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Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? )
InvitéInvité
Sujet: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Sam 30 Avr 2011 - 11:05
La guerre est une de ces choses qui façonnent le monde de la façon la plus cruelle et la plus efficace qui soit. Trempant une épée d’or et d’argent dans le sang noir d’un démon au visage incertain, le ciel tend à s’amuser à déchirer le voile de la vie pour répandre le souffle d’une nouvelle existence à travers les mers de sang du désespoir qui ainsi sont semés dans le chemin des morts, et le chant des damnés. La rage de la bataille est oreilles de nombreuses créature le chant victorien qui signe l’apothéose d’une ode qui est dédié à leur personne, son divin qui retranscrit dans une mélancolie guerrière la force et l’agonie d’une scène cruelle et meurtrière où tout les meilleurs et les pires sentiments du monde se mêlent pour ne former qu’un immense tourbillon de sensations qui représente alors le chœur d’un chant apocalyptique, symphonie grossière et redoutable qui marque le début d’une fin prévue depuis des millénaires. Il est parfois évident que l’âme d’un homme, aussi torturée, pieuse ou cruelle soit-elle, se demande pourquoi le genre humain est ainsi condamnée à ne vivre que par la repentance de son espèce, une renaissance qui depuis tant d’années, de siècles, de millénaires même, ne peut se réaliser que dans le sang. Bien souvent l’on pouvait se demander si un tel destin n’était pas le simple fruit des dieux égoïstes et cruels qui dans leurs demeures de paix et de silence lourd et pesant, ne prenaient ainsi pas un malsain plaisir à se réjouir des souffrances et batailles de créatures qui leurs sont infiniment inférieurs, et ce seulement afin de tromper la monotonie d’une éternité lancinante et parfois plus dur et injuste que la mort elle-même. Le but de ma vie était l’annihilation de ces êtres dont le seul passe temps était de jouir de la souffrance, des sentiments, et de la vie mortelle pour tromper un ennui qui semblait ne plus jamais pouvoir s’étendre. Les dieux sont des êtres d’une telle puissance, d’une telle grandeur que leur existence ne devrait avoir pour but que la protection et le bien être de créatures inférieurs dont ils ont la garde, mais depuis bien trop longtemps ceux-ci se sont écartés de ce chemin de foi qui était le leur pour tomber dans une décadence telle qu’elle n’avait à présent que pour but simple de jouir de la déchéance de fourmis qui étaient pourtant des êtres qui avaient placés leur foi en eux. Ces dieux n’avaient ainsi plus rien de divins, mais n’étaient plus que des démons, des créatures maléfiques qui s’étaient parés de robes d’argents et d’or, et d’ailes de cire pour cacher la véritable nature de leur être et ne paraître ainsi à leurs yeux qu’être ce qu’ils sont, des êtres grands, beaux et puissants dont la chute et la malignité n’a pas lieu d’être.
Toutefois si il était réel de reconnaître la guerre et autres massacres comme des tragédies probablement engendrés et tissés par la volonté pseudo divine de créatures siégeant dans le ciel et les enfers, il était aussi vrai de reconnaître que sans cela, il était parfois bien impossible de faire changer et évoluer le monde, la vie, le destin, l’homme lui-même. Ainsi il était parfois plus correcte, mieux même d’accepter ce fait tel qu’il venait, car ce n’était qu’en bataillant, même contre ses mœurs et contre sa volonté, que l’on pouvait grandir, et voir le monde fleurir de plus belle pour tendre à tenter de se libérer de ses chaînes millénaires. Au fond, mercenaire j’étais, et mercenaire je resterai, car c’était la seule chose qui me permettait d’obtenir ce que je désirais réellement, l’appât du gain, la soif de connaissance et de puissance, et ce pour pouvoir me créer mes propres ailes d’ébènes obscures afin de m’envoler vers le ciel et de trancher la gorge de ces dieux maléfiques afin de tous les faire tomber et de pouvoir ainsi prendre leur place, en régent véritable et objectif de ce monde. Il était temps de mettre ainsi de côté mes propres préjugés, et d’avancer vers le chemin de la gloire et de la gloire, car telles étaient mes ordres, ceux de me battre, de combattre, de tuer si il le fallait, et ce afin de renverser le gouvernement actuel de mon ancien village, de cette ancienne maison qui m’avait accueillit sans savoir que au fond je n’étais qu’un espion particulièrement retord et étrange dont il était bien impossible de soupçonner la véritable nature. D’après les informations des quelques espions qui étaient restés à mon service exclusif et personnel au sein du village caché de la foudre, Kumo, le nouveau Raikage était un jeune homme qui répondait au nom de Kanna. Quelques données historiques avaient été fournis mais rien qui ne semblait bien utile dans ce cas là, les cases affinités et spécialités restant inconnus aux yeux de mon service d’espionnage. Toutefois il était décrit dans ces papiers que le village peinait à ce remettre de l’attaque que j’avais lancé autrefois contre le village avec l’appui du déserteur de Kiri, le bijuu sans queue, Kisame Hoshigaki. Déloger le gouvernement actuel, donc le raikage sous entendais évidemment qu’une attaque est prévue, un assaut surprise dont j’étais le commandant chargé d’abattre la tête du village… Cette tâche ne m’enchantais guère car je n’étais pas réellement un de ces monstres assoiffés de sang et l’idée de créer des tragédies ne me plaisais point du tout, mais il était pourtant de mon devoir de mettre mes sentiments de côtés et d’attaquer sans arrière pensée ce maudit village afin d’en prendre moi-même la direction. La tâche était simple, j’étais accompagné de deux membres officiels de l’organisation d’Hakumei dont le dirigeant étant mon employeur actuel et de longue date, et avec l’aide de ces deux là je devais faire tomber rapidement le village adverse. De mon côté j’étais accompagné d’un être des plus étranges qui répondait au nom de Sasori… Après recherches, il s’avérait que cet être des bizarres se révélait être tout comme moi originaire de Suna, bien que lui ayant déserté bien avant moi, et pour des raisons bien plus obscures encore… Lui et moi devions rester ensemble durant cette mission pour aller avec l’aide d’un de nos contacts rejoindre immédiatement le bureau du kage dirigeant le village. Dans cette tâche nous étions aidés par un de mes anciens élèves, le petit Gargonith Manjome qui semblait avoir depuis cherché à prendre contact avec Pein pour en devenir l’élève même… Les informations qu’il nous avait communiqué avec la coopération de mes propres services d’espionnage avait ainsi permis l’établissement d’une période et d’un lieu où nous pourrions pénétrer dans le village sans anicroche aucune par la porte ouest, tandis que le second membre d’Hakumei, Deidara, irait agir en tant que leurre pour attirer la majorité des forces du village vers lui et me laisser ainsi la voie libre vers mon objectif. Mais Pein semblait prudent, et je soupçonnais fortement le fait qu’il n’enverrait peut être pas que ces deux là en soutient…
Le crépuscule se dressait sur le village, répandant une magnifique aura d’un orange salvateur, déchirant la clarté du ciel pour la précipiter dans la pénombre de la nuit, une lueur orange qui semblait se teindre en or pour donner à l’horizon le visage d’un spectacle naturel qui possédait une beauté telle que rien ne semblait en ce monde espérer ne serait-ce que l’effleurer de ces doigts. Le village semblait paisible, et il était étrange de penser que pour tous dans cette cité la journée semblait se terminer paisiblement, mais que pourtant son achèvement serait aussi la finalité de nombreuses vies et que le chant des âmes perdues accompagnerait le crissement strident de la bataille qui allait avoir lieu. Encapuchonné dans une immense cape de voyage qui me cachait complètement à la vue des gens, j’observais cet horizon mourant qui laissait pointe les diamants lumineux de la nuit que l’on nommait étoiles. Lorsque le soleil fut presque complètement enseveli sous la ligne imaginaire de cet étrange horizon, je reportais mon attention sur celui qui m’accompagnait, le pantin humain. Lui faisant signe de la tête, je lui certifiais qu’il était temps d’y aller. Tels des ombres mouvantes, nous descendions le flanc d’une colline sur laquelle nous étions jusqu’à présent perchés, puis cherchant un creux à l’abri des regards indiscrets, je lui fis signe de me suivre car j’avais quelque chose à faire en prévision de cette sombre bataille qui nous attendait derrière les murailles. Une fois dans le couvert d’une petite caverne plus sombre encore que les ténèbres de la robe de velours dont se parait la reine de la nuit, Nyx, je me mis à composer une multitude de signes, de mudras, puis posait mes mains au sol. Un claquement sonore retentit suivit d’un nuage de fumée, puis, des yeux d’un rouge incandescent irradièrent dans la pénombre stagnante, seul signe visible de la présence en ces lieux du roi des bêtes démoniaques, Kuroshi que je venais d’invoquer.
