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« La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé]

InvitéInvité
MessageSujet: « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Icon_minitimeLun 4 Avr 2011 - 20:42



• Petite visite au seigneur.


« La mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte. » -Anthony Burgess-

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Le printemps pointait enfin le bout de son nez, les nuages de Kumo étaient moins présents ces temps-ci, et les bourgeons d’hiver s’ouvraient petit à petit laissant apparaître des fleurs aux milles et unes couleurs. L’air s’était adouci, les filles sortaient leurs jupes et les garçons leurs pantalons un peu plus courts ; tout le monde rangeait son lourd manteau dans le placard en attendant l’hiver prochain. J’aurai bien voulu profiter de cette belle journée ensoleillée qui s’annonçait, mais malgré moi j’enchaînais les missions, il le fallait bien, le loyer de mon appartement devait être payé, le mot payer sifflait fort dans mes oreilles car je n’étais pas habitué à cette « pratique » étant anciennement un nukenin qui vivait seulement de ce qu’il avait. J’avais été accepté au village par la grâce de Killerbee le Raikage, malheureusement, celui-ci avait péris de la main d’un membre de l’Akatsuki sans que je ne puisse rien faire, de ce fait je m’étais promis de donner du bien au village pour honorer la mémoire de l’Abeille Tueuse. Quoi de mieux pour cela que d’effectuer des missions ? Je contribuais non seulement au développement de la cité des nuages mais aussi à mon gagne-pain personnel, car enfaite, c’était ça ce que je considérais comme le principal défaut d’être un ninja errant : on avait beau travailler pour des gens par-ci par-là, on était jamais aussi bien payé que si on menait à bien des missions. A moins bien sûr d’être un grand déserteur tel que Zabuza ou même les membres de l’organisation se la Lune Rouge. En tout cas, on pouvait dire que je les enchaînais, les missions, elles pouvaient être de toutes sortes mais là, je devais vous dire que j’avais été assez surpris par les directives. Aujourd’hui, mon rôle était d’aller au palais du Seigneur de la Foudre et lui demander son accord et son soutient quant à la reconstruction de Kumo par la diplomatie, et c’était bien ça le problème. Je n’étais ni un homme d’affaire, ni un diplomate, j’étais plutôt du genre combattant ou bien tacticien, mais là, il fallait avouer que le mode de sélection pour les missions consistait un peu à trier sur le volet ; c’était peut-être parce que le village manquait d’effectif, mais dans tout les cas, c’était moi qu’on avait choisis, malheureusement ou heureusement, je voyais le bien comme le mal dans cet ordre qu’on m’avait donné. Quoi qu’il en soit, en cette belle matinée ensoleillée j’étais sur la route du village civil où se trouvait la demeure du Seigneur de la Foudre, un des bons points dans tout ça, c’est qu’au moins, la distance qui séparait mon objectif de Kumo n’était pas si grande que ça, on pouvait traverser tout ça en l’espace de quelques heures et ça m’arrangeait bien à vrai dire, car je détestais marcher ou courir trop longtemps, sûrement l’habitude d’avoir errer étant nukenin. En plus, j’étais resté seul pendant toute la traversée, Ushiwaka, le guerrier sceller en mon esprit avait demeuré très silencieux, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitudes. La raison en était peut-être qu’il considérait tout cela comme barbant et ne comptait pas y mettre du sien, c’était son choix après tout.

