Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !
Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^
A bientôt.
L'équipe du Staff.
Bienvenue sur Naruto Ninja RPG !
Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !
Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^
Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8)
InvitéInvité
Sujet: Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8) Lun 7 Mai 2012 - 22:42
Le souffle chaud, le petit coeur qui bat contre son ventre, elle garde au chaud le petit Yoraki qu'il n'a que cinq ans. Cela fait peu de temps qui a pris son apparence humaine, car ici , c'est comme ça , avant 5 ans âge humain , on ne peut pas muter en humain... Il avait encore quelques lacunes comme la pilosité un peu épaisse sur certaines parties des bras et les pieds et son visage un peu mal formé par les traces de son apparence raton laveur mais cela s'estomperait comme pour les autres dans un an environ. Son petit frère. La chose la plus précieuse qu'il y avait sur terre à ses yeux. Une chose pour qui elle pourrait tuer sans scrupule... Elle sentait au fond d'elle qu'elle renfermait quelque chose d'horrible, une puissance mauvaise, une chose qui l'habitait sans pourtant demander à sortir pour le moment. Pas un démon comme on avait entendu parler dans les légendes des plus grands Kage.... non ,parce qu'à rigueur, elle aurait pu se déculpabilisait de ne pas être responsable d'un deuxième soi. Deux âmes un corps.
Elle, c'était son soi qui déconnait , encore plus que n'importe quelle âme... Elle se savait pleine de bonté, mais une chose dormait en elle, une partie encore inconnue, mais elle la sentait. Et elle ne la ferait pas sortir non. Elle savait d'où elle venait. Elle avait vu les puissances des mâles de ce clan , et leurs miroirs noirs d'où tellement de choses peuvent sortir... Tellement de choses effrayantes. Elle l'avait même subi avec toute l'horreur que cela représentait...Maitriser une telle haine en soi était épuisant , malsain et on ne pouvait pas être en paix , persuadé qu'on était quelqu'un de mauvais et qu'on tuerait tôt ou tard. Elle descendait de la souche mère. Elle avait même le sang plus pur que ses deux frères. Elle le savait et sa mère n'avait pas oublié de lui dire entre deux abus...
Mais pour le moment , elle somnolait. Recroquevillée contre ce petit corps qui avait froid, l'hiver ne les loupait pas cette fois. Elle ne volait plus, ne trempait plus là dedans , dans ces combines malsaines, mais elle en vivait à contre coeur. Quand est-ce que cela allait-il s'arrêter? Ca devenait dur d'assumer ce genre de crimes en silence. Son fort intérieur avait envie de hurler, d'expulser la colère de plusieurs générations de femmes transies devant le pouvoir masculins. Mais comment faire autrement , c'était comme ça , depuis tellement longtemps. On ne pouvait pas y échapper. Ne dormant que d'un oeil comme depuis petite, presque à éviter un coup d'un abruti bourré ou en colère ou à se mettre entre le petit et ces cinq idiots, elle entretenait dans son fort intérieur , une haine colossale. Elle aurait voulu partir, mais cela signifiait aussi abandonner Yoraki. Et ça c'était non. Il y avait des nourrissons, des enfants, et des jeunes filles qui n'avaient rien fait ici. Métaboliquement plus petites et chétives que les mâles qui frôlaient les deux mètres pour plus de cent kilos , comment se battre? Une baffe et elle finissait la nuque brisée.
Plongée dans un rare repos, elle entendit alors les hommes du clan revenir dans la cale de l'énorme bateau , complètement souls, et serra le petit contre elle, en priant pour ne pas être choisi. Ces choses là aussi , elles les trouvaient ignobles... Comment pouvait-on se soulager devant des enfants? Comment pouvait-on imposer aux enfants, la vision de leur mamans totalement soumises en larmes? Comment pouvait-on en rire? Comment ces enfoirés arrivaient encore à se regarder, à éprouver une quelconque fierté? Elles les haïssaient. C'était pourtant son père et ses frères dans le lot. Et alors? Elle avait plus d’estime envers un paysan du continent qu'envers ces trois cloportes bourrés de testostérone. Elle garda les yeux fermés, plongée entière sous la couverture de fourrure contre la paroi du bateau et le petit se réveilla en entendant des filles crier, et des pleurs d'enfants jaillir dans la cale. Les autres furent réveillées aussi. A chaque fois , le même scénario. Les insultes de ces pervers, ils en levaient certaines de force, les petits restants dans les couches, et leurs mamans qui leur disaient de filaient vers les autres, et on voyait les petits bouts de choux courir de peur vers les tantes ou les grandes sœurs pour disparaitre sous les couvertures et se serrer aux autres. Kiouha resta sous la couverture comme absente, et mit ses mains sur les oreilles du petit Yorika pour atténuer les cris et les pleurs dans jeunes femelles ou des mamans qui pouvaient être reprises. Le caliner, comme les autres faisaient avec les autres enfants, en priant de toutes leurs âmes pour les petits oublient ces choses là... Mais on n'oublie pas. On n'accepte jamais ce genre de choses, et on ne pardonne pas. Les minutes entières.... des dizaines... presqu'une heure, quand un gosse crie soudainement sur le pont et les hommes s'arrêtent sauf un demeuré , le plus jeune frêre, qui prend une claque sur la tronche pour ne pas être plus alerte.
Ils se stoppèrent , un peu contrariés d'avoir été stoppés dans leur besogne obscène, et sortirent sur le pont. D'une main leste ,le patriarche claqua l'arrière de la tête du gamin, mais ce dernier ne se laissa pas abattre, et montra un gros sac , son butin du jour, ramené dans une vieille barque prise à littoral. Ravis de l'attirail et des provisions charnues que leur apportait le gamin , ils le prirent bras sur ses épaules maigrichonnes et décidèrent de partager avec lui , la belle ivresse de la victoire, et peu importe son âge. Ce gamin c'était Otis , le fils d'un des cinq hommes dominants du clan. Il avait à peine dix ans. En bas, les femmes s'étaient réfugiées dans les bras des autres pour être réconfortés. Deux d'entre elles tomberaient probablement enceintes. Kiouha déposa un baiser sur le front du petit Gonh et le serra un peu plus, alors qu'il pleurait de ce qu'il venait d'entendre... Elles les tueraient un jour...
