[flash back] La foudre, le bois et les rouages.

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Sujet: [flash back] La foudre, le bois et les rouages. Mar 25 Jan 2011 - 17:34

Yoshimitsu ne pouvait pas développer son art sans tuer, sinon, celui-ci fanait, perdait de sa splendeur. C'est pourquoi il quittait souvent Suna pour partir en voyage et trouver des adversaires dignes de lui. Il avait visité bien des pays et avait massacré bien des personnes. Mais il ne se ventait pas de ses crimes, d'abord par modestie, et ensuite parce que sa puissance actuelle ne lui permettait pas de marquer l'histoire. Il était certes exceptionnel, mais seulement dans sa façon de combattre, son niveau, lui, restait basique. Il se détachait des marionnettistes et des autres ninjas car l'art qu'il avait inventé était trop complexe pour que quelqu'un d'autre que Gein ne sache le pratiquer à la perfection. Il n'avait pas perdu beaucoup de combats et avait battu des personnes bien plus fortes que lui, mais il voulait plus, ce n'était pas suffisant pour le machiniste. De plus, son grade actuel n'améliorait pas la situation. Il avait favorisé le développement de son art et n'avait pas consacré le moindre instant à passer au grade supérieur, jugeant cela trop peu important pour l'instant même. Mais maintenant, il en payait le prix. Un Genin ne pouvait pas être respecté comme Yoshimitsu méritait d'être respecté, c'était un boulet que le machiniste traînait constamment avec lui, et il comptait bien y remédier en brisant sa chaîne. Gein avait quitté Suna pour exécuter un de ses voyages, mais il avait poussé son expédition plus loin qu'à son habitude. Il avait décidé de prendre congé de Suna pour un temps indéterminé et voyageait paisiblement. Il n'était pas inquiet pour ses plans et projets de mécanismes et de nouveaux pantins car il les avait pris avec lui, jugeant son hangar dans le désert trop peu sûr pour s'y fier entièrement : un vol était très vite arrivé. Dans son automate fétiche, Yoshimitsu parcourait les différent paysages, tranquillement, tuant tout ceux qu'il croisait en prenant bien soin d'effacer les traces. Il avait fini par atteindre la Grande Forêt et était émerveillé par sa beauté, bien qu'il n'attachait, généralement, pas trop d'intérêt à tout ce qui ne comportait pas des rouages. Son "tic-tac" quotidien était presque imperceptible, Gein était calme, maîtrisait ses pulsions. Il en avait marre de ne tuer que des Genins ou des Chuunins ou encore des Juunins faibles en les prenant par surprises. Les combats ne duraient généralement pas bien longtemps. Il voulait d'un duel contre un adversaire digne de lui où l'issue du combat serait incertaine jusqu'à la dernière seconde. la vie méritait d'être vécue! Aussi, il décida d'arrêter Iwanbô dans une clairière et de sortir de son pantin. Il s'installa sur le bras de celui-ci et se mit à attendre, attendre que quelqu'un de bonne trempe ne passe. Très peu de personnes passaient par là et Yoshimitsu en vit passé deux ou trois. Ils n'étaient pas dignes de lui, aussi, il ne dit rien et resta immobile, les ignorant jusqu'à ce qu'ils s'en aille. Combien de temps devrait-il encore attendre? Spoiler: [RP lancé, pardonnez ce post de très mauvaise qualité, j'ai pas beaucoup d'inspiration...]

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Sujet: Re: [flash back] La foudre, le bois et les rouages.

Mer 26 Jan 2011 - 9:49

L'eau, le bois, le fer et la masse

Ryoku Senju, un soulagement dans son ton de voix - Putain, enfin terminée cette mission de merde ! J'me suis vraiment cassé l'cul avec ses putains d'navires bloqués par la glace. Me faut vraiment des vacances moi, j'ai pas envie de me peler les couilles plus longtemps ici, c'est décider j'pars a Suna !

Citation :: Ellipse
[Ryoku a demander à partir à Suna au Mizukage, qui lui a offert une semaine de vacance, il se retrouve aux alentour d'une forêt semi-tropical sur le dos de Otasuraido son confident/Prince des grenouilles du la Misuumi]

Ryoku Senju, couché sur le dos d'Otasu' - Ca fais vraiment du bien la chaleur du Pays du vent non d'un katana !

Otasuraido - Oui, et moi ça me fais du bien de sortir un peu de Misuumi. J'en avais mal au pattes de rester toujours cloitré au palais.

Ryoku Senju, ajustant sa main devant les rayons du soleils. D'ailleurs faudra que je te montre mes nouvelles techniques je me suis paufiner niveau Suiton tu va adoré.

