[justify]Encore ! Encore! Encore ! Je voulais l'entendre encore et encore ce son ci particulier, cette douce mélopée qu'émettaient les os lorsque l'on les concassait à l'intérieur même du corps qui les portaient. Le propriétaire de cet instrument de musique sans pareille m'avait cédé son âme il y avait de cela un bon bout de temps, tant bien même que sa voix étranglée n'accompagnait plus le bruit sinistre de ses os se transformant en fragments, le tout bercé du chant des grillons... ce son m'hypnotisait, me troublait, voir m'absorbait en mon propre fort intérieur. Je trouvais grâce à lui le bon coté de ce vide sidéral en lequel baignait mon âme, cette âme brisée par le poids des pêchés que je n'avais cessé de commettre au jour le jour, m'appliquant à être toujours plus cruelle au fil du temps. Chaque nouveau coup m'éclaboussait de fluide vital, et j'avais encore en visu le visage broyé de mon "tambour", les yeux exorbités, une langue à moitié arrachée tant la douleur l'avait poussé à la mordre et cette expression... cette exquise expression qui avait à elle seule le dont d'octroyer à mon corps des frissons de plaisirs que peu de femmes expérimentaient. Son abdomen ? Non il n'en avait plus, de son appareil digestif il ne restait qu'une bouillie difforme, l'on distinguait encore ça et là des morceaux de ces longs vers qu'étaient ses intestins, mais rien de bien concret. Les têtes de lion écrasaient et déchiquetaient purement et simplement les êtres de chaire entrant en contact avec elles. Il ne fallut que peu de temps encore pour que mon instrument ai épuisé ses ressources sonores, ses os n'étais visiblement plus de l'histoire ancienne, finissant mon assaut avec un dernier coup chargé d'un sceau explosif. Je me redressai et restai sur place, attendant la faible détonation qui fit gicler la dite bouillie sur mon corps déjà couvert de sang, éparpillant les restes d'un brigand qui n'en valait pas la peine. Les yeux tournés vers le ciel un sourire sardonique sur le visage, chaque membre de mon corps était prit de frisson d'exaltation, j'en vin à une réalité dont je percevais déjà la queue :
- Ce n'est pas assez... plus... il me faut plus beaucoup plus... Mais au plus profond de moi je le savais, très bientôt viendra le jour où je manquerais de diversité, ce jour où ceci risque de ne plus pouvoir contenir l'immonde créature qui sommeillait en moi... Il me faut plus de victimes, le plus possible... ...oujours aussi avide hein... ? cet évènement me figea sur place... c'était faible, très faible, mais je pouvais jurée avoir entendue la voix d'Arthuria... l'imaginais-je ? Mon désir du surplus me jouait-il des tours au point de créer des illusions ? Non... non j'étais bien assez lucide pour ça... Vous avez retrouvé votre chemin... enfin ! Venez-à-moi mes sœurs ! revenez moi, sauvez moi du purgatoire éternel dans laquelle je me suis jetée... je suis là !
Écrasant dans une dernière mélodie le crâne de ma victime, je fis route vers l'étang le plus proche laissant aux charognards de la forêt un homme qui plus jamais ne reverra sa famille si tant il est qu'il en ait eu une. Prenant la route du village, gardant en main mes têtes de lion d'où s'égouttait le sang de mes victimes de la soirée, je marquai une pause, levant les yeux vers la lune pour me laisser envouter par son éclat; pour certains il était enchanteur, merveilleux... pour moi il était source d'inspiration, mais depuis quelque temps celle-ci se tarissait. J'avais beau me montrer violente, je le sentais s'approcher, petit a petit, à chaque nouveau meurtre... quoi donc ? L'ennui, la peur d'une routine naissante. Combien de temps encore ses hurlements allaient pouvoir assouvir mes désirs sadiques ? Allais-je devoir m'affranchir d'eux pour passer à autre chose ? Était-ce pour moi la fin d'une aire pour le début d'une autre ... ? Non... je ne devais pas y penser, pas pour le moment, pas alors qu'ils arrivent encore à combler mes exigences, je continuerais donc à semer terreur et cris dans le sillon de mon passage. Je continuerai de me repaitre de leur impuissance jusqu'à ce que la faucheuse m'assigne à une autre tache, si elle daigne encore s'adresser à moi...
Après un passage à contre cœur sous une cascade qui m'épura de l'hémoglobine dont j'étais recouverte, je me rendis au QG pour prendre une énième Mission, une mission avec assez de victime pour étancher ma soif de meurtre, une investigation suffisamment dangereuse pour exciter mon adrénaline, une mission qui avait tout d'une attaque suicide, un mission... que je trouvai malgré mais exigences démesurées. J'arrachai du mur des missions de rang S la dite demande :
Rang |
Sujet de la Mission - Une organisation criminelle vie dans les océans, ils résident dans ce qui semble être un rocher ce trouvant au milieu de l'océan, ceci est une de leurs installations sous marine, essayez de savoir si ils sont liés à une autre organisation ou autre. Une fois les informations récupéré, éliminez-les et détruisez les fondations sous marines. Le lieu du bâtiment en question est indiqué ci-dessous. Attention les criminels sont 23 rang B experts en Katon Doton et Taijutsu et possèdent chacun deux chiens ninja qui ont chacun une ceinture de parchemin explosif autour de la taille, les ninjas pourront donc faire exploser les chiens quand ils le souhaitent, les installations sous marine sont aussi bourré de pièges genre explosifs trappes sous terraines lancés de Kunais à travers les murs ect... [Solo] |
Quelle belle bande d'imbéciles, aller se cacher sous l'océan alors que leur affinité principale avait pour point faible ce dans quoi ils se cachaient... c'était risible. J'eu à peine fait quelque pas qu'un des jonins venant rendre son rapport m'interpella, me stipulant qu'il était préférable d'avoir un groupe d'intervention pour une mission de cette envergure. Faut croire que le regard que je lui lançai le dissuada de poursuivre dans ses avertissements infondés. Il ne me connaissait que de visu, n'avais jamais expérimenté mon style de combat ou même assister à une de mes missions, comment pouvait-il se montrer aussi arrogant pour tenter de m'empêcher d'y aller. Ma main droite convulsait presque tant il était difficile de réprimer mes instincts meurtriers me sommant de le tailler en pièces, aussi... je ne lui répondis pas, me contentant de quitter le bureau pour faire valider mon assignation à cette mission, ne cherchant même plus à contrôler le Saki qui s'échappait de tout mon être.
- Vous allez vraiment y allée seule ? Me demanda la femme chargée de tamponner l'ordre de mission à mon nom.
Là encore point de réponse, juste un regard froid et sévère, s'il elle n'avait pas pris peur en se dépêchant de baisser le regard pour valider ce qu'elle prenait probablement pour une mission suicide, elle aurait remarquée le dédain non dissimuler que je lui vouai en l'observant trembloter assise dans sa chaise. S'inquiéter pour les autre pouvait être d'un certain point de vue louable, ceci dit c'était aussi une marque de faiblesse et de manque de confiance, voir d'insulte en vers la personne en question. C'était écœurant ... ne voulait elle pas elle même s'entrainer et devenir non pas une personne qui s'inquiète mais une prenant les devant pour justement ne pas se vautrer à ne rien faire de constructif de la journée ? Lui arrachant presque le document des mains, je quittai le palais pour me préparer à y aller, à plusieurs interrogations concernant cette mission, j'avais déjà des réponses, seulement il ne me manquait plus que les conditions à remplir pour mettre mes plans à exécutions.[/justify |
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