Et alors qu'elle le pensait si fort , une déflagration gigantesque retentit et en quelques secondes, elle se prit une énorme pression sur la cage thoracique , et tout le navire s'effondra, éclata, elle ne savait pas trop. Un sifflement puissant dans ses oreilles, des objets qui volèrent , des cris , puis plus rien. Les flots salés avalèrent tout dans une violence inouïe. Kiouha fut soufflée avec une force innommable, et Yorika lui échappa, malgré tous ses efforts. Elle fut absorbée. Des bouts de la structure du navire lui rentrèrent dans le dos, d'énormes échardes. L'eau se colora de partout , les bulles et le bois omniprésents. Des gicles de sang en tout sens, et les requins du récif juste en dessous qui jaillirent des débris pour attrapaient tout ce qui bougeaient et se débattaient. A moitié sonnée, elle se sentit remontée , les joues pleines d'air, mais le film qui continuaient de défiler dans une horreur sans nom jusqu'au fond d'elle. Elle aperçut Yorika et se fit violence pour nager jusqu'à lui , le pauvre se débattait, ne sachant pas nager. Dix mètres, un requin la bouscula , pas trés gros, mais suffisamment pour lui faire échapper de l'air. Non c'était pas le moment putain ! Elle se relança comme elle put , plus que quatre mètres. Trois . Deux . Une force aveuglante, blanche et ciselées de crocs acérées passa d'un seul coup devant elle, alors qu'elle était dans la même lignée qu'un panneau de bois qui remontait à la surface et elle vit Yorika disparaitre dans la gueule énorme d'un requin blanc. Tout l'air qui lui restait s'échappa dans un cri aquatique étouffé, et un autre requin plus gros passa derrière, frappant un tonneau au passage. L'objet imposant et plein lui percuta l'arrière du crâne et la sonna pour de bon.
Son corps commença à remonter avec les lourds débris alors que les requins faisaient une razzia sanguinaire sur les survivants...Une ombre se déplaçait à la surface , une barque? Un peu imposante ? Le corps fin et léger se cogna doucement à la proue, pour glisser le long de l'embarcation.
- Hey capitaine. Ya un corps là. - Remontez-le. Cherchez les autres survivants. Dépêchez vous, les requins les attaquent !
Un petite bateau de pêche, avec pour capitaine, un vieil homme décrépi et quatre marins à bord. Pourtant le clan leur avait volé tellement de biens. Mais une chose clochait... Ces pêcheurs n'étaient pas ordinaire. Leur manteau imperméable et leur pantalons semblaient identiques mais ils dégageaient une odeur de souffre et de poudre noire. Etaient-ils les responsables de ce massacre? Pourquoi les secourraient-ils.
- Doucement avec les filles. Aucun mâle ne doit survivre vous entendez. Tuez les.
Ces mots ne parvinrent pas aux oreilles de Kiouha, qui fut hissée sur le pont et un homme commença à la soigner. Elle respirait encore, l'inconscience et le choc soudain ayant mis son corps en apnée partiel le temps de longues secondes. S'ils avaient trainé , elle se serait noyée. Une fois les recherches terminées, le bateau reprit le chemin inverse , lentement à la force des voiles... Juste un corps , enveloppé dans des couvertures, et gardés par un homme mature, qui gardait un homme sur elle... Elle ouvrit les yeux après de longues minutes entre l'inconscience et les vapes, et se redressa d'un coup en criant "YORIKAAAAAAAAAA!!!!" . Son corps dérapa sur le bois.
- Calme toi ! Tu es sauvée!
Ses griffes se plantèrent dans le bois et elle cria encore le même nom alors que l'homme l'attrappait pour la maitrise, la serrant dans ses bras son torse contre ses dos. Ses jambes bougeaient avec violence.
- Laissez moi!!!
Elle hurla tous les noms d'oiseaux possibles en cinq bonnes minutes, puis commença à craquer, les larmes apparurent en voyant les flots au loin qui charriaient des mètres cube de bois flottant et de bouts de corps dilapidés, et les nageoires dorsales des requins qui parcourraient encore les flots sans répit. C'était fini... Elle avait tout perdu , et jamais de sa vie, elle n'avait senti en elle de telles paradoxes de sensations. Elle se plia en deux , et l'homme commença à la relâcher entre ses cuisses... Les larmes ... toujours plus grosses.... rebondirent sur les planches pour se glisser dans les failles... Elle se mit à pleurer de nerfs, de tristesse... de colère... de haine...ses doigts se glissèrent dans ses mèches et elles se les tira lentement , les ébouriffant. Son corps fut pris de soubresauts de douleurs intérieurs...Crise nerveuse? Douleur ultime? Un univers entier soufflé. Une existence et des efforts qui se résumait à .... rien. Tout avait disparu... tout était fini... impossible. Non c'était impossible. Et pourquoi pas elle...Elle voulait crever ... elle voulait mourir aussi... Elle avait tellement mal en dedans... Yorika... Et tous les autres enfants... des bébés... sa maman... ses sœurs.... Ses pupilles noires et ses iris pétroles se relevèrent le visage complètement noyé de souffrance...Le corps meurtri , l'âme détruite ... elle regarda s'éloigner ce qui avait été son sang... ce qui avait vu battre son corps et compter ses angoisses... L'îlot était déjà submergés par les mouettes et les goéland qui venaient se rassasiés des bouts restants que ramenaient la mer...
Dernière édition par Kiouha Gonh le Sam 12 Mai 2012 - 10:26, édité 5 fois
InvitéInvité
Sujet: Re: Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8) Mar 8 Mai 2012 - 22:08
15 JOURS APRES LE CATACLYSME DU CLAN ------------------------------------------------------------------------
Le froid enveloppait la brume qui léchait les collines et passait au dessus des sous bois dans lesquels elle s'était abritait. Roulée en boule dans un trou d'arbre mort, elle tentait de ne pas faire attention à la menace de cette nuit qui l'angoissait depuis le début. Dormir seule n'était vraiment pas pour elle. Elle s'imaginait tellement de choses qui rodaient de dehors ou non , et son esprit fertile n'arrangeait rien à la chose. Par précaution et surtout pour son état psychologique personnel, elle avait amassé un petit tas de feuilles à l'entrée du tronc et s'est enroulé dans un bout de cuir, de manière à ce que personne ne puisse l’attraper sans qu'elle n'ait le temps de réagir. Devenu totalement paranoïac depuis le désastre de son clan , elle avait peur de tout et de rien , et la nuit était devenu un calvaire horrible. Malgré tout ça, elle ne pouvait se résoudre à dormir la journée. La journée les hommes étaient actifs et ses principaux ennemis étaient justement ces hommes. La seconde raison était que la nuit était plus froide et que par conséquent , ses réflexes d'animal qui passe en semi fonctionnalité dés que la température baisse, semi hiberneur de base, elle ne pouvait pas se risquer dehors et se faire dévorer par manque de vitesse ou réflexe.
Et la dernière et de loin la pire pour elle, c'était de se balader dans les ombres la nuit. La vie et la nature renfermait tellement de choses insondables et cruelles, qu'elle s'imaginait encore et encore des créatures hideuses, et plus vicieuses les unes que les autres, des mains qui pouvaient surgir de l'ombre et l’attraper. Elle avait peur que de derrière chaque arbre ne jaillisse soudainement un être méconnaissable ou encapuchonné, ou de sentir une corde coupante se resserrer d'un coup sur sa gorge ou des crocs dans ses membres ou lui arracher les tripes. La psychose interne de cette gamine était telle qu'elle venait à se demander si elle n'était pas folle. Mais tout provenait de Kekkei Genkai et cette capacité spéciale qu'elle avait de matérialiser les peurs par le biais de miroir. Elle savait que son père arrivait à maitriser la chose jusqu'à ce que la peur de la cible infligent également des blessures physiques et pas seulement mentales. Mais tout résidait dans la fourberie horrible de ce Genjutsu trés puissant. Faire ressentir la douleur au delà du supportable, combiné à la pire phobie de son âme ce qui créait une rupture de la raison , une démence passagère, une souffrance imaginative mais ressenti poussant à la perte de raison ou de connaissance. Elle avait vu ces miroirs... Elle avait vu cette pièce même de l'interieur... Elle en avait peur... mais ceci est une autre histoire... Pour le moment la seule chose qui compte c'est de savoir que cette psychose ultime venait de là...
