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Sujet: [FLASHBACK] Sauvé par une femme. Lun 16 Jan 2012 - 16:31
" Le fléau s'abat. "
Le travail. Cela me fatiguait certes, mais au moins, ça allait occuper ma semaine et me rendre lucratif pendant ces jours-ci. Non, ce n’était pas du genre d’une mission de rang D qui se bouclerait en quelques heures à peine, c’était une mission de rang C. En même temps, je suis Chounin, suis-je encore utile à faire des missions de rang D alors qu’une pléthore de genins est là pour les exécuter ? Je fais mieux de faire quelque chose de dangereux comme une mission d’escorte, et seul pour ne pas avoir tous les effectifs de Suna sur une unique mission. Donc je m’équipe de mon armement et vais voir du côté du point de rendez-vous conclu par le client et l’administration. Comme nous devions sortir du village, le mieux était bien sûr de nous rendre à la sortie du village que des dizaines voire des centaines de gardes protégeant en permanence, s’échangeant à tour de rôle. J’arrivai donc aux portes de la forteresse qu’est Suna pour y retrouver le client : un commerçant reconnu dans le pays entier. Pour moi qui récupère mon armement ninja du village, je ne suis au courant de l’identité de ce marchand que par son nom Toshimizu, que j’ai d’ailleurs appris lorsque l’on m’a confié cette mission. Cependant, je ne pense pas que ce soit handicapant pour la mission. Celle-ci consiste après tout uniquement à escorter cet homme et non à lui parler. Mais lui parler ne me dérangerait pas pour autant en fait, ce serait d’ailleurs moins ennuyant. De plus, même si je ne le connaissais pas par sa célébrité, je pourrai justement lui en demander plus à propos. Enfin, je ne planifiai pas la discussion que je comptais avoir avec le marchand tout le long du voyage, je ne pouvais pas anticiper ses réactions après tout, je ne suis pas assez intelligent et vif pour le faire.
J’arrive donc à l’entrée de Suna. Là, j’aperçois un homme qui a l’air d’attendre. J’ai des doutes sur son identité. Je ne suis pas sûr que ce soit le Toshimizu que je cherche vu son apparence, mais son attirail qui l’accompagne me fait penser que c’est lui. C’est un homme caché par des vêtements noirs, une plaque de métal semblable à celle de villages ninjas sur sa capuche, mais sans symbole gravé dessus… il a l’air froid d’apparence, mais je ne préfère par juger comme ça. En fait, je ne veux pas juger tout court. Je m’approche de lui, mettant une main sur ma hanche et je lui demande donc s’il est l’homme que je crois qu’il est. Akira – « Vous êtes Toshimizu ? » Il ne me répondu que par un simple geste affirmatif de la tête à ma question. Tout en montrant mon bandeau à mon bras droit, je lui fis part de mon identité, clamant être le ninja de Suna chargé de sa protection tout en déclinant mon prénom. Vu sa réponse tacite à ma question, je me doutais bien qu’il n’était pas du genre à beaucoup parler… malgré tout, je voulais tenter de lui parler. Cependant… je fis avec lui le quart du chemin le temps de nous éloigner relativement loin de Suna sans rien lui dire. Ce n’est pas que je ne trouvais rien à lui dire non, tout le contraire j’avais beaucoup de questions qui me trottaient à la tête, mais l’ambiance ne s’y prêta pas. En effet, la chaleur est étouffante, mais il l’est encore plus par l’aura qu’il dégageait. Je me demande même si la chaleur n’a pas d’impact sur lui car sa personne est beaucoup plus pesante que le soleil tapant sur nos petites têtes. Non pas qu’il semble lourd, mais en sa présence, j’ai ressenti la peur de le vexer en osant ne serait-ce qu’expirer un son. Ainsi, je pleure et soupire en silence, marchant dans l’ennui et l’unique bruit du vent qui souffle sur nous.
