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Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? )

InvitéInvité
MessageSujet: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Icon_minitimeSam 30 Avr 2011 - 11:05

La guerre est une de ces choses qui façonnent le monde de la façon la plus cruelle et la plus efficace qui soit. Trempant une épée d’or et d’argent dans le sang noir d’un démon au visage incertain, le ciel tend à s’amuser à déchirer le voile de la vie pour répandre le souffle d’une nouvelle existence à travers les mers de sang du désespoir qui ainsi sont semés dans le chemin des morts, et le chant des damnés. La rage de la bataille est oreilles de nombreuses créature le chant victorien qui signe l’apothéose d’une ode qui est dédié à leur personne, son divin qui retranscrit dans une mélancolie guerrière la force et l’agonie d’une scène cruelle et meurtrière où tout les meilleurs et les pires sentiments du monde se mêlent pour ne former qu’un immense tourbillon de sensations qui représente alors le chœur d’un chant apocalyptique, symphonie grossière et redoutable qui marque le début d’une fin prévue depuis des millénaires. Il est parfois évident que l’âme d’un homme, aussi torturée, pieuse ou cruelle soit-elle, se demande pourquoi le genre humain est ainsi condamnée à ne vivre que par la repentance de son espèce, une renaissance qui depuis tant d’années, de siècles, de millénaires même, ne peut se réaliser que dans le sang. Bien souvent l’on pouvait se demander si un tel destin n’était pas le simple fruit des dieux égoïstes et cruels qui dans leurs demeures de paix et de silence lourd et pesant, ne prenaient ainsi pas un malsain plaisir à se réjouir des souffrances et batailles de créatures qui leurs sont infiniment inférieurs, et ce seulement afin de tromper la monotonie d’une éternité lancinante et parfois plus dur et injuste que la mort elle-même. Le but de ma vie était l’annihilation de ces êtres dont le seul passe temps était de jouir de la souffrance, des sentiments, et de la vie mortelle pour tromper un ennui qui semblait ne plus jamais pouvoir s’étendre. Les dieux sont des êtres d’une telle puissance, d’une telle grandeur que leur existence ne devrait avoir pour but que la protection et le bien être de créatures inférieurs dont ils ont la garde, mais depuis bien trop longtemps ceux-ci se sont écartés de ce chemin de foi qui était le leur pour tomber dans une décadence telle qu’elle n’avait à présent que pour but simple de jouir de la déchéance de fourmis qui étaient pourtant des êtres qui avaient placés leur foi en eux. Ces dieux n’avaient ainsi plus rien de divins, mais n’étaient plus que des démons, des créatures maléfiques qui s’étaient parés de robes d’argents et d’or, et d’ailes de cire pour cacher la véritable nature de leur être et ne paraître ainsi à leurs yeux qu’être ce qu’ils sont, des êtres grands, beaux et puissants dont la chute et la malignité n’a pas lieu d’être.

Toutefois si il était réel de reconnaître la guerre et autres massacres comme des tragédies probablement engendrés et tissés par la volonté pseudo divine de créatures siégeant dans le ciel et les enfers, il était aussi vrai de reconnaître que sans cela, il était parfois bien impossible de faire changer et évoluer le monde, la vie, le destin, l’homme lui-même. Ainsi il était parfois plus correcte, mieux même d’accepter ce fait tel qu’il venait, car ce n’était qu’en bataillant, même contre ses mœurs et contre sa volonté, que l’on pouvait grandir, et voir le monde fleurir de plus belle pour tendre à tenter de se libérer de ses chaînes millénaires. Au fond, mercenaire j’étais, et mercenaire je resterai, car c’était la seule chose qui me permettait d’obtenir ce que je désirais réellement, l’appât du gain, la soif de connaissance et de puissance, et ce pour pouvoir me créer mes propres ailes d’ébènes obscures afin de m’envoler vers le ciel et de trancher la gorge de ces dieux maléfiques afin de tous les faire tomber et de pouvoir ainsi prendre leur place, en régent véritable et objectif de ce monde.
Il était temps de mettre ainsi de côté mes propres préjugés, et d’avancer vers le chemin de la gloire et de la gloire, car telles étaient mes ordres, ceux de me battre, de combattre, de tuer si il le fallait, et ce afin de renverser le gouvernement actuel de mon ancien village, de cette ancienne maison qui m’avait accueillit sans savoir que au fond je n’étais qu’un espion particulièrement retord et étrange dont il était bien impossible de soupçonner la véritable nature. D’après les informations des quelques espions qui étaient restés à mon service exclusif et personnel au sein du village caché de la foudre, Kumo, le nouveau Raikage était un jeune homme qui répondait au nom de Kanna. Quelques données historiques avaient été fournis mais rien qui ne semblait bien utile dans ce cas là, les cases affinités et spécialités restant inconnus aux yeux de mon service d’espionnage. Toutefois il était décrit dans ces papiers que le village peinait à ce remettre de l’attaque que j’avais lancé autrefois contre le village avec l’appui du déserteur de Kiri, le bijuu sans queue, Kisame Hoshigaki. Déloger le gouvernement actuel, donc le raikage sous entendais évidemment qu’une attaque est prévue, un assaut surprise dont j’étais le commandant chargé d’abattre la tête du village… Cette tâche ne m’enchantais guère car je n’étais pas réellement un de ces monstres assoiffés de sang et l’idée de créer des tragédies ne me plaisais point du tout, mais il était pourtant de mon devoir de mettre mes sentiments de côtés et d’attaquer sans arrière pensée ce maudit village afin d’en prendre moi-même la direction. La tâche était simple, j’étais accompagné de deux membres officiels de l’organisation d’Hakumei dont le dirigeant étant mon employeur actuel et de longue date, et avec l’aide de ces deux là je devais faire tomber rapidement le village adverse. De mon côté j’étais accompagné d’un être des plus étranges qui répondait au nom de Sasori… Après recherches, il s’avérait que cet être des bizarres se révélait être tout comme moi originaire de Suna, bien que lui ayant déserté bien avant moi, et pour des raisons bien plus obscures encore… Lui et moi devions rester ensemble durant cette mission pour aller avec l’aide d’un de nos contacts rejoindre immédiatement le bureau du kage dirigeant le village. Dans cette tâche nous étions aidés par un de mes anciens élèves, le petit Gargonith Manjome qui semblait avoir depuis cherché à prendre contact avec Pein pour en devenir l’élève même… Les informations qu’il nous avait communiqué avec la coopération de mes propres services d’espionnage avait ainsi permis l’établissement d’une période et d’un lieu où nous pourrions pénétrer dans le village sans anicroche aucune par la porte ouest, tandis que le second membre d’Hakumei, Deidara, irait agir en tant que leurre pour attirer la majorité des forces du village vers lui et me laisser ainsi la voie libre vers mon objectif. Mais Pein semblait prudent, et je soupçonnais fortement le fait qu’il n’enverrait peut être pas que ces deux là en soutient…