Enfin ! La ville était dans mon champs de vision, quel soulagement pour quelqu’un qui était partis à l’aube dans le but d’arriver pile poil pour le déjeuner et vu la position du soleil, j’étais dans les temps. Il n’y avait pas de grandes portes comme à Kumo, juste des barrières qui signalaient que j’entrais dans un espace délimité par des frontières, première objectif annexe : trouver quelque chose à manger. Cela n’allait pas être trop difficile à effectuer, la ville semblait dynamique et très attractive, l’atmosphère était joyeuse et beaucoup de gens se baladaient dans les rues avec parfois leurs enfants, des doux fumets remontaient à mes narines, où aller ? Mon ventre criait famine mais ma tête ne savait pas quoi choisir comme restaurant, il y en avait tellement ! Finalement je pris celui qui semblait le plus fréquenté, j’ouvris la porte et m’installa, c’était l’heure du déjeuner […] J’avais enfin terminé, j’étais repu, mon ventre était tendu et ça faisait bien plaisir, qui plus est si j’étais partis voir le Seigneur le ventre vide, je n’aurai pas pu argumenter. Il était maintenant temps de partir au palais sachant que les directives avaient été très claires, je ne devais absolument pas revenir tant que je n’avais pas convaincu mon interlocuteur, j’espérais seulement qu’il accepte vite car je ne voulais pas rester éternellement ici, sauf si bien sûr on m’offrait une chambre royale avec masseuses et buffet à volonté ! Trêves de plaisanteries, je devais chercher le palais, mais par où commencer ? Je n’eus qu’à lever la tête pour trouver la réponse à ma question. Appuyé contre le flanc d’une falaise, l’immense bâtisse n’attendait que moi. J’entamai donc ma route dans cette direction, le chemin fut court, mais je pus tout de même remarquer qu’il n’y avait aucuns ninjas dans les parages, juste une sorte de milice armée qui devait sûrement intervenir en cas de débordement, phénomène qui me semblait peu probable dans les environs mais je n’étais sûr de rien. Arrivé au pied du bâtiment je fus arrêté par des gardes qui mirent leurs lances en croix pour me barrer le passage, ils avaient le même uniformes que la troupe que j’avais aperçu précédemment, ne cherchant aucuns conflits, je pris l’ordre de mission sous forme de parchemin dans ma poche et le tendis à un des gardes. Celui-ci le prit, le déroula, lut un instant et me le rendis, il fit signe à son camarade et ils ouvrirent le passage ainsi que la porte. Le même garde me dit amicalement :

« Bienvenue au palais, je pense que votre attente ne sera pas longue, il y a très peu de visite en ce moment. La salle de réception et en haut des escaliers en face de vous, si vous ne trouvez pas votre chemin, il y a des plans un peu partout. Passez une bonne journée ! »

Je répondis d’un signe de tête, je franchis le seuil de l’entrée et entama ma visite du palais. Fais de marbre et d’autres pierres il n’avait rien à envier de la Tour du Raikage, c’était tout aussi classe et représentatif de la richesse que possédait le Seigneur de la Foudre. Je montai alors les marches couvertes d’un tapis de velours rouge, mes pas résonnaient dans le grand espace qui semblait être le hall d’entré ou passait parfois homme en costume ou femmes de service. A vrai dire tout cela était un peu dépaysant, nous étions à l’antagonisme du style militaire de l’antre du Kage de Kumo, tout ici reflétait l’aristocratie et la noblesse, mais cela ne m’étonnait pas trop, il fallait bien que le maître de ces lieux montre sa puissance. Gravir les marches ne fut pas de tout repos, elles furent nombreuses et je dû m’arrêter quelques fois à des croisements pour vérifier si je n’allai pas trop loin, mais comme le garde me l’avait déclaré, le salle où il fallait que j’aille se trouvait bien tout en haut des escaliers. La grande porte de bois sertis de poignets d’or se tenait maintenant devant moi, à sa droite se tenait quelqu’un d’immobile, une sorte de statue de cire qui m’interpela soudainement me faisant presque sursauter :

« Vous avez rendez-vous avec le Seigneur ? »

« Oui, je viens de la part du Raikage, tenez, voici la convocation… », répondis-je ne tendant le parchemin.

« Effectivement vous avez rendez-vous, mais à 13h30 et il n’est que 13h23, vous devrez donc attendre, le maître n’aime pas être dérangé lorsqu’il ne le faut pas. »

« Mais… »

« Pas de mais, vous patientez, un point c’est tout, restez silencieux, 7 minutes ce n’est pas la mort. », me coupa le gardien.


Je ne répondis pas, je ne levai que les yeux au ciel et alla m’asseoir dans ce qui semblait être une salle d’attente, en tout cas, c’était pas gagné gagné si l’homme avec qui j’avais rendez-vous avait le même caractère que celui qui me demandait maintenant d’attendre 7 minutes, j’allai lui causer deux mots moi, à celui-là, en restant bien sûr dans la « diplomatie ».


