« La cour des Grands... »

...

Encore une journée où je vais être enfermée dans ce maudit bureau. Depuis le retour de cette guerre, je n'avais pas cesser d'être malade jusqu'à ce que j'apprenne que je suis enceinte... En voilà une nouvelle qui me ravie mais je n'avais pas le temps de penser à ça vu le retard que j'avais accumuler avec cette guerre qui n'est sortie par les trous du nez. J'étais rentrée à la maison après un duel olé avec le déserteur mais aussi le tristement célèbre épéiste de la brume, Hoshigaki Kisame. Autant dire qu'il est un adversaire valeureux et l'affronter à été une honneur mais si j'ai bien appris une chose, c'est bien à ne jamais le sous-estimer. D'ailleurs, j'ai pu plus ou moins l'analyser durant le duel qui nous a opposé et finalement, il n'a rien perdu de sa dextérité. Mais à mon retour, Kaiza a eu le plaisir de m’a annoncé ma grossesse. Du coup, c'est lui qui veille sur ma grossesse. Et dire que cela fait déjà plus de deux mois que le mini-moi est là et j'ai déjà l'impression qu'il bouge... Enfin, actuellement, je dois me concentrer sur mon travail et après, je pourrais souffler. Me levant de mon bureau pour observer derrière la vitre la magnifique vu du village brumeux, je pose mes mains sur mon ventre qui commence à se faire un peu rond... Baissant la tête, je l'observe et je manifeste un sourire. D'ailleurs, il faudrait peut-être que je prévienne le père mais le soucis c'est que je ne sais pas comment ni où le joindre. Tant pis... Je vais être patiente car il m'a promis de revenir un jour... Mais la réponse est quand ? Bientôt, j'espère...

Après avoir observer la petite chose pendant quelques minutes, je me replonge dans mes papiers et je tombe sur une demande pour passer le test afin d’intégrer les services secrets. Il s'agit d'un des Junnins qui avait en charge une jeune équipe de Gennins. Seulement, est-il conscient qu'il ne pourrait plus enseigner comme il l'a tend voulu ? C'est à voir. Claquant d'un doigt, je vis un ANBU à genou devant moi. L'observant, je lui fais signe de se relever et je lui demande d'aller me chercher ce Juunin. Il disparait une fois que l'ordre est donné. Il faut dire que depuis le retour, le village est bien plus serein et je peux enfin dormir sur mes deux oreilles malgré que je reste méfiance avec beaucoup de clans qui ont retourné leur veste... Après tout, ils l'ont fait une fois alors pourquoi pas une seconde hein ? De par mon statut de chef, j'ai pu les mettre sous étroite surveillance et ils le savent car je suis le genre de personne à donner des avertissements. C'est mon côté franche et honnête. Tout ce qui lui restait à faire, c'était d'attendre... D'ailleurs, je n'eut pas longtemps à attendre car quelques temps après, elle entend quelqu'un frapper à la porte. Restant assise, je lève mes yeux bleus vers la porte en parlant à haute voix.

« - Entrez ! »

Laissant mes yeux sur la porte, je vis rapidement la porte s'ouvrir et avec elle, une silhouette se dessine. Restant observatrice, je me lève et je regarde le junnin en question. Il s'agit bien de celui que j'avais convoqué. Lui faisant signe de fermer la porte derrière lui, je l'accueille avec le sourire. Lui laissant le temps de s'approcher du bureau, je lui fais ensuite signe de s'assoir sur une des chaises qui se trouvait en face de moi. Une fois qu'il est assis, je fais pareil et je croise mes doigts devant moi avant de prendre la parole.

« - Bonjour et bienvenue dans mon bureau, Junnin Hijitaka Toshizo ! »

Bien sûr que je connais mes hommes sinon je ne serais pas digne d'être Mizukage... Qui peut prétendre être chef sans rien connaître de ses troupes... Sérieusement en plus. Mes cheveux rougeâtres sont détachés et il retombait sur les deux côtés dissimilant mes yeux d'un bleu aussi pur que l'océan et aussi bleu que le ciel lorsqu'il n'est pas nuageux. Ne pouvant pas rester assise, je me lève et je me mets contre la vitre de derrière. Il ne faut jamais lâcher son interlocuteur des yeux. C'est une des lois les plus primordiales lorsqu'on parle à quelqu'un. Tuant le silence, je vais lui révéler la raison de cette convocation.

« - Je vous ai convoqué suite à votre demande que je viens justement d'étudier mais je voudrais approfondir ceci avec vous, si vous me permettez bien entendu ! »

Comme je disais, rien ne m'échappe et cela fait parti de mes points forts. Seulement, je ne suis pas là pour moi mais bien pour lui. C'est de lui qu'on allait parler. Autant dire qu'il a un bon dossier militaire au sein du village et qu'il a su montrer ce qu'il avait dans le ventre. De là, je n'ai aucune raison de le refuser mais c'est encore l'examen qui va tout déterminer et je ne suis pas la seule décisionnaire. Le hasard fait beaucoup aussi mais c'est dans ce genre d'examen qu'on voit vraiment ce qu'est le fond d'un ninja. J'ai vu bon nombre de junnin échoué à l'examen alors que je les aurais bien vu dans telle ou telle brigade. Malheureusement, l'erreur n'est pas permis dans ce genre d'examen et le ninjas qui le passe et le seul capable de mener à bien cette mission. Les autres ne son que des juges chargés de me communiquer leur ressenti, ce qui s'est passé et chacune des décisions que le candidat a prise. Bref, il va bientôt le comprendre. Croisant les bras, je laisse mes yeux bleus sur mon interlocuteur avant de reprendre la parole.