Le crépuscule se dressait sur le village, répandant une magnifique aura d’un orange salvateur, déchirant la clarté du ciel pour la précipiter dans la pénombre de la nuit, une lueur orange qui semblait se teindre en or pour donner à l’horizon le visage d’un spectacle naturel qui possédait une beauté telle que rien ne semblait en ce monde espérer ne serait-ce que l’effleurer de ces doigts. Le village semblait paisible, et il était étrange de penser que pour tous dans cette cité la journée semblait se terminer paisiblement, mais que pourtant son achèvement serait aussi la finalité de nombreuses vies et que le chant des âmes perdues accompagnerait le crissement strident de la bataille qui allait avoir lieu. Encapuchonné dans une immense cape de voyage qui me cachait complètement à la vue des gens, j’observais cet horizon mourant qui laissait pointe les diamants lumineux de la nuit que l’on nommait étoiles. Lorsque le soleil fut presque complètement enseveli sous la ligne imaginaire de cet étrange horizon, je reportais mon attention sur celui qui m’accompagnait, le pantin humain. Lui faisant signe de la tête, je lui certifiais qu’il était temps d’y aller. Tels des ombres mouvantes, nous descendions le flanc d’une colline sur laquelle nous étions jusqu’à présent perchés, puis cherchant un creux à l’abri des regards indiscrets, je lui fis signe de me suivre car j’avais quelque chose à faire en prévision de cette sombre bataille qui nous attendait derrière les murailles. Une fois dans le couvert d’une petite caverne plus sombre encore que les ténèbres de la robe de velours dont se parait la reine de la nuit, Nyx, je me mis à composer une multitude de signes, de mudras, puis posait mes mains au sol. Un claquement sonore retentit suivit d’un nuage de fumée, puis, des yeux d’un rouge incandescent irradièrent dans la pénombre stagnante, seul signe visible de la présence en ces lieux du roi des bêtes démoniaques, Kuroshi que je venais d’invoquer.


- Voles Ô roi des démons perdus dans les limbes de notre monde, vole, et observe le village du ciel, lorsque le moment sera venu, lorsque tu le sentiras, postes toi devant les fenêtres du bureau du chef de ce village, ainsi notre ennemi sera prit en tenaille.

Sans un mot, la créature des plus terrifiantes sortit du couvert de la caverne, déployant ses immenses ailes symboles de mort et de crépuscule éternel, puis s’envola haut dans le ciel. Je refis signe à Sasori de me suivre, il était temps de reprendre notre chemin. Après quelques minutes, nous arrivâmes finalement aux portes ouest du village, et j’espérais fermement que Deidara de son côté se tenait prêt à entrer en action… a l’approche des portes, une silhouette fluette surgit des ténèbres et s’approcha de nous, laissant virevolelter derrière elle une longue et éclatante parure de cheveux reflétant l’éclat terne mais puissant de la nuit éternelle. S’approchant de nous, elle posa ses yeux d’émeraude en amande sur nous, nous dévisageant du regard. Elle humidifia rapidement ses lèvres en passant sa langue par-dessus, puis se présenta à Sasori, car les présentations vis-à-vis de moi étaient inutiles, il s’agissait de l’une de mes espionnes qui était dans ce village sous le couvert du grade de juunin expert. Nous faisant signe de la suivre, elle nous mena sans un mot autre vers la tour du raikage, montrant divers papiers tout d’abord aux gardiens de portes pour nous présenter comme de simples marchands en quête de nouvelles marchandises, ou d’autres documents qui opéraient comme des laisser passer auprès des patrouilleurs et autres sentinelles qui vadrouillaient dans le village. Le climat était tendu, et la surveillance plutôt forte, ce qui était probablement du au sentiment d’insécurité que nous avions autrefois instauré lors de la capture du démon à 8 queue qui était scellé dans l’ancien raikage. Lorsque nous fûmes dans la tour du raikage même, elle nous conduisit au plus vite devant les portes du bureau de celui-ci, puis s’éclipsa, préférant ne point se faire repérer, et étant à présent porteuse d’une toute autre mission pour Gargonith Manjome lui-même, ainsi elle se devait de vite le rejoindre... Alors que je poussais la porte du bureau, une violente détonation retentit près des portes Est, Deidara venait d’entrer dans l’action et allait agir de leurre pour nous permettre d’exécuter notre plan au plus vite. Jetant à terre ma tenue de déguisement, je souriais au Raikage et d’une voix moqueuse lançait :

- Bien le bonjour Raikage, je suis de retour au bercail afin de vous apporter le châtiment de mon maître. Je n’aime guère agir en tant que faucheuse, mais il est de mon devoir de vous chasser de ce siège, et de ce monde lui-même. Êtes-vous prêt pour mourir ?

Composant immédiatement une rapide série de mudra, j’allais l’attaquer immédiatement avant qu’il ne puisse réagir face à cette situation :

- Meikai no Kyoufushou !

Une puissante lueur violacée irradiait de moi, envahissant la pièce toute entière, une aura telle qu’elle semblait provenir du monde des morts lui-même. Des cris sinistres se mirent à retentir, puis ce qui ressemblait vaguement à des âmes se mirent à danser en tout sens, envahissant tout l’espace restreint de ce bureau. En apparence, cela était des esprits damnés, des âmes torturées, bien qu’il ne s’agissait que d’un sombre subterfuge afin d’instaurer le doute dans le cœur de mon adversaire. Je souriais et les lancaient tous vers mon ennemis, afin qu’ils l’entravent complètement… A ce moment là derrière la fenêtre surgit le roi des démons, Kuroshi, attiré par la lueur violette de mon meiton qui avait agit comme un signale d’alarme pour lui. Lui-même commença à composer une rapide série de mudra, prêt à attaquer directement, mais ne le faisant pas. Il attendait que mon ennemi se jette par la fenêtre pour l’attaquer directement, l’ennemi était prit en tenaille, soit il subissait mon attaque, et celle qui allait suivre, soit il évitait le tout en se jetant par la fenêtre mais serait obligatoirement touché par le grand roi des démons. Ou, si il ne faisait rien, ou tentais de contre attaquer, serait attaquer des deux côtés à la fois. Je composais une nouvelle série de signe, et fit grossir entre mes mains une boule d’énergie violette qui se mit à grossir en quelques secondes, pour devenir une immense sphère de chakra meiton particulièrement ravageuse, dégageant comme des éclairs violets et noirs… Puis, je la jetais sur mon ennemi.


Resume :

Technique utilisee :

InvitéInvité
MessageSujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Icon_minitimeLun 2 Mai 2011 - 9:22

• Une Décision à Prendre •




L'ombre de la guerre pèse toujours sur chaque village, le rôle d'un kage est de protéger les siens au péril de sa vie, c'est pour ça qu'en temps de guerre, il est rare que le chef du village sorte de sa demeure pour se battre. On dit que c'est une simple question de sécurité afin d'éviter un drame inutile, c'est surtout pour que le Kage commande de son bureau, et évite de se faire tuer minablement. Pour éliminer un kage, il fallait pénétrer son village et aller jusqu'à sa demeure sans se faire repérer de préférences sauf si on exigeait la mort certaine de tout les ninjas du village. En fin de compte, il fallait être très puissant et très sur de soi pour aller défier un chef de village comme ça, mais il fallait surtout être bien accompagné. Aujourd'hui, seul des organisations comme Akatsuki pouvait se prétendre assez dangereux pour attaquer des villages et défier leurs Kages. Les guerres deviennent de plus en plus répétitives, prenant au final aucun sens. Les shinobis ne font la guerre que pour le pouvoir, corrompu par ce désir de puissance, il devienne des pourritures exécrable. Cette sensation qu'il avait ressenti auprès de son chuunin Gargonith était similaire, bien sur il ne pouvait pas le juger sur ses impressions, mais ça le tracassait. Shin avait un passé similaire comme Gargonith, mais à la différence du chuunin, Kanna avait une confiance aveugle en son bras droit. Était-ce un mauvais pressentiment ? Depuis le début il savait qu'un jour, ces fameux criminels reviendraient pour reprendre Kumo, en particulier le démon Setsuri Hazu. Ce monstre désirait plus que tout diriger le village de Kumo, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle Killer Bee, le prédécesseur de Kanna fut assassiné. Il se doutait qu'un jour, il reviendrait plus puissant et surtout accompagné de ninjas doté de pouvoirs monstrueux, la question était quand viendrait-il ? Personne ne pouvait le certifier à part Setsuri lui-même, en tout cas il devait se tenir prêt un jour au l'autre à se montrer face à la mort...

