#Prénom : Haiko « enfant des cendres »
ou Aiko, « enfant de l’amour »… elle ne l’a jamais su…mais peut-être, au fond, est-ce les deux ?
#Nom : Kensabushi
#Age : 15 ans
#Village /Organisation désirée : Konoha no Kuni
#Village d’origine : Yuki no Kuni


#Sa description Morale :

Une flamme. Un mot qui convient parfaitement à Haiko, dans tout les sens du terme. Et c’est justement ce mot qui sera à l’origine même de son existence, de ce qui lui est arrivé et de ce qui va lui arriver.
C’est une jeune fille dont le comportement est très combatif, elle est extrêmement persévérante, un peu trop parfois, et n’abandonne jamais, ce qui se trouve être une qualité autant qu’un défaut. Vive et assez exubérante, elle s’efforce de toujours paraître joyeuse. Insouciante, ignorante du monde et de ses problèmes incessants, innocente. Mais cela ne serait-il pas qu’une façade ? C’est en effet la seule solution qu’elle a trouvé pour oublier, tout oublier et recommencer une nouvelle vie. Se donner à fond dans ce qu’elle fait, sans ne jamais penser à rien d’autre. Seulement, ce refoulement perpétuel de sa personnalité et de ses émotions donne parfois lieu à de brusques réactions, qui peuvent exprimer autant la joie que la colère. Comme si, de temps en temps, une partie d’elle-même s’échappait, retournait à la réalité.
Malgré son tempérament franc et volontaire, elle n’est pas très à l’aise dans les relations humaines. N’ayant jamais véritablement reçu d’amour, que ce soit maternel, paternel, fraternel ou tout simplement familial, elle n’a donc pas appris à développer des liens avec d’autres personne. Haiko essaye de faire comme si ça ne la dérangeait pas, de faire l’impasse sur tout ça, de montrer que même toute seule elle arrive à faire des choses. Mais au fond de son cœur, elle aimerait par-dessus tout se faire des amis, créer des liens. Ce qui n’est pas une chose si facile… Elle possède pourtant une grande générosité ainsi qu’une âme pure, même si elle se croit mauvaise.
La jeune fille déteste que les personne s’émerveillent sur ses techniques Hyôton, si peu communes à Konoha, et puissantes, alors qu’elle-même ne veut qu’une chose : Développer à tout pris une affinité avec un autre élément, prouver que la barrière imposée à son clan peut tomber. Au contraire, elle apprécie ceux qui ne la jugent pas et qui l’accepte telle qu’elle est, comme…
Autres détails, elle ne supporte pas les yeux jaunes et les choses visqueuses, mais raffole des ôden.
Son nindô : « M’améliorer, m’améliorer à tout prix et prouver à ma famille, à mon entourage, au monde entier, qu’on peut, que je peux franchir des limites instaurées depuis des siècles même –et surtout-malgré ma condition si particulière, que rien n’est impossible ! »


#Sa description Physique :

Une flamme, ai-je dis auparavant. Ici, c’est sa chevelure qui la représente le mieux, cette chevelure qui sera elle aussi la cause de tant de trouble, même si cela peut paraître étrange qu’un détail physique influence une vie de cette façon. Entre le brun et le roux en temps normal, soyeux et souples mais lisses tout de même, ses cheveux brillants lui tombent jusqu’aux genoux tel une pluie de feu. Impression qui ne fait que s’accentuer lorsqu’elle utilise ses techniques, faisant ainsi virer sa chevelure à un roux flamboyant. Haiko refuse de les couper, car cela signifierait pour elle une défaite face à son objectif. Elle les attache tout de même pour raison « pratique », le plus souvent en deux couettes hautes, chacune divisées en deux et attachées en larges boucles pour éviter d’être gênée dans ses mouvements. La jeune fille arbore fièrement le bandeau du village sur son front, celui-ci surplombant une courte frange méchée et effilée.
Le seul détail chez elle parfaitement analogique à ceux de son clan, ce sont ses grands yeux, d’un magnifique bleu-gris argenté, qui se confondaient avec le ciel chargé de son village natal et passaient inaperçues dans les vastes étendues de neiges. Son visage fin, entre l’ovale et le triangulaire, s’harmonie à merveille avec son nez délicat et ses lèvre rosées et bien dessinées, sur lesquelles s’affichent la plupart du temps un sourire éclatant, sincère ou non.
Passons maintenant à une morphologie plus « générale ». Assez grande pour son âge, son poids et sa taille sont très bien équilibrés. Sa poitrine, sans pour autant être monstrueuse, n’est pas non plus inexistante. Haiko possède de longues jambes musclées et bien fuselées qui lui permettent d’exceller dans la course et la fuite autant que dans l’esquive, qualités essentielles pour un ninja. Quand à ses bras, ils sont en permanence dissimulés sous les immenses manches de sa tunique.
Parlons de sa tenue, justement. Un drôle de mélange entre la culture de son pays d’origine, invisible et mouvant, et de celle de Konoha, franc et combatif. D’abord, une robe moulante à col montant très courte, s’arrêtant à mi-cuisses, et de couleur pourpre. Par-dessus, une espèce de tunique blanche accrochée au dessous du niveau des épaules, laissant apparaître au dessus de la poitrine de la jeune fille la marque de son clan. Enserrée à la taille par une ceinture en maille entourée de bandages-qui lui permettent d’accrocher de grandes armes dans le dos si besoin-, la tunique finit comme une cape derrière ses jambes en s’arrêtant aux genoux. Des manches longues et immenses, qui ne laissent presque jamais apparaître ses mains, même lorsqu’elle compose ses mudras, la caractérisent. Ses jambes sont couvertes de hautes chaussettes, pourpres également, elles-mêmes entourées à partir du mollet de guêtres en fourrure blanche. Quand aux deux autres caractéristiques « classiques »de l’équipement d’un ninja, elle porte bien sur ses sandales et son étui à shuriken est accroché à sa jambe droite.

Edit : Avatar fini =P

#Son Histoire :

