Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !
Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^
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« La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé]
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Sujet: « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Lun 4 Avr 2011 - 20:42
Dernière édition par Daisuke Tsubata le Sam 16 Avr 2011 - 23:14, édité 2 fois
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Sujet: Re: « La diplomatie et moi, sa fait deux. » [Mission de Rang A][Terminé] Mer 13 Avr 2011 - 16:20
• Petite visite au seigneur.
« Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d'entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... » -Bernard Werber-
Le temps devenait de plus en plus radieux dehors, je le voyais de là où j’étais, je sentais même le vent traverser la vitre pour frotter doucement mon visage. On pouvait même constater une hausse assez forte de la chaleur, il était presque impossible de rester immobile sans que la sueur ne vienne perler sur le visage ; pourtant le gardien de la porte, celui qui m’avait gentiment demandé d’attendre ici ne bougeait pas d’un poil. Les yeux fixés sur un point rien d’autre ne lui importait, les bras croisés il gardait quand bien même son petit air narquois, il me faisait presque peur, on aurait dit une statue de cire. Je me mis à me demander si la mort n’était pas passée par là par inadvertance et lui avait ôté la vie sans que je m’en aperçoive, me mettant dans son champs vision je le dévisageai comme ce n’était pas permis. Soudain, il cligna des yeux mais garda la même expression, il me fit littéralement faire un bond de 2 mètres au-dessus du sol ; il attendit que je me remette de mes émotions et m’annonça :
« Voilà, c’est l’heure de votre rendez-vous. Quelques consignes à respecter avant que vous n’entriez en contact avec le Seigneur : parlez doucement en articulant bien, ne pas lui couper la parole ou bien parler en même temps que lui. Marquez des temps de pause dans vos phrases le temps que les informations montent au cerveau. »
Charmant, c’était vraiment charmant, c’était moi l’invité et je devais suivre des instructions pour ne pas outrer sa majesté, mais dans quoi est-ce que je m’étais fourré ? Sans que j’ai le temps de répondre, le gardien ouvrit la porte, deux personnes en larme sortirent alors de la pièce. L’une semblait consoler l’autre, j’entendais à peu près ce qu’elle disait : apparemment elles n’avaient pas trouvé ce qu’il fallait ici et qu’un jour où l’autre il accepterait. Mais qui était ce “il” dont ces deux personnes parlaient ? J’en eus la chair de poule rien qu’à imaginer comment l’homme à qui j’allai parler avait remballé ces pauvres gens, était-ce moi qui allait suivre à ce massacre ? Je ne l’espérais pas. Je pris alors une grande bouffée d’air et franchis le seuil de la porte de bois, celle-ci se ferma derrière moi dans un petit claquement, mais à vrai dire je m’en fichais un peu car ce qu’il y avait maintenant en face de moi était beaucoup plus important que ce qu’il y avait derrière. La pièce où je me trouvais devait faire la taille de trois bureaux du Raikage mit côte à côte, la lumière perçait dans la pénombre et on pouvait distinctement voir les meubles de bois –bois qui n’était certainement pas de premier prix– garnis de livres pour la plupart, des sièges de différentes tailles et couleurs et ce qui pour moi attirait le plus l’œil : un immense tableau-portrait qui trônait juste en face de moi, dans une pose sordide, un homme assez vieux, aux cheveux et à la moustache blanchis par le temps était figé dans la toile. Le plus drôle, c’était que la personne sur le tableau se trouvait juste en-dessous dans un modèle plus “modeste”, accoudée à son bureau, le Seigneur la Foudre semblait attendre quelque chose qui n’allait jamais arriver, son regard était similaire à celui du gardien et ça me faisait d’autant plus peur. Je dois dire que la distance qui séparait l’entrée au bureau était assez grande à peu près 90 pas si j’avais bien compté, arrivé devant mon homologue, celui-ci me fit signe de m’asseoir, ce qui n’était pas de refus car en plus, il faisait beaucoup moins chaud que dans la salle d’attente. Sur le bureau se trouvait un pendule qui tournait sans s’arrêter, je n’avais jamais compris comment fonctionnait ce bidule mais quoi qu’il en soit je n’étais pas là pour ça :
« Je n’ai pas souvent la visite de ninja de Kumo, c’est plus les paysans et autres qui demandent une audience. Bref, un rendez-vous est un rendez-vous, que puis-je faire pour vous shinobi ? Ou bien plutôt pour votre Kage, parce que je sais très bien que vous n’êtes pas venu de votre plein grès. », déclara le maître des lieux.