Le temps s'était couvert ce jour-là, d'habitude le soleil percent les nuages gris de ses rayons lumineux. Cette fois-ci il n'y arrivait plus, les nuages était tellement nombreux et tellement denses que le soleil ne donnait plus de nouvelles. Les tonnerres rugissaient au loin, ce n'était pas un temps pour sortir prendre l'air. Les mauvais présages arrivaient sous ce temps rempli de ténèbres. Quelque chose de catastrophique semblait arriver, petit à petit, le village allait de nouveau souffrir alors qu'il avait déjà souffert énormément par le passé. KumoGakure no Satô, village caché des nuages, maudit par les présages de guerres... pourquoi ce village est-il si convoité ? Que peut-il donner aux criminels ? Certes, nous tous savons que ce village possède des auto-défenses très utiles permettant de le faire voler et de le faire déplacer dans tout le pays. C'était pour ça qu'un jour, il convoqua l'un de ses juunins nommé Daisuke Tsubata et lui expliquait sa stratégie de défense en cas d'attaque. Le ninja connaissait parfaitement les défenses du village, et Kanna avait été mis au courant de la capacité de Daisuke, c'est donc pour ça que le Raikage désira que ce dernier installe sa barrière Shiki au moment ou le village se mettrait à voler, car cette action viendrait à dire que le village est attaqué. A la base, cette stratégie était très bien organisé, elle empêchait quiconque d'entre ou de sortir du village, mais aussi, peu de gens pouvaient atteindre le village étant donné qu'il pouvait voler. Si un jour la revanche de Setsuri se ferait, Kanna se tiendrait prêt, après tout il n'avait pas peur de la mort, il l'avait déjà vu en face, il ne craignait plus rien.

Comparé aux autres villages, la demeure du Raikage est une tour, cela prend moins de place et de plus tu peux admirer le village en hauteur, comparé aux autres qui ne peuvent voir que le centre ville de leurs villages, le Raikage lui pouvait admirer tout son village du haut de la tour ou il vivait. Parfois c'était assez inconfortable pour vivre là-dedans, mais c'était pratique en cas d'attaque aérienne. Perçant les nuages gris ténébreux, un énorme oiseau pas très joli vola sereinement en direction de la tour, les hommes qui descendaient de cet oiseau se dirigeaient vers la tour, de plus, comme par hasard, l'oiseau disparut pour faire en sorte d'être invisible au yeux de Kanna, ce n'est qu'à ce moment là qu'il remarquait au loin vers l'est un second oiseau. Un oiseau qui n'était pas naturel, il transportait deux personnes qui eux ne portait aucun déguisement apparemment. L'oiseau en question avait une forme bizarre, sa matière était rocailleuse... Le seul criminel que le Raikage connaissait pour invoquer des oiseaux de type rocailleurs était l'artiste Deidera avec son argile... Bien sur, Kanna était trop loin pour certifier que c'était lui, mais une chose était sur, les deux oiseaux qu'ils venaient de voir n'étaient pas du pays de la foudre et la façon dont le second oiseau survolait l'est du village était plus ou moins inquiétant. Se retournant, il s'apprêtait à accueillir ses invités comme si de rien n'était, le Raikage n'était pas dupe, mais il préférait en avoir la confirmation.

Après quelques secondes d'attentes terriblement longues, on toqua à la porte et sans que Kanna puisse dire un seul mot, les deux invités s'immiscèrent dans la pièce. Tout deux portaient des habits de marchands, cependant ils possédaient tout deux une corpulence un peu trop musclé et guerrière pour des marchands, les doutes qu'avait Kanna se confirma aussitôt que l'un des deux enleva son déguisement. Tenue sombre, regard narquois, sourire démoniaque... plus aucune doute là-dessus, Setsuri Hazu était revenu prendre de force ce qu'il croyait lui appartenir, il voulait sa revanche, son trône. Il est vrai qu'en toute logique, Setsuri aurait dû devenir Raikage à la place de Kanna, cependant on appris par des unités spéciales que le sombre déserteur avait participé à l'assassinat de Killer Bee avec le démon sans queux, Kisame Hoshigaki. En autre, il collaborait avec l'organisation de la lune rouge, Akatsuki. S'il n'avait pas collaboré avec l'ennemi, il serait aujourd'hui Kage du village de Kumo... alors pourquoi avoir choisi la voix du mal et prendre le risque de ne jamais obtenir le poste de Raikage ? Était-il si sur de son pouvoir ? Aussi puissant qu'il n'y parait. Le deuxième invité enleva à son tour son déguisement, cheveux roux, jeune avec un visage impassible, il s'agissait du déserteur de Suna, Akasuna No Sasori. Tout deux étaient deux criminels extrêmement puissant, dangereux et recherché dans plusieurs nations, tout deux étaient venus dans la tour du Raikage pour une seule et unique raison... Éliminer Kanna.


- Bien le bonjour Raikage, je suis de retour au bercail afin de vous apporter le châtiment de mon maître. Je n’aime guère agir en tant que faucheuse, mais il est de mon devoir de vous chasser de ce siège, et de ce monde lui-même. Êtes-vous prêt pour mourir ?

Il était là... juste devant Kanna, accompagné d'une sorte de pantin, quelque part il était surpris de son arrivée, le Raikage savait que Setsuri Hazu reviendrait un jour en force avec de nombreux alliés, mais il ne s'attendait pas à qu'il vienne si tôt. Sa soif de pouvoir était-elle si grande pour être si impatient ou quelqu'un lui avait obligé d'accomplir sa tâche au plus vite ? Il avait prononcé le mot maître ce qui signifiait qu'il appartenait surement à une confrérie autre que l'Akatsuki, car Setsuri et son ami ne portaient pas le manteau de la lune rouge. Une nouvelle organisation criminelle alors ? Cela compliquerait bien nombre de choses... en tout cas une chose était sur, Setsuri n'était pas le plus fort de sa bande, certainement le plus coriace mais pas le plus puissant. Si Kanna ne se trompait pas, lui et son village aurait énormément de mal à se sortir de cette pagaille. Une grande bataille allait surement éclater d'un moment à un autre, il devait trouver un moyen de s'éloigner de Setsuri et de faire en sorte d'évacuer les civils avant de faire voler le village. C'était sa seule solution jusqu'à présent et il en remerciait Killer Bee, son prédécesseur.

- Meikai no Kyoufushou !

