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Il en sait trop ! {Mission de rang B}

 Ω Hachidaime Kazekage Ω
Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω
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MessageSujet: Il en sait trop ! {Mission de rang B} Il en sait trop ! {Mission de rang B} Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 21:08

Une nouvelle journée qui commençait... alors que les rayons du soleil n'illuminaient encore qu'une partie du Désert du Pays du Vent, Thrys était déjà debout, habillé et paré pour se rendre au Palais du Kazekage. Profitant du calme qui régnait dans tout le Village caché du Sable, le Sunajin marchait d'un pas pressé vers son objectif. Voilà que cette sale affaire lui trottait dans la tête, si bien qu'il n'en avait pas fermé l’œil de la nuit. La situation actuelle de Suna n'était déjà pas très glorieuse, suite à cette guerre contre les ninjas marionnettistes du Clan Ningyô, voilà qu'un nouvel événement risquait de tarir encore plus le village. Alors que la cité du Sable était affaiblie suite au conflit avec les ninjas d'un vieux clan de montreurs de pantins, les Sunajins espéraient pouvoir souffler un peu, et s'affairer aux efforts de reconstruction... de plus, il fallait désormais assurer une certaine diplomatie avec les autres pays du Monde Shinobi, et éviter de créer des tensions. Dans l'état actuel des choses, le Pays du Vent n'était pas prêt à assurer une nouvelle guerre.
Tandis qu'il marchait tout en cogitant sur une solution sur ce problème, le ninja leva les yeux vers le ciel, et l'observa d'un regard pensif. La lune était encore visible, malgré le soleil qui pointait déjà le bout de son nez à l'horizon. Plus il avançait, et plus il voyait le Palais du Kazekage, encore fermé à cette heure-ci. Les employés administratifs ne travaillaient pas de si bonne heure, loin de là, mais Thrys appréciait être le premier arrivé sur les lieux, histoire de ranger les quelques dossiers qui traînaient encore sur son bureau. Ce n'était pas les affaires à régler qui manquaient, mais plus le temps passait, et plus la pile de feuilles s'élevait...
Puis, après avoir regardé attentivement les quelques nuages qui s'amoncelaient au dessus du Village, il baissa la tête, et observa droit devant lui. Pas un chat dans les rues... pas une âme qui vive... une vraie ville fantôme... Mais cela lui était égal, si bien qu'il jouissait chaque seconde de ce moment de calme et de plénitude pour réfléchir à cette histoire. Enfin, après une rapide marche dans Suna, le ninja parvint près des portes d'entrée de l'immense structure sphérique, bâtiment principal du Village. Sur la façade était toujours inscrit à la peinture rouge le signe ''Vent'', mais malgré les intempéries suite aux combats avec les marionnettistes, la devanture avait été quelque peu malmenée, si bien qu'il restait encore des traces noirâtres, dues aux flammes et aux projectiles explosifs. Les architectes avaient néanmoins donné un bon coup de marteau, mais il fallait maintenant repeindre... mais ne parlons pas de cela, et concentrons-nous sur la trame même de notre mission.

Posté devant les lourdes portes de son ''antre'', Thrys s'approcha du rebord droit, sur lequel était posée une note comprenant le kenji ''Identification''. Sans perdre une seconde, il étala délicatement la totalité de sa paume ainsi que ses empreintes digitales sur le papier, qui comme par magie semblât scanner sa main. Tout à coup, un son ressemblant à un cliquetis se fit entendre, et la porte s'ouvrit, comme si quelqu'un derrière la tirait vers lui, invitant ainsi les visiteurs à s'engouffrer dans le bâtiment. Le Sunajin retira rapidement ses doigts, puis se dirigea vers le hall d'entrée du Palais Kazekage. Les lieux étaient encore sombres, étant donné la faible lumière qui traversait les larges fenêtres. Thrys tourna la tête à droite à gauche, s'assurant que personne n'était entré par effraction, puis il fit route vers l'escalier principal, qui menait au palier supérieur. Marche après marche, il escalada la pente, tout en se tenant à la rampe. N'étant pas très réveillé, il prenait garde de ne pas trébucher, et de tomber à la renverse. Finir à l'hôpital pour un accident aussi stupide lui serait parfaitement honteux ! Il voyait déjà les nouvelles et les sujets de conversation entre les habitants de Suna : «
Hé, tu sais pas quoi, Thrys est tombé dans les escaliers se matin, et le voilà plâtré pour six moi ! »... Franchement, cela nuirait énormément à sa réputation !
Enfin, il arriva au premier étage, sain et sauf, sans avoir glissé. Alors qu'il s'avança vers la porte de son bureau, il fouilla la poche interne de son manteau, à la recherche des clefs. Manquerait plus qu'il les ait les oubliées chez lui tiens... mais fort heureusement, il finit par attraper le trousseau, et le brandit hors de sa tunique, soulagé de ne pas avoir à refaire le chemin en sens inverse ! En deux temps trois mouvements, il enfonça la clef dans la serrure, tourna la poignée, et pénétra dans son bureau... et comme il l'avait escompté, une tonne de paperasses l'attendait patiemment. Complètement blasé, il soupira, fit quelques pas en avant, referma à l'aide de son pied la porte derrière lui, et retira son manteau, ainsi que son chapeau. Comme à son habitude, il déposa sa longue veste sombre sur le porte-manteaux, puis se tourna vers un petit crochet planté dans le mur, et d'un geste vif, il envoya son couvre-chef dans les airs, espérant qu'il s'accrocherait de lui-même sur son ''présentoir''. Mais malheureusement, ses réflexes n'étaient pas encore opérationnels, si bien que le chapeau retomba lamentablement à quelques centimètres du mur... Thrys, figé dans sa position de lancé, soupira une fois encore, s'approcha de la ''zone du crash'', se pencha, et se saisit de son chapeau. Une fois ce dernier posé là où il devait être, le ninja se dirigea vers son bureau, fit glisser le siège à roulette sur le parquet, puis s'assit confortablement, avant de se pencher sur les dossiers devant lui. Il attrapa le premier qui se présentait à lui, et le lut en diagonale... inutile de perdre du temps, sachant que soixante-dix pour cent du texte n'était que du blabla dénué d'intérêt. De toutes façons, la majorité de ces documents ne parlaient que de choses futiles, et franchement, Thrys se demandait pourquoi la tâche de les lire lui incombait ! N'importe quel demeuré serait en mesure de lire ces dossiers, et de les ranger dans un tiroir ! Mais non, visiblement, les gens n'aimaient pas le Kazekage, et lui demandaient de faire les tâches ingrates...

Alors qu'il venait de terminer trois dossiers supplémentaires, son esprit se tourna de nouveau vers cette histoire. Voilà que cet événement prit le dessus sur son travail, si bien que Thrys recula son fauteuil, et posa les jambes sur son bureau... « Comment faire... si je ne fais rien, non seulement les criminels continueront leurs actions, mais en plus, nous risquons des représailles de Konoha... » s'énerva-t-il en essayant de se rappeler où il avait pu mettre cette satanée enveloppe. Puis tout à coup, un flash... il se redressa prestement, se tourna vers le tiroir droit de son bureau, et en tira une grande pile de feuilles. Sans perdre une seconde, il fit défiler les documents, jusqu'à tomber sur celui qui l'obsédait depuis quelques temps. Cette fois-ci, contrairement aux autres situations qu'il devait traiter, le Kazekage prit tout son temps pour lire et relire les mots posés sur le papier... et pendant qu'il lisait, le ninja se faisait l'histoire dans sa propre tête.

