C'est ici un RP de bonne foi, lecteur. Il t'avertit, dès l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin privée. Je n'y ai eu nulle considération de ton service, outre de l'admin, évidemment. Je l'ai voué à une commodité particulière. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je fusse mieux paré et me présenterais en marche étudiée, comme je vous le fait. Je veux que l'on m'y voie en mes façons simples, parfois naturelles, parfois ordinaires : car c'est moi que je peins.
Mes défauts s'y liront au vif, autant que la révérence publique me l'a permis.
Ainsi lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n'est pas une raison pour que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain.
Par cette suite, veuillez m'autoriser, même si je ne l'ai pas, d'adapter mon langage ... approprié à mon comportement.
Voici donc, après cette courte introduction, mon vécu.

Pendant tout mon enfance, j'ai entendu ma mère dire qu'il ne fallait pas donner aux pauvres, que l'argent qu'ils recevaient ne servait qu'à boire du saké et à se payer des minettes comme le fait Jiraya-sama.
Mais comment cela se fait-il cependant ?
La mère de Aiko était contente quand sa fille tirait un sous de sa petite bourse pour le mettre dans la main d'un malheureux. Elle l'embrassait et disait :

-" Elle a bon coeur ! "

Cette mère voulait donc le malheur d'Aiko ? Elle l'aimait pourtant, sans cela, elle l'aurait donné à son abruti de mari qui voulait la kidnapper.
Ah ! Elles me troublaient un peu les braves mères ! Heureusement, cela ne durait pas et ne tenait pas une minute quand j'y réfléchissais.
Elles n'osaient pas battre leur enfant, parce qu'elles auraient souffert de le voir pleurer ! Elles lui laissaient faire la manche, parce que cela faisait plaisir à leur petit coeur. Ma mère avait plus de courage. Elle se sacrifiait, elle étouffait ses faiblesses, elle me tordait le cou au premier mouvement (de coeur), cet amour maternel, pour se livrer au second, celui de la répression. Au lieu de m'embrasser, elle me pinçait, vous croyez que cela ne lui coûtait pas ?
Il lui arriva même de se casser les ongles. Elle me battait pour mon bien, vois-tu, lecteur. Sa main hésita plus d'une fois ; Elle dut se prendre le pied !
Évidemment, tout ce que je vous raconte n'est que pure ironie !
Vous me prenez pour un con ?
Enfin bref, continuons. Elle fut morte, je n'ai jamais sus pourquoi.

Même avant mon adolescence, bien avant même, je fus adopté par une famille qui me paraissait au début normale. J'avais déjà changé de nom, c'était maintenant Ryoku. Mais à y entre des bruits anormaux, je commençais à avoir peur. J'entendais des bruits envahir les murs, qui ne s'arrêtait qu'une ou deux fois par jour, le matin et le soir. J'ai donc pour une fois, ouverts la porte. C'était une grande salle blanche où j'avais extrêmement de mal à rester debout, j'ai donc refermé la porte, puis pour m'amuser, j'essayais de courir tout en regardant ce qui se passait autour. Mon père et mon frère, tous deux adoptifs, se battaient je ne savais pas pour quelle raison, j'étais encore trop jeune pour comprendre cette envie de s'entraîner, je n'avais pas plus de 6 ans. Dès qu'ils m'ont vus, mon "père" cria alors :

- " Pause ! "

Il marcha tranquillement vers moi, l'air un peu transpirant mais ce n'était rien à côté de mon frère, toute le famille était munie de vêtements noirs. Je le voyais souriant pendant qu'il me regardait, il me pris la main puis m'emmena près du sac de sable :

- " Vas-y, frappe un coup ! Montres moi ce que tu as dans le ventre, haha ! "

Il me disais cela, la main dans mes cheveux, l'autre dans la poche, toujours aussi souriant voir plus. L'air rieur malgré les énormes muscles qui l'entourait.
J'avais déjà épuisé une grande partie de mon énergie en marchant avec cette gravité, encore en plus, il me demandait de frapper... je l'ai donc fait. Je me suis tourné vers celui-ci, puis j'ai porté un coup direct et droit. Mon poing fermé, mes hanches tournées, mes épaules droites et en avant. Le sac de sable ne fût qu'un tout petit "aller-retour". Après ce coup, je suis tombé par terre, rampant jusqu'à la sortie. Après cela, tous les jours, je faisais mon quota de coups sur le sac jusqu'à ce que :

-" viens ! Hmm .. Shinigami, c'est ainsi que l'on va te nommer !"

Je me suis donc approché puis, mon père me laissa face à face avec mon frère. Nous nous sommes donc attaqués, nous envoyant de multiples coups. Entre lui et moi, nous avions 5 ans de différences, et malgré cela, j'arrivais quand même à gagner ... rarement.

