« Today is a good day »

Titre rançais

Spoiler:

Belle journée qui commence ce matin sur le village caché de la Brume. Aujourd’hui je suis de très bonne humeur. Que l’on me confie n’importe quelle mission, je sais que je vais la faire avec joie et bonne humeur. Qu’importe le genre, une récolte de légumes dans les champs non loin, ou bien encore une basique mission d’escorte de marchand en tout genre. Pourquoi pas une mission d’un calibre supérieur ? Là où le risque est bien présent à chaque instant. Une mission qui a pour but le meurtre d’un quelconque nukenin, qui aura le malheur de faire connaissance avec mon poing. Le gauche ou le droit, tout dépend, bien que ça n’a pas de réelle importance au final. Je suis rapidement devant le palais de Maitre Mizukage, là où est situé le hall des missions de Kiri. Je m’y rends. Il n’y a pas grand monde pour une fois. Ou alors c’est que je suis venu trop tard ? Pourtant il est encore tôt.

Finalement je vais avoir une mission sans doute basique. J’entre à mon tour dans le bureau et fait face au responsable de la distribution. J’affiche un petit sourire en coin, alors qu’il me tend le rouleau, sur lequel est écris le détail de ce que j’ai à faire. Je quitte l’endroit et ouvre le parchemin. Hum… Mission assez surprenante, je ne vois pas comment je peux m’attendre à avoir cela comme objectif. En tout cas, je sais que je vais la réussir à coup sûr. Aidé un jeune homme aveugle, rejeter qui plus est par sa famille, c’est tout à fait dans mes cordes. J’espère sincèrement que je vais pouvoir, en partit au moins, lui redonné un peu de joie et le voir sourire. L’adresse de l’endroit où il vit, indique une petite maison non loin de là. Je m’y rends d’un pas léger. Me voilà devant la porte, un petit mot y est accroché, pour me dire d’entré. Je vois le jeune homme, assis devant moi, qui réagit au bruit de la porte, qui doucement se ferme en silence.

Bien qu’il ne puisse le voir, je lui adresse un petit sourire. Je lui explique qui je suis, le pourquoi de ma présence ici. Il me dit ne pas avoir encore pris son petit déjeuner, je lui propose de rester assis, je vais m’en occuper. Même si la cuisine n’est pas un domaine que je maitrise, je sais quand même mettre du lait dans un bol, faire quelques tartines et prendre un fruit. Une fois préparé, je pose le tout sur un plateau et l’apporte sur la table. Je dis au jeune homme de ce tourné et met dans sa main le bol. Nous parlons un peu de tout et de rien. Pendant ce temps, il mange ce que j’ai fait, je l’aide un peu par moment. Il semble content de ma présence. La cécité ne doit pas être une chose aisée. Son petit-déjeuner est au final, vite avalé. Je m’occupe de faire la vaisselle, pendant qu’il se change.

Nous sortons, mon jeune ami prend une canne pour malvoyant, histoire de ne pas rentrer dans quoi que ce soit. Même si ça ne risque pas d’arriver, étant donné que je reste assez proche de lui au cas où. Nous marchons assez tranquillement, de toute façon pas grand monde dans les rues, ce qui pour une fois, n’est pas plus mal. Nous discutons, je lui parle un peu de certaines missions que j’ai accomplies. Je lui parle également de choses que j’aime faire, pour mon temps libre. Comme par exemple, le fait d’écrire des petites phrases qui me passe comme ça, ou bien encore de faire des dessins, bien que je n’ai pas le talent de ma sœur pour ce domaine. Les minutes passent, nous sommes installées sur un petit banc dans un petit coin calme. Je lui raconte que je suis venu ici, pour la première fois, quand je suis devenu genin en compagnie de mes deux amis d’enfance.

Midi approche doucement, voulant lui faire un petit plaisir gustatif et familial, je lui propose de venir manger avec mes parents, ma petite sœur et bien entendu moi-même. Il semble rougir, quand j’ai lu l’ordre de mission, je comprends qu’il ne doit pas en avoir l’habitude. Nous voilà chez moi, j’explique rapidement le pourquoi de ma mission. Mon père est absent, mais ma mère, accueillante qu’elle est, le jeune homme ne tarde pas, à ce trouvé assis face à la table de la cuisine. Les deux filles s’occupent de préparer le repas. Un long repas nous attend. Pendant ce temps, mon nouvel ami et moi, jouons à un simple jeu, celui d’échec. Malgré ses problèmes de vues, il semble plutôt bien se débrouillé à ce jeu. Comme quoi, lorsqu’un de nos sens ne fonctionne pas, les autres capacités sont meilleure, davantage que la normal. En l’occurrence, pour lui, il semble que ce soit l’intelligence qui soit plus grande. Preuve en est, si besoin est, c’est qu’il place une de ces pièces, de sorte à m’empêcher de pouvoir jouer. Il gagne donc le jeu. Je lâche un petit rire et le félicite. Je compte bien prendre ma revanche plus tard, le fait de le lui dire, le fait rire et ça me fait plaisir. Ma sœur nous prévient que le repas est maintenant près. On se lève et les rejoins assez doucement, elle et ma mère.

Durant le repas, nous rions tous de bon cœur. Ayame s’amuse à parler à l’aveugle, en lui demandant si je ne suis pas trop idiot, méchant ou autre, dans l’unique but de me taquiné, mais aussi de faire rire notre invité, ce qui fonctionne assez bien. Pour ne pas arranger mon affaire, involontairement, en voulant prendre une bouteille d’eau, ma mère la renverse sur moi. Pensez bien que ma sœur ne se fait pas priée, pour bien décrire la scène au jeune homme. Je m’absente deux minutes, simplement le temps d’aller dans ma chambre me changer. Lorsque je reviens, le repas est maintenant finit. Nous passons au dessert, ma mère ayant préparé un gâteau au chocolat. Je découpe en quatre parts et dépose la plus important dans l’assiette de mon camarade masculin. Il semble d’ailleurs bien aimé le chocolat, car bientôt, il ne reste même une simple miette. On discute longuement tous les quatre. Il est temps pour mon ami et moi de prendre congé. Nous repartons dans la rue, après que ma mère a insisté, pour que je ramène chez le garçon, un paquet de petits gâteaux fait maison.

L’après-midi passe bien vite. Nous sommes allés un peu partout, près d’une rivière où nous avons pu nous baigner un peu. Egalement un petit restaurant de brochette de boules sucrées que j’adore. Nous passons également par ma boutique de friandises favoris, pour que j’offre à mon ami, une sélections de mes bombons préférer. Après tous les petits moments du genre, nous rentrons finalement chez lui. Fin de mission Pas exactement, car nous faisons plusieurs partit d’échec. Au final, le score est en sa faveur. Il gagne quatre parties sur six. Autant dire que je me sens un peu idiot sur le coup. Il est maintenant tant pour moi d’aller faire mon rapport de mission. Je pars une fois que je lui ai promis, que chaque jour, chaque fois qu’il en aura envie, chaque midi même, je viens manger avec lui. S’il le veut, le soir je viens le cherché et il mange chez les Yashiro, avec la famille au complet, un peu comme une sorte de petit frère. Je ne peux m’empêcher de lui faire un câlin, je me suis déjà bien attaché à lui. Je le laisse et rentre au hall des missions rapidement.