Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !
Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^
A bientôt.
L'équipe du Staff.
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Sujet: Maitrisons la foudre. Ou protégeons là. Ven 18 Nov 2011 - 18:00
InvitéInvité
Sujet: Re: Maitrisons la foudre. Ou protégeons là. Sam 19 Nov 2011 - 12:44
Réunion... Au sommet !
Il faisait noir. Je flottais. Non, pas dans les airs. Sous terre, précisément. J’émergeais du sol, scrutant les environs. J’étais dans une galerie sombre et froide, aux parois carrelées avec un mur entièrement recouvert de grands tiroirs en métal. La mort empestait. Bien, j’étais au bon endroit. Personne n’avait remarqué ma présence. Je m’avançais vers les casiers. J’en ouvris un au hasard, découvrant le cadavre grisâtre d’une jeune femme, horriblement mutilé. Ce n’était guère le bon. Je me mis fébrilement à tous les ouvrir un à un. Tous nus, glacés, malsains. Les visages blancs et froids tournaient autour de moi, animant ma course frénétique. Je tremblais. Je l’avais enfin trouvé. Le corps sans vie de Seigi gisait devant moi. Tu n’avais pas changé… Sortant un pinceau de ma sacoche, j’inscrivais sur son torse une série de signes à l’encre noire. Des pas. Quelqu’un arrivait. Le moment n’aurait pu être mieux choisi. Je ne voulais voir le visage de ma future victime. Baissant les yeux et posant ma main au sol, je le sentis se rapprocher de la salle des morts. Il était là. Ne lui laissant guère le temps de comprendre ce qui se passait, je fis se soulever la terre de sorte à ensevelir chacun de ses membres, laissant seulement apparaitre le tronc. Je n’avais que peu de temps avant qu’il n’étouffe. Il fallait faire vite. J’inscrivais une nouvelle série de symboles sur son corps agité de convulsions. Posant cinq doigts dessus, je composais rapidement des signes de mon autre main. Avais-je réussi ? Je me relevais et reculais de quelques pas. Plus que quelques secondes. Ses tremblements avaient cessé. Un souffle rauque se fit entendre derrière moi. Le cadavre de mon défunt ami se recolorait. Ses yeux s’ouvrirent. - Combien de temps ai-je dormi ? Me demanda-t-il en arborant un sourire carnassier. - Aucune idée. Je suis descendue dans les enfers pour t’y chercher... Tiens, je t’ai apporté quelques vêtements, lui indiquais-je en lançant un regard en direction de ma victime, alors que la terre reculait, dégageant ses membres. - Nous ferions mieux de partir rapidement, poursuivis-je pendant qu’il s’habillait. Je pense que certaines personnes nous attendent impatiemment… - Allons-y. Nous sortîmes de la morgue. L’air était frais, une légère brise soufflait. La nuit était calme, seules les étoiles semblaient avoir remarqué notre présence. Je détachais mon bandeau, qui tomba silencieusement sur le sol sablonneux de Suna, poursuivant mon chemin en le laissant derrière moi.
Je me réveillai en sursaut. Il faisait encore nuit. Quel rêve étrange. Il paraissait si réel… Perturbée, je décidai de me lever. De toute manière, il me serait impossible de me rendormir, mon esprit était trop agité. Par ailleurs, je m’étais couchée tôt la veille ; arrivée à Kumo depuis quelques jours seulement, je n’y avais à vrai dire aucun ami, mes soirées étaient généralement courtes et solitaires. Une fois douchée, habillée et maquillée, je sortis discrètement de chez moi en prenant garde à ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller les voisins.
Errer seule dans les rues que la nuit avait dépeuplées me faisait du bien. « Tu ferais mieux de t’entrainer », me souffla une voix à l’intérieur de ma tête, couramment appelée « conscience ». Il fallait admettre qu’elle n’avait pas tort… Aussi, tout en continuant de marcher de manière nonchalante, j’entrepris de modifier l’apparence de l’environnement qui m’entourait afin qu’il s’accorde avec mes pensées vagabondantes. Satisfaite de mon sérieux et de ma rigueur, je décidai de suspendre mes exercices intensifs. Le soleil se levait, les voies s’animaient peu à peu, certains commerces ouvraient. Je m’assis à un comptoir et commandais un thé rouge. La température de la boisson réchauffait mon cœur et mes pensées, dissipant les relents de mon songe dérangeant. Il faisait complètement jour, désormais. Il était temps de rentrer chez moi pour piocher mon étiquette quotidienne.
Une lettre était glissée sous ma porte. La première depuis mon arrivée. Je refermais la porte avant d’ouvrir l’enveloppe.
« A Rina Atsuro, équipe n°3. Rendez-vous à midi sur la corniche la plus avancée de la falaise faisant face au sud. K. Kalinko, chef d’équipe ».
