~ Les idées les plus ingénieuses surgissent de la simplicité ~

Les yeux légèrement relevés sur les servants autour de moi, j'empoignais fermement la manche granuleuse d'une véritable hache et plia mon corps afin d'adopter la position adéquate. Mes mains patientèrent ainsi, jusqu'à la fin du compte à rebours enjoué, après quoi sous des gémissements d'efforts, les lames aiguisées vinrent couper en deux les bûches disposées non loin, d'une puissance plus ou moins grande. Là, d'un enchainement mécanique, le bois fut remplacé immédiatement dans le but de répéter plusieurs fois la même action. Aujourd'hui, tout comme le reste des gens me côtoyant, j'étais un homme parmi tant d'autre, privé des utilisations naturelles de l'énergie spirituelle ainsi que des techniques shinobi. Une nouvelle identité, des tenues conformes au statut civil, en plus d'un travail de quelques temps aux services d'un chef de famille assez fortuné. Du moins, indirectement. En effet, ma présence ici ne tenait pas d'une croisière de détente, mais d'une mission précise avec un double objectif dont l'accomplissement nécessitait une infiltration directe. Premièrement, je devais aider à la préparation des festivités d'accueils d'un haut dignitaire en ces lieux, tâche assignée à la fille du dit noble et aussi la protéger. Celle-ci nous entraîna dès le matin à divers endroits du village, telle une équipe personnellement constituée, pour de nombreuses affaires d'achats et de transports, avant de revenir à la demeure familiale et débuter les travaux pratiques. Elle possédait certes un bon fond, de par cette innocence juvénile, mais je plaignais vraiment mes compagnons de supporter ce rythme infernal, à la limite du caprice enfantin inconscient. Je crois bien que seuls son implication et sa bonne humeur indéfectible encourageaient encore ces personnes dévouées. On ne pouvait pas lui en vouloir d'un côté ... Pris d'un petit instant de réflexion à zyeuter les alentours, je m'attelais à reprendre mon élan, lorsque soudain la porte coulissante derrière claqua la fin de sa course.

Nous nous arrêtâmes tous de marteler les troncs d'arbres surélevés et nous retournâmes pour apercevoir sur le plancher de la porte un vieil homme en kimono traditionnel, les bras croisés derrière le dos. Immobile, son regard pesa longuement sur ses subordonnés inclinés par respect, les jaugeant tous un a un, puis fit quelques pas sur les planches de bois, avant de poser ses Getas sur l'herbe fraiche. Celui-ci dégageait une aura bien étrange, avec en surface un air naïf, simplet de sa condition, et de temps en temps de par des signes furtifs, on ressentait l'esprit malin guetter le moindre de nos gestes. Les autres ne pouvaient surement pas appréhender cette facette-là du personnage, cependant mes habitudes de ninjas ne me trompaient pas. Son visage laissait paraitre de nombreuses rides sur sa peau, porteurs d'un vécu indéniable, ainsi qu'une barbe bien blanche, taillée en trois blocs disjoints, de façon peu naturelle. On aurait bien dit l'image même du vieux sage aux milles et uns tours de malices. Celui-ci prit une autre pause dans sa marche, caressa lentement la tignasse sur son menton et finit par un geste de la main en signe d'une reprise des activités précédemment débutées. Je repris cette fois-ci ma hache appuyée contre mon épaule, afin de porter un coup violent vers le bas, la légère grimace de souffrance affichée sur mes lèvres. Oui, je luttais ardemment pour briser l'emploi instinctif du chakra dans mes gestes et en garder le maximum de participation physique. Je relevais les yeux entredeux battements, m'essuyant le front et vie à ce moment que le maitre de maison se tenait non loin de ma position, à moitié retourné vers sa fille. Je me contentais de lui faire face naturellement, l'expression du visage le plus neutre possible.