Kensabushi. Un nom mystérieux, que certains traduisent par un mélange de « calme » et de « trouver ». Un peu complexe, n’est-ce pas ? Nous y reviendrons plus tard. Un nom mystérieux donc, autant mystérieux que ses origines. Personne ne sait quand, comment, ni qui l’a créé. La seule chose qu’on puisse assurer actuellement, c’est que ce clan a toujours été fidèle au village de Yuki no Kuni. Un clan qui connait un renom et un respect sans précédent dans sa patrie. Oh, pas l’un des plus forts au niveau puissance d’attaque, non, les membres sont même très moyens quand il s’agit de la force brute, ou du taijutsu. Mais cette grande famille possède un atout d’autant plus rare et précieux : Le kenmeigan.
Une pupille fabuleuse dont la principale fonction est, pour simplifier, analyser. Analyser quoi, me direz-vous ? Et bien, à peu près tout. Mais elle est principalement employée pour le combat : Analyser l’adversaire, ses forces, ses faiblesses, et celles de ses techniques. Un pouvoir très puissant, mais qui présente aussi des inconvénients. Eh oui, le « revers de la médaille » en quelque sorte. L’utilisateur est dans l’incapabilité totale de bouger pendant qu’il l’utilise. Il est donc essentiel d’avoir une défense solide ou simplement des coéquipiers. Comme je le disais précédemment, ils sont en plus très moyens au niveau de l’attaque physique, même s’ils possèdent malgré tout une parfaite maitrise de l’élément Hyôton, ce qui leur sauve la vie dans bien des occasions. D’ailleurs, pour une raison inconnue, il ne leur a jamais été possible de maitriser un autre élément que celui-ci. Une autre entrave imposée au clan ? Là non plus, personne n’est en mesure de donner une réponse.
Enfin, tout ça pour dire que les membres de ce clan ont plutôt un rôle « d’informateur » que d’attaquant, avec un entraînement presque entièrement basé sur des techniques de défense, ainsi que d’esquive, de vitesse, pour pouvoir avertir les autres rapidement, et de dissimulation, essentiel et même vital pour ne pas se faire repérer trop vite par l’ennemi lors de l’utilisation de la pupille. D’autres éléments héréditaires très importants les aident dans cette action. D’abord leurs yeux, d’un ton variant entre le bleu et le gris, qui se confondent avec le ciel, ainsi qu’une peau très pâle. Ensuite, une autre de leur particularité est que leurs cheveux changent de couleurs lorsqu’ils utilisent leurs techniques. D’un brun terne, semblable à ceux des rares arbres dénudés que l’on peut trouver dans les plaines de Yuki, ils passent à un blanc immaculé, parfaitement indiscernable des vastes étendues de neige qui recouvrent tout le pays. Tout ça associé à une tenue entièrement blanche elle aussi, et il devient impossible de les reconnaître.
Et c’est de cette façon que le clan perdure depuis de nombreuses années, assurant parfaitement son rôle. Mais un évènement inattendu allait les sortir de leur routine paisible. Un jour, naquit une petite fille aux cheveux de feu…

- Plus vite, Haiko, plus vite !

Gauche. Droite. Encore gauche. Au dessus. Ou le prochain coup allait t-il venir maintenant ?

*Dessous !*

La fillette leva rapidement sa jambe gauche en position de défense, conservant parfaitement son équilibre grâce à son pied droit bien implanté dans le sol, et attendit le prochain coup. Mine de rien, cette position qui paraissait insignifiante requérait des longues heures d’entraînement. Qu’elle avait du, bien sur, comme toutes les autres techniques, assimiler en un temps record. BAAAM ! Et voilà, elle s’était encore trompée. Presque immédiatement, une intense douleur lui déchira le bras droit. Elle serra fort ses petits poings et se mordit les lèvres pour empêcher les larmes qui perlaient à ses yeux de couler, des larmes de rage et de déception plus que de douleur. Ne montrer aucun signe de faiblesse !

- Pitoyable, Haiko, vraiment pitoyable. Ca ne fait pourtant que trois heures que l’on s’entraîne ! Et tu sais bien que toi, plus que quiconque, tu dois augmenter ton esquive et ta vitesse, vu que la principale qualité de notre clan, la dissimulation, t’est impossible à acquérir ! Rentrons, je vois bien que nous n’arriverons à rien aujourd’hui.

La petite fille le savait bien ! Elle le savait, qu’elle ne pouvait compter que sur ces atouts, ainsi que sur le Hyôton peut-être, pour briller aux yeux de sa famille ! Qu’elle devait à tout pris s’améliorer ! Mais malgré tout les efforts qu’elle faisait, du haut de ses huit ans, elle ne pouvait pas franchir certaines limites, physiquement ou moralement. Et tout ça à cause de ces maudits cheveux ! Haiko se fit violence pour se calmer, elle commençait d’ailleurs à être frigorifiée. L’entraînement se déroulait à l’extérieur, pour « l’habituer aux conditions climatiques et l’endurcir » selon le clan. Mais là aussi, il y avait une limite, bien qu’étant née à Yuki, elle soit -comme tous les habitants-particulièrement résistante au froid, son jeune âge devant également y jouer. Une légère brise commençait à faire voleter ici et là des flocons. Ce n’était pas grand-chose, comparé à ce que l’on pouvait trouver au pays des neiges, mais suffisant pour craindre une prochaine tempête. La fillette tourna les talons et suivi celui qui lui faisait office de maître, laissant à chaque pas de légères trace dans la neige.

*Gauche, droite, gauche, droite…*

Comme vous avez pu le voir, la réaction du clan Kensabushi fut tout autre que ce à quoi on pouvait s’attendre. Des cheveux roux, la couleur la pire possible qu’on puisse imaginer chez un membre du clan Kensabushi ? Trop « différente » ? On la laisse dans un coin et on la rejette ? Eh bien non, pas du tout. Pas chez eux. Au contraire, une mentalité complètement opposée : « C’est un défi à relever, car c’est impossible qu’une personne de notre famille soit une incapable, il faut l’entraîner, encore et encore, utiliser tout les moyens possibles pour ça » Mentalité qui peut paraître égoïste sous bien des aspects, et cruel, mais c’est comme ça. Haiko à donc été élevée de cette façon, toujours poussée vers le haut, s’entraînant sans relâche, parfois jusqu'à l’épuisement. Deux questions se posent alors. Déjà, c’est impossible que tout le monde la traite comme ça, et ses parents, sa famille ? A cette question, la fillette répondrait : « Quelle famille ? » En effet, elle n’a pas connu sa mère, qui dit-on est morte juste après sa naissance. Quand à son père, elle n’a jamais été proche de lui, il est resté froid, indifférent. Fille unique et ne possédant pas d’autre famille qu’elle connaisse, elle a donc grandit « seule ».
Autre chose encore : Et elle, pourquoi elle ne s’est pas, rebellée, au moins un peu ? Et bien disons que ça n’était pas du tout dans son caractère, persévérant et combatif, qui lui dictait de s’améliorer, de réussir ce qu’on lui demandait, de ne jamais abandonner. En plus, en étant perpétuellement dans cette mentalité là, comment réagir autrement ? Les enfants sont très facilement influençables, d’autant plus s‘ils sont jeunes. Et la première attention que l’on recherche, quand on est petit, ne serait-ce pas celle de nos parents ? Ne ferait-on pas n’importe quoi pour leur plaire ?

La petite fille soupira, affalée sur le parquet de l’entrée du dojô. C’était un peu dur, mais toujours mieux que de se retrouver dehors sous la tempête. Une mèche de ses cheveux vint se plaquer sur son petit nez, poussée par un courant d’air.

*Rouge…*

D’un coup, comme ça, ce roux lui brulait les yeux. Et pourtant, ses cheveux n’avaient pas leur couleur flamme, comme quand elle se battait. Mais là, maintenant, c’était trop. Soudain, elle fut prise d’une rage soudaine, envers ses maudits cheveux qui lui gâchaient son existence !!! Elle hurla de colère et s’apprêta à s’arracher de grosses touffes de cheveux.
De toute façon, son clan se fichait bien d’elle ! Haiko sentit alors qu’on lui saisissait les mains, doucement mais fermement. De par sa nature combative, elle chercha instinctivement à se débattre. Elle se retrouva plaquée au sol avec une vitesse hallucinante, mais toujours en douceur.

- Holà, du calme ! Je veux juste t’empêcher de faire une grosse bêtise, ne t’énerve pas comme ça !