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Dernière édition par Daisuke Tsubata le Sam 16 Avr 2011 - 23:14, édité 2 fois
InvitéInvité
MessageSujet: Re: « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 16:20



• Petite visite au seigneur.


« Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d'entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... » -Bernard Werber-

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Le temps devenait de plus en plus radieux dehors, je le voyais de là où j’étais, je sentais même le vent traverser la vitre pour frotter doucement mon visage. On pouvait même constater une hausse assez forte de la chaleur, il était presque impossible de rester immobile sans que la sueur ne vienne perler sur le visage ; pourtant le gardien de la porte, celui qui m’avait gentiment demandé d’attendre ici ne bougeait pas d’un poil. Les yeux fixés sur un point rien d’autre ne lui importait, les bras croisés il gardait quand bien même son petit air narquois, il me faisait presque peur, on aurait dit une statue de cire. Je me mis à me demander si la mort n’était pas passée par là par inadvertance et lui avait ôté la vie sans que je m’en aperçoive, me mettant dans son champs vision je le dévisageai comme ce n’était pas permis. Soudain, il cligna des yeux mais garda la même expression, il me fit littéralement faire un bond de 2 mètres au-dessus du sol ; il attendit que je me remette de mes émotions et m’annonça :

« Voilà, c’est l’heure de votre rendez-vous. Quelques consignes à respecter avant que vous n’entriez en contact avec le Seigneur : parlez doucement en articulant bien, ne pas lui couper la parole ou bien parler en même temps que lui. Marquez des temps de pause dans vos phrases le temps que les informations montent au cerveau. »

Charmant, c’était vraiment charmant, c’était moi l’invité et je devais suivre des instructions pour ne pas outrer sa majesté, mais dans quoi est-ce que je m’étais fourré ? Sans que j’ai le temps de répondre, le gardien ouvrit la porte, deux personnes en larme sortirent alors de la pièce. L’une semblait consoler l’autre, j’entendais à peu près ce qu’elle disait : apparemment elles n’avaient pas trouvé ce qu’il fallait ici et qu’un jour où l’autre il accepterait. Mais qui était ce “il” dont ces deux personnes parlaient ? J’en eus la chair de poule rien qu’à imaginer comment l’homme à qui j’allai parler avait remballé ces pauvres gens, était-ce moi qui allait suivre à ce massacre ? Je ne l’espérais pas. Je pris alors une grande bouffée d’air et franchis le seuil de la porte de bois, celle-ci se ferma derrière moi dans un petit claquement, mais à vrai dire je m’en fichais un peu car ce qu’il y avait maintenant en face de moi était beaucoup plus important que ce qu’il y avait derrière. La pièce où je me trouvais devait faire la taille de trois bureaux du Raikage mit côte à côte, la lumière perçait dans la pénombre et on pouvait distinctement voir les meubles de bois –bois qui n’était certainement pas de premier prix– garnis de livres pour la plupart, des sièges de différentes tailles et couleurs et ce qui pour moi attirait le plus l’œil : un immense tableau-portrait qui trônait juste en face de moi, dans une pose sordide, un homme assez vieux, aux cheveux et à la moustache blanchis par le temps était figé dans la toile. Le plus drôle, c’était que la personne sur le tableau se trouvait juste en-dessous dans un modèle plus “modeste”, accoudée à son bureau, le Seigneur la Foudre semblait attendre quelque chose qui n’allait jamais arriver, son regard était similaire à celui du gardien et ça me faisait d’autant plus peur. Je dois dire que la distance qui séparait l’entrée au bureau était assez grande à peu près 90 pas si j’avais bien compté, arrivé devant mon homologue, celui-ci me fit signe de m’asseoir, ce qui n’était pas de refus car en plus, il faisait beaucoup moins chaud que dans la salle d’attente. Sur le bureau se trouvait un pendule qui tournait sans s’arrêter, je n’avais jamais compris comment fonctionnait ce bidule mais quoi qu’il en soit je n’étais pas là pour ça :

« Je n’ai pas souvent la visite de ninja de Kumo, c’est plus les paysans et autres qui demandent une audience. Bref, un rendez-vous est un rendez-vous, que puis-je faire pour vous shinobi ? Ou bien plutôt pour votre Kage, parce que je sais très bien que vous n’êtes pas venu de votre plein grès. », déclara le maître des lieux.