- Voles Ô roi des démons perdus dans les limbes de notre monde, vole, et observe le village du ciel, lorsque le moment sera venu, lorsque tu le sentiras, postes toi devant les fenêtres du bureau du chef de ce village, ainsi notre ennemi sera prit en tenaille.
Sans un mot, la créature des plus terrifiantes sortit du couvert de la caverne, déployant ses immenses ailes symboles de mort et de crépuscule éternel, puis s’envola haut dans le ciel. Je refis signe à Sasori de me suivre, il était temps de reprendre notre chemin. Après quelques minutes, nous arrivâmes finalement aux portes ouest du village, et j’espérais fermement que Deidara de son côté se tenait prêt à entrer en action… a l’approche des portes, une silhouette fluette surgit des ténèbres et s’approcha de nous, laissant virevolelter derrière elle une longue et éclatante parure de cheveux reflétant l’éclat terne mais puissant de la nuit éternelle. S’approchant de nous, elle posa ses yeux d’émeraude en amande sur nous, nous dévisageant du regard. Elle humidifia rapidement ses lèvres en passant sa langue par-dessus, puis se présenta à Sasori, car les présentations vis-à-vis de moi étaient inutiles, il s’agissait de l’une de mes espionnes qui était dans ce village sous le couvert du grade de juunin expert. Nous faisant signe de la suivre, elle nous mena sans un mot autre vers la tour du raikage, montrant divers papiers tout d’abord aux gardiens de portes pour nous présenter comme de simples marchands en quête de nouvelles marchandises, ou d’autres documents qui opéraient comme des laisser passer auprès des patrouilleurs et autres sentinelles qui vadrouillaient dans le village. Le climat était tendu, et la surveillance plutôt forte, ce qui était probablement du au sentiment d’insécurité que nous avions autrefois instauré lors de la capture du démon à 8 queue qui était scellé dans l’ancien raikage. Lorsque nous fûmes dans la tour du raikage même, elle nous conduisit au plus vite devant les portes du bureau de celui-ci, puis s’éclipsa, préférant ne point se faire repérer, et étant à présent porteuse d’une toute autre mission pour Gargonith Manjome lui-même, ainsi elle se devait de vite le rejoindre... Alors que je poussais la porte du bureau, une violente détonation retentit près des portes Est, Deidara venait d’entrer dans l’action et allait agir de leurre pour nous permettre d’exécuter notre plan au plus vite. Jetant à terre ma tenue de déguisement, je souriais au Raikage et d’une voix moqueuse lançait :
- Bien le bonjour Raikage, je suis de retour au bercail afin de vous apporter le châtiment de mon maître. Je n’aime guère agir en tant que faucheuse, mais il est de mon devoir de vous chasser de ce siège, et de ce monde lui-même. Êtes-vous prêt pour mourir ?
Composant immédiatement une rapide série de mudra, j’allais l’attaquer immédiatement avant qu’il ne puisse réagir face à cette situation :
- Meikai no Kyoufushou !
Une puissante lueur violacée irradiait de moi, envahissant la pièce toute entière, une aura telle qu’elle semblait provenir du monde des morts lui-même. Des cris sinistres se mirent à retentir, puis ce qui ressemblait vaguement à des âmes se mirent à danser en tout sens, envahissant tout l’espace restreint de ce bureau. En apparence, cela était des esprits damnés, des âmes torturées, bien qu’il ne s’agissait que d’un sombre subterfuge afin d’instaurer le doute dans le cœur de mon adversaire. Je souriais et les lancaient tous vers mon ennemis, afin qu’ils l’entravent complètement… A ce moment là derrière la fenêtre surgit le roi des démons, Kuroshi, attiré par la lueur violette de mon meiton qui avait agit comme un signale d’alarme pour lui. Lui-même commença à composer une rapide série de mudra, prêt à attaquer directement, mais ne le faisant pas. Il attendait que mon ennemi se jette par la fenêtre pour l’attaquer directement, l’ennemi était prit en tenaille, soit il subissait mon attaque, et celle qui allait suivre, soit il évitait le tout en se jetant par la fenêtre mais serait obligatoirement touché par le grand roi des démons. Ou, si il ne faisait rien, ou tentais de contre attaquer, serait attaquer des deux côtés à la fois. Je composais une nouvelle série de signe, et fit grossir entre mes mains une boule d’énergie violette qui se mit à grossir en quelques secondes, pour devenir une immense sphère de chakra meiton particulièrement ravageuse, dégageant comme des éclairs violets et noirs… Puis, je la jetais sur mon ennemi.
Resume :
Technique utilisee :
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Sujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Lun 2 Mai 2011 - 9:22
Dernière édition par Kanna le Dim 22 Mai 2011 - 15:13, édité 2 fois
InvitéInvité
Sujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Mer 25 Mai 2011 - 15:10
« THE SURPRISE KNOCK AT THE DOOR ... »
La surprise frappe à la porte...
De dire de plus ? Pour le moment, tout était calme dans l'ensemble du village. Du moins quand je suis monté rejoindre Kanna dans son bureau. Contrairement à ce que tout le monde pensent, je devais m'y rendre pour un rapport avant tout chose. En effet, bien que la reconstruction était terminée, il y avait toujours des brèches à combler... Bien que ma journée fut très longue avec au programme l'entraînement intensif de Gennin, l'académie ainsi que les gardes répétées que je devais assurer... Autant dire que les nuits étaient relativement courtes. Depuis mon arrivée au bureau, je vis au loin l'obscurité qui s'en prenait au village comme chaque jour à approximativement la même heure. Mais qui aura pu se douter que ce crépuscule allait être le début d'une nuit sanglante ? Après mon rapport suffisamment détaillé, il me demande si ma journée était terminé. J'hoche la tête positivement avant que l'on passe à autre chose. Finalement, je ne suis pas malheureuse. Loin de là... Je me trouvais là, aux côtés de celui qui a changé ma vie il y a peu... Connaissant son secret de longévité, j'avais fait la promesse de ne jamais rien révéler. Et jusqu'à maintenant, je n'avais pas eu besoin de rompre ma promesse. D'ailleurs, pour que je la romps, il fallait pousser le bouchon un peu trop loin... N'est-ce pas Maurice ?
Assez occupée, au départ je n'entendis que des bruits favorables à mon activité du jour et rapidement, quelque chose semble le refroidir. Je cesse mes gestes et je reste cachée tandis que je ressens deux chakra. Restant calme, je restais prêt du Raikage... A qui appartenant ses deux chakra ? Bien que je ne sois pas sensitive, ils sont suffisamment proche de moi pour que je les ressente tous les deux. La porte était donc ouverte. Lâchant ce que je tenais dans mes mains, je joins mes deux mains et je fais le fameux symbole de malaxation de chakra. Je n'aimais pas cette atmosphère lourde. C'est alors qu'il se met à parler et le temps qu'il met, bien que rapide, fut suffisant pour que j'use de ma défense... Mais, il fut tel un murmure et cela fut fait de manière volontaire.
« - Raiton - Purazuma Booru ! »
Mais à peine ai-je eu le temps de murmurer cette formule, la personne lance une technique. Rapidement, j'entends des cris qui me donne des sueurs froides. C'est alors qu'une sorte de brume avec une drôle de forme vient m'entourer... Mais qu'est-ce que ? Je tente de bouger mais je n'y parviens pas... Mais... Apparemment, cette technique est plus rapide que ma défense... Ce qui expliquerait le fait que je suis entravée... Hum... De toute façon, je suis bloquée en position malaxation de chakra... Je ressens alors la présence de mon bouclier qui semble être visible grâce à la brume qui m'entrave. Levant ma tête, je remarque que Kanna est aussi entravé mais que mon bouclier semble l'avoir inclus... Il faut dire que je suis très proche de lui. Puis, je sens que ce même chakra se présente... Oh non... Et je ne parviens pas à bouger.... Fait chierrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.... Bordel de merde... Ne pouvant guère bouger, je tente quand même de faire quelque chose... Je parviens un peu à bouger mais ces choses me tirent sur les bras et les jambes. Je tente de ne pas me mettre à crier de colère... Fermant les yeux, je tente tout de même de maintenir cette barrière... Je ne dois pas la perdre des yeux et bien que je suis fortement entravée, je me trouve dans la position dans laquelle l'entrave m'a frappée... Mais merde... Comment vais-je faire pour m'en débarrasser ? Bien que mon bouclier Raiton ait trahit ma position, je tentais tant bien que mal de le maintenir... Je ne voyais pas ce qu'il pouvait se passer vu que je suis cachée mais je pouvais tenter de deviner grâce à ce que je ressentais ou ce que je pouvais voir comme le reflet de la concentration de son chakra mais j'étais loin d'imaginer que l'attaque était d'une sacrée ampleur. Fermant les yeux, je respire et je tente de me calmer afin de ne pas perdre de vu mon rôle du moment : Protéger le chef de Kumo... Je pensais avoir fini ma journée... Et bien il semblerait que je me sois tromper sur toute la ligne. C'est alors que le choc devient inévitable. Bien que mon bouclier Raiton soit toujours là, celui-ci reçoit de plein fouet une technique tout aussi efficace et ce qui créer une sorte d'explosion évacuant Moi et Kanna vers l'extérieur. J'étais surprise et je ne m'attendais pas du tout à ça... Mais suite à ce contact, le bouclier n'est plus actif et mon corps volent dans les cieux du village. Mais je n'étais pas morte... Seulement, un peu assommée... L'explosion crée par ce contact m'avais laissé des traces de blessures sur le visage, les bras et le cou... Les yeux fermés, je sens alors mon corps descendre vers le sol puis terminé sur une toiture...