« Ainsi donc, voici le nouvel employé que tu as engagé pour t'aider ... Qui plus est, il nous arrive de loin ! Hé hé, je l'espérais un peu plus robuste et abrupte que cela, mais son physique apparent n'en dément pas sur sa ténacité. Hmmm, on voit bien que ce n'est pas sa première fois dans ce genre de travail épuisant, n'est-ce pas mon gaillard ? Mais le plus difficile dans ce métier n'est pas de survivre à cela, mais surtout à ma fille ! Ahahaha ! »

Le vieillard passa un bon moment à me toiser de divers profils durant ces paroles auxquelles je ne réagis pas, puis finit par éclater de rire à sa dernière remarque, pour le moins véridique. Tout le monde s'accorda d'un rire étouffé, alors que sa fille était devenue tout rouge, lançant de sa voix outragée des rappels à l'ordre de son grand-père. Je me trouvais vraiment dans un cadre de milieu paisible, détaché de tout problème militaire, avec pour seules préoccupations des activités artistiques ou artisanales ... Pourtant, je ne pus m'empêcher de capter une lueur différente au fond des yeux de l'homme âgé, comme si cette attention particulière n'était pas innocente ... Après tout, cette demeure devait bien accueillir beaucoup de nouveaux éléments, surtout en ce genre de périodes. Malheureusement, ma couverture de mission m'obligeais à continuer de faire comme si de rien n'était, si ce n'est accomplir leurs exigences. Ainsi donc, souriant gentiment face à ses paroles, je m'inclinais légèrement en signe d'acceptation de sa gratitude, puis reprit mon travail lorsque celui-ci repartit vers sa fille, avant de quitter définitivement la scène. J'essayais pendant ce temps d'éclaircir cette fluctuation de pensées m'asseyant d'un coup, à considérer le danger d'une toute autre façon. Au fond, la possibilité qui me venait à l'esprit paraissait absurde. Mais je ne devais écarter aucune piste ... Ni même celle où le principal organisateur de cet évènement se placerait en tant qu'adversaire. Mes dents grincèrent discrètement à cette idée-là, sachant qu'il ne me serait donné aucun moyen de le surveiller de près ... Le reste de la journée passa ainsi, à continuer toutes sortes de cabrioles aux services de la jeune demoiselle.

Le soir, nous nous rendîmes tous au réfectoire de la grande demeure, selon le rituel habituel des employés ici. Contrairement à tout à l'heure, nous étions bien plus nombreux cette fois-ci, puisque les différents groupes mangeaient en même temps. Ne connaissant vraiment personne, je pris un plateau sur le coin de l'allée, afin de me fondre dans la foule présente devant les cuisines, d'où l'on nous servirait la nourriture. Normalement, il m'aurait été simple d'aller vers les autres pour me faire plusieurs alliés de valeurs et m'intégrer complètement dans le milieu en question, cependant je tenais à rester discret les premiers jours passés ici, histoire de surveiller les alentours. Car des amis, même superficielles, ne vous lâchaient pas en cas d'excursions officieuses. Je patientais parmi les gens de la file, jusqu'à ce que vienne mon tour au service. On m'apposa sur mes assiettes différents plats, dont des classiques comme le riz ou la salade, puis des spécialités du village, aux sauces colorés, assez exotiques et à l'aspect copieux. Ma silhouette se retourna alors vers les tables déjà bien remplit, le plateau entre les deux mains et se figea pour chercher un siège vide. Subitement, un autre de ces supports métalliques se fit sentir depuis mon dos, suivi d'un cri de rage méprisant ce que je devinais déjà. Sans attendre, il me poussa par l'épaule, ce qui me déstabilisa fortement. Grace à une grande habilité, mon équilibre se maintint jusqu'à la table proche, afin d'y déposer le plat et me reprendre. Je me redressais ensuite, pivota sans me déplacer, avant de tomber devant ce qui semblait être un mineur costaud, à la carrure plus ou moins imposante. Il tombait vraiment mal ...