Et malheureusement pour elle, cette nuit là n'allait pas aller dans son sens. Alors qu'elle plongeait par défaut dans un sommeil incertain dans un sous bois un peu vaporeux aux arbres qui semblaient vivants, des aboiements se firent entendre. Un type passa. Puis un autre. Paniqués visiblement. Kiouha ouvrit un oeil sous forme animal , et sortit le museau pour les regardait passer sans grand intérêt , mais les aboiements arrivèrent enfin à son cerveau comme une menace. Trop tard. Elle ne pouvait pas fuir. Les chiens étaient trop prêts et l'un d'eux passa d'un coup ,courant après les deux silhouettes chargées comme des mules. Probablement des voleurs. Elle se renfonça dans l'arbre se terrant au maximum sous les feuilles mortes à moitié pourries par l'humidité, laissant juste un oeil dépassait pour voir ce qui allait se passer. Le premier chien disparut. Un deuxième passa. Plus massif et son jumeau aussi. Des énormes chiens , de vrais poneys. ( cf Dogue allemand tout noirs) L'un d'eux s'arrêta et fit demi tour à pas lent comme une machine de guerre. Les babines ruisselantes, les crocs sortit , grognant comme le Cerbère. Ses yeux rouges fixait l'arbre. Deux hommes passèrent en courant , armes au poing et deux autres s'arrêtèrent. Kiouha recula au maximum dans le tronc mais le monstre de jeta avec fureur sur le tronc moisi et mort pour faire tout voler dans un fracas putride. Les feuilles s'envolèrent semant un trouble visuel et Kiouha prit la poudre d'escampette dans un cri animal aigue.
- Tarkam! Arrete! C'est pas le moment de jouer viens !!! Un des types attrappa la laisse mais le chien l'arracha et prit la suite du raton laveur . - Nom de dieu Tarkam!!! gueula le deuxième en se mettant à le courser avec sa carrure plus imposante, le plus fébrile derrière qui suivait et essayant de pas se vautrer à gauche ou à droite.
Kiouha courrait de tout ce qu'elle pouvait , la peur décuplant sa rapidité même avec le froid ambiant mais elle se heurta à un énorme bloc trop abrupt et dévia sur le coté. Le chien prit en diagonale et lui donna un méchant coup de boule comme font les orques quand elles jouent avec les otaries avant de les tuer. Kiouha vola dans les fourrés et heurta le bloc massif pour retomber au sol. Dans un effort ultime et pensant que ça la sauverait , elle se transforma en humaine, mais trop tard pour ne pas être vu par les hommes qui se figèrent et restèrent bouche bée....Nue , elle resta dans les fougères, le dos contre la roche, se tenant l'épaule endolorie par le chien. Ce dernier grognait , immobile sous la main de l'homme le plus baraqué.
- Tiens tiens mais je te reconnais toi... Tu fais parti du clan de ces enfoirés de voleurs et violeurs!
Pensant que cela pouvait sauver sa cause de ne pas être prise pour un simple animal , elle venait de signer son arrêt de mort. N'était-il pas signé avant? Le chien l'aurait bouffé de toute façon. Mais quand on a aucune expérience de la vie en solitaire, on a un peu de mal à réagir de la meilleure manière qui soit.
- C'était pas moi j'vous jure... ils nous maltraitaient , on devait faire ce qu'ils voulaient. j'vous en prie... , supplia-t-elle les larmes lui venant aux yeux en voyant la haine grandir dans les yeux des deux hommes. - Ta gueule.... L'un des tiens à abusé de ma sœur et a saccagé notre maison pendant qu'on défendait nos terres contre un incendie... - Et j'ai perdu la moitié de ma récolte à cause d'un saccage de mon toit en pleine nuit après avoir volé toute ma cargaison de fruit pour le pays de la foudre... - Petite garce , pourquoi on te croirait , ton sang pue d'ici... Ton clan est un fléau! - Ils sont tous morts !!! gémit-elle appeurée en se décalant comme elle pouvait sur le coté. - Tu bouges, je jette le chien... Ils sont tous morts hein? Alors pourquoi t'es en vie toi...? - Je suis la seule survivante...je vous en prie... j'suis pas au courant pour votre ferme...J'ai rien fait!
Ils rirent à plein poumons. Puis le plus baraqué déroula la corde qu'il avait dans les mains. - Elle a rien fait... tu l'entends? - Je suis que tu es à l'origine d'un de ces gamins qui ont pillé la récolte et le foyer... - Non c'est pas possible!! J'en ai aucun ! - Oh ... t'es juste une petite gamine pas encore mûre à l'emploi alors ? Ah ah.. Des rires s'échappèrent encore de leur gorge et plus le temps passait , plus Kiouha sentait la peur la rongeait encore et encore... Elle se décomposait devant eux et ils en jouissaient visuellement.
- Allez viens là! Petite garce ! - Noooonnnn !
Elle tenta de s'enfuir, mais ils lâchèrent le chien qui lui happa la cheville et elle tomba au sol dans un cri de douleur , les chairs éclatant dans la gueule du clébard et le sang s'écoulant. Elle pensa sa fin venue. Ça y est... Le rideau allait être tiré... Tout ça pour rien...Elle sentit la corde claquer sur son dos, et ses fesses, le chien lacha , elle tenta de se redressa mais une semelle s'écrasa sur son dos et elle sentit son bras craquer en arrière, dans un écho horrible. Elle hurla. Les larmes inondèrent ses joues. Et malgré l'horreur de la chose, la nature autour ne semblait pas plus perturbé qu'un vol soudain d'oiseaux sous le cri horrible... Encore un , puis un autre... encore un autre.. jusqu'à ce que les forces ne l'abandonnent... jusqu'à ce qu'elle ne puisse même plus crier...On la laissa pour morte , nue dans les feuilles dégueulassées par la scène...On interdit au chien de la bouffer. On ne sait pas quelles saloperies elle pouvait renfermer. Aussi cruelle soit la loi de la nature, celles des hommes sont tellement plus impensables.. une créature supérieure... et en quoi?