Restant assommée quelques instants encore, j'ouvre les yeux et j'entends des cris, des voix... Il se passait quelque chose... Fronçant les sourcil sous la douleur, j'ouvre les yeux et je vois le ciel aussi violet que les ténèbres qui m'avait frapper. Tentant de me relever, je libère un léger cri de douleur... Mais je me relève quand même. Le village était en pleine attaque et je n'avais pas le droit de dormir. J'avais mal le dos... Mais pas seulement le dos... A peine debout, voilà que je me mets à tousser avant de libérer sur le dos une sorte de liquide blanc... Putain de merde... Dans quel état je suis maintenant... Mais merde, on ne peut même plus passer du bon temps sans se faire refroidir par une attaque... Restant debout, je sens alors que ma tête se met à tourner... Oula... Molo... Je m'assois et je ferme les yeux pour me calmer. Cela prend plusieurs minutes... Après quoi, je me rappelle de tout et je me relève... Observant mes bras, je remarque que je porte des traces de morsures... Mais d'où cela vient ? Je respire pour reprendre du souffle et je transpirais un peu... Je lève alors les yeux au ciel et je me demande où est Kanna ? Pour le moment, nous sommes séparés... Observant autour de moi, je remarque qu'un mur semble être tombé... Mais c'est quoi ce bordel, putain de merde ?
Finalement, je décide à me rechercher Kanna avec un air inquiète. Je devais le retrouver surtout que je n'ai pas vu où il est tombé... Me mettant en route, je sens que mes jambes sont lourdes... Mais je ne devais pas céder à la douleur maintenant. Je grimace car le dos ne me pardonne pas lui... Après plusieurs minutes, je finis par le retrouver et je le rejoins... A mon avis, c'est loin d'être fini cette histoire de gue-guerre... Malheureusement mon camp était déjà choisit et je ne reviendrais pas sur mon appartenance à ce village... Attrapant deux kunais dans ma sacoche de cuisse, je les garde en main et malgré mon état, je me mets en garde. Fait chier, je n'ai pas pris mon bâton avec moi... Dans la mesure où je ne sais pas où ils sont, lancés une ou plusieurs techniques serait complètement inutile et ce serait une utilisation inconsidérée de chakra... Reprenant mon souffle, je scrute les horizons... Je devais être vigilante et protéger Kanna...
InvitéInvité
Sujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Ven 27 Mai 2011 - 15:57
Le son que produit parfois la guerre elle-même peut se résumer à un grand bang, et c’était le cas en ce moment là. Le monde lui-même peut trembler et s’effondrer sur lui-même lorsque ce bruit si simple, si grossier se fait entendre, ébranlant tout les fondements de ce qu’il atteint, et les faisant ainsi s’écrouler sur eux-mêmes comme si tout cela n’avait été qu’un simple et fragile château de carte. Il était possible aussi de comparer le monde et les hommes à un château de cartes en équilibre au centre d’un plateau de jeu d’échec, chaque homme de ce monde pouvant être symbolisé comme un des pions du jeu qui avance ou recule selon ses actions, ou des choix qu’une pièce plus forte lui imposait de suivre, peu importe la raison, notre monde, nos croyances et nos cœurs eux étant simplement ce château de carte abritant tout nos espoirs, toutes nos volontés et notre paix. L’homme tend souvent à vouloir détruire ce qui appartient aux autres dans le simple but de contenter une certaine forme d’égoïsme qui lui est inhérente depuis tant de temps, et de ce fait, formant des clans, des groupes, des organisations ou des armées, unis sous une couleur qui est propre à cette alliance, ils avancent sur cet échiquier dans le simple but de renverser une à une les pièces du camp adverse, et venir frapper le roi siégeant au sommet du fragile château, le faisant tomber dans les abysses de sa propre création. Certains soldats de par leur affiliation pouvaient être désignés comme des tours, ou des pièces uniques qui venaient frapper de leurs ordres et désirs les cartes de l’ennemi. En ce jour, je pouvais me considérer moi-même comme une sorte de fou, un fou spécial car pouvant se déplacer dans la direction qu’il voulait, un fou nommé cardinal qui de son sceptre faisait s’abattre toute sa rage sur son adversaire, qui faisait pleuvoir le nouvel ordre de sa croyance en face de lui, et qui attaché à une mission de par sa condition, faisait tomber chaque pièce se dressant en face de sa propre personne jusqu'à venir frapper le roi ennemi qui caché au sommet de son château semblait bien peu s’attendre à une attaque d’un autre camp, ce roi en l’occurrence était le Raikage Kanna au sommet de sa tour. Mon sceptre était symbolisé sûrement je pensais par mes ordres, ma croyance, celle d’un monde où tous seraient libérés du courroux des dieux et de leurs sombres machinations afin de faire plier le monde selon leurs sombres et égoïstes désirs, coupant ainsi le fil de la tragédie qui régnait sur ce sombre et pitoyable monde, mais pourtant en ce moment même, dressé den démon conquérant et destructeur au sommet de cette même tour, je me voyais devenir un peu avec un certain dégout, une nouvelle fois un instrument de tragédie qui allait de nouveau faire plonger ce village dans un chaos redoutable.
Oui, c’était ce que j’étais, un démon dont la mission était en ce jour de créer une tragédie, ce dont j’avais pourtant une sainte horreur, mais hélas ma condition de mercenaire m’empêchait de pouvoir m’y dérober, et en tant que tel, peut importe la tâche que me confiait mon employeur, je me devais de respecter mes ordres tant que je recevais le paiement qui m’étais du, et que je demain en connaissance de cause. Je n’avais rien contre cet homme, et je répugnais à l’idée de répandre une mort qui s’avérait plus ou moins inutile, mais je me devais pourtant de prendre le nom et l’apparence d’un de ces démons qui régnaient dans le ciel, Thanatos, la mort, et d’abattre une faux invisible sur le fil de la vie de cet homme afin de le trancher et de le faire tomber dans les abysses d’une mort éternelle. Ainsi, bras tendus, je tenais entre ma main la terrible providence, celle qui allait faire s’abattre le courroux illusoire d’une entité chimérique dont je revêtais la robe et la mission en ce sombre jour qui était dicté par les affres de ma mission. Immense, redoutable, puissante et implacable, telles étaient les mots qui pouvaient le mieux souligner la technique à laquelle je faisais en ce moment même appel afin de terrasser sur le champ mon petit adversaire, l’écrasant immédiatement sous le poids impitoyable de cette technique de l’élémentaire meiton, les ténèbres, et qui ne laissait place à aucune chance de survie pour un homme ainsi surpris et enchainé aux poids d‘une autre technique qui ainsi l’empêchait de tenter toute forme de défense. C’était là je le pensais une façon d’expédier cette exécution au plus vite, de précipiter cet homme dans la mort de la façon la plus miséricordieuse qui soit, nulle souffrance, nul désespoir à imposer à ses yeux, une mort subite qui ne laisserait place qu’a une douce utopie dans les bras d’une reine drapée de noire qui à jamais allait le réconforter de ses bras décharnés et nacrés. Malgré moi, je souriais, car je me sentais tout puissant, je me sentais à la place qui était mienne, celle d’un roi implacable dont la sentence n’a nulle échappatoire… Puis, inspirant profondément, je frappais du marteau du juge la coupelle de bois qui permettait d’annoncer l’heure de la sentence, je jetais la boule meurtrière sr mon adversaire, sur ma cible, ma victime… Une boule immense, monstrueuse qui à elle seule symbolisait parfaitement la mort, si grande, si redoutable, dégageant une aura colossale parcourue d’éclairs violacées, comme si elle semblait désirer s’éparpiller en tout sens afin de tout détruire dans un accès de rage aussi rapide et grondant que le tonnerre lui-même lorsqu’il s’abat sur terre. Un craquement puissant s’en suivit, le sol était soulevé, le parquet se brisait sur le passage de la sphère d’énergie brute, se répandant en morceaux de bois épais et longs qui continuaient de se désintégrer pour ne devenir qu’une multitude d’échardes minuscules qui se répandaient comme une nuée d’insectes sur le passage de l’attaque que je venais de lancer, la pierre du plafond s’écroulait et se transformait en poussière suffocante au fur et à mesure que la boule avançait, ce qui pourtant se faisait à une vitesse folle. Puis pendant un bref instant, quelque chose sembla la retenir de façon imperceptible, puis se brisa, laissant la terrible sentence reprendre sa route et entraîner ainsi une déflagration surpuissante qui fit exploser tout qui se trouvait en face d’elle, propulsant divers débris de pierres, de bois et de verre dans le vide, venant s’abattre sur le sol au pied de la tour comme une pluie chaotique, les larmes sacrées d’un démon qui semble prendre pitié ou jouir d’une jouie sadique fac e à la tragédie qui se déroulait ici. Seuls moi et Sasori avions ainsi été épargnés par le souffle de l’attaque, et seul le vide et des fragments de fondations branlante se présentaient en face de nous, il ne restait plus rien du bureau du kage qui venait d’être littéralement soufflé, quelques résidus de feuilles qui devaient se trouver auparavant sur son bureau voletant dans le néant afin de suivre une chute inexorable vers le fond du précipice ainsi ouvert.