Trois jours plus tôt, au Village caché du Sable...
Ayant reçu récemment sa solde en tant que garde de Konoha, un honnête citoyen décida de partir quelques jours en vacance. L'hiver était rude au Pays du Feu, et le temps était rythmé entre la pluie, le vent, et même parfois la grêle. Dans ce genre de cas, un humain normalement constitué ne jurait que par une seule chose : un endroit au soleil ! C'est ainsi qu'après avoir fait ses bagages, il prit le chemin vers le Pays du Vent, et plus précisément, le Village caché du Sable. Il n'y avait pas grand'chose à visiter, bien entendu, mais le climat le changerait certainement de celui de son village natal. Son séjour se déroula sans accroc, pas un seul souci, et avant son départ, l'homme décida de passer une soirée dans un cantina banale de la cité du Sable. Assis au fond de la salle, sirotant un verre de saké, il déprimait à l'idée de rentrer, et de retrouver son travail et le temps capricieux du mois de Décembre. Mais alors que le temps passait, l'établissement se vidait, et bientôt, il ne restât plus que quelques clients : deux ivrognes, habitués à veiller tard, trois personnes qui jouaient aux cartes, le barman et ses deux serveurs, et, loin de la lumière, un homme seul, bien vissé à son siège, qui jetait constamment des regards paranoïaques dans toutes les directions. Le visiteur ne se préoccupait pas de toute cette agitation, et continuait de se prélasser. Tout à coup, trois hommes firent irruption... trois hommes vêtus de tenus noires et grises, et dont les têtes faisaient penser à celles de bouledogues énervés. De vrais gorilles. Le garde de Konoha restait calme, persuadé qu'il n'avait rien à craindre de types comme eux... L'un des trois roublards s'approcha du comptoir, chuchota quelques mots au barman, qui hocha la tête, avant de se retirer en cuisine, accompagné de ses serveurs. Les deux ivrognes, complètement saouls, étaient vautrés sur le comptoir, ronflant à pleins poumons... Puis, alors qu'il allait payer la note, il vit les trois mystérieux hommes se diriger vers la table où se trouvait l'apeuré, puis rapidement, ils l'encerclèrent, se joignant ainsi sa conversation. Ils parlaient fort, si fort que le visiteur parvint à entendre toute la discussion, sans interruption. L'un des patibulaires posa un coude sur la table, puis dit d'une voix grasse :

« Voilà quelques jours que Iemoto attend son argent... »

L'un de ses collègues approuva d'un simple « Ouais ! » puis se tût, laissant la parole à son interlocuteur. Ce dernier tremblait de tous ses membres, et peinait à parler :

« Ma... mais je vous ai donné tout ce que j'ai ! Laissez-moi un peu de temps pour réunir la somme que je dois à votre patron !

- Iemoto ne peut se permettre de laisser des dettes impayées !

- Je vous promets que d'ici quelques jours, j'aurais votre argent !

- C'est trop tard... de toutes façons, Iemoto aime donner l'exemple de temps en temps ! »

Puis tout à coup, l'un des gorilles ferma le poing, et frappa d'un coup sec le visage du pauvre homme, qui fut propulsé en arrière, avant de retomber sur le sol de la cantina. Le nez cassé, du sang s'écoulait lentement de ses narines, et instinctivement, il dissimula sa blessure avec sa main. Alors qu'il essaya de s'enfuir, un autre bandit l'empoigna violemment par le cou, puis l'asséna de coups de genoux dans le ventre. Le garde de Konoha était abasourdi, et tétanisé par la peur, il ne bougeait plus d'un cil. Enfin, pour abréger les souffrances de l'homme, le dernier bretteur dégaina un couteau, puis planta sa victime d'une dizaine de coups de couteaux. Le pauvre, allongé sur le sol, saignait abondamment, et sentait sa dernière heure arriver. Quelques secondes après, sa vue se flouta, seuls quelques sons lui parvenaient, dont les rires gras et amusés de ses assaillants... Se tenant fermement le torse, il toussa des flots de liquide rouge à trois reprises, puis il lâcha son dernier soupir. Les acolytes de cet Iemoto toisèrent de haut le gisant, puis firent demi-tour, avant de quitter le bar. L'habitant de Konoha n'en revenait pas, et ne savait plus où il en était ! D'un pas hésitant, il s'approcha du cadavre, voulant savoir s'il pouvait l'aider, ou bien faire quelque chose, mais malheureusement, il était trop tard. Penché sur le corps inerte, il prit son pouls, mais ce dernier s'était arrêté.

Alors qu'il était immobile près du pauvre diable, le barman revint sur les lieux du crime, prêt à nettoyer le carnage. Mais c'est alors qu'il vit un client encore présent, et surtout, encore ''frais'' ! La stupéfaction fut telle qu'il lâcha le sceau et la serpillière. Le patron ne s'attendait pas à trouver un témoin, si bien qu'il resta de marbre, avant de dire d'une voix calme :

« Tu vas sortir d'ici, et oublier tout ce que tu as vu, compris ? »

Le garde de Konoha n'était pas dupe, et se doutait bien que s'il acceptait de faire ce que lui disait son interlocuteur, se dernier préviendrait immédiatement Iemoto, qui ferait disparaître ce nuisible. Il lui fallait rentrer au Pays du Feu le plus vite possible ! Mais impossible de fuir comme cela, il lui fallait auparavant rassembler ses affaires, mais le fait de penser qu'il devait rentrer à son hôtel le terrifiait ! Son seul objectif était d'obtenir la protection des autorités de Suna. Tremblotant, il hocha la tête de haut en bas, obéissant ainsi au barman. Ceci fait, il sortit du bar, et prit la poudre d'escampette. Il courait... il devait courir, il devait fuir, il devait se cacher, assurer son futur ! Si cela se trouve, Iemoto était déjà au courant de sa présence sur les lieux du crime, il avait même envoyé un groupe d'hommes pour le faire taire à jamais ! Bifurquant à un croisement, le garde de Konoha cherchait le chemin le plus court pour se rendre au Palais Kazekage. À cette heure-ci, certains employés travaillaient encore... heureusement pour lui d'ailleurs !
Bon, je ne vais pas vous parler de ce passage, c'est d'un ennui ''mortel'' ! Enfin, pour vous résumer ce qu'il se passa, l'homme déboula comme un fou dans les locaux du Palais Kazekage, et demanda qu'on l'aide séance tenante. Ne sachant pas exactement répondre, les personnes présentes sur les lieux s'échangèrent des regards étonnés, puis l'un d'eux demanda quel était le problème au juste... et c'est ainsi que le garde de Konoha lui narra toute l'histoire, et que le dossier renfermant les informations de cette affaire arriva sur le bureau du Kazekage lui-même.

Il lui fallait désormais traiter cette mission, afin d'assurer la trêve entre le Village caché de la Feuille et celui du Sable. Déjà que les relations avaient été quelque peu chamboulées suite à l'arrivée d'un tout nouvel Hokage sur le trône, Thrys devait jouait serré, et ne pas s'attirer les foudres de cet homme... cela serait vraiment stupide ! Alors qu'il feuilletait les différentes pages du document, le Sunajin songea à diverses manières d'agir, et quels étaient les avantages à cette mission. Son cerveau fit tilt, et imaginait déjà le déroulement de cette mission ! Il bouillonnait d'impatience à l'idée de mettre son ''plan'' à exécution, si bien qu'il était déjà en train de chercher deux ninjas pour l'assister dans cette tâche. Récemment, deux Sunajins avaient été reçus à l'examen de sélection des Chuunins, suite à leurs brillantes performances. Voilà une occasion idéale de les tester. Thrys avait auparavant songé à prendre Akimoto avec lui, mais ce dernier était beaucoup trop impulsif, trop imprévisible... et puis, la mission n'était pas bien difficile, cela serait une véritable routine pour le pyromane de Suna, non, il lui fallait de jeunes diplômés, qui devaient faire leurs preuves sur le terrain ! « Eryu Tsukyo... et Takeshi Tenjou...
» songea le Kazekage en observant attentivement leurs photos d'identité. Sans perdre une seconde, il rangea les documents superflus, ne conserva que l'essentiel, et sortit de son bureau. Il ferma la porte à double tour, s'assurant que personne n'essayerait de forcer la serrure, puis descendit les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée. De temps à autres, il jetait de brefs coups d’œil sur la fiche d'Eryu, afin de savoir où il pourrait les trouver. Fort heureusement pour lui, se trouvait posée sur le papier l’adresse du Chuunin. Apparemment, le ninja vivait dans un chambre d'hôtel, non loin du Palais du Kazekage. Voilà qui lui facilitait grandement les recherches, étant donné qu'il n'y avait pas une montagne d'hôtels à Sunagakure no Sato.
Il ne lui fallut que quelques minutes pour se rendre à l'entrée du premier hôtel qu'il décida de fouiller, puis ni une ni deux, il se présenta à l'accueil, demandant si un certain Eryu Tsukyo habitait ici. La chance était visiblement avec lui, vu que la demoiselle chargée de l'accueil lui lança un grand sourire, avant de le diriger vers la chambre où vivait le ninja. Thrys remercia son interlocutrice, puis il prit la direction de l'antre d'Eryu.
Posté devant sa porte, il leva lentement le bras, puis donna quatre coups sur le bois, signalant ainsi son arrivée. Pas de réponse... personne pour le prévenir que quelqu'un allait venir lui ouvrir... Les secondes défilèrent, et Thrys espérait que l'homme qu'il était venu chercher était bel et bien là. Puis tout à coup, il entendit un rire moqueur, puis une voix qui lui lança un simple
« J'arrive ! ». Alors qu'il s'apprêtait à donner trois coups supplémentaires sur la porte, cette dernière s'ouvrit, et le Chuunin que notre jeune Sunajin était venu quérir apparut devant lui. Du moins, c'est la conclusion qu'il établit en comparant le visage de son interlocuteur et celui sur la photo qu'il avait vérifié quelques secondes plus tôt. D'une voix directe, le Kazekage demanda :