Des pas frôlèrent le sol à l'aube. Doucement , lentement...comme une apparition irréelle qui agitait l'humus d'une nature qui s'éveillent devant l'horreur de l'endroit. Du sang... partout.. Et un corps fin , nu et innocent qui gisait comme le cadavre d'une sorcière à qui on avait fait payé les crimes...Ils avaient fait justice eux même. Les sandales se stoppèrent, et une silhouette en-capée se stoppant. Elle était jeune, et silencieuse, dans les tons verts et noirs... Avec un signe orange étrange sur le coté de la manche qui dépassa pour pousser une mèche de la gosse qui semblait morte. Le bras brisé, un tibia dans le même état , un pied déboitée, des plaies sur tout le dos , une cheville dévorée, le visage meurtri, elle respirait pourtant encore...
- Pauvre gosse... soupira une voix jeune mais grâve.
Un homme. Jamais Kiouha ne le vit , inconsciente durant tout ce temps...Mais un homme, et pas n'importe lequel , un jeune ninja... Pendant plusieurs jours ce dernier veilla sur elle, la soigna, et quand vint le moment de son réveil , il disparut laissant derrière lui , de quoi manger, et se remettre un minimum...Elle ne le saurait probablement jamais...mais il était intervenu...Il lui avait sauvé la vie... Pourquoi? Pour qui ? Elle était vivante... Un coup du destin...? Parlons-en de celui là... Était-ce aussi dans ses destinées de devoir subir encore et encore dans l'unique but d'avoir la force de se relever toujours plus et avec plus de force...? Aujourd'hui , elle savait deux choses. Elle devait se méfier de la plupart et peut être s'ouvrir à un petit nombre d'entre eux... Ils n'étaient pas tous si mauvais peut être... La remise en question de la valeur d'un homme au sens viril du terme commença à tourner dans sa tête , comme un doute profond...
Dernière édition par Kiouha Gonh le Sam 12 Mai 2012 - 10:27, édité 1 fois
InvitéInvité
Sujet: Re: Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8) Jeu 10 Mai 2012 - 17:29
Les visages s'effacent tôt ou tard d'une mémoire. On les idéalise, on les rend flous, on les déforment , selon les sentiments qui nous empoisonnent. Toute séparation nous affecte, en bien , en mal , et même quand on pense s'en foutre, on se demande pourquoi on s'en fout. Culpabilise-t-on de ne pas être assez humain? Au fond qu'est-ce que ça peut faire ? Une personne de plus ou moins? On préfère se dire qu'on s'en moque que d'en souffrir, c'est tellement plus dur d'affronter une vérité sur soi même...Avoir une âme fait mal, avoir une conscience encore plus, alors conserver des souvenirs nets de tout ça en même temps que de soi même se supporter... douloureux mélange. On se ment . Tous. L'humain est ainsi conçu. Et seul celui qui souffre à ne plus pouvoir, accepte enfin de ne plus se mentir...
Kiouha... Qu'était-elle pour elle même? De quoi se souvenait-elle de son clan? De quoi se souvenait-elle en visage? Qu'avait-elle envie de fuir à ce point pour avoir besoin de se racheter une conscience, de se sentir utile mais aussi libre? Voici le passage où on met des visages sur les noms, des crimes sur les visages, des noms dans les crimes. Et Kiouha dans tout ça? On y repassera plus tard. Une histoire complexe qui a besoin de quelques éclaircissements. Entrez dans un univers aquatique de voleurs, d’obscènes pervers, et de scrupules absents. Au fond dans les Gonhs , qui en a besoin? Tout commença il y a de cela des siècles, mais le clan était discret et sauvage. Ils se nourrissaient des dons de la mer et accoster sur des ilots loin des hommes bien que les bateaux de pêcheurs en bâtissaient parfois pendant les périodes de famille. Ils eurent plusieurs embarcations, on raconte même qu'à une époque ils vivaient sur des embarcations planes, et commerçaient à même les coques des autres pêcheurs, mais qu'ils étaient honnêtes. Et puis il y eut le conflit... cette guerre atroce. Eux aussi en pâtir et la haine de cette orgie sanguinaire sembla entrer en eux et alimenter leurs gênes et leur Genjutsu héréditaire qui se nourrit de la peur et des phobies de l'autre pour grandir et se faire plus puissant.
La dernière embarcation connue, et celle du cataclysme explosif.
Découvrant alors le vrai pouvoir de leur Genjutsu cauchemardesque, les mâles dominants s'en servirent pour commencer à vouloir dominer autrui en mer. Personne ne s'y attardait et puis la guerre et ses ninjas surpuissants avaient d'autres chats à fouetter. Loin de soupçonner ce qui se renfermait dans ces semi bêtes, ils finirent par développer une réputation cachée... un clan fait d'ombres et de vices qui passait pas inaperçu mais qu'on finissait par oublier... jusqu'à ce que cela finisse par se savoir...Les villageois en eurent marre et envoyèrent une missive. A qui ? On ne saura jamais. On attrapa un gosse dans les voleurs, et on s'assura qu'il était bien du clan avant de le renvoyer en lui disant qu'ils s'étaient trompé de cible, et lui offrant un sac de provision ouverte puis recousu , bourré de poudre, et l'intérieur du sac , tout au fond, tapissé de parchemin explosifs surpuissants.
Komuaru: Le père de Kiouha et aussi le plus gros salaud qui ait pu existé dans l'histoire du clan. Il est égoïste, pervers, obscène, abjecte , vulgaire, autoritaire, misogyne, sans pitié et n'a de cesse de semer la peur sentant son KG grandir en lui comme un poison enivrant dés qu'une personne le craint. Il aime le goût du pouvoir, de la suprématie, soumettre les gens et les choses, contrôler, et se faire vénérer. Sa tête est bien enflée en somme, mais on le respecte par peur. Il fait plus de deux mètres et c'est une masse impressionnante. Il est loin d'être con et c'est bien ça le problème. Son instinct est bien là , descendant de la lignée pure sans consanguinité apparente, il voit tout, entend tout, sent tout et son courroux est ultime dans le clan. Il est à l'origine de très peu de bébés au sein du clan. Il avait juste deux femelles attitrés , deux sœurs, mais les maltraitaient au possible. Du coup l'acte se finissait souvent en passage à tabac ou il les prêtait aux autres, au point de la proposer à son propre fils sans aucun problème de conscience.
Shizote: Le fils de Komuaru et le demi-frère ainé de Kiouha, mais leur mère est différente, il a donc un KG moi puissant. Il ne peut atteindre que le stade 3, et c'est ce qui le rend terriblement sombre. L'âme belle mais pourrie du clan. Un corps magnifique, un dieu animal , des yeux qui savent mentir plus vite que les battements de chaque cœur, une absence de scrupules héréditaires et une intelligence déroutante. Il est sadique, manipulateur, un peu pervers, mais surtout dangereux. C'est lui le cerveau des coups, il a mené le clan à sa perte. Outrageusement fière et imbu de lui même, il se fiche pas mal de l'être inférieur et il n'est pas rare qu'il ait quelques petits problèmes à créer des liens avec l'autre. Peu importe, c'est le businessman du troupeau, celui qui marchande, vend les denrées, ou fait les plans des pillages. Il a donné un sens à ce bordel instinctif en y balançant l'intelligence humaine. "Désormais, il est temps de sortir de l'ombre et de prouver que les hommes bêtes n'ont jamais été plus puissant qu'aujourd'hui." Lui aussi il avait visiblement la caboche bien enflé. Est-il en vie? On en doute trés fortement. On a retrouvé un bras lui appartenant , donc même s'il est en vie, il n'a pas pouvoir faire grand chose sans son bras, notamment pour son Genjutsu héréditaire, où il faut les deux mains et une seule âme.