Un battement d’aile se fit entendre, une tête maléfique se dessina dans l’embrasure ainsi crée, une tête reposant sur un corps musculeux et effrayant, des yeux de rubis déchirant l’obscurité naissante, un grognement de tonnerre qui semblait étrangement trahir l’impatience de la créature qui connotait sournoisement avec le calme apparent qu’il affichait, ses deux paires de bras croisés sur son torse, le col de poils entourant son cou dansant au grès des légers courants d’airs qui entraient dans l’espace désolé. Ses immenses cornes éraflèrent ce qui restait du plafond lorsqu’il tenta de rentrer, puis se ravisant, fit marche arrière avant de poser son regard sur moi-même. Lui faisant signe d’un geste bref de la main de descendre au bas de la tour pour vérifier que la cible était bel et bien morte, je me retournais en face de mon accompagnateur tandis que le roi des démons aux yeux sanglants poussait un rugissement sonore et profond avant de filer comme une fusée en contrebas, déchirant un silence pesant qui semblait s’imposer de grondement impériale de ses ailes d’ébène. L’homme qui m’accompagnait, Sasori des sables rouges, ancien déserteur de Suna, tout comme moi d’ailleurs, était resté muré dans un silence drastique, gardant sur sa tête la capuche qui avait gardée secrète son identité aux yeux des passants lorsque nous avions pénétrés dans l’enceinte du village caché de la foudre, puis de la tour elle-même. Quelques maigres secondes s’écoulèrent avant que je ne lui adresse finalement la parole, lui demandant de descendre et d’aller sécuriser le secteur, afin d’empêcher que des intrus viennent nous ennuyer, lui ordonnant clairement de continuer sa mission en maîtrisant les forces ennemies qui oseraient rejoindre la zone après avoir entendu cette seconde déflagration qui avait suivie la première perpétrée par Deidara. Acquiesçant brièvement, il prit en sens inverse le chemin que nous avions pris pour nous rendre au sommet de la tour, me laissant ainsi seul avec le bruit déchirant du vent, et le son des hurlements qui tranchaient le silence pesant qui s’installait dans ce lieu à présent saccagé. Repérant un morceau de grava assez gros et rond, qui avait propulsé par le souffle de mon attaque, pour m’asseoir, je posais mes fesses dessus, attendant ainsi de voir la suite des évènements. Alors que j’enfonçais mon menton dans mes mains pour réfléchir posément à tout cela, un battement d’ailes régulier me tira de ma torpeur, Kuroshi, le seigneur de mon pacte d’invocations venait de remonter au sommet de la tour, son visage impérial toujours aussi impassible et froid, bien qu’une lueur morbide au fond de ses yeux trahissait ses sentiments, il avait soif de combat. Me redressant maladroitement, je posais mes yeux de rubis noirs dans les siens, puis, d’une voix froide, toute aussi impériale que le maintien de la créature maléfique, je lui demandais :
-Alors Kuroshi, qu’en est-il de la situation ? -Il n’est pas mort, bien qu’en piteux état, une femme dans un état tout aussi lourd est à ses côtés, elle devait se trouver aussi dans le bureau. -Je vois, c’est peut être elle la source de ce léger blocage que j’ai ressenti dans l’avancée de ma technique… -Que fait-on alors ? -La question ne se pose pas, nous avons une mission, du moins j’ai une mission, je dois l’accomplir, et c’est tout. -Je peux m’en occuper, je sais à quel point tu es faible quand il s’agit de ce genre de choses, ta ligne de conduite ne te permet guère d’aimer ce genre d’évènements, je peux m’en charger à ta place, contrairement à toi, me salir avec le sang de ces hommes ne me gêne guère, et cela t’éviteras de te tourmenter. -Cela n’est nul nécessaire, j’ai une tâche je l’accomplirais. Aides moi à monter sur tes épaules je te pris, et descendons achever notre besogne.
Soufflant bruyamment, la créature baissa de nouveau la tête pour pénétrer dans la ruine nouvelle, ses cornes émettant un profond crissement lorsqu’elles éraflaient ce qui restait du plafond menaçant de s’effondrer, le dois voûté, les ailes vibrant à peine à cause du manque d’espace qui régnait en ce lieu et l’empêchait ainsi de se mouvoir à son aise, puis, se calant contre le rebord, il tendis une immense main griffue à laquelle je me cramponnais tandis qu’il me soulevait afin de m’approcher de sa massive épaule. Une fois que je fus installé sur l’épaule rude et musculeuse qui ne permettait guère une assise confortable, le démon royal sortit péniblement de la pièce en ruine, arrachant un pan de mur qui menaçait de tomber en contrebas, avec une de ses ailes, entrainant ainsi la chute d’une nouvelle partie du sommet de la tour, et enfin, il put étendre ses ailes, les laissant battre une mesure délicate et lente, mesurée, afin de pouvoir amorcer une descente stable mais rapide à la fois. Au loin, le soleil continuait de décliner, laissant des zébrures d’or et d’orange déchirait la robe noire de la nuit qui tentait de s’allonger de tout son corps sur la voûte céleste afin de parer le ciel de ses milles étoiles de diamant, annonçant la venue du monde de la nuit. Des flammes ocres et rougeoyantes marbraient la section est du village, des flammes qi semblaient au premier abord n’être qu’un feu de joie, mais qui étaient simplement la promesse chaleureuse d’un chaos monstrueux et sanglant, une tragédie en quelque sorte. Alors que nous descendions, je soupirais profondément sur l’épaule de Kuroshi, laissant le vent délicat me fouetter agréablement le visage, chassant cette atroce odeur de plâtre et de pierre poussiéreuse qui avait envahie le sommet de la tour du kage, et mes narines elles même. Passant ma main sur ma taille, je caressait du bout des doigts le pommeau de ce katana bon marché que j’avais acquis en éliminant un oinin de Suna qui me traquait afin de me faire expier cette désertion qui avait autrefois était nécessaire. Et, enfin, après d’interminables secondes, nous arrivions enfin aux pieds de la tour, le démon prit un virage sur la droite afin de nous éloigner un peu de la simple base, puis, me déposa à terre, désignant d’une de ses énormes mains ce qui se trouvait juste en face de nous. Une fois au sol, je pus effectivement me rendre compte que la cible n’était pas encore morte, mais qu’elle se trouvait pourtant dans un état assez conséquent, idem pour la personne se trouvant à ses côtés et dont je me fichais bien de connaître l’identité. M’approchant de quelques pas d’eux, tout en gardant une certaine distance, je pris alors la parole :
-Bien, je vois que vous avez refusé la mort sans souffrance aucune que je vous avez réservé, il est bien malheureux que vous choisissiez le chemin de la douleur plutôt que celui de la raison. Je n’ai rien contre vous, aucun grief, vraiment, mais voyez vous, contrairement à ce que vous pensez sûrement cher raikage, je ne suis qu’un mercenaire, et j’exécute la mission qui m’est ainsi donnée. Un mercenaire se doit d’appliquer la mission qui lui est offerte par le plus payant, et hélas, ces missions ont été de mener à la perte de deux raikage, Killer Bee, et vous à présent. Je n’aime guère la mort et les batailles, ainsi j’espérais réellement vous éliminer sur le champ, ce qui m’aurait évité de devoir continuer cette sale besogne, mais ainsi soit-il, l’homme n’apprend jamais de ses erreurs et est incapable de voir ses propres limites. Il est temps d’en finir. Kuroshi ! Allons-y mon ami !