Otasuraido - Ouais j'ai hâte qu'on trouve un coin sympa ou se poser que tu me montre tout ça. J'ai quelques nouvelles poses d'attaque à la masse je te montrerai.

On arrivait pas loin d'un sentier qui semblait assez emprunté. A ce moment là, je descendait du dos d'Otaru' trébuchant sur son immense masse et manquant de me casser la gueule au sol.

Otasuraido, en rigolant - Pas doué vas !

Ryoku Senju, en sourriant - J'l'ai fait exprès qu'est-ce tu crois.

Otasuraido, toujours en rigolant - Bien sur !

Après cette douce pitrerie, je me remis sur mes deux jambes et pris un air un peu plus sérieux et pensif. Certe on a de bons liens avec Suna, mais faut pas oublier que certains d'entre eux s'ils ne sont pas surveillés ne se gênes pas pour aggresser les visiteur inconnus.

D'ailleurs, de bien étranges traces avaient employées ce passage. J'en avais jamais vu de pareils. Ces empreintes étaient un grain plus petites que celle d'Otarusaido, ce qui m'étonnait car cela voulait dire qu'un être d'une taille environnant les 3 à 4 mètres de haut se trimballer dans le coin. Les empreintes fraîches semblaient se diriger vers le sud-est. Là-bas, un vent de face soufflait. Je décidais de suivre ses pas de géants pour en avoir le coeur net. Les effluves de métaux et d'un être vivant arrivaient aux sens olfactifs de mon cher ami, qui se dépêcha de me le faire savoir.

Otarusaido, d'un ton précipiter en reniflant légèrement comme le ferait un reptile - Deux personnes, un être de métal et un autre d'un odeur bien particulière. Surement un humain et une sorte de pantin dernier cri. Moi non plus je n'ai jamais vu ça et je peux te dire que je suis très attiré par cette découverte.

Ryoku Senju, montant aussitôt sur le dos d'Ota' - Ouais on perd pas de temps et on accélère.

Sautant aussi rapidement qu'il le pouvait, le Prince de Misuumi se précipiter de rattrapper l'odeur qui était de plus en plus forte. On allait de plus en plus vite, ce qui m'impressionnait assez de voir combien il pouvait être rapide. Les écorces des arbres craquées sous le poids des bons qu'effectuait l'amphibien.

On apercevait petit à petit un clairière ou plutôt un espace sans arbres. Nos yeux s'habituaient peu à peu à la forte lumière du soleil qui n'étaient alors plus tamisée par les feuillages. Une silhouette apparaissaient laissant peu à peu découvrir un pantin d'une taille mirobolesque qui avoisinait les 3 mètres tout rond. Sur le bras du gargantua se tenait un ninja. Il portait une longue tunique noire et un masque plus ou moins bizarre. Il ne ressemblait pas du tout à un masque d'ANBU.

Lorsque nous écrasâmes le sol viollemment au centre de cette place, le ninja me regarda comme s'il m'avait attendu depuis tout ce temps. Nous échangèrent des regards soucieux comme si nous nous évaluâmes des yeux.

Otasuraido:

HRP : Finish

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Sujet: Re: [flash back] La foudre, le bois et les rouages. Mer 26 Jan 2011 - 16:54