A mes 8ans, comme tout membre de la famille,une cérémonie en mon honneur eu lieu. On ne peux pas vraiment appeler cela une cérémonie, car tout ce qu'il y eu, c'est un tatouage en forme d'aile de démon sur ma paume de main gauche. Je ne savais que ce n'était pas pour le style, mais quoi que je fasse, je ne savais pas à quoi cela allait me servir. Je n'ai eu qu'une seule parole reçue :

-" Tu fais maintenant parti de la famille ! "

... Le lendemain, j'étais venu à l'entraînement comme chaque jours, puis dès mon arrivée :

-" Maintenant que Ryuku à son sceau, nous pouvons passer aux choses sérieuses ! Veuillez choisir tous les deux, deux armes chacun ! Réfléchissez bien car après, il ne seras plus question de s'en séparer ou de changer, je ne parle par juste pour l'entraînement mais à vie. Pour toi Shinigami, j'ai confectionné cette arme, j'en ai fait une à ton frère il y a 5 ans, ce n'est pas la même arme mais prends en soin."

Mon maître se pencha vers moi, me tendant les bras avec une arme assez spéciale m'étant inconnu jusqu'ici. La seule indication que mon père avait fait c'était de la porter au poignet, bien dissimulé. J'ai donc retroussé ma manche, cela s'accrochait comme un bracelet d'argent. Après cela j'ai remis ma manche, je n'eus point d'autres explications à son sujet. Je me suis donc dirigé vers la table, il me fallait encore deux armes à choisir, et pas n'importe lesquelles. Je savais que j'étais l'un des plus rapide de la famille, je devais donc porter quelque chose de léger et de court, la question était : soit une dague, soit un wakizashi. Finalement j'ai voté pour les deux ... J'avais une dague cachée au dessus de ma chaussure, sous mon pantalon. Puis mon wakizashi avec son fourreau dans le dos, dissimulé encore une fois, sous ma veste.

Mais ce que l'on ne me disais pas, c'est que l'on m'entraînais pour être assassin. Peu après, pendant mon combat, mon père n'avait pas tardé à me dire :

-" Vas-y, ouvres ton sceau !"

J'avais compris ce qu'était mon sceau, mon frère lui, activait constamment le sien. Je me suis donc concentrer ne sachant pas comment faire, je me suis énerver car mon adversaire ne s'arrêtait jamais d'attaquer au corps à corps, puis la marque qui était sur ma paume de main gauche s'était estompée ... mon regard s'était assombri, j'avais froncé les sourcils, ne me contrôlant point. Comme si une bête en cage s'était libérée. Me regard n'était plus le même, j'avais maintenant ... envie de tuer mon frère. La chose la plus fréquente qu'il existe dans la famille était arrivé, après avoir ouvert ce sceau, des pulsions meurtrières peuvent se faire sentir, autant par moi que par l'adversaire. Puis une faux était apparue près de moi, à porté de bras. Je l'ai prise évidemment mais moi qui n'avais jamais porté de faux, moi qui n'en n'avais jamais touché auparavant ... je me débrouillais comme un AS ! ... Mais devrais-je dire "Je" ? Je ne contrôlais aucun de mes faits et gestes. Je voyais mon frère pâlir sous mes coups, il se pliait à chaque coups que mon corps lui portait. Cette faux était puissante, défensive et rapide en même temps, l'arme idéale. Mes coups étaient lourds, je le voyais sur les mouvements qu'il faisait, jusqu'à provoquer sa mort. J'ai tué mon frère adoptif ! Et mon père n'eut qu'une chose à dire :

-" Ah, il ne valait rien ! "

J'allais l'attaquer, l'amplification de la pulsion meurtrière n'était pas de tout refus, mais il ne pris que très peu de temps pour me maîtriser. Même malgré cela, je gigotais comme un prisonnier en cavale. Le sceau s'était refermé, j'étais enfin libres de mes mouvements ...

Chaque jours passaient, j'utilisais de plus en plus cette marque. Toutes les nuits, ce sceau m'appelait. Toutes les nuits, ce sceau me traquait. Toutes les nuits, je l'entendais :

- " Je suis comme l'horrible squelette qui sommeille au fond de lui !
Je suis comme l'affreux monstre qui vous suit depuis votre naissance !
Je suis comme l'ombre qui vous suit quand vous avez peur !
Je suis comme la chaîne solidement attachée entre vos chevilles !
Je suis comme la crasse qui reste à vos pieds !
Je suis comme Le bijuu qui est scellé en vous !
Voici en gros ce que je suis, le hollow qui sommeille en lui."