Le démon ne prit point la peine de répondre autrement que par un puissant rugissement sonore qui du se faire entendre dans tout le village, le souffle malfaisant d’une créature monstrueuse qui n’a de plus redoutable que la mort elle-même. Composant une série de mudras, j’appuyais mes mains au sol et murmurait un puissant « Kuchyose no Jutsu », entraînant ainsi l’apparition d’un léger nuage de fumée blanche qui se dissipa bien vite, révélant l’arrivée d’un second démon issu tout droit d’un endroit chimérique et maléfique. Ressemblant vaguement à une chèvre humanoïde de par sa forme, Kurushimi venait de rejoindre le champ de bataille, son pelage d’un bleu sombre miroitant dans l’obscurité naissante et zébré de vert et sa crinière autour du cou aussi pesante que la nuit même, bien que quelques flammes dues à des torches qui brillaient sur les façades permettaient de rompre les ténèbres qui se dessinaient. Ses ailes battant la mesure, la créature planait, caressant doucement ses immenses cornes spiralées semblant être à elles seules des armes des plus redoutables. Deux lourdes sacoches dont les hanses étaient pour l’une sur l’épaule droite, l’autre la gauche, pendaient sur les flancs de la créature qui ne semblait nullement étonnée de se voir invoquer en ce lieu. L’invocation posa ses yeux sur la jeune femme, la désignant clairement comme son adversaire, le roi des démons quant à lui prenant son envol au dessus de nous, prêt à frapper sur les deux adversaires à la fois, avant probablement de choisir une cible bien définie selon les besoins. Le démon nouvellement invoqué tira rapidement de sa sacoche 4 parchemins qu’il jeta en l’air, ceux-ci explosant pour laisser retomber 4 balles, 2 étaient d’un rouge sanglant, 1 autre d’un bleu clair, la dernière jaune or. Se léchant la gueule, le démon laissa s’échapper un râle de contentement et d’impatience. Je composais une série de mudra en même temps qu’il tirait de sa sacoche les parchemins avant de prononcer « Meiton ! Haishi ! », laissant ainsi surgir de la pénombre une dizaine de forme lumineuse et oppressante, des yeux d’améthyste luisant dans la pénombre, 10 dragons miniatures de ténèbres venaient de se dresser et se mettaient à tourner en tout sens autour de l’ennemi, frappant ainsi en tout sens. M’inquiétant guère de ce qui allait se passer, je composais de nouveau une petite série de signes avant de murmurer : « Katon, Kurenai ! », projetant alors dans le ciel une boule de feu qui explosant, se répandit en une pluie de gerbes rougeoyantes sur nos deux adversaires.
Kurushimi lui semblait se préparer à une position d’abord défensive, gardant prêt de lui la balle jaune en cas d’attaque directe, et jetant les deux rouges sur son adversaire, la jeune femme de Kumo, perpétrant ainsi une puissante explosion qui avait due elle aussi se faire entendre dans presque tout le village. Le roi des démons quant à lui tentait d’asséner au raikage plusieurs coups de sabre avant de reprendre son envol, avant de lancer d’une voix gutturale :
-Nul ne peut nous vaincre, acceptez votre mort ! -En effet, les humains sont bien misérables monseigneur. -Cessez de bavasser et soyons sérieux tout les deux.
J’étais sans pitié, et c’était pour le bien de cette mission qui je devais à tout prix mener à son terme.
HRP :
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Sujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Sam 28 Mai 2011 - 11:50
• Le Secret de Kanna •
Il n'y a que la mort qui nous attends au bout de cette route... et pourtant Kanna... tu m'as rusé... tu t'es servis de moi comme un bleu. Tu aurais du me donner ta vie comme tu aurais du honorer ta promesse humain. Tu t'es prétendu être le justicier de ce nouveau monde, tu n'a été qu'un fourbe et un lâche en réalité, qu'a tu fais de toutes ces années ? Je t'ai donné une nouvelle chance de vivre en échange de ton âme et de ton code génétique. Tu aurais du me suivre, te prêter sous mes ordres, mais tu t'es échappé et tu m'as trahi pour récupérer ta soi-disant liberté qui était tâché depuis trop longtemps... Ton clan a souillé depuis l'éternité ma divinité, aujourd'hui tu es le dernier survivant de ta ligné, je n'aurais jamais cru que tu mourrais d'une façon aussi minable et ceci par la main d'un simple humain se croyant abominable et pire qu'un démon. Tout deux... nous savons ce qui va t'arriver Kanna, tu sais ce qui va se passer après ta mort ? Après m'avoir de nouveau rejoint ? Le monde va connaître une toute nouvelle ère : celle de la terreur.
Les derniers espoirs s'envolent, les nuages grisonnant commencent à gronder, vont-ils pleurer pour le Raikage ? Ce ne serait que trop d'honneur... il était là, en piteux état avec celle qui aimait et qu'il aurait voulu aimer jusqu'à la fin. Cependant la réalité l'avait ramené à nouveau à son triste destin, celle de retrouver la source. Rien qu'en y pensant, Kanna tremblait, il n'arrivait plus à bouger ses membres, et même s'il arrivait à les faire bouger de quelques centimètres, il souffrait horriblement, Hana à ses côtés était aussi en piteux état, mais encore assez en forme pour pouvoir marcher et fuir... car c'était le jeune garçon qui avait pris le plus gros de l'attaque. Il avait désormais peur, peur de ce qu'il lui arriverait. Le Raikage n'avait pas peur de la mort, après tout il mourra par la main de Setsuri Hazu en combat disons bref, non il avait peur de celui qui l'attendait de l'autre côté : Zero.
Setsuri Hazu approchait lentement de Kanna avec son partenaire et aussi ce monstre maléfique avec lequel il parlait. Puis il décida de venir jusqu'à lui, le Raikage savait que c'était lui et lui seul la cible du déserteur, la fille n'était pas du tout impliqué dans l'histoire, de ce fait elle serait surement épargné. C'était déjà un grand soulagement pour lui de savoir qu'elle serait épargné... si seulement il pouvait encore trouver un moyen de l'éloigner... il n'avait déjà plus de force, même son pouvoir démoniaque qui se prétendait être le plus grand pouvoir qui existait le quittait, cela signifiait que Zero attendait sa venue avec impatience, le jeune garçon avait toujours cherché à fuir son propre destin, il savait qu'un jour ce dernier finirait par le rattraper, mais jamais il n'aurait cru que cela se ferait si vite... Il devait trouver un moyen de laissez vivre Hana, elle devait vivre, elle avait réussi à se détacher de son destin, Hana avait réussi, Kanna lui non. La juunin de Kumo devait protéger son supérieur et son amant jusqu'à la mort, c'est pour ça que le Raikage n'avait d'autre choix que de donner son ultime ordre à la femme de sa vie, celui de vivre. Setsuri se rapprochait, il ne devait pas entendre sa voix.
- Hana... Hana... écoute moi, ne réponds pas, je veux que tu partes loin d'ici, quitte Kumo s'il le faut, tu dois vivre Hana, tu m'entends, tu dois vivre !
- Bien, je vois que vous avez refusé la mort sans souffrance aucune que je vous avez réservé, il est bien malheureux que vous choisissiez le chemin de la douleur plutôt que celui de la raison. Je n’ai rien contre vous, aucun grief, vraiment, mais voyez vous, contrairement à ce que vous pensez sûrement cher Raikage, je ne suis qu’un mercenaire, et j’exécute la mission qui m’est ainsi donnée. Un mercenaire se doit d’appliquer la mission qui lui est offerte par le plus payant, et hélas, ces missions ont été de mener à la perte de deux Raikage, Killer Bee, et vous à présent. Je n’aime guère la mort et les batailles, ainsi j’espérais réellement vous éliminer sur le champ, ce qui m’aurait évité de devoir continuer cette sale besogne, mais ainsi soit-il, l’homme n’apprend jamais de ses erreurs et est incapable de voir ses propres limites. Il est temps d’en finir. Kuroshi ! Allons-y mon ami !
Le temps que Kanna finit de donner son dernier souhait, Setsuri s'était enfin rapproché de lui, et donna son dernier discours pour le Raikage, sa bête était à ses côtés, puis Setsuri invoqua Kurushimi, les opposants utilisèrent plusieurs techniques pour faire souffrir les deux ninjas de Kumo, deux balles rouges vint toucher Hana et les attaques explosa sur elle, fort heureusement elle respirait encore, difficilement mais elle respirait. Quand à Kanna, ce fut le prétendu roi des démons qui se permit d'achever le Raikage à coup de Katana, lorsque les coups s’arrêtèrent, la pluie commença à tomber, Setsuri et ses monstres s'en alla au loin, pensant avoir fini leur missions.. il l'avait fait, il l'avait accompli avec brio, il ne restait que quelques secondes au jeune homme pour mourir et rejoindre l'autre côté. Des chants apparurent de nulle part, des cris, des noms, on appelait Kanna, mais qui ? Qui cherchait à l'appeler à ce funeste moment ?