La forêt était calme, la cueillette mauvaise. Aujourd'hui est un grand jour, ne cessait de se dire Bokuzen, allant de buissons en buissons à la recherche de son objectif. Certes, c'était un grand jour pour Bokuzen : c'était la première fois qu'il remettait son bandeau de ninja, reprenant officiellement du service ! Le bandeau, tout poussiéreux après tant d'années - mais lustré avec fierté par Chizu, la mère vieillissante de Bokuzen - lui scindait le bras presque au niveau de l'épaule. Le matin même il avait démissionné de l'hôpital, mais avait accepté un dernier travail, liant à la fois son nouveau statut de ninja et celui d'infirmier qu'il avait porté de si longues années durant. On l'avait chargé de récolter un certains nombres de plantes médicinales. C'était une tâche simple, sans danger,... nombreux auraient été les shinobis à rechigner. Mais Bokuzen, lui, en était plutôt content. Après tout, c'était l'occasion pour lui de voyager un peu ! Rien ne précisait que les plantes devaient provenir des alentours de Kumo, et Bokuzen s'était aventuré... eh bien peut être plus loin qu'il ne l'aurait dû. L'endroit ne lui était pas familier. Pour lui chaque arbre se ressemblait. Et puis, il n'avait trouvé qu'un nombre très limité de plantes médicinales, ce qui l'avait poussé de plus en plus loin, refusant de rentrer bredouille. Oui, aujourd'hui est un grand jour, se dit-il de nouveau. Mais la phrase avait perdu de sa magie, elle sonnait vide, creuse, sans le moindre sens. Sa première tâche en tant que ninja était un échec... et il s'était perdu. C'est alors qu'il remarqua, du coin de l'oeil, une scène insolite. Quatre étranges personnages se faisaient face dans une clairière. Bokuzen en eu le souffle court, une forte tension était palpable entre les différents protagonistes. Ne perdant pas de temps à les détailler de plus près, Bokuzen atteignit d'un saut - et aussi silencieusement qu'il le pu - une haute branche lui donnant un bon angle de vu sur la clairière. Que se passe-t-il ici ? Se demanda-t-il. Puis il vit quelque chose qui faillit le faire glisser de surprise. Des quatre personnes qu'il observait, seuls deux étaient humaines... Les deux autres étaient pareils à des monstres, gigantesques et intimidants. Il y avait là une sorte de grenouille géante et une sorte de... oui, de machine, aussi étrange que cela puisse paraître. Ne sachant quelle attitude adopter, il se contenta de se dissimuler derrière le tronc de l'arbre et d'observer, une main sur son chapeau pour éviter qu'il ne s'envole. HS : à vous !

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Sujet: Re: [flash back] La foudre, le bois et les rouages. Jeu 27 Jan 2011 - 17:33

Le machiniste ne bougeait pas, il entendait chaque son, captait chaque vibration du sol, il était en parfaite harmonie avec la nature sur la bras massif de Iwanbô. Le temps défilait, le ciel se couvrit d'étoiles puis, bien vite, le soleil remonta dans celui-ci. Yoshimitsu n'avait plus aucune notion du temps, il s'écoulait à une vitesse phénoménale, une journée ne paraissait être qu'une heure pour Gein. Il était presque aussi immobile que son automate, mais hélas, son organisme, lui, continuait de fonctionner, alors que le colosse n'avait rien d'organique. Seul le bras du machiniste n'avait aucune circulation car il était fait de la même composition que le pantin : il était artificiel et bourré de rouages. Gein adorait être dans un tel moment d'harmonie car, en plus de lui conférer un bien être spectaculaire, son "tic-tac" quotidien disparaissait. Yoshimitsu se délectait de chaque minute de silence qu'il subissait, habituellement troublées par ce son à rendre fou. Il ne pensait plus à la mort, au désespoire, il était calme et ne pensait à rien, la vie devenait petit à petit de plus en plus belle. Puis, aussi soudainement qu'un tremblement de terre, de grosses vibrations se firent entendre. Au même instant, Gein se "reconnecta" et le "tic-tac" revint aussitôt. Réveillé et de retour dans le monde réel, le machiniste retrouva toutes ses envies de meurtres et de puissance. Une nouvel adversaire arrivait, et il était au moins aussi gros que Iwanbô, mais pas aussi lourd. Ils étaient deux, une grenouille gigantesque et un homme calme, dégageant une fabuleuse quantité de chakra. Le machiniste sut, dès son premier coup d'oeil vers les deux nouveau venus, qu'il n'était pas de taille. Mais ce détail, il s'en moquait, la puissance ne faisait pas le talent, et même si Gein n'avait pratiquement aucune chance de gagner, il pouvait toujours vaincre. La puissance ne fait pas le talent, avec une stratégie excellente, on peut battre quelqu'un de trois fois plus fort que soi. Yoshimitsu était confiant, et s'il mourait de le combat à venir, il n'aurait que casser son horloge après tout. Il plongea longtemps ses yeux glacés dans ceux de l'homme. celui-ci ne pouvait en faire de même car, à cette distance, les yeux du machinistes étaient caché par l'ombre de son masque, laissant deux trous noirs donnant l'impression d'une veritable tête de mort. Il finit par briser le silence de sa voix mystérieuse : Voilà une puissance bien supérieur à la mienne... Qui es-tu? Le "tic-tac" se faisait de plus en plus insistant, Gein avait hâte de passer à l'attaque. Mais, il entendit soudain un très léger craquement en provenance de la forêt. Peut-être les observait-on? Peut-être que les deux nouveaux venus formaient un groupe de quatre et que le dernier s'apprétait à attaquer le machiniste par derrière? Yoshimitsu s'en fichait, il décida juste de rester très prudent et de surveiller discrètement l'endroit d'où le bruit était provenu.

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