Toutes les nuits n'était que transpiration, mouvement et peur. Le maître de la famille ne m'avait donné que quelques conseils :

- " Réussis à maitriser le sceau et ces pulsions meurtrières s'estomperont. Cette deuxième personnalité, cette deuxième personne qui est en toi, c'est toute ta haine. Tout ce que tu as enduré ces années précédentes, cela dût être dur vu la puissance de celui-ci, tout ressort en ce moment. Mais la haine est une énergie infinie, tu auras toujours des pulsions meurtrières. Contrôles celui qui est en toi, soit fort et tu deviendras maître de ton corps. "

Après toutes ces paroles, j'ai retiré mon sceau. Les mêmes choses ce passaient, pulsions, aucune possession de mon corps, etc ... c'était toujours "lui" qui avait le dessus. Mon père à donc enfilé un gant assez bizarre puis me frappa à la tête, je n'avais rien senti. Puis tout à coup, je me suis retrouvé face à face avec "lui". On ne m'a affectionné qu'un dernier conseil :

-" C'est quitte ou double, soit tu meurs, soit il meurt. Ces règles sont les mêmes que dans la jungle, manger ou se faire manger, tel est la question. C'est à toi d'en décider, c'est ton avenir. "

Après ces paroles, mon choix a été judicieux. J'ai concentré tout mon chakra dans cet arme qu'il m'avait confectionné. Utilisant tout ce que j'avais appris, je ne devais pas rater mon coups. Je me suis fondu dans l'ombre, attendant qu'un ouverture se fasse. Cela n'a pas duré longtemps, j'étais juste derrière lui. Il voulait faire apparaître cette faux, je ne lui en ai pas laissé l'occasion. Je ne mis qu'un simple coups de poings :

-" Haha ! C'est tout ce que tu as ? "

Dès que mon poing toucha sa tête, une lame sortit de ma manche puis l'embrocha, lui transperçant la tête.

Revenant enfin dans MON corps, je pouvais maintenant faire apparaître à ma guise et l'utiliser aussi bien qu'il ne le faisait. J'avais acquis ce que lui, il faisait. mais cette haine n'avait pas bougé. Une certaine aura sombre m'entoura pour une raison quelconque :

- " Voici ton chakra, tous les membres de la famille en ont, mais cela prend en général plusieurs années pour l'éveiller. Tu as pris moins de temps que moi, certainement parce que ta haine était plus forte que la mienne. Notre famille peut "capter" puis absorber cette haine chez les autres en les touchant seulement. Tu pourras y confectionner des techniques, mais je ne pourrais plus t'aider, mon rôle de maître s'achève maintenant. Je t'ai enseigné tout ce qu'il fallait savoir, maintenant, à toi de te débrouiller en combat. "

Maintenant que tu es un assassin confirmé, je vais te donner ta première cible. "


- " Quoi ? Moi, un assassin ? "

- " Tu as tué ton frère sans remord, tu as maintenant les génes de notre famille. Ces gènes comme tu as pu le constater ne sont pas héréditaires mais peuvent s'apprendre au bout de plusieurs années. Tu serait maintenant apte à avoir un élève ... Enfin bref ... "

Je n'en croyais pas ... j'ai été ... comme, manipulé ? De toute manière, je n'avais plus le choix. J'aimais mieux rester dans cette famille qu'être orphelin à l'âge de 10 ans. Je me suis donc dirigé vers ma première cible : C'est un nuke-nin de grande Chuunin, c'est le déserteur le plus fort pour son jeune âge apparemment. En route, je lisais le rapport que l'on m'avait préparé :

*Nom :
Mizu
Prénom :
Miyako
Distinctions physique :
Il porte toujours une capuche et est toujours habillé en noir.
Caractéristique de la cible :
Il utilise l'affinité Doton et Suiton, attention à la boue.
Détails :
C'est une cible car il a volé à notre famille l'orbe noire. Elle permet d'absorber le surplus de haine dans un corps.
Position de la cible :
Suna, quartier sud, maison 9*

Ok. Je ne devrais pas être très loin de toute façon. Mais l'air ne faisait que se réchauffer au fil de temps. Je n'ai pas eu grand mal à le trouver, il était entrain de s'entraîner devant la ville de Suna. Il portait bien une capuche et était habillé de noir. Il était bien jeune et assez fort comme le disait ce bout de papier. Je n'ai donc pas tardé à m'approcher de lui, n'ayant aucun mal à trouver ma présence, il se tourna vers moi, sortant de sa poche quelque chose :

-" C'est ça que tu cherches ? "

- " Effectivement ! "

- " Viens me combattre dans ce cas ! "