[ Flash ]
- Il semblerait que ta route s'achève ici, mon garçon. Je t'avais prévenu pourtant, il n'y a que la mort qui nous attends au bout de cette route... mais... j'admire ta ruse. Tu as contourné le chemin, et tu as tenté de t’accaparer d'une liberté qui ne t'appartenait pas Kanna, tu aurais du suivre mes desseins, je t'ai donné la vie, le pouvoir, que m'as-tu donné en échange ? Ta trahison ! C'est donc pour ça que ta mort provoquera la renaissance de ton jumeau Kanna, ne sois pas surpris, toi et moi savons que Seiz attends ce moment depuis longtemps... il fait partis de toi comme de moi, et toi tu fais partis de lui comme de moi. Nous sommes liés petit, tu connais la règle pas vrai ? Si l'un meurt, l'autre survis. Tu vas laissez ta place Kanna, car après tout... c'était ton destin.
Ou étions nous ? Dans les profondeurs du néant... c'est là que Kanna voyait Zero, enfin jubilant devant sa victoire qu'il attendait depuis des lustres, il savourait son plaisir à pouvoir écraser son traître, le Raikage était sur les routes de la mort, plus personne ne pouvait l'aider à présent, cependant avec les restes de ses forces, il devait essayer de prévenir Hana, d'un éventuel danger qui arrivera dans l'avenir, car si jamais Hana venait à rencontrer Seiz, ce que Kanna priait pour pas que ce soit le cas, c'était justement de ne pas le côtoyer. Hana ne devait pas côtoyer Seiz, ni l'aider, ni le rencontrer. Il ne pouvait pas laisser la jeune fille entre les mains de son double maléfique. Cela lui briserait le cœur.
[ Flash ]
- Hana... tu ne dois pas... dois pas... mon jum... méfie toi de mon jume...au.
Il aurait voulu finir sa phrase, mais la souffrance le domina et l'obligea à trépasser pour toujours, en route pour l'éternité, il allait goûter au plus grand des enfers, peu importe sa souffrance, si Seiz venait à rencontrer Hana, il pourra toujours la voir de là-haut, et priez pour qu'elle vive heureuse, pour toujours, jusqu'à la fin...
Sujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Dim 29 Mai 2011 - 11:23
« UNTIL DEATH DO PART ... »
Jusqu'à ce que la mort nous sépare...
Nous étions à l'extérieur et il était de mon devoir de le protéger. J'en avais fait la promesse... Dès l'instant où j'ai mis les pieds dans l'équipe du Raikage, je savais que j'étais lié à quelque chose appelé le devoir... Mon devoir était de protéger ce village et son dirigeant. Je me trouvais debout et bien, malgré la douleur qui me frappait actuellement tout mon être. Oui, la chute m'avait endommagée mais j'étais encore là comme si une force invisible m'avait donné un don précieux : celui de gagner du temps... Mais je suis loin du compte.. très loin... Je pouvais accumuler plus que ça mais ce qui me tenait debout était la vie du Raikage. Je ne faisais que mon devoir de Ninja ayant prêté allégeance à Kumo et son système politique. C'était il y a quatre ans en arrière... Je me revois debout sur la belle place du village. Mais levé et face au Raikage, je prête serment de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger Kumo et son chef. Aujourd'hui, ce serment me lie toujours au village et je n'ai pas l'intention de le rompre aussi facilement.
Toujours debout bien que dans un sale état, je me tenais là et j'étais bien déterminé à ne rien laisser passer. Quitte à tout prendre dans la figure. J'avais pas peur de la suite... Vraiment pas... Il arrivera de toute façon un moment où je devrais rejoindre mes amis du passé, ma véritable famille et mon maître décédé. La mort est un cycle de la vie après tout. C'est alors que je le vois approcher tandis qu'il est tapis sur sa chose volante... Il se met à parler... Chose assez étonnant, il est tout de même un homme et il parle de l'homme comme s'il n'est pas un... Néanmoins, je fronce les sourcils en entendant le nom de Killer Bee... Ainsi, il était aussi responsable de la mort du Rokudaime Raikage... Cela l'a surprend comme cela ne l'a surprend pas car elle connait mieux que personne le système des mercenaires. Elle le fut durant les trois quart de sa vie. Même si c'était plus mon maître que moi. Néanmoins, je ne suis pas folle et je ne compte pas en finir là. Puis un rugissement se fait entendre et la jeune femme ne se bouche même pas les oreilles. Mais l'imposante stature fait un peu peur. Qu'importe... Je suis là et j'y reste... Restant aux côtés de Kanna, je m'apprêtais à faire quelque chose mais une voix frappe mon esprit et semble m'immobiliser sur place.
C'est alors qu'une fumée blanche se manifeste et je vis une sorte de chèvre ailée. Heu... C'est quoi ça ? Je rêve ou quoi ? Depuis quand les chèvres ont des ailes ? Je secoue ma tête et mon regard croise celui de l'invocation. Je sens alors le vent du au battement d'ailes de la première créature. Je dois lutter contre deux démons et l'accusateur... Je ne sais pas encore comment je vais faire pour lutter mais je n'ai pas vraiment le temps d'y réfléchir. Restant vigilante, je vois 4 boules apparaitre sur le terrain et deux foncèrent sur moi. Au vu de leur rapidité, je n'ai rien pu tenter et elle n’explose en pleine face m'envoyant planer plus loin. Fait chier... Bordel de merde. Atterrissant contre un mur, c'est de nouveau le dos qui prend... Grimaçant, je tente de me relever mais la douleur me fait libérer un cri de douleur. Je ne suis franchement pas maligne sur ce coup. Puis je remarque une pluie de feu dans le ciel... Tremblante au niveau des membres supérieurs, je tente de calmer tout ça mais la douleur est vraiment peu supportable. Serrant les dents, je me relève avec difficulté et j'évite de justesse les boules de feu qui m'arrive dessus. Je déteste ça... Je tiens à peine debout et je suis obligée de jouer les marionnettes afin de ne pas mourir sous la douleur.
« - Kanna ! »
J'étais comme immobile.. . Par deux fois, j'ai entendu cette voix et je savais à qui elle appartenait. J'étais pétrifiée... Non pas de peur mais pour une des rares fois, je ne savais pas si je devais obéir ou non ? La pluie avait commencer à tomber et je lève les yeux au ciel. Puis je tourne ma tête vers Kanna où elle remarque l'état de celui-ci. Lâchant mon bâton, je me précipite vers lui... De toute façon, le combat n'avait plus aucune importance maintenant. Le Raikage allait mourir et sa tâche était terminé. J'ai échoué dans ma mission... Je n'ai pas su protéger le Raikage comme je l'avais promis... Se mettant à genou, je sers la main de celui-ci et je ne regarde même pas mes adversaires. Qu'il m'attaque s'il le souhaite... Je n'ai plus aucune raison de me battre. Malgré qu'il pleut, des larmes étaient présentes sur les joues de celle-ci, elle ne voulait pas qu'il meurt... Passant ma main sur son visage, je voulais qu'il ressent mon affection pour lui avant de partir loin d'ici, dans un monde peut-être meilleur que celui-ci. Puis je l'entends dire que je devais me méfier de son jumeau... Ainsi il avait d'autres secrets... Je vois alors ses yeux se fermés et je baisse la tête pour laisser mon chagrin emporter ma colère... Je n'avais pas la force de me relever pour aller bastonner la personne qui a tué celui à qui j'avais promis de protèger.
InvitéInvité
Sujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Dim 29 Mai 2011 - 15:21
Les larmes de la guerre sont certainement les plus redoutables de toutes, chagrin, colère, peine, haine, ce sont là toutes les sensations et sentiments qui se mêlent en un tourbillon terrifiant, un gouffre sans fin dans lequel la spirale infernale de la terreur et de la souffrance vient réclamer son du, accompagné du chant chaotique de ceux qui à jamais sont tombés dans les abysses d’un enfer inconnu. Il n’y a rien aux yeux de nombreux d’entre nous qui soit pire que cette sombre et funeste tragédie, la plus grande de toute, mais aussi la plus impitoyable car peut importe son issu, elle ne laisse dans son sillage que l’amertume de la peine et de désarroi, la douleur de la mort et de la perte de ce qu’on avait auparavant en ce bas monde de si important. Il faut y voir là le sombre destin d’une humanité dont les seuls mœurs sont biens de se battre pour la survie de son égo seul et d’ainsi ne perpétrer que l’art de la guerre dans le seul but d’assurer la gloire de son propre monde, au détriment des autres. On pouvait évidemment mettre cela sur le compte de la bassesse humaine, une espèce dont j’avais parfois bien honte de faire partie tant les mœurs et l’esprit de cette dernière étaient parfois révoltants et insultants, car l’homme de part sa seule nature ne peut que vivre plongé dans son propre égoïsme, même si il prétend parfois lutter pour l’avenir du monde lui-même… Mais il était aussi possible d’y voir là le simple jeu de damné que se livraient les dieux dans leur impérissable orgueil, dans cette envie ignoble qu’ils ont de vouloir voir leurs marionnettes de chaire et de sang se livrer bataille au quotidien dans tous les domaines possibles et imaginables, et ce afin de se repaître du spectacle de vers grouillants à la surface d’un sol poussiéreux, tandis qu’eux figés à jamais dans l’esquisse d’une pseudo immortalité, ne sont condamnés qu’a suivre l’évolution du monde à travers les sentiments et souffrances des autres. Toutefois il n’était pas aisé de mettre tout sur le dos de ces faux dieux, car au fond il était force de constater que nous avions quand même une certaine part de responsabilité dans chaque mal que nous engendrions en ce bas monde, et c’est pourquoi en ce moment même au milieu de cette bataille qui avait pour plancher de théâtre le village caché de la foudre, Kumo, je me sentais moi-même responsable de cette tragédie ainsi engendrée, mais au fond de moi-même je la savais nécessaire, et c’est ce qui me permettait de garder la tête haute en cette situation des plus déplorables, car ainsi je pouvais m’assurer une place à laquelle je pourrais avoir une vie plus simple, et qui me rendrait la tâche plus aisée dans mes recherches et études sur ce monde lui-même, et sur la nature même de la divinité afin de trouver le moyen de les abattre à tout prix.