Enfin, je préférais cette tranquillité à l’attaque qui vient. Oui, nous sommes déjà loin du village et le grand méchant loup en profite pour sortir derrière deux hommes, tous deux cachés par un voile ; à croire que c’est à la mode que de se cacher du monde. Mais je les comprends, ils ne doivent pas oser révéler leur visage au grand jour en accomplissant des actes aussi malhonnêtes et ce, en plein jour, profitant de notre vulnérabilité maintenant que nous nous trouvons à l’extérieur du village ; oubliant ainsi la protection de tout garde. Ces deux hommes étaient très différents malgré qu’ils aient l’air d’agir en duo. En effet, l’un a beaucoup de carrure, costaud et j’arrive à distinguer un teint de peau plus mât tandis que l’autre est beaucoup plus svelte et plus petit, pas au point d’être un gnome, mais contrairement à son acolyte, on pourrait l’y comparer. D’ailleurs, le teint de peau lui aussi entre en opposition entre les deux personnes étant donné que lui est blanc. Akira – « Je vois enfin de quelle attaque vous vouliez parler dans votre requête, Toshimizu-san. » Voleur svelte – « Voyons. Si vous nous livre tranquillement les marchandises, nous sommes prêts à vous laisser repartir sans rien vous faire. » Voleur géant – « Oy petit frère. Ne traite pas à légère les ninjas. On ne peut qu’employer la manière forte contre eux. »
Le criminel fin a l’air plus pacifiste que l’autre, mais aussi plus insouciant tandis que l’autre est plutôt réaliste… si je ne m’occupais que de l’apparence physique, je dirais que le plus petit est aussi fin que son apparence tandis que l’autre est plus bourrin, mais je ne peux me fier à l’apparence, il faut que j’attende une attaque. Aussitôt que je l’eu pensé, le bandit svelte acquiesça les dires de son compagnon avec flegme et sortit rapidement une épée de ses vêtements pour me foncer dessus. Mon temps de réaction n’est pas très bon, mais j’arrive tout de même à sortir les armes des ninjas à temps pour me protéger contre son épée. Juste avant de me porter un coup, l’attaquant qui en le voyant de plus près est blond, écarte les paupières, rendant son œil qui apparaissait extrêmement fin visible. Il me porta donc un coup d’épée en diagonale que je contrai avec mes deux kunaïs par mesure de sûreté et j’eus raison vu la puissance de ses coups que je n’aurai pas reçu à parer avec un seul kunaï.
Les coups s’enchaînèrent ainsi les uns après les autres, m’acculant de plus en plus. Ces deux-là ne devaient pas être n’importe qui vu la maniement de l’épée dont faisait preuve le blond face à moi. Pendant ce temps, le plus imposant méditait, les yeux fermés. Et pendant un moment d’inattention de ma part, trop concentré à échanger des coups avec l’autre, il exécute rapidement des mudras pour exécuter une technique. Toujours sans que je ne le voie, il jette quelques cailloux en direction du marchand qui se transforment une fois à ses pieds en mains de pierre cherchant à s’emparer de l’homme censé être protégé par… moi. Je vois les mains essayer de l’attraper et bien sûr, le bandit en profite pour me porter un coup d’estoque juste en haut de mon épaule, m’infligeant une coupure au niveau tout en déchirant bien entendu ma veste au passage. Ressentant la douleur, je réagis rapidement et profite de ce coup pour m’attaquer à l’autre voleur dans le but d’arrêter la technique qui vise le commerçant. Alors que j’essaye de lui planter mes deux kunaïs en croisant les bras, il sort un autre caillou pour le transformer non pas en main, mais en fléau. Ce fléau, créé alors que je suis juste devant lui, m’assomme d’un coup par derrière de sa masse. Le bronzé ne s’arrête cependant pas et je sens le manche me frapper cette fois. Je me sens tourner sur moi avant de finir au sol, la chute amortie par le sable. La tête ensanglantée, j’ouvre les yeux et vois flou un instant avant de voir mon adversaire lever son fléau sur moi… Voleur géant – « Ce n’est pas contre toi. Désolé. » Je vois alors le fléau s’abattre sur moi…
Spoiler:
Citation :
Objectif(s): Toshimizu est un grand marchand, connu dans toute la Nation du Vent. Ses bénéfices et ses ventes lui ont attiré des ennuis de la part d'une enseigne concurrente. De passage à Suna, ce camelot a appris que son rival avait engagé quelques bandits pour le détrousser, et récupérer ses biens. Escortez-le jusqu'à Yutakana, la Grande Cité marchande.
Lieu(x): Yutakana {Reste du Pays du Vent} Durée: Deux / Trois jours Rang(s) autorisé(s): Chuunins ou supérieurs Nombre de personne(s) autorisé(s): Mission à faire en équipe !