Je n'avais pas trop le choix, qu'il le veuilles ou non, je devais le tuer ...
Dès le début du combat, j'ai sortis ma faux ... mais je ne pouvais pas l'affronter si facilement au corps à corps. Mon adversaire crée des murs d'affinité doton derrière lui et sur ses côté, ne me laissant le choix d'attaquer seulement au corps à corps. Moi qui étais un " assassin ", je ne jouais pas au même jeux que lui. J'ai donc pris le mur qui était dans son dos pour faire ce que l'on appel un "Passe-muraille". Si vous ne savez pas, vous n'avez qu'à lire la suite. Je fis quelques pas sur le mur jusqu'à pouvoir m'agripper en haut de celui-ci. Ensuite, j'ai lancé ma faux tel un boomerang en sa direction. Mon arme tournoyais horizontalement vers lui. Malheureusement pour moi, il s'était retourné à la seconde où je l'avais lancé. Il ne pouvait ni esquiver, ni avoir le temps de faire un jutsu. Il sortit un kunai pour le lancer mais sans effet, mon arme était trop démesurée pour lui. Si il ne l'arrêtait pas, elle allait se planter tout droit en direction de son torse mais au lieu de cela, il prit quand même le risque de passer sa main contre ma faux ayant pour but de la faire tourner plus vite. Réussissant cela, le manche de l'arme se frappa d'un grand coup contre ses côtes. Il tomba net sans se relever ... je le voyais gémir au sol. J'ai donc fais mon rôle d'assassin :

- " Mon rôle est de te tuer et de récupérer ce que tu as volé. "

Je ne l'ai finalement pas joué mon rôle d'assassin. J'ai pris l'orbe puis j'ai reprit chemin. Mais le jeune homme se fit une promesse inattendue :

- " Je te retrouverais, je le jures ! "

Ayant maintenant cette orbe en ma possession, je l'ai sorti de sa poche pour m'en utiliser, profiter de l'occasion pour retirer cette haine. Mais en collant cette boule sur mon torse, la sphère noire se fissura de plus en plus. J'ai paniqué sans le vouloir puis ... je l'ai absorbé. Pendant quelques secondes, je sentais des aiguilles me transpercer le corps sans hésitations et à plusieurs reprises. J'avais avalé toute la haine que portait cette sphère. J'entendais dans ma tête une voix qui m'était familière :

- " haha ! Je suis de retour ! "

Comme précédemment, je me retrouvais face à face avec lui. Il possédait cette fois une nouvelle faux, une plus puissante ainsi qu'un chakra plus puissant. Celui-ci trouva une même fin que notre ancien combat. Je ne vais pas vous le raconter deux fois. Pendant ce combat, je me remémorais ce que me disais mon père il y a longtemps :

- " C'est quitte ou double, soit tu meurs, soit il meurt. Ces règles sont
les mêmes que dans la jungle, manger ou se faire manger, tel est la
question. C'est à toi d'en décider, c'est ton avenir. "

Enfin bref, quand je suis revenu à moi, la nuit était tombée, je me suis donc reposé. Cette nuit fut une nuit plus agitée que les autres, une nuit qui changea mon destin du tout au tout. Je me suis remémoré ce que l'on m'avais enlevé de la tête. La mort de ma mère !
Je ne me suis plus souvenu de cela ... Je voyais ma mère qui devait une dette à mon père adoptif. Il ne fit qu'une bouchée d'elle en m'emportant comme dette. Me réveillant, je ne savais pas si cela était vrai ou faux, mais je savais que je quitterais la famille. Comme on dit : Le petit oiseau sort toujours du nid.
Mais une impression différente de moi était présente ... Je sentais mon chakra qui s'était décuplé. Ce n'était pas comme du chakra ordinaire, celui-ci était .... sombre ! En sortant ma faux, c'était la même que celui qui cohabitait dans mon corps. La faux avait une couleur plus sombre, mais elle était plus légère et plus puissante. Un atout pour moi ...
J'ai également remarqué que toutes nouvelles choses étaient alimentés par ma haine., plus j'avais de haine, plus ces "extras" s'évoluaient.
Je me suis donc entraîné nuit et jour avec cette faux et ce chakra noir. J'ai appris mes jutsu sombres, tel qu'il me le disais, dans le but de le tuer dans un futur proche. J'ai donc intégrer cette Organisation ... l'Akatsuki, dans le but de le tuer ! SI celle-ci ne voulait pas de moi... je m'en irais dans les contrées lointaines de Kiri. Tel était mon nindo Je devais m'améliorer, trouver un corps parfait pour le vaincre coute que coute ! Il avait finalement raison, mon destin était lié à l'ASSASSINAT ! Mon nom de Shinigami est apparu sous cause d'avoir laissé cet homme que j'ai rencontré à Suna, il n'a fait que crée se surnom, je l'ai accepté et j'ai abandonné mon passé ... Je serais à Présent Shinigami !