Y avait rien à dire, le déserteur de Kumo était vraiment au top de sa forme et faisait en sorte que confirmer les rumeurs sur sa réputation et aussi sur son mythe invincibilité. Beaucoup de gens et de ninjas croient que Setsuri Hazu est purement et simplement invincible, cette conclusion était parvenu sur le fait que personne n'a vu le déserteur perdre un seul combat, du même côté, Setsuri possédait un pouvoir unique capable de briser n'importe quel ninjutsus comme il le souhaitait, qui pourrait le vaincre en fin de compte ? L'opposant à Kanna fit des mudras à une vitesse digne de sa force, après avoir activé sa technique, des fantômes surgirent de nulle part, il était là pour entraver le Raikage. Il devait trouver le moyen de se retirer le plus vite de lui avant qu'une catastrophe ai lieu. Au même moment, à l'est du village, une explosion se fit retentir. Alors la guerre est commencé se disait Kanna. Ce n'était pas une mauvaise impression... cette journée est vraiment mauvaise.

Avant même que Kanna puisse entreprendre quoique ce soit, Setsuri composa une seconde technique d'un niveau supérieur. Une technique offensive il devait préparer, et une grosse surement. Le déserteur de Kumo savait que la seule chance au Raikage était de fuir par la fenêtre de la tour, c'est surement là que la bête ailé de tout à l'heure ferait son apparition pour envoyer valdinguer Kanna. Il n'y avait pas à réfléchir, même si le Raikage était savant et excellent stratège dont personne ne savait cette qualité, n'avait pas le temps de réfléchir à une parade digne de ce nom. Tant pis pour la stratégie, il parera la seconde attaque un peu en mode bourrin, mais il n'avait plus trop le choix à présent. L'attaque de Setsuri qui se nommait la Terre Providence n'avait rien de mortel en ce qui concerne Kanna, mais cette attaque pourrait grandement l'affaiblir et cela ce n'était pas une bonne idée sachant que son adversaire n'était autre que Setsuri Hazu, le criminel qui avait participé au meurtre de Killer Bee.

Kanna ne possédait pas beaucoup de solution, de ce fait entre le temps limité que Setsuri mit à effectuer sa deuxième technique permit au Kage de composer une technique relativement rapide et n'ayant guère besoin de concentration. Un sourire machiavélique se dessinait sur le visage de Setsuri, il avait évidement préparer une autre surprise pour le Raikage, le seul avantage qu'avait Kanna face à ses deux adversaires était l'intelligence, sa capacité intellectuel dépassait de loin les autres, mais ça personne ne le savait, car le Raikage avait fait en sorte de mettre de côté ses qualités de stratège depuis son emprisonnement dans la glace. Il pouvait donc réfléchir à des solutions beaucoup plus rapidement qu'eux ce qui était déjà pas mal, mais assez difficile sachant qu'ils étaient deux et très fort l'un comme l'autre. Les mudras terminés, la première technique de Setsuri ralentissait énormément Kanna, il ne pouvait plus bouger aussi rapidement qu'il le pouvait et ses chances d'esquiver la deuxième technique était peu probable, d'ailleurs il en avait aucune malheureusement. La seule chose que le déserteur de Kumo n'avait pas remarqué était la présence de Hana. En réalité, la juunin était présente bien avant Setsuri, pour quel raison ? Eh bien c'était plutôt délicat à expliquer sachant qu'elle se trouvait sous le bureau de Kanna donc de ce fait, le mercenaire ne l'avait pas vu ni remarqué. Pour mieux comprendre la situation, il faut revenir un peu plus en arrière... Kanna et Hana se rencontrèrent pour la première fois sur une plage ou le coup de foudre a été disons... immédiat. Depuis ce jour, ils consument leurs amours en toute discrétion... du moins ils essayaient... c'est pour ça que Hana se trouvait sous le bureau du Raikage en train de ... enfin vous voyez...

Kanna était bloqué, il se sentait con de dire ça, surtout pour un Raikage, mais le mercenaire l'avait bien eu, sa première technique l'avait considérablement ralentis, jamais il n'aurait eu le temps de faire quoi que ce soit. Lorsque Setsuri finissait les derniers mudras pour sa seconde technique, la jeune fille sous la table avait quand à elle déjà activé sa technique, elle avait repéré Setsui à sa voix et aux monstres entourant et bloquant le Raikage. Ainsi la vie de Kanna était entre les mains de la jeune juunin de Kumo mais aussi l'amante secrète du Raikage... Hana Lyoko.



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Dernière édition par Kanna le Dim 22 Mai 2011 - 15:13, édité 2 fois
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Icon_minitimeMer 25 Mai 2011 - 15:10

« THE SURPRISE KNOCK AT THE DOOR ... »
La surprise frappe à la porte...



De dire de plus ? Pour le moment, tout était calme dans l'ensemble du village. Du moins quand je suis monté rejoindre Kanna dans son bureau. Contrairement à ce que tout le monde pensent, je devais m'y rendre pour un rapport avant tout chose. En effet, bien que la reconstruction était terminée, il y avait toujours des brèches à combler... Bien que ma journée fut très longue avec au programme l'entraînement intensif de Gennin, l'académie ainsi que les gardes répétées que je devais assurer... Autant dire que les nuits étaient relativement courtes. Depuis mon arrivée au bureau, je vis au loin l'obscurité qui s'en prenait au village comme chaque jour à approximativement la même heure. Mais qui aura pu se douter que ce crépuscule allait être le début d'une nuit sanglante ? Après mon rapport suffisamment détaillé, il me demande si ma journée était terminé. J'hoche la tête positivement avant que l'on passe à autre chose. Finalement, je ne suis pas malheureuse. Loin de là... Je me trouvais là, aux côtés de celui qui a changé ma vie il y a peu... Connaissant son secret de longévité, j'avais fait la promesse de ne jamais rien révéler. Et jusqu'à maintenant, je n'avais pas eu besoin de rompre ma promesse. D'ailleurs, pour que je la romps, il fallait pousser le bouchon un peu trop loin... N'est-ce pas Maurice ?

Assez occupée, au départ je n'entendis que des bruits favorables à mon activité du jour et rapidement, quelque chose semble le refroidir. Je cesse mes gestes et je reste cachée tandis que je ressens deux chakra. Restant calme, je restais prêt du Raikage... A qui appartenant ses deux chakra ? Bien que je ne sois pas sensitive, ils sont suffisamment proche de moi pour que je les ressente tous les deux. La porte était donc ouverte. Lâchant ce que je tenais dans mes mains, je joins mes deux mains et je fais le fameux symbole de malaxation de chakra. Je n'aimais pas cette atmosphère lourde. C'est alors qu'il se met à parler et le temps qu'il met, bien que rapide, fut suffisant pour que j'use de ma défense... Mais, il fut tel un murmure et cela fut fait de manière volontaire.


