Je pourrais commencer par vous raconter quelque chose de grand, de poétique, mais j'avoue ne rien trouver. Peut être quelque chose comme : Je vais au gré du vent, et mon âme n'appartient qu'à moi. Mais je trouve ça immodérément nul. Mais sachez qu'en gros l'idée est là. Je n'ai pas eu le droit de rester très longtemps à l'Akatsuki. J'aurais bien mieux fait de couper une jambe plutôt que de retourner dans cet endroit sinistre et lugubre, et surtout assez humide. J'aurais définitivement du me couper une coupe. De toute façon, j'aurais pu la remplacer avec du Kugutsu, peu glamour je vous l'accorde, mais au moins ça m'aurait évité de revenir dans l'organisation de Lune Rouge, sans penser aux conséquences de mes actes. Il serait urgent que je devienne un peu plus mature, plus adulte. Au final, faudrait que j'arrête ma crise d'adolescence, j'ai tout de même vingt ans. Il est temps pour moi de revenir à des valeurs plus ... saines. Ah ce mot me fait mal à la bouche. Disons, que je vais m'ennuyer sévère si je ne trouve pas quelque à faire. Oui, je vais m'ennuyer sec. Le fait de tuer des gens est certes très divertissant, je ne vais pas en faire l'apologie tout de suite, mais franchement, c'est le pied total. Mais bref, ne nous dispersons pas, je pourrais perdre le fil. Ce serait dommage. Donc, je disais qu'il était temps que je trouve quelque chose de constructif à faire, assez pour que j'arrête de m'ennuyer. Parce que même en tuant des gens je m'emmerde en ce moment, même cris, même personne à genoux qui me supplient. C'est de la routine. ET moi la routine, surtout pour pour une chose aussi immorale, ça me dépasse. Alors autant casser la routine et aller de l'avant. Ouais !

J'ai donc choisi, en mon âme et conscience de devenir une sorte de mercenaire. On me paye pour agir. Sachez que la suite des évènements n'a pas du tout été préméditée, mais sachez tout de même que la suite est plutôt inédite. Je me suis réveillée un matin dans les alentours de Kiri, et comme toute personne normale, parfois j'ai faim. Oui ça m'arrive parfois, vous voyez ? J'ai donc quitté la chambre d'hôtel où je me trouvais, que j'ai payé avec l'argent de l'assassinat de je ne sais plus qui pour je ne sais qui, et j'ai pu dormr tranquillement. Seulement, il faut croire que l'on est jamais tranquille et j'ai été disons ... abordée pour une nouveau travail. J'étais attablée et un homme encapuchonné m'a tendu une liasse de jolis billets et m'a expliqué ce que je devais faire. Il faut savoir que je ne suis définitivement pas une personne du matin. Je ne suis pas un chien, et je ne prends pas le travail sans savoir ce que je risque. Je suis tout de même considérée comme une criminelle de rang S, pas une genin idiote qui cherche de la reconnaissance par n'importe quels moyens. C'est insultant. Mais passons le manque évident de respect. Je pourrais le tuer sans que personne ne s'en rendent compte, mais moi et l'appât du gain vous savez. J'ai donc posé mon thé, écoutez tranquillement ce qu'il avait à me dire. On a dit que je devais être plus mature. Oui, exactement. PLUS MATURE. Je prends plus sur moi, et j'en fous moins sur les autres.Bref. Je devais me rendre à Kiri et supprimer un des membres du conseil, en théorie c'est assez sympa. Mais moi Kiri, j'y est mis les pieds une fois et j'ai tué des civils et basta. Rien de plus, rien de moins. Mais c'était une sacré somme, en même temps, je devais m'infiltrer, ensuite, trouver ou étais ce foutu conseil et tuer un des vieux. On me tendis une photo. Et il déclara d'une vois peu assurée, que j'aurais l'autre moitié après le contrat rempli. Sérieux, il y a des gens qui dépendent de l'argent pour des cadavres. C'est une chose que je comprendrais jamais. Mais le mieux, c'était cette voix peu assurée, craintive, oui c'était ça le mieux à chaque fois. Mais passons. Saloperie d'appât du gains, il est bien trop fort pour que je puisse résister, et puis c'est quoi la définition du mercenaire déjà ? Qui n'agit qu'en vue d'un salaire. Ah, oui. C'est exactement ça. Dis donc, c'est fou.