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Sujet: Re: [FLASHBACK] Sauvé par une femme. Ven 20 Jan 2012 - 16:15
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Sujet: Re: [FLASHBACK] Sauvé par une femme. Ven 20 Jan 2012 - 20:03
" J'ai juste à rester sur le sable un instant, et je récupérerai. "
J’ai pathétiquement fermé les yeux, juste avant que le coup ne s’abatte sur moi. Il faut croire qu’au bord de la mort, je ne peux pas me retenir d’avoir peur. Contrairement aux croyances, ma vie ne défila pas derrière mes paupières closes juste avant ma mort, je trouvais juste le temps long, dans le noir. Peut-être étais-je déjà mort ? Non. Je sens encore la douleur à mon épaule gauche et à ma tête bien que celle au crâne inhibe assez bien la douleur sans pour autant que je me sente parfaitement bien. Je suis plutôt fiévreux, pas étonnant vu tout le sang qui coule sur ma tête… Bref. Le coup est long à s’abattre… tellement long que je m’en ennuie. J’ose alors ouvrir un œil pour non pas voir la silhouette du voleur, mais celle d’une autre personne. Je n’arrive à distinguer cette personne que par sa forme et encore! Je ne vois pas distinctement cette personne ni même sa forme et je vois encore moins les couleurs qui attraient celle-ci.
Je suis trop souffrant pour rester l’œil ouvert et de toute façon, je n’y vois quasiment rien. Je ferme une nouvelle fois les yeux un instant ; j’espère ne pas m’évanouir, ce serait bête pour la mission et je risquerais la mort par hémorragie. Je sens que l’on me déshabille… au viol ? Au viol! J’ouvre les yeux, surpris. Cependant, à peine ai-je vu une femme –car heureusement, ce n’est pas le marchand qui me dénude- que je referme les yeux à cause du contact de l’eau sur ma plaie au niveau de l’épaule. Ma blessure me brûle, mais je sens bien l’eau froide nettoyé ma blessure. Cette sensation a beau être désagréable, je l’apprécie. Serai-je masochiste ? Non. Je préfère plutôt me dire que j’aime l’eau. Puis, on en revient au viol. L’on tira mon haut et j’entendis un déchirement… j’aimais bien cet habit pourtant. Heureusement, bien vite, les malentendus sont dissipés. En même temps, pour imaginer tout ça, je divague sans doute… ce qui serait compréhensible vu le coup que j’ai reçu à la tête. Bref, ce qui dissipa le malentendu, ce fut le fait que l’on m’attache le tissu déchiré à mon épaule gauche pour panser la blessure. Cependant, je dois bien avouer qu’au départ, je pensais au bondage. Ah, je divague complètement. Assurément. Puis, encore une fois, je refermai les yeux, un instant, un temps. Non, j’allais sombrer dans le pays des songes. A moins que la magnifique voix d’une femme ne me tire des ténèbres avant que Morphée ne m’attrape et ce fut le cas.
On me souhaita la bienvenue. Non pas au pays des songes, l’opposé même. Le monde réel, celui où j’étais réveillé, conscient. Celui où le contact charnel est là. J’ouvre donc à nouveau les yeux. Cette fois, je ne les refermerai pas. Je vois enfin la personne qui m’a porté secours : comme sa voix l’indique, c’est une femme. Ses atouts féminins ne sont d’ailleurs pas discrets eux. Oui, c’est là où mon regard s’est le premier porté. Il faut dire que je suis encore euphorique, mais certes, même sans l’être, j’observerai sûrement les lèvres de cette femme, puis sa poitrine et enfin, son fessier. Elle est bien faite, très bien faite même. Je dirai bien qu’elle est parfaite, mais de mon point de vue, la perfection n’est sûrement pas grand-chose étant donné que pour ma part, je suis loin d’être parfait. En observant de plus près cette femme, je vois son armement. J’en déduis donc que c’est sans doute ma sauveuse et donc, celle qui a fait fuir les voleurs pour moi… Elle continua de parler tandis que je continuais d’écouter attentivement –ou en tout cas, du mieux que je le pouvais- réussissant à rester conscient grâce à sa voix, me berçant, mais sans m’endormir pour autant, je la suivais avec de plus en plus d’assiduité. Elle corrigea elle-même ses propos, correction que je n’aurai pour ma part pas porté étant donné qu’il aurait déjà fallu que je la découvre. En même temps, discuter de philosophie, moi qui suis tout sauf malin, ce n’est pas ma tasse de thé. Cette savoureuse femme termina sa phrase en me demandant tout simplement comment j’allais, mais en y ajoutant une délicieuse pincée d’humour m’appelant par les qualificatifs amicaux de « fou téméraire ». Je ne pus m’empêcher d’échapper un rire face à son humour incisif.