Surprise par ce timbre doux et enjoué à la fois, si différent de celui que les personnes qu’elle connaissait employaient quand ils s’adressaient à elle, la fillette se calma un peu et releva la tête. C’était un jeune homme, d’une vingtaine d’année environ. Elle ne l’avait jamais vu auparavant, mais il devait sûrement appartenir au clan, vu son apparence, enfin à un détail près : ses yeux d’un vert perçant. Tiens, lui aussi avait une particularité. Mais tout de même beaucoup moins voyante que la sienne. Quand il fut sûr qu’elle s’était calmée, il la relâcha. La petite fille se redressa, un peu honteuse. Elle allait lui demander qui il était, avec cette franchise qu’on toujours les enfants, mais il la devança.

- Eh bien ! Voilà une fillette au tempérament bien enflammée ! Tu dois être Haiko, n’est-ce pas ? Quand à moi, eh bien…

Il sembla hésiter un instant, comme si la chose en question lui échappait, ou bien comme s’il ne voulait tout simplement pas lui dire.

- …Ce n’est pas important. Appelle-moi comme tu veux. Enfin bref, qu’est-ce qu’il t’es passé par la tête pour arriver là ?

Haiko, un peu récalcitrante, ne savait pas comment réagir. Il faut dire aussi qu’elle n’avait jamais vraiment tissé de liens avec quelqu’un, et donc pas appris à communiquer. Mais elle se sentait bizarrement en confiance avec cet homme. Elle décida finalement de tout lui raconter, puis conclut :

- Voilà monsieur, vous savez tout. C’est pour ça que j’étais si énervée. J’en peux plus de mes cheveux !

Il l’avait écouté très attentivement durant son récit, elle s’était d’ailleurs surprise à en ressentir de la joie. Il est vrai que personne ne lui demandait jamais ce qu’elle pensait, ne l’écoutait réellement.

- D’accord…je comprends que ça te mette dans cet état là. Tu sais, moi aussi, avec mes yeux, ça n’a pas toujours été facile. Mais il faut bien que tu comprennes une chose : Tes cheveux sont quelque chose d’unique, qui ne t’ont pas été donné sans raison. Après, c’est à toi de la trouver. En attendant, il faut que tu t’y accommode et que tu trouve ta façon de vivre, celle qui va le mieux avec tes caractéristiques. Tu ne peux plus éternellement subir ça, ça ne te mèneras nulle part ! A partir d’aujourd’hui, vit, vit comme tu le souhaite et fait ce que tu as envie de faire ! Ce ne sera pas facile, mais je t’en sens capable.
Il faut que tu grandisse, tu n’es plus une petite fille à qui ont dicte totalement sa conduite. Je te propose même de t’enseigner quelques trucs, si on arrive à se voir!

Haiko était complètement abasourdie. Jamais on ne lui avait parlé de cette façon. Elle voyait les choses sous un nouvel angle, maintenant, comme si il lui avait ouvert les yeux. Dans son cœur naissait toute sortes de sentiments, et parmi eux un en particulier dominait : la volonté. Elle avait enfin trouvé comment tourner sa vie, et malgré son jeune âge, elle avait très bien compris et décidé de s’y mettre activement.

Les jours qui suivirent, elle les employa à changer radicalement de méthode. Fini, les heures d’esquives, de fuite et de défense. A partir de maintenant, elle allait tout donner dans l’attaque, même si ça paraissait complètement insensé aux yeux de tout le monde. Car vu qu’elle ne pourrait jamais jouer le rôle qu’un Kensabushi est censé tenir, autant déployer ses capacités dans quelques chose qui lui convenait beaucoup mieux au niveau de son caractère. Elle continua quand même s’augmenter sa vitesse et ses techniques Hyôton, sur conseil de l’homme, qui pourraient toujours lui servir, et aussi afin de ne pas imposer un changement trop radical à son clan, qui déjà ne supportait pas de la voir ainsi et la grondait de toutes les façons possibles. Mais maintenant, elle s’en fichait. Elle avait un objectif à atteindre. De plus, l’homme lui donnait de temps en temps des « cours » particuliers qui l’aidaient énormément à progresser. Il était devenu son maître.
Tout cela peut paraître un peu « gros » pour une fillette de huit ans, sa façon de penser, ce qu’elle fait mais pas du tout. Ces traitements avaient eu un effet inattendu : une maturité assez précoce. Car en effet, quand on doit faire des efforts insurmontables en étant entièrement livré à soi-même, on apprend bien vite à s’en sortir sans l’aide de personne et on finit par développer un esprit solide et intelligent. Même si parfois, comme ici, on avait besoin d’un petit coup de main pour nous remettre sur la bonne voie.
Haiko finit son enfance ainsi. Mais un évènement allait faire basculer sa vie…

C’était lors d’un entraînement, comme tous les autres. Enfin, à un détail près : Elle était cette fois de sortie avec son maître, et d’autres enfants du clan les accompagnaient. Une sorte de cours collectif, en quelque sorte. Oui, sa famille avait réussit à accepter un peu sa nouvelle façon de vivre et lui laissaient un peu plus de liberté. Et puis elle avait presque onze ans maintenant ! Ce jour-là, les élèves apprenaient à allier le lancer d’arme avec leurs techniques Hyôton, pour dérouter et tromper l’ennemi. Ils se battaient tous contre le maître, qui d’ailleurs esquivait les attaques des six élèves à la fois, dont Haiko, avec une habilité surprenante. Il avait décidé de ne pas attaquer aujourd’hui, se contentant d’esquiver pour commencer. Certains, les plus âgés principalement, avaient déjà éveillé leur pupille au kenmeigan, ce qui leur donnait un petit avantage. Haiko n’en faisait pas parti, elle se demandait même si elle réussirait un jour. En plus de cela, alors que presque tous les autres élaboraient des tactiques de groupe, elle se retrouvait seule. Oh, pas parce qu’ils la détestaient, mais toujours à cause de ses « liens » qui n’ont jamais existé. Mais elle compensait cela par une puissance d’attaque supérieure, même si ce n’était pas le but premier ici.

Elle courait vite, très vite, à bonne distance de son maître, en longeant la zone qui leur avait été limité. Ses cheveux bruns-roux fouettaient l’air glacial et matinal. Elle plissait les yeux, la vitesse gênant légèrement sa vue, mais ne l’empêchant pas de ne pas lâcher l’homme du regard. La petite fille n’avait jamais su son nom, mais peu lui importait, au bout du compte. Il restait son « maître ».

Puis, d’un coup, elle vira à droite et s’élança dans les airs. Profitant du brouillard qui recouvrait légèrement l’espace, elle créa discrètement deux clones. Le premier atterrit au sol en lançant une salve de shurikens, que son maître évita aisément. Mais immédiatement après, sans lui laissez le temps de se reprendre, son deuxième clone envoya une lignée de kunaï dans son sillage. Evité aussi. Elle recommença l’opération encore et encore, variant les directions et augmentant la vitesse, pour qu’il ne devine pas qui était l’original. Puis, d’un coup, les clones et elle-même lâchèrent toutes leurs armes en même temps, avec le plus de force possible. Il esquiva de justesse, puis se relâcha un instant, pensant que c’était le coup final de son élève.