« Je suis bien chez Eryu Tsukyo ? »

L'intéressé, un peu désemparé, hocha la tête frénétiquement de haut en bas, ce qui fit sourire le Sunajin, heureux de ne pas s'être trompé. Enchaînant directement sur la suite de sa discussion, le jeune Kage s'empressa d'ajouter :

« Pour... ''fêter'' ta promotion au grade de Chuunin, voici un ordre de mission de rang B. Je souhaiterais évaluer moi-même tes compétences... les tiennes, ainsi que celles de Takeshi... »

Thrys resta immobile, et fixa dans les yeux le nouveau gradé, attendant patiemment sa réponse. Une fois qu'il serait en possession de cette dernière, ils pourraient tous deux aller chercher Takeshi... sauf si...
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Il en sait trop ! {Mission de rang B} Il en sait trop ! {Mission de rang B} Icon_minitimeMer 4 Jan 2012 - 16:18


" Hello. "

Akira – « Désolé, mais je m’en vais. Je vous revaudrai la dette que je vous dois rapidement, je reviendrai sûrement après tout. Merci encore de m’avoir embauché avec Vijay-san. »

M’excusais-je platement auprès de mon employeur, celui-ci accepta mes excuses comme ça et m’ordonna de filer avant qu’il ne change d’avis. J’avais un bon timing, mes affaires étaient déjà préparées et pour une fois, je pu m’en aller sans être en retard. Enfin, en quelques sortes, je suis déjà en retard étant donné que j’aurai dû rentrer il y a une semaine ou deux au village. C’est pour dire, je n’étais même pas sûr d’être accepté dans mon village après cette longue absence identique aux vacances d’un étudiant à l’académie. Enfin, j’allais tenter le coup. Ce n’était pas dans mes plans que de devenir un déserteur et d’abandonner ainsi mon village sans quelconques explications. C’est donc sans réelle motivation que je me rendis à Suna, effrayé par l’optique d’être considéré comme un criminel par les miens et de finir emprisonné dans les cages de Suna. Remarque, ce serait juste. Après tout, je dois bien assumer mon crime, j’ai quitté mon village pendant un temps sans penser aux conséquences… ça ne concerne que moi, je dois donc affronter mes peines.

Ainsi, ce n’était pas à Suna que je me rendais, c’était en prison… vous comprendrez donc que je ne sois pas réellement heureux à l’idée de traverser ce désert qui me sépare de l’emprisonnement, m’enlevant ainsi ma liberté. Enfin, la vie est ainsi faite, elle est quelque fois injuste, mais pour les jours que je viens de vivre, j’accepterai la sentence qui m’incombe. Aujourd’hui, je traverse une fois de plus le désert comme je l’avais fait lorsque j’avais tenté de ramener Vijay à Suna, mais à la différence que cette fois-ci, je pris moins de temps. Ce qui était assez mal fait étant donné que maintenant que mon souhait n’est pas de retourner à Suna contrairement à la dernière fois, j’y vais plus rapidement… En plus, aucune vie autre que la mienne n’en dépend aujourd’hui, je ferai donc mieux de ne pas y aller, de fuir. Mais ne serait-ce pas lâche ? Oui, ce le serait assurément. Je me dois de montrer du courage et ce, pour tenter d’empêcher les autres de me détester. La haine engendre la haine, je ne pouvais pas en répandre davantage. Remarque faite, quelqu’un m’en voulait-il d’avoir quitté temporairement le village ? Oui, probablement. Le Kazekage m’en voulait certainement après avoir appris que j’avais quitté son village sans une quelconque explication, sans même donner de nouvelle, il ne savait sans doute même pas que je comptais revenir et maintenant, il doit vouloir m’enfermer… j’espérai tout de même qu’il allait me pardonner rapidement, si tenter qu’il ne me donne son pardon un jour bien sûr. J’en ai assez de réfléchir à propos de ça, ce ne sont que des hypothèses, je ne peux pas prévoir l’avenir bien que je puisse l’imaginer, mais il ne sera jamais exactement comme je l’ai pensé.

J’en ai assez. Ce chemin de sable n’est que torture psychologique. L’autre fois, je réussissais à supporter le poids physique que m’incombait le corps quasiment sans vie de Vijay, mais ces pensées embrumèrent mon esprit. J’en avais définitivement assez d’elles, je voulais les chasser, mais je ne pouvais… dans ce cas, il fallait écourter notre voyage. Je cours. Sous le soleil, je m’épuise et me déshydrate à une vitesse folle ; et encore plus rapidement. Cependant, si cela me permettait de ne penser à rien, ça m’allait, je préférais m’épuiser physiquement. Heureusement, j’arrivai avant d’épuiser totalement mes réserves d’énergie, même si elles furent bien entamées par tout ceci. Devant les frontières de Suna, je restais là, immobile.
Akira – « Suna… »
Le nom de Suna sortit de ma bouche d’un murmure que je ne pus empêcher. Je m’avançais alors pour rentrer au bercail, là où je finirais en prison… je m’approchai d’un pas décidé vers les frontières, maintenant que j’étais si proche, je ne pouvais qu’avancer et non plus fuir. J’arrivais cette fois-ci aux frontières, les gardes étaient bien sûr là pour m’accueillir, mais tant que je ne franchissais pas le pas, ils ne m’adressaient pas la parole et ne firent que me surveiller du coin de l’œil. Je leur répondais d’un regard, de la peur s’était immiscée, mais même avec cet effroi, je gardais courage et me décidai à m’avancer. Cependant, il m’attendait là, le Kazekage. Il venait d’arriver. En l’observant, j’avalai ma salive pour prendre du courage et oser lui dire quelque chose, mais je ne pouvais pas… ou si ? Je me devais de dire quelque chose! Je pris donc mon courage à deux mains, serrant les poings, j’osai. J’osai enfin parler. Juste deux mots, mais je parlais.
Akira – « Bonjour… Kazekage-sama. »

 Ω Hachidaime Kazekage Ω
Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω
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Il en sait trop ! {Mission de rang B} Left_bar_bleue1133/2000Il en sait trop ! {Mission de rang B} Empty_bar_bleue  (1133/2000)
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MessageSujet: Re: Il en sait trop ! {Mission de rang B} Il en sait trop ! {Mission de rang B} Icon_minitimeDim 15 Jan 2012 - 20:55

Thrys attendit une réponse... mais visiblement, il n'y avait personne derrière la porte... Une idée saugrenue lui passa par la tête : enfoncer la porte et analyser l'état des lieux... mais son travail n'était pas de mener une enquête sur les propriétaires de cette chambre, la jolie demoiselle lui avait pourtant bel et bien certifié qu'Eryu Tsukyo habitait ici, mais malheureusement, il n'y avait personne. Il attendit quelques minutes de plus, espérant voir surgir de derrière la porte l'homme qu'il était venu chercher. Les bras croisés, ses doigts pianotaient vivement sur ses manches, et simultanément, il battait la mesure avec son pied, comme s'il écoutait un morceau de musique... mais non, il s'impatientait... il s'impatientait tellement et trouvait le temps long... Au final, notre Kazekage finit par craquer, si bien qu'au bout de quelques minutes d'attente sur le palier, à ne rien faire, il décida de rebrousser chemin, et de laisser tomber. « Tant pis, au point où j'en suis, je ferai cette mission seul... » ragea-t-il en descendant rapidement les marches de la cage d'escalier. Il salua une dernière fois les gérants de l'hôtel, et sortit à l'air libre. Le soleil était resplendissant, comme à son habitude, malgré quelques nuages blancs qui planaient dans le ciel. L'hiver était encore présent sur le Monde Shinobi, mais fort heureusement, le Pays du Vent échappait aux chutes de neige et aux autres calamités climatiques observables durant cette saison... bien que les vents violents faisaient office de... temps hivernale, rien de bien méchant... et puis, cette brise était parfaite pour rafraîchir le cœur des hommes... mais cessons-là la poésie, et concentrons-nous sur notre intrigue.