« Votre pertinence n’a d’égale que votre poste, à vrai dire rien que l’idée de venir ici me dégoûtait mais une mission est une mission n’est-ce pas ? Jouons cartes sur table, même si je n’ai aucunes estime pour vous, Raikage-sama désire votre accord et votre soutient quand à la prochaine reconstruction du village. »
« Je dois dire que votre personnage m’intrigue ninja de Kumo, vous débarquez ici, sans la moindre once d’humilité, vous m’adressez la parole comme-ci j’étais votre égal et vous demandez ensuite mon soutient ? Certes au nom de votre Kage mais c’est la même chose après tout car la demande sort de votre bouche. »
« Pourquoi aurai-je de l’humilité pour quelqu’un qui n’a pas eu de pitié pour un homme qui n’avait que ses yeux pour pleurer lorsqu’il est venu vous supplié une demande d’asile ? J’ai beau être très direct et vous ne savez peut-être pas de quoi je parle mais je vous le dis, que rien ne soit caché entre nous. », dis-je à la personne en face de moi.
« Je sais très bien de quoi vous voulez parler shinobi, lorsque je reçois des personnes pour une audience, je prends soin de savoir qui ils sont, n’est-ce pas ce qu’on vous a enseigné, Mr. Tsubata ? Ah, mais j’oublis que vous n’êtes pas doté de politesse comme les autres ninjas de votre village, peut-être est-ce parce que votre père ou votre mère a oublié de le faire… »
Je serrai les poings, il ne fallait pas que je craque, même si je n’avais aucuns ordres à recevoir de cet homme j’étais dans le lieu où il exerçait sa juridiction, à la moindre bavure ce n’était pas seulement moi qui allait me casser les dents, mais tout mon village qui était derrière moi. Je ne devais pas faire déshonneur au nouveau Raikage :
« Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas, et comme je le constate, vous avez beau savoir et parler, vous êtes tout de même l’homme le plus ignare que j’eus la malchance de connaître sur cette planète. Même si je meurs d’envie de vous faire subir ce que vous avez fait subir à ma famille, je vais me tenir, ce serait un trop beau cadeau que de vous donner raison. », répondis-je avec dégoût.
« Étrange, très étrange, je me demande si tout les shinobis sont comme toi, aussi calmes et sûr de soi. Depuis le début de notre entrevue je tente de trouver une faille dans ta psychologie, mais il semble que cela soit au-dessus de moi, ton sombre passé fait que je ne peux pas influer sur ton caractère et ainsi te faire craquer, impressionnant… »
« Le faites-vous exprès ? De m’ignorer comme vous l’avez fait avec mon père ? Je ne suis pas ici pour rendre des comptes, je suis en ce lieu pour une mission diplomatique au nom de Kumogakure no Satô. Je reposerai une dernière fois la question : donnez-vous votre accord pour la reconstruction du village et surtout, promettez-vous de soutenir mon maître dans son projet ? », demandai-je en essayant d’ignorer sa précédente remarque.