Je voulais vivre la fin de son histoire ... je ne suis plus le même depuis que je suis parti de là-bas. J'allais enfin en finir avec ces souffrances continues, ces cauchemars répétitifs se nourrissant de cette haine que j'ai crée avec cet homme, ces inlassables regard qui vous rejettent pour ce que vous êtes et ce que vous n'avez pas eu le choix d'être. Cette haine mis en boucle comme une musique qui ne cesserait de s'arrêter tant que je n'ai rien pour la stopper, c'est comme des souvenirs qui vous hantes le jour comme la nuit sans impasses, c'est comme un film que l'on passe et que l'on repasse ! J'ai décider d'arrêter cette vie, arrêter ces nuits blanches. J'ai pris mon courage à deux mains, ne laissant que sur la table un vague petit mot d'absence et d'excuse pour la journée ... ou pour la vie si je ne revenais pas. Je ne savais même pas si quelqu'un allait le lire ou non mais je l'ai mit quand même. Me lançant dans un marche sans fin. J'ai traversé tout kiri jusqu'à ses frontières, passant heures après heures à courir sans relâche et sans regarder derrière. Enfin arrivés aux bord du pays de la brume, j'y ai retrouvé la forêt de mon enfance, autrement appelée la forêt noire. Sauriez-vous par hasard comment a-t-elle été appelée la forêt noire ?

Eh bien, il y a plusieurs années de cela, des personnes du pays de la brume partirent en découverte d'autres territoires, par ordre de l'ancien Kage que je n'ai pu connaître, pour y tomber dans une forêt où il est facilement possible de se perdre. A ce que certains ninjas racontent, seulement un homme parmi tout le groupe réussi à revenir vivant ou à moitié au village de Kiri ... Plus personne ne trouva ce ou celui qui a tué les autres. Il raconta qu'il n'y avait qu'une seule maison dans toute la forêt, dès que l'on entre dans la forêt, on entre dans le "jardin" de la maison, si on va trop loin, on ne peux plus revenir sur ses pas. Ils n'avaient pu voir que deux hommes ... une chance pour eux, à mon avis ils n'ont pu voir le jeune homme qui n'était que mon frère adoptif et le majordome. Eh bien ce qu'à raconté cette personne est vrai. Mon ancien maître avait ordonné de faire cela. Enfin, le connaissant, c'est tout à fait son genre ! Un peu traître sur les bords mais je confirme.

Croyez moi ou non sur cette histoire, je me foutais de ce qu'avait fait mon maître, je me suis lancé dans cette jungle sans broncher. Je connaissais exactement mon sensei, même si ses muscles font le double des miens, sont art d'assassinat est encore trop faible. Je connaissais exactement le chemin pour m'y rendre. Je reconnaissais chaque arbres qui passait dont je me servais pour me défouler et m'entraîner avec lui, il ont encore quelques traces de mes poings malgré toutes les années qui sont passés. On reconnait même de temps en temps l'œuvre de Ryoku ... Enfin arrivé devant les première marches de la maison, le majordome de ce petit palais m'ouvra sans m'attaquer ... étrange, ce n'est pourtant pas ses habitudes :

- " Bienvenu chez vous Mr.Ryoku, Monsieur vous attend à l'étage, dans la salle d'entraînement. "

- " ... Merci Edward ... "

J'ai monté les marches une par une avec prudence lorsque cet homme apparu, avec ses long cheveux blanc et frisés, je remarquais sa sérénité et pourtant je sentais les vibrations de sa haine me traverser sans même l'avoir attaqué ou sans même l'avoir toucher ne serait-ce qu'une seule fois, ses yeux transperçant mon regard jusqu'au fond de mes yeux ne trahissait personne, il était au courant de tout, sauf peut-être des plus gros détails, je devais jouer en ma faveur :

- " Vous voilà enfin ... Maître ... "

- " Pourquoi ne m'appel-tu pas Père comme tout le monde ? Enfin bref, alors comme ça tu m'as quitté pour aller trouver les ninjas de Kiri no kuni ? Intéressant ... Ca te ferais quoi si j'irais de ce pas tous les tuer hein ? Je me demande à quel point tu les aime, ce seras de plus en plus amusant de leurs trancher la gorge avec mes ongles ! Toi qui aime tant la vue du sang, je suis sûr que tu les préfèreras mort que vivant ! Hahah !"

Eh oui, c'était lui ... mon père adoptif, voilà pourquoi Il s'appel Ryoku et voilà également pourquoi je m'appel Ryoku.Il a tué ma mère à mon plus jeune âge, m'emportant comme "cadeau de fin de vie". Il m'a donc entraîné après, il va maintenant connaître le fruit de ces entraînements, qu'ils soient ici ou à Kiri, cela ne change pas, je n'ai fait que progresser depuis que je suis parti. J'ai froncé les yeux après cette lourde discution n'ayant qu'un but, augmenter ma haine. Et lorsqu'il tourna la tête, je pris ma faux à deux mains et j'ai répondu à sa provocation. D'un bond sa tête était juste à portée de la lame. Mais à ce moment là, quand ma haine était à son maximum, il arrêta ma faux à deux mains puis me lança dans la salle entourée de noir, n'étant que peu éclairée, sombre et obscure, on ne voyait pas à plus de cinq mètres, et encore ...