Désormais dehors, et ne sachant pas trop quoi faire à l'heure actuelle, Thrys tourna les talons en direction du Palais Kazekage, afin d'aller chercher l'homme qu'il devait escorter jusqu'au Pays du Feu. Sa petite incartade la nuit dernière avec quelques mafieux risquait fortement de lui attirer des ennuis, si son cas n'était pas pris en charge rapidement ! D'un pas pressé, il saluait prestement les passants qu'il croisait, ne voulant pas s'éterniser à discuter pendant de longues minutes avec les habitants de Suna. Enfin, après avoir évité de justesse une vieille femme qui revenait du marché, avec un cabas plein à craquer, notre Sunajin parvint à l'entrée de sa demeure. Le dôme était imposant, et comme la plupart du temps où il passait devant, il se posait une question qui restait, selon lui, sans réponse : comment les architectes avaient-ils réussis à bâtir une structure de cette forme ? Pénétrant dans le bâtiment, il réfléchissait toujours à son problème, tout en se dirigeant instinctivement vers son bureau. Il escalada deux à deux les marches, s'arrêta devant la porte qui menait à son antre, et inséra la clef dans la serrure. Mais alors qu'il rentrait dans son bureau, il songea de nouveau à la chambre d'hôtel où se trouvait... normalement... Eryu... voilà du temps gâché songea Thrys en s'asseyant sur la chaise située derrière le meuble. Après s'être mis à l'aise, il tourna lentement la tête vers le mur sur sa droite, et se mit à lire l'heure qu'affichait l'horloge. « Hum... trois heures moins le quart... d'ici cinq minutes, notre homme devrait arriver... du moins, je l'espère... » pensa-t-il en priant pour que le garde de Konoha ne lui fasse pas faux bond lui aussi.
Ces quelques minutes furent extrêmement longues... le temps passa lentement, et notre Sunajin s'occupait du mieux qu'il pouvait. Afin de se donner bonne conscience, il entama, très succinctement, de ranger les différents dossiers qui traînaient sur son bureau depuis plusieurs jours déjà. Ni une, ni deux, il attrapa la première enveloppe, et lut attentivement ce qui y était écrit. Les histoires habituelles qui faisaient la une des journaux du Village caché du Sable. Un marchand interpellé pour escroquerie sur des touristes... logique, car les touristes n'étaient, la plupart du temps, jamais très renseignés sur la valeur des objets que l'on pouvait trouver dans le Pays du Vent. Il fit glisser cette feuille sur la table, et observa la suivante. Un rapport de mission... Le village de Hariken avait subi plusieurs attaques de bandits, mais la situation s'est améliorée, et les pillards ont été arrêtés ou tués... radical comme solution. Encore une fois, il rangea ce dossier dans le classeur réservé aux rapports de missions, quand tout à coup, les premiers mots de la fiche suivante attira son attention. Une missive d'une des unités spéciales des ANBU, chargée d'enquêter à l'intérieur de Suna. Plusieurs commerçants ont été agressés par des hommes étranges. Apparemment, il s'agirait d'extorsion faite par un gang du Village caché du Sable. « Tsss... un gang à Suna... il va falloir enquêter là-dessus... peut-être que ces hommes sont ceux qui souhaitent la mort de notre garde... » réfléchit Thrys en reposant le document sur son bureau.

Soudain, quelqu'un toqua à la porte à trois reprises. Perdu dans ses pensées concernant cette organisation au sein de son village, le Sunajin sursauta, secoua la tête de gauche à droite afin de concentrer son attention sur ce qu'il se passait, et lâcha distinctement :

« Entrez ! »

A ces mots, la poignée de la porte crissa, la porte s'ouvrit, et un homme d'une trentaine d'années fit irruption. Crispé, il surveillait les alentours, et pénétra rapidement dans le bureau du Kazekage, avant de refermer la porte... laissant le garde qui l'accompagnait à l'extérieur... oui, vous avez bien lu, notre gardien de Konoha entra dans la pièce, et alors qu'il était suivi par un ninja du Sable qui veillait à sa sécurité, il préféra s'entretenir seul avec le dirigeant de Suna, si bien qu'il ferma la porte, entravant la route du Sunajin. Thrys se retint de rire, et resta le plus sérieux possible. Les bras croisés, il fixait attentivement l'homme, et après quelques secondes, ce dernier demanda, n'apercevant que le Kazekage :

« Où sont les hommes qui doivent vous escorter ? »

Thrys resta perplexe. Afin de garantir la sécurité de cette ''cible'', il avait promis que deux ninjas l'accompagneraient, et le protégeraient durant tout le voyage... mais malheureusement, Eryu et Takeshi n'étaient pas là... Le Sunajin se leva, récupéra son chapeau qu'il avait posé quelques instants plus tôt sur le porte-manteaux, et annonça :

« Je vous accompagnerait... les routes ne sont plus aussi dangereuses qu'elles ne l'étaient, mais mieux vaut nous en assurer... vous ne craignez rien avec moi... »

Son interlocuteur était si stresser, qu'il ne pouvait s'empêcher de s'arracher la peau des doigts. Impossible de le calmer, mais il fallait désormais prendre le chemin en direction de Konohagakure no Sato.

Après les préparatifs terminés, les deux hommes se dirigèrent vers les portes du Village caché du Sable. Il ne leur fallut que quelques minutes pour rejoindre l'entrée de Suna, où se tenaient, comme d'habitude, les sentinelles assignées à la surveillance. Ces personnes devaient s'ennuyer ferme... ne rien faire, ne pas bouger, et fixer l'horizon toute la journée... heureusement qu'à certains moments de la journée deux autres gardes venaient les relayer !

Mais alors qu'il allait franchir les portes du Village, accompagné du garde de Konoha qu'il devait escorter, un visage familier à notre Kazekage arriva... pas après pas, il sortait des dunes, et n'allait pas tarder à se présenter aux deux Chuunins qui gardaient l'entrée. Voulant savoir qui était ce nouvel arrivant, Thrys fit stopper la marche, au grand désarroi de son client, qui ne voulait qu'une seule chose, retourner au Village caché de la Feuille le plus vite possible ! Observant attentivement cet homme, le Kazekage reconnut un ancien ninja sous ses ordres... un ninja qui devint par la suite un déserteur, et qui décida de partir, et d'errer à travers le Monde Shinobi... du moins, c'était la raison que s'était donné Thrys en apprenant la nouvelle. Le Sunajin le dévisageait toujours, jusqu'à ce que ce dernier ne brise le silence, et ne dise lentement :

« Bonjour… Kazekage-sama. »

Thrys le regarda quelques secondes de plus, puis demanda, tout en gardant son air sérieux :

« Toi... ton visage ne m'est pas inconnu... qui es-tu ? »

Le Sunajin ne dit pas un mot de plus, laissant le soin à son interlocuteur de répondre.
Qui était-il ?
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MessageSujet: Re: Il en sait trop ! {Mission de rang B} Il en sait trop ! {Mission de rang B} Icon_minitimeLun 16 Jan 2012 - 18:40


" Apologize. "

Le Kazekage ne se souvient pas de moi. Je trouve ça… normal. Je ne me suis jamais démarqué des autres ninjas jusqu’à il y a deux semaines après tout. C’est d’ailleurs bon pour moi qu’il ne se souvienne pas de moi. Au moins, grâce à ça, je n’aurai pas à payer pour ma disparition volontaire et consciente. Non, je dois avouer mon crime pour être égal aux autres… donc plus sérieusement, s’il ne se souvient pas de ma disparition, je dois lui rafraîchir la mémoire et ce, même si ce doit me conduire à la case prison. C’est un peu idiot oui, mais je ne sais pas mentir et il découvrira bien la vérité un jour… je préfère donc qu’il la connaisse de ma bouche et assumer mes actes. Je souris donc au Kazekage, prenant avec humour sa mémoire vacillante à mon propos.

Akira – « Hm. C’est plutôt étonnant… que vous vous souveniez de moi qui suis si quelconque dans la masse de ninjas qui composent Suna. Je suis Akira Ikaruga, un ninja de Suna… enfin si j’ai encore le privilège de jouir de ce titre... »

Je ne finis pas ma phrase… manquant une nouvelle fois de courage pour me confesser et subir la sentence que m’aura attribué le village. Je restai donc silencieux, un temps, un long temps même. Sans dire un mot, mon sourire s’effaça de mon visage et je posai le regard à terre. Je réfléchissais. Je m’étais pourtant déjà convaincu d’assumer mes crimes et pourtant, je n’y arrivai pas… Je me haïs pour ça, mais finalement, j’en vins à la conclusion qu’après tout ce chemin de fait, je ne pouvais qu’avancer, plus reculer. En fait, peu importe la situation, je ne pouvais qu’avancer. Ainsi, je levai enfin la tête, regardant à nouveau mon Kazekage, mais avec un air sérieux cette fois-ci. Mais je ne tins pas le regard du respectueux Kazekage et je détournai le regard, observant à ma gauche à l’opposé du vent soufflant sur mes cheveux virevoltant dans l’air.