- Voyons, Haiko, tu es capable de faire mieux que ça ! Essaye de…

- Hyôton ! La tempête d’hirondelle !

Une nuée d’hirondelle de glaces aux ailes tranchantes s’abattirent de toutes parts avec une vitesse et une force inattendue. Haiko avait, pendant que l’attention de son maître était retenue par sa dernière salve, crée un troisième clone et préparé son attaque ! Le prétendu « coup final » n’était qu’un leurre ! Ses cheveux à présent d’un roux flamboyant flottaient autour d’elle. La fillette haletait, épuisée par ces efforts mais heureuse d’avoir réussit son coup. Elle souriait jusqu’aux oreilles en attendant de voir ce que son attaque avait donné.

*Je l’ai touché, c’est sûr !*

Mais à sa grande surprise, à la place de son maître se tenait un abri de glace ! Il se fissura et retourna se fondre dans la neige, tandis que l’homme en question se relevait péniblement, mais n’avait presque même pas été égratigné. La joie sur le visage d’Haiko laissa place à de la déception.

- Rahh, maître ! Je pensais vous avoir eu cette fois ! Vous êtes vraiment très fort !

Elle s’approcha de lui avec une mine un peu boudeuse. Lui éclata de rire.

- Voyons Haiko, c’est normal ! J’ai plus d’expérience que toi, et tu as encore beaucoup à apprendre. Mais tu as fait de gros progrès ! Je ne m’attendais pas du tout à ta dernière attaque, c’était bien joué. Bravo !

La fillette sentit son cœur se réchauffer et ne put retenir, une nouvelle fois, un large sourire. Les autres élèves étaient assez impressionnés, et la félicitèrent également. Elle remontait un peu dans leur estime ! Haiko riait, elle était heureuse.
Puis, elle commence à se sentir mal. Son rire s’évanouit aussi rapidement qu’il était apparu. Quelque chose l’oppressait. Un mauvais pressentiment. Apparemment, elle n’était pas la seule à avoir ressentit ça. Tout le monde s’était tu. Il flottait à présent une atmosphère pesante et inquiétante. Quelque chose approchait. Quelque chose de mauvais.
Le maître leur fit signe d’approcher, doucement, tout doucement. Il leur murmura :

- Vite, allez vous cacher grâce à vos techniques de dissimulation, fonder vous avec la neige. Ne faite du bruit sous aucun prétexte, et ne chercher surtout pas à agir. Ce qui s’approche est extrêmement fort, beaucoup trop fort pour vous.

Les enfants, angoissée, hochèrent la tête et obéirent sans discuter. Haiko, elle, avait une grosse boule dans la gorge.

*Comment je vais faire, avec mes cheveux ?!?*

Elle sentit quelque chose lui tomber sur la tête. C’était un morceau de tissu blanc ! Tenu par la main de son maître, évidemment.

- Tiens, Haiko. Ce n’est pas ce qu’il y a de mieux, mais ça devrait suffire.

La jeune fille se sentit d’un coup un peu soulagée. Elle chuchota un « Merci, maître ! », puis, tant bien que mal, fit comme les autres. La chose était tout près maintenant.

Soudain, tout deviens sombre. L’air était de plus en plus glacé, s’il pouvait l’être d’avantage. Haiko fut prise d’une peur affreuse. Et pourtant, elle n’était pas de nature peureuse. D’ailleurs, quand elle y repense, elle se dit que c’était sûrement l’unique grosse frayeur de sa vie. Là, ce n’était pas une peur insignifiante ou superficielle, comme quand on a peur de ne pas réussir quelque chose, ou encore, un niveau au dessus, peur de tomber lorsqu’on marche sur le pont branlant d’un ravin sans fond. Non, c’était bien pire que cela, une peur affreuse, qui vous tordait le ventre et vous arrachait des cris et des larmes, peur de la mort imminente.
Et quelque chose, immense, affreux, monstrueux, apparut. Une horreur indescriptible. Mais son image restera à jamais gravée dans sa mémoire. Elle n’aurait jamais du voir ça. La chose s’avança. La fillette retenait sa respiration, ne bougeait plus. A ce moment précis, elle aurait voulu disparaître. Puis, la chose s’arrêta. Huma l’air. Regarda autour d’elle. Ne vit rien. Pourtant, elle avait sentit quelque chose. Mais rien n’apparaissait à l’horizon. Pendant un infime instant, Haiko crut qu’ils étaient sauvé, que ce « monstre » allait continuer sa route. Mais soudain, il poussa un grondement de rage d’une puissance phénoménale, à vous glacer le sang. La petite fille ressentit même le souffle de son cri, pour vous dire. Il sentait sa proie, mais ne la voyait pas. Ca le mettait dans état effrayant ! Et il s’arrêta. Comme ça. Ensuite, de son pas lourd et pesant, il se tourna. Et se dirigea droit sur Haiko !

*Mais… pourquoi ???C’est impossible, il ne peut pas m’avoir vue ! Mes, cheveux sont pourtant bien cach…Oh non !!!*

Horrifiée, elle s’aperçut qu’elle n’avait plus rien sur la tête ! Le souffle du cri avait du faire s’envoler
le tissu sans qu’elle s’en aperçoive ! Et maintenant ??? Haiko était complètement pétrifiée. Elle ne pouvait plus rien faire! Soudain, le monstre qui jusqu'à présent avançait d’un pas prudent, bondit et s’élança vers elle ! Avec une telle vitesse et une telle force qu’il aurait été impossible pour quiconque de l’esquiver, même pour son maître.

*C’est la fin ! Je vais mourir ici, comme ça, et tout ça à cause de mes cheveux !*

Elle ferma les yeux.

« SCRRACH ! » Une ombre. Une odeur de sang épouvantable, qui remplissait son corps, sa tête, son âme. Mais pas de douleur. Etait-elle déjà morte ? Elle rouvrit les yeux. Chose qu’elle n’aurait jamais du faire.

Devant elle, se tenait son maître, des énormes griffes le traversant de part en part, le sang coulant
à flot. Il tourna la tête dans un ultime effort, et s’apprêta à dire quelque chose. Mais la créature ne lui en laissa pas le temps, et lui arracha le cœur. Puis tout devint noir. Haiko s’évanouit et sombra dans des ténèbres sans fond.

Quand la fillette se réveilla, elle était allongée dans la demeure du clan. Les autres membres étaient apparemment intervenu, et les enfants sauvés. Mais jamais elle ne sut en détail ce qu’il s’était passé. D’ailleurs, elle s’en fichait complètement. Son maître était mort. Là. Sous ses yeux. Mort pour la protéger. Et à cause de quoi ? Encore et toujours, de ces cheveux. Elle était tellement choquée et en colère qu’elle ne put verser une larme. Détachée du monde réel. Plus rien n’importait, à présent. Et puis elle ne pensa plus du tout.

Le clan décida alors, à l’unanimité, qu’Haiko ne pouvait plus rester. Elle devait partir, ailleurs, là ou
ses cheveux ne gênerait personne. C’est comme ça que la jeune fille fut chassée de son clan et envoyée à Konoha.Quand on y réfléchit, d’ailleurs, c’est un peu étrange. Pourquoi ce pays en particulier ? Kiri aurait été plus logique, bien plus « proche » et ressemblant. Peut-être parce que Konoha était réputée ouverte et accueillante ? Elle en doutait. Un mystère qu’il lui faudrait éclaircir…Un pays n’accepte pas quelqu’un, comme ça, sans raison, même si c’est un enfant.