Akira – « Disons que je vais relativement bien. Et vous ? Mieux que moi j’imagine. Je suppose que je dois vous remercier… vous avez fait fuir les voleurs à ma place, alors que c’était ma tâche à la base. Enfin, je crois. Ai-je tort ? »
Dis-je tout en me relevant, chancelant au passage, puis reculant quelque peu face à la pression du soleil tapant fortement et sur la simple pression de la gravité qui pesait sur mes deux blessures. Je me tins l’épaule. Bien qu’elle soit pansée, j’avais toujours mal et je préférais tenir mon épaule que mon crâne étant donné que celle à ma tête était plus douloureuse. J’essaye de me stabiliser, mais sans succès, je chancelle toujours. On dirait que même si je suis prêt à rester éveillé, je ne le suis apparemment pas pour tenir debout…
Akira – « Je m’excuse. On dirait que je n’arrive pas vraiment à tenir debout. Ce doit être drôle de votre point de vue, je dois avoir l’air d’une personne bourrée. Mes excuses, laissez-moi juste… quelques instants… me reposer. Je dois me poser. Tout simplement. Je récupérerai rapidement comme ça. »
Voilà. Je me laisse tomber au sol, inerte. Le sable s’élève sous le poids de mon corps tombant. Une fois sur le sable, j’en profite comme je l’ai dit pour me reposer, tranquillement. Même si je suis fragile, ça va. Je me régénère assez rapidement. Pas au point de cicatriser dès maintenant que ce soit mon crâne ou mon épaule bien entendu, il me faudrait une technique ninja pour cela. Même si je me repose, je ne ferme pas les yeux et ne m’endors pas pour autant. Cependant, ma tête saigne encore. Il faudrait qu’elle subisse le même premier traitement que mon épaule. Mais cette femme doit s’ennuyer pendant que je reste sur le sable, mêlons donc l’utile à l’agréable. Remarque, dialoguer est pour moi un plaisir bien que ce ne soit que récemment que ce soit devenu quelque chose d’agréable.
Akira – « Autrement. Je m’appelle Akira Ikaruga et vous ? D’ailleurs, si vous pouviez encore une fois m’aider plus que vous ne l’avez déjà fait, j’aimerai que vous me passiez mon bandeau et peut-être, comme avec mon épaule, m’attachiez ce bandeau autour de ma tête en courant la plaie histoire de panser celle-ci aussi. A vrai dire, avec un seul bras, je ne sais pas attacher mon bandeau ou quoique ce soit d’autre d’ailleurs. Si j’étais manchot, je ne survivrai seulement pas seul. Enfin, heureusement, j’ai la chance de ne pas avoir le même handicap qu’eux. »
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Sujet: Re: [FLASHBACK] Sauvé par une femme. Dim 29 Jan 2012 - 16:43
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Sujet: Re: [FLASHBACK] Sauvé par une femme. Jeu 2 Fév 2012 - 20:28
" This is a pleasure to talk to you. "
Les yeux tournés vers elle, je la vois bouger les siens vers le ciel accompagnant un mouvement de la tête vers l’arrière. Comme vous l’aurez deviné, elle observe le ciel prenant soin de ne pas diriger son regard vers le soleil histoire de ne pas être aveuglée, ce serait bête. Je suivis son regard et jeta aussi un coup d’œil au ciel, faisant aussi attention à détourner les yeux de l’astre solaire. Elle soupire alors, brisant la méditation instaurée par notre silence mutuelle. Elle ne doit pas avoir apprécié ma requête, c’est vrai que j’en demande trop… malgré tout, elle s’exécute. Elle semble sympathique… et assez franche aussi pour soupirer, mais ce n’est pas un défaut, au contraire. De plus, c’est très –excessivement même- compréhensible de sa part. Après tout, c’est comme si elle était en train d’aider un assisté et ce, alors qu’elle n’avait rien demandé pour ça. Enfin, je lui avais demandé, c’était fait, il n’y avait plus rien à redire à par des excuses, mais celles-ci finiraient sûrement par la lasser, du moins je suppose et j’espère que je n’ai pas tort de m’abstenir de m’excuser.