Akira – « A vrai dire… je me suis absenté pendant deux semaines déjà. Je n’ai aucune excuse valable donc… »

Marquant une nouvelle fois une pause, mais cette fois moins longue. Une énième fois, je tournai la tête vers mon Kazekage pour le regarder et je tendis les mains comme pour qu’il m’enfile les menottes.

Akira – « Et si je suis là… c’est pour assumer mes agissements et subir les peines que vous jugerez apte à payer ce que j’ai fait. »

 Ω Hachidaime Kazekage Ω
Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω
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MessageSujet: Re: Il en sait trop ! {Mission de rang B} Il en sait trop ! {Mission de rang B} Icon_minitimeMer 1 Fév 2012 - 21:40

Cet homme... Akira Ikaruga... tel était son prénom. Thrys l'avait vu une fois ou deux lorsqu'il devint le Kazekage. En effet, après la départ de Ryo, notre jeune ninja avait le devoir d'en apprendre un peu plus sur les shinobis qui arboraient le bandeau frontal du Village caché du Sable. Il souriait, mais ce visage amical semblait dissimuler autre chose, un sentiment de honte mêlé à de la peur. Avait-il peur ?
Mais peu à peu, son air jovial s'estompa, si bien que le déserteur baissa le regard, ne pouvant soutenir davantage les yeux perçants du Sunajin. Oui, il avait honte... honte de ce qu'il était devenu, honte de ce qu'il avait choisi. Son esprit était visiblement perturbé par tous ces changements, et le fait de revenir à Suna aujourd'hui le tracassait. Prenant son courage à deux mains, il releva la tête, voulant à tout prix fixer son interlocuteur droit dans les yeux, et lui prouver qu'il n'avait pas perdu de son courage ! Mais malheureusement, impossible de rester en place bien longtemps, si bien qu'Akira détourna le regard une fois encore, et cherchait un point à fixer sur sa gauche.

Thrys était perplexe... lui qui ne s'attendait pas à cela, voilà qu'il se retrouvait face à un déserteur. Durant combien de temps était-il parti du village ? Alors que le Kazekage se posait la question en continuant de scruter les moindres détails de cet homme, ce dernier expliqua :

« A vrai dire… je me suis absenté pendant deux semaines déjà. Je n’ai aucune excuse valable donc… »

Pause dramatique... un léger souffle de vent fit virevolter le bout de la cape du manteau sombre de notre ninja, quand enfin, Akira s'enquit à répondre. Il releva la tête, fixa dans le blanc des yeux son ancien supérieur hiérarchique, puis tendit les deux mains vers l'avant, comme s'il s'attendait à terminer sa journée dans une cellule, sous le regard attentif d'une sentinelle qui s'amuserait à lui lancer des morceaux de pain et lui offrir un pichet d'eau percé... oui, les gardiens de prison étaient assez sadiques parfois... mais ô combien imaginatifs pour passer le temps... passons...

« Et si je suis là… c’est pour assumer mes agissements et subir les peines que vous jugerez apte à payer ce que j’ai fait. »

Voilà... ce qui devait arriver arriva... alors que Thrys n'avait rien demandé de tout cela, lui qui pensait faire sa mission en deux deux, et rentrer tranquillement chez lui, voilà que les ennuis surgissaient de nouveau ! Il dévisagea de haut en bas son interlocuteur, qui se retenait de trembler, honteux d'affronter la sentence du Kazekage et du Conseil du Village caché du Sable. Le Sunajin ferma les yeux, prit une longue une inspiration, fit quelques pas en avant, puis il le contourna délicatement, avant de le dépasser, et de se retrouver dans son dos. Akira restait immobile, les mains toujours tendues, prêtes à être menottées. Thrys esquissa un sourire, puis lâcha, sur un ton calme et posé :

« Deux semaines ? Allons... il est toujours agréable de prendre l'air, non ? »

Puis il tourna légèrement la tête vers Akira, qui ne comprit pas le sens de ces paroles. Que voulait-il dire ? Prendre l'air ? Thrys se retourna alors complètement, puis posa une main sur son épaule, avant d'ajouter :

« Inutile de culpabiliser... le Village caché du Sable a perdu plusieurs ninjas lors d'un conflit avec un clan de Marionnettistes... toute aide sera la bienvenue... »

Sa décision prise, il revint auprès du garde de Konoha, qui attendait patiemment qu'on l'escorte, quand il ajouta d'une voix amicale :

« Cet homme nous accompagnera... en route messieurs ! »

Akira n'en revenait pas ! Sa sentence avait-elle disparue, ou bien avait-elle seulement été repoussée de quelques jours ? Thrys appréciait parfois de parler sous forme d'énigmes, histoire de rendre les choses plus symboliques... oui, je sais, je dis n'importe quoi, mais j'écris à l'improvisation hein ! Bon... reprenons...

Les trois hommes marchaient dans le désert, continuant toujours leur route en direction du soleil levant. Les dunes ensablées du Pays du Vent étaient immenses, et il était très facile de s'y perdre. Sans compter les nuages menaçants qui planaient au dessus de leurs têtes ! D'imposants cumulonimbus glissaient sur le ciel grisâtre, et semblaient attendre le moment opportun pour inonder la terre de leur eau divine. Le garde du Village caché de la Feuille marchait devant, fixant constamment l'horizon, tandis qu'Akira et Thrys discutaient quelques centimètres plus loin. Le jeune homme n'en revenait toujours pas, lui qui s'était vu marcher en direction de la prison, voire même en direction de la potence ! Le sort réservé aux déserteurs n'était autre que la mort... mais Thrys ne voulait pas de cela... la mort était un événement affreux, horrible et terrifiant... lui qui a frôlé la mort il y a de cela une année déjà. Chaque fois qu'il repensait à cette histoire, il ne pouvait réaliser qu'il avait survécu, et qu'il était revenu d'entre les morts !
Les deux ninjas du Sable conversaient tranquillement... ou plutôt, Thrys contait à son interlocuteur ce qu'il se passa à Suna durant son absence, tandis que ce dernier l'écoutait attentivement, sans mot dire. Il lui expliqua la bataille avec les ninjas du Clan Ningyô, il lui conta diverses histoires, sur le village et le pays, et souligna à plusieurs reprises sa joie de retrouver un ninja du Sable à ses côtés.
Les combats avaient décimé plusieurs centaines de Sunajins, et désormais, le Village caché du Sable était devenu une proie facile pour les autres puissances.

Alors qu'ils discutaient, ils arrivèrent à l'orée de la forêt de Konoha, frontière naturelle entre les paysages verdoyants du Pays du Feu, et les terres arides du Pays du Vent. La température avait chuté durant la traversée, si bien qu'elle devait avoisiner le zéro... du moins, c'est ce qu'en conclut Thrys en voyant quelques flocons tomber des arbres. « Ah... l'hiver... quelle saison magnifique... » soupira Thrys en observant la foret recouverte d'une fine couche blanche. Sans perdre une seconde, il s'écarta d'Akira, vint se placer devant le garde de Konoha, et dit d'une voix ferme et autoritaire :

« Désormais, les choses vont se compliquer. Les bandits aiment tendre des embuscades dans les sous-bois... Akira, surveille nos arrières ! Quant à moi... je me charge d'inspecter le sentier... »

Aussitôt dit, aussitôt fait, Akira s'approcha du garde, se posta à quelques centimètres derrière lui, et se tint prêt à riposter. Thrys fit de même, se tourna vers les bois, et ouvrit la marche. Ses mains étaient détendues, et pendaient gentiment vers le sol. Restant en alerte, le Kazekage scrutait les alentours, et pianotait lentement avec ses doigts dans le vide, prêt à actionner le mécanisme qui ferait jaillir sa lame dissimulée. Dégainer son katana prendrait trop de temps, il lui fallait attaquer vivement, et éliminer toute résistance.
Leurs pas s'enfonçaient dans la neige, et bientôt, de la buée s'échappait des bouches des trois hommes.

