J’ignorais toujours ce qui se tramait derrière cette mystérieuse mission à laquelle visiblement je n’étais pas le seul convié. Je devais essayer de comprendre mais au bout d’un moment, je me suis dit que cela serait plus sage de laisser mon supérieur hiérarchique s’occuper de ça. Je suis donc descendu avec le junin comme il me l’avait demandé en faisant un signe de la main. Arrivé en bas, il me montra un parchemin et me dit de le lire. Il y avait sur ce bout de papier toutes les informations dont j’avais besoin pour pouvoir effectuer cette fameuse mission. Enfin, j’allais connaitre mon objectif et le pourquoi de ma venue au quartier général des ninjas. Après avoir lus le parchemin, je compris qu’il s’agissait d’une mission d’assassinat et que la présence d’un junin était nécessaire. Il m’a ensuite emmené dans un coin interdit au civil, sans doute pour que l’on n’épie pas notre conversation. Il me demanda quelles étaient mes qualités et quels étaient mes défauts. Je n’avais pas spécialement envie de lui conter toutes mes techniques et de lui montrer mes points faibles. Mais comme c’était mon supérieur, je me retrouvais obliger de lui donner les détails mais je trouvais un moyen de contourner le système.
-Mes capacités ? Oui, bien… Je suis d’affinité raiton et je contrôle le fuiinjutsu et le genjutsu mais mes techniques funèbres ne sont pas très au point et ne me servent pas quand je me retrouve en combat. Donc, dans un sens je ne suis encore qu’un Genin normal mais je sais faire la différence dans un combat mais cela je vous laisse le plaisir de le découvrir. Alors, maitre, quel est votre plan sachez que je suis prêt à tout pour la réussite de la mission,
(Désoler mais j’ai rien a faire c’est a toi de développer.)

Bien, je me suis évidement bien planté en essayant de mettre ma question en suspense pour ne pas dévoiler mes capacités. Mais voilà, mon sensei m’a tout de même remis sur le droit chemin avec un bon sermon sur la sécurité lors d’une mission et de l’importance d’une information et de son impact sur l’équipe. Je n’étais pas vraiment du genre à me dévoiler mais je comprenais mon chef d’équipe. Il avait des troupes sous ses ordres et il devait veiller à les maintenir en vie au maximum. J’espérais vivement que cette mission soit instructive donc je me devais de dévoiler mes techniques à mon sensei. J’aimais assez ce dernier car il n’était pas hypocrite et il ne semblait pas vouloir s’arrêter sur les apparences et sur la première impression. J’avais effectivement l’impression qu’il visait plus loin mais attention, les apparences sont parfois trompeuse me disais-je à moi-même. Mais je devais avouer que ce dernier avait raison. Une fausse information pouvait mettre toute la mission en péril et cela serait difficile de continuer une mission si un des membres se retrouvait mort à cause d’une erreur orale sur un jugement erroné. Après notre petite altercation, nous sommes partis dans la forêt à la recherche du camp des brigands. Nous ne disions plus un mot. L’ambiance n’était pas très agréable à vivre mais cela me plaisais de ne pas avoir à alimenter la conversation à tout bout de champs juste pour parler et ne rien dire en définitif. Je réfléchissais et je me disais que je devais des excuses à mon sensei. Je me suis donc rapprocher de lui doucement, je l’ai regarder pendant quelques seconde comme le chat, guettant la souris qui sort de son trou percé du mur pour chercher un bout de nourriture qu’elle trouverait à force de persévérance mais en fait, le chat l’attrape avant que elle n’est réussis son objectif. C’est ce que j’ai fait. En effet, je n’avais en aucune façon envie de me retrouver dos au mur après la mission et je voulais vider mon sac sur le champ. Alors, d’un ton assez calme et légèrement glacial comme à mon habitude, je lui dis :
-Maitre, il me semble qu’après réflexion, je vous dois des excuses pour avoir été évasif dans ma réponse tout à l’heure. C’est pourquoi je tenais à rectifier cette dernière afin que nous puissions enfin travailler normalement pour le bien de l’objectif. Je suis de l’affinité raiton. Je possède deux techniques de rang C et une de B qui me permet de plus ou moins me téléporter sur une courte distance. Je possède également une technique en genjutsu qui me permet de crée un nombre infini de clone non matériel mais qui ne peuvent pas êtres détruits. Enfin, je possède deux techniques de fuiinjutsu, la première me permet de faire sortir une chaine de ma peau qui me protège indépendamment de ma volonté contre tous projectiles. Le second sort me permet d’apposer une chaine sur mon adversaire pour savoir s’il ment ou non ce qui nous permettra, si on garde un garde en vie, de l’interroger et de savoir si il y a un piège quelconque qui nous attend là-bas. Dans mon arsenal, je peux contrôler ma chaine que je porte continuellement sur moi grâce à mon chakra, cela pourrait servir pour tuer les gardes à distance et en les étouffant, les empêcher de donner l’alerte. Voilà, c’est tout sur moi mais c’est à vous d’agir en conséquence et de confectionner le plan sauf si vous désirez que j’y contribue. Je vous fais confiance.

