il réorganise nos forces. A ce titre je subis la plus affligeante des tâches ninja. Celle de garde ! Tenir la porte sud du matin au soir, c'est long, barbant et horriblement chiant. Un ouvrage en mains je survole donc les heures au rythme de ma lecture, mais c'est sans compté sur les marchants... Le protocole veux que je vérifie l’identité de chacun, on n'entre pas à kumo sans une autorisation d'état. Le genre de document qui s'obtient difficilement, auprès des autorités du pays de la foudre ! Toujours selon le protocole je dois vérifier les cargaisons, fouiller et noter tous ce qui rentre et sort dans un registre immense, aussi lourd que moi.

Les portes sud de Kumo sont immenses, gravés dans un bois noir aux nervures ambres, de l’ébène il me semble, dans lequel il est gravé des mantras fuinjutsu puissant. Du solide en perspective dans l'histoire de Kumo c'est après la porte principale, celle qui a subit le plus d'attaque. Pour cause, c'est la porte qui donne sur Jiyuu. Un village "libre" qui n'en reste pas moins agressif... Au loin je vois arrivé une jeune femme, je mets donc en suspend ma lecture, un ouvrage intéressant sur lequel je planche depuis quelques jours. La volonté du sabre un recueille de batailles engagé par le pays du fer, recensé et raconté par le Générale Mifune en personne ! Alors oui, j'avoue vouloir régler les formalités d'usage avec cette dame au plus vite.

J'ai dit "dame" ?! Corrigeons, une demoiselle, en effet de plus près j'ai très vite posé l'oeil sur la jeunesse des ses traits. Seize ans, peut-être dix-spets ! Une jeune femme avec des airs de miss fatal, des cheveux longs et sombres avec une tenus blanche pour faire contraste...
// Pensé de Jin..."Bougrement bien armé la donzelle !" // A ça ceinture un katana, dans son fourreau, enlacé dans une étoffe harmonieuse, avec en prime une ceinture d'équipement shinobies, dans laquelle je suis sûr de trouverai une ribambelle d'armes. Des armes de jets et même des explosifs. Bref la demoiselle avait tout de la Kunoishie, sauf le bandeau frontal. Pour autant je n'en porte moi non plus pas un !
Je la vois qui rêvasse, regardant avec égard les hauts remparts de roc du village... Poliment, sans animosité excessive et surtout sans nonchalance ou désintérêt, je l'interpelle. L'extirpant par la même de ses rêveries...

Halte mademoiselle, je dois vérifier votre identité ainsi que l'autorisation d'état qui vous donnes accès au village. C'est le protocole.

Jin Kaza

~ « Jeunesse enflammée ! » ~

"J'ai le regret de vous annoncer que je n'ai rien de tout cela. J'erre malheureusement depuis bien trop longtemps [...] "Toutefois si je puis vous prouver mon honnêteté d'une quelque façon, dites-le. Je le ferai sans m'en formaliser."

J'arque un sourcil, pensif, pesant ses mots, mesurant et sondant la jeune inconnue devant moi ! Une question me taraude, m’obsède et même, m'inquiète... Que vient-elle faire à Kumo ?! C'est une Kunoishi, ça crevé les yeux, la laissé entrer reste donc un risque considérable pour mon village. Espionnage, attaque, sabotage, les raisons séditieuses ne manquent pas pour lui interdire l'accès. Pour autant comme moi il y'a six mois de cela, peut-être cherche elle simplement refuge à Kumo, pour y travailler ou mieux s’enrôler dans les forces armées du village ! Pour en avoir la certitude il suffit de lui demander...

"Laissez tomber, je ne me ferai pas juge de votre honnêteté mademoiselle. Dites moi plutôt quel est votre nom, quel sont les raisons de votre venu à kumo... Et surtout, expliquez moi que fait une ninja, parce-que c'est se que vous êtes il ne faut pas se leurrer, sans papier d'identité ou même d’accréditation officiel. J'ai l'impression que vous êtes une déserteuse... je me trompe !?"

Je restais à distance plongé dans une réflexion sincère à son égard. Un petit rien en elle me pousse à la comprendre, dû moins à essayer. Sans la connaitre je lui donne crédit, un garde ferme, lui aurai demandez simplement de rebrousser chemin ! faisais-je donc acte de faiblesse ?! Pour autant en ces temps difficile, si mon hypothèse s’avérai juste, une ninja de plus apporterai un soutien nouveau et appréciable au village. C'est donc sur cette réflexion que j'écoute sa réponse, non sans un brin de suspicion indélébile, propre à tout shinobi qui se respecte !


hrp : dsl rp court... quelques empêchements ces dernier temps

Jin Kaza

~ « Une recrue ! » ~

"Je m'appelle Mana Geisha, ancienne chuunin de Suna, déserteuse de ce village depuis à présent quatre mois [...] Raikage, Kaleïs Kalinko [...] Je suis à la recherche d'un refuge, d'un endroit où me reconstruire..."

"Dans se cas, je vais vous présenter au raikage, lui seul peut statuer sur votre compte mademoiselle Geisha. Entendez bien que je n'ai ni le pouvoir ni l'autorité pour faire de vous une kunoishi de Kumo !"

Son discourt m'avais convaincus ?! Ou m'avait-il enfumé dans un brouillard épais, de mensonges acres et laiteux ?! Ce mensonges présumé me noie dans le doute. Un doute lourd, mais la curiosité qui m'habite est plus forte. La mains sur le pommeau de mon sombre Katana, je l'invite à me suivre. Le fil édenté, à l'acier noir et au tranchant rageur que je garde enserré au plus profond du fourreau ne serrai mieux me prévenir d'elle que qui-conque ! Pour autant je gardais un air noble, sans violence ni exergue disconvenu. Après m’être fait remplacé aux portes, je l’emmenais devant notre Raikage. Bientôt celui ci l’intégrai aux forces de kumo, après nombre de recherche sur son compte. Levant ainsi le doute sur ça personne...

Il m'enquit alors d'une nouvelle mission le bougre, plus vile que la précédente. Faire visiter Kumo à notre nouvelle Ninja ! L'initie au dogmes du village et lui trouver demeure et couvert pour le nuit en attendant mieux. Et cela à mes frais ! L'enflure, le maigre salaire de chunin qu'il me cède, il le dévore comme si s'était son dût ! Après les visites des lieux fort du villages, son camp d'entrainement, sa tour central, son hôpital et son académie. La nuit tombe, je lui propose de faire hâte dans un restaurant du centre. Mes maigres économies allez y passées, c'était une certitude ! L'humeur blême, et le geste lasse, je n'affichais plus alors qu'une dégaine embaumé pas l'ennuis, marmonnant même à l'occasion des pluies de jurons pour mon supérieur. Pour autant ce n'est pas de l’avarice qui traduit ce comportement, je n'es que faire de l'argent, mais j'avais prévu de me débarrasser de la tâche. Vite et bien. C'était compté sans elle et sa curiosité...

Jin Kaza