Soudain, Thrys stoppa la marche, et posa un regard sur le sol. « Des traces de pas ? Qu'est-ce que... ».
Il n'eût pas le temps de terminer le fil de sa pensée, si bien qu'un cri barbare jaillit des arbres, et en quelques secondes, une dizaine d'hommes déboulèrent sur les lieux. Ils étaient encerclés ! Impossible de fuir, impossible de trouver une issue de secours. Le Sunajin restait calme, persuadé que les bandits de grands chemins ne représentaient qu'une succincte menace. Il dévisagea brièvement, et tour à tour, les balafrés qui se tenaient devant lui. Armés jusqu'aux dents, bien évidemment...
Prenant une impulsion sur le sol à l'aide de sa jambe gauche, il se rapprocha rapidement de l'homme qu'il devait protéger, et dit alors, en tournant la tête vers Akira :

« Allez, Akira ! Tu es parti deux semaines du Village caché du Sable ! Montre moi ta force, et prouve moi que cette vie d'ermite t'a été profitable ! »

Le défi était lancé ! Thrys aurait très bien pu s'occuper de ces truands, mais il voulait mettre à l'épreuve celui qu'il avait épargné ! Qu'allait-il faire ? Comment allait-il réagir ?

A suivre !Wink
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MessageSujet: Re: Il en sait trop ! {Mission de rang B} Il en sait trop ! {Mission de rang B} Icon_minitimeLun 6 Fév 2012 - 21:19


" Sacrifice. "

Voilà qu’il s’approche. Alors la sentence arrive et je baisse les yeux devant elle… non, je ne peux pas finir aussi pathétiquement que ça, nous ne sommes pas dans une tragédie et ce n’est pas aussi dramatique que ça qui plus est. Je lève donc un œil, affrontant alors le Kazekage. Oui, voilà c’est bien comme ça. Je reste là, le regard fixe sur lui. Cependant, alors qu’il est juste devant moi, comme s’il feintait, qu’il m’ignorait, il passe juste à côté de moi, se retrouvant alors derrière moi. Je ne sais pas me retenir : je pousse un gémissement d’étonnement et je tourne la tête vers le Kazekage, le suivant du regard. Il dégage alors mon esprit des troubles auxquelles il me confronte, me soulageant : il ne voit pas en quoi je dois être puni. Je respire, j’expire le stress que je subis depuis déjà une semaine. Je ferme les yeux un court instant avant de les rouvrir, voyant le Kazekage la tête retourné, puis se retourner complètement avant de me mettre la main à l’épaule. Comme précédemment, je ne me retiens pas et pousse un soupir d’étonnement une nouvelle fois, le regardant avec un air bête et intrigué.

Il m’apprend alors la perte de nombreux ninjas suite à un assaut mené sur Suna, me priant au passage de ne pas culpabiliser alors que je n’étais pas présent pour aider mon village. Du sarcasme ? Touché alors. Je ne peux pas me permettre de m’énerver contre lui pour ça alors que c’est clairement moi qui suis en tort et que ce n’est pas de l’humour où je ne peux pas m’énerver pour un rien. C’est sérieux s’il y a eu des morts, ce n’est pas un jeu. Puis, encore une fois sans s’occuper de moi qui étais sur son chemin, il me contourne pour aller voir un homme que je n’avais pas remarqué jusqu’à présent. C’est normal vu que ce n’était pas vraiment lui qui me préoccupait le plus. Je remarque son bandeau, il est de Konoha alors… que fait donc un ninja d’un autre village –qui plus est un village qui est une autre grande puissance ninja- dans un village qui n’est pas le sien ? Enfin, ai-je le droit de connaître cette information ? Sans me préoccuper de cela, alors que la discussion atteint mes oreilles, j’écoute. En fin de compte, j’ai raison d’ouïr sans permission. Parlant de moi, il informe le konohajin que je vais les accompagner. Les suivre ? Mais pourquoi ? Veut-il me garder à l’œil ? Sans doute. Je dois donc bien me tenir on dirait… c’est peu pour avoir déserté le champ de bataille qu’est devenu Suna pendant mon absence. Enfin, je ne vais tout de même pas demander davantage, je ne suis pas inconscient.

Obéissant aux ordres de mon supérieur… non, du Kazekage, on ne peut pas comparer un chuunin à un Kazekage bien entendu. Bref, je suis donc le duo formé par le dirigeant du village de Suna et du ninja de Konoha. Ainsi, je devais refaire le chemin inverse ; heureusement que la destination n’était pas le point de départ. Konoha, je n’y suis jamais allé… cependant, je n’ose pas en parler. Non, à vrai dire, je n’ose pas parler tout court. Non pas que je dise souvent des âneries, mais la situation ne s’y prête pas. Vraiment pas. Pourtant, je pourrais bien parler du temps, inverse à l’esprit du désert du pays du vent et que je n’ai pas vu venir pendant ma course vers Suna, sans doute comme j’étais trop concentré à courir et à penser à ce qui allait m’arriver tel l’égocentrique que je ne veux pas être. Mais contre toute attente, le Kazekage me prit un peu à l’écart du ninja de Konoha, le laissant prendre les devants et ouvrit une discussion ou plutôt, commença à parler vu qu’il ne me laissa pas le couper et de toute façon, je ne comptais répondre que s’il m’en donnait au préalable l’autorisation assez clairement sans pour autant être obligatoirement explicite. Il me parla de ce qu’il s’était passé pendant mon absence et tout particulièrement de l’évènement auquel je n’étais pas présent qui a marqué Suna : un assaut de marionnettes, ironiquement.

En parlant d’ironie, je ne savais pas s’il me racontait ça pour me réintégrer au village bien que je n’aie été absent qu’une semaine ou bien pour me faire culpabiliser. Je m’attendais à tout de la part de ce qui était pour moi un parfait inconnu étant donné que j’étais rarement entré en contact avec le lui malgré son titre de Kazekage ; preuve de ma discrétion au sein du troupeau de mouton. Histoire de tenir jusqu’à l’orée de la forêt du pays du feu à l’inverse du désert du pays du vent, il ne m’épargna aucun détail : soit il était un talentueux conteur n’omettant aucun détail, soit il cherchait à remuer le plus possible le couteau dans la plaie. J’ai beau l’habitude de voir le bon côté des gens, je ne sais pas lequel des deux parties choisir étant donné que dans les deux, c’est le bon et je suis le méchant. Il peut être cruel sans le savoir, il n’est pas Kazekage pour rien il semble. Pendant ce temps, le temps –sans jeu de mots- ne cessait de baisser de température au point que de la neige commença à tomber pour nous, pauvres ninjas de Suna habitué au climat aride du pays que l’on ne tarda pas à quitter après quasiment une journée de passée déjà et heureusement, sans aucun quelconque obstacle naturel qui soit pour nous arrêter. Le froid nous attaqua, mais nous continuions malgré tout. Le Kazekage ne semblait pas affecter par ces températures en dessous de la normale du pays du Vent tout comme le ninja de Konoha bien qu’un peu frivole pour sa part, sans doute ayant déjà expérimenté ce froid, mais n’étant pas habitué pour autant. J’étais donc le seul à être gêné par ce temps, quelle honte pour un chuunin. Enfin, je dois m’y résoudre : je suis faible.

Cependant, comme pour me tirer vers le haut, le Kazkage me réveilla de mes songes d’un ordre ferme et autoritaire me demandant de rester sur mes gardes suite à notre arrivée à un coin réputé pour renfermer des bandits non pas à cause du lieu en lui-même, mais de sa géographie qui permettait aux embuscades de se planifier. Des traces de pas de bandits quasiment recouvertes par la neige et pourtant découvertes par l’œil attentif de mon dirigeant –à croire que nous n’avions même pas les vraies valeurs- que j’avais moi-même du mal à discerner les empreintes en observant longuement le sol. Enfin, je n’ai pas le temps de m’attarder sur ce genre de détails insignifiants, les voilà qu’ils arrivent après tout : il est donc temps pour moi de faire mon come-back sur la scène afin de faire amande honorable de ma désertion bien que ça ne sera sûrement pas assez, même si cela me coûte la vie. Mais bon, je n’ai de toute façon par l’intention de mourir ici maintenant que j’ai échappé de la mort grâce à la compassion du Kazekage. Enfin, ironiquement, on aurait pu croire qu’il voulait me pousser vers la mort en me confiant la lourde tâche de débarrasser notre trio des bandits qui nous attaquaient alors que j’avais déjà du mal à venir à bout de moins que ça en équipe. Mais bon, vu que c’était un ordre, il fallait bien que je m’exécute, mais avant toute chose, je tenais à clarifier les choses comme le Kazekage semblait penser que ces deux semaines de disparition m’avaient endurci…