Enfin, revenons à Haiko. Elle se retrouva donc toute seule, complètement désemparée, loin de tout ce qu’elle avait connut jusqu'à présent, sans aucun point de repère. A onze ans. Elle fut placée dans une « famille d’accueil ». Et intégra l’académie. Déjà qu’en temps normal, elle avait du mal à entretenir des relations, mais alors dans cet état-là, ce fut le vide complet. Là aussi, les autres n’avaient rien de particulier contre elle, mais ne l’approchaient pas non plus. Quand aux adultes, bien que gentils, restaient assez méfiants sur cette fillette venue d’un autres pays.
L’examen des Genins approchait. Concernant les résultats de la petite fille, c’était un désastre. Elle n’avait plus goût à rien, ses convictions étaient totalement ébranlées. Jusqu'à présent, elle avait toujours cru en ce que lui avait dit son maître ce jour-là, mais maintenant ? Après ce qu’il s’était passé ? Totalement impossible. Haiko ne savait plus ou elle en était, ni ce qu’elle devait faire. Heureusement, quelque chose allait la réveiller. Mais cette fois, vous n’en saurez pas plus ! Quoi qu’il en soit, son niveau remonta à une vitesse fulgurante, elle réussit même à maintenir son niveau de taijutsu dans la moyenne, ce qu’elle considérait comme un exploit. Et grâce à ses techniques, elle réussit brillamment son examen.

A présent, et définitivement cette fois-ci, la fillette avait un but à atteindre : Prouver à sa famille qui l’avait abandonné qu’elle pouvait réussir des choses incroyables, à commencer par la maîtrise de l’élément Katon, le plus opposé au sien et surtout, qui montrerait qu’elle pouvait faire tomber la barrière imposée à son clan. Chose normalement irréalisable. Mais elle ne lâcherait plus. C’est dans cet esprit là que trois ans plus tard, très récemment donc, elle passa son examen Chuunin. Mais là, elle le réussit avec justesse. Pas au niveau des techniques ou de la stratégie, non, bien qu’elle n’ai pas encore acquis le Katon, mais à cause de l’esprit d’équipe, cet esprit qu’elle avait complètement oublié en ce concentrant sur son entraînement.
C’est donc avec à l’esprit l’idée d’améliorer ce détail tout en continuant intensivement de progresser qu’Haiko débuta sa nouvelle vie de Chuunin ! Et, aussi, de lever certains mystères sur son passé…



[color=black]Question à répondre qui prouve que vous avez lu le règlement* :

Validé par Ryu

Désolé si les réponses sont un peu longues ^^"j'essaye de m'exprimer le mieux possible x)

[b]Comment avez-vous connu ce forum : Comme beaucoup de personne ici, je cherchais un forum RPG de naruto et le votre est celui qui correspondait le mieux à ce que je voulais x)

Connaissez-vous les RPG : Oui, par contre c'est mon premier en rapport avec naruto

Connaissez-vous Naruto : Bien sûr, et très bien =D

Tu peux attendre d'être validée. Sinon, Up quand t'a finit

J'dirais de rang B. Quelqu'un pour confirmer ?

je suis sur la meme longueur d'onde avec toi ryu [*O**O*OU xD]

Mais avant tout... BIENVENUE DANS LA FAMILLE NNR ^^ (et dans konoha héhé )

Bienvenue dans la Famille NNR

Rang B pour moi aussi, Ryu, je pense que tu peux donner le sujet de Test RP ^^
( fais un truc bien original ^^ )

Yeah, d'abord merci à tous pour votre acceuil x)!
Fujita sama=> Oui, Konoha powaaa xD

Le test me convient très bien^^ mais il sera un peu long car j'ai beacoup de chose à raconter, une fois encore...le voici!

Test RP

- Hum…

Haiko s’étira lentement et se frotta les yeux. La lumière du jour filtrait à travers la fenêtre. Elle n’était pas jaune et lumineuse, comme souvent, mais plutôt grisâtre. C’était rare que le ciel soit couvert à Konoha. La jeune fille espéra que ce n’était pas un mauvais présage. D’habitude, elle n’accordait aucune attention à ces superstitions ou au facteur « chance », mais aujourd’hui était un jour spécial. A peine réveillée, et déjà son cœur s’emballait. Elle allait enfin passer son examen Chuunin ! Cela faisait des semaines qu’elle s’entraînait jusqu'à l’épuisement en vu de cet évènement. Et pas la moindre flamme de Katon. Mais bon, elle espérait tout de même réussir grâce à ses techniques. Elle s’habilla en quatrième vitesse, plus survoltée que jamais, pris un rapide petit déjeuner et se précipita dehors. En passant le palier de la porte, elle ressentit un petit pincement au cœur. Il n’y avait personne pour l’encourager, lui souhaiter bonne chance, contrairement à presque tout les autres. Ses « parents adoptifs » n’étaient pas là. Enfin, elle s’en passerait, pas besoin de ça pour réussir. Du moins elle essayait de s’en convaincre. La fillette marcha jusqu’a la tour du Hokage, d’un pas sûr et décidé. Et elle entra.

L’examen se déroulait à Konoha, cette année. Haiko se dirigea entre les nombreux Genins venus de tout les pays, et rejoignit son équipe : Les deux jumeaux, Daichi et Taiji.

- Ah, Haiko, te voilà.

- On a cru que tu ne viendrais pas ! Mais bon, écoutons plutôt ce que les organisateurs ont à dire.

La jeune fille se sentit tout de même légèrement agacée. Elle n’était pas spécialement en retard, mais Daichi ne perdait jamais une occasion pour l’énerver. Parce qu’il savait que, de toute façon, elle ne saurait pas quoi répondre. Une lueur mauvaise brillait dans ses yeux gris, contrairement à ceux identiques de son frère Taiji qui ne reflétaient que de l’indifférence. Mais comment leur équipe avait-elle pu tenir jusque là ? Le Hokage prit la parole, coupant cours à ses pensées.

- Bonjour à tous ! Je vous souhaite la bienvenue, habitants de Konoha et de tous les autres pays. Aujourd’hui va se dérouler l’examen qui désignera les prochains Chuunins. En cette occasion, comme toutes les autres années, les kage nous ont fait l’humble honneur de se déplacer. A vous de leur prouver, ainsi qu’aux examinateurs bien sur, que vous êtes digne de recevoir ce titre ! Je vous souhaite bon courage et donne la parole aux examinateurs.

Il retourna s’assoir en compagnie des autres kage et un homme prit sa place :

- Genins ! Je serais aujourd’hui votre examinateur. D’habitude, l’examen se déroule en plusieurs parties, mais cette année, nous avons décidé de tout regrouper pour former un test général, qui évaluera l’intégralité de vos compétences. Ceux qui pensent que ce sera plus facile se trompent, il vous faudra au contraire faire preuve d’une grande souplesse d’esprit pour y arriver. A présent, suivez-moi !

Tout le groupe se déplaça, telle une énorme masse mouvante, et se ils rendirent…devant la forêt de la mort.
Haiko, qui jusqu'à présent était plutôt intriguée par ce test « 2 en 1 », comprit immédiatement les paroles de leur évaluateur quand à la difficulté de cet examen devant cette « mythique » forêt sombre, effrayante, dont les arbres innombrable s’entrelaçaient et allaient ce perdre dans l’obscurité. Le lieu dégageait une impression malsaine. Elle n’avait pas vraiment peur, mais commençait à se sentir un peu mal à l’aise devant cet obstacle. L’examinateur reprit la parole.

- Voilà. C’est ici que ce déroulera le test. Chaque équipe a reçu un message codé, dont il vous faudra d’abord découvrir le sens. Celui-ci vous mènera à un endroit particulier ou vous devrez récolter des informations, afin d’atteindre la sortie. Vous aurez au cours de votre périple de nombreux dangers à affronter. Cette forêt grouille de monstruosité en tout genre, rien de garantit que vous en ressortirez vivant. Vous aurez compris que cela s’apparente également à une épreuve de survie. Ah, et aussi, nous vous réservons quelques surprises.
Vous avez 48 heures, pas une minute de plus. Bonne chance ! Rejoignez vos portes et attendez le signal du départ.

Immédiatement, toutes les équipes se rassemblèrent devant leurs portes respectives. Haiko était encore plus excitée qu’effrayée, son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine.

- Allez-y !

Ils s’élancèrent. Le sort était jeté.

Le trio s’enfonça pendant une bonne trentaine de minutes dans la forêt avant de s’arrêter pour regarder ce que contenait leur message. « Pour être plus près du but et ne pas prendre du retard sur les autres, qui sait si les indices ne sont pas les mêmes pour tout le monde ! », avait soutenu Daichi auparavant. Ce qui, dans un sens, n’était pas faux. Haiko n’avait donc rien dit. Maintenant, ils s’apprêtaient à ouvrir le rouleau, qui ressemblait beaucoup à ceux qu’ont pouvait trouver pour les parchemins de jutsu. Il se déroula dans un froissement semblable à celui du papier. Dessus était inscrit : « Courbés, ils vous montrent la voie »

Déjà, Daichi se plaignait :

- Ah la là…c’est quoi ce bordel ! Je n’aime pas les énigmes ! Ils ne pouvaient pas faire plus simples !

- Oh, eh, calme-toi, je te rappelle que c’est quand même un examen national que tu es en train de passer, pas une mission de routine !

Haiko décida de ne pas se mêler de cette dispute inutile, bien que plutôt réactive d’habitude, et se concentra sur le message. Elle sentait qu’elle pouvait le résoudre, ayant toujours eu une bonne capacité d’analyse, même si c’était assez bizarre.

*Humm… « Courbés ». Qu’est-ce qui peut bien être courbé, dans cette forêt ?*

La fillette regarda autour d’elle. Chose bien inutile. Des arbres, encore et toujours des arbres.

*Mais…oui, justement ! Il y en a tellement que certains doivent bien être courbés ! A près, il va falloir les trouver…enfin : « Ils vous montrent la voie ». Cela signifierait que les courbes forment une sorte d’arche qui nous mène aux indices ? Non, ça serait trop simple*

Elle fit tout de même part de ses découvertes à ses compagnons.

- Mouais, ça pourrait être une idée…mais j’imagine que t’as pas trouvé ça toute seule !

Daichi, encore une fois, un air moqueur sur le visage. Déjà qu’Haiko avait les nerfs au vif, là, c’était trop. Elle comptait bien répliquer cette fois mais Taiji ne lui en laissa pas le temps.

- Hé, venez voir ! Vous croyez que ça pourrait ressembler à ça ?

La jeune fille fit un effort pour refouler sa rancœur et se dirigea vers son compagnon, quelques mètres plus loin, les mains appuyées sur un arbre. Oh, un arbre qui pouvait paraître comme tous les autres dans cette immense forêt, si on ne faisait pas attention. Mais en y regardant de plus près, on pouvait s’apercevoir que le tronc était tellement courbé que l’extrémité des branches touchait presque le sol. Oui, c’était sûrement ça ! Mais après ?

*Peut-être que…ça y est, je sais !*

- Ecoutez ! L’inclinaison des branches indique sûrement vers où il faut se diriger ! Celles-ci montrent le nord-ouest, peut-être que si nous empruntons cette direction, ça nous mènera au bon endroit !

Contente d’avoir trouvée et très sûr d’elle, Haiko n’attendit même pas la réponse de ses camarades et s’élança dans les arbres, sautant de branche en branche, à toute allure. Elle se retourna quand même au bout d’un moment, sans s’arrêter pour autant, et vit que les deux frères la suivaient.

*Ah ! Finalement, ils ont admis que j’avais rais…*

BAAAM !!! Haiko, la tête tournée, n’avait pas vu l’immense arbre dressé devant elle…et s’était stupidement écrasée contre le tronc ! Elle se releva en grimaçant. Son nez avait pris un sacré coup ! Derrière, Daichi se tordait de rire. La jeune fille avait un peu honte de s’être fait avoir comme ça. Elle se promit de faire plus attention à partir de maintenant ! Puis elle leva les yeux, et s’aperçut que son bourreau avait la même forme que l’arbre précédent ? Mais cette fois, il indiquait le nord-est. Cette découverte suffit à effacer sa mauvaise humeur, et ils se remirent en route.
Toute la journée, ils se déplacèrent sans relâche, d’arbre en arbre, ce qui leurs faisaient parfois revenir en arrière pour repartir dans la direction opposée, toujours en suivant ce « chemin » imaginaire. Ils rencontrèrent toutes sortes de bêtes sauvages, plus ou moins puissantes, qu’ils durent affronter.
La nuit tombait. L’équipe était exténuée et tous avaient épuisés leurs dernières ressources de chakra. Mais Haiko voulait continuer, encore et encore, elle sentait qu’ils étaient près du but ! Elle finit par se raviser, ce qui n’empêcha pas Daichi de lancer, une nouvelle fois, une remarque acerbe :

- Oooh, Mademoiselle veut continuer car elle se croit plus forte que les autres, mais personne n’ira chercher la si elle s’égare dans la forêt ! Ce qu’elle serait bien capable de faire, vu sa stupidité ! Ah mais non, je me trompe, mademoiselle est beaucoup trop peureuse pour s’aventurer toute seule la nuit…

Daichi venait de franchir ses dernières limites. Haiko était pas très à l’aise avec les autres, c’est vrai, mais elle ne pouvait pas non plus supporter un tel affront. Avec une telle vitesse qu’il n’eut même pas le temps de réagir, elle s’approcha et le gifla de toutes ses forces.

- C’est ça, parle, parle ! Tu te crois malin, hein ! Mais monsieur n’est même pas capable de déchiffrer un message tout bête et en plus il ne sait faire qu’une chose : se plaindre ! C’est trop dur, je suis fatigué… il n’a aucune initiative, et ne va jamais de l’avant ! D’ailleurs, mademoiselle se demande comment monsieur a fait pour devenir Genin…

Le garçon, bouche bée, une grosse marque rouge sur la joue, ne trouva rien à dire, surpris pas la réaction si brusque d’une fille qui d’ordinaire ne disait jamais rien ! La jeune fille ne lui laissa pas le temps de se reprendre, lui tourna le dos et s’éloigna d’un pas rageur.
L’équipe s’installa pour passer la nuit. Ils dînèrent dans un silence de mort, et les deux rivaux ne s’adressèrent même pas un regard. Haiko marmonna un « ‘nuit » et alla se coucher.