« - Raiton - Purazuma Booru ! »

Mais à peine ai-je eu le temps de murmurer cette formule, la personne lance une technique. Rapidement, j'entends des cris qui me donne des sueurs froides. C'est alors qu'une sorte de brume avec une drôle de forme vient m'entourer... Mais qu'est-ce que ? Je tente de bouger mais je n'y parviens pas... Mais... Apparemment, cette technique est plus rapide que ma défense... Ce qui expliquerait le fait que je suis entravée... Hum... De toute façon, je suis bloquée en position malaxation de chakra... Je ressens alors la présence de mon bouclier qui semble être visible grâce à la brume qui m'entrave. Levant ma tête, je remarque que Kanna est aussi entravé mais que mon bouclier semble l'avoir inclus... Il faut dire que je suis très proche de lui. Puis, je sens que ce même chakra se présente... Oh non... Et je ne parviens pas à bouger.... Fait chierrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.... Bordel de merde... Ne pouvant guère bouger, je tente quand même de faire quelque chose... Je parviens un peu à bouger mais ces choses me tirent sur les bras et les jambes. Je tente de ne pas me mettre à crier de colère... Fermant les yeux, je tente tout de même de maintenir cette barrière... Je ne dois pas la perdre des yeux et bien que je suis fortement entravée, je me trouve dans la position dans laquelle l'entrave m'a frappée...  Mais merde... Comment vais-je faire pour m'en débarrasser ? Bien que mon bouclier Raiton ait trahit ma position, je tentais tant bien que mal de le maintenir... Je ne voyais pas ce qu'il pouvait se passer vu que je suis cachée mais je pouvais tenter de deviner grâce à ce que je ressentais ou ce que je pouvais voir comme le reflet de la concentration de son chakra mais j'étais loin d'imaginer que l'attaque était d'une sacrée ampleur. Fermant les yeux, je respire et je tente de me calmer afin de ne pas perdre de vu mon rôle du moment : Protéger le chef de Kumo... Je pensais avoir fini ma journée... Et bien il semblerait que je me sois tromper sur toute la ligne. C'est alors que le choc devient inévitable. Bien que mon bouclier Raiton soit toujours là, celui-ci reçoit de plein fouet une technique tout aussi efficace et ce qui créer une sorte d'explosion évacuant Moi et Kanna vers l'extérieur. J'étais surprise et je ne m'attendais pas du tout à ça... Mais suite à ce contact, le bouclier n'est plus actif et mon corps volent dans les cieux du village. Mais je n'étais pas morte... Seulement, un peu assommée... L'explosion crée par ce contact m'avais laissé des traces de blessures sur le visage, les bras et le cou... Les yeux fermés, je sens alors mon corps descendre vers le sol puis terminé sur une toiture...

Restant assommée quelques instants encore, j'ouvre les yeux et j'entends des cris, des voix... Il se passait quelque chose... Fronçant les sourcil sous la douleur, j'ouvre les yeux et je vois le ciel aussi violet que les ténèbres qui m'avait frapper. Tentant de me relever, je libère un léger cri de douleur... Mais je me relève quand même. Le village était en pleine attaque et je n'avais pas le droit de dormir. J'avais mal le dos... Mais pas seulement le dos... A peine debout, voilà que je me mets à tousser avant de libérer sur le dos une sorte de liquide blanc... Putain de merde... Dans quel état je suis maintenant... Mais merde, on ne peut même plus passer du bon temps sans se faire refroidir par une attaque... Restant debout, je sens alors que ma tête se met à tourner... Oula... Molo... Je m'assois et je ferme les yeux pour me calmer. Cela prend plusieurs minutes... Après quoi, je me rappelle de tout et je me relève... Observant mes bras, je remarque que je porte des traces de morsures... Mais d'où cela vient ? Je respire pour reprendre du souffle et je transpirais un peu... Je lève alors les yeux au ciel et je me demande où est Kanna ? Pour le moment, nous sommes séparés... Observant autour de moi, je remarque qu'un mur semble être tombé... Mais c'est quoi ce bordel, putain de merde ?

Finalement, je décide à me rechercher Kanna avec un air inquiète. Je devais le retrouver surtout que je n'ai pas vu où il est tombé... Me mettant en route, je sens que mes jambes sont lourdes... Mais je ne devais pas céder à la douleur maintenant. Je grimace car le dos ne me pardonne pas lui... Après plusieurs minutes, je finis par le retrouver et je le rejoins... A mon avis, c'est loin d'être fini cette histoire de gue-guerre... Malheureusement mon camp était déjà choisit et je ne reviendrais pas sur mon appartenance à ce village... Attrapant deux kunais dans ma sacoche de cuisse, je les garde en main et malgré mon état, je me mets en garde. Fait chier, je n'ai pas pris mon bâton avec moi... Dans la mesure où je ne sais pas où ils sont, lancés une ou plusieurs techniques serait complètement inutile et ce serait une utilisation inconsidérée de chakra... Reprenant mon souffle, je scrute les horizons... Je devais être vigilante et protéger Kanna...


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MessageSujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 15:57

Le son que produit parfois la guerre elle-même peut se résumer à un grand bang, et c’était le cas en ce moment là. Le monde lui-même peut trembler et s’effondrer sur lui-même lorsque ce bruit si simple, si grossier se fait entendre, ébranlant tout les fondements de ce qu’il atteint, et les faisant ainsi s’écrouler sur eux-mêmes comme si tout cela n’avait été qu’un simple et fragile château de carte. Il était possible aussi de comparer le monde et les hommes à un château de cartes en équilibre au centre d’un plateau de jeu d’échec, chaque homme de ce monde pouvant être symbolisé comme un des pions du jeu qui avance ou recule selon ses actions, ou des choix qu’une pièce plus forte lui imposait de suivre, peu importe la raison, notre monde, nos croyances et nos cœurs eux étant simplement ce château de carte abritant tout nos espoirs, toutes nos volontés et notre paix. L’homme tend souvent à vouloir détruire ce qui appartient aux autres dans le simple but de contenter une certaine forme d’égoïsme qui lui est inhérente depuis tant de temps, et de ce fait, formant des clans, des groupes, des organisations ou des armées, unis sous une couleur qui est propre à cette alliance, ils avancent sur cet échiquier dans le simple but de renverser une à une les pièces du camp adverse, et venir frapper le roi siégeant au sommet du fragile château, le faisant tomber dans les abysses de sa propre création. Certains soldats de par leur affiliation pouvaient être désignés comme des tours, ou des pièces uniques qui venaient frapper de leurs ordres et désirs les cartes de l’ennemi. En ce jour, je pouvais me considérer moi-même comme une sorte de fou, un fou spécial car pouvant se déplacer dans la direction qu’il voulait, un fou nommé cardinal qui de son sceptre faisait s’abattre toute sa rage sur son adversaire, qui faisait pleuvoir le nouvel ordre de sa croyance en face de lui, et qui attaché à une mission de par sa condition, faisait tomber chaque pièce se dressant en face de sa propre personne jusqu'à venir frapper le roi ennemi qui caché au sommet de son château semblait bien peu s’attendre à une attaque d’un autre camp, ce roi en l’occurrence était le Raikage Kanna au sommet de sa tour. Mon sceptre était symbolisé sûrement je pensais par mes ordres, ma croyance, celle d’un monde où tous seraient libérés du courroux des dieux et de leurs sombres machinations afin de faire plier le monde selon leurs sombres et égoïstes désirs, coupant ainsi le fil de la tragédie qui régnait sur ce sombre et pitoyable monde, mais pourtant en ce moment même, dressé den démon conquérant et destructeur au sommet de cette même tour, je me voyais devenir un peu avec un certain dégout, une nouvelle fois un instrument de tragédie qui allait de nouveau faire plonger ce village dans un chaos redoutable.