Akira – « J’ai malheureusement le regret de vous annoncer que vous me surestimez ici présent Kazekage-sama. Je ne peux décemment pas m’améliorer en seulement deux semaines, qui plus est, je n’ai pas vraiment vécu en ermite. Enfin, ce ne sont que de vaines excuses que je vous offre là, sûrement pour me soustraire à ma tâche, je vais donc obéir, tout simplement. Cependant, ils sont trop pour tous les ramener aux autorités compétentes une fois qu’ils seront blessés, si tenté que je réussisse à les blesser. Je vais donc vous demander et je le regrette, de courir pour ne pas s’attarder avec eux : je vais les retenir et vous avancerez pour le village de Konoha pendant ce temps-là. Je vous rejoindrai après avoir réussi à trouver une échappatoire à ce groupuscule. »

Ni une ni deux, sans attendre, je m’exécutai faisant ce que j’avais dit. Je commençai avec quelque chose qu’il ne connaissait pas : le parchemin explosif. En lançant un accroché à un kunaï, je les enfumai grâce à l’explosion puis plongea dans la fumée pour m’y camoufler afin de préparer quelque chose dans le dos des ennemis qui nous faisaient face. Créant donc deux clones inconsistants dans la fumée noir produite par l’explosion, je les envoyai se charger des autres qui nous encerclaient pendant que pour ma part, je m’occupais de ce qui nous bloquait directement : les brigands de devant. Non, je n’allais pas en venir aux mains. Non seulement il y avait une énorme différence de gabarit entre eux et moi et donc je n’allais pas faire long feu, mais en plus, je n’étais pas si doué que ça en combat rapproché vu mes piètres performances lors de l’entraînement que m’avait incombé l’homme qui avait accaparé mes deux semaines de « désertion » : Vijay.

Ainsi, je fonçai tout comme mes clones le firent sur l’adversaire, mais au dernier moment, je me retirai pour esquiver une contre-attaque. J’adoptais un style de combat inoffensif destiné à les épuiser en ne faisant que les éviter, mais ils découvrirent bientôt l’astuce, mais continuèrent malgré tout. Une question d’honneur sûrement. Pour ma part, j’étais loin d’être arrogant, je ne sais même pas de quoi je pourrais être fier. De ma famille peut-être, mais ça ne pas fait réellement partie de moi. Bref. Avec de la persévérance, les bandits firent disparaître mes clones inconsistants d’un contact et pour ma part, je fis bientôt acculé et épuisé contrairement à eux ; encore parfaitement en forme. Je n’étais définitivement pas doué… Puis, juste avant de me prendre un coup de poing directement dans l’estomac ; j’eus le temps de dire une dernière chose au Kazekage avant de vomir un bon coup.

Akira – « Avancez, vite! Je ne peux pas les retenir davantage. »


 Ω Hachidaime Kazekage Ω
Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω
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Il en sait trop ! {Mission de rang B} Left_bar_bleue1133/2000Il en sait trop ! {Mission de rang B} Empty_bar_bleue  (1133/2000)
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MessageSujet: Re: Il en sait trop ! {Mission de rang B} Il en sait trop ! {Mission de rang B} Icon_minitimeVen 17 Fév 2012 - 0:29

Il en sortait de partout ! Combien étaient-ils ? Thrys restait immobile, tandis que ses yeux regardaient dans tous les coins et recoins, afin de compter le nombre d'opposants... Ils se ressemblaient tous... ces visages meurtris par les beignes et les coups, des cicatrices et des balafres près des yeux et des joues... des mentons proéminents et remodelés au fil du temps lors de joyeuses accolades autour d'un bon verre de saké ! Malgré toutes ces affreuses mines similaires, plusieurs choses changeaient chez chaque bandit : leurs armes... il n'y a pas à dire, pour être armés, ils le sont. Et pas qu'un peu !
Dagues, épées, gourdins cloutés, lances, marteaux... Thrys eut une idée amusante lorsqu'il lorgna tour à tour chacun de ces outils. S'il s'emparait de tout ce beau matériel, il pourrait sans doute ouvrir un magasin d'armes ! Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres en s'imaginant ouvrir son échoppe, et en exhibant tout cet attirail ! Mais l'heure n'était pas à la rigolade ! Il s'empressa de revenir à la réalité, puis il remarqua que les bandits n'allaient pas tarder à charger... du moins, c'était ce qu'il pressentait en les voyants faire quelques pas en avant.
D'un bond vif et souple, il se rapprocha du garde de Konoha, prit une posture défensive, puis tourna la tête vers le Sunajin qui l'accompagnait, avant de lui lancer distinctement :


« Allez, Akira ! Tu es parti deux semaines du Village caché du Sable ! Montre moi ta force, et prouve moi que cette vie d'ermite t'a été profitable ! »

Ce dernier resta quelques instants perplexe, ne sachant pas exactement dans quel sens il devait prendre cette phrase... était-ce ironique ? Ou bien le Kazekage était-il très sérieux ? La deuxième hypothèse était la bonne. Thrys souhaitait voir ce qu'avait appris Akira durant ces deux semaines passées loin du Village caché du Sable. Mais contrairement à ce que pensait le Sunajin, son absence ne lui avait pas permis de s'entraîner, si bien qu'il s'en excusa prestement. Deux semaines... voilà un laps de temps très court pour progresser... Puis, après avoir acquiescé sur le fait qu'il se chargerait de ces brigands de grands chemins, il demanda à son coéquipier de fuir, et de semer ses opposants, afin de conduire le garde jusqu'à son point d'arrivée.

Et, sans ajouter un mot de plus, il entama les hostilités avec le groupe de voleurs. Thrys resta en retrait, tout en gardant un œil sur son client, puis observa la tournure que prenaient les événements. Pour commencer, Akira utilisa une note explosive, fixée à un kunaï, qu'il lança droit devant lui. Une explosion retentit, aveuglant les personnes présentes sur le lieux, et quelques instants après, un large nuage de fumée tomba sur la zone, réduisant ainsi l'acuité visuelle des bandits. Ces derniers, qui étaient jusque là prêts à en découdre, perdirent leur ardeur belliqueuse, et s'immobilisèrent, avant de lancer des regards hagards dans toutes les directions. Le Sunajin ne savait pas ce qui se tramait autour de lui, et cela était bien dommage, lui qui voulait évaluer la puissance d'Akira. Sentant le danger approcher, il tordit son poignet droit, et tira le fil en nylon relié à l'anneau qui était sur son annulaire, actionnant ainsi le mécanisme sophistiqué de sa lame dissimulée. Cette dernière jaillit de la manche droite de son manteau, et dépassait d'une vingtaine de centimètres la main du Kazekage. Ne bougeant pas d'un cil, il cherchait des yeux ses adversaires, quand tout à coup l'un d'entre eux opta pour une attaque frontale, brandissant fièrement sa hache à double tranchant. La tenant à deux mains, il la leva au dessus de sa tête, laissant ainsi une ouverture au niveau de son torse et de son ventre. Thrys souffla, se moquant de l'incompétence de cet homme, et d'un mouvement vif, il se rapprocha du corps du patibulaire, et perfora son cœur à l'aide de la lame aiguisée de son appareil. Une attaque mortelle... le bandit, qui n'eût par le temps de sentir son âme quitter son enveloppe charnelle, lâcha l'arme qu'il empoignait, puis s'effondra. Des gouttelettes de sang tombèrent à terre, et vinrent souiller le blanc immaculé de la neige. Le Kazekage, après son petit coup d'estoc, revint auprès du garde de Konoha, et reprit sa posture défensive initiale.
Le brouillard se dissipa peu à peu, dévoilant ainsi trois Akira... comment ça trois ? Des clones sans doute...
Le ninja et ses deux copies firent face aux bandits qui barraient le passage, et tentèrent une diversion. Mais malheureusement, aucun d'eux ne fit long feu, si bien qu'ils disparurent au premier coup physique. Akira, qui esquivait les attaques du barbare face à lui, se retrouva bientôt acculé, contre un arbre... son opposant se rua vers lui, lui coupant ainsi toute retraite. Le Sunajin observait la scène sans bouger, espérant que l'homme qu'il avait accepté dans ses rangs ait encore des tours dans son sac... mais visiblement, il avait épuisé tous ses stratagèmes.
Avant de recevoir un violent coup dans l'estomac qui le ferait sans doute dégobiller tout son petit déjeuner, Akira inspira rapidement, avant de crier d'une voix affolée :


« Avancez, vite ! Je ne peux pas les retenir davantage. »