Akame: Le petit frêre de Shizote, même mère, et demi-frère de Kiouha. Lui , c'est un cancre du KG, et le petit con , mais un petit con très prometteur d'après le boss. Il est encore jeune... enfin il était. Celui-là , tout comme son père, on est sûr qu'ils sont morts, leurs corps ont retrouvés et brûlés. Il était sur la bonne voix pour devenir un bon Gonh dominant, mais avait un gros problème avec l'argent. Tôt ou tard cela l'aurait corrompu.
Treus: Le pseudo sage du petit groupe. Un personnage assez contradictoire dans l'âme. il passait le plus clair de son temps à prier ses ancêtres, ,e buvait pas, ne fumait rien , ne mangeait que le nécessaire d'où sa maigreur malgré ses deux mètres passés. Il descend d'un vieux mâle secondaire du clan , qui s'est tapé une petite pas bien belle, mais le résultat a été plutôt bien réussi au final. Déterminé, patient , calme, et froid de nature, il a toujours été celui qui dit stop et qui apporte les arguments, évitant le trop de bordel et expliquant aussi pourquoi ils avaient depuis si longtemps aux éventuelles chasseurs de primes. Précautionneux, adepte du prévisible, et fin stratège, il n'en restait pas moins un irréductible du sexe, et s'en donnait à cœur joie, au point d'avoir du haut de ses vingt cinq ans , déjà 8 gamins de son sang. Son slogan: "pérennisons l'espèce". Il s'est égorgé tout seul avec un kunai quand les pêcheurs qui ont récupéré et sauver Kiouha ont voulu le tuer avec un harpon. Un sourire malsain est resté greffé sur son visage avant qu'il ne se fasse déchirer en deux par deux grands blancs attirés par le sang.
Et enfin:
Ligan: Le diable à l'état pur. Même étant gosse, il passait son temps à traumatiser les autres gamins. D'une nature malsaine et très sarcastique, il méprise tout être incapable de rivaliser avec lui, mais a un profond respect pour l'adversaire de taille. Incapable d'aimer, il est froid, violent , ouvertement sanguinaire, et sociopathe à souhait. C'est un taré ni plus ni moins. On pense que pendant sa création , il y a du avoir un gros problème, et il a hérité d'un gène de violence animalière supplémentaire. C'est le seul albinos du clan. Il a longtemps convoité Kiouha, mais elle ne lui a jamais cédé. A maintes reprises, il l'a battu , et plus il éclaté, moins elle lui pardonnait. Un cercle vicieux maladif et bestial qui n'était contrôlé que par Komuaru qui pouvait le maitriser avec force et vivacité. Ligan est un être destructeur, qui ne craint pas la mort et qui n'a de cesse de se défouler tant qu'il n'est pas apaisé d'une quelconque contrariété, et vu qu'il est quasi tout le temps contrarié, je vous laisse imaginé le bestiau. Pour lui, il veut Kiouha, c'est une obsession , mais elle , elle le hait et le répudiera jusqu'à sa mort , quitte à devoir l'affronter. Pour le moment , il n'a pas refait surface , et est considéré comme mort... mais c'était le plus puissant , résistant et mentalement incontrôlable des Gonh. Il est de la deuxième souche pure, issue de deux soeurs. Il est donc le cousin de Kiouha , et le neveu de Komuaru. Mais ça, il s'en tape le steak. Rien n'a été retrouvé de lui. Il refera peut être un jour surface et si cela arrive, il se pourrait bien qu'il cause de gros dégâts. Il est alimenté par la haine, et le fait d'avoir vu tout ce qu'il possédait disparaitre va causer en lui un irrémédiable désir de vengeance et il va chercher une femelle de son clan pour se reproduire et renouer un clan plus fort , plus pur... enfin ça c'est dans sa tête... Imaginez le jour où il va apprendre que son obsession est encore en vie... et qu'elle s'est en plus allié à ceux qui les ont peut être détruits...
Dernière édition par Kiouha Gonh le Sam 12 Mai 2012 - 10:28, édité 2 fois
InvitéInvité
Sujet: Re: Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8) Jeu 10 Mai 2012 - 21:56
La bâtisse aux Nénuphars
Terre neutre: Cela remonte à 4 ans. Un soir d'hiver où la mer vomissait son écume douloureuse et glacée. Le Kogen'shu a accosté sur un petit débarcadère laid et en mauvais état. Plus haut: la bâtisse aux Nénuphars, réputée pour accueillir tous les orphelins. Surchargés dans le navires ou aussi pour se décharger des tares du clan...Komuaru décida d'envoyer ses deux fils avec Douze enfants. Quand ils reconnurent les métamorphes, ils refusèrent de les prendre, ils n'était pas orphelins, on voulait juste s'en débarrasser ou investir les lieux. Le refus mit Komuaru dans tous ses états. Quelques heures plus tard , ils revinrent. Ils ravagèrent le lieu , pillèrent les provisions, et tuèrent deux hommes, six femmes et trente deux enfants. Ce fut un carnage. Puis le bateau disparut dans la brume. Le crime ne fut jamais réellement éclairci. On les a accusé mais sans preuve... Impossible de savoir.
Le feu des chaumes. Pays du son.
Il y a 2 ans.Tout en poussière. Cinq fermes détruites sur la côte du pays du son. On parle de pirates, on parle de démons sombres, d'insectes énormes, de voix qui gémissent et d'yeux d'or... On a vu les fermes tomber, les récoltes détruites et certaines femmes emportées puis rendues des jours après yeux bandés sur des plages en pleine nuit... On dit que la mer est en colère et que l'hiver proche sera glacial...Les derniers hommes qui ont assisté à la destruction de leur grange ne s'en remettront jamais totalement physiquement, grièvement blessés. La dernière image: des yeux jaunes derrière le feu.
Épidémie du raton laveur. Pays de Kiri
Il y a 3 ans et 6 mois. Sous un ponton, à marais basse, on a retrouvé 17 ratons laveurs, dont 11 âgés de moins d'1 an ( 7 ans pour un humain ) , et 6 mâles ( tous d'âges différents ) adultes, enfermés dans des sacs de toile, accroché au base de trois poteaux. Complot de villageois en colère, qui en ont marre des vols par les bêtes? Les pêcheurs pensent à une épuration du clan Gonh, mais morts sous forme de raton, c'est impossible de les différencier d'un simple animal si courant dans les contrées. On ose en plus pas les toucher, certaines malformations importantes ou pustules peut être infectieux marquant les corps des pauvres bêtes. Alors épidémie animale , ou eugénisme malsain?