Inutile de se battre, ni de montrer mes talents de ninjas. Mais visiblement, lui ne me laisserait pas le choix au sujet de l'affrontement. Je ne pus que soupirer devant cette obstination et attendis ses mouvements sans aucune parole ni réplique. Je me contentais d'user d'un jeu de jambe discret, à l'avantage de favoriser l'esquive banale, face à des coups du même acabit dont la complexité se limitait à donner le plus de force possible dans un simple geste. Autour bien sûr, comme lors d'un combat de bar, les spectateurs en manque d'adrénaline accompagnaient nos exploits de cris montant, soit pour provoquer soit pour glorifier. Je le fixais droit dans les yeux, les poings relevés en guise de garde, sans céder la moindre expression humaine face à sa colère montante. L'empoignade continua ainsi plusieurs minutes, jusqu'au moment où les portes du réfectoire claquèrent violemment, dévoilant des gardes chargés de la sécurité qui vinrent nous stopper vite fait bien fait. L'un d'eux se mit devant mon adversaire et deux autres saisirent mes bras en m'ordonnant de les suivre. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi l'on m'embarquait moi et pas lui, mais je n'eus guère d'options alternatives. Une fois en dehors de salle de restauration, les deux tortionnaires lâchèrent leurs prises afin que je puisse marcher moi-même, puis m'indiquèrent la raison de cette intervention : Le patron m'avait spécialement convoqué à son bureau, avec un motif inconnu. Encore cet homme ... Là, mon visage adopta une expression pensive, perdu parmi les décors des multiples couloirs. Je redoutais le pire ... Finalement, nous entrâmes dans la dite pièce après que les gardes se soient présentés, tombant à nouveau sur cette barbe blanche malicieuse ... Suite à un silence dérangeant, le vieux sage demanda à ses soldats de sortir afin de nous laisser seul. Ils semblèrent assez hésitant au départ, mais se résignèrent à contrecœur ...

~ Les idées les plus ingénieuses surgissent de la simplicité ~

« Eh bien, on dirait que vous vous faites déjà remarquer, alors que ce sont vos débuts ici ? »

Cette remarque eut le mérite de faire apparaitre une expression contrainte sur mon faciès, alors que je l'observais fouiller son bureau de ses yeux à la recherche de paperasses futiles. Il semblait difficile de tirer quoi que ce soit de ce mystérieux personnage, tant chacun de ses gestes paraissait contrôlé malgré son air naturel. Inutile de flancher ni d'abandonner, il m'était encore possible de sortir de ce pétrin en récoltant toutes les informations nécessaires afin de maitriser la situation. Après tout, je possédais encore ma couverture de simple employé, du moins je l'espérais. Même si celle-ci s'avérait compromise dans le pire des cas et que ses intentions se disaient mauvaises, je m'en rendrais compte assez vite, pendant que lui serait obligé de garder cette vérité à l'intérieur de son esprit. Il s'arrêta finalement en attrapant les documents entre ses mains, puis me scruta rapidement avant de reprendre la discussion, avec cette fois un sourire bien étrange.

« Tu devrais te détendre jeune homme. Tu n'as pas besoin d'employer des tours de passe-passe avec moi, je suis bien plus malin que j'en ai l'air ! Je sais déjà que tu n'es pas un simple servant à la solde de ma fille, mais que tu es un ninja en mission. Je ne connais pas tes objectifs réels, mais je sais en tout cas que tu la protèges. Ahaha, je dois avouer que si tu es convoqué ici maintenant, c’est à cause de moi. Rassure toi, l’homme de toute à l’heure exécutait une simple demande. »