Mais bon. Heureusement que de toute façon, je vais bientôt pouvoir me relever… je pense. Déchirant à nouveau un bout de ma veste –elle est définitivement fichue, elle me dévoile son nom : Kaleïs Kalinko. Un nom original et qui s’enchaîne bien avec une répétition de Kal et notre langue ne fourche même. Essayez. Bref. En jetant un bref coup d’œil à mon bandeau et sans doute par déduction du lieu où je me trouvais, elle devina que j’étais de Suna. Quant à elle, je ne sais pas, je n’ai pas vu son bandeau… si elle en a un. Elle porta alors mon bandeau à mon front, je levai de moi-même la tête pour qu’elle me bande la tête de mon accessoire de Suna. Pour cela, elle passa les bras autour de ma tête avant de m’y attacher mon bandeau, je sentis alors son délicieux parfum ravir mon nez et je ne pu me retenir de croiser le regard avec la poitrine de cette Kaleïs, mais rapidement, je détournai la vue pour ne pas me faire repérer, mais je ne pouvais dire si c’était le cas ou pas… une fois le bandeau bien attaché à la tête, ni trop attaché pour me compresser la tête, ni pas assez attaché pour qu’il ne tombe, elle se redressa et sans le vouloir, je suivais son mouvement de redressement avec la tête, mais bien vite, je cessai cela me rendant compte de ce que je faisais et qui n’était pas très décent il fallait dire. A vrai dire, l’on dirait que j’étais relativement excité par cette femme, mais ce devait être à cause de ma perte de sang. Je l’espère en tout cas, je ne serais qu’un pervers autrement. Enfin, je ne réfute pas le fait que j’ai un petit côté pervers, mais à ce point-là, ça me fait peur de l’être.
Une fois qu’elle eut exécuté ce que je lui avais demandé par altruisme, elle me demanda maintenant ma situation, se doutant sans doute ce que je faisais ici avec cet homme inoffensif. Cependant, ce qui m’interpela le plus, c’est que je me rendis compte qu’elle me tutoyait alors que je venais de la vouvoyer. Pas que je ne le pris mal ou quoique ce soit du genre, non. Mais je me demandais, si elle me tutoyait, je pouvais faire de même avec elle, du moins, je pense qu’elle ne s’en plaindra pas. Qui plus est, ça briserait cette distance entre deux inconnus, ce serait mieux. Je pris donc la décision de la tutoyer sans lui demander étant donné que ce serait sûrement de trop. Il faut prendre des risques dans la vie même si j’en ai peut-être assez pris aujourd’hui, frôlant la mort de peu si cette femme n’était pas intervenue. Enfin. Profitant de la petite pause dans ses paroles qui m’est accordée, j’en profite pour me relever. Cette fois-ci, je tiendrai debout, j’en suis persuadé! Je me relève donc et un bon point, je tiens debout, je ne tremble pas. Je sombre un instant dans le noir, mais c’est bon, je tiens bon donc ça va. Finalement, je réussis à tenir sur mes pieds comme un grand. En me relevant, je me rends compte que je dois avoir l’air assez idiot avec mon bandeau frontal autour de ma tête ; je me souviens de pourquoi je le mets autour de mon bras. Non seulement c’est original et anticonformisme, mais en plus, ça me va largement mieux que sur mon front. Remarque, je n’ai rien à faire de me conformer ou pas donc c’est plus pour l’esthétique que je mets habituellement mon bandeau frontal autour de mon bras gauche. Enfin, je suis bien obligé de porter ce symbole de Suna autour de mon front pour ne pas mourir d’une hémorragie. Je ne suis pas idiot au point de m’importer plus de l’esthétique que de ma vie. Qui plus est, ça peut paraître assez stéréotypé, mais je ne m’occupe pas trop de l’apparence, de la mienne surtout en fait bien que je me coiffe les cheveux ce qui, vu leur longueur, est assez compréhensible.