Je me suis donc rendue à Kiri. Et dès que le contrat était terminé, je devais retrouver cette personne au même endroit. Ou pas. Le pays de Kiri est un pays humide, très humide, beaucoup d'eau, de brouillard, de brume, et autres effets climatiques en rapport avec l'eau ou la pluie. C'est le pays parfait pour une personne comme moi, mais là n'est pas la question, m'installer à Kiri, ce serait quand même la meilleure. Je n'eus pas trop de mal à rentrer dans Kiri, j'avais sur moi un bandeau frontalier de Kumo, que j'avais du récupérer après avoir tuer un ninja de Kumo et j'avais appris qu'ils étaient alliés. L'ennemi est bien souvent difficile à trouver surtout s'il vous passe sous le nez confiant. J'ai du marcher assez longtemps avant d'arriver au cœur de Kiri, je ne me souvenais pas d'avoir à longer un si long couloir, ça va être hyper chiant de me barrer. Il va falloir que je fasse cela sans pleurs, sans cris. Net, sans bavures aucunes et rapides, afin de pouvoir quitter les lieux assez rapidement avant qu'il ne découvre la tragique mort de ... Je n'ai qu'une photo. On m'avait expliqué que le siège du conseil se trouvait en face d'un imposant palais impérial du Mizukage. Ok, ce doit donc être ça. Je rentre, je tente, et BIM. Attrapée. Et merde.

Je n'ai pas passé beaucoup de temps dans les prisons de Kiri, faut dire que je n'aurais pas supporté bien longtemps de porter ses bracelets très peu flatteur, et qui bloquaient toutes mes activités. C'est assez frustrant de savoir que l'on botterait bien le cul à cette bande d'incapable avec leur petit nuage sur la figure. Crétins. Laissez moi juste mes poignets, ils font mal vos machins. Pour autant j'ai passé assez de temps pour me rendre compte que Kiri avait quelque chose de définitivement immorale. Cette arène là, vous croyez vraiment qu'il n'y a que des ninjas bien propres sur eux ? Le riche préfère celui qui n'a rien à perdre et donc, le sang qui coule. le riche en veut pour son argent, il peut, et ce doit être bien plus divertissant. Mais là, on m'emmène. J'ai mis un point d'honneur à rester extrêmement digne durant mon emprisonnement. En même temps je suis coincée. Je savais bien que commencer un travail à Kiri, et accepté le matin, ça n'allait pas m'aider. Une troupe d'ANBU m'emmena, et je gardais mes poignets liés par les bracelets. Mes cheveux étaient attachés en une natte lâche qui tombait sur le côté, j'avais toujours et encore les cheveux ébènes, et les cils d'une longueur assez impressionnante. Merci la génétique. Je portais toujours mon Kimono bordeaux assez court, et une large ceinture qui marquait ma taille et qui tombait dans mon dos. L'un des ANBU ne devrait pas baisser sa garde pour reluquer ce décolleté que j'ai pigeonnant, je pourrais te tordre le cou si je le souhaitais. Et je n'avais pas ces bracelets, aussi. Il se mirent à genoux, et je vis dans un premier temps la cascade. Les Kirijins ne foutent à genoux devant la cascade ? Bande de malades. Ah non. Ce doit être la Mizukage. C'est une femme. C'est toujours des femmes on dirait. Je me redressais, et appréciait l'air un peu humide des environs. Elle ordonna leur départ, enfin, qu'ils se dispersent, en gros ils étaient tout autour, et elle défit mes poignets. Ô seigneur, c'est trop bon, je frottais mes poignets et regardais la mizukage que je trouvais définitivement bien jeune, mais plutôt jolie, il faut l'avouer.

Si je sais pourquoi je suis là ? Excusez moi, mais même avec tout le respect que je devrais avoir. Non, je ne suis pas devin. Nous les déserteurs, les mercenaires et autres ninjas immoraux, nous n'avons pas don de voyance. Que nenni. Je me mis à rire. « Bonjour, Akari c'est ça ? Je vois que je n'ai de présentation à faire » Je m'asseyais en tailleur sur une roche plate. « Venons en aux faits, évitons de tourner en rond, que me voulez vous ? Vous devez savoir qui je suis et pourtant vous prenez le risque de me retirez ces bracelets, que vous voulez vous que je fasse ? » Je me mettais à rire, défaisait ma natte et rattachait mes cheveux en arrière, en nattant deux mèches, les nouant et laissait le reste libre, tombant dans mon dos et sur mes épaules. L'agilité c'est une chose qui s'apprend les enfants, une chose qui s'apprend. Mais revenons à la Mizukage, que me voulait la tête du village du village de Kiri, alors que j'avais quasiment éventré un vieux membre du conseil. Une mission à me confier contre ma liberté ? Un choix entre la vie et la mort ? Trop cool en effet. Et si c'était pour me parler des combats d'arène entre les prisonniers, pas de soucis, moi même j'ai trouvé ça fort divertissant.