Il était assez tard. Sûrement dans les alentours de vingt-trois heures. J’avais décidé, en ce soir si spécial, de profiter de dehors. La lune est tellement belle à cette heure que je ne pouvais arrêter de la contempler. J’étais debout, à côté d’une maison faite construit par des esclaves. Il en existait deux comme celle-ci, crée pour nous familiariser avec nos compagnons de missions. Mais le mien n’était pas vraiment un bon. Ce n’était pas le type d’homme au quelle je pensais pour pouvoir m’épauler solidement en mission. Au contraire, il avait l’air d’être très mou, peu actif mais aussi peu parleur. Malgré les pensées qui me traversèrent l’esprit et surtout la peur d’être un peu seul dans ce grand combat, je continuais à faire une sorte de ronde. Tamashii est une organisation peu connu, pour le moment, mais des bruits sur elle sont apparemment sortis de certaines bouches qui auraient eu vent de nos ambitions. Pathétique personne… Ils me faisaient penser aux enfants qui racontent tout à leurs parents pour être tranquille après. Malheureusement pour eux, rien ne sera tranquille pour eux. Surtout dans l’enfer qu’ils vont vivre. Nous avons eu ordre, et ce depuis la création de l’organisation, de détruire littéralement tous les villages pour en créer un monde meilleur. Moi et… Mon compagnon avons été chargé du village de Konoha, peut-être l’un des plus gros et plus peuplé qu’il soit. J’aimais les défis. De plus, j’étais suffisamment préparé pour mettre ce village en enfer. Je voulais que notre attaque soit grandiose, et ce dès le début. De cette façon, les villages ne seront plus où donner de la tête et seront plus fous les uns que les autres à vouloir s’échapper du village. Piètre erreur : personne ne s’échappera du village ou bien il sera taillé sur le champ. Je voulais voir du sang coulé, des têtes coupés et entendre des cris affolés.

Bref, trêve de penser à la satisfaction que j’aurais quand ce village sera rasé de la carte. Il fallait qu’on parte, il était l’heure. La nuit était tombée, l’enfer était prêt. De plus, je voulais que ce bruit de craquement de pomme s’arrête ! Alors que je pénétrais la maison, Riku – mon camarade de guerre – jeta derrière lui sa pomme. J’esquivais avec justesse, pour ne pas avoir de sa salive sur le visage, et m’approchais de lui lorsqu’il se décida à me parler en me disant qu’on était en retard. Il se foutait littéralement de ma gueule là… Lorsqu’il se leva, je penchai légèrement ma tête vers la droite et lui dis en gage d’avertissement :

KON : « Tu oses me dire qu’on est en retard, tous les deux ? Je t’ai pourtant sagement écouté en acceptant de faire cette attaque de nuit et à t’attendre... C’est plutôt à toi-même de te le reprocher. Sache que je suis franche, et je n’espère pas que tu sois aussi mou en combat. J’espère plutôt que tu m’épateras… »

C’était dans ma nature d’être aussi franche avec les gens. Mais surtout de rectifier ce que je ne juge pas assez juste. Bref, nous partions alors sur le champ, laissant à la nature la maison. Comme à mes habitudes, avant de partir d’un lieu longtemps côtoyer par ma part, je m’accroupissais et effleurais avec deux doigts la terre. Je me relevais finalement après cinq secondes et partis en direction de Konoha, et aux grands pas tant j’étais impatient.

Code par GogoZ, alias KillerBee.