Le ciel, où plutôt ce que l’on en voyait dans cette forêt sombre, était à présent d’un noir d’ébène. C’était une nuit sans étoiles. La lune reflétait une lumière pâle et froide, plus inquiétante que rassurante. Du fin fond des arbres montaient des bruits étranges, d’animaux, ou d’autres choses…les bruits de la nuit. Haiko ne parvenait pas à s’endormir, beaucoup trop énervée. Tellement même qu’elle ne ressentait même pas l’ambiance terrifiante et maléfique de l’endroit où elle se trouvait. Elle se tournait et se retournait sans cesse, cherchant désespérément le sommeil. Elle finit par se lever, comprenant que ça ne servait à rien, et alla se percher dans un arbre, perdue dans ses pensées. A tel point qu’elle sursauta lorsqu’on l’interpella.

- Hé, Haiko, tu ne dors pas ? C’est à cause de mon frère, n’est-ce pas ?

Ah, c’était Taiji. Comment avait-il fait pour monter sans qu’elle s’en aperçoive ? Il était plus doué que son frère. Elle ne savait pas trop comment réagir. Cela faisait très longtemps qu’elle n’avait pas conversé avec quelqu’un.

- Hum…moui…j’étais trop énervée. Pourtant, il faut reprendre des forces pour demain ! Et toi, qu’est-ce que tu fais là ?

- Pareil. Je n’arrive pas à dormir, dans cette forêt. Ah, et il faut que je te dise un truc, à propos de Daichi. C’est vrai qu’il est désagréable et mesquin avec toi, mais en fait je crois que c’est parce qu’il t’envie. Tes capacités, tes techniques, ta façon d’être. Alors, essaye de faire l’impasse sur ce qu’il vient de se passer. S’il te plait ! Un ninja doit avant tout travailler en équipe…

La jeune fille ne savait pas quoi répondre. Daichi, jaloux ? Elle n’avait jamais pensé à ça… Lui pardonner ? Elle pouvait essayer, mais ça allait être difficile.

- Je…bon d’accord, je vais faire un effort. Mais il faudrait qu’il en fasse de son côté aussi !

- T’inquiète, je lui parlerais demain. Merci !

Tel une ombre, il se faufila à travers les branches et retourna se coucher, laissant Haiko dans une grande réflexion. Mais au moins, elle s’était calmée maintenant. Elle soupira.

*Purée ! Comme si on n’avait pas assez de problème comme ça. Enfin…au moins, je me sens mieux maintenant.*

Elle descendit en effet de son nid improvisé et s’allongea. Elle détacha ses couettes, relâchant ses longs cheveux bruns roux et soyeux qui formaient à présent un duvet délicat. Ses yeux se fermèrent, sentant le sommeil la gagner. Avant que son esprit ne soit plongé dans les ténèbres, elle eut tout de même une dernière pensée.

*Taiji est très soucieux de son frère…moi aussi, j’aimerai qu’on s’occupe de moi comme ça…*

Elle lâcha un dernier petit soupir et s’endormit enfin.

- Debout, Haiko ! Vite !

La jeune fille sentait vaguement qu’on la secouait. Son esprit était encore embrumé par sa courte nuit de sommeil. Ah, c’était encore Taiji. Qu’est-ce qu’il voulait, cette fois ? Elle bailla.

- Ouuuah…hm…qu’est ce qu’il se passe ? Pourquoi tu crie comme ça ?

- Daichi a disparu !

Il y eu un déclic dans son esprit. Quoi ? Disparu ? Mais quel idiot, celui-là ! Comme si c’était le moment. Elle avait bien envie de répondre à Taiji que c’était tant pis pour lui, mais elle se souvint de ce qu’ils s’étaient dit hier. Et puis, une équipe devait être au complet pour réussir.

- Bon ! Tu n’aurais pas une idée de l’endroit où il aurait pu aller ?

- En fait…je me demande si ce n’est pas à cause de ce que tu lui as dit hier. Il est peut-être déjà là-bas !

Pardon ? Oui, c’était plus que possible. Elle l’avait vexé, hein ! Sa réaction la surprenait tout de même. Et puis, elle n’avait pas vraiment le temps de se sentir fière. Il fallait vite le rattraper ! Qui c’est ce qu’il pouvait rencontrer, tout seul ? Ils se préparèrent en quelques secondes et s’élancèrent sur le chemin toujours indiqué par les arbres.
Ils en firent une dizaine. Soudain, la forêt déboucha sur une petite clairière. Au centre se trouvait une énorme souche sur laquelle était posé…un coffre. Coffre que Daichi était en train d’ouvrir ! D’ici, Haiko ne pouvait pas distinguer les traits de son visage mais il éclata d’un rire strident. Il devait avoir trouvé les indices !

*Ouf ! Il va bien. Et en plus, on peut passer à l’étape suivante. Mais quand même, il aurait pu nous attendre ! Que ???*

Soudain, de la fumée envahit totalement leur champ de vision. Puis un cri. Quand elle se dissipa, se tenaient debout trois ninjas arborant le bandeau de Kiri ! Et qui tenait dans leurs mains ce qui devait être le contenu du coffre. Daichi était à terre.

- Hé, hé, désolé les gamins, on vous emprunte ceci ! Il n’y avait en fait qu’un indice pour trois équipes ! On a éliminé l’autre vite fait, et maintenant c’est à vous ! Après tout, c’est normal que ce soit les plus forts qui réussissent, non ?

Celui qui avait parlé ricana, et les autres l’imitèrent. Ils devaient bien avoir deux ou trois ans de plus qu’eux.

*Oh non ! C’est ce que Daichi craignait ! Il s’est fait avoir par ce qu’il avait prévu, l’imbécile !*

Il fallait à présent le sortir de là en priorité, et ensuite récupérer l’indice. A deux contre trois, ça n’allait pas être facile. Haiko et Taiji échangèrent un rapide coup d’œil. Etant tout les deux de fins tacticien, ils n’eurent pas besoin de se parler pour se comprendre. L’un allait devoir détourner leur attention pendant que l’autre récupérerait Daichi. Ensuite, ils pourraient se battre. Haiko décida de prendre l’initiative et s’élança à leur rencontre.
Lorsqu’elle fut assez près pour pouvoir lancer ses jutsus mais assez loin pour ne pas recevoir d’attaque directe, étant très mauvaise au corps à corps, elle avisa.

*Bon. Il va falloir que je tienne le temps que Taiji récupère son frère puis vienne m’aider. Je suis seule contre trois, et je ne connais rien à leurs techniques. Mais eux non plus ne savent pas de quoi je suis capable. Il serait plus prudent que je commence en prenant mes précautions, mais nous n’avons pas tellement de temps. En plus, ils ont l’air assez fort. D’abord, immobiliser les deux, ensuite, arracher l’indice au troisième. Go !*

Elle commença par lancer une salve de kunai afin d’attirer leur attention. Ils se retournèrent tous en même temps et ricanèrent de nouveau. Quelle attaque nullissime ! Enfin, venant d’une gamine, c’était normal. Ils répliquèrent sur le champ.