« Je suis tenté de dire non, mais cela ne ferait que fragiliser les petits liens que je possède avec ce village d’abrutis qui ne sont bons qu’à se battre. Cependant, je suis aussi tenté de dire oui, pourquoi ? Car vous m’étonnez Daisuke, vous êtes arrivés à me faire changer l’espace d’un instant l’avis que je m’étais fait sur vos confrères de Kumo. Vous avez une capacité de réflexion, vous savez sous-peser le pour et le contre d’une action. Depuis le début j’en tente de vous faire vous retrancher dans votre camps, mais vous ne lâchez pas, il semble que je me sois tromper… C’est une affaire à suivre, je dois savoir si tout les ninjas sont comme vous, c’est presque ce seul facteur qui fait que je vais dire oui à toutes vos question. Je m’engage même à vous faire un document officiel pour officialiser mes propos. Toutefois j’ai une question : pourquoi ne m’avez-vous pas frappé ? Sachant pertinemment que j’étais l’homme qui a causé la mort de votre famille tout entière. »
« Prenez ça pour un remerciement à court terme, mais je vais vous expliquer pourquoi je n’ai pas succombé à la tentation. Vous avez beau être un homme puissant qui possède tout, pourtant vous ne possédez rien, vous avez l’impression d’être heureux, mais l’homme qui ne possède qu’un bâton et une besace pourrait valoir dix milles hommes comme vous. Vous croyiez que tout le monde vous admire et vous respecte, mais je paris ma vie sur le fait qu’aucunes personnes ici ne montrent sa véritable nature quand elles sont en votre présence. Faites-vous une raison, je suis plus heureux que vous-même si j’ai besoin des autres, posez-vous la question de savoir si vous êtes plus heureux que moi alors que tout le monde a besoin de vous. J’ai beau avoir tout perdu, aujourd’hui j’ai tout gagné, vous, vous ne faites que tout perdre. Vous frappez ne ferait que faire croire que vous possédez la moindre once d’importance à mes yeux, alors qu’enfaite il n’en est rien du tout. », clamai-je sans hésitation.
« Surprenant, juste surprenant… Vous m’avez convaincu ninja de Kumo, patientez quelques minutes le temps que j’écrive la lettre à votre Kage, même si je pourrai vous traîner à la peine de mort pour diffamation je n’en ferai rien, vous avez un bon état d’esprit ainsi qu’une bonne réflexion, nous avons plus de points en commun que vous croyez. »
« Que je me pende si je vous ressemble un jour, je préfèrerai mourir que de donner à ce monde un autre tyran comme vous. »
La Seigneur de la Foudre ne répondit pas, il griffonna cependant quelques mots sur un papier, signa, puis apposa son sceau avant de me le donner. Ses yeux étaient toujours fixés sur moi, comme s’il tentait de trouver la dite faille qu’il désirait tant trouver en moi. Il n’y eût aucuns salut, aucunes paroles, j’enroulai le papier officiel, le mis dans ma sacoche en prenant soin de le mettre tout d’abord dans une protection à cet effet. Je me levai, tournai les talons et me dirigeai vers la grande porte de bois ; les 90 pas que j’avais fait précédemment furent bizarrement plus longs, l’air était pesant et la multitude de bruit présent dans la pièce ne faisait qu’accentuer cette impression. Passant mes yeux au-dessus de mon épaule, j’aperçus le maître des lieux en-dessous de son tableau-portrait, dans la même position que lorsque j’étais arrivé, comme s’il n’avait jamais bougé, toujours figé dans son univers mégalomane et complètement dérangé. Arrivé devant la porte je n’eus pas besoin de l’ouvrir, le gardien le fit à ma place, je sortis donc et croisai son regard, les sourcils froncés, il semblait surpris de ne pas me voir en larme ou bien en colère comme les autres personnes qu’il voyait défiler tout au long de la journée. Je lui fis un clin d’œil et dévalai les marches qui me conduisaient au hall d’entrée. Quelques instants plus tard j’étais dehors, l’air s’engouffrant dans mes poumons et me revigorant de sa sainteté. J’avais accomplis ma mission avec succès, j’avais le papier officiel du Seigneur de la Foudre, l’un des éléments qui manquaient au Raikage pour pouvoir entamer la rénovation tant attendue, et même si ça s’était passé d’une étrange façon, j’étais tout de même content d’avoir réussis. Hissant la deuxième lanière de mon sac sur mon épaule, je fus fin prêt à repartir chez moi ; le soleil déclinait son arc ascendant, ça allait être un voyage de nuit, pourquoi pas après tout. J’allai peut-être avoir un peu d’action sur le chemin du retour, mais ce n’était pas plus mal si c’était un voyage tranquille, je ne voulais pas faire la rencontre fortuite d’un ours enragé ou d’une meute de loups affamés, même si ça risquait d’être amusant, je ne voulais pas gâcher cette belle soirée de pleine lune.