Une surprise sans précédente s'empara de mon être devant une des annonces les plus incroyables de ma carrière de ninja. Je ne sais pas comment, par qui ni quand cet homme avait obtenu une telle certitude sur ma véritable identité. Non, aucune erreur dans les procédures employées pour m'intégrer, impossible que cela vienne de nous. Malgré son air sympathique, je ne pouvais m'empêcher de rester méfiant envers ses intentions. D'ailleurs, il devait déjà lire dans mes yeux cette interrogation silencieuse que je lui adressais du regard, n'ayant pas encore décidé d'intervenir personnellement. Il fallait avant tout voir si la mission n'était pas complètement compromise. Visiblement, il n'attendait même pas de confirmation de ma part vue sa confiance absolue en sa conviction. En cas de fuite, on serait déjà venu me prévenir, ou bien m'assister dans ma tâche. Je le vis se caresser le bouc, puis reculer de son fauteuil afin de se baisser derrière le bureau, cherchant surement quelque chose. J'entendis plusieurs tiroirs s'ouvrir et se refermer, sous des murmures étouffés en guise de réflexion intérieure. Finalement, sa tête réapparut à la surface, un parchemin étrange à la main, suite à quoi la chaise se réavança de façon à se tenir confortablement devant le meuble.

« Le voilà enfin ! Je sais bien que tu dois te poser plein de questions, mais nous n'avons pas autant de temps devant nous. Oui hé hé, je suis censé te passer un savon ! Sache juste que je ne suis pas un vieillard comme les autres ... Mais tu sais, même moi j'ai mes inquiétudes. Mon âge ne me permet plus de régler tous les problèmes par la seule force de mes bras et il me reste une seule chose de valeur dans toute cette demeure : Ma fille. Le reste, ce que tu peux apercevoir, n'est d'aucune importance. Ainsi donc je ne peux que me reposer sur toi ... Et ayant l'occasion de te parler, j'aimerais te donner ceci. Il s'agit d'une de mes spécialités d'antan ... »

Après les explications du patron, je ne pus qu'accepter le parchemin que l'on me tendait, puis l'ouvrit lentement afin d'observer ce qui se trouvait à l'intérieur. Des lignes et des lignes d'inscriptions jonchaient le papier tel un mode d'emploi, porteuses de nombreuses informations sur ce qui semblait être une technique de Fuinjutsu. Je ne pris pas encore le temps d'en comprendre la fonction ni la nature, me concentrant particulièrement sur la suite de la discussion. Au moment où je relevais la tête, le vieil homme m'envoya une sacoche légère, que je rattrapais instinctivement. D'un coup, tous mes doutes s'évaporèrent quant à la menace qu'il représentait, m'enlevant un poids inimaginable de la conscience.

« Hmmm, il n'y a pas grand-chose que je puis faire d'autre. Je me sens toujours coupable de ça ... Au moins je peux vous aider, vous ninjas. Nous aurions beaucoup à nous dire, mais je suis sûr que tu n'en ferais rien. Accepte d'étudier cela ! Et sinon, rapporte-le dans ton village. Je ne pense que cela me soit d'aucune utilité maintenant. Oh, aussi ... Je dois bien te punir ! Tu seras dans une chambre isolée des autres servant. Je pense que tu dois comprendre pourquoi ? Peut-être nous reparlerions nous ... Ohohoh ! »

De toute cette entrevue, je me trouvais totalement abasourdi et dans l'incapacité à répondre utilement tant son texte semblait préparé à l'avance de façon à ne pas me laisser le temps de décider de quoi que ce soit. Il donnait les réponses aux questions qui me passaient par l'esprit avant même d'arriver à les évoquer oralement, pour une raison mystérieuse. Que craignait-il ? Pourquoi écourter autant la conversation ? Impossible d'en deviner la cause. Je lui fis seulement un signe de la tête pour acquiescer et sans attendre sa main vint s'emparer d'un petit marteau de bois et le claqua sur le bureau, afin d'appeler les gardes. Ceux-ci entrèrent rapidement dans la salle et comme à l'arrivée, me menèrent jusque dans ma nouvelle chambre. Une pièce plutôt simple, équipé du strict nécessaire en termes de meubles, en contraste avec des matières et textures de qualités dans le but d'un confort agréable. Je me souciais sommairement de ces détails futiles, déposant le sac que l'on m'avait apporté entre temps, puis lança la sacoche et le parchemin sur le lit en face pour me reprendre. Je refaisais le point sur tout ce que je venais d'assimiler ... Et sur la suite de ma mission. Difficile de jauger la dangerosité de cette position, puisque le fait d'avoir un allié connaissant mon identité risquait d'être un avantage mais aussi une épine dans le pied, au cas où quelqu'un d'autre le découvrirait. Ce devait être pour cela qu'il me vira le plus vite possible de son bureau ... Encore perplexe, je m'élançais sur le lit pour zyeuter malgré tout les composants de cette fameuse technique. Le tissu épais révéla à l'intérieur cinq petites boules d'un doré terne, plutôt légères à transporter. À quoi pouvais ce bien servir ? Nous avions déjà eu à utiliser des outils presque similaires mais pas vraiment de cette couleur-là.

