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e Tout-Puissant, l’éternel avait déjà construit l’univers, disposant avec une irrégularité fantaisiste les étoiles, les nébuleuses, les planètes, les comètes, et il était en train de contempler ce spectacle avec une certaine complaisance. Il eut l’aide de milliers d’ange, mais il était évident que le Créateur n’avait pas besoin d’explications complémentaire. Il en savait plus long à lui tout seul que tous les anges-architectes, anges-contremaîtres et anges-maçons rassemblée. L’idée de cette petite boule suspendue dans l’immensité des espaces, portant une multitude d’êtres qui naîtraient, croîtraient, multiplieraient et mourraient, semblait à celui qui a crée le monde, plutôt piquante. Cependant, cette idée fût construite et maintenant tout un univers qui était à la base modelé dans le nommé par les humains, le Big Bang, c’est ça la source de l’expansion de l’univers. Ainsi fait, la terre prit vie, et ainsi ce qui c’était annoncé comme un défilé massacrant de quémandeur devint au contraire pour le créateur de tous ça, une soirée plaisante et brillante. Non seulement il examina avec intérêt, sinon tous, du moins la plus grande partie des dessins, devenu alors réelle, des plantes et des animaux. Depuis ces jours-là, l’homme observa jour et nuit, cette petite planète bleue se développer. La diversité des tempéraments de chacun de ces humains était sympathique, voir comme l’homme avance, il apprend de jour en jour, depuis sa première apparition en tant que « singes », puis l’homme des cavernes jusqu’à l’homme d’aujourd’hui. Ça doit être d’une fascination incroyable, m’en fin ceci dit, la création de l’univers peut être intéressante. Apprendre l’histoire de la vie, connaître ce qui se cache derrière le système solaire, savoir si plus loin dans notre galaxie existe d’autre forme de vie, et qui c’est, peut-être plus développé que l’humain.
Enfin bref, on ne va pas faire tout un cours sur l’existence, ni toute une philosophie concernant la construction de l’univers. Surtout que ces deux thèmes, sont au jour qu’il est, encore inexplicable, mais l’homme s’avance peu à peu vers la réponse et un jour ou l’autre on saura le pourquoi du comment. La journée fût longue, d’un ennui total, je ne sais pas ce qu’ils ont les gens aujourd’hui, mais ils ne semblent pas être dans leur assiette. Il se faisait tard. Soudain, il eut un remous aux créatures qui peuplaient la ville. Mais ce n’était pas une effervescence saine, c’était un angoisse, une fièvre, une frénésie, une hâte de faire, d’avancer, de gagner, de se hisser un peu plus sur l’imaginaire tréteau des vanités, des ambitions, de nos pauvres victoires. Armée qui combattait contre les armées qui oseraient essayer de nous réduire en poussière, en simple passé du monde, en une légende. Les gestes devenaient convulsifs, les visages plus tendus et fatiguées, les voix âpres. C’était la « guerre », entre guillemets, tous ces combattants qui voulaient conquérir le monde, la peur se ressentait en eux, mais devant l’adversaire il n’était pas question. Yamiyo n’y prêta pas beaucoup d’attention, voir pas du tout. Il continua d’avancer, d’un pas nonchalant, ce sourire mesquin et cette froideur qu’il inspire. Tous ses pas qui semblaient être calculé, ce ne pouvait être autre que le terrible Yamiyo. Toujours avec son air narquois, il continua sans trop de but dans les ruelles de Konoha, cherchant un petit être stupide, incompétent à taquiner. Mais c’était vide, personne ne sortait de chez lui en ce jour pourtant si merveilleux. À se demander ce qui se passait. Il y avait quand même quelqu’un. Ce quelqu’un faisait parmi l’élite de l’élite, la crème de la crème du village. Un ANBU abréviation de ‘ Ansatsu Senjutsu Tokushu Butai ’ littéralement traduit par ‘ Escouade spéciale de tactique, d'assassinats et de protection ’. Mais la question n’est pas là, la question est qu’es qu’ils viennent foutre ici et en plus se mettre juste devant Yamiyo.
« Ohayô vous. Que faites-vous ici ? ▬Bonjour Guriin-san, l’Hokage demande à vous voir. ▬Yare, yare. J’y vais. »
Qu'es qu'il veut lui aussi ? Il n'a rien fait de mal pourtant, à part emmerder le monde, je ne vois pas qu'es qu'il pourrait y avoir d'autre. Tant pis, Yamiyo pris sa route en direction de la tour Hokage. Une toure grande, une tour où bien des choses de passent : déclaration de guerre, convocation, déclaration d'alliance, réglage de papier, promotions et sûrement des petites choses coquines, mais bon on s'en passera des détails. Le Juunin de Konoha s'approchait de plus en plus des portes amenant en haut de la tour, chaque seconde qui passaient, chaque minute. Il ne pouvait plus revenir en arrière, ce qu'il a vu il y a une seconde, il ne le reverra plus de la même manière. Ne vous êtes-vous jamais dit que ce qu'on vit est le présent, mais le passé aussi ? Paradoxe ! Puisque dans la seconde où vous faites votre mouvement, la seconde passe et c'est du passé. Plus jamais vous le feriez au même moment, de la même manière et avec le même environnement et oui, c'est la loi de la vie. Après cette petite explication philosophique de la vie, Yamiyo arrive devant une porte en bois sur laquelle est écrit sur un panneau ' Bureau de l'Hokage '. Un panneau bien inutile puisque dans ce couloir il n'y a qu'une seul porte dont à l'intérieur se trouve : bureau, chambre, toilette. Une vraie petite maison quoi. Le Juunin ouvrit la porte, sorti la tête et fit un bonjour de la main. Son sourire et ses yeux fermé étaient toujours présents. Ignorant complètement la raison du pourquoi il est convoqué, il se mit en face du bureau, au milieu de la salle, au-dessus d'un tapis à la forme calligraphique ronde, avec des motifs rouges et bleu.
« Ohayô, Fujita-Taishô, on m’a dit que vous m’avez demandé. C’est à quel sujet ? »
La fenêtre ouverte, laissa passer un petit courant d’air, histoire de rafraîchir le corps du jeune homme. Il faisait chaud aujourd’hui, comme presque tous les jours à Konoha. Mais bon, arrêtons d’observer l’environnement et regardons plutôt la réponse de l’Hokage, que va-t-il répondre après avoir entendu la voix gracieuse de Yamiyo. Sa réponse nous permettra de savoir le pourquoi de cette convocation. Patience et discipline, puis nous aurons les réponses qu’on a tant besoin.
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