L'ivrogne sordide: Pays de Kiri
Il y a 1 an et demi. Un vieux grincheux , totalement soul du matin au soir a été arrêté pour troubles de l'ordre public à répétition. Il scandait des chansons paillardes à tout bout de champ surtout dans les lieux publics. Mais il semblerait que ces chansons ne soient pas si inventés et les autorités se sont intéressés à leur contenu qui parlait d'un clan de pirates, du Kogen'shu et il semblerait que cela ait contribué à l'opération finale: la destruction des Gonh. Mais est-ce réellement Kiri qui a lancé cette offensive, aux détriments de tous ces innocents, ou bien un groupe de villageois rebelles, qui ont criaient à la vengeance?
Les bannis. Pays de Konoha
Aprés plusieurs jours de traque , cinq hommes mal en point et issus du clan des Gonh ont été interceptés et enfermés pour délits mineurs ( Vols, et squat de bâtiments privés ). Ne représentant pas de réels dangers pour les autorités du pays, ils seront néanmoins libérés six mois plus tard, sous surveillance. Ils ont en revanche livrés des informations sur les lieux où l'on pouvait trouver le clan , ainsi que conformer plusieurs crimes comme le massacre de bâtisse aux Nénuphars.
Les 3 aveugles de la baie. Pays de la Foudre
Trois femmes ont été retrouvées à genoux sur la plage, alignées , avec dans leur dos gravés un énorme G, fait au fer blanc. Yeux bandés, elles n'ont pas vu le jour pendant plus de quinze jours. Se souvenant de leur identité respective, elles ont été reconduites chez elle, mais ne purent jamais se marier. Aucun homme ne voulut d'elle. Une femme violée par un Gonh est une maudite.
Les membres du clan Gonh ont tous disparus, excepté de rares vagabonds, des bâtards sans sang purs, juste bons à se transformer, ou des hommes victimes de consanguinité donc déformés physiquement qui ne dépassent pas la trentaine. Les bannis sont eux aussi inoffensifs. Le clan actif des Gonh question KG et puissance de chakra est éteint hormis Gonh et Ligan qui refera surface tôt ou tard, en vie mais personne ne le sait.
La liste noire des criminels du Clan Gonh
¤ Komuaru Gonh: chef du clan, coupable de nombreux crimes. ¤ Akame et Soshite Gonh: Accusés de meurtres et pillages ¤ Treus Gonh: Accusé de viols ¤ Ligan Gonh: Accusé de meurtres et destruction massive ¤ Orpheus Gonh : Accusés de vols. ¤ Malika, Kiose, Amari, Notempa, Oliga, Kei, Kiken: les bannis pourchassés pour vols avec récidives. ¤ Mori : Une des femmes, une des rares meneuses à avoir été faite prisonnière dans le Pays de Konoha, pendant la guerre, une des pondeuses initiales, aujourd'hui décédées. Vols.
Dernière édition par Kiouha Gonh le Sam 12 Mai 2012 - 10:31, édité 2 fois
InvitéInvité
Sujet: Re: Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8) Ven 11 Mai 2012 - 18:26
Appelé. Mais pourquoi.... Elle n'était même pas genin encore...Deux hommes masqués s'était présenté chez son sensei, pour l'emmener. Enquête de routine avait-il dit. Elle avait entendu cachée derrière un panneau de papier de riz, et avait baissé les yeux... Son sensei sortit dehors, parlant certainement avec eux, puis elle vit les deux hommes plutôt grands se présenter devant elle, le visage froid. Qui étaient-il? De simple Chunin? Junin ? Encore aujourd'hui, elle ne sait plus trop, mais ils lui demandèrent de les suivre. Elle lança un regard inquiet à son sensei, qui d'un signe de tête lui laissa comprendre que tout irait bien. Tout irait bien hein...Elle avait entendu ça tellement de fois. Pourvu que pour une fois, on lui dise vrai. Jusque là , elle n'avait jamais eu à remettre en doute la confiance fragile qu'elle avait mis en son sensei , et il en avait probablement aussi conscience, c'était un homme bon et droit, qui l'avait recueilli. Elle s'engouffra avec eux dans le palais du Mizukage et les suivit dans un couloir sombre. Se tripotant les index de stress, elle ne relevait pas vraiment le regard. Ils ouvrirent une porte en métal sans entrer.
- Entre.
Elle posa ses yeux dans la pièce et sur les hommes dont l'un d'eux fuit son regard. Se mordant la lèvre de stress, elle inspira un bon coup , repensant à son sensei. Si c'était si dangereux, il aurait probablement été contre non? Et puis ce dernier geste de la tête n'aurait pas été fait...Non? Elle avala sa salive, vouant une confiance aveugle à Toshizo-sama, et s'engouffra dans l'antre sombre. La porte se referma lourdement derrière elle et elle inspira prodigalement.
-Tourne toi. Elle sursauta et se retourna , vers un début de table trés longue, pouvant cacher dans l'ombre bien quatre personnes , voir plus s'il y avait des gardes , ou moins si c'était des hommes spécialisés dans l'art du combat, ce qui ne l'étonnerait pas dans un sens. Elle ne les voyait pas. - Décline ton identité. - Kiouha, aspirant ninja. Elève de sensei Toshizo. - Ton nom de famille. La voix était autoritaire et grave. Elle comprit à cette requête que ce moment n'allait pas être simple pour elle. Elle baissa les yeux et soupira, une main sur le ventre. - Pourquoi vous m'avez convoqué si c'n'est pas impoli...? demanda-t-elle d'une voix basse et triste. - Je vois que tu commences à comprendre. Assis-toi.
Elle se retourna et vis une chaise et une table en retrait en face et un ninja au repos en arrière plan. Sa langue commença à passer sur ses molaires avec un stress évident. Elle contourna la table et s'y assis , réunissant ses doigts , angoissée, sur le métal froid du mobilier. Elle jeta un bref coup d'oeil à l'homme derrière elle. Bizarre, l'uniforme n'était pas le même, même si elle ne voyait pas la tête. Avalant sa salive à nouveau , elle baissa les yeux et attendit. - Si nous t'avons fait venir ici, c'est pour avoir des réponses à certaines choses et nous assurer que tu n'es pas là pour un quelconque complot. T'accueillir dans nos rangs ne posent aucun problème, mais seulement si tu es réellement seule et déterminée à ne plus jamais suivre le reste de ton éventuel clan. Comprends bien que c'est une question de sécurité pour nous et les autres pays qui ont subi des pertes de vie ou de biens. - Je comprends. - Bien. Donc décline à nouveau ton identité. - Je m'appelle Kiouha Gonh dernière survivante active et officiel du clan des Gonh. J'ai 17 ans. Je suis aspirant ninja et l'élève de Sensei Toshizo depuis un mois et demi. - Qui sont les Gonhs? - Au début. Un clan ordinaire de métamorphe quand j'en ai vu d'autres. Ils ne faisaient de mal à personne. Puis ça a dégénéré et c'est devenu un groupe organisé de mercenaires marins. - Quand cela a-t-il changé? - De ce que je sais...Pendant la dernière grande guerre. Ils ont été chassés et beaucoup sont morts, juste parce qu'ils se trouvaient au mauvais endroit , pendant une bataille. Je pense que ce n'était pas voulu au fond... Mais ils ont commencé à développer une rancune envers les Pays de Konoha et Kiri , qui était à l'origine du premier désastre. - Comment tu sais tout ça? - De ma mère, qui le tenait aussi de sa mère. J'ignore si c'est juste mais Sensei Toshizo m'a appris à lire, et j'écoute aussi beaucoup. Et... je pense que cette partie de l'histoire est vraie. - Bien. Et quand cela a-t-il dégénéré et comment...? - Quand mon clan a été obligé de trouver un autre endroit pour élever les progénitures. Mon père a développé une haine particulièrement violente envers les pays officiels. - Pourquoi? - Aucune idée. Je ne sais pas tout. Je crois qu'il n'a pas supporté l'idée que notre clan soit voué à l'extinction. - Pour quelle raison? - Quand on a subi votre guerre, on a eu des pertes considérables... Comme tout le monde je suppose, mais pour nous, c'était la mort. Un sang moins riche, parce que moins de membres....On ne peut pas se reproduire avec des humains basiques si on veut transmettre la capacité de se transformer en raton laveur , et aussi nos yeux d'or. Ce qui implique aussi qu'on doive tôt ou tard se reproduire entre membres d'une même famille. On a eu des cas horribles de déformations physique et aussi des fous allier, qu'on a du tués...Mon père avait une obsession pour l'espèce pure comme il disait. C'était complètement contradiction avec les effets de la consanguinité....Ça a fini en plusieurs tueries au sein même du clan. Il s'en est aussi découlé une obsession pour la reproduction. D’après Treus, plus il y avait d'enfants, plus ils avaient de chance de trouver la perle puissante qui ferait de ce clan, le maitre incontesté des mers. J'crois qu'ils buvaient un peu trop surtout, soupira-t-elle en se frottant un peu la joue. - Quand tu dis tueries, tu parles de quoi? - Ça dépend , vous voulez que je parles de quoi... , sourit-elle en se passant la main sur le visage puis soupira. Du sang , toujours du sang. Que soit dans les pillages, ou dans les viols, ou encore dans le clan lui même. Si on n'était pas assez bien pour eux, ils nous tuaient sans scrupule. Ils jetaient en pleine mer les enfants déformés par la consanguinité...Ils blessaient les mâles non dominants qui avaient osés s'éprendre d'une de leurs femelles et les jetaient aux requins en forçant les femmes à regarder. Vous croyez quoi? Qu'on était tous d'accord pour cette tyrannie? * rit un peu * Pathétique...Qui pourrait aimer ça...Mais on était pas assez forts...Ils étaient cinq...huit avant...
La nervosité de Kiouha commençait à se faire ressentir, sa langue parcourant ses dents, et ses yeux ne se stabilisant plus sur un seul objectif, comme une panique intérieur, un souvenir amer et abjecte qu'on a de cesse de vouloir faire sortir mais qui ne s'en va jamais...
- Vous auriez pu vous rebellez et en finir. - De belles paroles. Vous savez à quoi ça ressemble un Gonh mâle? Ca fait environ deux mètres de haut, pour plus de cent kilos de muscles. On a aussi des capacités qui vont avec. Les griffes, même sous forme humaine, les crocs, la puissance et la rapidité. On peut concentrer une puissance dans une seule partie de notre corps. J'ai appris d'autres ninja savait aussi faire ça. Nous on l'apprend en prenant sur la gueule, en se battant ou se défendant. On a pas de cours comme vous...on aurait préféré en avoir dans un sens. Et puis on a ce .... cette chose étrange en nous... Vous appelez ça un Genjutsu parce qu'on utilise les illusions...Plus un mâle est puissant et pur souche , sans consanguinité, plus son Genjutsu est violent. Et ce n'est pas une question de corpulence physique pour ça, mais une question de force mentale...De manipulation psychologique... Ils l'utilisaient sur nous, en collectif, en alliant les capacités... on a déjà essayé. Mais on a vite compris notre erreur... On a subi plusieurs jours sans manger, sous les coups, et les maltraitances autres... Alors... Non... on a vite abandonné l'idée de se venger... Aussi loin que je me souvienne...le climat de terreur était tel, que le moindre geste de travers pouvait nous coûter les requins. - Pourtant tu n'as aucune cicatrice importante...
Un silence imposant se fit sentir... Kiouha baissa les yeux...une boule dans la gorge.
- Parce que j'étais la fille du chef...Et la demi-sœur de deux des cinq mâles dominants...J'ai toujours été un peu moins frappé, même si Ligan ne me faisait pas de cadeau. - Qui sont Treus et Ligan. Et le nom de tes deux frères? - Mes frêres s’appelaient Akame et Shizote. Treus était le stratège du groupe, et aussi le plus obsédé...Il avait sept femelles. Et... Ligan..
Elle respira les larmes aux yeux et renifla calmement.
- Le pire Gonh que j'ai jamais vu... L'albinos comme on l'appelle. Un des rares de la deuxième lignée à avoir survécu et on a apparemment pas retrouvé son corps...J'vous en prie, me remettez pas dehors... j'ai besoin d'appartenir à un endroit calme et bienveillant... je veux pas me retrouver en face de lui... Il me tuerait ou me rendrait asservie toute ma vie...
Une larme coula le long de sa joue et elle l'essuya, l'autre main portée sur son front, tremblante. Le silence se fit dans les interrogateurs, puis des chuchotements et une autre voix féminine sortit du tout.
- Si tu nous jure allégeance, et renie ton clan officiellement sur papier en déclaration directe et signée , nous te protégerons. Es-tu en état de répondre aux autres questions? - Tout ce que vous voulez.. Oui, dit-elle en inspirant, se redressant pour reprendre un peu de consistance. La voix féminine reprit interrogatoire.
- Nous allons juste évoqué une dernière chose sur ton clan et ensuite nous passerons à toi. Elle fit oui de la tête. - De quel crime sont-ils coupables? As-tu des informations précises à nous communiquer, hormis sur les bannis, qui sont répertoriés et inoffensifs?
Elle prit un temps pour réfléchir, puis expliqua:
- Toutes les deux nuits ils partaient à quatre avec des adolescents. Ils revenaient chargés. Plus le pillages avaient été bon, plus... Ils restaient au bateau. Puis ils buvaient... et s'en prenaient aux femmes. Ils avaient des chansons obscènes qu'ils gueulaient quand ils était souls, même en plein ébat. Je me souviens d'une grosse bâtisse en haut d'une falaise...Ils y ont envoyés des enfants du clan, qui sont revenus. Ils y sont repartis...plusieurs heures...on a vu le feu, entendu les cris...je sais pas ce qui s'est passé là haut, ni où on était... mais ils sont revenus plein de sang...et on est reparti... chargés de provisions. Y'a cette fois aussi , où il y avait plein d'humaines sur le pont...Ils avaient un rituel horrible. Ils disaient que parce qu'on ne voudrait jamais de leurs enfants, ils ne voyaient pas pourquoi les enfants des autres y aurait droit. Ils marquaient les femmes au fer rouge dans le dos, d'un énorme G , pour Gonh... Plus personne ne les touchait. Ils ont fait ça sur des dizaines de femmes pauvres...sur des dizaines d'années...C'est mon grand père qui avait lancé ce.... rituel. Ils envoyaient les enfants voler sur les terres aussi...Si on revenait les mains vides on était battus...On était les trois quarts à être des enfants, une quinzaine de femelles, et une dizaine de mâles...Cinq dominants, les autres juste des hommes de mains laids ou vieux...Ils tuaient eux même ceux qui leur faisaient concurrence... - Bien merci de ton éclaircissement. Tu nous donne la confirmation sur certains doutes que nous avions. Passons à toi. Tu es donc la fille de Komuaru. Tu es donc de lignée directe ou secondaire? - Direct. Contrairement à mes deux frères. Ma mère est de lignée pure, pas la leur. - Tu as donc tout érité en gênes de puissance? - Oui , comme Ligan , mais lui il est de l'autre lignée. - Quelles étaient vos relations l'un envers l'autre? - Conflictuelles, violentes... horribles. - Alors pourquoi ne s'est-il pas intéressé à une autre. - Parce que j'étais la seule à pouvoir donner des descendants purs...Et il voulait refaire l'espèce avec ça. - Et s'il revient? - Et bien quoi. - Tu le suivrais? - Quoi?! Mais vous avez pas compris ce que j'ai dit? Je vous demande de m'aider! J'veux pas retourner dans ce clan! Vous avez idée de ce que c'est de vivre dans un clan pareil à une place de femelle?! C'est dégradant, douloureux, on a envie de mettre fin à ses jours, mais on peut pas ! Parce que ce serait lâche de laisser tous ces bébés tout seuls! Vous avez pas idée de ce que c'est... J'ai qu'une seule envie, c'est de devenir plus forte, le plus que j'puisse, même au delà , et de le tuer de mes propres mains ... pour venger toutes mes sœurs, et ma mère, et mon petit frêre de 5 ans qui a été dévoré par un requin...Tout ça c'est à cause d'eux... Jamais.. je ne retournerai dans ce clan vous entendez...c'est même pas négociable.
Sans s'en rendre compte, l'ombre en elle avait grandi sous l'effet de la colère, de la rage et de la haine, et ses yeux s'allumèrent d'une lumière malsaine, se dorant, le contour de sa peau , se fonçant un peu à l'identique du pelage du raton laveur... Les griffes de ses doigts sortirent et grincèrent sur la table de métal... - Te penses-tu dangereuse? C'eut pour effet de stopper net la progression de l'ombre qui s'estompa doucement , ses joues reprenant leur couleur légèrement rouge, et ses yeux retrouvant leur noir pétrole même dans l'iris. Elle resta figée , et baissa les yeux en se souvenant de tout ce qu'elle avait vu de par cette capacité héréditaire et avala sa salive. - C'est une question piège. Je dois être objective? - Ce serait préférable. Cela nous prouverait que tu as conscience de ce que tu es et cela confirmerait oui ou non , ce que nous pensons de ta puissance dormante. - ....J'aurais tendance à dire non pour rester avec vous... mais... Elle regarda ses mains, sérieuse et vraiment affecté par le sujet. - Ce serait mentir. J'ai vu ce qu'ils étaient capables de faire, pourtant certains d'entre eux n'avaient que la moitié des capacités...J'ai vu... les atrocités que pouvaient créé mon père et Ligan...J'ai vu leur puissance et leur sadisme. Si cette chose fait partie de moi... que je suis elle... et que je suis de sang... direct... Alors oui je suis dangereuse. Je peux pas vous dire comment, ni pourquoi, ni le degré...Je sais même pas comment je peux gérer cette chose...mais je sais qu'elle est là...et je sais aussi que je devrais exploiter les peurs des autres pour être encore plus puissante. C'est un procédé malsain...mais ... j'l'ai dans le sang...et surtout avant de juger, ne croyez surtout pas que ça me fait plaisir de devoir développer une chose si sombre, alors que je suis tout le contraire avec les autres...J'suis pas mauvaise...j'ai même beaucoup de mal à faire du mal aux autres... - Nous le savons. Et ta réponse nous convient. Tu es encore jeune et pleine de bonne volonté, nous allons donc te laisser le bénéfice du doute, sur ton engagement personnel. Mais sache que tu seras quand même surveiller, et s'il s'avère que tu te rallies un jour ou l'autre à un membre de ton ancien clan, de ton propre chef, nous considérerons cela comme une désertion et tu seras exécutée sans somation. Tu continueras ton enseignement , et tu seras donc enrôler dans les forces de Kiri si tu réussis à l'examen genin. Après ça, tu feras officiellement partie du village. As-tu compris?
La pression qu'on lui mettait sur les épaules à l'instant même était innommable mais elle assumait. Elle avait déjà pris plus violent dans la figure avant cela...Et là ce n'était que moral. Cela ne lui posait aucun problème en soi.
- Oui. - Il se peut que tu sois encore convoqué pour des suites d'enquêtes, ou que tu sois amené à donner des explications plus poussées dans un futur proche. Cet interrogatoire, ainsi que ce qui s'y est dit doit rester confidentiel. Si tu en parles à qui que ce soit , nous le saurons. Ca va être parfois difficile de t'affirmer aux yeux des autres ninja et aussi aux yeux de la population vu le passé de ton clan... Tu es prête à subir ça? - Oui. - Tu tiendras? - J'ai le choix? Elle sourit tristement. Oh oui, elle savait que de trop ce que cette vérité sur son clan signifiait. Elle avait déjà subi le courroux de leur vengeance et une fois,elle avait manqué d'en crever. Elle ne savait d'ailleurs toujours pas qui l'avait aidé. - Bien tout est en règle. Un calepin apparut de l'ombre avec un document officiel. Un ninja ordinaire mais masqué s'approcha, prit le calepin et le stylo, puis l'apporta à Kiouha qui lut. C'était une déclaration officielle comme quoi elle reniait définitivement le clan Gonh , pour entrer dans les forces militaires du Pays de l'Eau. Elle prit le stylo et signa sans un regard hésitant, même si au fond d'elle, elle savait trés bien que cela impliquait , tout renier. Le dialogue prit fin. Elle fut reconduite comme elle était venu et rentrer chez son sensei....
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8)
Memoires de raton-laveur ( Ames sensibles s'abstenir )( flashback )( en cours:5/8)