« Votre pertinence n’a d’égale que votre poste, à vrai dire rien que l’idée de venir ici me dégoûtait mais une mission est une mission n’est-ce pas ? Jouons cartes sur table, même si je n’ai aucunes estime pour vous, Raikage-sama désire votre accord et votre soutient quand à la prochaine reconstruction du village. »

« Je dois dire que votre personnage m’intrigue ninja de Kumo, vous débarquez ici, sans la moindre once d’humilité, vous m’adressez la parole comme-ci j’étais votre égal et vous demandez ensuite mon soutient ? Certes au nom de votre Kage mais c’est la même chose après tout car la demande sort de votre bouche. »

« Pourquoi aurai-je de l’humilité pour quelqu’un qui n’a pas eu de pitié pour un homme qui n’avait que ses yeux pour pleurer lorsqu’il est venu vous supplié une demande d’asile ? J’ai beau être très direct et vous ne savez peut-être pas de quoi je parle mais je vous le dis, que rien ne soit caché entre nous. », dis-je à la personne en face de moi.

« Je sais très bien de quoi vous voulez parler shinobi, lorsque je reçois des personnes pour une audience, je prends soin de savoir qui ils sont, n’est-ce pas ce qu’on vous a enseigné, Mr. Tsubata ? Ah, mais j’oublis que vous n’êtes pas doté de politesse comme les autres ninjas de votre village, peut-être est-ce parce que votre père ou votre mère a oublié de le faire… »

Je serrai les poings, il ne fallait pas que je craque, même si je n’avais aucuns ordres à recevoir de cet homme j’étais dans le lieu où il exerçait sa juridiction, à la moindre bavure ce n’était pas seulement moi qui allait me casser les dents, mais tout mon village qui était derrière moi. Je ne devais pas faire déshonneur au nouveau Raikage :

« Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas, et comme je le constate, vous avez beau savoir et parler, vous êtes tout de même l’homme le plus ignare que j’eus la malchance de connaître sur cette planète. Même si je meurs d’envie de vous faire subir ce que vous avez fait subir à ma famille, je vais me tenir, ce serait un trop beau cadeau que de vous donner raison. », répondis-je avec dégoût.

« Étrange, très étrange, je me demande si tout les shinobis sont comme toi, aussi calmes et sûr de soi. Depuis le début de notre entrevue je tente de trouver une faille dans ta psychologie, mais il semble que cela soit au-dessus de moi, ton sombre passé fait que je ne peux pas influer sur ton caractère et ainsi te faire craquer, impressionnant… »

« Le faites-vous exprès ? De m’ignorer comme vous l’avez fait avec mon père ? Je ne suis pas ici pour rendre des comptes, je suis en ce lieu pour une mission diplomatique au nom de Kumogakure no Satô. Je reposerai une dernière fois la question : donnez-vous votre accord pour la reconstruction du village et surtout, promettez-vous de soutenir mon maître dans son projet ? », demandai-je en essayant d’ignorer sa précédente remarque.

« Je suis tenté de dire non, mais cela ne ferait que fragiliser les petits liens que je possède avec ce village d’abrutis qui ne sont bons qu’à se battre. Cependant, je suis aussi tenté de dire oui, pourquoi ? Car vous m’étonnez Daisuke, vous êtes arrivés à me faire changer l’espace d’un instant l’avis que je m’étais fait sur vos confrères de Kumo. Vous avez une capacité de réflexion, vous savez sous-peser le pour et le contre d’une action. Depuis le début j’en tente de vous faire vous retrancher dans votre camps, mais vous ne lâchez pas, il semble que je me sois tromper… C’est une affaire à suivre, je dois savoir si tout les ninjas sont comme vous, c’est presque ce seul facteur qui fait que je vais dire oui à toutes vos question. Je m’engage même à vous faire un document officiel pour officialiser mes propos. Toutefois j’ai une question : pourquoi ne m’avez-vous pas frappé ? Sachant pertinemment que j’étais l’homme qui a causé la mort de votre famille tout entière. »