Connaissant mon père, il allait me lancer dans un piège ou dans le trou du milieu ... mais pendant que j'étais encore en l'air, m'en approchant de plus en plus, je ne voyais plus le trou.J'avais beau cherche de droite à gauche et de bas en haut, je ne l'ai pas trouvé. C'est alors que je me suis souvenu que mon maître utilise l'affinité Suiton. Je n'ai eu qu'à regarder au dessus, ce n'était que le reflet du plafond qui était le même que le sol. Les même dalles et la même couleur se faisait refléter. Quand mon père vit ma remarque, il utilisa une des technique qui m'était inconnue jusqu'ici :

- " kokuu ( espace vide ) "

La salle se tourna comme le fameux rubis cube, l'espace réservé à l'entraînement tournait de droit à gauche sans que je ne puisses savoir pourquoi et comment. Je n'arrivais à comparer entre le plafond, le sol et les murs, ils étaient tous pareil et impossible de voir où était ce fameux reflet. D'ailleurs en parlant de ça, aucune goutte d'eau ne tomba où que je puisse regarder, j'avais beau utiliser mon Kai, ça ne fonctionnait pas, soit c'était un Genjutsu de haut niveau soit il utilisait très bien cette technique qui m'était inconnue. La gravitation elle, variait avec la rotation de cet endroit, que je monte sur le plafond, sur les murs ou sur le sol, je n'en avais aucune idée et ça ne me faisait ni chaud ni froid du moment que je pouvais poser mes pieds "par terre". J'ai donc agis comme un assassin, me cachant dans les coins les plus sombres, en tentant de débusquer une petite mèche de cheveux blanche passer par là. Mais rien, passant pourtant de coin en coin je n'ai toujours pas réussi à le débusquer. C'est en réfléchissant quelques petites secondes qu'une idée me vint. Laissant toujours mon lecteur mp3 dans mes poches, je n'ai fais que l'utiliser de la plus maline des façons. En tout cas, ne croyez pas que je ne change jamais de pantalon, Ahah !

En le posant par terre et sans écouteurs, le son se diffusait dans toute la pièce faisant vibrer toute l'eau que contenait la salle, ça faisait également un très bon appât. Enfin au début, je ne pensais pas avoir mon père aussi facilement ... Je me suis écarté un petit peu de la musique, puis un Kunai fût lancé. Au moment de l'impacte, les paroles de la chanson commencèrent. Mon père sauta d'un seul et même bond sur le coin sombre s'attendant à me tuer d'un seul et même coup. Malheureusement pour lui, j'étais déjà prêt à lui donner ce qu'il avait de plus cher à prendre :

- " Chou Kassei Ken ! "

Une petite aura noir ne pouvant être vue dans l'ombre fut crée dans ma paume de main, s'amplifiant de secondes en secondes, s'agrandissant jusqu'à former une boule, éclatant directement après dans le dos de mon père. Il s'écrasa net contre le mur. Mais Encore une autre chose dont je ne m'y attendais pas :

- " Kan'ryuu Suiton ( couler à travers l'eau ) ... "

Je le vis s'enfoncer dans le mur bizarrement comme si des sables mouvants entourait cette pièce, puis une voix apparut derrière moi :

- " J'aime beaucoup ta technique de chakra noir, voici la mienne : Nozomi kuro ! "

La haine fut augmentée en moi, mon sang bouillonnait, ma peau et mes cheveux se noircissaient a vue d'œil, puis la colère m'échappa, je ne pus me retenir de devenir agressif. Je ne me reconnaissait plus, il avait fait de moi une bête ignoble qui ne se servait que de ses poings pour taper n'importe où, ne se servant même pas de ses yeux dans l'obscurité. En frappant n'importe où, mes poings me faisaient extrêmement mal et il n'y avait pas que cela, ma tête bouillonnait, je m'affaiblissait petit à petit devant cet homme qui rigolait en me voyant m'autodétruire. Jusqu'à ce la musique traversa mon corps, me calmant petit à petit, ma peau redevenait comme avant. Je me mettait à danser en mettant des coups à chaque temps, soit un coups de poings apparaissait, soit un coup de pied. L'homme ne connaissant rien à la musique ne savait jamais d'où venait les coups et surtout quand ils allaient venir :

- " Nikutai Kassei no jutsu "