Je déroulais alors le parchemin et l'étala en longueur afin d'en obtenir une vue d'ensemble. Je passais plusieurs longues minutes à en déterminer l'ordre d'organisation des textes, puis entama une lecture minutieuse. Celle-ci me pris une bonne heure, à déchiffrer les sous-entendus et établir les symboles nécessaires à partir des rituels formulés dans un langage rudimentaire. Une mine d'or ... Elle retraçait l'ensemble du chemin parcouru par des générations de marchands spécialistes en armement, le tout sous forme d'un chant aux vers riches de sens. On y puisait clairement l'essence même d'une philosophie propre aux utilisateurs du Fuuinjutsu, d'enfermer et maitriser toutes les essences existantes dans cet univers. L'un des arts les plus purs du monde Shinobi. Alors que les anciennes générations se vouaient exclusivement à la guerre par les méthodes directes, ces commerçants se trouvaient hors d'un système chaotique, à une place si subtile qu'ils contrôlaient indirectement tous les peuples. L'armement domine toute sorte de conflit et le scellement permet de dompter n'importe quel élément, en outre passant les rapports usuelles entre les différentes spécialités. Effectivement, le seul contre possible à la maitrise des sceaux résidait en la connaissance pure et dure de ceux-ci. Je crois que l'objectif final résidait en la contenance du mal même. Mais cela requérait bien des étapes intermédiaires ... Là, le début consistait à capturer la lumière. Oui, ces rayons si éblouissants qu'elles réussiraient à effacer l'obscurité. Les textes s'avéraient tellement précises, que j'aperçus directement ces hommes d'antan, voué à une simplicité apparente, avec en eux des secrets bien plus nobles. Je terminais mon analyse en redonnant ainsi la forme adéquate aux différents symboles afin d'en constituer le sceau originel. Après réécriture sur un parchemin, j'y déposais la paume de ma main et y injecta la dose de chakra nécessaire pour donner vie à ce savoir. Celle-ci s'enferma au sein de ma main, m'accordant ainsi une nouvelle maitrise.

Restait plus qu'à essayer ... Je pris soin de refermer toutes les ouvertures de la pièce, avant de tendre mon bras devant moi et activer la dite technique. Subitement, le sceau se dessina sur ma peau, puis en jaillit une lumière éblouissante en face, d'une grande intensité. Je comprenais maintenant. Ce n'était nul autre que le Fuinjutsu utilisé dans la fabrication des bombes flashs. Et ces boules-là ... Le support pour les créer en tant qu'armes. D'un élan nouveau, j'en capturais une au sein de ma main, puis y fit la même application que tout à l'heure. Lentement, les marques noires entourèrent la dite sphère, finissant par un Kanji dont l'encre s'illumina un instant. L'effet fut identique sur chacune d'elle. Voilà donc le secret de ce vieillard ... Lui aussi faisait partie de ces descendants, d'où sa facilité à reconnaitre un ninja, d'une méthode propre à sa personne ... Ces conseils et ces fournitures-là risquaient ne pas être innocents, ses pensées cachaient surement un désir d'héritage en passant par moi. Logique, si sa fille ne s'engageait pas dans cette voie là ... La mission me réservait encore bien des surprises ...

Spoiler: