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Kazaru Taiko [FINI]

Kazaru Taiko
~ Chuunin de Kumo ~
Kazaru Taiko~ Chuunin de Kumo ~
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Feuille de Ninja
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Kazaru Taiko [FINI] Left_bar_bleue226/1000Kazaru Taiko [FINI] Empty_bar_bleue  (226/1000)
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MessageSujet: Kazaru Taiko [FINI] Kazaru Taiko [FINI] Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 14:21

Présentation de [ KAZARU - TAIKO ] .

Prénom et Nom : Kazaru Taiko
Âge : 13 ans
Village / organisation désirée :Kumo


MON PERSONNAGE


Kazaru Taiko [FINI] 1236585354_470x353_killua

Description physique :

Le physique est malgré les dires de certains hypocrites, la chose la plus important chez une personne. Et bien sûr le fait que cette personne soit ninja ou non, ne change absolument rien. Et cela je l’ai compris depuis que je suis tout jeune, c’est pour cela que j’ai toujours fait attention aux éléments de mon apparence. Je ne faisais pas cela pour m’attirer les regards des personnes du sexe opposé, mais pour essayer au maximum de cacher mon jeune âge. En effet malgré mes treize ans, j’en faisais plus grâce aux entraînements que je pratiquais quotidiennement. J’arrivais aussi à me vieillir grâce aux vêtements que je choisissais soigneusement. Si je faisais tout cela ce n’était pas dans le but d’avoir la classe ou quoi que ce soit d’autre, si je faisais cela c’était pour paraître moins ‘’gamin’’ comme ils disaient, je voulais gravir les échelons et peu importe le potentiel et le niveau que je pouvais avoir, personne ne pouvait obéir convenablement à un enfant de treize ans.

Bon puisque ce que vous voulez apparemment ce n’est pas l’explication de mon physique mais sa description en elle-même, et que vous n’êtes pas capables de me regarder pour connaître vos réponses, je vais me détailler. Commençons par la tête, mes cheveux étaient de taille moyenne, d’une couleur assez rare, le blanc. Délaissant mes cheveux, je ne les coupais que lorsqu’ils commençaient à me gêner lors de mes mouvements. J’adorais mes cheveux car en plus de ne m’accorder que des avantages, ils étaient uniques et ils attiraient généralement le regard des personnes qui passaient autour de moi. Mes yeux étaient assez particuliers eux aussi, mais rien d’extraordinaire. Ils changeaient de couleur en fonction de la météo ou de la saison. Même si habituellement ils étaient d’un bleu profond, il arrivait quelque fois qu’ils passent au vert ou alors au blanc. Je n’explique pas ce phénomène qui m’a valu la surprise de certaine personne. Mes yeux étaient assez grands, ils étaient tels qu’ils me permettaient de déstabiliser les personnes qui plongeaient leurs regards dans le mien. Mon nez n’avait quant à lui aucun élément particulier, assez petit mais pas trop, il ne constitue pas un élément de discussion. Mes oreilles cachées par mes cheveux, n’étaient visibles que lorsque je courais, enfin pour les personnes qui arrivaient à me suivre du regard.

Parlons maintenant de mon corps. La chose qui m’énervait le plus dans mon physique était une des seules choses que je ne pouvais maîtriser, c’était ma taille. D’un mètre cinquante-cinq, je faisais la même taille que les enfants de mon âge mais pour moi qui voulais paraître plus vieux, c’était vraiment un handicap majeur dans mon objectif. Mes bras, bien proportionnés avec mon corps étaient donc petits, ce qui me donnait une mauvaise allonge lors des combats au corps à corps, j’ai donc du compensé avec la vitesse. Il faut aussi savoir que j'ai toujours était parfaitement ambidextre. Mes bras sont assez musclés, même si pour quelqu’un de mon âge cela paraissait phénoménal je voulais toujours plus et je faisais des entraînements musculaires en plus de mes entraînements au Taijutsu pour les rendre pour musclés et souples à la fois. Car même si je voulais développer mes muscles pour améliorer mes compétences dans le Taijutsu, je ne voulais absolument pas que cela diminue mes capacités de vitesse et de souplesse, j’améliorai donc mes bras pour atteindre le summum de mes capacités physiques.