Le temps semblait en ce lieu s’écouler si lentement, que tout paraissait se dérouler au ralentit, comme si le ciel lui-même se mêlait de cette affaire afin de pouvoir mettre en pause cette scène des plus lourdes et d’en jouir le plus longtemps possible. Le soleil déchirait le ciel dans une dernière lueur d’aube, éclairant les ruines et les façades encore intact d’une lueur d’or qui sombrait peu à peu dans une pénombre des plus totales, car les nuages qui avaient daignés offrir un instant de chaleur semblaient de nouveau recouvrir le soleil couchant afin de forcer la nuit elle-même à s’installer plus tôt que prévu, donnant à cet endroit une atmosphère plus pesante et lourde encore, un effet accentué par les ombres et lumières projetés par les rares torches encore en place dans les environs. Le combat a toujours un goût amer et sucré à la fois, la douceur venant de cette sensation d’existence qui s’écoule en nous lorsque les feux de la victoire se font enfin voir, les chants de la grandeur venant eux aussi résonner dans votre cœur pour vous apporter la bénédiction d’un nouveau lendemain, et l’amertume venant de cette tristesse palpable qui emplit la globalité des champs de batailles lorsque le sang et les larmes ont enfin fini de couler, ou commencent à couler même. J’avais lancé mes attaques, et à présent, complètement statique, immobile, regardant dans le vague, j’attendais comme inconscient que tout cela se termine enfin, que ce combat des plus pénibles arrive enfin à son terme. Le son des explosions perpétrés par les attaques de Kurushimi m’indifféraient complètement tant je me laissais emporter dans le vague de mes pensées, le néant qui suit la sensation de ténèbres, la douleur que l’on engendre sur son passage. Nous sommes humains, mais nous prenons alors l’apparence de démons encagoulés dans des nuages noires, un visage squelettique semblant prendre la place de notre, nous devenons des monstres au cœur humain, et à la faiblesse mortellement humaine. Un son clair et strident se fait alors entendre, me ramenant à des pensées plus centrées sur ce qui se déroulait sur mes yeux, je devais rester sur mes gardes car le combat n’était hélas pas encore terminé, du moins pour l’instant, car je le savais, ce n’était qu’une question de minutes, voir de secondes avant que ne triomphe de cet adversaire qui m’était imposé de par ma condition de mercenaire. La lame de Kuroshi, mon plus fidèle partenaire en ce bas monde tranchait le vent même, s’abattant avec furie sur le raikage lui-même… De là où j’étais je ne voyais guère si la lame avait finalement mordue dans la chaire de cet homme que je devais abattre, mais lorsque finalement, une lueur ocre s’étendit dans le sillage de la lame, comme une dernière lumière avant de faire sombrer ce corps dans les ténèbres, et que la silhouette qui se tenait face au seigneur des démons s’écroule au sol, j’avais atteint la certitude que la cible était finalement neutralisée, que sa mort allait point tarder à survenir. Un léger vent accompagna la chute de l’homme qui quelques secondes auparavant était nommé le ninja le plus puissant de Kumo, comme pour accompagner l’âme mourante vers les limbes de l’au delà, ou du ciel lui-même. Alors que j’observais de loin le démon royal reprendre son envol, poussant un nouveau hurlement qui signifiant clairement que sa cible était enfin tombée, que l’ennemi de sa majesté n’avait eu aucune chance contre la grandeur et la puissance de son sang royal et démoniaque, je vis une seconde silhouette titubante se rapprocher de ma victime désignée. Je vis du coin de l’œil que Kurushimi s’apprêtait à lancer une nouvelle offensive mais d’un signe de main je lui dis de ne rien faire, le combat était pour ma part terminé, et je ne déchainerai de nouveau ma puissance et celle de mes partenaires sur elle que si elle osait tenter de m’attaquer de nouveau, ce que je n’espérais pas, car assez de sang avait pour le moment coulé dans ce village en un laps de temps aussi court. Elle s’était agenouillé à côté la dépouille du kage, et ne semblait plus être animée de la volonté de combattre. Je m’approchais un peu, tout en gardant une certaine distance, le roi démon survolant toujours la scène, ses yeux braqués sur Kanna afin de surveiller le déroulement des choses, tel était son comportement, préférant toujours assurer sa garde et être sur que sa victime ne se relèvera plus. Toutefois, gardant ses yeux sur eux, il s’approcha de moi, tournant rapidement ses yeux vers moi avant de reporter son attention sur nos adversaires, comme pour s’assurer que moi-même j’allais bien. Un faible sourire traversa mon visage alors que de lourdes gouttes d’eau commençaient à s’écraser sur mon visage blafard. La pluie venait accompagner cette bataille afin de la recouvrir d’un linceul de fraicheur et de mort, comme si le ciel pleurait finalement cette macabre mise en scène.
-Il est bien étrange de voir comment les choses peuvent se dérouler, n’es-tu pas d’accord Kuroshi ? -Certes, mais le combat est nécessaire, ne l’oubli jamais, sinon nous serons irrémédiablement entraîné dans les enfers sous le poids de nos pêchés, et de la folie céleste. -Je ne l’oubli pas… Peux-tu rester ici et les surveiller ? il faut éviter que quelqu’un tente quoique ce soit… -Bien.
Je me retournais alors tandis que le roi prenait son envol pour tourner dans le ciel au dessus de notre champ de bataille, surveillant les deux victimes de ce combat, et ce afin de porter mes yeux sur le second démon que j’avais invoqué à mes côtés, Kurushimi. Je fis signe à la créature de s’approcher, lui murmurant alors rapidement de nouveaux ordres… Je lui demandais de partir surveiller le village dans sa globalité, sans intervenir dans les combats des autres, car notre propre combat était terminé, et le reste n’était que la tragédie de personnes dont nous n’appartenions pas. La créature qui s’attendait à pouvoir continuer de combattre fit grise mine, mais s’exécuta, sachant pertinemment que s’il ne suivait pas mon ordre, ce serait son propre roi qui viendrait lui expliquer le reste des choses à sa manière. Un petit bruit d’explosion retentit, mes dragons de ténèbres venaient de s’écraser contre diverses façades qui volèrent en éclat. Je sautais du toit sur lequel nous étions, et repartais vers l’entrée de la tour du kage qui sous peu serait mon propre domaine à présent que Kanna était partit rejoindre les marées et tourbières du monde des morts. Alors que j’atteignais enfin la porte de la tour, plusieurs silhouettes se détachèrent de l’ombre et s’approchèrent de moi. De par leur accoutrement et leur attitude à mon égard lorsqu’ils vinrent à ma rencontrer, je savais qu’il s’agissait des membres du conseil, la majorité d’ailleurs, qui nous était acquis, ou plutôt qui m’étaient acquis dès le départ, ayant œuvré dans l’ombre pour assurer la réussite de ma mission. En ce moment même, leur présence m’importunait au plus haut point, aussi je ne pris nullement la peine de poser mes yeux sur eux, préférant regardant au loin. Un vacarme lourd se fit alors entendre, un détachement d’anbus arrivait afin de combattre l’intrus que j’étais. Un des membres de conseil s’interposa alors, leur donnant l’ordre de baisser les armes car ils avaient en face d’eux le véritable raikage, une récompense qui me revenait de droit car j’avais abattu l’imposteur qu’était Kanna…
-Cessez donc idiots, cet homme a été engagé par nos soins afin d’éliminer le raikage Kanna qui n’était qu’un tyran et un génocide en puissance, une menace pour notre cité et le monde ninja lui-même. Cet homme que vous menacez à présent de vos armes est votre nouveau Kage, Rokudaime Raikage, Setsuri Hazu. Faites passer le message à nos troupes, immédiatement, et que ceux qui continuent de soutenir Kanna soient mit aux arrêts !