Oui, c’était ce que j’étais, un démon dont la mission était en ce jour de créer une tragédie, ce dont j’avais pourtant une sainte horreur, mais hélas ma condition de mercenaire m’empêchait de pouvoir m’y dérober, et en tant que tel, peut importe la tâche que me confiait mon employeur, je me devais de respecter mes ordres tant que je recevais le paiement qui m’étais du, et que je demain en connaissance de cause. Je n’avais rien contre cet homme, et je répugnais à l’idée de répandre une mort qui s’avérait plus ou moins inutile, mais je me devais pourtant de prendre le nom et l’apparence d’un de ces démons qui régnaient dans le ciel, Thanatos, la mort, et d’abattre une faux invisible sur le fil de la vie de cet homme afin de le trancher et de le faire tomber dans les abysses d’une mort éternelle. Ainsi, bras tendus, je tenais entre ma main la terrible providence, celle qui allait faire s’abattre le courroux illusoire d’une entité chimérique dont je revêtais la robe et la mission en ce sombre jour qui était dicté par les affres de ma mission. Immense, redoutable, puissante et implacable, telles étaient les mots qui pouvaient le mieux souligner la technique à laquelle je faisais en ce moment même appel afin de terrasser sur le champ mon petit adversaire, l’écrasant immédiatement sous le poids impitoyable de cette technique de l’élémentaire meiton, les ténèbres, et qui ne laissait place à aucune chance de survie pour un homme ainsi surpris et enchainé aux poids d‘une autre technique qui ainsi l’empêchait de tenter toute forme de défense. C’était là je le pensais une façon d’expédier cette exécution au plus vite, de précipiter cet homme dans la mort de la façon la plus miséricordieuse qui soit, nulle souffrance, nul désespoir à imposer à ses yeux, une mort subite qui ne laisserait place qu’a une douce utopie dans les bras d’une reine drapée de noire qui à jamais allait le réconforter de ses bras décharnés et nacrés. Malgré moi, je souriais, car je me sentais tout puissant, je me sentais à la place qui était mienne, celle d’un roi implacable dont la sentence n’a nulle échappatoire… Puis, inspirant profondément, je frappais du marteau du juge la coupelle de bois qui permettait d’annoncer l’heure de la sentence, je jetais la boule meurtrière sr mon adversaire, sur ma cible, ma victime… Une boule immense, monstrueuse qui à elle seule symbolisait parfaitement la mort, si grande, si redoutable, dégageant une aura colossale parcourue d’éclairs violacées, comme si elle semblait désirer s’éparpiller en tout sens afin de tout détruire dans un accès de rage aussi rapide et grondant que le tonnerre lui-même lorsqu’il s’abat sur terre. Un craquement puissant s’en suivit, le sol était soulevé, le parquet se brisait sur le passage de la sphère d’énergie brute, se répandant en morceaux de bois épais et longs qui continuaient de se désintégrer pour ne devenir qu’une multitude d’échardes minuscules qui se répandaient comme une nuée d’insectes sur le passage de l’attaque que je venais de lancer, la pierre du plafond s’écroulait et se transformait en poussière suffocante au fur et à mesure que la boule avançait, ce qui pourtant se faisait à une vitesse folle. Puis pendant un bref instant, quelque chose sembla la retenir de façon imperceptible, puis se brisa, laissant la terrible sentence reprendre sa route et entraîner ainsi une déflagration surpuissante qui fit exploser tout qui se trouvait en face d’elle, propulsant divers débris de pierres, de bois et de verre dans le vide, venant s’abattre sur le sol au pied de la tour comme une pluie chaotique, les larmes sacrées d’un démon qui semble prendre pitié ou jouir d’une jouie sadique fac e à la tragédie qui se déroulait ici. Seuls moi et Sasori avions ainsi été épargnés par le souffle de l’attaque, et seul le vide et des fragments de fondations branlante se présentaient en face de nous, il ne restait plus rien du bureau du kage qui venait d’être littéralement soufflé, quelques résidus de feuilles qui devaient se trouver auparavant sur son bureau voletant dans le néant afin de suivre une chute inexorable vers le fond du précipice ainsi ouvert.

Un battement d’aile se fit entendre, une tête maléfique se dessina dans l’embrasure ainsi crée, une tête reposant sur un corps musculeux et effrayant, des yeux de rubis déchirant l’obscurité naissante, un grognement de tonnerre qui semblait étrangement trahir l’impatience de la créature qui connotait sournoisement avec le calme apparent qu’il affichait, ses deux paires de bras croisés sur son torse, le col de poils entourant son cou dansant au grès des légers courants d’airs qui entraient dans l’espace désolé. Ses immenses cornes éraflèrent ce qui restait du plafond lorsqu’il tenta de rentrer, puis se ravisant, fit marche arrière avant de poser son regard sur moi-même. Lui faisant signe d’un geste bref de la main de descendre au bas de la tour pour vérifier que la cible était bel et bien morte, je me retournais en face de mon accompagnateur tandis que le roi des démons aux yeux sanglants poussait un rugissement sonore et profond avant de filer comme une fusée en contrebas, déchirant un silence pesant qui semblait s’imposer de grondement impériale de ses ailes d’ébène. L’homme qui m’accompagnait, Sasori des sables rouges, ancien déserteur de Suna, tout comme moi d’ailleurs, était resté muré dans un silence drastique, gardant sur sa tête la capuche qui avait gardée secrète son identité aux yeux des passants lorsque nous avions pénétrés dans l’enceinte du village caché de la foudre, puis de la tour elle-même. Quelques maigres secondes s’écoulèrent avant que je ne lui adresse finalement la parole, lui demandant de descendre et d’aller sécuriser le secteur, afin d’empêcher que des intrus viennent nous ennuyer, lui ordonnant clairement de continuer sa mission en maîtrisant les forces ennemies qui oseraient rejoindre la zone après avoir entendu cette seconde déflagration qui avait suivie la première perpétrée par Deidara. Acquiesçant brièvement, il prit en sens inverse le chemin que nous avions pris pour nous rendre au sommet de la tour, me laissant ainsi seul avec le bruit déchirant du vent, et le son des hurlements qui tranchaient le silence pesant qui s’installait dans ce lieu à présent saccagé. Repérant un morceau de grava assez gros et rond, qui avait propulsé par le souffle de mon attaque, pour m’asseoir, je posais mes fesses dessus, attendant ainsi de voir la suite des évènements. Alors que j’enfonçais mon menton dans mes mains pour réfléchir posément à tout cela, un battement d’ailes régulier me tira de ma torpeur, Kuroshi, le seigneur de mon pacte d’invocations venait de remonter au sommet de la tour, son visage impérial toujours aussi impassible et froid, bien qu’une lueur morbide au fond de ses yeux trahissait ses sentiments, il avait soif de combat. Me redressant maladroitement, je posais mes yeux de rubis noirs dans les siens, puis, d’une voix froide, toute aussi impériale que le maintien de la créature maléfique, je lui demandais :


-Alors Kuroshi, qu’en est-il de la situation ?
-Il n’est pas mort, bien qu’en piteux état, une femme dans un état tout aussi lourd est à ses côtés, elle devait se trouver aussi dans le bureau.
-Je vois, c’est peut être elle la source de ce léger blocage que j’ai ressenti dans l’avancée de ma technique…
-Que fait-on alors ?
-La question ne se pose pas, nous avons une mission, du moins j’ai une mission, je dois l’accomplir, et c’est tout.
-Je peux m’en occuper, je sais à quel point tu es faible quand il s’agit de ce genre de choses, ta ligne de conduite ne te permet guère d’aimer ce genre d’évènements, je peux m’en charger à ta place, contrairement à toi, me salir avec le sang de ces hommes ne me gêne guère, et cela t’éviteras de te tourmenter.
-Cela n’est nul nécessaire, j’ai une tâche je l’accomplirais. Aides moi à monter sur tes épaules je te pris, et descendons achever notre besogne.