La mission était presque terminée. Je devais avouer que cela se passait sans un couac grâce, et j’ai peine à le dire, à mon maitre pourtant assez jeun et frais de mon point de vue du moins. Je m’amusais un peu au milieu de cette conscience professionnelle. Je voyais enfin l’anguille qui se cachait sous la roche mais je n’apercevais pas encore la queue cachée sous le sable. Tout cela pour dire que même si j’étais assez impressionné par la personne face à moi, je ne la connaissais pas réellement et cela me perturbait néanmoins quelques peu. Il ne montrait pas tout son jeu et pourtant, il m’avait demandé de lui dévoiler le mien. Cela me rendait quelques peu perplexe et je commençais à me poser de plus en plus de questions sur cet individu que certes je respectais mais dont au final, je ne connaissais rien de concret. Je n’arrivais pas à m’ôter de la tête que si nous étions là, lui et moi, à l’intérieur de cette tente, il y avait surement une raison purement limpide d’une simplicité inquisitrice qui me révèlerait le pourquoi de cette question. Je me posais des questions alors que j’étais dans le feu de l’action. Je me remets vraiment au hasard et à la bienfaisance pour me sortir de toute sorte de pétrin. Je me trouvais en effet dans la tente avec mon nouveau maitre de mission. Vu que je faisais partis de son unité, nous allions devoir effectuer de nombreuses missions lui et moi et cela me laissais de marbre malgré les doutes dont j’ai fait l’énumération à l’instant. En effet, mes présomptions ne devaient jamais se mettre en travers de l’objectif principal ! Cela était une garantie de mon aptitude à effectuer une mission sans bavure. J’étais capable d’effectuer des choses atroces si l’intérêt de la cause que je défends est mis en question. C’était ça pour moi être un shinobi, être capable de faire abstraction de tout sentiment pour le bien de la mission. Je ne me retrouvais jamais dos au mur face à un ultimatum et je ne risquais pas de me voir obliger de rendre toute mon unité pour sauver mes camarades. J’étais ce que l’on appelle communément, un kamikaze passif, oui j’étais assez passif. Je ne regrettais rien mais je me battais avec bravoure du moins, de mon point de vue.
Dans la tente, je regardais mon maitre procéder à l’exécution des brigands avec un tel sang froid que je m’y perdais presque. Je regardais autour de moi et je voyais encore trois brigands qui se trouvaient dans les bras de Morphée et qui allait certainement y rester toute leur vie. Ce serait leur dernier sommeil. J’avais une certaine complexité à imaginer la mort dans le sommeil. Certes, cela se passait sans douleur mais cela devait sembler bizarre pour l’exécuté. Je ne me posais la question qu’en raison du crime que j’allais commettre pour le bien du pays. Je ne me fis pas prier, je pris deux kunais que j’enfonçais dans la gorge de chacun des brigands. Un par un, je sectionnais la veine jugulaire en premiers et pour m’assurer qu’ils étaient bien mort, je tâtais leur pouls afin de savoir si leur cœur s’était bien arrêter et qu’ils étaient passés dans l’autre monde. Je fis de même pour les derniers brigands. Je me demandais pourquoi les hommes se battent entre eux juste pour le plaisir de se battre où pour agrandir leur terre. Cela ne leur est-il pas plus simple de rester assis dans leur logis à attendre que la nature fasse sont travail ? Il m’était inconcevable que l’homme puisse à ce point désiré écraser ses semblables juste pour le plaisir d’écraser. Mais bon, je n’avais pas vraiment envie de m’étendre là-dessus et je devais bien le reconnaitre, je n’étais pas en mesure de faire part de mes doutes à mon maitre vus que j’avais écorché sans une once d’hésitation tous les brigands restants sous ses yeux. Je décidais de la mettre en veilleuse le temps que l’on termine la mission. Tous les brigands étaient morts et nous étions les seuls âmes qui vivons aux alentours. Je retirais ma capuche et je laissais mes cheveux noirs s’éparpiller sur mon cou. Mes jolies billes bleues firent le tour de la pièce d’un geste oculaire vif. Je regardais les morts qui se trouvaient sous moi, à mes pieds. Quand je les ai égorgés, ils ont ouvert les yeux. Je me suis agenouillé sur les deux seuls hommes qui avaient ouvert les yeux et je leur fermai les yeux avec les doigts tout en disant la phrase approprié : Requiest cat inpache. Je ressentais une certaine tristesse pour ses brigands mais quiconque commet un délit doit en payer le prix, c’est la loi ici bas malheureusement. J’en suis navré mais cela était comme cela. Après cela, je me suis redressé et j’ai regardé mon maitre de mission. Je le regardais à visage découvert pour la première fois. Je ne souffrais pas, pas pendant le travail et il le voyait dans mes yeux, je n’étais pas déterminer à lui montrer mes sentiments. Je n’en avais d’ailleurs pas. Je suis une ombre de ce monde. Je ne suis pas destiné à avoir des sentiments. Je ne souhaitais pas avoir à le regretter. Je le regardais et je lui dis à une voie très basse.
-Je propose de faire une battue de 300 mètre à la ronde au cas où il y aurait des survivants parmi les brigands que l’on n’aurait pas tués. Ensuite, on irait au palais du mizukage et on ferait notre rapport. A vous de décider.