Les choses devenaient intéressantes. Qui pouvait bien être K. Kalinko ? Quel âge avait-il ? Etais-ce un homme ou une femme ? Je devais admettre que mes espérances penchaient vers la seconde solution. Je serais plus à l’aise en l’absence de toute ambiguïté. Toutefois, il fallait reconnaitre que la perspective d’une aventure avec mon chef d’équipe ne me déplaisait pas non plus.
Mes préoccupations se tournèrent ensuite vers mes deux coéquipiers. Je serais sans-doute la plus âgée des trois, en raison de mon parcours atypique.
J’étais un peu inquiète. Mon regard se posa sur la sacoche noire rangée au coin d’une petite table. Affreux dilemme. Devais-je jouer aujourd’hui, compte tenu des circonstances particulières que constituait mon premier contact avec mon équipe ? Si je commençais à faire une exception maintenant, ne ce serait-ce pas la fin des habitudes héritées de mes six dernières années ? Le souvenir de mon rêve de la nuit passée acheva de me décider. Etsumi, Naoko, Seigi… Il fallait continuer, quoi qu’il arrive, c’était la seule chose qui me restait de vous…
Plongeant ma main droite dans la bourse noire, j’en retirais un bout de papier froissé. Je le déplais fébrilement.
« Superficielle ».
Un rire nerveux m’échappa. Cette journée ne sera pas triste !
M’imprégnant de mon rôle, je me déshabillais afin de choisir une tenue mieux adaptée au personnage. Un haut de couleur cyan très court, une combinaison toute aussi courte en toile bleue claire sans manches largement ouverte sur mon buste, et une ceinture soulignant ma taille fine… Nous y étions. Après quelques petites retouches au niveau du maquillage, je m’inspectais dans le miroir. Ma petite carrure et mes traits enfantins me faisaient généralement paraitre une à deux années de moins que mon âge réel, mais dans cette tenue je ne semblais guère avoir plus de seize ans. Une parfaite petite lolita. « Je marquerai des points auprès des membres masculins », pensai-je en souriant.
Le rendez-vous avait lieu dans moins d’une heure. Il était temps d’y aller. Je situais parfaitement l’endroit dans lequel il avait été fixé. J’étais en effet arrivée au village à cheval par ces montagnes.
J’étais très excitée à l’idée d’évoluer en équipe. Possédant de faibles capacités offensives mais d’impressionnantes aptitudes d’infiltration et de soutien, j’étais cantonnée à un certain type précis d’opérations lorsque j’agissais seule. La perspective d’un peu de diversité me séduisait. Par ailleurs, ayant eu pendant six ans trois amis très proches sans cesse à mes côtés, de telles relations humaines me manquaient aujourd’hui alors que nous nous étions séparés. L’équipe 3 comblerait peut être ce manque, au moins partiellement.
Après quelques minutes de marche, j’étais parvenue au pied de la corniche. Elle était haute et certaines parois semblaient abruptes, la montée serait fastidieuse… Hors de question de parvenir au sommet en sueur, essoufflée, décoiffée et… en retard.
« Dochuu Eygio no jutsu …» Je m’avançais d’un pas décidé vers le flanc de la falaise. Mais au lieu de se poser sur la roche, mon pied s’enfonça dedans, comme dans un plan d’eau. Je disparus entièrement dans la terre. Moins d’une minute plus tard, j’étais parvenue au sommet de la montagne. Bien, j’étais en avance ; serais-je la première ?
Je glissais hors du sol, me matérialisant devant une inconnue assise face à moi. Je l’observais rapidement. C’était une femme, légèrement plus âgée que moi. La puissance du souffle du vent ne semblait pas l’affecter. Son visage impassible ne trahissait aucune émotion.
- Vous devez être Kalinko-sensei, je présume. Rina Atsuro, ravie de faire votre connaissance, annonçais-je avec un grand sourire en m’avançant vers elle, la main droite tendue vers l’avant. Une poignée de main est largement révélatrice de notre personnalité. Aussi, ce n’était guère innocemment que je choisis de la lui serrer en guise de salutation. Sans doute cela permettrait-il d’en apprendre un peu plus sur cette indéchiffrable femme.
Sa poigne était ferme et neutre. Une personnalité forte, une façade impénétrable… Quelle nature complexe et intéressante. J’aurais sans doute beaucoup à apprendre avec un tel personnage si peu commun.
« Superficielle ». Je m’en serais souvenue.
Reprenant mon rôle, je cambrais le dos en me passant la main dans les cheveux. La regardant avec un sourire radieux et un regard complice, j’ajoutais en riant : - Hum, je dois dorénavant être la kunoichi la plus détestée du village ; je suppose que de nombreux shinobis rêveraient d’être à ma place pour passer leurs journées au côté d’une femme aussi belle que vous !
Ah, sensei, je vous aimais déjà. En revanche, rien n’étais moins sûr que la véracité de la réciproque…