Alors que le poing du bandit allait percuter le ventre du Sunajin, Thrys dégaina un couteau de lancer dans lequel il fit circuler son chakra, affûtant ainsi la lame. D'un coup vif et précis, il envoya directement son arme vers la tête du voleur, qui reçut de plein fouet le couteau. Ce dernier ne s'arrêta pas dans sa course, loin de là ! Le métal était si aiguisé par le chakra Fuuton du Kazekage que le couteau traversa de part en part le cerveau de sa cible, et vint se ficher dans un arbre voisin. Privé d'organe moteur, le pauvre homme vacilla, puis tomba aux pieds d'Akira, qui s'attendait à recevoir une violente mandale dans l'estomac. Alors qu'il avait contracté tous ses abdominaux, rien ne vint... pas de choc ? Voilà qui était suspect ! Il leva la tête, et vit que son opposant n'était plus devant lui... ou tout du moins, face à lui. Non, il gisait à ses pieds, la tête ensanglantée. Akira tourna la tête de droite à gauche, voulant savoir qui l'avait sauvé d'une mort certaine, persuadée que le Kazekage avait prit la fuite avec le garde de Konoha. Il sursauta en voyant le Sunajin, le bras étendu vers l'avant, la main grande ouverte, et fixant un point face à lui. Akira suivit du regard la direction que pointait les doigts de Thrys, et remarqua un couteau de lancer planté dans un arbre, recouvert d'un liquide rouge écarlate.
Le Sunajin soupira, lui qui pensait pouvoir observer la progression du ninja. Tandis que tous les regards convergèrent sur lui, le Kazekage étendit les bras tel le Christ, étira ses articulations, et fit craquer ses os. Il revint à sa posture initiale, amena sa main gauche près du manche de son katana, et d'un geste lent, il fit crisser la lame contre la paroi de son fourreau, tout en maugréant :

« Tssss... cette petite incartade va faire baisser notre moyenne... zut... »

Il leva les yeux au ciel, et malgré l'épais feuillage des arbres recouverts de neige, il chercha où se trouvait le soleil, sachant que ce dernier n'allait pas tarder à disparaître derrière l'horizon... la lune pointera le bout de son nez sous peu... Sur ces mots, il fit un bond en avant, se plaçant face au premier bandit qu'il avait désigné comme cible, et d'un vif coup, il lui entailla les flancs, avant de retirer sèchement son sabre du corps de sa victime. Cette dernière se vidait de son sang petit à petit, voulant échapper à une mort certaine, il fit quelques pas, tituba, avant de tomber lamentablement sur le sol. « Hum... pas très coriaces ces patauds... » songea Thrys en toisant le cadavre du grand gaillard. Mais alors qu'il ne se préoccupait pas de ses arrières, l'un des brigands tenta une approche furtive, et s'apprêtait à asséner un violent coup de hache dans le dos du Sunajin. Ce dernier ne sentit le coup venir qu'à la dernière minute, juste après qu'il eut le temps de composer les signes de substitution. Ce n'est qu'avec grand désarroi que le brigand découvrit sa hache fichée dans un gros rondin de bois, qui retomba lourdement sur le sol. D'une voix ahurie, il s'exclama :

« Mais où qu'il est passé ? »

Thrys ricanait dans son dos, et exécuta un rapide coup d'estoc qui empala le voleur. La lame pénétra la peau du dos, avant de ressortir par le ventre. D'une voix sarcastique, et après avoir terminé de ricaner, répondit :

« Derrière toi, mon ami... »

Ce n'est qu'après l'avoir humilié qu'il retira lentement la lame de la chair de son adversaire, voulant ainsi faire durer la souffrance qu'il lui infligeait. Apparemment, son sadisme avait reprit le dessus, si bien que Thrys en voulait encore plus ! Se défouler, voilà ce qui lui avait manqué pendant ces derniers jours ! Se défouler sur de bien piètres ennemis, incapables de se défendre correctement ! Ils faisaient des cibles d'entraînement parfaites ! En voilà déjà trois à terre... ce combat serait vite réglé. Deux de ces bandits choisirent de s'attaquer directement au Kazekage, qui leur semblait être adversaire coriace. Brandissant leurs épées lourdes respectives, ils tentèrent une approche telle une pince de crabe : l'un sur la gauche et l'autre sur la droite. Thrys les regarda tour à tour, garda son air glacial, et avant même que les lames ne le touchent, il exécuta un saut arrière, se dégageant rapidement. Entraînée par le poids de leurs armes, les deux bandits se pourfendirent mutuellement, et s'effondrèrent simultanément... un bon gros morceau de métal en plein dans la boîte crânienne... amusant.

Cinq étaient déjà morts, et il n'en restait plus beaucoup. Les quelques survivants, voyant que leurs chances de vaincre s'étaient grandement amenuisées, décidèrent de recourir à une technique vieille comme le monde : la fuite ! Le fameux « Courage ! Fuyons ! ». Tour à tour, ils firent demi-tour, et se dirigèrent tous dans la même direction, loin de la zone d'affrontement. Thrys les regarda fuir, mais emporté par sa rage guerrière, il ne voulait en aucun cas les laisser s'évaporer dans la nature. Il rengaina son sabre, puis composa quelques signes, avant de prononcer cette courte phrase :

« Vous ne m'échapperez pas ! »

Il inspira alors une grande bouffée d'oxygène, bomba le torse, et grâce à son chakra, il remodela tout cet air, lui donnant ainsi une forme sphérique. Pour terminer ce beau spectacle, et tout en visant avec précision chacun des fuyards, il ouvrit légèrement la bouche, avant de recracher à une vitesse incroyable les balles de vent. Fendant l'air, elles passèrent devant Akira, toujours acculé près d'un arbre, et qui regardait, tout comme le garde de Konoha, la prestation du Kazekage. Et, dans un bruit de déchirement, les balles percutèrent les quelques bandits qui restaient, et les perfora tour à tour. Leur peau se déchiqueta sous la pression, des flots de sang dégoulinèrent de ces plaies béantes, et vinrent encore une fois entacher le décor blanc et hivernale de la forêt. Et puis... plus un seul bruit...le calme était retombé... les cadavres gisaient sur le sol, inertes, les yeux grands ouverts. Le garde qu'il fallait escorter retenait son souffle depuis plusieurs minutes déjà, lui qui se croyait déjà à la merci de ces voleurs ! Thrys, qui bailla quelques secondes, sentant que la nuit approchait, se dirigea vers chaque cadavre, avant de leur fermer les yeux... après tout, même les créatures les plus vénales méritaient une mort digne... qu'est-ce que je raconte moi... enfin bref !

Après avoir exécuté son petit rituel habituel, le Sunajin se retourna vers Akira, qui ne semblait pas très fier de sa piètre prestation. Thrys, afficha un sourire, masqué par le haut col de son manteau. Il lui dit alors, d'une voix qui laissait paraître un sentiment amical :

« Ne t'inquiète pas... ce n'était qu'une simple formalité... nous reverrons tout cela une fois rentrés à Suna ! »

Après avoir prononcé ces paroles, il se tourna vers le garde de Konoha, et lui demanda :

« A quelle distance sommes-nous du Village caché de la Feuille ?

- Environ une journée... la forêt qui sépare le Pays du Vent et celui du Feu est éloignée de Konoha... répondit-il après avoir estimé la position du petit groupe. »
Le Kazekage leva une nouvelle fois les yeux au ciel, et ce dernier s'était nettement assombri... de la neige ? Bonne question... dans tous les cas, la nuit allait bientôt tomber, et il serait bon de trouver un abri où passer la nuit. Il fit quelques pas dans la neige, scrutant avec soin les alentours, puis il prit une grande inspiration. Ses paupières se fermèrent, et plongèrent alors son monde dans l'obscurité. Il lui fallait du calme pour réfléchir... le groupe pourrait continuer cette nuit, et arriver à Konoha au petit matin, mais la marche nocturne n'était pas une très bonne idée. Déjà qu'en plein jour, la forêt offrait une tactique d'embuscade de choix, alors, la nuit... au moindre faux pas et tout le monde était mort !
Non, leur priorité était donc de dénicher une grotte ou une ferme isolée afin de se reposer pour la dernière journée de marche.
Sans perdre un instant, il se tourna vers ses compagnons, et dit d'une voix calme et froide... comme à son habitude :

« Bien... nous allons chercher un endroit où dormir... Akira, je compte sur toi ! »

Voilà une occasion pour que le Sunajin puisse se rattraper ! Allait-il relever ce défi ?

A suivre !
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Il en sait trop ! {Mission de rang B}

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