Un bruissement de voix étouffés et surprises se firent entendre, mais nul homme n’osa protester… Ma bataille était terminée, ma mission était accomplie, j’étais à présent celui qui tenait entre ses mains l’avenir de Kumo et de toutes les vies s’y trouvant, aussi à présent non pas en tant que mercenaire mais en tant que kage, j’espérais que les combats s’arrêtent vite car trop de victimes avaient sombrées dans le néant de ce combat absurde.
InvitéInvité
Sujet: Re: Une condamnation pour le raikage (pv : Sasori - raikage kanna ? ) Ven 3 Juin 2011 - 0:07
« SUFFERING REMINDS US HUMAN ... »
La souffrance nous rappelle que nous sommes humains...
La pluie ne cessait de tomber... Cette fois, les dieux semblaient pleurer la perte d'un kage qui n'a jamais voulu la guerre.. Juste la paix... Je me trouvais là assise sur le sol trempé mélangé à de la boue qui arpentait mes jambes pliées près du corps de celui que j'aurais du protéger. Et j'ai lamentablement échouée... Je ne suis pas capable de tenir une promesse... Je n'ai plus rien à faire ici. Restant néanmoins auprès du corps de Kanna, j'étais comme pétrifiée et j'avais du mal à accepter sa mort... Il était mort... Sous mes yeux... Maintenant, je ressemblais plus à une petite fille qu'à un ninja... Néanmoins dans ce silence de mort, des sanglots se font entendre... Ce sont mes sanglots... Ceux de la perte d'un être qui j'aimais de tout mon cœur et de tout mon corps... Mais je ne voulais pas me faire de faux espoirs. Ayant les bases en médical, j'illumine mes mains de mon chakra qui passe tout au dessus du corps de Kanna... C'est là que j'ai su que tout était terminé...
Après plusieurs secondes, je me mets à trembler sous la peine et la colère... Tout semblait disparaître mais tout semblait si douloureux. J'avais mal... Si mal... Puis je laisse mon corps tomber sur celui de Kanna. Posant mon visage sur son torse, je me mets vivement à pleurer... à chaude larme.. C'était fini et j'avais échouée dans mon rôle... Pourquoi m'avait-on séparé de celui que j'aime ? Parce qu'il était Kage ? Je ne trouve pas ça injuste... Je dois être maudite... Mais je n'ai pas le cœur à rire mais plutôt à pleurer... Mon bâton se trouvait bien plus loin et je l'avais lâché pour rejoindre celui que j'aime... Mais il m'avait ordonné de vivre même si je devais quitter le village... Et c'est un ordre dur à suivre... Je voyais en lui mon avenir... Je voyais en lui mon bonheur... Mais tout s'effondre... Si seulement, il connaissait la vérité... Je n'ai pas eu le temps de lui dire... J'emporterais mon secret dans ma mort... Puisqu'il n'est plus là pour le voir... Blessée, j'avais si mal... Mais cette douleur semblait si éphémère à côté de celle que j'éprouvais sur le moment. Restant baissé près de lui, je laissais mes sanglots coulés sur ce qu'il reste de ce corps de chef aujourd'hui tombé... Kanna, je t'aime et je t'aimerais toujours...
Mais tandis que je voulais être seule et laisser ma peine partir, j'entends des bruits. Ne bougeant pas, je ne voulais pas bouger... Je ne voulais pas quitter le corps du chef qui a donner sa vie par obligation alors que j'avais fait ce que j'avais pu pour le protéger. Puis, j'entends des bruits de pas derrière moi puis une main se pose sur mon épaule. Levant vivement la main pour attraper celle qui venait de se poser sur moi, je me lève vivement et je mets le bras en clé de sol. Il s'agissait d'un ANBU puisqu'il portait un masque. Sur mon visage, la colère et la haine était visible. Tous savaient qu'il n'était pas bon de s'en prendre à moi lorsque je suis dans cet état. Or un ANBU se risque à parler. Ils étaient trois autour de moi... Trois seulement...
« - Hana, lâchez-le je vous prie... » « - Pourquoi faire. Je sais très bien ce que vous venez faire... Je ne me laisserais pas faire... » « - N'aggravez pas votre cas... Le Conseil a ordonné l'arrestation des pro-kanna. Vous ne pouvez plus rien faire... Il est mort et un nouveau Raikage a été nommé par le Conseil... » « - Je me fiche de cette décision. Je n'ai plus ma place ici... » « - Au contraire... Vous avez encore votre place... Nos enfants ont encore besoin de leur instructeur... » « - Je ne suis même pas capable de protéger un Kage alors comment je peux protéger des enfants ? Allez, dites-le moi... » « - Au nom du Conseil, je suis contraint de vous faire arrêter... » « - Allez au diable... »
Suite à cette discussion, je n'hésite à les faire exploser et je mis un peu de temps pour me débarrasser d'eux. De toute façon, je suis déjà condamner alors autant faire le plus de dégâts. Crachant sur leur corps, j'attrape un masque que je pose sur ma tête. J'entends alors un gémissement de douleur et je m'approche d'un des corps. Dans son état, il ne survivra pas alors je lui extorque quelque chose qui concerne le nouveau Raikage. Ainsi il avait été engagé pour tuer Kanna. Je sentais mon sang ne faire qu'un tour et je libère un cri de rage. Attrapant les trois katana, je les garde sur moi et je m'approche du corps de Kanna afin de prendre son collier et son bracelet avant de rejoindre la tour. Habituée à la discrétion, je dissimule mon chakra et je lance les trois katana sur les membres du conseil. Le premier était celui qui avait dit au ANBU que le nouveau Raikage avait été embauché... Voilà où est parti l'argent du village... Et les deux autres suivirent leur route. Les trois atteignent leur cible et je laisse mon masque tomber... Je ne cherche pas à abattre le nouveau raikage mais nos chemins se croiseront de nouveau. Manifestant un sourire machiavélique, je disparais avant que lui ou un de ses monstres est le temps de lancer quoique se soit. Je devais désormais assurer ma sécurité...
Il me restait une chose à faire... Une seule... Après, je n'avais plus qu'à quitter le village. Détachant mon bandeau de Kumo de mon bras droit, je sors un kunai que je casse en rayant le symbole pour signaler que je ne suis plus membre du village... Le mettant face caché à ma taille, je devais retrouver Shin et lui dire la vérité. Désormais le temps au sein du village m'était compté et je devais tout faire pour disparaitre. Je me dirige vers les lieux où il y avait les explosions, je reconnais au loin le chakra de Shin. Puis je m'arrête et j'observe le combat. La pluie frappait encore le ciel et je priais pour qu'on veille sur moi le temps de mon exil... Le conseil a trahit Kanna et par conséquent,, ce village n'est plus digne de confiance. Mais au fond, je pense à tous ses enfants qui sont passés à l'académie... Ils sont désormais mes ennemis... Je n'ai plus le choix. Je préfère m'exiler plutôt que d'être emprisonnée sous prétexte que je suis une pro-kanna. Je ne l'admettrais jamais et il restera à tout jamais dans mon cœur. Mettant autour de mon cou le collier de Kanna, je ne l'oublierais jamais. Puis je mets le bracelet autour de mon poignet droit. Ce sont mes derniers souvenirs de celui-ci...
De loin, j'observe le combat puis je le vois chercher une cachette. Le rejoignant rapidement, je le transporte quelque part pour lui parler quelques secondes... Juste quelques secondes... Pas plus... Il devait savoir... Il était le bras droit de Kanna mais aussi son ami et son confident ou presque. Bien que je sois dans un sale état, Shin n'était pas mieux mais c'est ensemble que nous nous battions pour ce que notre survie. Je devais lui dire. Mais les larmes me remonte aux yeux...
« - Okaasan ? » « - Shin... Kanna est mort et le Conseil à ordonné l'arrestation de tout ceux qui le soutien... Je quitte Kumo... Allons nous en... » « - Non, je ne partirais pas... J'ai encore une tâche à faire... » « - Qui est ? » « - Gargo... C'est un traitre... Il doit disparaître. » « - Tu es vraiment sûr de vouloir t'en débarrasser ? » « - Oui... » « - Dans ce cas... Bonne chance... »
J'attrape son bras et un signe apparaît. C'est comme deux amoureux qui boivent un vers de vin les bras croisés sauf que nos poings se trouvent sur notre cœur. Par ce geste, je montrais à Shin que je m'inquiète. Kanna n'est plus et ce n'est pas le moment de perdre mon second coéquipier... ET mon dernier pour ainsi dire. Après quoi, il me fait le salut de l'équipe avant de disparaitre dans un faible nuage de fumée. Je libère un soupir et je devais disparaître... Cette fois, je serais seule... Remettant mon bandeau avec le symbole du village barré sur mon bras, je jette un dernier coup d’œil à Shin avant de disparaître... Je ne devais pas trainer... Mais une dernière chose à faire avant... Après, je ne serais plus jamais dans ce village... Plus jamais...
Fujita Kodo ~ Nanadaime Hokage - Chef du Clan Hyûga - Admin ~