Tout en dansant avec les blessures et les dommages occasionnés, je renforçais mes muscles. Mes coups devenaient de plus en plus lourds et puissant pour lui. Il n'avait plus aucune garde, tous les coups que je lui affligeait étaient d'une telle puissance qu'il fléchissait, je l'ai envoyé en l'air reprenant ma faux puis exécuta le dernier coups au dernier temps de la chanson :

- " Tatsumaki hoko ( Hallebarde tornade ) "

J'ai sauté vers lui, faisant tournoyer ma faux et la lançais, lui provoquant de multiples dégâts majeurs, il ne pouvait plus se relever. Je l'ai noyé dans sa propre technique et son propre genjutsu. C'est après, quand j'ai décidé de partir qu'il m'accrocha la jambe :

- " Tu me laisses donc vivre avec tout le mal que je t'ai fait ? Pense a ta mère que j'ai violé des fois et des fois, et que j'ai tué par la suite. Je me suis fais plaisir avec cette salope, j'ai même réussi à dénicher un ptit gars comme toi, aussi con que sa mère mais valable quand même. Et tu vas me laisser en vie après tout ce que je t'ai fais ? T'es plus con que je le croyais !"

- " Je ne suis pas la pourriture que tu es ... "

en lui disant cela, j'appuyais sur son nerf à côté de l'épaule, après ces quelques mots, il plongea dans un profond coma donc je n'étais même pas sûr qu'il sorte dans les deux cas possible : le réveil ou la mort. En ressortant, Edward me prit pour son vrai maître, même avec l'âge qu'il avait, il continuait à servir ma famille comme il le devait. En rentrant, il faisait déjà nuit et pour la première fois de ma vie, j'ai bien dormi ...

Une fois que j'en avais fini avec mon père, j'ai rapidement quitté l'Akatsuki. Vu que je n'étais pas connu dans celle-ci, on ne m'a pas vraiment recherché. Je n'ai eu le temps d'avoir un binôme et je n'ai pas eu non plus le temps de connaître d'autres personnes dans l'organisation de la lune rouge. Elle m'a fait un peu évoluer certes mais ... finalement pas tant que ça. Après cet épisode, je suis revenu dans le village de mon enfance, j'y ai retrouvé les même sensations qu'avant et j'y ai repris les même habitudes. J'ai également fait de drôles de rencontre dès mes premiers jours, une certaine Tsuki. Nous nous étions combattus dans le terrain d'entrainement de notre village respectif. Après avoir été blessée, je l'ai ramenée chez moi pendant quelque jours, mais je n'aurais jamais pensé faire une rencontre aussi "brutale" dès le début ... si vous croyez que je vais vous raconter les quelques jours passés ensemble, vous vous plantez le doigt dans l’œil
Je suis enfin retourné dans l'habitat de mon maître, vu que je l'avais tué, ça ne devait pas poser trop de soucis.

Puis, j'ai fais une longue absence à la vie durant ces deux dernières années. La première me permis de refaire un vide dans ma tête, j'ai oublié pourquoi j'étais devenu possesseur du chakra noir. J'ai oublié l’existence même du chakra sombre. Me remettre à la musculation me permettais de réfléchir sans compter le nombre d'exercices musculaires que je faisais par jours. Puis un jour je me suis dis :
* Maintenant que tu n'as plu d’affinité propre à toi, il ne te restes plus qu'à reprendre ce que tu devais posséder.*
Je me suis donc mis à la recherche de mon père. N'étant sûr que seul les personnes agés connaissaient celui-ci, alors j'ai demandé à tous ceux que je rencontrais, je n'ai seulement eu quelques information sur le nom, prénom et photo de papa. Jusqu'à ce qu'un homme sous son vieux draps m’interpelle, il avait l'air d'être sans logement, me faisant signe d'approcher en me disant au loin :

- " Je crois connaître l'homme que tu cherches. Mais je te révèlerais ces informations que si tu me bats dans un combat loyal "

Moi qui m'étais juré de ne plus utiliser le chakra noir j'étais sans affinités, mais je n'avais d'autres choix que d'accepter. Le vieil homme m'emmena à présent au terrain d'entraînement. Nous n'entendions que le chuchotement du vent à travers nos oreilles, nous étions seuls et personne ne faisait un seul bruit. Avant de commencer le combat, il me murmura :

- " Si tu cherches qui tu veux être aussi, je vais t'avantager pour le combat. "

Il me lança une vieille épée, elle n'était pas rouillée mais le manche montrait qu'elle est utilisée depuis des années. La prise en main était bonne mais je trouvais cette lame un peu petite pour une épée ... c'était à mon avis un wakizashi, autrement dit une épée courte. Le combat commença puis j'arrivais parfaitement à manier cette épée, certainement mieux que ma faux auparavant car celle-ci était lourde et instable. Malgré ma vitesse d’exécution, je n'arrivais pas à toucher le vieil homme, celui-ci faisait preuve de combativité puisque nous étions toujours au corps à corps, il a dû remarquer que je ne pouvais utiliser de ninjutsu, il s'était donc surement intégré à mon style de combat.