- Suiton ! Bombes d’eau aqueuses !

D’énormes bombes d’eau foncèrent à toute vitesse sur Haiko. Mais elle avait prévu qu’ils répliqueraient, c’était d’ailleurs son but ! Et donc avait déjà préparé sa contre-attaque

- Hyoton ! Mur de glace !

Un immense mur de glace apparut et stoppa les bombes, qui s’éclatèrent en formant d’immenses colonnes d’eau. Vite, Haiko profita de ce moment pour lancer une bombe fumigène et créer des clones. Elle en laissa un à sa place en tant que leurre et les deux autres, ainsi qu’elle-même profitèrent d’être cachés par la fumée pour se disperser.

- Ah, pas mal, gamine, mais nous aussi on avait prévus que tu allais parer ! Regarde !
Suiton ! Raz-de marée !

L’eau qui s’était échappée des bombes et avait glissé de l’autre côté du mur se rassembla et forma un gigantesque tourbillon d’eau qui fondit sur le clone. Celui-ci disparut immédiatement.

- Quoi ! Ce n’était qu’un…

- Hyôton ! La tempête d’hirondelle !

Chacun des clones envoya une nuée d’hirondelle aux ailes tranchantes sur un ennemi différent. Pris de cours, ils n’avaient pas eu le temps d’éviter l’attaque et se retrouvèrent à terre, de nombreuses coupures faisant jaillir du sang. Soudain, Haiko sentit qu’on lui passait un bras autour de la gorge. Oh non ! C’était celui qui semblait être le chef de l’équipe et qui tenait l’indice, les deux autres gisants par terre. Il avait du percer son petit manège.

- Hé hé, tu croyais m’avoir, hein ? Ces deux imbéciles y ont cru, mais moi j’ai très bien compris que derrière la fumée, tu préparais quelque chose…

Son bras se resserra. Du coin de l’œil, la jeune fille vit que Taiji avait récupérer son frère et était en train de ligoter les deux autres. Il fallait qu’elle tienne encore un peu ! Elle n’avait encore pas peur, c’était un combat après tout, même dangereux, et faisait confiance à son coéquipier.

- Ha, je vois, tu attends que ton petit camarade vienne t’aider, n’est-ce pas ? Mais que pourra t-il faire si je te tiens en otage ?

Sur ces mots, il bondit, toujours en tenant Haiko, se percha sur une branche et approcha un kunai du cou de la jeune fille…

- Allez, essaye de venir la chercher maintenant ! A la moindre tentative d’attaque, je la tue…

Là, Haiko commença à sentir des gouttes de sueur perler dans son cou…Si son compagnon n’agissait pas vite, il allait lui arriver des choses…quand à elle, elle ne pouvait absolument rien faire, et impossible de compter sur Daichi pour l’instant. Il ne restait donc que l’autre jumeau. A cet instant, on aurait pu penser qu’il n’y avait plus d’échappatoire pour l’équipe. Seulement, l’homme de Kiri avait commis une erreur qui allait lui être fatal…l’arbre !

- Mokuton ! Technique de l’étouffement par les ronces !

- Hé ! Tu n’as rien écouté ! Je t’ai dit que si…

Il n’eu pas le temps de finir sa phrase. Des ronces surgirent de terre et de l’arbre qui sur lequel il était posé, et le ligotèrent durement. Il ne pouvait plus faire un geste ! Car en effet, le secret des jumeaux, c’étaient qu’ils maitrisaient l’élément Mokuton, hérédité familial de leur père qui avait été l’un des cobayes survivant d’Orochimaru. L’’homme les avaient sous-estimés ! Et voilà le résultat. Vite, Taiji libéra Haiko et arracha l’indice à l’homme.

- Sales gosses !

Il continua de gronder dans son coin. Le duo l’abandonna et alla rejoindre Daichi. Haiko était soulagée, et contente. Elle avait réussit ce qu’elle devait faire. Elle éprouvait aussi un sentiment qu’elle n’avait plus ressentit depuis son « maître ». De la reconnaissance. Taiji l’avait tout de même sorti d’un sacré pétrin, et elle avait vaguement l’impression que ce qu’ils venaient de réaliser était un travail d’équipe ! C’est ce jour là qu’elle prit conscience que c’était très, très important. A partir d’aujourd’hui, elle allait approfondir ses relations avec les autres ! Chose qui venait de lui sauver la vie…
Mais revenons à notre équipe. Daichi était de nouveau sur pied. Il réalisa l’énorme bêtise qu’il avait faite, et bien qu’un peu récalcitrant, s’excusa et les remercia d’être venus à son secours. Oui, même Haiko ! La fillette sentit une bouffée de joie l’envahir. Elle était fière, et malgré tout, heureuse qu’il n’ait rien. Finalement, tout se terminait bien. Enfin, c’était encore un peu trop tôt pour se réjouir…il leur fallait maintenant trouver la sortie, sachant que le temps était presque écoulé ! Ils déroulèrent le nouvel indice, ensemble cette fois. Mais une énorme explosion de fumée leur éclata à la figure alors qu’ils s’apprêtaient à le lire.

*C’est pas vrai, encore ?!?*

A leur grande surprise, à la place d’un éventuel ennemi se trouvait devant eux l’examinateur !

- Hé bien, félicitations ! Vous venez de réussir l’épreuve ! En effet, il vous suffisait d’ouvrir cet indice. Car ce que nous ne vous avions pas dit, c’est qu’il faudrait vous battre avec les autres pour l’avoir. En plus de cela, le temps officiel accordé pour sortir de la forêt est de trois jours d’ordinaire. Vous avez su faire preuve d’analyse, de déduction, de persévérance, et avez démontré vos capacités au combat. Par contre, il y a une chose qui a faillit vous perdre, et qui d’ailleurs vous aurait fait échouer l’examen même si vous étiez arrivés jusque là. Vous savez de quoi je parle, n’est-ce pas ? L’esprit d’équipe, ça vous dit quelque chose ?

Tout les trois détournèrent la tête, gênés.

- Enfin…grâce à ce qu’il vient de se passer, je vous annonce que vous avez tous les trois obtenus votre grade de Chuunin !

Ils hurlèrent de joie. Haiko riait, elle avait vraiment réussit ! Ils se tapèrent la main, et pour la première fois de sa vie, elle découvrit ce qu’était le bonheur collectif…
Soudain, sa vue se troubla et tout se mit à tourner autour d’elle. La jeune fille entendait vaguement les bruits aux alentours, des personnes qui criaient…et elle s’évanouit, exténuée par tout ce qu’elle avait accompli. Mais peu lui importait à présent…

*Vous voyez, maître, j’ai réussi. Et en plus, je crois que j’ai enfin « tissé des liens » avec quelqu’un ! Je vais continuer comme ça, je vous le promets*

Et elle sombra dans une nuit noire, mais chaude et chaleureuse cette fois, avec la promesse d’une nouvelle vie devant elle…

Validé pour ma part, attend une autre décision ^^

Bienvenue dans la famille NNR

Validé comme Chuunin de rang B, va faire ta fiche Jutsu.

Bonjour/Bonsoir.

|- Direction corbeille.

Hunk.