On arrive aux éléments les plus importants de mon physique, mes jambes. Plus grandes que le reste de mon corps, fines, légères et musclées à la fois, elle me permette de courir très vite mais aussi à supporter la vitesse apportée par mon affinité assez spéciale. Je courais tous les jours pour augment leurs potentiels. Les jambes sont la partie du corps que je travaillais le plus, et ce pour atteindre la perfection.

Avec tout cela, on arrive à la dernière partie, les vêtements. Mon bandeau, objet que je ne supportais pas, car je ne savais jamais où le mettre, j’avais finis par décider à contrecœur de l’installer sur mon front derrière mes cheveux. Je n’ai jamais compris pourquoi les ninjas ont toujours eu besoin d’un bandeau pour s’identifier comme tel. Mais comme je me faisais réprimander lorsque je ne le portais pas, j’avais finis par accepter l’idée que je n’y échapperais pas. Et puis j’avais finis par m’y habituer et le symbole qui y était représenté était assez beau. Mon style vestimentaire était assez banal. Il n’offrait aucune protection, très léger, il me permettait d’avoir une liberté de mouvement totale. J’étais généralement habillé en noir, avec des vêtements de tissus fins. Mes chaussures quant à elle alliaient un grand confort, un bon maintien et une très grande résistance à la vitesse et à l’usure.

Description morale :

Qu’est ce qui caractérise l’esprit de quelqu’un ? Son éducation ou bien est-ce prédestiné ? C’est une question que je me suis déjà posé plus jeune, et j’étais arrivé à la conclusion que c’était forcément du à l’éducation car je ne pouvais imaginer des gens foncièrement mauvais qui ne pourront jamais changer. Et puis j’ai vécu, et j’ai atteint la conclusion que peu importe la réponse à la question car même quelqu’un de mauvais peut faire des choses biens, tout dépendait du point de vue. C’était la chose qui me caractérisait le mieux, je ne pouvais supporter l’idée que des gens puissent faire le mal consciemment et sans avoir le moindre remord. De nature assez belliqueuse, je pouvais très bien imaginer que quelqu’un puisse commettre un crime. Mais le faire et s’en vanter sont deux choses totalement différentes. J’entendais parfois des ninjas racontaient les massacres qu’ils avaient commis lors de missions, ils en riaient comme s’il s’agissait d’un jeu. Et c’était les mêmes personnes qui me prenaient pour un gamin, soi-disant incapable de comprendre le sens de la vie. Ces ninjas étaient les pires de tous, ceux qui ne tuaient pas pour le bien de leurs missions mais pour le bien de leur sadisme. Je n’étais pas comme eux, chaque combat que j’avais effectué s’était fait dans le respect mutuel des combattants. Le respect était effectivement pour moi très important car il permettait de se faire des amis mais aussi à inspirer la confiance de son entourage. Et puis cela permettait de ne pas froisser une personne trop belliqueuse pour t’ignorer. J’apprécier aussi le courage et la détermination ; un homme courageux fera de grandes choses, un homme déterminé réussira tout ce qu’il entreprendra. Un homme courageux et déterminé ne pourra que devenir un héros. C’était cette phrase que je me répétais lorsque j’hésitais lors d’une mission trop périlleuse. Je faisais donc tout mon possible pour essayer de mettre en avant ses deux qualités.

De nature assez instinctif, je me laissais souvent absorbé par les combats et il m’arrivait de laisser parler mon instinct au grand damne des stratèges. Mettant de côté mon intelligence lors des combats, les seules stratégies que j’arrivais à faire s’arrêtaient lorsque le combat commençait. Utilisant plus la force et la vitesse que la ruse, je mettais tout en œuvre pour battre mes adversaires avant qu’ils n’aient eu le temps de concocter une stratégie contre moi cela mettait en rogne tous les senseïs que j’avais eu. Mon incapacité à réfléchir lors des combats avait heureusement était compensé par la vitesse de mes actions et de mon temps de réaction.

S’il y avait une qualité que je possédais et qui était appréciée de tous, c’était mon obéissance aux ordres. Cela me valu la sympathie de tous mes supérieurs. J’avais compris que les ordres que l’on me donnait, ne pouvaient être discutés. Donc lorsque quelqu’un qui avait autorité sur moi me donnait un ordre, j’exécutai sans poser la moindre question ni réclamation. Mais cette qualité amenait un défaut, lorsque je donnais un ordre, même si cela n’arrivait pas souvent, je ne supportais pas l’insubordination et me désobéir, me mettais en colère. Et j’avais raison de m’énerver, à quoi bon obéir aux ordres si en retour mes ordres ne servaient à rien. J’étais aussi très sociable, me liant d’amitié très facilement, gagner ma confiance était assez facile, même si la perdre, l’était tout autant. Sans préjugé, j’essayais au maximum d’être correct avec tout le monde, et exigeais que les autres en fassent de même. A la fois mature et extraverti, je me liais d’amitié à la fois aux enfants de mon âge et aux adultes.

Son histoire :

Chapitre 1- Prologue.

Qu’est-ce qui fait la force d’un ninja ? Le talent en fait partit soit, l’inné n’est malheureusement pas quelque chose sur lequel l’on puisse jouer, tout ce joue à la naissance. La deuxième chose est l’expérience, chose qui est dirigée par tous les événements d’une vie. Ce sont ces deux choses qui constituent la force d’un ninja. Pour la première chose, j’avais eu la chance d’être né dans un clan qui maîtrisait le Jinton, l’art de manipuler la vitesse. Malheureusement, je ne sus jamais si les membres de mon clan avaient déjà réussi à maîtriser cette capacité, car après les multiples guerres, les meilleures éléments de mon clan étaient morts et la sélection naturelle avait fait l’effet inverse, les faibles ne participaient pas à la guerre, ils survivaient ; les forts eux, mourraient au combat. Mon clan avait fini par devenir un clan marchand. Mais tout cela je ne l’ai appris que dans des documents de mon village car je n’ai jamais rencontré personne de mon clan. J’avais donc eu de la chance sur l’innée. Quant au deuxième élément, ma chance était moins évidente, mais ce point là, je vais vous l’expliquer plus en détail pour que vous décidiez seul si effectivement je suis chanceux ou pas.


Chapitre 2- Des débuts difficiles.

Mon histoire commence treize ans auparavant. Les éléments qui composent ma naissance me sont encore très inconnus, le début de mon histoire est donc de mon imagination, j’ai créé cette histoire en me basant sur le plus d’élément véridique possible. Tout en restant le plus objectif possible. Je sais donc que mes parents étaient des marchands très pauvres. Menant une vie difficile, ma mère tomba enceinte. Après une crise économique du à la guerre, leur situation s’empiraient de jours en jours, ils vivaient dans des conditions déplorables. L’arrivé d’un enfant ne pouvait être que le début d’une suite de problèmes. Plus les jours passaient, plus ils devenaient pauvres, car ma mère ne pouvait plus travailler par ma faute. M’accueillir dans ces conditions devait trop dur pour mes parents aussi bien sur le plan économique et sur le plan moral. J’ai toujours essayé de me convaincre que mes parents avaient fait le meilleur choix aussi bien pour moi que pour eux. Dans tous les cas, je me retrouvais âgé d’à peine trois semaines devant les portes du village de Kumogakure no Sato. Je ne peux pas vraiment dire que ce village m’était inconnu car à mon âge je ne connaissais rien.

A partir de ce moment-là, les éléments deviennent plus sûrs car ils me viennent directement d’une source fiable, même si ces éléments m’ont été racontés quelques années auparavant et que ma mémoire a peut-être enjolivé certains éléments. Donc revenons à là où je m’étais arrêté. J’étais donc par terre, devant les portes du village. Le ciel s’était arrêté de pleuvoir, comme pour m’accueillir dans mon nouveau chez moi. Etant trop jeune pour faire quoi que se soit d’autre, je me mis à pleurer. Mes chances de survie dépendaient alors uniquement des prochaines personnes qui passeront devant moi. Les gardes étant absent ou bien ayant décidé de m’ignorer, je ne pouvais pas compter sur eux pour me sauver de la mort. J’allais mourir et personne ne m’aurais jamais vu m’épanouir, marcher, parler, ou toutes autres choses que les personnes font. Mais mon sauveur, mon messie arriva. Seul sur la route du village, un homme marchait dans ma direction. Peu âgé, cet homme s’appelait Masuno, il était marchand et contrairement à mes parents biologiques, lui avait réussi et il était devenu riche grâce à ses affaires. Victime d’une maladie génétique, il ne pouvait avoir d’enfant et comme la nature ne l’avait pas gâté, il n’avait jamais eu de femme. Cet homme était d’une bonté immense, il me voyait comme un don de la nature, dû au Karma qui l’avait récompensé de toutes ses bonnes actions. Il me recueillit alors comme son fils. Il s’attacha immédiatement à moi et inversement, mais il ne voulait pas me faire vivre comme il vivait. Il avait accumulé assez d’argent pour arrêter de travailler un moment, avec l’accord des autorités du village de Kiri, il s’installa dedans, m’emmenant avec lui.

Chapitre 3- Un futur ninja.

Nous vivions dans une maison d’une grande taille. Dans le quartier marchand, elle ne faisait pas très grande mais Masuno était très modeste, et il ne voyait pas l’intérêt d’avoir la plus grande maison du quartier. Et puis comme il ne travaillait plus, il ne voulait pas gâcher son argent pour des choses sans intérêts. Il m’éleva comme tous les parents le faisaient. Ne voulant pas créer de rupture lorsque je le saurai, il ne m’a jamais caché qu’il n’était pas mon père biologique. Ce manque de parents ne m’affecta pas, pour moi j’avais un père qui m’aimait fort et cela me suffisait. Masuno me donna une éducation parfaite, c’est à lui que je devais toutes mes qualités. Il m’encourageait à m’entraîner, j’admirais les ninjas et je m’entraînais pour en devenir un. Je passais beaucoup de temps avec lui pour jouer et comme il ne travaillait pas, il avait tout son temps pour satisfaire mes envies. À l’époque je ne jouais jamais avec les autres personnes du village, trop mature pour apprécier les blagues puériles des enfants de mon âge et trop jeune pour être accepter par les personnes plus âgées. Mais cela ne fut pas un traumatisme pour moi, car grâce à cela, j’avais deux fois plus de temps pour m’entraîner. À sept ans, je maîtriser déjà le maniement des shurikens. Et j’étais très fier de ça, tellement que je dus énerver Masuno avec mes envies de faire des démonstrations. Mais lui aussi il était fier de moi et c’était ça la plus grande récompense de mes efforts. Masuno voyait bien que je ne jouais pas avec les enfants de mon âge et il s’inquiétait pour cela. À huit ans, comme je lui avais supplié et qu’il pensait que j’avais le niveau, il m’inscrit à l’académie de Kumo pour que je sois entraîné par des ninjas compétents. Et comme je ne serais plus constamment avec lui, Masuno reprit son commerce dans le village pour récupérer l’argent qui nous manquait.

Mes débuts à l’académie furent magnifiques, m’étant contrairement aux autres, entraîné avant d’entrer à l’académie je fus dans les meilleurs. M’attirant ainsi la sympathie des enfants plus âgés de l’académie. Là-bas, j’appris beaucoup de chose sur le monde ninja et sur l’art du ninjutsu. Heureux de ce que je faisais, chaque soir je faisais le résumé de tout se que j’avais appris pendant la journée à Masuno, et lui il m’écoutait heureux d’avoir fait le bon choix en m’inscrivant là-bas. Mais le handicap qu’était mon jeune âge me rattrapa vite, en à peine trois mois, l’avantage que j’avais eu en m’entraînant depuis tout petit était disparu, et je devins l’un des moins bon de ma classe. Heureusement, la sympathie des autres enfants ne partit pas avec. J’avais beau être le plus jeune et le moins bon, j’étais sûrement l’académicien qui s’entraînait le plus. Mais il fallait croire que les efforts n’étaient pas toujours récompensés. Et bien évidemment, j’échouai à l’examen de fin d’année, non sans déception, mais Masuno était là pour m’encourager, et ce fut grâce à lui que je retrouvai ma motivation. M’entraînant de plus belle, je repars pour une nouvelle année à l’académie.

Chapitre 4- Le retour de flamme.

Je continuais les cours l’année d’après, retrouvant les mêmes professeurs avec des élèves différents. Mon avance était beaucoup plus grande qu’au début de l’année précédente. Mais cette fois, au lieu de me faire des amis grâce à cela, je fus violemment rejeté sûrement par jalousie de la part des élèves. De plus, je n’arrivais plus à gérer ma frustration, Masuno avait à ce moment des problèmes avec ses partenaires commerciaux et avec les misérables voleurs qui vivaient dans les bas-fonds du pays et qui se jouaient des autorités en pillant et en agressant les marchands. Et donc, il n’avait plus beaucoup de temps à me consacrer. Pour m’occuper lors de mes temps, je m’entraînais intensément, et grâce à cet entraînement j’avais réussi à maintenir mon avance sur les autres élèves. Je ne peux pas dire que ma vie était triste car j’avais une personne qui m’aimait et qui prenait soin de moi, mais chaque jour qui passait empirait ma situation. Les autres élèves de l’académie voyant que même avec des efforts ils n’arrivaient pas à rattraper quelqu’un de trois ans leur cadet, me haïssaient de plus en plus. Et Masuno ayant de plus en plus de difficultés avec le monde des affaires, s’éloignait proportionnellement de moi. Je ne lui en voulais pas, il faisait son possible pour me permettre de vivre dans les meilleures conditions possibles.

Heureusement pour moi, j’avais trouvé la personne qu’il me fallait, une personne qui pouvait m’écouter et me conseiller. Cette personne était un des plus jeunes professeurs de l’académie. Il ne prenait pas pour un gosse immature mais comme une personne normale. Il s’appelait Syu, et c’est auprès de lui que je passais mes journées après les cours, et m’entraîner avec un professeur était beaucoup plus efficace. Masuno était ravi que j’aie trouvé quelqu’un avec qui je m’entendais bien, mais ses problèmes commerciaux augmentaient de plus en plus. D’habitudes, il arrivait à régler les problèmes rapidement, et d’autres revenaient, mais une fois où le problème avait duré trop longtemps avait suffi.

Je rentrais d’une journée de cours, c’était un mardi et il pleuvait. Il y avait un calme profond sur le chemin du retour et je rentrais seul. Lorsque j’arrivai devant la maison, je vis la porte ouverte. Ce n’était pas dans les habitudes de Masuno de laisser la porte ouverte et comme ses problèmes empiraient, je pensai immédiatement à un cambriolage. Discrètement, je rentrai dans la maison. Je fis d’abord le tour du rez-de-chaussée, pièce par pièce, en toutes discrétions, je parcourais le premier niveau de la maison. Je ne mis pas longtemps à me rendre compte qu’il y avait de l’activité à l’étage. Stressé et terrifié, je montai l’escalier sans faire de bruit. Arrivé en haut, je cherchai où aller. La porte de la chambre de Masuno était ouverte et de la lumière émanait de l’intérieur. Je me collai au bord du mur et regardai à l’intérieur. Je pus apercevoir Masuno accompagné de trois hommes à l’air menaçant. Ils étaient entrain de discuter violemment. Leurs paroles restèrent profondément encrais dans ma mémoire :

- Tu nous a fais trop attendre Masuno, il va falloir que tu payes et tout de suite. Dit l’homme qui avait l’air d’être le patron des deux autres hommes.
- Mais je vous ai déjà payé la semaine dernière, j’ai effacé toutes mes dettes. Dit Masuno, énervé.
- Certes tu as versé la somme que tu nous avais emprunté, mais tu as oublié les intérêts.
- Quoi ?! Mais c’est quoi cette histoire, vous aviez dit que je n’aurai pas à payer d’intérêts puisque cela vous arrangeait autant qu’à moi. Dit Masuno, de plus en plus énervé.
- Tu y croyais sérieusement, bon assez plaisanté, donne-nous l’argent. Dit l’homme, pressé.
- Cela ne va pas ce passer comme cela, je vais en informer les autorités compétentes, j’ai encore notre contrat. Menaça Masuno.
- Tu n’iras nulle part si tu ne nous paies pas. Insista t-il.
- Et vous allez faire quoi ?

Sur ces mots, Masuno partit prenant avec lui le contrat en question. Voyant qu’il arrivait, je reculai laissant passer Masuno, qui fut très surpris de me voir. Soudain un des deux hommes de main, arriva derrière Masuno, une lame à la main. Je voulais lui crier de faire attention mais la peur m’avait rendu muet. Masuno vit à mon visage que quelque chose n’allait pas, mais il n’eut pas le temps de se retourner, l’homme avait planté sa lame dans sa nuque. Masuno me regarda avec plein de regret dans les yeux, un regard qui me restera à jamais dans ma tête. Puis il tomba à genoux, et enfin il s’effondra au sol.

Chapitre 5- Une affinité héréditaire ?

Les larmes aux yeux, je m’agenouillai aux côtés de Masuno. Mais je ne mis pas longtemps à me relever. Les hommes qui avaient tué la personne la plus chère à mes yeux m’avaient repéré et ils cherchaient à ne laisser aucune trace derrière eux, et j’étais une trace. Je compris immédiatement qu’il fallait que je m’enfuie vite, très vite. J’attrapai la barre qui protégeait les chutes vers l’étage précédent, et je sautai en bas. Je courrai en direction de la sortie, ouvris la porte et commençai à courir. Regardant derrière moi, je vis les trois hommes entrain de rattraper l’avance que j’avais. Les rues étaient toutes désertes, je ne pouvais donc compter sur personne. Chaque seconde qui passait les rapprochait de moi. Je courrais vite, soulevant l’eau de pluie à chaque pas, mais je n’avais que neuf ans et les hommes qui me poursuivaient courraient plus vite que moi. Heureusement, j’avais l’avantage de choisir l’itinéraire, ce qui jouait en ma faveur, mais ce n’était pas suffisant pour m’échapper.

Je choisissais judicieusement mon itinéraire, pour gagner du temps. Mais ce n’était pas suffisant et il fallait que je trouve une solution pour échapper à cette situation. Mais je n’en avais aucune et mes poursuivants se rapprochaient dangereusement. J’eus l’idée de les semer dans les petites ruelles du village. Mais cette idée ne fut pas bonne, car ils coururent sur les toits dès qu’ils comprirent mes intentions. J’avais peur et je ne voyais pas comment je pouvais m’en sortir mais une chose en moi me disait que tout allait bien se passer, que j’avais les moyens de leur échapper. Plus les poursuivants me rattrapaient, plus je sentais du chakra affluait dans mon corps. Je n’expliquai pas ce phénomène, mais sur le coup je n’en avais rien à faire. Ce qui comptait c’était de leur échapper et ce par tous les moyens possibles.

Ils étaient presque sur moi, l’un deux plongea pour m’attraper mais j’avais trop d’avance et il tomba au sol. Mais il se releva vite et repris la course de plus belle. Les deux hommes sur les toits sautèrent devant moi. Ils réussirent à m’encercler. Je ne voyais pas comment je pouvais m’en sortir. Si je continuai à courir je me faisais arrêter par les deux hommes devant moi, si je m’arrêtai l’homme derrière moi m’attrapait. Je ne voyais qu’une seule solution à ma situation, mais elle était désespérée. Il s’agissait de me retourner et de foncer droit vers mon poursuivant. Profitant de la surprise que provoquerait un tel assaut, je plongerais sur le côté et m’enfuirais avec plus d’avance. Et comme je n’avais pas d’autres solutions, je fis un demi-tour en pivot sur mon pied droit et fis une grande impulsion. Mais mon plan ne marcha pas comme prévu, car même si la surprise était présente mais elle n’était pas suffisante pour que mon plan puisse réussir. Je n’avais malheureusement plus d’autres options, je devais jouer le tout pour le tout. Mon impulsion était prise, j’allais passer dans l’espace qui séparait l’homme et le mur. Mais cet espace était à plus de deux mètres et l’homme le réduisait à chaque seconde. Pour passer je devais y aller vite, très vite, trop vite… Sachant que tout était perdu, j’essayai quand même, espérant un miracle. Tout d’un coup, tout le chakra qui était dans mon corps partit instinctivement dans mes jambes. Il y en avait une quantité telle qu’un halo blanc émanait de mes jambes. Instinctivement je pris une impulsion et en à peine une seconde, je passai l’homme et le distançai d’une vingtaine de mètres.

J’étais passé, mais ce n’était pas cela qui m’étonnai le plus, c’était la façon par laquelle j’étais passé. J’avais consommé du chakra donc il s’agissait d’une technique, et d’une technique que je n’avais jamais apprise. J’étais autant surpris que les trois hommes. Mais ils ne se laissèrent pas abattre pour autant, sauf que là j’avais vingt mètres d’avance. Le chakra blanc n’était plus concentré dans mes jambes mais partout dans mon corps. Le chakra émanait de tout mon corps ce qui formait un halo blanc autour de moi. La vitesse de mes adversaires était la même que tout à l’heure, mais j’avais l’impression qu’ils se déplaçaient tout doucement. Je continuai ma course, pour leur échapper. Et là ce fut une seconde surprise, je courrais beaucoup plus vite, et en à peine vingt secondes je les avais largué.

J’avais réussi à leur échapper. Je ne comprenais pas comment j’avais augmenté ma vitesse, mais je savais que j’aurai tout le temps d’y réfléchir une fois en sécurité. Je devais trouver un endroit dans lequel on n’irait jamais me chercher. L’académie ninja était le lieu qui correspondait le mieux à ces critères. Je m’y rendais immédiatement, et en courant. Arrivant là-bas, je me rendis dans une salle de cours et m’assis à ma place habituelle. Ce fut à ce moment que je pris conscience de la mort de la personne la plus chère à mes yeux, la seule qui prenait soin de moi, la seule famille que j’avais. J’étais désespéré.

Chapitre 6- Je n’ai pas trouvé de nom -_-‘.

Je restais assis pendant plusieurs heures, à pleurer Masuno. Je m’endormis au milieu de la nuit à la même place. Je fus réveillé tôt le matin, ce fut Syu que je vis en premier. Il m’avait vu en train de dormir et comme la nouvelle de la mort de Masuno avait vite fait le tour, il était au courant que je n’avais plus de famille. Il me regarda donc dormir jusqu’à ce que je me réveille. Après avoir parlé avec lui de ce qu’il s’était passé, il décida qu’il était mieux pour moi que j’aille vivre chez une connaissance, et comme il était la seule personne avait laquelle je m’entendais, il m’accueillit chez lui. Il était trop jeune pour s’occuper d’un enfant mais dans ce monde, ceux qui n’ont pas de parents doivent se débrouiller par eux-mêmes. Et puis j’étais autonome. Il ne me prenait pas pour son fils mais plus comme son frère. Il devint la seule personne qui comptait pour moi, j’étais en permanence avec lui. La journée il me faisait cours avec les autres académiciens et le soir, il m’entraînait pour que je devienne le meilleur. S’il faisait tout cela, ce n’était pas parce qu’il avait une âme pur ou quoi que ce soit mais car il avait perdu son petit frère deux ans auparavant, il avait décidé de donner tout l’amour qu’il aurait pu lui donner à quelqu’un d’autre. Enfin c’est ce qu’il me disait, je savais parfaitement que je jouais un peu le rôle de remplaçant mais ça ne me dérangeait pas. Étant un excellent pédagogue, il m’apprit à me servir de mon affinité. Bien sûr, il ne connaissait aucune technique que j’aurais pu développer, mais il m’aidait à créer mes propres techniques. Je devins unique. Ma vitesse permit à Syu de s’entraîner comme avec quelqu’un de son niveau. Avec mon soutient, il décida de passer l’examen de Junnin et il réussit avec les honneurs. Nous nous soutenions mutuellement et ensemble, on progressait énormément.

Mes efforts me permirent d’obtenir le grade de genin sans difficultés. Je fus affecté à une équipe comme la majorité des nouveaux genins. Et mon affectation me surpris beaucoup, je m’étais retrouvé avec Syu comme senseï. Ainsi qu’avec deux autres genins, un garçon et une fille tous les deux de trois ans mes aînés, ils étaient en couples et ne s’intéressaient absolument pas à moi malgré que le fait que j’étais meilleur qu’eux. En tant que chef d’équipe, Syu privilégiait les missions aux entraînements. Aussi, nous faisions des missions les unes après les autres. Apprenant sur le terrain nous nous améliorâmes énormément, et chacun put apprendre dans quel domaine il était le meilleur. L’entente dans l’équipe n’était pas notre point fort, mais nous avions une coopération très forte. On devint ainsi une équipe assez efficace au sein du village.

Grâce à l’expérience des combats et des missions, le Jinton passa d’une capacité incontrôlée à une affinité dont je tirai toute ma force. Seul combattant au corps à corps de mon équipe, j’étais l’éclaireur, celui capable de fuir tellement vite que les ennemis n’avaient même pas le temps de se rendre compte qu’ils m’avaient surpris. Mais aussi finisseur, profitant des techniques d’immobilisation de mes partenaires, j’utilisai mes techniques de Taijutsu pour en finir. Chaque mois, on faisait un bilan pour savoir quel point améliorer, c’était une technique d’apprentissage extrêmement efficace. Syu était un excellent senseï, nous devînmes la meilleure équipe de notre génération. Notre objectif était clair, devenir la meilleure équipe du village. Et on donnait tout notre possible pour y arriver. Chacun d’entre nous connaissait parfaitement les capacités des autres, et nous formions une équipe parfaitement coordonnée, nous maîtrisions des techniques combinées très efficaces.

Deux ans passèrent comme cela, Syu décida que nous étions capables de passer l’examen chuunin. Ce que l’on fit. La première épreuve fut simple, la réponse à la dixième question fut évidente pour nous l’esprit d’équipe avant tout, c’est ça qui fait la force d’une escouade.La deuxième épreuve, elle se passa beaucoup plus mal. La fille de l’équipe, fut blessée grièvement lors d’un combat contre une autre équipe. Sa vie ne fut pas mise en danger mais le résultat de sa blessure fut qu’elle dû mettre fin à toutes ses ambitions de kunoichi, elle ne pouvait plus utiliser son chakra. L’autre garçon abandonna juste après être revenu de la deuxième épreuve, disant qu’il ne pouvait pas être ninja si son amie ne pouvait pas l’être. Il renonça à être un ninja abandonnant tout son potentiel. Je remportai la troisième épreuve au bout de deux combats sans grandes difficultés et d’un abandon et d’un combat épique en final que je remportai de justesse. Et comme j’avais réalisé une performance extraordinaire, je fus promu chuunin. Syu était tellement fier de moi, j’étais devenu chuunin à seulement douze ans, ce qui était un exploit, je fus d’ailleurs chaleureusement félicité par le Raïkage. Mais notre équipe n’était plus composée que de deux membres. Le Raïkage décida que ce n’était pas une catastrophe et que nous pouvions continuer comme cela. Nous formions désormais un duo.

Nous recommencions les missions comme avant, remarquant au passage que nous étions beaucoup plus efficaces sans les deux autres. Un duo puissant, soudé et efficace, on nous donnait des missions périlleuses et par maintes fois nous prouvâmes notre force. Et mes rares moments où nous n’étions pas en mission, nous vivions ensembles, s’entraînant ensembles, nous étions très accès sur nous même. Syu fut pendant un an la seule personne avec laquelle je passais mes journées. Je ne vis jamais en lui un adversaire ou un quelconque rival, je ne rêvais pas de le surpasser ou même de le battre en duel, la seule chose qui m’importait était notre duo qui allait devenir le meilleur de tous les temps, meilleurs que celui de notre Raïkage et celui de son ‘‘frère’’. On s’entraînait dur pour atteindre cet objectif. Mais c’était sans compter sur le destin qui s’acharnait jour après jour sur moi. Syu reçu une promotion, il devenait un membre de l’unité spécial de Kumo. J’aurais dû être content pour lui, mais cette promotion mettait fin à notre duo, et à nos rêves de grandeur commune.

Chapitre 7-Epilogue de mon histoire et Prologue de ma nouvelle vie.
Je vivais toujours avec Syu mais l’on ne se voyait qu’entre ses missions. Je devais abandonner mes idées et changer de vie. Je devais m’ouvrir aux autres, trouver une autre équipe, me faire des amis et reprendre les missions. J’avais déjà trouvé un nouvel objectif, je devais rejoindre les forces spéciales pour reformer le duo et je devais y parvenir coûte que coûte. Mais là, c’était au tour d’un autre de profiter de mes capacités, un monde s’était fini, un autre commençait…

Treize ans, Chuunin, maître du Jinton est prêt à reprendre du service.




MOI

[left]
Code du forum qui prouve que vous avez lu le règlement :


Dernière édition par Kurushimi (Mort) le Lun 27 Juin 2011 - 10:28, édité 13 fois
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Kazaru Taiko [FINI] Kazaru Taiko [FINI] Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 16:37

Bonjour, bonsoir,

Re-bienvenue parmi nous !
Pour un changement de personnage, le règlement oblige la mort du précédent personnage avant la validation du nouveau pour raison de cohérence.

Sur ce, bonne chance pour la fin de ta fiche de présentation et préviens lorsque celle-ci sera terminée.

A bientôt Wink
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Kazaru Taiko [FINI] Kazaru Taiko [FINI] Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 18:02

Dans le contexte se serait; Re bienvenue :D
Grimmjow
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MessageSujet: Re: Kazaru Taiko [FINI] Kazaru Taiko [FINI] Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 10:20

Rang B lvl 14 voir 15. Attends l'avis de Ryu.
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Kazaru Taiko [FINI] Kazaru Taiko [FINI] Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 10:54

Oui, B lvl 15. Bon Rp, je valide.
Kaitaro Nagi
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MessageSujet: Re: Kazaru Taiko [FINI] Kazaru Taiko [FINI] Icon_minitimeMar 17 Juil 2012 - 19:21

Direction corbeille

Amicalement Kaitaro Nagi.
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MessageSujet: Re: Kazaru Taiko [FINI] Kazaru Taiko [FINI] Icon_minitime


Kazaru Taiko [FINI]

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