Soufflant bruyamment, la créature baissa de nouveau la tête pour pénétrer dans la ruine nouvelle, ses cornes émettant un profond crissement lorsqu’elles éraflaient ce qui restait du plafond menaçant de s’effondrer, le dois voûté, les ailes vibrant à peine à cause du manque d’espace qui régnait en ce lieu et l’empêchait ainsi de se mouvoir à son aise, puis, se calant contre le rebord, il tendis une immense main griffue à laquelle je me cramponnais tandis qu’il me soulevait afin de m’approcher de sa massive épaule. Une fois que je fus installé sur l’épaule rude et musculeuse qui ne permettait guère une assise confortable, le démon royal sortit péniblement de la pièce en ruine, arrachant un pan de mur qui menaçait de tomber en contrebas, avec une de ses ailes, entrainant ainsi la chute d’une nouvelle partie du sommet de la tour, et enfin, il put étendre ses ailes, les laissant battre une mesure délicate et lente, mesurée, afin de pouvoir amorcer une descente stable mais rapide à la fois. Au loin, le soleil continuait de décliner, laissant des zébrures d’or et d’orange déchirait la robe noire de la nuit qui tentait de s’allonger de tout son corps sur la voûte céleste afin de parer le ciel de ses milles étoiles de diamant, annonçant la venue du monde de la nuit. Des flammes ocres et rougeoyantes marbraient la section est du village, des flammes qi semblaient au premier abord n’être qu’un feu de joie, mais qui étaient simplement la promesse chaleureuse d’un chaos monstrueux et sanglant, une tragédie en quelque sorte. Alors que nous descendions, je soupirais profondément sur l’épaule de Kuroshi, laissant le vent délicat me fouetter agréablement le visage, chassant cette atroce odeur de plâtre et de pierre poussiéreuse qui avait envahie le sommet de la tour du kage, et mes narines elles même. Passant ma main sur ma taille, je caressait du bout des doigts le pommeau de ce katana bon marché que j’avais acquis en éliminant un oinin de Suna qui me traquait afin de me faire expier cette désertion qui avait autrefois était nécessaire. Et, enfin, après d’interminables secondes, nous arrivions enfin aux pieds de la tour, le démon prit un virage sur la droite afin de nous éloigner un peu de la simple base, puis, me déposa à terre, désignant d’une de ses énormes mains ce qui se trouvait juste en face de nous. Une fois au sol, je pus effectivement me rendre compte que la cible n’était pas encore morte, mais qu’elle se trouvait pourtant dans un état assez conséquent, idem pour la personne se trouvant à ses côtés et dont je me fichais bien de connaître l’identité. M’approchant de quelques pas d’eux, tout en gardant une certaine distance, je pris alors la parole :

-Bien, je vois que vous avez refusé la mort sans souffrance aucune que je vous avez réservé, il est bien malheureux que vous choisissiez le chemin de la douleur plutôt que celui de la raison. Je n’ai rien contre vous, aucun grief, vraiment, mais voyez vous, contrairement à ce que vous pensez sûrement cher raikage, je ne suis qu’un mercenaire, et j’exécute la mission qui m’est ainsi donnée. Un mercenaire se doit d’appliquer la mission qui lui est offerte par le plus payant, et hélas, ces missions ont été de mener à la perte de deux raikage, Killer Bee, et vous à présent. Je n’aime guère la mort et les batailles, ainsi j’espérais réellement vous éliminer sur le champ, ce qui m’aurait évité de devoir continuer cette sale besogne, mais ainsi soit-il, l’homme n’apprend jamais de ses erreurs et est incapable de voir ses propres limites. Il est temps d’en finir. Kuroshi ! Allons-y mon ami !

Le démon ne prit point la peine de répondre autrement que par un puissant rugissement sonore qui du se faire entendre dans tout le village, le souffle malfaisant d’une créature monstrueuse qui n’a de plus redoutable que la mort elle-même. Composant une série de mudras, j’appuyais mes mains au sol et murmurait un puissant « Kuchyose no Jutsu », entraînant ainsi l’apparition d’un léger nuage de fumée blanche qui se dissipa bien vite, révélant l’arrivée d’un second démon issu tout droit d’un endroit chimérique et maléfique. Ressemblant vaguement à une chèvre humanoïde de par sa forme, Kurushimi venait de rejoindre le champ de bataille, son pelage d’un bleu sombre miroitant dans l’obscurité naissante et zébré de vert et sa crinière autour du cou aussi pesante que la nuit même, bien que quelques flammes dues à des torches qui brillaient sur les façades permettaient de rompre les ténèbres qui se dessinaient. Ses ailes battant la mesure, la créature planait, caressant doucement ses immenses cornes spiralées semblant être à elles seules des armes des plus redoutables. Deux lourdes sacoches dont les hanses étaient pour l’une sur l’épaule droite, l’autre la gauche, pendaient sur les flancs de la créature qui ne semblait nullement étonnée de se voir invoquer en ce lieu. L’invocation posa ses yeux sur la jeune femme, la désignant clairement comme son adversaire, le roi des démons quant à lui prenant son envol au dessus de nous, prêt à frapper sur les deux adversaires à la fois, avant probablement de choisir une cible bien définie selon les besoins. Le démon nouvellement invoqué tira rapidement de sa sacoche 4 parchemins qu’il jeta en l’air, ceux-ci explosant pour laisser retomber 4 balles, 2 étaient d’un rouge sanglant, 1 autre d’un bleu clair, la dernière jaune or. Se léchant la gueule, le démon laissa s’échapper un râle de contentement et d’impatience. Je composais une série de mudra en même temps qu’il tirait de sa sacoche les parchemins avant de prononcer « Meiton ! Haishi ! », laissant ainsi surgir de la pénombre une dizaine de forme lumineuse et oppressante, des yeux d’améthyste luisant dans la pénombre, 10 dragons miniatures de ténèbres venaient de se dresser et se mettaient à tourner en tout sens autour de l’ennemi, frappant ainsi en tout sens. M’inquiétant guère de ce qui allait se passer, je composais de nouveau une petite série de signes avant de murmurer : « Katon, Kurenai ! », projetant alors dans le ciel une boule de feu qui explosant, se répandit en une pluie de gerbes rougeoyantes sur nos deux adversaires.

Kurushimi lui semblait se préparer à une position d’abord défensive, gardant prêt de lui la balle jaune en cas d’attaque directe, et jetant les deux rouges sur son adversaire, la jeune femme de Kumo, perpétrant ainsi une puissante explosion qui avait due elle aussi se faire entendre dans presque tout le village. Le roi des démons quant à lui tentait d’asséner au raikage plusieurs coups de sabre avant de reprendre son envol, avant de lancer d’une voix gutturale :

-Nul ne peut nous vaincre, acceptez votre mort !
-En effet, les humains sont bien misérables monseigneur.
-Cessez de bavasser et soyons sérieux tout les deux.



J’étais sans pitié, et c’était pour le bien de cette mission qui je devais à tout prix mener à son terme.


