Et voilà, je me retrouvais inscrite à l’académie de Kiri en tant que Genin. J’allais enfin pouvoir découvrir à quoi ressemblaient mes appartements. Étant donné que j’étais seule, j’étais en pension complète aux frais de je ne sais qui. Je tournais alors la clef dans la serrure, une fois, deux fois. J’ouvrais la porte en bois grinçante qui me faisait face et j’entrais dans les lieux d’un pas ferme. Premier détail qui m’apparut, le couloir d’entrée était assez petit et trop étroit pour laisser passer deux personnes simultanément. Les murs étaient blancs, plutôt obsolètes et un peu effrités mais peu m’importais, ma chambre me servirait à dormir et non pas à admirer les murs. Le sol était carrelé sur l’ensemble de la pièce et vu d’ici je pouvais apercevoir l’extrémité inférieure de ce qui me servirait de lit.* C’est vraiment petit, heureusement qu’il y a un maximum de choses à faire au village car sinon je me serais vraiment ennuyée. Ah ! Mais c’est quoi cette horreur ? *Sur la partie gauche du corridor, une glace était fixée, elle renvoyait le reflet sauf qu’avec les micro-fissures que l’on pouvait observer à divers endroits, comme si des éclats de billes avaient traversé le miroir, il était parfois difficile d’avoir un retour net de notre image. Ceci étant, c’était loin d’être un souci car à l’opposé de ce mur se trouvait une porte déjà entrouverte, celle de la salle de bain. Sur la partie gauche de la salle d’eau, il y avait les toilettes, assez simples comme tout le reste mais non moins suffisantes d’après moi. Sur la droite, on retrouvait un lavabo avec tout de neuf, une brosse à dent, un savon, du dentifrice et un miroir cette fois-ci intact et propre, pas une rayure, pas une tache.* Sauvée, j’ai vraiment cru que ça allait être un calvaire pour se préparer tous les matins. Déjà que je suis moche au réveil, si je ne peux en plus ni me coiffer ni me maquiller, ça aurait vraiment posé problème. Bref, ce n’est pas le cas, continuons notre petit état des lieux *Sur ces pensées de désespoir, je repris la visite de mes appartements et m’enfonça dans l’inconnu. En avançant un peu plus loin toujours dans cette salle de bain, il y avait une douche, plutôt petite mais dont il allait falloir que je me contente. Je rejoignais alors l’entrée, vacillant de gauche à droite avant de me décider à pénétrer dans la dernière pièce, la chambre. Le lit était à place unique, le sommier était usé, le bois avait pourri, étant comme rongé par des termites ou des rats.- Spoiler:
* Quelle horreur ! Des rats dans ma chambre, ça ne va pas être possible ! Il va falloir que j’en parle aux dames de ménage afin qu’elle passe un coup de dératisant au plus vite ou même au moins un insecticide contre ces fichus termites. *Je détestais les animaux, enfin, j’aimerais bien avoir un chat ou un chien mais pas de sale bestiole comme un rat avec sa longue queue fine et rose et ses yeux roses. Ce sentiment de dégout à l’égard des rats, serpents et autres insectes me fit trembler de frissons. Alors que je continuais ma visite, je vis une table basse sur laquelle était posée une feuille. Il y avait de notées les instructions concernant le bon déroulement des journées.* Alors voyons voir, les petits déjeuners se déroulent entre six heures et sept heures, merci les horaires serrés et à une heure si tôt. Le déjeuner aura lieu au self service à l’étage de midi à treize heures tapante, c’est stricte mais formateur, je le concède. Les repas du soir se font entre dix-huit heures et minuit, afin de laisser le temps à ceux qui sont en mission de rentrer. Ah ! Ça au moins, c’est bien prévu. Mais non en fait, pour les Genins, la tablée se fera avant vingt heures, je suis maudite. *Une chaise se situait non loin de là où je me situais alors j’y posais ma veste et mon sac à dos puis je partis en direction de l’armoire pour y vider ma valise, ordonnant tout comme il se fallait, les tenues simples comme les robes ou mes pantalons et T-shirts d’un côtés, les tuniques d’entraînement plus bas et les uniformes d’académicienne au plus haut des étagères.* Bon bah voilà, tout est bien rangé comme je le voulais. Je vais pouvoir aller me rassasier, d’ailleurs mon ventre est d’accord avec moi, direction la cantine et au pas de course. *Je quittais alors ma chambre, tournant la clef deux fois et je partis vers ma gauche, cherchant désespérément ma poche pour y ranger ma clef numérotée sept. |
Accueil
Dernières images
Sujet: Appartements de Shina Nakamura. 
Sam 6 Nov 2010 - 19:07