- " Je vois que tu manies plutôt bien le kenjutsu ... moi je ne sais faire que cela, ça tombe plutôt bien. "

Finalement ... il ne savait rien faire d'autres, ça explique son entêtement à être au corps à corps. Malgré cela, le kenjutsu était un art souple où nous n'avions plus besoin de faire de signe de main, une certaine rapidité m'avait été acquise sur ce point, Au bout d'un court moment, l'homme m'arrêta.

- " Je m'avoues vaincu ... ce combat dure trop de temps. "

Nous n'étions qu'essoufflés et pourtant le combat s'arrêtait déjà, aucune plaie et aucun saignement en vue.

- " Ton père s’appelle Kaito Ryuku n'est-ce pas ? Eh bien sache qu'il était mon partenaire dès notre plus jeune âge. Lorsque nous étions genin, nous avions le même maître ainsi que la même équipe, ce qui parait logique. Nous pratiquions tous deux le kenjutsu, lui utilisait les épées courtes comme toi en ce moment et moi les épées longues. Nous nous sommes perdus de vue après être devenus juunin, notre petite équipe fut dissoute et je ne revus ton père que quelques années après. Il a été à deux doigts de devenir un épéiste légendaire, la guerre de Kiri fut des ravages et emporta ton père aux cieux. Il ne put devenir épéiste légendaire et laissa une trace de lui dans le village, toi, son fils. Je n'arrive pas à croire à quel point tu ressembles à ton père en tout point. J'ai gardé ses épées depuis le jour de ta naissance, maintenant, c'est à toi qu'elles reviennent, je pense que tu es apte à pouvoir pratiquer ce style de mouvements. Et si il le faut, je suis prêt à etre ton maître jusqu’à ce que tu arrives à contrôler ces armes. "

Il me tendit le second wakizashi puis tout m'es venu en tête. Je savais maintenant pourquoi je n'arrivais pas à me caser. Mon but est maintenant de devenir l'un des plus grands épéistes du monde entier. Je deviendrais épéiste légendaire, je suivrais la trace de mon père.

Pour la suite ... je pense que vous vous en doutez, j'ai tout de même acquis une affinité, celle qui m'était la plus désirable était le raiton car elle s'accouplait magnifiquement avec mes armes actuelles. le vieil homme nommé Kami m'a enseigné ce qu'il savait. J’apprenais les techniques les unes après les autres et cet apprentissage me venait comme si je l'avais fait avec mon père ( ou presque ). Cette course contre mon père fut vain, maintenant je le vois dans l'horizon...

Connaissez-vous l'actualité politique du village que vous souhaitez intégrer ? (Faites un petit résumé de cela.) = 15 lignes minimum :

Pendant mon absence totale de deux ans, je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait, on ne me ramenait aucune image, aucun texte, aucun journal ni aucune personne pour m'expliquer la situation du village. je fus coupé de mon village natal durant vingt quatre longs mois. Une fois que je suis sorti de mon "coma" concernant l'actualitée, je me suis de suite renseignée qui est ce qui me remplaçait en tant que bras droit du chef du village ainsi que le Mizukage lui même. Je fus choqué car contre mes attentes cela fut une fille qui apparemment était nommée Akari Hasegawa ou quelque chose du genre, pour le bras droit, c'était un ou une certaine Kaiza. Je n'ai au final retenu que les prénoms de chacun d'eux, c'est pour faut de dire que je ne savais même pas qui était une fille ou qui était un garçon. Même si je croisais celle-ci dans la rue, j'aurais été incapable de la reconnaitre et de ainsi la saluer, il en est bien évidemment de même pour le bras droit de "Akari". Vous me pardonnerez de ne pas l'appeler par son nom de famille respectivement pour être poli mais ... je ne m'en souviens déjà plus.

En ce qui concernait le village entier, j'ai récemment appris, il y a quelques minutes d'ailleurs, que le village caché de Konoha faisait maintenant parti du pays de l'eau. Le pays du feu s'était apparemment fait irradier par notre beau pays. L'eau a submergé le feu ... et apparemment lors d'une guerre que je n'ai ni senti arrivé ni vu venir ... ça revient du même au pareil car tout ce que je dis est approximatif. Ma revenue au village est un peu brusque et il est difficile d'avaler tous les changements brutaux du village. Il va me falloir un petit temps pour m'y remettre, temps que je m'y habitue. Je ne penses pas avoir pris connaissance d'une autre chose. Si je le savais, je vous tiens au courant bien évidemment ... sauf si j'oublie de le faire !