« - J'aimerais que vous m'expliquez vos motivations à rejoindre les ANBU et ce que vous savez sur eux. Bien entendu, j'ai besoin de savoir l'escouade que vous voulez rejoindre ainsi que ce que vous pourrez apporter à cette affectation... »

« Une décision irréversible... »

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Toutes ses questions avaient un but bien précis... Savoir exactement ce qu'il désire. Car se mêler aux troupes de l'ombre entraîne des conséquences qui seront à tout jamais irréversible. Personne ne peut quitter les services secrets... Du moins, cela n'est jamais arrivé à Kiri sauf ceux qui ont aidés des déserteurs tels que l'ancien Oinin Haku qui est morte il y a bien longtemps. Et tout ça grâce à une équipe de Konoha dont le célèbre Jinshuriki Uzumaki Naruto fut membre. Mais le passé de Kiri a des conséquences lourdes et ce sont des erreurs que je dois réparer. Là est mon rôle de Mizukage. Les bras croisés, pied posé contre le mur, j'observe le junnin devant moi et j'attendais ses réponses afin de vraiment savoir ce qu'il en est. Attentive, je laisse mes cheveux voler dans la pièce car on pouvait ressentir une petite brise. Maîtresse du vent, je suis capable de beaucoup de chose et je n'en démords pas lorsqu'il s'agit de devoir sortir les armes. Néanmoins, je garde un aspect neutre et je ne suis plus en guerre depuis mon retour de Konoha. Puis il se fait entendre et je me devais d'être vigilante car un gros sacrifice allait être fait et je me devais d'évaluer les dégâts sur sa vie ainsi que sur celle du village. Enfin, vaut mieux tard que jamais et puis la guerre a tout retardée donc... Bien que ses motivations me plaisent, ils semblerait que ses connaissances sur les ANBU sont assez réduits. Mais bon, dans la mesure où je vais l'affecter à l'élite, il est en droit de savoir. M'approchant du bureau, je me baisse afin de prendre un papier avec l'organigramme des ANBU. Me relevant, je le regarde.

« - A compter de maintenant, les informations qui vous seront communiqués devront rester secret ultime. Le moindre indice et la sanction sera irrévocable. Nous sommes d'accord ? »

Je préfère vérifier qu'il a bien compris ce qu'il encourt. Les services des ANBU est un secret très bien gardé et il doit le rester pendant encore très longtemps. Attendant avec neutralité sa réponse, je garde le parchemin en main. Dès lors, je l'ouvre devant lui et je le place devant lui afin qu'il en comprenne bien le contenu. Puis je viens me placer derrière lui car quelques explications s'imposent sur la hiérarchie à l'intérieur même de ses services secrets. Posant ma main droite sur le parchemin, je le maintiens alors que je commence mon monologue sur les services secrets du village. Je n'ai pas le choix.

« - Ce n'est pas tout à fait ça pour être honnête. Les ANBU ,plus connus sous le surnom des Forces Spéciales du village, ont une hiérarchie très précise. Je suis le seul chef connu des ANBU mais en dessous du moi, les ANBU sont dirigés par un Shogun qui veille dans l'ombre du village afin qu'aucune corruption ne puisse se reproduit comme autrefois. On pourrait le représenter comme le contraire du Mizukage car il est l'aspect ombre du chef. J'entends par là que le Shogun gère tout ce qui est officieux dans comme à l'extérieur du village. Mais les Forces spéciales sont composés de cinq escouades bien précises qui sont dirigés par des Sempaï qui sont chef d'escadron et d'un sous-chef qui remplace son supérieur en son absence. Chacune de ses escouades ont leur rôles bien définie ; Ainsi l'escouade de protection veille sur ma sécurité que je sois au village ou à l'extérieur. L'escouade d'assassinat se débarrasse des éléments gênants qui pourraient détruire les intérêts du village. L'escouade des Oinins est propre à Kiri puisque ce sont des chasseurs de déserteurs qui se baladent dans le monde pour faire disparaitre les secrets du village en liberté. L'escouade de nettoyage ramasse le corps des déserteurs et veille à ce que les secrets soient bien gardés et enfin l'escouade de torture interroge nos ennemis afin de récupérer un maximum d'information mais ils sont aussi les yeux et les oreilles du village à l'extérieur. C'est grâce à eux que je sais ce qui se passe à l'extérieur de l'île formant l'archipel de l'eau. »

Je regarde le Junnin quelques secondes avant de replier le parchemin et de le remettre là où il se trouvait. Alors que je lui est révélé ses informations, un ANBU se manifeste et je lui fais signe de se taire. Pourquoi ? Parce que l'ANBU est là pour le Junnin. Ayant pris ma décision concernant le niveau du Junnin, je me remets derrière mon bureau et je pose mes mains sur le dos du siège tout en observant Hijikata calmement mais tout aussi sérieuse. En effet, ce n'est pas un rôle à prendre à la légère. Maintenant vient l'heure de la décision concernant une revirement de sa vie qui sera jusqu'à sa mort ou jusqu'à sa retraite. Bien entendu, s'il accepte et qu'il réussi l'examen alors il portera sur lui un sceau propre aux ANBU. Et oui, lorsqu'on entre dans des services secrets, le secret que cela engendre doit le rester quelque soit les situations.

« - Escouade de Protection ou Escouade d'assassinat ? »