HRP :

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MessageSujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 11:50

• Le Secret de Kanna •




Il n'y a que la mort qui nous attends au bout de cette route... et pourtant Kanna... tu m'as rusé... tu t'es servis de moi comme un bleu. Tu aurais du me donner ta vie comme tu aurais du honorer ta promesse humain. Tu t'es prétendu être le justicier de ce nouveau monde, tu n'a été qu'un fourbe et un lâche en réalité, qu'a tu fais de toutes ces années ? Je t'ai donné une nouvelle chance de vivre en échange de ton âme et de ton code génétique. Tu aurais du me suivre, te prêter sous mes ordres, mais tu t'es échappé et tu m'as trahi pour récupérer ta soi-disant liberté qui était tâché depuis trop longtemps... Ton clan a souillé depuis l'éternité ma divinité, aujourd'hui tu es le dernier survivant de ta ligné, je n'aurais jamais cru que tu mourrais d'une façon aussi minable et ceci par la main d'un simple humain se croyant abominable et pire qu'un démon. Tout deux... nous savons ce qui va t'arriver Kanna, tu sais ce qui va se passer après ta mort ? Après m'avoir de nouveau rejoint ? Le monde va connaître une toute nouvelle ère : celle de la terreur.

Les derniers espoirs s'envolent, les nuages grisonnant commencent à gronder, vont-ils pleurer pour le Raikage ? Ce ne serait que trop d'honneur... il était là, en piteux état avec celle qui aimait et qu'il aurait voulu aimer jusqu'à la fin. Cependant la réalité l'avait ramené à nouveau à son triste destin, celle de retrouver la source. Rien qu'en y pensant, Kanna tremblait, il n'arrivait plus à bouger ses membres, et même s'il arrivait à les faire bouger de quelques centimètres, il souffrait horriblement, Hana à ses côtés était aussi en piteux état, mais encore assez en forme pour pouvoir marcher et fuir... car c'était le jeune garçon qui avait pris le plus gros de l'attaque. Il avait désormais peur, peur de ce qu'il lui arriverait. Le Raikage n'avait pas peur de la mort, après tout il mourra par la main de Setsuri Hazu en combat disons bref, non il avait peur de celui qui l'attendait de l'autre côté : Zero.

Setsuri Hazu approchait lentement de Kanna avec son partenaire et aussi ce monstre maléfique avec lequel il parlait. Puis il décida de venir jusqu'à lui, le Raikage savait que c'était lui et lui seul la cible du déserteur, la fille n'était pas du tout impliqué dans l'histoire, de ce fait elle serait surement épargné. C'était déjà un grand soulagement pour lui de savoir qu'elle serait épargné... si seulement il pouvait encore trouver un moyen de l'éloigner... il n'avait déjà plus de force, même son pouvoir démoniaque qui se prétendait être le plus grand pouvoir qui existait le quittait, cela signifiait que Zero attendait sa venue avec impatience, le jeune garçon avait toujours cherché à fuir son propre destin, il savait qu'un jour ce dernier finirait par le rattraper, mais jamais il n'aurait cru que cela se ferait si vite... Il devait trouver un moyen de laissez vivre Hana, elle devait vivre, elle avait réussi à se détacher de son destin, Hana avait réussi, Kanna lui non. La juunin de Kumo devait protéger son supérieur et son amant jusqu'à la mort, c'est pour ça que le Raikage n'avait d'autre choix que de donner son ultime ordre à la femme de sa vie, celui de vivre. Setsuri se rapprochait, il ne devait pas entendre sa voix.


- Hana... Hana... écoute moi, ne réponds pas, je veux que tu partes loin d'ici, quitte Kumo s'il le faut, tu dois vivre Hana, tu m'entends, tu dois vivre !

- Bien, je vois que vous avez refusé la mort sans souffrance aucune que je vous avez réservé, il est bien malheureux que vous choisissiez le chemin de la douleur plutôt que celui de la raison. Je n’ai rien contre vous, aucun grief, vraiment, mais voyez vous, contrairement à ce que vous pensez sûrement cher Raikage, je ne suis qu’un mercenaire, et j’exécute la mission qui m’est ainsi donnée. Un mercenaire se doit d’appliquer la mission qui lui est offerte par le plus payant, et hélas, ces missions ont été de mener à la perte de deux Raikage, Killer Bee, et vous à présent. Je n’aime guère la mort et les batailles, ainsi j’espérais réellement vous éliminer sur le champ, ce qui m’aurait évité de devoir continuer cette sale besogne, mais ainsi soit-il, l’homme n’apprend jamais de ses erreurs et est incapable de voir ses propres limites. Il est temps d’en finir. Kuroshi ! Allons-y mon ami !


Le temps que Kanna finit de donner son dernier souhait, Setsuri s'était enfin rapproché de lui, et donna son dernier discours pour le Raikage, sa bête était à ses côtés, puis Setsuri invoqua Kurushimi, les opposants utilisèrent plusieurs techniques pour faire souffrir les deux ninjas de Kumo, deux balles rouges vint toucher Hana et les attaques explosa sur elle, fort heureusement elle respirait encore, difficilement mais elle respirait. Quand à Kanna, ce fut le prétendu roi des démons qui se permit d'achever le Raikage à coup de Katana, lorsque les coups s’arrêtèrent, la pluie commença à tomber, Setsuri et ses monstres s'en alla au loin, pensant avoir fini leur missions.. il l'avait fait, il l'avait accompli avec brio, il ne restait que quelques secondes au jeune homme pour mourir et rejoindre l'autre côté. Des chants apparurent de nulle part, des cris, des noms, on appelait Kanna, mais qui ? Qui cherchait à l'appeler à ce funeste moment ?

[ Flash ]

- Il semblerait que ta route s'achève ici, mon garçon. Je t'avais prévenu pourtant, il n'y a que la mort qui nous attends au bout de cette route... mais... j'admire ta ruse. Tu as contourné le chemin, et tu as tenté de t’accaparer d'une liberté qui ne t'appartenait pas Kanna, tu aurais du suivre mes desseins, je t'ai donné la vie, le pouvoir, que m'as-tu donné en échange ? Ta trahison ! C'est donc pour ça que ta mort provoquera la renaissance de ton jumeau Kanna, ne sois pas surpris, toi et moi savons que Seiz attends ce moment depuis longtemps... il fait partis de toi comme de moi, et toi tu fais partis de lui comme de moi. Nous sommes liés petit, tu connais la règle pas vrai ? Si l'un meurt, l'autre survis. Tu vas laissez ta place Kanna, car après tout... c'était ton destin.


Ou étions nous ? Dans les profondeurs du néant... c'est là que Kanna voyait Zero, enfin jubilant devant sa victoire qu'il attendait depuis des lustres, il savourait son plaisir à pouvoir écraser son traître, le Raikage était sur les routes de la mort, plus personne ne pouvait l'aider à présent, cependant avec les restes de ses forces, il devait essayer de prévenir Hana, d'un éventuel danger qui arrivera dans l'avenir, car si jamais Hana venait à rencontrer Seiz, ce que Kanna priait pour pas que ce soit le cas, c'était justement de ne pas le côtoyer. Hana ne devait pas côtoyer Seiz, ni l'aider, ni le rencontrer. Il ne pouvait pas laisser la jeune fille entre les mains de son double maléfique. Cela lui briserait le cœur.


[ Flash ]


- Hana... tu ne dois pas... dois pas... mon jum... méfie toi de mon jume...au.

Il aurait voulu finir sa phrase, mais la souffrance le domina et l'obligea à trépasser pour toujours, en route pour l'éternité, il allait goûter au plus grand des enfers, peu importe sa souffrance, si Seiz venait à rencontrer Hana, il pourra toujours la voir de là-haut, et priez pour qu'elle vive heureuse, pour toujours, jusqu'à la fin...


Codage By Ryo Mizake ©
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MessageSujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 11:23

« UNTIL DEATH DO PART ... »
Jusqu'à ce que la mort nous sépare...