Enfin. Elle reprend la parole. Elle continue sa lancée, se concentrant sur le thème du village et elle me demande ce que je pense de l’emprisonnement que nous fait subir les villages ninjas. Une idée très controversée qu’elle me propose pour débattre, ce qui n’est pas plus mal vu que ça permet de faire durer la conversation, mais dans le cas dans lequel nous sommes, ou plutôt, dans lequel je suis, ce n’est pas meilleur étant donné que je me dois d’escorter Toshimizu au plus vite. Cependant, j’ai bien envie de discuter autour de ce thème-là. Mais que choisir en fait ? Ma salvatrice ou bien ce commerçant assez tacite, mais qui symbolise ma mission et plus généralement, mon village ? Au final, ça revient à se poser la question qu’elle vient de me poser : la liberté ou une maison ? Cependant, la question ne se pose même pas dans mon cas…
« Je mentirais si je disais ne jamais m’être imaginé quitter le village, mais cependant, je sais ce que je veux et mon désir, c’est d’avoir un village même si elle inhibe mes libertés. A vrai dire, je ne suis pas vraiment ce que l’on pourrait appeler un explorateur, mais quand bien même je le serais et je voudrais voir les merveilles du monde, je ne partirai pour rien au monde de mon village ou plutôt, de ce que je considère comme ma maison. Bon, je n’ai cependant pas beaucoup de proches à Suna à l’exception de ma famille, mais même si c’est le cas, c’est chez moi et je peux toujours m’y faire des amis. Pourtant, comme je n’en ai pas encore, tu me demanderas sûrement pourquoi… »
Je marquai une courte pause. Non pas intentionnellement dans mon long monologue, mais je devais lui préciser quelque chose : le tutoiement. Certes, je ne comptais pas lui demander, mais l’avertir de ce changement bien qu’elle le voit clairement serait la moindre des choses bien qu’elle n’en ait pas fait de même, enfin je ne peux pas lui en vouloir pour ça. Après tout, ça ne me gêne pas premièrement, et ensuite, elle peut bien se passer de ça après ce qu’elle a fait pour moi.
« Ah oui, je te tutoie si ça ne te dérange pas. Ce serait étrange que je te vouvoie alors que tu me tutoies. Bien sûr, si tu le veux, je peux te vouvoyer, enfin je ne pense pas que ça soit ce que tu veux. Remarque, je ne te connais pas encore assez bien pour savoir ce que tu veux alors détrompes-moi si je suis dans l’erreur. Bref. Donc pourquoi est-ce que je reste à Suna alors que je n’y ai aucune attache ? Eh bien, c’est simple. Là-bas, c’est là où je peux m’être utile bien que comme tu le vois aujourd’hui, je ne le suis pas tant que ça. Cependant, c’est tout ce que je peux faire aujourd’hui pour me rendre utile et même si c’est peu, ça me va. Si je n’étais pas à Suna, je me demande bien comment je pourrais être utile à qui que ce soit ou bien même à quoi que ce soit. En fait, je n’ai pas beaucoup d’ambition, je suis un adepte du nihilisme bien que je n’en sois pas fier. »
Je finis ainsi mon monologue sur mon choix de vie. Maintenant, je me demande quelle voie elle a choisie elle. Après tout, je ne sais pas d’où elle vient contrairement à elle me concernant. Je devrais l’observer un peu plus pour peut-être trouver un bandeau, mais je préfère l’oral pour découvrir ses origines. Cependant, il ne me reste plus de temps. Non, en fait, je ne suis pas limité en temps, mais je ne dois pas non plus faire trop patienter le client, surtout étant donné ce qu’il vient de se passer et ce que je fais maintenant au lieu de faire ce que je dois faire, ce qui est relativement contre-productif. Donc, détournant la tête un instant pour regard un instant ailleurs, jetant un coup d’œil au commerçant, remarquant qu’il ne bougeait pas, comme si toute cette aventure n’avait suscité aucune réaction chez lui, je dirigeai à nouveau mes yeux sur Kaleïs et reprit la parole.
« Quant à toi. Si ce n’est pas indiscret, quelle voie as-tu choisie ? Et si tu as choisi la même que le mienne ou bien que tu as été forcé de prendre la même… d’où viens-tu contrairement à moi qui suis de Suna ? Enfin. Pas que je m’ennuie ou bien autre chose, bien au contraire! Cela me ravit de te parler, mais… comme tu dois t’en douter bien que tu m’aies demandé ce que j’étais en train de faire, je me dois d’accomplir la mission qui m’a été confiée en escortant cet homme, Toshimizu là où il doit aller. Cependant, il n’est pas un poids pour moi, enfin sûrement pas autant que je l’aie été pour toi donc ne lui montre pas d’antipathie, pas autant qu’envers moi si tu en as. Sinon. »
Oui, c’est vrai. Pourquoi est-ce que je me cantonne à seulement ces deux choix ? J’ai plus de choix que ça voyons. J’en ai au moins un en plus.
« Ne veux-tu pas m’accompagner pour poursuivre cette discussion ? Cela me ferait vraiment plaisir si tu as acceptais mon offre. Du moins. Si mon client le veut bien. »
Dis-je tout en tournant une nouvelle fois la tête vers le commerçant qui me répondit comme il l’avait fait depuis le début de notre petit pèlerinage par un signe de la tête, exprimant ainsi implicitement son accord. Je souris en voyant sa tolérance malgré toutes mes erreurs au cours de cette mission qui n’ont eu l’air de ne lui faire ni chaud ni froid.