« Prenez ça pour un remerciement à court terme, mais je vais vous expliquer pourquoi je n’ai pas succombé à la tentation. Vous avez beau être un homme puissant qui possède tout, pourtant vous ne possédez rien, vous avez l’impression d’être heureux, mais l’homme qui ne possède qu’un bâton et une besace pourrait valoir dix milles hommes comme vous. Vous croyiez que tout le monde vous admire et vous respecte, mais je paris ma vie sur le fait qu’aucunes personnes ici ne montrent sa véritable nature quand elles sont en votre présence. Faites-vous une raison, je suis plus heureux que vous-même si j’ai besoin des autres, posez-vous la question de savoir si vous êtes plus heureux que moi alors que tout le monde a besoin de vous. J’ai beau avoir tout perdu, aujourd’hui j’ai tout gagné, vous, vous ne faites que tout perdre. Vous frappez ne ferait que faire croire que vous possédez la moindre once d’importance à mes yeux, alors qu’enfaite il n’en est rien du tout. », clamai-je sans hésitation.

« Surprenant, juste surprenant… Vous m’avez convaincu ninja de Kumo, patientez quelques minutes le temps que j’écrive la lettre à votre Kage, même si je pourrai vous traîner à la peine de mort pour diffamation je n’en ferai rien, vous avez un bon état d’esprit ainsi qu’une bonne réflexion, nous avons plus de points en commun que vous croyez. »

« Que je me pende si je vous ressemble un jour, je préfèrerai mourir que de donner à ce monde un autre tyran comme vous. »

La Seigneur de la Foudre ne répondit pas, il griffonna cependant quelques mots sur un papier, signa, puis apposa son sceau avant de me le donner. Ses yeux étaient toujours fixés sur moi, comme s’il tentait de trouver la dite faille qu’il désirait tant trouver en moi. Il n’y eût aucuns salut, aucunes paroles, j’enroulai le papier officiel, le mis dans ma sacoche en prenant soin de le mettre tout d’abord dans une protection à cet effet. Je me levai, tournai les talons et me dirigeai vers la grande porte de bois ; les 90 pas que j’avais fait précédemment furent bizarrement plus longs, l’air était pesant et la multitude de bruit présent dans la pièce ne faisait qu’accentuer cette impression. Passant mes yeux au-dessus de mon épaule, j’aperçus le maître des lieux en-dessous de son tableau-portrait, dans la même position que lorsque j’étais arrivé, comme s’il n’avait jamais bougé, toujours figé dans son univers mégalomane et complètement dérangé. Arrivé devant la porte je n’eus pas besoin de l’ouvrir, le gardien le fit à ma place, je sortis donc et croisai son regard, les sourcils froncés, il semblait surpris de ne pas me voir en larme ou bien en colère comme les autres personnes qu’il voyait défiler tout au long de la journée. Je lui fis un clin d’œil et dévalai les marches qui me conduisaient au hall d’entrée. Quelques instants plus tard j’étais dehors, l’air s’engouffrant dans mes poumons et me revigorant de sa sainteté. J’avais accomplis ma mission avec succès, j’avais le papier officiel du Seigneur de la Foudre, l’un des éléments qui manquaient au Raikage pour pouvoir entamer la rénovation tant attendue, et même si ça s’était passé d’une étrange façon, j’étais tout de même content d’avoir réussis. Hissant la deuxième lanière de mon sac sur mon épaule, je fus fin prêt à repartir chez moi ; le soleil déclinait son arc ascendant, ça allait être un voyage de nuit, pourquoi pas après tout. J’allai peut-être avoir un peu d’action sur le chemin du retour, mais ce n’était pas plus mal si c’était un voyage tranquille, je ne voulais pas faire la rencontre fortuite d’un ours enragé ou d’une meute de loups affamés, même si ça risquait d’être amusant, je ne voulais pas gâcher cette belle soirée de pleine lune.


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« La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Left_bar_bleue40/1000« La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Empty_bar_bleue  (40/1000)
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MessageSujet: Re: « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Icon_minitimeMer 4 Mai 2011 - 15:48

1er poste : 17 points nnr
2ème poste : 15 points nnr

Minimum de mission rang A atteint donc tu gagne ton bonus de 45 points nnr

77 points nnr au total donc
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MessageSujet: Re: « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Icon_minitime


« La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé]

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