Cela faisait quelques jours que j'avais passé les examens pour devenir Gennin. J'étais la plus jeune de la promotion et beaucoup jalousaient mon talent. On me traitait de "génie", mais je ne savais pas d'où me venait ces capacités. Il est vrai que je possédais des techniques que personne dans le village n'avaient et cela augmentait le mystère qu'il y avait autour de moi et de mon arrivée ici Cela faisait maintenant cinq ans que des oenins du village m'avaient découverte devant les portes du village. L'ex Kazekage m'avait alors accepté parmi eux et confié à une famille aimante, mais je sentais que certains villageois se méfiaient toujours de moi. Mon accession au grade de Gennin alors que cela ne faisait qu'un an que j'avais intégré l'Académie n'avait pas arrangé les choses.
Mais je voulais leur prouver à tous que l'on pouvait me faire confiance, que je faisais aussi partie de ce village. Je voulais devenir une grande ninja. Pourtant mes parents adoptifs n'arrêtaient pas de me dire que j'étais autant une membre du village de Suna que les natifs. Cela me rassurait un peu et je retrouvais bien vite le sourire. Je me mis alors à travailler durement pour atteindre mon objectif. J'accomplissais toutes les missions que l'on me donnait, même si elle n'était pas forcément toutes palpitantes. Je voulais faire mes preuves et attendais que le moment se présente avec une certaine impatience. Je savais que certain de mes camarades avaient quelques rancœur envers moi, mais je ne pensais pas en subir les conséquence un jour et cela arriva malheureusement.
Ce soir-là je rentrais de mon entrainement assez tardivement. J'avais dépassé largement l'heure du souper. J'allais surement me faire gronder par mes parents, mais je n'avais pas du tout fait attention au temps qui passait. Je courais dans les rues de Suna. Le vent s'était levée et je sentais qu'une tempête de sable allait bientôt arriver. Les tempêtes étaient assez fréquente ici et il valait mieux qu'elles arrivent le soir car je n'aimais pas rester enfermé à la maison sans rien faire. J'espérais que cette tempête ne durerait pas trop longtemps. Je pris un raccourci afin d'arriver le plus vite possible à la maison. Mais au détour d'une ruelle, trois garçons me barrèrent la route. Je les connaissais. Ils avaient passé l'examen de gennin en même temps que moi et ils étaient bien plus âgés que moi. Ces trois là ce nommaient Agashi, Nieko et Sazume. Ils étaient agés de treize ans. L'un d'eux prit la parole :
"Alors que fais le petit génie du village toute seule en pleine nuit ici ? Le bébé ne devrait pas être avec sa maman ?"
Le second continua :
"Tiens, si on lui montrait ce que l'on fait aux petits génies."
Il s'approcha vivement de moi bientôt suivit par ses deux comparses. Je sentais que leurs intentions n'étaient pas bénéfiques envers moi bien au contraire. Je n'eus pas le temps d'activer ma queue de Paon que les trois m'attaquèrent en même temps. Sur le coup je fus paralysé par la peur alors que je prenais les premiers coups. Ils utilisaient uniquement le taijutsu pour l'instant. Je subis les premiers coups sans pouvoir riposter. Mais il fallait que je me ressaisissent, que je leur montre de quoi j'étais capable. Je n'étais plus une petite fille. En même temps, je me demandais pourquoi ils étaient aussi jaloux de moi. J'étais très douée c'est vrai, mais on attendait bien plus de moi que des autres. Je fis le mudra qui me permettait de déclencher ma queue de Paon et concentrai mon chakra. Mon chakra apparu derrière moi en une belle queue de Paon et m'enveloppa entièrement, repoussant mes trois adversaires qui tombèrent aux sols. Je voyais nettement la haine et le dégout dans leur regard et je ne comprenais pas pourquoi ils me haïssaient autant. Les trois jeunes garçons me chargèrent de nouveau. Ils semblaient déterminée à me mettre une sacré raclée, mais je ne comptais pas me laisser faire. J'allais leur montrer ce dont j'étais capable.
Utiliser mes fils de chakra allaient être difficile à si courte distance, je devais donc éviter au maximum leurs attaques pour le moment et m'éloignait d'eux. La seule technique de taijutsu que je connaissais me demander beaucoup de chakra et je savais que pour l'instant je ne pouvais l'utiliser que deux fois maximum avant d'être épuisée. Le premier essaya de me donner un coup de poing et je l'évitais de justesse. Les deux autres essayèrent de me donner des coups de pieds. Je fis un bon en l'air et atterit un peu plus loin. Il allait falloir que j'en bloque un car là le combat était vraiment inégal. Avant qu'ils ne reviennent à la charge, je tendis ma main droite vars l'un d'eux et des fils de chakra en sortirent et le ficelèrent. Aainsi il n'allait pas pouvoir faire grand chose. Ces fils étaient indestructibles, rien ne pouvait les couper et je ne pensais pas qu'ils connaissaient le jutsu de scalpel de chakra. Il fallait que je m'occupe des deux autres aussi. Je savais que j'allais avoir beaucoup plus de difficulté à les tenir à distance très longtemps. Il fallait que je leur fasse donc très peur, en espérant qu'ils s'en aillent. Déjà lorsque j'avais attrapé leur copain, les deux autres s'étaient arrêter. J'abaissai la main et fis un autre mudra. Mon chakra prit alors la forme d'une bête spectrale qui ressemblait à une sorte de gros blaireau et se détacha de moi. Il fila à toute allure vers mes trois adversaires. Ces derniers virent bien que ses intentions étaient plutôt agressives.
Je les vis pâlir et trembler de tous leur membres. Cela ne faisait pas longtemps que je maitrisais cette technique et il est vrai qu'elle était assez impressionnante. Les trois gennin partirent en courant sans demander leur reste. Je fis disparaitre mon chakra étrange et tomba assise au sol. J'étais assez fatiguée. J'avais déjà utilisé beaucoup de chakra durant mon entrainement et maintenant j'avais dû en utiliser encore. Je portais les traces des coups qu'ils m'avaient donné avant que je ne décide de me rebiffer. J'avais un bel œil au beurre noir et la lèvre inférieure fendu. Je sentais que mes côtes me faisait mal aussi. Mes vêtements étaient pleins de poussières et un peu déchiré. C'est sûr papa et maman allaient me demander ce qu'il s'était passé et je ne comptais pas leur mentir. Mais je ne comprenais pas pourquoi certaines personnes réagissait comme ça envers moi. J'étais un génie c'était vrai, mais je n'y pouvais rien. Est-ce qu'ils étaient jaloux des dons que j'avais ? Sur ces questions que je me posais, je me relevais pour reprendre le chemin de la maison.