Est-ce que je suis vraiment près pour une mission d’une telle d’envergure ? Suis-je assez fort pour réussir un tel acte ? Pouvais-je vraiment risquer ma vie maintenant ? Et risque de mourir aussi jeune ? Mon maître était avec moi et cela me rassurait mais tout de même, j’avais déjà effectué une mission de rang B avec lui, mais cette fois-ci c’était une mission de rang A, des missions que à peu près seul l’élite des villages effectuait. J’étais confiant, mais j’avais surtout foi en mon maître, si je n’Avais pas été près pour cette mission il ne m’aurait pas pris avec lui, et bien j’espère …

Ce matin là était tiède et calme. Les oiseaux virevoltaient au dessus de ma tête tout en chantant. Je crois que c'étais le temps des amours, le mâle essais d’impressionner la femelle, parfois deux mâles se battent pour une seule femelle, et ainsi de suite. . Je courus en direction du village, là où mon maître m’attendait, pour ne pas être ne retard pour notre mission de rang A, ma première. Je traversa le petit ruisseau devant moi d’un bond et me rendit vers les portes qui étaient encore ouverte. Je le traversai et rentrai chez moi. Une fois bien préparer, je sortis et pris à nouveau la direction des portes, mon maître devait y être maintenant. En courant je faillis trébucher sur une pomme échapper par un commerçant maladroit. Ce dernier me traita de toute sorte de nom et cria quelques jurons incompréhensibles. Je laissai un sourire se dessiner sur mon visage, ce genre de truc me faisait toujours rire, les gens qui perdent le contrôle d’eu même pour une raison aussi stupide et inutile. Tout ce que j’avais fais c’est écraser sa pomme, qu’il avait lui-même échapper, par accident. Je sautai sur le toit le plus proche pour éviter d’autre mésaventure dans le genre.

Je sortis du village, je marchai quelques mètres et ensuite je m’arrêtai un peu de manière à respirer la bonne odeur de l’air fraîche. J’ouvris les yeux tranquillement sentant la présence de mon maître derrière moi.

« Vous êtes en retard sensei. » m’écriais-je avec un profond sourire.

J'aime bien ce verbe «résister». Résister. à ce qui nous emprisonne, aux préjugés, aux jugements hâtifs, à l'envie de juger, à tout ce qui est mauvais en nous et ne demande qu'à s'exprimer, à l'envie d'abandonner, au besoin de parler de soi au détriment de l'autre, aux modes, aux ambitions malsaines, au désarroi ambiant. Résister, et ... sourire.

Mon maître avait enfin fait son apparition, il avait son air habituel, son air que je lui connaissais bien et celui que j'affectionnais tout particulièrement. Il approchait en marchant ni trop lentement ni trop rapidement. Je savais que la mission que nous allions effectuer était dur et périeuse. Je pourrais y laisser la peau en quelque seconde ou bien simplement enlever la vie à d'autre personne...

« Alors je tiens à te rappeler que c’est une mission de rang A et qu’il faudra être extrêmement prudent ... tu as compris ? Extrêmement prudent ! Lors de cette mission je compte bien profiter de l’occasion pour peaufiner notre collaboration et perfectionner nos enchaînement et enfin… Félicitation Isui je suis fier de toi »

Fier de moi ? J’aimais bien entendre ces mots provenant de la bouche de mon maître. Cette fois je ne savais pas pourquoi, mais cela me réconfortais bien trop pour que ça me préoccupe autant. Aujourd’hui toutes mes pensées étaient dirigées vers une seule et unique chose, la réussite de ma mission. Cette mission nous avait été donné par le frère de mon maître, le Hokage lui-même. Je le savais qu’il avait confiance en son frère et j’espérais que sa confiance m’atteignait aussi, puisque toutes les missions que j’avais effectuées depuis mon arrivé à Konoha avaient été couronnées de succès. C’est peut-être pour ça que mon maître me disais toujours qu’il était fier de moi, ces mots si doux à mes oreilles et ses mots qui savait me réconforter et me réchauffer le cœur. J’étais bien plus puissant que lorsque j’arrivai à Konoha en compagnie de mon maître, ce jour là je n’avais que quatorze ans, maintenant deux ans se sont écoulés depuis ce temps. Oui je suis toujours Gennin malgré mes seize ans, mais à cela se mérite une bonne explication, lors de l’examen Chunnin qui avait eu lieu la dernière fois, j’étais hors du village pour en profiter, car en effet j’étais à ce moment en mission en compagnie de mon maître. Le prochain sera le bonne, je passerai Chunin et mon maître me redira ses fameux mots ‘’ Je suis fier de toi Isui ! ‘’ …

De simple signe de tête je fis comprendre à mon maître que j’étais près, près à effectuer cette mission, ma première mission de rang A. Nous prîmes donc la route en direction d’un des villages civils peuplant le pays du feu. Le pays du feu, le pays le plus puissant et le plus prospère de tout le continent. Ce pays où je suis né et ce pays où je vis, paisiblement et honnêtement. Enfin le pays était presque totalement prospère, puisque en se moment même dans le village même où notre mission avait lieu, la destruction faisait rage, un groupe de ninja attaquaient ce village tuant des innocents, femmes et enfants, vieillard et faible, faisant d’eux de la charpie et des gens tristes et apeurer. Je n’acceptais pas ça, voila pourquoi j’avais accepté d’y accompagner mon maître, pour mettre fin à ces sacrilèges, à ces choses aussi stupide qu’inutile, à ces choses qui me rende complètement dingue. Voila pourquoi aujourd’hui j’allais tuer pour mettre fin à cette violence, tuer pour permettre aux prochaines générations de vivre dans la paix et dans la tranquillité, voilà telle est mon nindo !


Cela faisait quelques heures que nous marchions, nous y étions presque. Arriverions nous à temps ? Je l’espérais vraiment. Enfin le village était de vu, mais le spectacle qui s’offrait à nous était monstrueux, j’aurais même espérer ne jamais avoir à regarder une telle chose. Des corps gisaient par terre, même en dehors du village, de la fumée s’échappait des quatre coins du village, les gens criaient. Cette scène était à couper le souffle, elle me brisait le cœur, ce cœur qui battait à pleine vitesse, pompant trop de sang que de besoin et risquant de se rompre à tout moment. Je devais résister, résister à la tentation de tomber par terre et fondre en larme. Mon maître et moi nous mirent à courir en direction du village, mais quelque chose attira mon attention et nous n’étions pas entrer dans le village encore. Des pleurs, mais pas n’importe quelle pleurs, des pleurs d’enfant. Les pleurs d’un enfant apeuré et possiblement en danger de mort. Mes jambes de me répondais plus elle se dirigeait d’elle-même vers l’enfant. Je jetai un regard vers l’arrière, mon maître continuait son chemin, et je le connaissais assez pour savoir que jamais il ne m’aurait laissé partir seul si il n’avait pas de raison. J’en déduisais donc qu’il devait me faire assez confiance et qu’il se disait que je pourrai m’en sortir indemne. Et j’espérais que c’est exactement ce qui arriverait. Ce n’est que en passant la main dans ma poche que je le sentis, le parchemin, je supposais que mon maître l’avait glissé là pour toujours savoir où j’étais en cas de problème, il m’aimait bien, il tenait a moi et tout cela était partagés …